Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
L’était bien 3h du mat’. Ma montre elle s’trompait pas. J’regardai mon pote Kyle qui sniffait sa coke sur le comptoir de la boîte de nuit sans qu’personne lui en tienne rigueur. Kyle c’est p’tètre un mauvais acteur mais c’était un très bon pote de soirée. Il avait toujours la meilleure came sur lui… Et c’était un type qui savait partager. -Déjà Stone ? La soirée fait que commencer et t’as promis à cette fille de la ramener chez toi.
Il me désigna la fille. J’haussai les épaules. J’pouvais pas ramener de fille chez moi. Mais j’crois que, quand j’ai fait cette promesse, j’étais trop défoncé pour m’en rappeler. Et, en réalité, j’suis toujours défoncé. Mais j’en ai marre de cet endroit. J’ai envie d’finir la soirée avec Apolline.
-Ça fait des heures qu’on est là, Kyle. J’m’emmerde grave.
Il rétorqua qu’il me fallait un p’tit remontant. Et il me fila une dose de speed. J’fis ni une, ni deux et je sniffai la dose. Juste le p’tit remontant qu’il me fallait. J’avais sniffé de la coke (et j’avais bu aussi) toute la soirée mais ma dernière dose remontait à y’a une heure. Ce p’tit coup de speed me faisait du bien.
La dose fait des p’tits feux d’artifice dans mon cerveau. Tout devient plus coloré et plus fun. Les gens sur la piste de danse ont plus l’air tout ramollis comme avant… Ils ont l’air de bouger super vite et super bien. Un peu d’poudre dans le nez et ça change le monde. Et, au rythme de la musique (j’crois que c’est du The Burning Fire mais j’suis plus sûr), j’commence à avoir un rythme qui me vient en tête. Ce rythme n’a strictement rien à voir avec le style de musique que j’écoute. C’est quelque chose de très différents que ce que fais s’batteur sur le titre que j’suis en train d’écouter.
Et j’me lève d’un coup. J’viens d’être frappé par l’illumination. Faut que j’fasse entendre ce que j’viens de créer dans ma tête à Apolline.
-J’me casse, Kyle !
Il me regarda d’un drôle d’air. Mais l’eus pas le temps de m’en dire plus car j’m’étais déjà barré. Je repris ma voiture pour retourner chez moi… Enfin chez Apolline… Je conduisis à 50 000 à l’heure pour arriver très vite chez la guitariste. Y’a pas de p’tite vieille qui traverse la route à cette heure-ci alors j’peux rouler très vite.
J’arrivai chez Apolline 3 minutes plus tard. J’me garai plus ou moins devant l’immeuble qui me paraissait plus grand que tantôt… Mais ça doit être une illusion d’optique. J’entrai et montai au bon étage. Enfin, j’crois que c’est le bon étage. Au pire, si c’est la voisine du d’ssus elle saura me rediriger au bon endroit. Ou j’passerai la nuit avec elle c’est selon… L’est pas mal la voisine du d’ssus.
J’avais monté les étages quatre à quatre comme une pile électrice. Et j’atterris devant l’appartement d’Apolline. J’sortis mes clés. La guitariste m’avait fait des doubles. Et j’essayai de la tourner dans la serrure mais ça marchait pas. Je retentai l’coup. Echec, encore. -Roh putain…
J’finis par tambouriner à la porte.
-Apo’ ! Tu peux m’ouvrir ? Mes clés marchent plus…
Elle a p’tètre changé la serrure… J’pense pas qu’elle soit fâchée sur moi, pourtant. J’continuai de tambouriner sans me rendre compte que j’tapais vraiment fort à cause de ma force décuplée par le speed. Heureusement qu’j’avais bu pas mal de vodka, sinon j’serais encore plus fort.
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Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Deux jours avaient passé depuis la soirée quelque peu mouvementée qu'on avait passée en compagnie d'Axel Moriarty et de Sonne Ferguson. En rentrant le soir même au volant de ma voiture, que j'avais récupérée, je m'étais excusé pour mon comportement du début de soirée envers Sélène. Je m'étais aussi excusé de ne pas lui en avoir dit plus sur ce monde dont elle allait découvrir, si elle décidait de rester avec moi, de plus en plus la face sombre. Et je lui avais expliqué, gardant mon calme, que je n'avais pas apprécié la note dans mon agenda, que lorsqu'elle voulait qu'on passe une journée ou une soirée ensemble ou avec des connaissances, il suffisait tout simplement de me demander, comme l'adulte qu'elle était et non comme une ado capricieuse.
De même que je lui avais expliqué que mon caractère demandait qu'il n'y ait pas de surprise si cela concernait plus de personnes qu'elle et moi, seul ici, dans notre bulle. Je connaissais trop de monde à L.A. pour me permettre de tomber sur des gars comme Moriarty sans être préparé. Pourquoi ? Parce que je ne maîtrisais pas moi-même assez l'art de la joute verbale pour pouvoir improviser. Et aussi parce que j'étais trop stressé et méfiant pour ça. Une autre façon d'avouer que je détestais ne pas avoir un minimum le contrôle des événements. Réel besoin ou seulement paranoïa ? Je ne pouvais pas répondre moi-même à cette question.
Mais je savais une chose : j'aimais Sélène. Et c'était probablement ça qui m'avait permis de garder mon calme pendant toute la conversation que nous avions eu jusque tard dans la nuit, bien que ce fut éprouvant. Et finalement, ça s'était relativement bien passé. Car je lui avais aussi affirmé que je ferais des efforts pour me sociabiliser, même si ce n'était pas gagné et que je me méfierais probablement à jamais du monde entier, y compris d'elle, malgré mes sentiments pour elle.
Comme si les ennemis étaient plus facile à gérer que les amis...
Parce que je n'en avais rien à foutre de décevoir un ennemi.
Après cette conversation, ce « calibrage », comme je l'appelais en moi-même, nous avions repris notre lent apprentissage de la vie à deux. Une nuit seulement, Sélène l'avait passé chez elle pour passer un peu de temps avec son amie Amber, et le lendemain, soit ce soir, quand elle était venue me rejoindre au loft après que je lui ai téléphoné chez elle pour lui dire que j'étais rentré du boulot, j'avais fait un pas en avant, d'une façon un peu ludique.
Je l'avais fait entrer après qu'elle ait sonné à la porte, l'embrassant langoureusement. Puis, lui disant que je devais aller dans la buanderie chercher la bouteille d'Asti que je nous réservais pour l'apéro, je lui avais demandé d'aller nous préparer des verres dans la cuisine. Depuis que nous étions ensemble, elle savait quand même où plus ou moins tout était rangé dans la cuisine et moi, je savais qu'elle avait un verre favori pour l'apéro, le seul verre à pied coloré que j'avais. Et dans ce verre, j'avais caché un double des clés du loft. Elle pourrait donc, à partir de maintenant, disposer de l'endroit même pendant que je travaillais. Ce n'était pas encore vraiment une invitation à vivre ensemble officiellement, mais presque.
Et quand j'étais revenu, la trouvant debout au milieu de la cuisine, fixant la clé dans sa main, j'étais venu par derrière elle pour la prendre dans mes bras en souriant.
-Mais interdiction de refaire la décoration pendant mon absence...
On avait passé ensuite tellement de temps à s'embrasser que je n'avais même pas eu le temps de nous servir l'apéro... Et si le livreur Thaï n'avait pas sonné au moment où on commençait à s'emballer un peu, ça aurait très certainement fini dans la chambre.
Mais ce ne fut que partie remise ! Le repas fut excellent et j'avais même poussé le vice jusqu'à nous allumer une unique bougie trouvée dans un des tiroirs, et que je gardais en cas de panne de courant, pour agrémenter notre souper en tête à tête, qui fut bien plus agréable que notre repas à quatre. Je n'avais pas besoin de jouer, pas besoin de me méfier ou d'être sur mes gardes. J'étais à l'aise, détendu et d'excellente humeur et avec L.A.ROCKS à la radio en fond, qui nous passait toutes les meilleurs chansons du moment, ponctuées de succès plus ancien d'Atticus Fetch ou de The Army, c'était vraiment sympa. Quant à la conversation, elle tourna principalement autour de Sélène, de son filleul et de nos bons souvenirs communs comme la panne de courant au Grand Canyon.
Et évidemment, tout ça avait fini au lit. Mais l'arrivée du livreur avait eu ça de bon que ce ne fut pas une réaction à chaud et nous fîmes donc l'amour tendrement, lentement, poussant notre plaisir commun à son paroxysme en le mêlant de tout ce qu'on ressentait l'un pour l'autre. Et longtemps après, on resta dans les bras l'un de l'autre, à discuter à voix basse avant que doucement, nous commencions à perdre le fil, ce qui nous provoqua quelques fous rire, surtout parce que moi, quand je m'endormais en discutant, je devenais complètement incohérent, énonçant par exemple la listes de choses qu'il fallait que je reprenne la prochaine fois que j'irais faire des courses (une sale habitude que j'avais, réfléchir toujours à ce que je devais faire, au choses que j'avais encore à faire, aux choses à ne pas oublier, en faire des listes, bref, cogiter avant de dormir n'aidait justement pas à dormir) alors qu'on parlait de choses plus philosophiques, essayant de se comprendre nous-même et l'un l'autre...
Mais le sommeil finit par avoir le dessus et on s'endormit, Sélène blottie contre moi.
Mais ce fut en sursaut que je me réveillai quand j'entendis des coups frappés à la porte. Sélène ne sembla pas se réveiller, ni à cause du bruit, ni à cause du bond d'un mètre que j'avais fait dans le lit, surpris et effrayé par ce boucan anormal.
Je me levai et me dirigeai vers la porte. Parce qu'on tambourinait sur ma putain de porte. Et j'étais prêt à déclasser celui qui venait de me foutre cette trouille qui faisait encore battre durement mon cœur dans ma poitrine. Mais je fus à peine dans le salon que je reconnus la voix éraillée de celui qui était derrière la porte.
Je soupirai. Il appelait « Apo' ». Putain, il devait encore être dans un état lamentable.
J'ouvris la porte à la volée, toute grande, mais c'est en chuchotant, bien que sur un ton ferme, que je m'adressai à Stone qui avait des yeux comme des soucoupes. Il était complètement shooté.
-Howard ! La ferme ! Arrête de crier!
L'attrapant par le bras, je le fis entrer et fermai la porte derrière lui pour ne pas qu'il réveille les autres propriétaires de l'immeuble. J'étais en caleçon, exactement comme la fois où il était entré ici par effraction pour me dire qu'il venait de foutre le feu à la bagnole de Jimmy Reed.
J'avais fait un article qui était sorti la veille sur lui et une nouvelle conquête... Une fille qu'il n'avait probablement gardée qu'une journée et peut-être la nuit qui avait suivi, mais puisqu'il aimait tellement être dans L.A.People, je m'étais dit que je lui ferais plaisir tout en écrivant un article dont Timmy se foutrait complètement étant donné qu'on avait plus assez de doigts pour compter les conquêtes d'Howard depuis un bail.
