Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Jeu 23 Fév - 20:58
Baby Blues ft. Maria Watson
Nuit de merde – je ne voyais pas d’autres mots pour la qualifier… Bastardo avait pleuré à minuit… Il avait recommencé le même petit manège à 2h du mat’, à 4h du mat’ et à 6h du mat’ … Mais le pire, c’est que cette horrible petite créature insomniaque n’était là que depuis hier soir !!!!
J’en avais déjà ma claque… J’avais passé ma nuit loin de ma chambre – les pleurs de Bastardo irradiant tout l’étage – et j’avais investi le canapé pour éviter que les horribles sanglots de cette vile créature de l’Enfer ne finissent de me rendre complètement fou ! J’avais bu du whisky pour me changer les idées – mais mes idées étaient inchangeables. A 7h du mat’ – heure de levé d’Erik – je ne dormais toujours pas. Mon majordome ne m’avait pas adressé beaucoup la parole – il était trop occupé à s’occuper de Bastardo. Ce n’est qu’à 7h45 – précise ! – qu’il s’était décidé à me parler.
-Monsieur, je vais aller déclarer Anthony dès maintenant. Je prends l’enfant avec, dit-il prêt à partir réaliser cette mission qui semblait être de la plus haute importance.
Oui, Anthony. C’est une façon subtile de l’appeler Bastardo sans l’appeler Bastardo – je sais, c’est pas sympa ! Erik avait accueilli ce prénom avait grande joie – croyant que c’était une façon pour moi de me réconcilier avec mon père… Il n’en était rien – c’était une façon de l’accabler encore plus et d’accabler Bastardo dans la foulée. Antonio et Anthony – tous les deux différents, mais même résultat : ils m’emmerdent ! Whisky – ça ! – ça aurait était un nom qui aurait montré mon affection pour la créature ! Ok, c’est nul – ne me blâmez pas, je suis fatigué !
-Paye les gars de la mairie, c’est compris ?!, dis-je les yeux cernés à cause de ma nuit blanche. Je ne veux pas que tout le monde sache la vérité !, rajoutais-je sur un ton ferme.
Erik avait accepté de faire taire les gens à coup de dollars – même s’il m’avait quand même dit que ça sera un secret bien dur à garder sur la durée. Je m’en foutais de la durée – pour le moment… Tout ce que je voulais c’était dormir et oublier Bastardo !!
C’est ce que j’avais pu faire dès la sortie d’Erik. Je m’étais endormi comme une masse sur le canapé du salon. La maison était silencieuse en l’absence de la vile créature de l’Enfer – ça faisait longtemps que je n’avais plus apprécié un tel silence.
Je dormais tellement bien – et tellement profondément – que je n’avais pas entendu le retour d’Erik. Ce dernier avait déposé un Bastardo endormi dans son panier de fortune – le majordome n’avait pas encore eu le temps d’acheter autre chose – qui trônait encore sur le fauteuil en face de moi. Me voyant endormi et ne voulant pas me réveiller, il avait laissé une note sur la table – où il était marqué qu’il partait acheter et commander tout ce qu’il nous fallait pour le gosse et que je ne devais pas en profiter pour le filer au voisin… Il était précisé qu’il ferait tout ça le plus vite possible…
Il avait fermé la porte à clé derrière lui – nous laissant seuls moi et Bastardo chacun dans un divan à dormir.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Ven 24 Fév - 8:50
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Il s'était passé quelques jours depuis notre retour du Texas, pour moi, j'avais l'impression que nos ballades sur le sol texan remontaient à une éternité. J'avais repris le travail, surtout la préparation à la tournée d'Atticus qui était pour bientôt. Au niveau du logement, j'étais chez mon meilleur ami quand je ne dormais pas chez mon petit-ami. Je préférais attendre avant d'emménager avec lui. Certes, j'avais retrouver mon bon vieux trousseau de clés, celui que j'avais eu en tant que secrétaire, mais je n'abusais pas de son hospitalité, au contraire, celui-ci voulait me voir plus souvent dans la villa qui était, selon lui, bien trop grande pour lui tout seul.
De plus, il fallait bien avouer que je n'avais pas beaucoup eu le temps de le voir, nos emplois du temps respectifs n'étaient pas accordé et, il fallait bien que je l'avoue, j'essayais de le voir le moins possible pour retarder l'échéance de la nouvelle que j'avais reçu de mon médecin, quelques jous après être rentré du Texas. Nouvelle qui m'avait explosé au visage. J'avais d'abord prévenu mon père qui voulait prendre le premier vol pour venir m'aider. Je lui avais demander de rester au Texas parce que j'avais Daniele pour m'épaulé mais il fallait bien que je lui annonce tôt ou tard...
Bizarrement, la porte de la villa Ricci, quand j'étais arrivée, était fermé, signe qu'Erik était de sortie, c'était étonant, je connaissais ses heures de courses et ce n'était pas aujourd'hui... Quoi qu'il en soit, j'avais pris mon trousseau et était entré. Le silence règnait dans la villa et j'eu dû mal à trouver Daniele. Celui-ci dormait dans son salon, dans un des divans, sur l'autre, à côté de lui, un bébé dans son couffin faisait de même. Les mêmes postures, les mêmes mimiques quand ils dormaient, j'eu un doux sourire avant de me dire que...IL Y A UN BEBE ICI!
Je m'approchais silencieusement du couffin, le bébé se réveillait doucement puis ouvrit les yeux, ce fut le choc, je portais ma main à ma bouche pour éviter qu'un cri de surprise ne se fasse entendre. Ses yeux...Il avait les yeux de Daniele...Le banbin commença à gazouillé pour que je le porte, le médecin m'avait demander de ne pas porter de trop grande charge et de porter à court therme mais un bébé...
Qu'importe, je le pris dans mes bras et ce fus comme un soulagement, j'eu même une larme qui tomba sur la couverture de ce petit ange. Mais...Quoi dire sur cette situation qui semblait si irréelle?
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Ven 24 Fév - 18:31
Baby Blues ft. Maria Watson
Je n’avais plus dormi aussi profondément depuis une éternité – une putain d’éternité ! J’aurais pu encore dormir 5 ans comme ça – et ce n’était même pas exagéré ! Je rêvais de Maria. Je nous voyais à Venise à bord d’une péniche – l’un contre l’autre – au moment du coucher du soleil. Un très beau tableau – loin de Bastardo…
Seulement, Venise n’était qu’un rêve – dommage. Je m’en étais éloigné – du rêve – petit à petit en entendant les horribles gazouillis de la créature de l’Enfer. Les mêmes que j’avais entendus toute cette putain de nuit – quand ce n’étais pas simplement des pleurs stridents… J’avais commencé à émerger – pour mon plus grand malheur.
-Ferme-là, Bastardo…, dis-je sur un ton ennuyé et à moitié-endormi – les yeux toujours clos. Laisse-moi dormir une putain de minute…, rajoutais-je sur le même ton.
