« La famille a annoncé être indignée de l'absence du batteur Howard Stone qui, aujourd'hui, est le seul membre « d'origine » à composer avec les nouveaux membres de The Burning Fire. »

-Putain Amon…

C’est tout haut que je disais cette phrase. Couché sur le dos dans le divan du salon d’Apolline, je lisais les derniers numéros de L.A.People. Je n’avais pas été au « débranchement » de Kayden parce que je n’en avais pas envie. J’vois pas très bien ce que j’aurais foutu là. Kayden et moi on n’avait jamais été vraiment ami. On était que des collègues. J’étais le seul membre, des membres originaux, à ne pas faire partie du petit groupe d’ami qui composait, à l’époque, The Burning Fire. Et ça avait toujours été comme ça. J’étais le batteur du groupe, c’est tout.

Et j’avais pas besoin de me justifier de pourquoi j’étais pas venu. J’avais juste pas envie d’y aller.

J’savais pas pourquoi Amon avait précisé ça… On était ami, bordel. J’voulais bien qu’il fasse des Unes sur moi, qu’il raconte mes frasques. Mais ça, il aurait pu éviter.

Je soupirai et envoyai le magazine sur la table basse du salon. Et je tendis le bras pour prendre le numéro d’aujourd’hui. Sur la Une, il y avait la tronche de Ricci et de Maria. Je fis la moue. Ça y est… Ils avaient officialisés leur foutue relation ces deux-là. Je passai tout le blabla de l’article. J’avais pas envie de lire ça. Mon ressentiment envers Maria était toujours le même que le jour où j’avais quitté l’ambulance pour filer en Ecosse. J’lui avais pas pardonné.

Je tournai la page brutalement… Et je tombais sur la tronche d’Apolline. Je levai un sourcil quand je vis sa photo juste à côté de celle de Reed. Je lus l’article et mon regard s’assombris au fil des minutes. C’était quoi son mantra encore à Apolline ? Je ne me fais pas deux fois le même type ? Et Jimmy Reed, ça comptait pas ?

Je me levai furieux et j’entrai dans la cuisine où se trouvait Apolline. Je balançai le magazine ouvert à la bonne page sur la table.

-Quand j’disais que tu pouvais te faire encore Jimmy Reed, c’était une blague ! J’en reviens pas que tu te l’es encore fait alors que ce type à sûrement cramé ma villa !

Je fixai Apolline les sourcils froncés et les bras croisés.

@ Billy Lighter

Le retour à L.A avait été plutôt fatigant, la dure réalité de la vie -surtout de L.A- l'avait ratrapé. Elle vivait avec Howard le temps que celui-ci trouve un logement mais avait des doutes sur ses réels convictions à en trouver un, elle avait ensuite été à cette soirée au Rainbow où elle avait récidivé avec Jimmy puis, la nouvelle qui avait sans doute choquer tout L.A, l'ancien chanteur de The Burning Fire avait été débranché.

Apolline n'avait pas connu Kayden personnellement, mais elle lui devait tout. C'était lui qui avait créer le groupe et elle se sentait réellement mal de savoir qu'il était partit pour de bon. Elle s'en voulait même plus qu'Howard lui même qui continuait sa vie. Ils en avaient même pas parler. L'enterrement serait pour bientôt, avait vu l'ecossaise, et elle allait décaler tout son emploi du temps pour pouvoir y aller. C'était son devoir de membre de The Burning Fire.

La jeune femme n'avait pas de mal à vivre avec Howard, il était plutôt calme, bien sûre, ils s'étaient fixés quelques règles notament sur leurs ébats avec des personnes différentes, aucun des deux n'en ramenait ici. Puis Howard devait essayé de ne pas boire tous le stock de wiskey d'un coup car le prochain arrivage n'était que pour le mois prochain. En fait, ils étaient presque comme un petit couple à ceci près qu'ils n'y avait pas de mot doux pour s'appeller et qu'ils n'étaient pas exclusifs.

Apolline n'avait pas bouger aujourd'hui, elle s'était prélassé un peu dans le canapé avec Howard avait d'avoir une très forte envie de cuisiner. Elle était alors partie en cuisine faire des cookies, laissant Howard lire la pile de L.A People qui était sur le table. Elle ne les lisaient jamais malgré son abonnement annuel, elle préférait les jeter mais Howard, lui, voulait absolument les lire. Elle l'entendait pesté parfois et ça l'amusait.