-Qu'est-ce que tu as fait, cette fois-ci ?! Tu n'es pas chez Apolline, nom de dieu!
De l'index en travers de mes lèvres, mes yeux furieux, je lui fis signe que s'il répondait, il devait le faire silencieusement. Sélène dormait juste à côté, bordel ! Enfin... je croyais...
Je prenais le trousseau de clés entre deux doigts, cherchant à comprendre pourquoi il cache un double dans ses placards. C'est vraiment une bonne cachette, ça? Si j'étais un voleur, j'ouvrirais bêtement les placards car c'est facile, rapide et si une verre vaut de la valeur, il sera vite repéré. Et de toute façon, un voleur ça ouvre tout ce qui s'ouvre, alors vaut mieux mettre un double dans une chaussette, ou dans une peluche (ce que je ne fais absolument pas..). Je prenais les verres, regardant encore le trousseau de clés, comme s'il pouvais contenir un clé magique. Je devrais partager mon idée de la chaussette avec lui, tout de même. Le pauvre, un placard, c'est pas une cachette.
Mais quand il s'insinua contre moi, soufflant à mon oreille qu'"en son absence, pas de changement de décoration". Je tournais mon visage vers lui, cherchant la blague dans son regard. Il est serieux, pas de bêtises "en son abscence"... Donc, je serais un jour ici... sans lui? Ce qui veut dire... Que les clés sont pour moi?
" Dommage.... t'aime pas le rose bonbon?"
Evidemment, je disais ça à moitié en rigolant de joie, avant de me retourner pour me pendre à son cou. Il y a deux jours, j'aurais jamais pensé qu'il me laisserait libre accès à SON espace, mais plutôt le contraire. Comme quoi, il est vraiment capable de me surprendre. Et ce n'était que le début, car il avait commandé du thaï pour la soirée qu'il agrémenta d'une bougie à la signification aussi romantique que des pétales de roses sur le lit. Il n'y en avait pas, ils nous auraient gênés plus qu'autre chose alors que nous pratiquions le sport le plus célèbre au monde. Sport qui se veut sans règlement, sans arbitre (encore heureux) et au rythme aussi changeant que le temps en Belgique.
J'y suis allé une fois, durant trois jours. Tant les présentateurs météos pouvaient se montrer convaincant, il n'y avait quand même pas une seule fois où ils étaient dans le juste. J'aurais presque tout vu, sauf la neige, durant ce mois de juin.
C'est le corps et l'estomac repus que je dormais à poings fermés, jusqu'à ce des bruits se fassent entendre à l'entrée. Je m’imaginais déjà des voleurs fouillant les placards, comme je l'avais dis. Amon n'était plus dans le lit, donc sûrement qu'il met déjà une rouste aux débiles qui ont eu l'idée débile de venir voler ici. Je me levais et enfilais ma culotte en plus de sa chemise, avant de passer discrètement, aussi furtive et silencieuse qu'un chat, la porte de la chambre. Les oreilles droites et orientées vers les sons, je m'approchais tranquillement de la source.
-Howard ! La ferme ! Arrête de crier!
Howard? Alors, c'est pas un voleur, mais une connaissance. Je m'arrêtais à distance, dans l'ombre, observant la scène sans vraiment la comprendre. Amon était furieux, pas besoin de le voir pour le savoir, je le devine à son ton qu'il tentait de garder le plus bas possible, tout en étant clair et sans équivoque. Maintenant que la porte est fermée, la seule personne qui risquerait d'être réveillée, c'est moi. Mais il ne pouvait pas savoir que c'était trop tard.
-Qu'est-ce que tu as fait, cette fois-ci ?! Tu n'es pas chez Apolline, nom de dieu!
Mes pieds sur le carrelage froid commençaient à s'engourdir, je dus m'adosser au mur pour en soulager un, écrasant l’interrupteur par la même occasion. La lumière vive me fusilla les yeux encore endormis, éclairant les deux hommes au centre de la pièce. Aveuglée, je bredouillais un "merde". Prise sur le fait en train de fouiner, d'écouter aux portes (ou aux murs). J'espère qu'Amon ne va pas imaginer que je les espionne..
Heureusement que la chemise est plutôt sombre, car je ne porte rien en dessous. Mais c'était déjà plus que mon amoureux qui semblait aimer se tenir devant les portes en boxer, pour mon plus grand plaisir au Canyon... Quand au fameux Howard, il était habillé mais.... sa tête semblait légèrement... Picassotté. Ou alors le mélange "lumière vive dans ta tronche" et "yeux encore tout brouillés de sommeil" me fait tout voir en disloqué.
Maintenant que ça c'est fait, je me pinçais les lèvres et me tortillais sur place, attendant de voir comment Amon allait réagir à mon apparition soudaine, et si l'oeuvre du peintre allait donner justification de sa présence ici.
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Howard Stone
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
La porte s’ouvrit d’un seul coup. Apolline, elle ouvrait toujours la porte doucement. Pas comme un forcenée comme elle v’nait de faire. Mais c’est pas sur les jolis yeux d’Apolline que mon regard se planta mais sur le haut du torse nu d’un type… Je levai un sourcil… Boh… C’est quoi s’bordel ? Apolline s’est transformée en mec ? J’remontai mon regard pour voir le type.
Oh… Bah… Amon ?
C’était Amon. Il m’demandait de la fermer avec un ton de voix qui montrait qu’il était pas content. J’entrouvris la bouche. Amon était dans l’appart’ d’Apo’ ? Qu’est-ce qu’il foutait là ? J’croyais qu’on pouvait pas ramener de conquête à la maison ? P’tain si on peut, maintenant, bah j’aurais bien ramené quelqu’un d’la boîte de nuit. Il est en caleçon en plus… J’pris un air vraiment surpris. -Amon ? Mais qu’est-c’tu fous chez Apo’ ?
J’eus pas l’temps d’en demander plus qu’il me tira à l’intérieur. J’me laissai faire et mon regard ultra éveillé s’posa sur l’environnement où j’étais. P’tain Apo’ avait changé la déco ou quoi ? Où c’est moi qui déconne ?
J’eus pas l’temps d’appeler après Apo’ qu’Amon me d’manda ce que j’avais fait cette fois-ci. Cette fois-ci ? J’fais jamais rien moi ! J’suis le Saint des Saint ! Saint Howard, il connait pas Amon ? Et il enchaina en disant que j’étais pas chez Apo’.
-Oh…
Ça expliquait la déco… Et pourquoi Amon était là, aussi. J’pris ensuite un air tout à fait innocent.
-J’ai rien fait, j’te l’jure ! J’rentrai d’la boîte de nuit… J’voulais rentrer chez moi… Heu… Chez Apo’. C’est pareil en fait… Mais j’me sui…
J’eus pas le temps d’aller plus loin qu’la lumière s’ouvrit d’un coup brûlant mes yeux ultra ouvert. J’eus le réflexe de mettre mon bras devant mes yeux.
-P’tain ! Une éruption solaire !
Ma voix était inégale et éraillée. J’parlais pas très vite. Mais j’parlais fort quand même. Ma vue revint assez vite et j’baissai mon bras pour distinguer, un p’tit peu plus loin, une fille super jolie. Enfin, d’abord elle était un peu floue. Mais l’image devint vite très nette. Y’avait, donc, bien une fille vêtue d’une chemise d’homme… Et c’est tout. ‘Fin, j’crois elle avait p’tètre des sous-vêtements. Mais faudrait que j’sois plus prêt pour vérifier.
J’souris d’un grand sourire avant d’siffler d’admiration devant l’physique de la jolie fille. J’la r’gardai un moment de haut en bas.
-Wow ! Amon, y’a une jolie fille dans ton appart’, t’as vu ?
Je dépassai le Danois pour m’approcher de la fille. J’lui offris mon sourire charmeur. -Salut ! J’m’appelle Howard ! Et toi ?
J’regardais plus Amon. L’avait plus d’intérêt maintenant que j’avais vu une fille.
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Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Les yeux d'Howard, grands ouverts, luisaient littéralement dans la pénombre du salon. On aurait dit que sa tête s'était transformée en boule à facettes. Mais ce qui me dérangeait le plus, c'était qu'il gueulait et qu'il risquait de réveiller mes voisins et, surtout, Sélène qui dormait dans ma chambre... Ou est-ce que je devais dire notre chambre maintenant ? J'en savais rien et c'était vraiment le cadet de mes soucis pour l'instant.
J'avais tiré Howard à l'intérieur, supprimant déjà un problème : celui des voisins. Restait Sélène et j'intimai donc à Howard de la boucler ou tout du moins, d'arrêter de crier, chuchotant sur un ton ferme et furieux.
Fallait dire que la première fois qu'il avait débarqué ici dans ce genre d'état, ça avait été pour me dire qu'il venait de commettre un acte de vandalisme qui pouvait l'envoyer en prison pour au minimum quelques mois, si le juge décidait pas de faire un exemple. Parce que si Reed l'apprenait et que procès il y avait, il était sûr et certain que Howard allait perdre étant donné que la plus grande fortune était du côté de l'héritier. J'avais suffisamment bien réussi mes études de droit (avec l'aide du manager de Howard lui-même) pour savoir qu'en justice, il est plus question d'argent que d'équité...
Soit.... Howard avait eu du bol jusque-là, à première vue, pour ce qui était de Reed. Mais cette fois-ci, j'imaginais qu'il avait pu faire un truc pire ! Et c'était pas fait pour me rassurer parce que les événements m'avaient semblé aller crescendo avec Stone : le crash volontaire de sa Ferrari, la bagnole de Reed... Et maintenant quoi ? Il avait tué quelqu'un ?
Il fallut le temps avant que le franc tombe. Et Howard parut surpris de ne pas être chez la guitariste de son groupe. Il avait l'air d'un gosse innocent et perdu, maintenant et ma fureur descendit d'un cran. C'était sa faute, il était drogué et personne l'avait sûrement obligé à le faire. Mais maintenant, je me voyais mal le relâcher dans la nature comme ça. Pour son bien et celui de tous les véhicules garés dans la rue...
Il jurait n'avoir rien fait... Il s'était juste trompé d'appartement, apparemment.
Je soupirai et claquai ma main sur mon front, frottant mes yeux au passage et la laissant retomber ensuite le long de mon corps pratiquement nu.
La lumière s'alluma brusquement et je sursautai tandis que Howard protégeait ses yeux injectés de sang.
-'tain!
J'avais juré de surprise, me tournant instinctivement vers l'interrupteur et vis Sélène, vêtue de ma chemise de la veille, plaquée au mur avec une expression gênée sur le visage.
Je me retournai vers Howard.
-Bien joué, vieux...
Sélène avait l'air de dormir tellement paisiblement, d'être tellement heureuse pour le première fois depuis quelques jours, voire depuis qu'on était officiellement en couple, que j'aurais voulu que ça reste comme ça. Mais le monde extérieur s'invitait maintenant dans notre bulle, sous la forme d'Howard Stone.