Il n’arrêtait pas… J’avais bien compris que Bastardo était mon pire cauchemar – et qu’il se plaisait à l’être. J’avais ouvert les yeux, contrarié.
-Je t’ai dit de…, commençais-je à dire en haussant le ton.
Je m’étais arrêté devant la silhouette de Maria. Elle tenait – entre ses bras – le vil Bastardo.
Merde…
-Maria, dis-je surpris. Tu… Euh…
Elle devait avoir entendu le charmant surnom que j’avais pour le môme – et je sentais que ça n’allait pas aller… Il fallait que je me rattrape tout de suite !
-Je peux tout t’expliquer… Pour… Ça…, dis-je en me levant et en montrant du doigt le gosse qui – dans les bras de Maria – gazouillait avec enthousiasme.
Je n’avais pas prévenu ma petite-amie du coli surprise que j’avais obtenu hier… Je n’en avais pas eu le temps – il est arrivé le soir – et je n’avais pas encore les phrases pour expliquer ça…
Je ne savais pas où me mettre. J’allais expliquer tout quand j’avais remarqué – subitement – les yeux mouillés de Maria. Elle pleurait ? Elle avait pleuré ? C’était à cause de Bastardo ? C’était une illusion d’optique due à ma nuit blanche ?
-Mais… Tu vas bien ?, dis-je dans la foulée et sur un ton moins affolé que mes phrases précédentes.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Sam 25 Fév - 9:48
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Les gazouillis du bébé avait fait se réveillé doucement Daniele qui, encore endormit, avait traiter l'enfant, je fus surprise de l'entendre insulter de la sorte quelqu'un. Les sourcils hausser, le bébé touchant dans mes bras, je le regardais s'étiré et se réveiller. Il allait à nouveau l'insulter quand il me vit, la gêne l'envahissa tandis qu'il voulait tout m'expliquer. "Je crois avoir tout comprit déjà, il suffit de le regarder pour comprendre." Ce bébé avait les yeux de Daniele, ces mêmes yeux qui me faisait chavirer quand on était tous les deux....
La douleur dans mon bas ventre se fit plus forte, je posais alors l'enfant dans son couffin avant de regarder à nouveau l'italien qui avait prit un ton un peu plus calme pour savoir si j'allais bien. Non, non ça n'allait pas, les larmes avaient coulées mais je les avaient vite enlevé de mes yeux humides. Ca n'allait pas bien mais le plus important n'était pas ce que j'avais mais comment ce bébé était arrivé là.
"Ne change pas de sujet Daniele et dit moi plutôt pourquoi ce bébé est ici!" ma voix tremblait tant par la colère que par la tristesse. "Où est sa mère? Bon sang Daniele je croyais que tu faisais attention avec les femmes! Que tu prennais tes précautions!"
Je lui en voulait, plus que de raison sans doute, mais le fait de savoir qu'un enfant, qu'un bébé, était ici et qu'en plus, il n'était pas voulu par l'italien - l'ayant entendu l'insulté- je devais colérique. Si bien que la douleur était de nouveau là, m'asseyant sur le canapé, à côté du couffin, je posais mon coude sur l'accoudoir, posa ma main sur mon front qui me maintenant la tête. Qu'est ce que j'allais faire de lui. Je ne pouvais pas m'occuper d'un bébé, pas maintenant, je ne pouvais pas m'occuper d'un Daniele Ricci qui ne savait pas s'occuper d'un bébé. Il y avait bien Erik, mais il fallait bien avouer que ce bébé avait besoin de véritable parents, même si je ne remettais pas en doute l'éducation qu'Erik pouvait lui donner.
La panique arrivait et plus elle s'infultrait en moi, plus la douleur était insoutenable, alors qu'il avait terminé ses explications sur le pourquoi du comment, je m'étais levée et avait prit mon sac. "Je dois partir." avais-je dis en tenant encore fermement le canapé pour ne pas tomber sous la douleur.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Dim 26 Fév - 15:50
Baby Blues ft. Maria Watson
Putain, pourquoi avait-il fallu que je lâche le nom Bastardo alors que Maria était là ? Pour la bonne raison que je ne savais pas que Maria était là – pourtant, c’était bien le cas. Elle tenait l’ignoble môme dans ses bras – alors même que j’essayais de me rattraper en lui déclarant que j’allais tout lui expliquer. Elle avait déjà compris tout grâce à tête du bébé – putain, Dieu et la génétique me haïssent !
-Mouais..., dis-je en soupirant et en baissant le regard.
Maria était en colère – son ton de voix ne laissait pas vraiment planer le doute. Ses yeux qui m’avaient semblé emplis de larmes ne me disaient rien de bon. Je m’étais demandé – tout de suite – si elle allait bien. Dans ma tête, je blâmais déjà Bastardo pour l’état de Maria – c’était sûrement sa faute ! Tremblante de colère – et d’autre chose… - elle m’avait dit de ne pas changer de sujet. Putain, ce n’était vraiment pas mon jour… -Je ne sais pas où est sa mère !, lâchais-je en haussant le ton parce que j’étais dépassé par ce qu’il m’était tombé dessus hier. Elle a largué ce môme hier soir devant ma putain de porte ! Quand j’ai été ouvrir, il n’y avait que B… Le bébé. Elle l’a abandonné, Maria… Et elle ne m’a même pas dit qui elle était… Dans sa lettre, elle ne m’a donné que sa date de naissance, rajoutais-je d’une traite et en parlant avec les mains. Erik a voulu que je le garde… Je n’ai pas eu mon mot à dire…
Je n’avais pas parlé de Jim, ni de ce qu’on avait essayé de faire – ça ne ferait qu’empirer mon cas.
Maria s’était assise à côté du couffin de la vile créature – pendant que je parlais. Je n’arrivais pas à savoir ce qui se passait dans la tête de ma petite-amie - mais ça ne semblait pas être la joie. -J’ai toujours pris mes précautions, Maria, dis-je d’un coup. Je ne sais pas ce qui a merdé !
Je n’avais pas toujours pris mes précautions – comment le faire quand je suis, parfois, complètement bourré ?
Maria n’avait vraiment pas l’air bien – je la connaissais, je savais quand elle n’allait pas bien. Putain tout ça me faisait flipper – au point que les battements de mon cœur s’étaient accélérés. Je ne savais pas quoi faire de Bastardo – et je ne savais pas si Maria en voulait forcément, elle aussi… Je ne voulais pas perdre Maria à cause de Bastardo – je ne pardonnerais jamais ça à la vile créature.
J’attendais une parole – un mot, ou n’importe quoi d’autre – de la part de Maria pour venir me rassurer. Je n’en avais pas eu… Elle s’était plutôt levée – difficilement… - et voulait partie.
-Non ! Maria, ne fait pas ça !, dis-je à nouveau affolé. Reste !
Quelque chose ne va pas… Maria se tenait très fort au canapé – comme si elle se retenait de tomber. Je m’étais approché d’elle.
-Maria, qu’est-ce qu’il ne va pas ? Tu n’as pas du tout l’air bien..., dis-je sur un ton inquiet.