Alors qu'elle malaxais la pâte pour obtenir la mixture à cookie, elle le vit arrivé tel une furie, lui jetant le magasin sur la table pleine de farine. Elle fronça les sourcils en regardant l'article. "Finalement elle m'allait bien cette robe..."  puis elle releva la tête sur un Howard très en colère, ne comprennant pas trop son comportement. "Je pense qu'il n'a pas brûlé ta villa. Lui, il fait ses coups en douce, il n'est pas du genre à crâmé une villa, il serait plus du genre à vouloir te faire mal autrement." Qu'elle lui dit calmement.

Elle continuait de le regarder, les mains sur ses hanches à elle, haussant un peu un sourcil. "Et je couches avec qui je veux je te signal."

@ Billy Lighter

Je lançai le magazine sur la table remplie de farine. C’était pas grave. C’était la tronche de Ricci et Maria qui sera tout sale. Il ne mérite pas un autre traitement de toute façon.

Mais la source de ma mauvaise humeur n’était pas Ricci et Maria (enfin, un peu quand même), mais bien Apolline et Jimmy. Elle avait osé récidiver avec ce p’tit connard d’héritier. Et tout ce qu’elle pensa à dire quand j’lui balançai l’article devant elle, s’était que la robe lui allait bien finalement. J’m’en fous de sa robe, c’est le contenu de l’article qui m’emmerde.

-Essaye pas d’esquiver le sujet !

Mon regard était sombre et on entendait dans mon ton que j’étais furieux. C’était pas le fait qu’elle ait couché avec quelqu’un qui m’ennuyait. C’était qu’elle avait couché avec Jimmy Reed alors qu’elle savait qu’il avait peut-être cramé ma villa, sans oublier la pression qu’il me met depuis des mois pour une histoire de thunes. C’était une question de principes de ne pas coucher avec lui alors qu’elle savait tout ça.

La guitariste se défendit en disant qu’elle ne croyait pas Jimmy coupable de l’incendie de ma villa. Que lui, il faisait ses coups en douce et qu’il serait du genre à vouloir me faire mal autrement. Autrement comment ? Puis qu’est-ce qu’elle en sait d’abord ?

-Ah ouais ?! T’en sais rien ! A moins qu’il ne te l’as dit. Non, Apolline, c’est pas moi qui ai cramé la villa de Stone, c’est quelqu’un d’autre. Moi, si je veux lui faire mal, je le ferais autrement parce que je suis trop bien pour faire les choses salement.

Je disais ça en imitant l’héritier et en prenant le ton de voix d’un p’tit snobinard.

-J’suis à 100% sûr que c’est lui. J’ai cramé sa voiture, il a cramé ma villa.

J’en étais pas sûr. Mais j’préférais penser que c’était lui. Parce que ça voulait dire que je ne risquais plus rien. On était quitte. Si c’était pas lui, ça voulait dire qu’il me réservait encore quelque chose ou qu’il ne sait pas encore qui a brûlé sa caisse.

Apolline répliqua en disant qu’elle couchait avec qui elle voulait. Les sourcils toujours froncés, je vins la fusiller du regard.

-Pas Jimmy. C’est une question de principes. Moi, j’pouvais pas me faire tes cousines. Toi, évite de te faire mon pire ennemi. C’est clair ? En plus j’vois pas ce que tu trouves à ce mec. Il est détestable.

J’étais énervé. Et quand j’étais énervé, j’y allais pas de main morte quitte à dire des choses qu’il ne faut pas de la mauvaise manière.

@ Billy Lighter

Howard était furieux et Apolline l'avait bien sentit, elle s'en doutais qu'un moment ou à un autre, il allait le savoir qu'elle avait jouer avec le feu, après tout, Jimmy Reed faisait toujours en sorte de se faire voir avec ses conquêtes d'une nuit, en l'occurence, à la lecture de l'article, ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans L.A People avec lui.