Quand les yeux de ce dernier se furent habitués suffisamment à la lumière, le batteur repéra Sélène comme si, quel que soit son état, son radar à jolie fille était la seule chose qui restait réellement fonctionnelle.
Je soupirai alors que Howard ne se gênait pas pour laisser son regard courir sur Sélène de haut en bas.
-Ouais, je suis au courant, Howard...
Il s'était mis en marche vers Sélène et je le regardais faire alors qu'il se présentait. Je croisai les bras et un petit sourire en coin apparut sur mon visage. S'il essayait de la toucher en la regardant avec ses grands yeux bruns explosés qui le faisaient plus ressembler à un alien qu'au playboy qu'il était, je savais que Sélène ne le laisserait pas faire. Je n'avais pas besoin de jouer les gros bras parce que je l'avais entraînée pour se défendre. Une seule chose lui restait à apprendre à ce niveau-là, je pensais : savoir quand il suffit d'un coup de semonce et quand il faut vraiment déclasser son adversaire. Dans ce cas-ci, il était inutile de mettre Howard K.O, il l'était déjà.
Je prévins donc le batteur.
-Je serais toi, je n'essayerais pas de la toucher, morpion.
Puis, m'adressant à Sélène tout en le laissant lui faire face. Je me tenais à une distance respectable, sachant très bien que si ça devait mal tourner, ce serait Howard qui prendrait et ce serait mérité.
-Je suis désolé, Sélène... Je te présente Howard Stone, le batteur de The Burning Fire, au cas où tu ne l'aurais pas reconnu à cause de son air ravagé...
Puis, à nouveau à Howard :
-T'as pris quoi et en quelle quantité ? Tu sais encore me le dire ? Howard ! Regarde-moi.
J'aurais pu éteindre la lumière juste après, donner l'impression que c'était un éclair ou un flash, et disparaître dans la chambre. Mais la curiosité l'emporta, je ne voulais pas être mise de côté. Amon jura, son ami aussi, moi je marmonnais un "oops", plissant également les yeux même si j'étais moins touchée par la lumière que les garçons qui se trouvaient juste en dessous.
L'inconnu me fixa un instant, comme s'il voyait à travers de l'eau (car ses yeux... louchaient un peu), avant de me siffler, admiratif. C'est bien un mec ça! Je m'adossais contre le mur, croisant les bras devant moi, totalement insensible. Mais je ne pouvais m'empêcher de sourire un peu à la remarque qu'il fit à Amon, alors que celui-ci confirmait.
Le bizarroïde s'approcha, la démarche un peu bancale, avec sur le visage une sorte de grimace qui devait à la base être un sourire. Maintenant que je voyais ses yeux, je voyais bien qu'il n'avait pas fait que boire une pinte. Et l'odeur confirmait. Mais bon, il avait pas oublié la plus simple des bases de la politesse: se présenter. Il s'approchait même un peu trop, Amon du le prévenir de garder ses distances. Mais Howard n'avait pas à craindre mon amoureux, mais plutôt moi. S'il dépasse la limite, ou s'il baisse le regard vers ma poitrine à peine couverte, je lui en colle une petite.
Il ne lui faudra pas grand chose pour finir par terre, il est déjà cuit et recuit.
-Je suis désolé, Sélène... Je te présente Howard Stone, le batteur de The Burning Fire, au cas où tu ne l'aurais pas reconnu à cause de son air ravagé...
Ha, je me disais bien que sa tête me disait quelque chose. Une de mes (anciennes) collègues est fan de leur groupe et a collé un de leur poster sur son cassier. Un poster plié dans tout les sens pour tenir sur la petite porte, ne laissant que la tête d'Howard en gros plan. Je l'ai donc vu et revu pendant... longtemps.
Y'a pas à dire, il est plus beau à regarder en poster qu'en vrai.
Amon lui posa des questions, mais il semblait de pas entendre. Ses yeux s'attardaient un peu trop sur moi, je sentais une petite gêne s'installer, alors je lui empoignais les épaules pour le retourner de force vers Amon. Il était tout flasque. Une fois cela fait, je passais devant lui pour rejoindre mon amoureux, lui prenant la main. Je préférais ne rien dire, tant que je ne sais pas s'il est sûr de parler librement avec Howard, ou si comme avec Robin ou Axel, je dois me méfier de ce qui se dit. On en avait longuement discuté, et je ne veux plus faire la même erreur.
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Pourquoi Momon il avait l’air si désespéré ? J’avais rien fait, j’venais d’lui dire. C’est pas ma faute si les appart’ ils changent de place et qu’j’me trompe. Est-ce qu’j’étais désespéré, moi, à la voir s’promener en caleçon chaque fois qu’je viens chez lui ? L’avais pas d’vêtement ?
Puis, y’eu une éruption solaire. Ça f’sait mal aux yeux. Mais l’éruption solaire avait fait apparaitre une jolie fille dans l’salon d’Amon. Amon m’disait que c’était bien joué. Quoi ? C’était moi et mes pouvoirs dont j’avais pas connaissances qui avaient fait ça ? Suis si fort que ça ?
J’regardais plus qu’la fille. Yeux bleus, à peine vêtue. Et Amon était au courant qu’y’avait une belle créature dans son salon.
-P’tain… Et tu m’as rien dit…
J’voyais pas la gêne de la fille. J’voyais qu’son joli minois. J’me présentai parce que c’t’ait la moindre des choses. J’lui fis un sourire charmeur. Mais j’étais pas sûr que mes yeux suivaient. C’est pas facile de tout coordonner. J’l’avais analysé de haut en bas. Mais j’m’étais pas encore attardé sur les parties les plus intéressantes de son corps. Amon m’disait de pas essayer d’la toucher.
-Pourquoi ? Elle est en porcelaine ?
J’rigolai. C’était con c’que j’venais de dire.
Amon s’excusa à Sélène, j’savais pas pourquoi. Et il me présenta. J’viens d’le faire, Momon ! Et j’suis pas ravagé, en plus. J’suis juste super ultra-lucide. La fille n’avait encore rien dit. Mais j’suis sûr qu’elle va dire quelque chose… Mais c’est Amon qui parlait encore en m’posant des questions. J’regardais que Sélène. Mes yeux allaient tomber sur sa poitrine quand elle me retourna brutalement vers Amon. L’est pas belle cette vue-là. J’préférais celle avant.
-Elle est muette ?
J’regardais Amon avec mes yeux explosé et un sourire qui voulait strictement rien dire, il était juste là. Sélène le rejoignis en lui prenant la main. Mais en parlant toujours pas. P’tètre parce qu’elle voulait que j’réponde aux questions super chiantes d’Amon. J’tentais de garder mon regard sur Amon. Mais c’était pas facile du tout.
-Boh… J’sais plus… Quelques rails de coke… Un tout tout p’tit peu de speed. Pas grand-chose. La routine.
Mais Amon n’était pas du tout intéressant. Et mon regard se posa sur Sélène. J’souris à nouveau. Puis, mon cerveau cala qu’elle devait être en couple avec Amon. Elle tenait sa main.
-P’taaaain. Vous êtes en couple en fait. P’tain tu m’avais rien dit Amon. Pourquoi tu m’cache toujours tout c’que tu fais ?
J’fis la moue. Amon s’tapait une jolie fille. Pourquoi il m’avait caché ça ? J’parlais pas souvent à Amon mais s’était pas une raison de tout m’cacher.
Mon regard tomba, d’un seul coup, sur la poitrine de Sélène. Et j’avais plus à m’en détourné.
-T’arrive à vivre avec Amon, Sélène ? Il doit pas être facile à vivre. Il tire souvent la gueule, en plus.
J’pouffai de rire sans raison.
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Amon Sørensen
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Moi qui m'étais imaginé passer une nuit paisible maintenant que le calibrage de mon couple avait été fait et que j'avais osé donner le double des clés du loft à Sélène, c'était sans compter sur cet intrus qu'était Howard Stone. Il avait l'art de toujours débarquer chez moi en pleine nuit... Un jour, ça allait mal tourner, cette mauvaise habitude, parce que soit j'allais le prendre pour un cambrioleur et le démolir, soit c'était moi qui allait croire que c'était lui, ne pas faire attention et me faire démolir par de vrais cambrioleurs.
Une fois la lumière allumée, à ma propre surprise, Howard découvrit Sélène et, évidemment, agit à la Howard Stone, s'en approchant en la dévorant des yeux. Je soupirai, mais le laissai faire parce que je savais que si Howard dépassait les limites, il allait le sentir. Je ne m'en faisais pas pour Sélène même si, drogué comme il était, le batteur avait vraiment l'air d'un pervers et non du séducteur dont parlait sa réputation.
Le musicien protesta que je ne lui avais rien dit au sujet de Sélène. Mais fallait dire que la dernière fois que je l'avais vu, c'était ici même alors qu'il venait de bouter le feu à la bagnole du grand patron de BSC. Et à ce moment-là, notre histoire, à moi et Sélène, n'avait encore rien d'officiel. Je souris en coin, le laissant toujours approcher de Sélène qui, contre toute attente, ne disait rien.
-Je te croyais trop occupé sur la plage avec une blondinette, Howard...
Rapport à l'article qui venait de sortir dans L.A.People. Cette fille n'avait probablement aucune importance, mais comme Howard aimait apparaître dans L.A.People, quand j'avais eu accès à cette photo, je m'étais empressé de faire l'article. Pour moi, c'était un article sans conséquence, le genre d'article que je pourrais faire même plusieurs fois par semaine : Howard, chaque fois avec une femme différente.
Je prévins quand même Stone de ne pas toucher Sélène, histoire qu'elle n'ait pas à le frapper et lui à avoir mal. Si on pouvait éviter de se battre ici, ça m'arrangerait. Et Howard de répliquer en demandant si elle était en porcelaine.
-C'est pas pour elle que je m'inquiète...
Je présentai ensuite le batteur à Sélène. Elle devait le connaître, l'avoir vu sur des posters ou à la télévision, ou encore, en avoir entendu parler à la radio. Mais vu la dégaine qu'il avait ce soir, il était bien possible qu'elle n'ait pas pu le reconnaître... Je vis le regard de ma petite amie s'éclairer et compris qu'elle le resituait même si elle ne faisait pas de commentaire.
Je posais des questions à Howard mais il était tellement obnubilé par Sélène qu'elle fut obligée de le prendre par les épaules pour le retourner vers moi. Howard eut alors une mine plus que déçue et moi, je me retenais de rigoler. Elle avait eu la bonne réaction, pas frapper, mais m'aider à le concentrer sur ce qu'il fallait. Quand il demanda si Sélène était muette, je fis un clin d’œil à cette dernière tout en m'asseyant d'une fesse sur le dossier d'un des grands fauteuils en cuir du salon.
-Non, elle parle juste pas pour ne rien dire. Réponds à mes question, Stone.