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Le ton était monté entre nous. Je ne voulais pas qu'on en arrive à là, je ne voulait pas qu'une tension se créée entre nous et pourtant j'aurais dû m'en douter, Danièle étant un coureur de jupon, un bébé aurait pu arrivé bien avant et j'aurais été, certes en colère, mais cela ne m'aurait s'en doute pas toucher à ce point et surtout, pas au moment où nous nous sommes mit ensemble. La situation était encore plus complexe et compliqué. Il m'annonça que sa mère était anonyme, qu'il ne connaissait que la date de naissance du petit. Qu'elle l'avait laisser.... Abandonné... Je ne pouvais pas en vouloir à Danièle et encore moins à ce bébé, ils avaient étés victimes d'un coup monté... Et ce petit ange était désormé orphelin d'une mère, comme moi je l'ai été...
J'avais alors regarder le bambin dans son couffin, alors que j'étais assise dans le fauteuil avec ma douleur au bas ventre. Je poussait un soupire '' j'imagine que tu n'en veux pas... '' au vue de comment il le surnommer, c'était ce qu'il dégageait... Alors que moi, j'aurais tout donner à cet instant précis pour lui dire que je le prenais comme une bénédiction.
Pourtant la colère était présente en moi et se faisait ressentir. J'étais furieuse surtout contre moi, Danièle me disait avoir toujours pris ses précautions mais je ne le croyais pas, je le connaissais. Je lui avait alors dit que j'allais partir, je ne pouvais pas faire autrement, après tout, qu'est ce que je pouvais lui dire après cette bombe? Je jouais la lâche, encore une fois, c'était devenue une habitude depuis quelques temps...
Je tenais fermement le canapé, la gorge serrée. '' non ça va pas Danièle, parce que je ne pensais pas, un jour, arrivée chez toi et trouver un enfant, parce que je n'avais pas besoin de voir un bébé abandonné et en ce moment et parce que Erik a déjà beaucoup à s'occuper.. ''
Je poussais un long soupire, la tête baissé. Je devais lui dire. J'avais alors regarder de nouveau Danièle, toujours appuyer sur l'accoudoir du canapé. '' Danièle... Je ne vais pas bien... Je suis malade... Très malade... ' Ma voix tremblait et je ne comprenais pas comment mes jambes continuaient de me tenir debout.' 'j'ai un cancer... '' avait je dis les yeux planté dans les siens.
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J’avais dû m’expliquer – sans détour – à Maria concernant le môme. Je m’étais posé en victime de la situation – j’étais une victime ! Bastardo avait été posé devant ma porte sans que j’ai pu voir sa mère – aucune discussion, rien ! Je n’avais pas demandé ça ! Je n’avais pas voulu ça. Maria était – maintenant – en colère et je n’avais rien trouvé d’autre à faire que de hausser le ton – complètement dépassé par ce qui m’arrivait. Je me défendais de ce malheureux coup de destin qui nous tombait dessus. C’était moche que ça arrive au moment où ma relation avec Maria tendait à se stabiliser – Dieu m’en voulait, c’était une certitude !
Je n’avais pas réussi à cacher à Maria que je n’avais aucunement envie de cette vile créature de l’Enfer – il ne fallait pas lui faire un dessin.
-Non, dis-je en soupirant pour confirmer ce que venait de conclure Maria. Mais je n’ai plus le choix…
Erik m’en voudrait à vie si je commençais les démarches pour me débarrasser de ce fardeau. Je n’avais pas envie qu’Erik m’en veuille – je ferais quoi sans lui ?
Après cette histoire, j’avais espéré que Maria me pardonne – car ce n’était pas faute de toute façon ! Ça n’avait pas été sa réaction – elle avait préféré dire qu’elle allait s’en allé. Je ne voulais pas qu’elle parte – et je le lui avais fait comprendre. C’est presque au même moment que j’avais remarqué que Maria – quoi qu’elle en dise – n’allait pas bien du tout. Quelque chose clochait… Je m’étais approché d’elle – il fallait que je comprenne. Maria avait confirmé – à mon grand désespoir – que ça n’allait pas. Parce ce qu’elle ne s’attendait pas à trouver – ici – un gosse abandonné par sa mère. Moi non plus je n’avais pas prévu pareil scénario apocalyptique – c’est ce que j’allais lui dire.
Seulement, le problème était bien ailleurs. Alors que je croyais que la pire chose qui pourrait m’arriver était Bastardo, je venais d’apprendre – de la bouche de Maria – qu’elle était très malade. Mon cœur s’était arrêté – mon visage exprimait la surprise totale. Quand le mot de la maladie en question s’était échappé de la bouche de Maria, j’avais senti presque le même malaise qu’à mon retour de tournée dans mon bureau avec Eddy.
-Quoi… ?, dis-je complètement abasourdi. Non… Tu… C’est pas possible…
Je ne pouvais pas y croire. Tout tendait à aller même merveilleusement bien mais - depuis hier - tout mon monde commençait à s’écrouler. D’abord Bastardo… Maintenant cette horrible nouvelle. C’était confirmé – Dieu avait un sacré grief envers moi. Mon corps était tétanisé par la nouvelle – et par la douleur dans ma poitrine. Maria - ma Maria ! – ne méritait pas pareil diagnostique. Je tenais trop à elle pour accepter la nouvelle.
-Mais… Tu ne vas pas…, commençais-je à dire sans que les mots ne sortent. Dis-moi que ce n’est pas si grave… Dis-moi que tu vas guérir. Il faut que tu guérisses, Maria. Je vais tout payer. Les meilleurs médecins. Tout, dis-je toujours sous le choc de la nouvelle.
Mes mains tremblaient – sans que je m’en rende compte. C’était le coup de grâce après tous les évènements d’hier… C’était même pire que tous les évènements d’hier – et de loin.
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Comme un poid en moins sur mes épaules, j'avais presque craché au visage de Daniele la maladie dont je souffrai. Comme un film dramatique, on se retrouvait là, à voir la chute d'un bonheur que l'on touchait du doigt lui et moi. Le bébé recueillit à contre coeur par Daniele avait été l'élément déclancheur de cette annonce, cette annonce qui, je le voyais, avait donner un coup de massue à Daniele tout comme ça avait été le cas quand je l'ai su. Depuis pas mal de temps j'avais des douleurs abdominale, je ne m'en plaignais pas, mais depuis quelques jours, elles étaient bien plus forte. J'étais donc aller au médecin quand le diagnistic tomba.
Daniele me regardais abassourdie, la première question qui lui passa par la tête fut si j'allais mourrir, c'était légitime en soit, moi aussi je me l'avais posé. J'avais hoché la tête de faon négative. "Je ne suis pas en danger, pour le moment" Il m'informa vouloir payé les meilleurs médecin pour que je guerisse, je l'avais regarder et secoua la tête, il était hors de question qu'il paie quoi que ce soit, j'allais me débrouiller quitte à squatter un autre appartement que celui de mon meilleur ami. "Il se trouve sur mes trompes de phaloppe, enfin, une est endomagé par le cancer, l'autre à une petite tumeur..." je ne savais pas comment expliqué à Daniele la suite.