Howard avait lever le ton alors qu'elle avait simplement dit à haute voix sa reflexion, oui, elle aurait dû garder cette robe, au moins, ils auraient pu en profiter elle et Howard à un autre moment, mais lui, n'était pas du genre à vouloir parler chiffon tout de suite. Elle l'avait regarder, levant les yeux au ciel. "Je ne compte pas esquiver le sujet, c'était sûr qu'à un moment ou à un autre, tu allais le savoir"

Apolline regardais Howard les bras croisés, ce soirl à, elle avait pu faire sa propre idée de Jimmy Reed, surtout avec ce qu'ils s'étaient dit, et pour elle, c'était évident qu'il n'était pas celui qui avait fait cramer la ville Stone, mais le batteur n'était décidément pas apte à changer d'avis. Elel le regardait, imitant Reed de façon très caricaturale, avant de soupirer. "Non. Il ne me l'a pas dis. Mais il veut te voir le plus heureux possible, qu'il m'a dit. Ca veut bien dire ce que cela veut dire. Il attendra que tu te sois remit de cet inccendie pour te planter un couteau dans le dos."

Elle avait continuer de regarder Howard en s'essuyant ses mains pleine de farine avant de continuer. "Je ne veux pas être dans vos histoires...Mais je lui ai fais promettre de ne pas t'emmerder pour le moment. " Puis il avait fait l'analogie avec les cousines d'Apolline, celle-ci avait rit jaune, limite choqué par ce qu'il disait. "Mais ça n'a strictement rien à voir!" Elle le regarder dans les yeux "Et puis il était clairs que tu allais te les faire une par une si je n'aurais pas été là! Alors pour les principes, tu repasseras! "

Qu'est ce qu'elle trouvait à Jimmy? C'était compliqué à savoir, le premier soir, elle aurait sauter sur n'importe qui au vu de son état, mais le soir de l'anniversaire du Rainbow, c'était surtout pour la curiosité de la choses et sans doute un peu aussi pour le remercié pour la robe et pour cette promesse envers Howard, enfin...C'était ça non? "Mais je ne lui trouve rien bon sang...C'était juste de la curiosité...Je voulais savoir ce que j'avais ressentit la première fois...Je ne me souvenais de rien...J'avais envie de savoir..."

@ Billy Lighter

Apolline essayait d’éviter le sujet. Elle s’en défendit en disant qu’elle savait que j’allais le savoir tôt ou tard. C’est clair que quand on s’exhibe dans un bar et qu’on flirte avec Jimmy Reed, on finit illico dans L.A.People. Elle n’avait même pas essayé de se cacher. Ça n’arrangea pas ma mauvaise humeur.

Et, en plus, elle disait que c’était pas Jimmy Reed qui avait cramé ma villa. J’haussai encore le ton en disant qu’elle n’en savait rien et en faisant une imitation bien à moi du p’tit connard qu’était Reed. Elle disait que Jimmy voulait me voir heureux pour venir me poignarder dans le dos. Elle avait cette informations et c’est maintenant qu’elle me le disait ?!

-Et c’est que maintenant que tu me le dis ?! T’façon, il pourra rien me faire de pire que cet incendie. J’ai tout perdu. Il ne peut plus rien me prendre. Et, de toute façon, qu’il essaye ! Je l’attends !

J’avais pas peur d’un p’tit héritier de rien du tout. Et, même si je savais que Jimmy Reed était un des hommes les plus puissants de Los Angeles, j’croyais pas qu’il pourrait faire pire qu’un incendie. Il peut pas me tuer. Il y a bien trop de gens qui sont au courant de notre contentieux pour ça.

J’avais, toujours, les bras croisé. Apolline se lava les mains quittant mes yeux du regard. Elle déclara avoir fait promettre à Reed de ne pas m’emmerder pour le moment. J’affichai un sourire ironique.

-Ah… Et tu crois qu’il va tenir sa promesse ?

Un peu hypocrite de ma part de dire ça. De toute façon, là n’était pas l’ennui. L’ennui c’était qu’elle avait couché avec mon pire ennemi. Le type qui, tant que j’aurais pas de preuve tangible, sera toujours considéré comme celui qui a foutu le feu à ma villa. Et ça, je trouvais pas ça éthique de la part d’Apolline. Surtout qu’elle savait tout ce qu’il s’était passé entre moi et Reed. J’lui reparlais de ses cousines que j’avais pas touchées. Alors qu’elle, elle se plaisait à se faire mon pire ennemi. Là, elle s’énerva disant que ça n’avait rien à voir et que je me les serais fait si elle n’avait pas été là. Je fis la moue.

-T’en sais rien… N’empêche que moi, j’ai quand même rien fait. Toi oui.