Et il y répondit. Howard avait apparemment passé une excellente soirée à se défoncer la tronche à coup de produits illicites. Alors qu'il me répondait, Sélène l'avait lâché pour venir me rejoindre et je la laissai s'appuyer contre moi et prendre ma main, enlaçant mes doigts dans les siens. Elle était toute chaude contre moi, comme si elle avait gardé la chaleur du lit et la transportait avec elle. C'était extrêmement agréable, même s'il faisait globalement chaud.
Je soupirai de dépit, cependant, en entendant Howard énumérer tout ce qu'il avait pris.
-T'as quand même pas roulé jusqu'ici dans cet état-là?!
Puis, m'adressant à Sélène, après l'avoir embrassée brièvement sur le front, pour qu'elle puisse savoir où se situait Howard sur mon organigramme de L.A. :
-Howard est un ami... Je l'ai rencontré aussi à la salle de sport il y a des années. Mais il était plus doué pour le rythme que pour la boxe. C'est moi qui l'ai mis en contact avec Timmy Evans qui cherchait un nouveau batteur pour The Burning Fire, à l'époque.
Bref, elle pouvait parler librement... D'autant plus que j'étais prêt à parier que Howard, demain, serait quand même incapable de se rappeler ce qui serait dit aujourd'hui.
Je passai tout de même ma langue sur mes lèvres, perplexe.
-Mais quand je vois dans quel état il se met, je me demande si c'était une bonne idée que j'ai eu...
Et cette dernière réflexion s'adressait plus à Howard qu'à Sélène.
Le batteur y alla donc de son propre commentaire, comme une vengeance directe. Il demanda à Sélène si elle arrivait à vivre avec moi. Je me redressai, ne relevant pas la réflexion de Stone, ne faisant que soupirer pour la énième fois. Sélène étant plus réceptive, ce fut à elle que je parlai.
-Essaye de le faire asseoir, je vais lui chercher un verre d'eau... Je reviens tout de suite.
La drogue, surtout celle que Howard disait avoir pris, pouvait assécher la bouche et autres muqueuses du nez, etc. Je comptais bien éviter la déshydratation au batteur, d'autant qu'il faisait légèrement caniculaire.
Passant à côté de Howard pour aller vers la cuisine, j'en profitai au passage pour donner un petit coup de ma main ouverte sous le menton du batteur qui lorgnait sérieusement sur la poitrine de Sélène.
D'après le regard ébahie d'Howard, et le petit échange entre les garçons quand à ma présence ici, dans le loft d'Amon, j'en avais déduit que cela n'arrivait pas souvent qu'une fille se trouve ici. Soit cela n'avait pas duré assez longtemps pour laisser à Howard la possibilité de venir en pleine nuit tambouriner à la porte, et découvrir le pot aux roses, soit Amon prenait la précaution de n'inviter personne tant qu'il n'était pas sûr de son coup. Dans le premier cas, je devrais être flattée de savoir que je tiens la distance. Dans le deuxième cas, je dois conclure que je suis un coup sûr pour Amon.
Ou alors, c'est moi qui complique tout.
Howard était devant moi, ses yeux glissant dangereusement vers le bas. Je profitais qu'Amon lui posait des questions pour le retourner sur le droit chemin. Le batteur abattu semblait déçu que je ne dise rien, à quoi mon amant répondit que je ne parle pas dans le vent. D'autant plus qu'il ne m'avait posé qu'une seule question, et c'était Amon qui avait répondu. Les présentations faites, il voulait maintenant savoir à quoi carburait Howard. Il semblait habitué à le voir dans cet état, et très intéressé (ou inquiet) de savoir quelles conneries il aurait pu faire avant d'arriver ici. C'est donc à ça que ressemble la vie privée d'une star? Drogue, alcool, accident en tout genre. Ils disent ne vivre que pour la musique, pour le groupe, et au final ils se retrouvent chez un ami, au beau milieu de la nuit, complètement défoncés.
Enfin, je dis ça pour Howard, Drake n'est pas comme ça. Du moins, je l'espère. Je ne l'ai pas côtoyé assez longtemps que pour savoir à quoi il se donne après ses prestations sous les lumières des projecteurs.
J'écoutais le batteur faire la liste des ingrédients de son cake aux herbes de Provence, m'approchant d'Amon pour lui prendre la main et me poser contre lui. Il était frais contre ma peau, comme si la visite impromptue de son ami l'avait refroidit. Ce n'est pourtant pas la première fois que ça arrive, mais se n'est pas plaisant d'être réveillé par un toxico, et je peux confirmer. Ce dernier en avait finit de parler cuisine, et je soupirais en même temps qu'Amon de dépit. J'aurais bien fais un commentaire débile, du genre "faut être bête pour se ruiner la santé comme ça", mais je m'abstins, sachant très bien où menaient mes commentaires débiles. J'avais traité Axel d'idiot, au final c'était moi qui me sentais idiote, pour ne pas changer.
De toute façon, Amon avait reprit la parole, questionnant d'abord Howard, puis m'expliquant comment il l'avait rencontré et par miracle avait finit dans un groupe. Je me tournais vers le batteur, l'observant de haut en bas, cherchant où le manager avait trouvé du rythme la-dedans. Ses yeux ne sont pas synchro, sa démarche n'est pas fluide et sa voix n'est pas accordée. Evidemment, ce dernier détail n'est pas un souci, il chante pas, et heureusement pour nous.
Passant du coq à l'âne, Howard venait d'avoir une illumination. Il avait deviné, tout seul en plus (mais avec un peu d'aide de notre part) qu'on était en couple. Pire, avec une moue d'enfant râleur, il était déçu qu'Amon ne lui en ai rien dit. J'en souriais, tellement il était mignon et ridicule à voir. Bientôt, je vais voir Amon lui ébouriffer les cheveux et lui offrir un bonbon, comme si c'était son gosse.
Un gosse pervers, ses yeux avaient définitivement dit merde au bon sens et lorgnaient mes seins comme si mes yeux avaient migré jusque là. Et c'est ainsi qu'il me parlait, le visage baissé dans un angle bien trop aigu que pour être normal. Je claquais des doigts vers lui, pour le ramener à la raison, prenant entre mes doigts le collier d'Amon, ce qui cachait en partie la vision de ma poitrine au profiteur.
" Au moins lui, il sait tenir ses yeux à bonne hauteur et connait encore le chemin de sa maison."
Je me levais alors que mon amant bougeait, me demandant de faire asseoir notre invité auto-invité tandis qu'il allait chercher de quoi boire. Un seau d'eau dans sa figure, ça pourrait marcher? Mais je ne dis rien, hochant la tête alors qu'en passant devant son ami, il lui ferma le clapet.
Bon, de ce que j'ai appris avec Alan, pour communiquer avec un enfant, il faut se rabaisser à son niveau. Howard flottant très très bas ce soir, il me faut utiliser des mots simple, voir primaire, parler lentement et doucement. Fastoche, c'est comme avec Alan, juste que ce gosse la à la même taille que moi.
Je m'approchais d'Howard, lui souriant exagérément, prenant son bras sous le mien.
" Alors, mon grand, on a envie de s’asseoir? Viens, il y a des bonbons près du fauteuil."
En réalité, je le tirais avec moi vers les canapés, sans accorder la moindre importance à son avis. Il était mou alors c'était facile de le traîner derrière moi. Une fois devant le fauteuil, j'appuyais sur ses épaules pour qu'il pose ses fesses. Il levait la tête vers moi, ou mes seins (la deuxième option est la bonne), alors je lui tournais la tête sur le côté, rejoignant ensuite Amon en cuisine.
" Mission accomplie, mais je ne sais pas combien de temps il va rester en place."
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Howard Stone
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Mer 3 Mai - 15:50
(I'm) Hi(gh) ! ft. Sélène Mortiak & Amon Sorensen
Momon s’t’un cachottier. Il savait qu’il avait une jolie fille dans son loft et il m’l’avait caché. Et il disait que c’était ma faut parce que j’étais occupé à m’faire des p’tites blondinettes sur la page. Quelle plage ? Quelle blondinette ? J’fis une drôle de tête parce que j’réfléchissais. C’était d’Livia qu’il parlait. La p’tite Livia Reed. -Oh ça… C’était une erreur… C’était un mauvais coup, en plus…
J’calais pas qu’Amon venait d’me dire à demi-mot que j’allais avoir un méchante surprise en lisant mon p’tit L.A.People… J’étais trop loin pour d’mander à Amon comment il savait pour la blonde. Et, shooter comme j’étais, j’y allais pas de main mort avec la pauvre Livia… C’était un mauvais coup, c’est vrai. Mais c’était pas sympa d’ma part d’le dire à tout l’monde.
Mais j’m’en foutais d’Amon et d’la blonde parce que j’avais une jolie fille devant moi. J’croyais qu’elle était en porcelaine parce que j’pouvais pas la toucher. Mais Amon était inquiet pour moi… Pas pour elle. J’levai un sourcil (à défaut d’lever la tête pour regarder Amon).
-J’suis pas en porcelaine…
Il devrait l’savoir Amon, après toutes ces années… Et il me posa des questions inintéressantes. Moi, j’préférais regarder la poit… Heu, j’veux dire le joli visage de Sélène. Mais elle me retourna vers Amon. Et j’voyais Amon. Mais Amon, n’était pas une jolie fille… Même si la fille qui était dans l’salon d’Amon était muette. Mais Amon il disait qu’elle ne parlait juste pas pour ne rien dire… Oh bon… J’haussai les épaules et j’répondis à ses questions ennuyantes sur la drogue. J’avais pas abusé. Abuser c’était prendre d’l’héro… Et j’avais pas pris d’héro. Apolline voulait plus que j’prenne de l’héro. J’écoute Apolline, moi.
Amon soupira. Sélène soupira… P’tain ça en fait du carbone en plus dans l’air… Amon demandé si j’étais revenu en voiture. Il voulait que j’sois venu comment ? A pied ? D’la boîte de nuit ? L’est fou. J’répondis comme si c’était une évidence.
-Bah… Si. J’allais pas abandonné ma Mustang même si elle est pas très belle… Et elle est loin la boîte de nuit.
Puis, j’sais pas trop pourquoi, Amon commença à donner mon curriculum vitae à Sélène. J’levai un sourcil.
-J’boxe bien aussi… Faut pas l’écouter…
Mais personne m’écoutais alors j’haussai les épaules en r’gardant Amon et Sélène en restant en mode piquet, les mains dans les poches. Et Amon disait qu’il aurait p’tètre pas dû me mettre en contact avec Timmy à cause de l’état où j’étais aujourd’hui. C’est quoi l’rapport ? Il l’aurait pas fait, j’serais dans l’Eastside et pas… Heu… SDF ? J’suis SDF, maintenant… Bref… Ça veut pas dire que j’serais pas shooté… Amon fait des liens bizarres entre les choses…
Mais mon p’tite vie raconté par Amon c’était plus important. Ce qui l’était c’était que j’calais qu’il était en couple avec Sélène. Ils se tenaient la main. P’tain encore un truc qu’il m’a pas dit. Et, si mes yeux étaient tombés sur la poitrine de Sélène, mon discours parlait d’Amon et d’son caractère à la con. Mais Sélène le défendit en disant que Momon, il savait garder ses yeux à la bonne hauteur et il savait où était sa maison. J’fis la moue.