"Les médecins ont prévu de m'opéré, je dois leur donné un date le plus tôt possible...Ils vont retiré les organes touchés...Je ne pourrais jamais avoir d'enfants..." avais-je alors rétorqué la gorgé serré. Je regardai alors le bambin qui s'était endormit dans son couffin à nouveau. "Je crois que ce bébé arrive au mauvais moment mais chéri-le..." Je m'étais à nouveau assis sur le fauteuil, ne tenant plus sur mes jambes. "Ils supposent que le cancer est arrivé dû au choc de l'incendie...être coincé dedans à dû réveiller la maladie..."
Je poussai un soupire, je n'avais pas peur, du moins, ce n'était plus le cas depuis que les médecins m'avaient annoncer que je n'avais rien à craindre, je me devais, cependant, de faire attention, à commencer par libéré un peu mon emploi du temps, j'allais devoir faire des choix entre travailler sur la tournée d'Atticus ou sur mes autres poulains. "Ils m'ont prescrit des séances de chimiothérapie avant et après l'opération..."
Je regardai Daniele, me levai et alla le prendre dans mes bras. Ca faisait un bien fou. "Je me suis emporté tout à l'heure avec le bébé parce que tu ne te rend pas complètement compte encore que c'était mon rêve de fonder une famille et me dire que la lignée Watson se termine à ma mort, ça me fait mal..." J'essuyais une larme qui coulait le long de ma joue. "Je pleure beaucoup trop depuis quelques temps" avais-je dis amusée.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Mar 28 Fév - 17:19
Baby Blues ft. Maria Watson
La nouvelle était trop dure à encaisser – beaucoup trop. J’étais dépassé par Bastardo – mais là c’était le coup de grâce. Ma toute première pensée c’était de savoir si elle allait mourir – ce que je craignais le plus avec ce diagnostic effrayant. Elle avait répondu par la négative – mais ça n’arrangeait pas mon angoisse. Le cancer c’était une saloperie – c’était bien connu. Maria bien trop fidèle à elle-même avait refusé que je paye – mais je ne lui laisserais pas le choix !
Les mains toutes tremblantes, je l’écoutais m’expliquer en détails le diagnostic. Tous ces détails qui nous avaient amené au lien avec le môme – Maria ne pourraient plus, après l’opération, avoir d’enfants. Son regard – inévitable – vers Bastardo alimentait ma réflexion qui était allé jusqu’à se dire que Maria aurait bien voulu un enfant. Je ne le savais pas – je n’avais aucune idée que c’était sa volonté – mais ça avait l’air de la toucher plus que tout. J’avais – moi aussi – regardé la vile créature de l’Enfer qui dormait dans son couffin. Le chérir ? Tout ça semblait bien trop irréaliste pour le moment – tout comme tout ce qui se disait maintenant. J’avais – très imperceptiblement – fait un hochement négatif de la tête.
Ce n’est que quand Maria avait dit que c’était – plus que vraisemblablement – à cause de l’incendie que tout ça lui tombait dessus que j’avais lâché Bastardo des yeux.
-Stone…, murmurais-je les dents serrées.
Sans Stone, pas d’incendie – et pas de cancer. Si j’avais encore une petite once de regret pour l’avoir – sans vraiment y faire attention – donné en pâture à Jim, ce n’était plus le cas. Quoi que Jim fasse au petit merdeux, il l’aura mérité. Maria payait assez ses frasques – c’était maintenant à lui de passer à la caisse.
Encore sous le choc, je n’arrivais pas à formuler des phrases complètes – quoi dire en plus ? Maria allait devoir faire de la chimiothérapie – une autre saloperie, en passant… Les prochaines semaines – les prochains mois ? – allaient être difficiles. Je ne tenais plus debout – la douleur dans ma poitrine me coupait de temps en temps le souffle – mais je restais quand même tétanisé à regarder Maria qui s’était levée pour venir me prendre dans ses bras.
Elle s’était excusée – elle n’avait pas besoin de le faire… Mes mains tremblantes s’était posées dans son dos – je la serrais contre moi. Elle était triste de ne pas pouvoir avoir d’enfant – triste que sa lignée s’évanouisse… Mon cœur battait la chamade contre sa poitrine.
-Putain, dis-je la voix tremblante. Maria… Tu n’as pas à t’excuser, rajoutais-je alors qu’elle avait dit pleurer beaucoup trop.
Il fallait que je rassemblée mes idées – et que je lui parle avec des phrases complètes. -Tu serais restées avec moi, il n’y aurait de toute façon pas eu d’enfants, dis-je en me décollant un peu d’elle pour la regarder dans les yeux. Je… Je n’en voulais pas…
Je pensais que le savoir la rassurerait – que, de toute façon, je n’aurais pas voulu d’enfants. J’avais un milliard de raisons de ne pas en vouloir – et la lignée Ricci à entretenir n’avait pas été assez bon comme argument pour contrebalancer toutes ces raisons. Est-ce que la question aurait provoqué l’éclatement de notre couple quand elles se seraient posées ? Je n’avais avait – strictement – aucune idée. De toute façon, Bastardo et le cancer avait balayé cette future question d’un revers – très – violent de la main.
-Je… Tu… Tu n’as pas à traverser ça toute seule. On fera ça ensemble. Je prendrais en charge une partie de ton travail en plus du mien. Il faudra que tu te reposes… Tu n’auras de toute façon pas le choix, dis-je sur un ton qui ne laissant pas vraiment place au choix alors que mes muscles se contractaient à cause de mon cœur qui semblait sur le point de me lâcher.
J’avais passé mes doigts tremblants sur sa joue – il me fallait ce petit contact.
-Et je payerai les soins médicaux. Ce n’est pas une proposition. C’est un ordre, dis-je sérieusement.
Maria devait accepter ça – si on était vraiment ensemble elle le devait. Je ne voulais pas que le stress financier ou autre l’accompagne pendant l’opération et son rétablissement.
-Et tu viendras vivre ici… Maria, il te faut un endroit stable où vivre. Il te faut tout le confort que tu mérites. S’il te plait, accepte, dis-je presque suppliant et le regard brillant de désespoir. Je ne peux pas t’aider convenablement si tu te tiens toujours loin de moi…
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Mer 1 Mar - 16:58
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Il était vrai que la situation dans laquelle nous étions était vraiment difficiles à vivre, il venait de recueillir un enfant sans le vouloir et voilà que je lui annonçait pour ma maladie, si lui devait être sous le choc avec ses mains tremblantes, j'étais dans le même pas, c'était comme un coup de massue qui se répétait encore et encore. Je lui avait annoncer que je ne pouvais pas avoir d'enfant et il fallait bien avouer que cela m'affecter plus moi que lui. Puis, du fil en aiguille, j'étais venue à parler des possibles raisons à ce cancer et malheureusement, on en revenait toujours à une seule personne. Howard...Je ne lui en voulait pas sur ce coup-là, jamais on aurait pu pensé qu'un tel choc aurait entraîner cela. Je devais éviter les degâts avant que Daniele aille le tuer de ses propres mains. "Tu sais...Je pense que si cela n'aurait pas été l'inccendie, un évènement aurait pu entraîner ma maladie, être aussi stressée, ça n'arrange rien."
