Ma chambre était grande, lumineuse et belle. J’en étais fier. En fait, j’étais fier de toute ma villa que j’avais payée à la sueur de mon front à force de concerts, d’albums, de paris et d’arnaques. Elle m’avait couté un pont mais j’étais pas du genre à déménager souvent. J’adorais l’hypocrisie qui régnait à Beverly Hills, j’en étais même devenu un peu comme tous ces gens qui habitaient dans le quartier et, pourtant, j’étais né bien loin de toute cette richesse. Mais elle faisait maintenant partie de moi et j’allais pas m’en plaindre.

Je précisai en rigolant qu’on pouvait voir la villa de Ricci d’ici. Maria était devant la baie vitrée, elle devait certainement la voir, la grosse villa de son patron. Elle me répondit avec humour.

-Ça ne m’étonnerait même pas…

De la baie vitrée, on voyait beaucoup de villa. On voyait même la piscine d’une actrice qui adorait prendre des bains de minuit nue. C’était plutôt drôle la vie à Beverly Hills.

Je m’affalai dans le lit. Maria se mis alors en sous-vêtement sous mon regard rempli d’envie. Elle vint me rejoindre déposant un baiser sur ma joue. Ma chambre lui plaisait. C’était tant mieux. Je lui souris me mettant au-dessus d’elle avec un regard enjoué. Je l’embrassai pour la énième fois aujourd’hui. C’était ma nouvelle addition.

Ce baiser était les prémices d’une nuit complète d’amour et de passion. A la veille, peut-être, d’une toute nouvelle vie avec Maria.