-Moh… C’était un coup bas ça… Puis, moi ça compte pas, j’suis SDF…
Amon quitta sa place et parla à Sélène pour lui dire de m’faire assoir pendant qu’il allait chercher un verre d’eau. J’fis la grimace. L’eau, c’est pas bon.
Amon remonta ma tête quand il passa devant moi. Pourquoi j’devais lever les yeux ? La vue était parfaite dans cet angle. J’te comprends pas Amon…
J’gardai les yeux droits (pour l’instant). Et Sélène s’mis devant moi en souriant d’une façon qui me faisait halluciner. J’ouvris grands les yeux et souris quand elle me prit le bras. Y’avais des bonbons dans l’fauteuil ? Elle se foutait d’moi ? Pourquoi elle me parlait comme à un p’tit gosse ? Boh… Pas d’importance. Elle me parlait, c’était cool.
-Des bonbons ? Extasy ou LSD ?
J’rigolai. J’blaguais, bien sûr. ‘Fin j’crois… J’prenais pas ce genre de merde d’habitude.
J’me laissai tirer vers le fauteuil. Je secouais de temps en temps la tête parce que le monde était bizarre autour de moi. J’voyais des trucs bizarres dans ma vision périphérique…
J’me laissai assoir par Sélène et j’lui souriais. Mes yeux étaient déjà r’descendu sur sa poitrine. Mais j’vis plus ses seins parce qu’elle tourna ma tête vers le vide. J’me laissai manipuler et quand j’retournai ma tête, j’vis Sélène tourner les talons et s’en aller.
-Moh… Non, reviens, Sélène !
Elle ne revint pas… J’fus surpris de sa disparition vers la cuisine. J’voulais juste faire connaissance avec elle… Boh, j’m’y prenais ma p’tètre…
Je soupirai secouant encore la tête. Faisait chaud. J’crois qu’Amon à monter l’chauffage à fond. L’est fou. Il sait que c’est l’été ? J’enlevai mon t-shirt qui était mouillé de transpiration à cause de la chaleur et le balançai au sol. Je me couchai sur le fauteuil parce que j’commençai à m’sentir fatigué. Je me détendis… Et mon pied glissa sur le rebord du fauteuil et j’entendis un bruit de truc qui casse. Je sursautai. J’venais d’faire tomber une lampe de chevet et la base venait d’se briser en mille morceaux sur le sol.
-Merde !
Je me retournai sur le ventre pour voir, du haut de mon fauteuil, l’étendue des dégâts. J’parlais très fort.
-P’tain, la gravité ! T’aurais pas pu faire attention ?
C’était moche, la gravité. Amon allait m’tuer en croyant que c’était moi. Et Sélène aussi. J’savais pas venir chez Amon sans casser des trucs.
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Amon Sørensen
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Ven 5 Mai - 11:23
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Je regardais Howard, légèrement désespéré, Sélène à mes côtés, sa main dans la mienne. Elle m'avait présenté sa meilleure amie, Sonne Ferguson, d'une façon que je n'avais pas appréciée... Mais maintenant, Howard me faisait honte et pourtant, c'était bel et bien un ami. Et à côté de ce qui était en train de se passer alors que Howard n'arrivait pas à détacher ses yeux de la poitrine de ma petite amie, j'étais en train de me dire que la petite note de Sélène m'ordonnant de lui réserver une soirée pour rencontrer ses amis n'était rien...
Quand Howard m'avait reproché de ne pas lui avoir dit pour Sélène, j'avais répliqué en disant qu'il était trop occupé avec des petites blondes sur la plage. Certes, la fille faisait jeune sur la photo, mais j'étais encore assez naïf pour croire qu'elle avait juste l'air jeune... Bien que... Disons que j'avais plutôt pas envie de savoir l'âge exact de la gamine.
Howard mit du temps à saisir de quoi je parlais. Et quand il parla d'erreur, je n'enchaînai pas. Parce que je pensais très bien voir ce qu'il entendait par « erreur »... Et ce n'était probablement pas uniquement parce que la fille était un mauvais coup...
Et en parlant de Sélène... Je n'en avais même pas encore parlé à Timmy et pas seulement parce qu'on avait pas encore eu l'occasion de se voir depuis le Grand Canyon, on s'était quand même parlé au téléphone entre temps. Mais je voulais être vraiment sûr de mon coup avant de commencer à parler d'elle sur tous les toits (y en aurait quand même pas beaucoup étant donné mon large panel de relations...).
Après avoir mis le batteur en garde contre les mauvais coups qu'il pouvait prendre (elle avait été bien entraînée), j'avais voulu savoir ce qu'il avait pris. Et il avait pris que de la merde, que des drogues dures, putain... Le genre de truc qui allait le tenir éveillé pendant des jours.
Et il était venu en bagnole, bien évidemment. Mais ouais ! Quelle bonne idée ! Le contraire m'aurait étonné... Je quittai Howard des yeux, décrivis à Sélène le pourquoi du comment j'étais devenu ami avec un toxicomane notoire et lui demandai ensuite de l'asseoir le temps que je faisais en sorte de lui éviter la déshydratation.
Une fois dans la cuisine, j'entendis Sélène parler à Howard tandis que je prenais un grand verre... Puis, je me ravisai... Je remis le verre et optai pour un gobelet en plastique à l'effigie de The Lightening que j'avais eu chez L.A.People quand ils avaient reçu de MTI un plein carton de produits dérivés en remerciement pour un concours lancé par le magazine justement pour gagner ce genre de trucs et autre gadgets.
Une fois le verre plein, je m'appuyai un peu au lavabo pour fermer les yeux et souffler... J'étais qu'à moitié réveillé... Et les coups de sang à moitié éveillé, y a rien de pire. C'était comme faire monter une voiture dans les tours à froid. Howard avait une belle chance qu'on était vendredi et que je devais pas me lever le lendemain... Enfin, aujourd'hui vu qu'il était passé 3 heures du mat'...
Sélène entra alors dans la cuisine et je m'écartai un peu du lavabo pour la laisser venir se blottir dans mes bras quelques secondes. Elle avait réussi à l'asseoir. Je laissai ma tête tomber doucement contre la sienne, mes lèvres dans ses cheveux.
-Je suis désolé qu'il t'ai réveillé...
Et elle ne savait pas combien de temps il allait rester en place... Je soupirai et m'écartai d'elle.
-Sobre, il tient déjà pas en place... Alors avec ce qu'il a pris là, on est pas sortis de l'auberge. Mais je peux pas le jeter dehors dans cet état... Il serait un danger public pour les autres autant que pour lui-même...
Je lui souris doucement, d'un air désolé... et sursautai à nouveau quand quelque chose au salon se brisa avant de grommeler quand je me rendis compte que ce n'était que Howard qui était en train de me foutre le bordel. Je lâchai Sélène pour me diriger vers le salon en soupirant, prenant le gobelet d'eau au passage.
-Et allez... C'est parti...
Quand je passai dans le salon, Howard était en train d'incriminer la gravité. Je parlai d'un ton ferme, mais sans crier. Y a des gens qui dorment, dans ce bâtiment, merde ! Et il venait de me péter une lampe... Mais bon, je m'occuperais de ce bordel plus tard.
-Howard, qu'est-ce que tu me fous ?! La gravité n'y est pour rien, c'est toi qui fais le con.
Je tapai deux trois coups du plat de la main sur son épaule.
-Allez, assieds-toi.
Une fois qu'il fut assis, je lui tendis le gobelet.
-Tu bois et t'essayes de pas m'en foutre partout. Tu vis où pour l'instant ? Que je sache qui appeler quand il fera jour...
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Dim 7 Mai - 20:44
(I'm) Hi(gh) ! ft. Amon Sørensen & Howard Stone
Les garçons parlaient d'une photo compromettante de Howard avec une fille blonde. Evidemment, je ne voyais pas du tout de quoi ils parlaient, mais de ce que j'en comprenais, la fille était débile d'être sortie avec un mec comme lui, je me demande même comment elle à pu être séduite. Et lui, c'est vraiment un trou du .. de parler d'elle ainsi. "Un mauvais coup"... Si on lui demande son avis, me demande quels termes elle, elle utiliserait. Il avait dit tout cela en me regardant, et c'était troublant alors qu'il parlait de moi. Amon l'avait mit en garde contre moi, mais il affirmait ne pas être en porcelaine.
Rien que pour le contredire, j'aurais pu lui en coller une, mais je m'abstins. Encore.
Mais pour tout de même faire quelque chose, et d'intelligent, je recentrais la vision trouble de Howard sur Amon, pour que ce dernier ait enfin des réponses à ses questions. Elles n'étaient pas jolies à entendre, et je levais les yeux au ciel quand il annonça être venu ici avec sa Mustang, comme si c'était normal de conduire dans un tel état. Et bien sûr, il n'a pas peur de se faire arrêter, car mônsieur est une star qui fait ce qu'elle veut. Sûrement qu'il a acheté son permis dans un kinder, pour gagner du temps. Mais les surprises ne s'arrêtaient pas là, monsieur-j'aime-fumer-des-herbes-pas-fraîches s'avait (un peu) boxer aussi. L'imaginer avec des gants donnait une image plutôt amusante. Je le voyais déjà tituber sur le ring, frappant dans le vide, ses yeux pas très droits.
Je lui en fis la remarque quand il m’interrogea sur mon don surnaturel à supporter Amon tout les jours. J'aurais pu dire qu'une femme est capable de tout surmonter par amour, mais non seulement s'était légèrement méchant pour Amon, mais je profitais de l'occasion pour lancer une pique à Howard, histoire de lui remettre les idées en place, en plus du reste.
-Moh… C’était un coup bas ça… Puis, moi ça compte pas, j’suis SDF…
Je rigolais. Franchement. Mais pas longtemps. J'avais pour mission d'asseoir le comique, alors je m'avançais vers lui pour lui prendre le bras et l'inviter à faire connaissance (ou re-connaissance) avec les fauteuils. Comme tout ses adultes écervelés qui ont des gosses, je lui parlais de façon débile, lui promettant des bonbons. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me suive dans le délire, alors soit il a un minimum de lucidité pour comprendre que c'est une blague, soit il est vraiment tombé bas et se comporte comme un enfant.
" Non, j'appelle ça des Neurones, t'en aurais bien besoin. Ceux-là sont à volonté, donc profites-en."
Et je le plantais la, malgré sa demande que je reste avec lui. Désolé, mais un homme, un vrai, et le mien en plus, se trouve en cuisine. Quelque peu ravie d'avoir su dompter la bête, j'annonçais à mon amant que chose était faite. Il m'accueillit dans ses bras, un gobelet rempli à la main. C'était une excellente idée! Un verre, c'est trop facilement cassable. Tout comme notre sommeil, et Amon était désolé pour moi. Je secouais la tête négativement, signifiant qu'il n'y était pour rien.