Daniele restait immobile, le teint un peu plus blanc depuis que je lui avait annoncer la nouvelle, c'était pour ne pas qu'il tombe dans les pommes que j'avais pris contact avec lui avec mon étreinte -et il fallait bien dire que j'en avais besoin!-. J'avais peur pour lui, trop de nouvelles comme celles-ci pouvaient lui faire faire une attaque et c'était bien la dernière chose que je voulais en ce moment.
Puis il s'était un peu décollé de moi et enfin fit une phrase complète, il m'indiqua qu'il ne voulait clairement pas d'enfant et que, de toute façon, il n'y aurait jamais eu de bébé dans notre couple. Ce fut un nouveau coup de massu sur ma pauvre tete déjà bien cabossée. J'aurais pu lui faire la tête, lui dire que nous ne pouvions pas continuer alors suite à cette information, mais avec ce que j'avais appris, il n'y avait plus de sujet de discorde. "J'aurais pensé qu'avec moi, tu en aurais voulu quand même..." avais-je dis d'une petite voix en le regardant dans les yeux. "Mais de toute façon, le sujet est clos...à jamais..."
Serrer contre lui, je sentais son corps se crispé alors qu'il ne me laissait pas le choix sur les moyens de payement et l'emploi du temps que je devais tenir, comme vaincue d'avance, je hochai simplement la tête. Après tout, les médecins m'avaient annoncer qu'avec le traitement et l'opération qui suivrait, mes forces ne seraient plus les mêmes quittes à avoir un fauteuil roulant pendant quelques semaines. Puis, sentir ses muscles se crispé autant ne me rassurait pas, je le fis s'asseoir sur le canapé en le regardant, me posant assise sur l'accoudoir, le gardant contre moi. "Calmes toi, souffle, j'ai l'impression que tu vas me faire un malaise et je ne veux pas de ça." Je lui embrassais la joue doucement. "On va s'en sortir...Je vais m'en sortir et le bébé ne sera pas un obstacle à ta vie de manager, dès que j'irais mieux, si tu veux, je m'en occuperais...Fais moi au moins cette faveur moi qui ne pourrait pas être mère."
Il indiqua ensuite qu'il fallais que je vienne vivre ici et sa dernière phrase me fit prendre conscience à quel point il m'aimait...Il pourrait secouer ciel et terre pour mon bien être...Je vint l'embrasser doucement, puis, posant ma tête au creux de son cou, je vins lui murmurer un "Je t'aime." Je laissais un petit silence avant de continuer. "J'irais récupéré mes affaires un peu partout et je viendrais dès ce soir..."
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Mer 1 Mar - 20:37
Baby Blues ft. Maria Watson
Les causes de ce cancer résidaient dans l’incendie – de quoi incriminer encore Stone. C’était facile de lui remettre la faute dessus – et je n’hésitais pas à le faire. Si demain on vient me dire qu’il a été retrouvé mort – d’une façon ou d’une autre – je n’aurais absolument aucun remord. Maria avait tempéré ses propos – elle avait dit que si ça n’avait pas été l’incendie, ça aurait été autre chose. -N’empêche que ça aurait pu être évité, dis-je les dents serrée et les mains tremblantes.
Ça n’en était pas moins sûr – du tout. J’avais juste envie de remettre tout sur Stone – c’était plus facile et mieux que d’en vouloir à une entité invisible.
Je crois que je n’aurais pas tenu ses mes jambes si Maria n’était pas venue me serrer dans ses bras. Elle ne pourrait plus avoir d’enfants – ce qui semblait la chagriner beaucoup. Je venais de lui dire – en croyant que ça la rassurerait – que je n’en aurais pas voulu. Ça n’avait pas fait l’effet escomptée – elle en était déçue. Maria aurait voulu un enfant – elle aurait voulu me faire changer d’avis. Y serait-elle arrivée ? On ne pourra jamais le savoir – l’affaire était close avant d’avoir été ouverte.
-Je… Je suis désolé, dis-je en voyant que ma révélation lui avait fait mal. Je ne crois pas être fait pour être père. C’est un truc dont je suis sûr depuis longtemps… Je suis sincèrement désolé, dis-je cruel de sincérité.
Erik pense que cette volonté – qu’il a connaissance depuis bien longtemps – vient de mon propre père qui n’avait pas été un exemple de présence. Maintenant, j’étais condamnée à un rôle que je ne voulais pas – et je ne pouvais même pas me rassurer en pensant que c’était l’enfant de Maria et qu’elle sera donc heureuse de ce fait…
Complètement tenu – et diminué par les lancements dans ma poitrine -, j’avais donné quelques directives à Maria. Je voulais payer les soins – et je ne lui en laissais pas le choix. Je voulais – aussi – qu’elle prenne du repos. Elle avait hoché la tête – signe qu’elle était convaincue ? Nous nous étions assis sur le canapé – ça, c’est elle qui ne m’en avait pas laissé le choix. Elle s’était serrée contre moi en me disant de me calmer.
-T’en fais pas… Ça ira…, dis-je sans être sur – mais en accueillant son baiser sur la joue comme une bouffée d’oxygène.
Elle avait de l’espoir – ma Maria. Elle avait dit qu’on allait s’en sortir – et on allait s’en sortir, n’est-ce pas ? Elle voulait s’occuper de Bastardo – elle ne le voyait pas comme un obstacle.
-Bien sûr, dis-je en le regardant droit dans les yeux. Je suppose qu’il aura besoin d’une mère. Tu seras parfaite pour lui, dis-je sincèrement. Mais avant il faudra te reposer…
Je ne voulais pas que Bastardo soit une entrave à sa carrière – mais il sera encore temps d’en parler plus tard.
-Mais oui, tu t’en sortiras. On fera tout pour ça, dis-je en passant mes doigts tremblants sur sa joue.
J’allais tout donner pour qu’elle s’en sorte – quitte à y perdre une grande partie de ma fortune. Ce que je voulais – aussi – par-dessus tout, c’était qu’elle vienne habiter chez moi. Elle m’avait embrassé et dit un « je t’aime » presque salvateur.
-Moi aussi, dis-je sincèrement.
Ce « je t’aime » était aussi puissant que le fait qu’elle accepte ma proposition. -Merci Maria, dis-je infiniment reconnaissant – et infiniment soulagé.
Je l’avais embrassé encore plus. On était à l’aube des mois d’enfer – d’années d’enfer ? Je m’étais perdu dans son regard quand Bastardo s’était – à nouveau – manifesté avec ses petits gazouillis.
-Il est infatigable, dis-je en soupirant de fatigue. Il ne dort jamais plus de deux heures d’affilées.
Je ne l’avais pas regardé pour autant – je préférais regarder Maria.