J’lui en voulais peut-être plus qu’il ne le fallait. Mais j’trouvais quand même ça limite de sa part. Ma mauvaise humeur ne partait pas. J’étais même de plus en plus énervé. Surtout que j’voyais pas ce qu’elle trouvait à ce connard de service. Elle déclara être juste curieuse.

-Maintenant tu sais ! Ce type ne respecte personne à part lui-même. C’est un connard, Apolline. Tu es tombé dans ses bras alors qu’il sait très bien que tu es proche de moi. Tu as dû faire son bonheur ! La prochaine fois, réfléchis un peu plus avant de te faire n’importe qui.

Ok, là, j’étais allé loin. Je reprochais des trucs à Apolline que j’étais pas foutu de faire moi-même. Mais ma colère me rendait de mauvaise foi. Je regardai Apolline dans les yeux, les sourcils froncés.

@ Billy Lighter

Howard était toujours énervé d'avoir vu la guitariste avec son ennemi, mais Apolline voulait en aucun cas être mêler à leurs histoires, même si elle avait fait promettre à Jimmy de ne pas l'embêter en ce moment. Elle avait déduit quelques informations après avoir passer la soirée avec lui. Elle pensait que cela ferait plaisir à Howard mais visiblement, c'était le contraire. '' arrête de jouer les durs Howard, nous savons tous les deux que personne ne peut rivaliser contre jimmy Reed. '' avait elle dit en le regardant, ses yeux perçant les siens.

Puis, le batteur avait demander ironiquement si elle pensait réellement qu'il tiendrait parole. '' aussi bizarre que ça puisse paraître, oui, je le crois. S'il n'est pas un homme de bien, c'est un homme de parole. '' elle n'était pas dupe, elle savait qu'il n'était pas clean, elle savait que tôt ou tard, il sauterait sur Howard pour mieux le déchiqueté. Mais pas maintenant. Ça tombait sous le sens tout ce qu'il lui avait dit. '' il m'a dit qu'il voulait te voir heureux... Je pense alors qu'il attendra que tu te sois remit de tout pour tenter de te 'tuer' ''

Le sujet qu'il ne fallait pas abordé, c'était l'histoire des cousines avec Apolline, son ton était presque au même niveau que celui du batteur. Elle lâcha un petit rire jaune''j'en saisrien ? Et les promesses que tu as fait a Tricia ou encore Sullie ?! Arrête de me faire croire que tu es un saint, nous sommes pareil toi et moi. ''

Howard allait trop loin, Apolline avait le droit de se faire qui elle voulait, elle n'avait de compte à rendre à personne. Pourtant, c'était comme si elle était la seule des deux a faire des choses stupides. Le regard de l'ecossaise transpercait celui du batteur. '' je couche avec qui je veux tout comme tu couches avec qui tu veux, je n'ai aucun compte à te rendre et crois moi que j'y réfléchirais à deux fois avant de coucher avec quelqu'un, la prochaine fois. '' en sachant qu'il s'agirait très certainement d'Howard... Ca allait encore finir en guerre entre eux, comme en Ecosse.

Elle resta silencieuse un moment, puis elle croisa les bras. '' tu peux être blessant par moment '' avait elle dit doucement '' Et ne t'inquiète pas, je ne comptes pas recoucher avec lui. Ma curiosité à été remplit''.

@ Billy Lighter

J’faisais le malin en disant que Reed pouvait toujours essayer de m’avoir, je l’attendais. L’incendie, c’était la pire chose qui pouvait m’arriver. Jimmy Reed n’arrivera jamais à faire pire. Il pouvait pas me tuer, il pouvait rien faire qui pourrait nuire à sa réputation. Donc, j’me croyais protéger par mon statut de rockstar. Mais Apolline disait que j’pouvais pas rivaliser contre lui. Je levai un sourcil en faisant la moue.

-J’ai pas peur de lui parce que je sais que c’est tout ce qu’il veut. Ça le fait triper que les gens aient peur de lui. J’vais pas lui faire ce plaisir.

Apolline avait fait promettre à Reed de ne rien me faire. Et elle était sûre et certaine qu’il tiendra parole. J’en était pas aussi certain qu’elle. On dirait qu’elle en parlait comme si elle le connaissait depuis des années alors qu’elle n’avait fait que coucher deux fois avec. Dont une fois où elle était droguée… J’pense surtout que Reed a pu lui donner l’image de lui qu’il voulait.