-Sobre, il tient déjà pas en place... Alors avec ce qu'il a pris là, on est pas sortis de l'auberge. Mais je peux pas le jeter dehors dans cet état... Il serait un danger public pour les autres autant que pour lui-même...
" Je peux l’assommer si tu veux. On ne risquerais plus rien, et lui non plus, du coup."
J'étais à moitié sérieuse, mais quand un bruit de chute et de débris qui volent se fit entendre, me faisant sursauter par la même occasion, je reconsidérais déjà ma proposition comme étant LA solution. Je suivi Amon au salon, observant la scène.
Il était vraiment, et ce très sérieusement, en train d'engueuler la gravité car elle aurait fait tomber la lampe. Je me passais une main sur les yeux, exténuée, fatiguée et amusée des conneries d'Howard. Entre Alan et lui, je suis gâtée en bébés moi. Je vais avoir des cheveux blancs avant même d'avoir imaginé penser parler enfant avec Amon. Pour vous dire...
Une fois à nouveau assit, j'attendais qu'il nous dise où il habitait pour l'instant, venant m’asseoir à côté de lui. Par défaut, vu qu'il prend presque toute la place et que je ne vais pas me serrer comme une sardine entre lui et Amon. On est jamais mieux que chez soi, c'est ça? He bien la, j'avoue que mon canapé ultra vide me manque.
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Mar 9 Mai - 11:52
(I'm) Hi(gh) ! ft. Sélène Mortiak & Amon Sorensen
J’me laissai tiré par Sélène jusqu’au fauteuil. J’sais pas ce qu’elle avait à m’prendre pour un gosse de 3 ans. J’en avais 33… Elle affirma qu’il y avait des bonbons dans le divan… Et j’rentrai dans son jeu pour lui montrer que j’savais que c’était que des conneries en demandant si c’était de l’Exta ou du LSD… Elle répondit que c’était des neurones. J’fis la moue.
-J’en ai d’jà plein…
Elle me fit assoir et, encore une fois, j’n’avais d’yeux que pour sa poitrine bien faite. Mais cette belle vision disparut quand Sélène quitta la pièce même si j’lui demandai d’rester. C’était pas cool de m’abandonner comme ça… J’avais été gentil avec elle, pourtant. J’comprendrais jamais les filles.
J’me débarrassai de mon t-shirt tellement j’crevais de chaud parce qu’Amon d’vait avoir mis le chauffage à fond (à moins que ça soit la canicule). Torse nu, j’m’étais allongé sur le divan jusqu’à ce que la gravité ne détruise une lampe de chevet pas très belle mais utile. J’me couchai dans l’autre sens pour incriminer la gravité qui v’nait de faire un crime. Elle avait tué la lampe. J’savais que c’était moi mais j’arrivais à m’convaincre moi-même que c’était une force que personne pouvait contrôler qui était responsable. Ça m’évite de devoir prendre mes responsabilités.
Amon entra dans la pièce au moment où j’continuai à engueuler la gravité. Il demanda ce que j’foutais. Ben, j’engueule la gravité, pourquoi ? Mais il disait que c’était pas la faute de la gravité mais de moi. J’fis la moue. Mais une moue très triste.
-Boh, non…
Amon tapa sur mon épaule. Ça faisait pas mal. Ça faisait des p’tits picotements sur mon corps engourdi. J’me mis assis à sa demande remarquant que Sélène l’avait suivi. Elle s’installa à côté de moi. J’esquissai un petit sourire en prenant le verre d’eau. C’était un verre The Lightening. Le groupe de mon pote Cash. Je bu un p’tit coup en croyant que c’était de la vodka mais j’fis la grimace quand j’remarquai que c’était de l’eau. Mais je continuais à boire quand même parce que, la gorgée d’eau qui passa dans ma gorge réveilla un peu mon corps qui se rendait compte qu’il était complètement asséché. J’réussi à boire tout le verre d’un coup sans renversé. Et Amon me demanda, en même temps, où j’vivais.
-J’suis SDF… Ma villa a brûlé il y a deux mois…
J’sais qu’Amon le savait. Et j’savais qu’il voulait savoir où j’étais sensé dormir cette nuit. Mais j’savais aussi que je ne pouvais pas lui dire que j’vivais chez Apolline.
-J’peux pas te dire où j’vis c’est un secret.
J’disais ça sur le ton de la confidence en surjouant un peu et en mettant mon index devant ma bouche en disant « shuuut » pour bien montrer à Amon que j’devais la fermer.
Et puis, mes vieilles habitues revinrent à la charge. Et j’me remis à mentir comme c’était pas permis. J’rigolai un peu sans vraiment d’raisons.
-J’déconne. J’vis chez Kyle Davis. T’sais l’acteur de série B. T’as fait plein d’articles sur lui...
J’avais passé la soirée avec Kyle. Et c’était son nom qui m’étais passé en premier par la tête.
-Mais sonne pas chez lui avant 1h de l’après-midi. Il sera pas levé avant.
Au même moment que je disais la phrase, le verre en plastoc’ tomba au sol. Mais il était vide et en plastoc’ alors ça fit pas de drame.
-P’tain… The Lightening a fait une chute. C’est une métaphore du groupe ! Ils chutent tout l’temps mais ils cassent pas…
J’haussai les épaules et me tournai vers Sélène.
-Dis, Sélène… Si vous vous mariez avec Amon, tu m’inviteras ? J’aime bien faire la fête… Vous faites un joli p’tit couple… Ah et si vous faite un gosse, vous devriez l’appeler Howard. C’est un joli prénom… Mais l’zigouiller pas ça brise les couples…
Mon esprit divaguait et j’passai du coq à l’âne sans m’en rendre compte. Mais j’trouvais qu’Amon avait de la chance d’avoir Sélène comme p’tite-amie. Elle était jolie et avait les épaules pour supporter l’Danois. Et j’savais pas exprimer cette observation autrement qu’en disant un tas d’conneries qui avait pas vraiment de sens et qui mélangeait des observations que ce que j’voyais de Sélène et Amon et de ma propre histoire bien enfuie sous un tas d’insolence, de drogue et de désinvolture.
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Amon Sørensen
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Mer 10 Mai - 16:12
(I'm) Hi(gh) ! ft. Sélène Mortiak & Howard Stone
J'avais pouffé un peu de rire, Sélène dans mes bras, quand elle avait proposé d’assommer Howard.
-Facile et tentant... Très facile et très tentant... Mais ça risquerait aussi de le tuer...
J'avais dit ça sur le ton de l'humour mais, dans le fond, je savais de quoi je parlais, pas vrai ? Le visage de Sélène, rayonnant malgré qu'on venait de se faire tirer du lit par un junkie, empêcha que le mien s'assombrisse. On était plus en 1970 et on était plus au Danemark. On était en 1982 à Los Angeles et je devais garder le cap... Et remettre Howard sur les rails...
(un truc cassa dans le salon...)
...Ou tout du moins sauver ce qui pouvait encore l'être.
En soupirant, j'avais lâché Sélène pour revenir dans le salon et constater que Howard avait, d'un coup de pied, mis fin à la vie trépidante d'une de mes lampes IKEA... Mais c'était pas sa faute, au batteur, c'était celle de la gravité.
M'asseyant à côté de Howard que j'avais fait se redresser et lui donnant son gobelet, j'avais échangé un coup d’œil avec Sélène qui avait l'air à la fois dépassée et amusée par le comportement du musicien. Ouais... C'était loin d'être un méchant, le Howard, il était juste un peu con sur les bords quand il s'y mettait.
J'avais ensuite demandé à Howard où il vivait pour le moment, alors que Sélène prenait place elle aussi à côté du batteur. Bon... Ben il était cerné maintenant, il avait plus le choix! Je soupirai quand il affirma qu'il était SDF, me rappelant que sa villa avait brûlé.
-Ouais, je suis au courant de ça, sinon, j'aurais pas posé la question Howard.
Je lui parlais lentement, calmement, mais pas comme si c'était un enfant comme l'avait fait Sélène. Bien que c'était effectivement comme un gosse que se comportait le batteur de The Bruning Fire... Entre lui et Nathan « Jerry The Kid » Williams, je ne savais pas comment Timmy faisait pour conserver son flegme britannique.
Après avoir essayé d'esquiver en disant que son lieu actuel de résidence était top secret, il avait dit que c'était chez Kyle Davis qu'il vivait. Et je ne pus retenir un sourire en coin de journaliste People que je partageai brièvement avec ma petite amie par dessus les épaules de Howard.
-Ah ouais ? Alors qu'est-ce que tu voulais à Apolline au beau milieu de la nuit?
Souriant de plus belle, je répétai mot pour mot ce qu'il avait dit alors qu'il était derrière la porte, bien que j'imitais très mal sa voix, son ton suppliant y était.
-Apo’ ! Tu peux m’ouvrir ? Mes clés marchent plus…
Je haussai les épaules.
-Tu peux me dire si tu vis chez Apolline, Howard. J'en ferai pas un putain d'article à la con. J'ai déjà pris la photo sur la plage uniquement pour ne pas que d'autres en fasse un truc malsain...
Et ce même si c'était probablement le cas... Honte à moi... Ou plutôt à Howard en l’occurrence !
-Ce qui se dit ici, ne sort pas d'ici.
Puis, regardant Sélène.
-Pas vrai, Sélène?
Ce fut alors que The Lightening chuta... Et Howard trouva que ça faisait une belle métaphore... Et... Très sincèrement, je ne pus m'empêcher de rire. Parce que, ouais, elle était bonne. Fallait rendre à Howard ce qui appartenait à Howard. Le verre était de toute façon vide et en plastique. Bien anticipé, ça, Amon !
Me penchant pour ramasser le gobelet, j'avais un peu rougi quand Howard avait parlé mariage. Entre Axel qui faisait sa demande en direct et Howard qui en rajoutait une couche, j'avais un peu peur que ça donne un peu trop vite des idées à Sélène qui avait, justement, tendance à vite s'enflammer alors que j'étais plutôt du style vieux diesel. Mais le batteur ne s'arrêta pas là, sa vision allait jusqu'à nous voir avec un enfant qu'on devrait appeler Howard.
Mais allais-je vraiment me fatiguer à contredire un junkie ? Je souris un peu.
-Ouais, on t'invitera mais y aura que de l'eau au mariage. Et on pensait plutôt à Jimmy comme prénom...
Bon, ok, j'avoue, ça, c'était pour l'intrusion.
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Dim 14 Mai - 14:33
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Ma tête posée contre le torse d'Amon, je le sentais rire suite à ma proposition d’assommer Howard pour retrouver le calme qui régnait alors qu'on dormait ensemble. Étrangement, il me semblait que c'était il y a des jours qu'il m'avait donné les clés de son loft. La nuit avait été longue et fatigante avant qu'on ne s'endorme, et Howard n'a pas été d'une grande aide pour rendre notre sommeil réparateur. Il faisait l'enfant, râlant d'être le dernier au courant pour notre relation. Je le laissais bouder sur le fauteuil, préférant me cacher de son regard pervers dans la cuisine.