-Mais… Tu vas faire comment pour la tournée d’Atticus ?, la questionnais-je toujours un peu tremblant.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Jeu 2 Mar - 18:14
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Oui, tout aurait du être éviter, oui, Stone y était peut-être pour quelque chose mais personne n'aurait pu le savoir, personne ne pouvait me dire de quoi mon futur était fait. Si, il y a un an, on m'aurait dit que j'aurais été en couple avec Daniele, je ne l'aurait pas cru. Si on m'aurait dit quee j'allais avoir tous ses ennuis, jamais je n'aurais laisser Howard se coucher dans mon lit, dans cet hôtel durant la tournée de Roadtramp...
Quant à le fait que Daniele ne voulait pas d'enfant, ça, je l'avais deviné depuis longtemps mais j'aurais pensé que tout aurait été différent à présent, avec moi. Il m'avait annoncé qu'il ne se voyait pas père, cependant, le destin en avait décidé autrement en lui donant cet enfant. Ce même enfant qui s'était endormit dans son couffin, sur le canapé en face de nous.
Toutes ses histoires avec l'enfant et ce que je venais de lui apprendre n'avait pas arranger les choses pour son pauvre coeur, il ne lui fallait pas de gros coups de massue comme cela. Je lui avait demander de se calmé un peu, tout en faisant en sorte de le calmer moi-même. Je lui avait dit qu'on allait s'en sortir, j'en avais l'espoir, non, j'en étais convaicue. On allait vieillir ensemble et quand on reparlera de cette histoire, dans dix ans, on en sourira, on parlera à cet enfant tout ce qui s'était passé alors qu'il était bébé car, oui, il était certain qu'à présent, ce bout de choux allait vivre avec nous.
D'ailleurs, j'avais annoncé à Daniele que pour moi, le bébé n'était pas un obstacle même si pour le moment, ce n'était pas vraiment ce que je voulais. Daniele me regardait dans les yeux et il me fit frissonné, j'allais être la mère de cet enfant. J'hochais la tête. "Je te promet de me reposer mais tu sias...Un bébé ça demande beaucoup de travail...Je suis sûre qu'un jour ou l'autre, tu auras un lien avec lui même si pour le moment, tu préfères l'insulté en italien." avais-je dis en souriant un peu.
Tous ses mots, toutes ses phrases qu'il me disait, rendait la chose bien belle, je m'étais rendue compte à quel point je comptais pour lui et je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir chanceuse. Serrer contre lui, j'acceptais tout avec les mots qu'il venait d'employé, je lui avait simplement annoncé que je l'aimais, pour lui faire comprendre que j'acceptais. C'était réciproque et je savais que tout irait bien tant qu'il serait avec moi. "J'ai été ton ombre pendant dix ans...Sois la mienne à présent..." J'avais besoin de lui, j'avais besoin de sentir sa peau sur la mienne, son regard sur moi et son sourire me protégeant.
Notre petite bulle avait éclaté quand le bébé se mit à pleuré à nouveau. Au lieu de venir le cajoler, Daniele était exaspéré, continuant de me regarder. Je lui avait sourit en m'enlevant de sur lui pour aller prendre l'enfant contre moi, il continuait de pleurer mais beaucoup moins. "Tu sais, plus tu lui montreras de l'importance, plus il se sentira bien, un bébé, c'est un peu comme toi, tu as besoin qu'on te vois, et bien lui aussi." avais-je expliquer en berçant l'enfant.
Il avait tout de même continuer de me questionner en me parlant de la tournée. 'y avais déjà réfléchis et il était clair que la tournée, c'était mon travail. "Je ne veux pas qu'Atticus soit handicapé par moi, je ferais la tournée quitte à me reposé un peu et à être en fauteuil roulant parfois comme le souhaite les médecin, mais je l'a fera, c'est mon travail." j'étais déterminée à continuer de travailler.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Sam 4 Mar - 18:03
Baby Blues ft. Maria Watson
Maria voulait s’occuper du gosse – dont elle avait dit qu’il n’était pas un obstacle. J’avais très bien senti Maria frissonner au moment où j’avais déclaré qu’il aura besoin d’une mère – la sienne l’ayant abandonné devant ma porte… Ce mot devait avoir un sens profond pour elle – après tout, elle ne m’avait pas caché vouloir un môme quelques minutes plus tôt. Je voulais bien qu’elle s’en occupe – ça m’aidera grandement – mais je voulais, avant toute chose, qu’elle se repose. Elle avait accepté le deal – en y mettant une touche d’espoir… Elle avait dit que j’aurais – à force – un lien avec Bastardo.
-Ce n’est pas une insulte, dis-je en faisant la moue. C’est juste la cruelle vérité…
Bon – j’avoue – c’est une insulte… Une insulte pas totalement fausse – le gosse était bien un bâtard –, mais une insulte quand même.
-Beaucoup de travail… Moui, ça je l’ai, hélas, remarqué à mes dépends…, dis-je en soupirant.
Un travail que je n’aimais pas – en toute honnêteté. Je n’avais jamais eu un bon contact avec les gosses – le peu que j’en ai fréquenté dans ma vie.
J’avais dit à Maria de rester ici – de vivre ici… - et elle avait accepté. Elle n’avait objecté aucune de mes demandes – parce qu’elle se rendait compte que je l’aimais plus que toute chose au monde. Elle avait dit avoir été mon ombre pendant 10 ans – ce qui était vrai… - et que je devais maintenant être la sienne. -Je serais là pour toi, dis-je sincèrement en passant ma main sur sa joue.
On allait tuer cette maladie à nous deux – rien ne nous empêchera de gagner. Cette conversation – plutôt rassurante grâce aux sourires de Maria – avait fait cesser la douleur dans ma poitrine.
Jusqu’à ce que Bastardo s’y mette – encore… Il ne faisait que pleurer – en dehors d’autres choses encore plus désagréables. Il m’exaspérait – putain de petit bâtard. Maria avait pris les choses en main en le prenant dans ses bras – ce qui avait un peu calmé Bastardo. Elle m’avait dit – parce qu’elle parlait mon langage mieux que quiconque – que Bastardo avait besoin d’attention. Comme moi...
-Je n’ai pas besoin d’attention au beau milieu de la nuit, moi, marmonnais-je en faisant la moue.
J’évitais – avec un habilité sans pareil – tout ce qui pourrait me rapproche de Bastardo. J’avais encore du mal à croire que le gamin restera à jamais ici…
J’avais ignoré Bastardo – qui avait cessé de pleurer alors que Maria le berçait dans ses bras protecteur. J’étais revenu sur le problème de Maria – qui était plus important que le gosse – et qui risquait d’être vraiment problématique lors de la tournée. Je savais qu’une tournée était une des choses les plus fatigantes au monde – physiquement comme mentalement. Maria – dans son état actuel – ne pourrait pas tenir le coup. Je le savais. Seulement, elle tenait quand même à tenir ses engagements avec Atticus – et donc assurer la tournée quand même. -Je suppose qu’il me sera impossible de te convaincre que reporter la tournée. Ou à mandater quelqu’un pour te représenter auprès d’Atticus…, rajoutais-je en faisant la moue – convaincu que Maria n’allait pas changer d’avis.