Amon semblait considérer ma proposition, mais son trait d'humour quand à la mort possible d'Howard était légèrement entaché par son regard soudain grave. Je ne dis rien, lui souriant dans l'espoir que l'ombre qui planait au dessus de sa tête s'en aille. Je n'obtins qu'un bruit caractéristique de verre qui se brise et un soupir mécontent d'Amon. Merci Howard...
Comme s'il était habitué, le Danois ne réagit pas plus que ça à la mort soudaine de sa lampe, replaçant Howard dans une position assise, lui fourrant le gobelet entre les mains. Ne voulant pas rester debout pour rien, je m'installais également à côté du batteur, ce qui le fit sourire. Il but un peu d'eau, faisant la grimace quand il remarqua que c'était donc bien de l'eau et non pas de l'alcool. Mais son corps passa au dessus et il termina le verre.
S'ensuivi un échange entre les garçons, l'un voulant savoir où l'autre vivait, et l'autre mentant très mal quand au lieu en question. Un doigt sur la bouche, crachant presque un long "chuut" vers Amon, le batteur ne trompa personne. Quand il fut imité par le Danois, je rigolais, me rappelant vaguement avoir entendu ses mots criés un peu plus tôt.
-Tu peux me dire si tu vis chez Apolline, Howard. J'en ferai pas un putain d'article à la con. J'ai déjà pris la photo sur la plage uniquement pour ne pas que d'autres en fasse un truc malsain...
Mon regard passa du batteur au journaliste. Ce dernier rassurait Howard que rien de se qui est dit ici ne sortira de ces murs, et je confirmais quand il me posa la question. Je ne vois pas trop à qui j'irais me vanter d'avoir été tirée du lit par un drogué, d'avoir du jouer la nounou d'un gosse pervers amateur de seins et qui n'est pas capable d'assumer ses crimes. D'abord la lampe, maintenant le gobelet qui alla s'écraser au sol, sans une égratignure. C'était bien vu de la part d'Amon qui rigolait suite à la blague de Howard.
D'ailleurs, ce dernier se tourna vers moi, m’enchaînant d'un coup sur un mariage, une fête, un gosse et un infanticide. Je fis une moue dubitative, rembobinant ce qu'il venait de dire dans ma tête. Décidément, tout le monde à le mot mariage à la bouche en ce moment. Axel à fait sa demande, une ancienne collègue m'a annoncé il y a quelques jours qu'elle se marie, et maintenant Howard qui nous voit, Amon et moi, en train de se dire oui.
On est loin d'en arriver à ce stade, lui et moi. Déjà voir si on ne se marchera pas dessus dans le loft, quand je viendrais un peu plus souvent maintenant que j'ai mon trousseau de clés. Mais je n'allais pas commencer à expliquer à Howard que le mariage, c'est pas une obligation quand on est en couple et que ça ne se fait que quand les deux amoureux en ont envie. Et la, c'était pas encore le cas. Amon se fatiguait même pas à contredire son ami, rentrant dans son jeu quand au prénom du futur-possible-enfant. Je les regardais tout les deux, clairement pas convaincue.
" Et si c'est une fille? Vous allez l'appeler Howardette ou Jimmynie? Hors de question que vous décidiez du prénom, surtout sans me demander mon avis avant."
Je prenais une tige de raisins du panier à fruit posé sur la table de salon, prenant un air faussement sérieuse. En réalité, je m'imaginais quelques instants avoir un enfant. Si j'arriverais à bien m'en occuper, à ne pas lui offrir la même vie chaotique que j'ai eu. C'était effrayant ses questions qui resteront sans réponses tant qu'on n'aura pas essayé, mais d'un autre côté, je voulais voir comment serait Amon avec notre enfant dans ses bras. S'il n'aurait plus tout ses doutes quand à notre couple, s'il serait tout simplement heureux d'être avec moi.
Je soupirais, attendrie par cette vison d'Amon père.
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Howard Stone
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Mar 16 Mai - 11:52
(I'm) Hi(gh) ! ft. Sélène Mortiak & Amon Sorensen
J’étais SDF et j’croyais qu’Amon le savait. L’était journaliste people, il devait l’savoir, non ? Ouais, il l’savait sinon il n’aurait pas demandé où j’habitais. C’était logique… Et j’venais encore de passer pour un con en précisant ce qu’Amon savait.
Mais j’pouvais pas dire où j’habitais, c’était ultra top secret. Apolline ne voulait pas que notre relation se sache… Et si j’disais aux gens que j’habitais chez elle, ils allaient se faire des films (qui étaient vrais…). Alors j’fis toute une mise en scène en mettant mon doigt devant ma bouche pour montrer que j’pouvais pas révéler cette information ultra confidentielle et classifiée. Puis, j’changeais d’avis en cours de route en lâchant un mensonge. Dans ma vie, les mensonges marchaient toujours mieux qu’les demi-vérités. Et j’disais à Amon que j’vivais chez Kyle Davis, ce p’tit drogué.
J’vis pas les échanges de regard entre les deux amoureux. J’entendis, seulement, Amon me demander ce que j’voulais à Apolline en pleine soirée. Comment il savait que j’voulais aller chez Apolline ? J’haussai les épaules faisant mine de pas comprendre ce qu’il me racontait. Et il m’imita en relatant la phrase que j’avais dite tantôt. J’fis une moue contrariée. Maiiiis. J’parle pas comme ça… Sélène rigolait.
-Moh… J’parle pas comme ça…
Je me dérobai au regard d’Amon. Ma moue était plus prononcée. Apolline allait m’tuer si ça se savait. J’me rappelais plus que j’avais dit ça en arrivant… J’croyais que j’étais chez Apolline, tantôt…
Amon disait que j’pouvais dire la vérité. Que ça sortira pas d’ici. Et qu’il en fera pas un article de merde. Puis, il me parla de l’article de la plage. J’venais déjà d’oublier de quel article et de quelle plage il m’parlait… Sélène et lui, ils me promirent que rien ne sortira d’ici.
-Moh, t’as intérêt, Momon. J’veux pas m’faire tuer par Apolline. Si ça ce sait, j’dirais que tu m’as torturé pour avoir l’info comme ça c’est toi qu’elle tuera. Et lui sonne pas demain. J’rentrerais tout seul sans que tu sonnes… J’suis grand.
Et j’étais tellement contrarié que l’verre en plastoc’ s’échappa de mes mains et tomba à terre sans s’briser. Chuter comme The Lightening. Entier quand même comme The Lightening. Vide comme… Ah non, ça marche plus. Amon rigola et s’mis à ramasser le verre. J’crois que j’me serais penché pour le ramasser moi-même, j’aurais aussi subi les méfaits de la gravité.
Amon étant occupé et pas très intéressant, j’me tournai vers Sélène et lui d’mandai de m’inviter à son mariage et d’appeler son futur enfant Howard. J’trouvais que c’était un beau nom et comme j’avais pas d’gosse pour l’appeler Howard, Sélène pouvait appeler le sien comme ça. Mais c’est Amon qui m’répondit en disant qu’il y aurait que de l’eau à son mariage et qu’leur gosse allait s’appeler Jimmy. J’fis une moue contrarié et fronçai les sourcils en regardant Amon. C’est moche, ce qu’il vient de dire…
-Moh, tu vas quand même pas l’appeler Jimmy ? P’tin pauv’ gosse. Si tu fais ça, l’Danois, j’appelle la protection de l’enfance…
J’haussai les épaules en prenant un air sérieux (qui faisait pas vraiment très sérieux).
-Et s’il y a que d’l’eau à ton mariage personne viendra, faut être logique. T’a d’la chance que j’suis ton ami et que j’viendrais quand même.
Mais j’mentais. S’il y avait que de l’eau, j’viendrais pas. Faut pas abuser.
Sélène n’était pas convaincue pas les noms. C’est vrai qu’Howard et Jimmy au féminin ça l’faisait pas. Et que suis l’gosse était une fille ça serait pas trop pratique. Elle voulait pas qu’on décide le nom tous seuls.
-T’as raison, Sélène. Laisse pas Amon appeler ton gosse n’importe comment. S’il s’appelle Jimmy ou Jimmynie, il sera la risée du monde entier. Et si c’est une fille, j’te conseille de l’appeler… Heu… J’sais pas… Apolline p’tètre ou Natacha, c’est bien aussi.
J’regardai Sélène prendre des raisins dans le plat. Et, moi, j’m’affalai un peu plus dans le divan. J’regardai toujours Sélène parce que c’était mieux que d’regarder Amon. Les effets de la drogue commençaient à se dissiper. Mes mains commencèrent à trembler et la fatigue à me gagner sans qu’mes yeux ne clignent une seule fois… Mais, j’y prêtais pas attention… -Sinon, tu fais quoi dans la vie Sélène ? Tu es aussi journaliste people pour l’torchon pour qui Amon travaille?
J’regardai Sélène, les yeux grands ouverts.
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Ven 19 Mai - 13:10
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Mon petit aparté avec Sélène dans la cuisine avait été agréable, mais de trop courte durée. Howard, comme l'enfant qu'il était, avait bien eu vite fait de rappeler notre attention à lui. Du coup, armé du gobelet d'eau que j'avais un peu envie de lui verser sur la tête pour le ramener à la réalité, j'étais retourné au salon, suivi de près par ma pauvre petite amie, pour constater que j'avais désormais une lampe en moins.
Bon, c'était pas trop grave. L'état d'Howard m'inquiétait plus, même s'il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même pour ça. Le truc, c'était qu'il ne s'en voulait pas, ni à personne, d'ailleurs. Il s'amusait bien, le petit Howard...
Alors que Howard vidait le gobelet, en faisant les mêmes grimaces qu'un gosse qu'on force à manger des épinards, je lui avais demandé où il vivait étant donné que sa villa avait cramé. Dans un premier temps, il ne voulut pas le dire et j'avais levé les yeux aux ciel... un tic à Sélène, ça...
J'avais ramassé le gobelet The Lightening qu'il avait laissé tomber à terre avant de lui certifier que ça ne servait à rien de dire des conneries parce que j'avais ma petite idée sur l'endroit où il logeait. Et ça avait quelque chose de vaguement logique, en plus, que le batteur ait trouvé refuge chez la seule femme du groupe... Je le voyais plutôt mal squatter chez Nathan...
Je connaissais suffisamment Howard pour savoir que s'il pouvait éviter l'Eastside, il l'évitait. Et Nathan vivait en plein milieu. Mais je promis, et Sélène fit de même, que rien de ce qu'il dirait ici ne sortirait d'ici ou ne finirait dans L.A.People.
Howard m'avait confirmé, au final, qu'il vivait bien chez la guitariste. Bon, c'était déjà ça. Au moins, je savais qu'il y aurait une baby-sitter pour prendre le relais demain.
Mais Howard ne voulait pas que je l'appelle demain, justement. Il disait qu'il saurait rentrer seul.
Je frottai mes yeux, réfléchissant deux secondes et Howard en profita pour se relancer sur Sélène, parlant mariage, enfants, bref, projets importants d'avenir. J'avais regardé à nouveau le batteur, mais je savais très bien que ça ne servirait strictement à rien d'essayer de lui expliquer que Sélène et moi, on en était pas encore là et que ça aurait été de l'inconscience pure de se lancer dans tout ça si tôt.
On se connaissait depuis des années, Sélène et moi, mais nous mettre ensemble avait été comme remettre les compteurs à zéro... Il fallait qu'on réapprenne à se connaître autrement.
Alors, j'avais joué le jeu... Et Sélène aussi... Et je l'avais regardée, un peu surpris. Parce qu'elle disait vrai, même si tout ça était dit pour rigoler, je venais de remarquer qu'en aucun cas, je n'avais envisagé que l'enfant qu'on pourrait avoir pourrait aussi être une fille...
Voilà que je me mettais à penser comme Lars...
Je baissai un peu la tête, mais ne quittai pas les yeux clairs de Sélène du regard, mordillant ma lèvre inférieure, mais souriant quand même dans une expression qui signifiait : « J'ai merdé et je le sais, mais tout ça c'est que pour rire... ».
D'autant que ce qui était vrai aussi, c'était que je ne m'étais pas concerté avec elle... Mais en même temps, appeler l'enfant (qui n'existait que dans notre imagination pour le moment) « Jimmy » n'était vraiment pas mon intention non plus...
J'avais rigolé, par contre, quand Howard avait affirmé qu'il allait appeler la protection de l'enfance, de toute façon, si on le faisait...
-L'appeler Howard serait inconscient aussi...
Sélène avait été piqué du raisin dans un plat à fruit (qui n'était là que depuis qu'elle venait ici régulièrement parce que j'étais vraiment pas fan de fruits)... Je me demandais comment, avec ce réflexe qu'elle avait de picorer tout le temps à droite et à gauche, elle arrivait à garder sa ligne...
Mon regard plongé dans le sien, avec tout ça, j'en venais à oublier le batteur (qui faisait des réflexions sur l'eau au mariage) et j'avais capté que l'expression de ma petite amie s'était attendrie sans trop savoir pourquoi parce que je n'avais rien fait.
Mais je pouffai quand même de rire en captant que Howard, si l'enfant était une fille, proposait de l'appeler Natacha ou Apolline... Je secouai négativement la tête en faisant la moue.
-Mouais... C'est ça...
Et en moi, le journaliste people était sérieusement en train de se demander si, du coup, il pouvait assimiler Apolline McLagan à Natacha Perry, l'amour officiellement le plus long d'Howard Stone...
En parlant de Stone, il commençait à montrer des signes de faiblesses alors que son regard s'était à nouveau focalisé sur ma petite amie, lui demandant si elle bossait aussi pour L.A.People. Et pendant que l'attention du junkie était sur elle, je me relevai pour, l'air de rien, l'aider à s'allonger. Au dodo, Howard !
Pendant qu'elle lui répondait, j'allai vite chercher une bouteille d'eau que je posai à côté du divan où le batteur était allongé. Puis, je repris la parole.
-Je t'ai mis à boire là. Bon... Il est l'heure de dormir, Howard. Tu sais où est la salle de bain si tu dois gerber. Et demain, on verra bien si on appelle Apolline, ça dépendra de ton état. Alors si tu veux rentrer toi-même, t'as intérêt à bien dormir pour bien récupérer.
J'essayais de nous garantir une fin de nuit plus calme... Et je faisais avec ce que j'avais.
Accroupis près du canapé comme si Howard avait été un gosse de 8 ans pris d'une indigestion, je parlais calmement, mais fermement.
-Si tu as besoin de quelque chose, tu appelles, tu ne débarques pas dans notre chambre, compris.
Je me redressai et pris Sélène par les épaules pour la guider vers la chambre une fois que Howard m'eut confirmé qu'il avait bien compris. Une fois dans notre chambre, je m'affalai sur notre lit, les bras en l'air au dessus de ma tête, mains posée sur mon coussin. Du regard, j'invitai Sélène à venir s'allonger sur moi et quand ce fut le cas, j'embrassai son front.
-Je suis désolé pour Howard... C'est pas la première fois... Et je peux pas garantir que ce soit la dernière...
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Sam 27 Mai - 19:58
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Alors que je regardais les deux hommes se parler, je me rendis compte que je venais de franchir un pas dans le monde "amical" d'Amon. Du moins, c'est comme cela que je voyais la relation qui unissait Amon et Howard. Ce n'était pas voulu, peut-être même que je n'aurais pas rencontré Howard de si tôt si le choix avait été laissé à Amon. Mais le hasard en à voulu autrement, et nous voila réunis tout les trois, en pleine nuit, pour rendre à Howard un semblant de lucidité.
Il était encore assez vif d'esprit, mais il aimait sauter d'un sujet à un autre. Et quand la conversation tourna aux prénoms possibles pour un futur enfant, je n'avais fais que remarquer aux garçons qu'il y avait bien 50% de chance que ce soit une fille, au lieu de contredire Howard et dire qu'un enfant n'était pas pour maintenant. Il n'était pas en état de comprendre, et je n'avais pas besoin de le dire pour qu'Amon sache mon point de vue à ce niveau là. Même si après des années de vie communes, on parle enfant, je ne sais pas si je me sentirais prête.
J'espère surtout ne pas être une mauvaise mère. Non pas que ma mère en était une, mais il lui arrivait d'être ailleurs, et d'oublier une partie de sa vie. Partie qui me comprenait moi. Comme si elle cherchait à revenir en arrière, pour retrouver sa famille, ou mon père. En pensant à lui, j'imaginais Amon dans son travail de père, me demandant comment il serait. Depuis le temps, j'avais une petite idée de la relation compliqué qu'il entretenait avec son père. Est-ce que comme moi, Amon se questionne sur sa capacité à élever un enfant? Nos modèles respectifs n'ont pas été des plus utiles. On serait très certainement perdus.
Mais la seule vision du Danois prenant dans ses bras l'enfant de notre amour me réchauffait déjà le cœur, une petite lueur d'espoir. On pourrait être de bons parents...
Howard en allait encore de ses choix de prénoms féminins maintenant, ce qui me tira un soupir désespéré. Il ne s'arrête jamais, ou quoi? Il a avalé des piles électrique, ma parole.
-Sinon, tu fais quoi dans la vie Sélène ? Tu es aussi journaliste people pour l’torchon pour qui Amon travaille?
" Heu.. Non, je suis vendeuse en animalerie. Je laisse le torchon comme tu dis à Amon. Il gère ça mieux que moi. Je préfère les petite vieilles avec leur bichon."
Menteuse. Tu déteste les vieilles, et tu ne travaille même plus la-bas. Peut-être, mais il ne s'en souviendra même pas, et Amon, je lui dirais plus tard.
En parlant du loup, il était de retour avec une bouteille d'eau qu'il posa près du batteur enfin allongé sur le canapé. Il lui donna quelques dernières recommandations, comme de ne pas entrer dans notre chambre sans prévenir. J'aurais ajouté qu'il risquait un double uppercut, mais il semblait déjà divaguer vers des horizons lointains. Si seulement Alan pouvait s'endormir aussi facilement!
Le poids des mains d'Amon sur mes épaules était réconfortante, me rappelant qu'il y a peu, c'était le poids de son corps sur le mien qui me faisait vibrer. Le lit défait et les draps emmêles confirment que la nuit fut plus sportive que reposante, et quand mon amant s'y étala, je ne résistais pas à l'envie de venir m'allonger près de lui, marchant à quatre pattes pour le rejoindre, frôlant son torse au passage. Il m’embrassa sur le front, je lui rendis un baiser sur ses lèvres. Une envie primaire, et un moyen de lui faire comprendre que l'intervention soudaine du batteur ne m'avait en rien ébranlée.
" Prochaine fois, on utilisera ma méthode." avais-je dis avec un sourire.
Howard est pas bien méchant, et je l'aime bien. A voir comment il sera une fois sombre et clean.
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Sujet: Re: (I'm) Hi(gh) ! [PV Sélène/Amon][TERMINE] Mer 31 Mai - 17:08
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Boh… L’est pas gentil Amon. Appeler son gosse Jimmy c’était inconscient… Mais pas Howard. C’était cool Howard. J’faisais la moue à chaque phrase de Momon alors qu’on parlait d’mariage et d’gosses. C’était possible qu’l’enfant soit une fille alors j’avais donné des noms cools de filles : Apolline et Natacha… J’en avais pas d’autres qui m’venaient à l’esprit. Ça f’sait rire Amon. Moh… J’suis sérieux, Momon. L’étais pas convaincu. J’haussai les épaules.
La fatigue était là même si j’clignais pas des yeux. J’sentais mon corps qui m’lâchais comme à chaque fois qu’les effets de la drogue se dissipait. Parfois, j’me sentais encore plus mal que ça mais aujourd’hui, ça allait.
Mais ça m’empêchais pas de reconcentrer sur Sélène pour lui poser des questions. J’appris qu’elle travaillait dans un animalerie et pas chez L.A.People. Et qu’elle préférait les p’tites vieilles aux tochons… Moi j’trouvais que ça s’ressemblait.
-Boh… P’tite vieille, torchon… C’est la même chose.
J’divaguais de plus en plus et mes yeux savaient plus s’fixer sur rien. Ils partaient vers le bas. Et un moment, j’vis plus Sélène mais bien l’mur. Ah… Mais c’est parce que j’étais couché sur le côté. Comment j’me suis retrouvé comme ça ?
J’sais pas… Mais j’avais plus du tout la force de me relever. Mon corps répondait plus à rien. Même mes yeux commençaient à se fermer. Amon parlait. Il disait qu’s’était l’heure de dormir. J’suis la moue comme un gosse qui veut pas aller au lit… Mais j’avais pas assez d’force pour protester. Il précisa que si j’devais gerber c’était à la salle de bain (fallait pas qu’j’me trompe de porte…) et qu’il appellerait Apolline demain si j’étais pas en forme pour rentrer seul. J’fis la moue. Fallait qu’je dormes pour être en force.
-Ok… Ok…
J’avais plus l’choix, j’devais dormir. Sinon Amon va appeler Apo’ et Apo’ va m’tuer. Et j’veux pas mourir d’la main d’Apo’. Ça serait triste. J’l’aime trop Apo’ pour la voir me tuer.
Amon avait pas fini d’parler alors que tout mon corps voulait dormir. Il disait que si j’voulais quelque chose j’devais appeler et pas débarquer dans sa chambre.
-Ouais… Ouais…
Ma voix était d’moins en moins audible et mes yeux étaient fermés. J’entendis plus Amon. Il devait avoir quitté la pièce et Sélène aussi. Elle était cool, j’l’aimais bien.
Mon corps finit par se mettre en veille et j’m’endormis sur l’divan confortable d’Amon.