La tournée allait être éprouvante – et longue… Je le savais à l’avance.
-D’accord. On assurera le truc… Mais promets-moi de rentrer dès que tu ne t’en sens plus capable, rajoutais-je en caressant sa joue – alors que Bastardo était sur le point de s’endormir à nouveau dans les bras de Maria. J’assurerais la fin de tournée seul, s’il faut. J’en suis largement capable, rajoutais-je sûr de moi.
Le plus important c’était qu’elle guérisse – le reste on s’en foutait un peu.
-Putain, je commence à croire qu’on est maudit, dis-je avec un sourire – un peu jaune – affiché sur le visage. Tout allait bien après l’incendie… Pourquoi il faut toujours qu’il arrive un truc ?
J’aurais pu garder cette pensée pour moi – mais elle était sortie quand même.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Sam 4 Mar - 19:43
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Je savais qu'une nouvelle ère était arrivée, et ça n'allait pas être facile ni pour Daniele, ni pour moi mais mon petit-ami devait faire avec et faire des efforts. J'allais en faire et j'en faisais déjà en accpetant un bébé qui n'était pas le mien, fruit d'une relation que mon amant avait eu. Je pense qu'il n'aurait pas réagit aussi bien que moi si la situation aurait été le contraire. "Et au lieu de l'appeller Bastardo, il serait mieux de l'appeler par son prénom, d'ailleurs, tu ne me l'a pas donner..."
Je ne lui demandais rien, j'étais sans doute trop fière pour cela, mais le fait qu'il me demande de venir habité chez lui, je ne pouvais plus refuser, il y avait les circonstances, à présent, qui faisaient que, oui, j'allais être beaucoup mieux chez lui. J'avais constaté qu'il allait être mon ombre alors que j'avais été le sien pendant une décénie. Il allait être là pour moi et le fait qu'il me le dise, j'avais souris tendrement en sentant sa main sur ma joue qui arriva comme une bouffée d'air.
De longs mois nous attendaient, que cela soit pour ma maladie ou pas le bébé, les nuits allaient être dures mais peut-être qu'en étant un peu plus là pour l'enfant, il se calmerait la nuit. D'ailleurs, l'enfant s'était remit à pleurer mais j'avais fait très vite pour le calmer en le prenant dans mes bras et je savais qu'au moment où Daniele allait le prendre lui aussi dans les bras, son jugement changerait. J'avais hausser un sourcil quand il avait dit qu'il n'avait pas besoin d'attention la nuit. "Tu es vraiment sûr?!" avais-je dis pas du tout convaincue. Une petite envie à combler pouvait toujours arrivée la nuit, surtout avec une femme à ses côtées.
Je m'étais assise dans le fauteuil, évitons trop les efforts physique m'avait dit le médecin, tandis que Daniele évoque la cause perdu de me faire changer d'avis sur ma présence dans la tournée d'Atticus. J'avais déjà tout prévu et je n'allais rien changé! C'était mon travail et je n'allais pas me laisser dicté par ma maladie comme cela. "Tu as tout à fait raison, ma décision est déjà prise, je suivrais la tournée coute que coute." Il m'avait tout de même demander de rentrer si jamais c'était de trop pour moi. J'avais soupirer, il fallait bien avouer qu'une manager clouée au lit, ça ne servait pas à grand chose. "D'accord, si un jour je n'ai pas la force de me levée, alors je demanderais à repartir..."
Le bébé était endormie dans mes bras et semblait bien dormir, voilà de quoi il avait besoin, de bras et de gestes doux. Ce n'était pas Daniele avait ses insultes qui allaient le calmer ce gamin. Alors que je caressais sa petite joue, Daniele annonça le fond de sa pensée. Je me sentais coupable de tout cela mais pour moi aussi ce n'était pas tout rose. Il voulait sans doute d'une vie à deux tranquille mais on n'était à L.A, pas dans un rêve. "Un jour, on se réveillera un matin et on rira de tout cela et on se dira qu'on en est sortit encore plus fort. Aprè tout cela, il nous sera impossible de ne plus nous aimer et de ne plus nous séparé." avais-je dis en regardant le bébé endormit dans mes bras.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Lun 6 Mar - 20:05
Baby Blues ft. Maria Watson
Le gosse était un obstacle pour moi – pas pour Maria. Je pensais quand même que ça n’allait pas être facile avec Bastardo dans les pattes. Ce môme pleurait, mangeait et pleurait encore – et ça tout le temps ! Ce surnom que je lui donnais n’était pas du goût de Maria – qui s’était demandé quel était son vrai prénom. J’avais omis de lui donner – sans m’en rendre vraiment compte. -Il s’appelle Anthony, dis-je en soupirant. J’ai hésité avec un truc plus Italien… Mais il vivra aux States, alors…, rajoutais-je en haussant les épaules.
Après les grands projets – on devait précipiter les choses avec la maladie de Maria – Bastardo s’était remis à brailler. C’était son hobby – au gosse. Il n’aimait que pleurer – un futur chanteur peut-être ? Putain, est-ce que je pleurais autant que j’étais petit ? Dans les bras de Maria, le môme s’était clamé – ouf ! Ma petite-amie avait dit qu’il n’avait besoin que d’attention – comme moi. Je n’avais pas besoin d’attention à 3h du mat’ !!! Maria n’en était pas sûre.
-Euh… Bon, ça dépend pour quoi…, dis-je en essayant de me soustraire au regard de Maria. Mais je ne braille pas !
Ok, je crois avoir parfois réveillé Maria – au Texas – pour combler l’un ou l’autre besoin nocturne. Je la secoue un peu, je gémis un peu – mais sans plus… Ne me blâmez pas ! La simple présence de ma manager était un tentation !
Maria m’avait laissé entendre qu’elle allait – quand même – participer à la tournée d’Atticus. Je m’étais résigner à ne pas la ramener à la raison – ça ne servait à rien. Sa décision était prise.
-Je m’en doutais, dis-je en retenant un soupire – tout laissant Maria s’installer à mes côtés avec Bastardo.
Ne fallait-il pas continuer à vivre ? Oui, mais si la fatigue la rattrapait, je voulais quand même qu’elle se repose. Elle avait accepté – j’avais au moins obtenu ça !
-Merci, dis-je en caressant sa joue. J’ai l’impression d’être toi quand j’avais eu cette commotion pendant la tournée de Roadtramp. Tu voulais absolument que je rentre et moi je ne voulais pas. Je vois ce que tu ressens, à présent, dis-je en soupirant un peu.
Bastardo avait terminé de brailler – miracle, il dormait, même ! Maria lui portait beaucoup d’attention – qui, à la longue, risquerait, peut-être, d’attirer ma jalousie. J’avais dit que nous étions maudit – je le pensais vraiment. Pourquoi tout ça nous arrivait ? Je n’avais aucune réponse à cette question. Maria – elle – avait toujours l’espoir d’un avenir plus radieux. Tout ça n’est qu’une très mauvaise passe – dont on en sortira plus fort.
-C’est vrai…, dis-je en m’affalant un peu plus dans le divan. J’espère que tu as raison. En tout cas, pour ce combat, je serais là. Daniele Ricci gagne toujours et tu es un peu Daniele Ricci au fond de toi, rajoutais-je avec le sourire tout en suivant le regard de Maria vers Bastardo.
Elle avait surtout réussi l’impossible – apprivoiser Daniele Ricci.
-Si on le mettait dans son couffin et qu’on allait se détendre dans la piscine ?, dis-je complètement fatigué par les derniers évènements – sans oublier les révélations. Quoi que, j’irais simplement bien dormir dans ma chambre… Déjà que je ne suis pas allé au boulot et ça sans prévenir personne… Ce gosse m’a tué…
Je devais y aller normalement – tant pis…
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Mer 8 Mar - 17:21
Baby Blues ft. Daniele Ricci
Savoir enfin le prénom de ce bout de choux allait être d'une grande utilité, Daniele ne comprenait pas que cet enfant avait autant besoin d'attention que l'italien lui même. J'avais tout de même sourit à ce prénom "C'est joli, ça lui ira comme un gant." Est ce que c'était parce que son père s'appelait comme ça -enfin je crois- que le bébé était nommé ainsi? Sans doute que sans s'en rendre compte, mon petit-ami avait eu besoin d'un Anthony dans sa vie.
Il fallait que j'essaie de calmer Daniele et sa haine envers ce petit garçon et je n'avais trouvé rien de mieux que faire une analogie entre lui et le bébé. Bien sûre, il n'avait pas comprit que c'était pour rendre Anthony meilleur à ses yeux et s'était juste plaint de ne pas râler la nuit quand il souhaite quelques chose. J'avais juste soupiré un peu en hochant la tête déséspérément.
Je m'étais assise dans le canapé pour limiter les efforts à être debout avec l'enfant, Daniele m'y avait rejoint et je lui avait alors donner toutes les cartes en main, nous avions inverser les choses, il devenait ce que j'avais été pendant dix ans mais sans déconner, ça allait me faire un bien fou d'être dorloter. "Ce moment était horrible, je me souviens avoir été terriblement gêné au moment de t"habiller!" avais-je dis, amusée. "Mais je suis sûre que tu vas t'en sortir.." Après tout, j'avais beau être têtûe comme lui, je n'étais pas Daniele Ricci...
Pourtant, il venait de me dire un peu le contraire, que j'avais un peu de lui en moi, sans doute il essayait de m'encourager face à cette maladie qui était arrivé comme un cheveux sur la soupe, je lui avais sourit, après tout, je n'étais pas en danger réel, je n'allais pas mourrir, j'allais juste ne plus avoir les organes qui font qu'on est une femme à part entière. J'étais venu l'embrasser doucement avant de posé ma tête contre lui. Anthony, lui, s'était endormit dans mes bras.
Un silence était passé, calme et reposant, et Daniele avait proposer d'aller à la piscine avant de se rétracter et de vouloir aller au lit, j'avais relevé la tête en souriant. "Tu as l'air crevé, je pense qu'on peut aller se coucher, je vais appeller BSC pour leur dire que tu es souffrant et que tu te reposes aujourd'hui et je viendrais te rejoindre." avais-je dis avant de poser Anthony dans son couffin , endormis.
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Sujet: Re: Baby Blues [PV Maria][TERMINE] Ven 10 Mar - 18:28
Baby Blues ft. Maria Watson
Maria aimait le nom que j’avais trouvé – sans trop chercher – à Bastardo. Elle et Erik étaient satisfait de celui-ci – c’était déjà ça. Maria avait cherché des similitudes entre moi et la vile créature de l’Enfer – mais il n’y en avait pas ! En fait, si… Sauf que je préférais ne pas qu’on les souligner – ce qui m’avait attiré les grands soupires de ma petite-amie. Bastardo n’était qu’un môme encombrant – j’étais le grand Daniele Ricci. La différence était grande !
Maria s’était assise à côté de moi – c’était mieux comme ça. Nous allions – pour la première fois dans notre vie à tous les deux – inverser les rôles. Je serais celui qui s’inquiète et qui soutien – et elle celle de qui on prendrait soin. Je ne savais pas si on allait exceller ou non dans cet échange de rôle – mais j’avais déjà préparé le terrain en l’enjoignant de vivre chez moi. Tout ça m’avait rappelé la tournée et ma commotion. Maria ne s’en rappelait que trop bien – surtout de sa gêne. -Ouais, je me souviens… Sale journée, dis-je avec un sourire en coin.
Elle n’avait pas de doute quant à ma réussite – de l’épauler et l’aider dans ce combat. Maria n’avait jamais douté de moi – comme beaucoup de gens en fait, n’étais-je pas le grand Daniele Ricci. -Je sais, dis-je fidèle à moi-même en toute situation – même les pires comme celles-ci.
Je n’avais pourtant pas été très sûr de moi – sur ce coup-ci. J’essayais de nous rassurer – de me rassurer ? – en clamant qu’on allait vaincre parce que Maria n’était pas fragile – et Maria avait un peu de moi en elle. Nous n’avions pas de chance – mais je croyais qu’on aurait au moins de la chance dans notre malheur. N’étais-je pas né pour gagner ? N’étions-nous pas nés pour ça ? Maria m’avait embrassé pour répondre à mes propos – et elle avait posé sa tête contre moi. Le môme s’était – enfin ! – tu et il dormait paisiblement. J’avais laissé le silence passé – parce que le silence ça fait du bien – et j’avais proposé, par après, d’aller dans ma piscine. J’avais envie de quelques minutes avec Maria – loin de Bastardo. La piscine s’était changée en lit en quelques secondes – ma jauge de fatigue était remplie. Je devais la vider en dormant un bon coup.
Maria s’était levée et avait constaté mon état. Elle avait accepté qu’on aille se couché – alors qu’elle allait s’occuper de BSC. Putain de nostalgie. Ça me rappelait quand elle travaillait pour moi.
-J’ai l’impression de retrouver mon ancienne secrétaire, dis-je en souriant de joie. Merci Maria, rajoutais-je avant de l’embrasser.
Bastardo avait été remis dans son couffin – et il avait continué à dormir. J’avais quitté la pièce au moment où Erik était rentré des courses qu’il avait fait pour la vile créature de l’Enfer. Je lui avais fait signe.
-Il dort. Maria est là. Je vais dormir, dis-je en baillant et en commençant à monter l’escalier sans attendre les commentaires d’Erik.
Je n’avais rien enlevé – aucun vêtement ni rien – je m’étais juste affalé sur le lit couché sur le ventre. Aussitôt ma tête avait touché l’oreiller que j’avais – déjà – commencé somnoler. Les nouvelles que m’avaient apportées Maria – combiné à Bastardo – ça m’avait mis K.O.
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