-Un homme de parole... C’est un homme d’affaire, Apolline… Les hommes d’affaires sont des menteurs professionnels.

Comment elle pouvait défendre Reed comme ça ? C’est un connard. Y a pas d’autres mots pour le qualifier. Et certainement pas le mot : homme de parole. C’est comme si on disait que j’étais un homme sérieux. Même si j’savais pas comment Reed était en affaire… Et dans la vie en générale… J’savais juste que c’était un connard et ça me suffisait pour lui attribuer tous les défauts possibles.

J’étais toujours renfermé et en colère contre la guitariste. Et j’eus un frisson qui parcouru mon corps quand Apolline déclara que Reed voulait me voir heureux avant de tenter de me « tuer ». Dit de cette manière ça me fit douter… Pendant deux secondes au moins.

-Il a une grande gueule. C’est tout…

Je n’allais pas admettre qu’il ne soit pas le coupable de l’incendie. Et je n’allais pas admettre, du coup, qu’il pourrait encore me faire du mal.

Et là Apolline avait réussi à nous éloigner du sujet. Et je revins dessus en parlant des cousines en comparaison avec Jimmy et elle. J’avais pas touché à ses cousines. Elle avait touché à Reed. Elle disait, avec un rire jaune, que j’avais quand même fait des promesses à Tricia et compagnie. Et qu’on était pareil, elle et moi. J’haussai les épaules. J’pouvais pas me défendre plus sans m’enfoncer alors j’abandonnai l’histoire des cousines. Je fis juste la moue et c’est tout. Elle avait raison, on était pareil.

Et j’continuai à l’engueuler en y allant pas de main morte. Je la fusillai du regard. J’crois pas qu’elle m’ait déjà vu comme ça. Pas avec elle, en tout cas. Elle remit les points sur les « i ». Elle n’avait pas de compte à me rendre… Et elle déclara qu’elle réfléchirait à deux fois avant de coucher avec quelqu’un la prochaine fois. Je fronçai les sourcils. Elle parlait de moi là ? Parce que, vu l’endroit où on était et l’heure qu’il était, c’était moi le prochain…

-Ah ouais ?! Je doute que tu réfléchisses, la prochaine fois, très sincèrement. Il faut juste que tu réfléchisses quand Reed est dans le coin. Les autres j’m’en fous…

C’était de la provocation mélanger à de la colère. Je savais que prendre de front Apolline comme ça pourrait avoir des conséquences désagréables comme remettre en question notre petit jeu. Même si mon excès de confiance me disait qu’elle ne pourrait pas me résister.

Le silence arriva entre nous. J’étais toujours tendu par la colère. Et elle disait que je pouvais être blessant. Je soupirai en haussant les épaules.

-Tu m’as  poussé à bout…

Je décroisai mes bras. Je commençai à me calmer un peu. De toute façon, c’était fait… On pouvait plus revenir en arrière. Et, Apolline déclara, en plus, qu’elle ne récidivera plus.

-Ah ouais ? Il est mauvais au lit ? Enfin, moins bon que moi ? J’suis sûr qu’il est moins bon que moi.

J’eus un sourire en coin. S’il avait été mauvais, j’savais qu’Apolline ne recommencera vraiment plus. Mais c’était surtout pour mon ego que je posai la question avec un sourire qui voulait tout dire.

@ Billy Lighter

Howard était fier, Apolline n'avait jamais connu un homme aussi fier, certes, tous les hommes l'étaient un peu, mais le batteur devait arrivé bien plus haut que la moyenne. Elle n'avait rien dit, ne voulant pas attisé encore plus les choses. Le ton était déjà, selon elle, bien trop haut. Elle n'aimait pas se prendre la tête avec des gens, elle était pacifiste. Elle ne voulait pas , non plus, entrée dans cette petite guerre entre les deux hommes -même si elle devait très certainement y avoir posé un pied après avoir coucher avec Jimmy-. Il lui avait tout de même semblait que l'homme d'affaires était un homme de parole, Howard avait alors annoncer qu'il était tout et surtout un menteur. Elle avait lever un sourcil, les bras croisés. "Il n'y a pas besoin d'être un homme d'affaire pour être un menteur professionnel."

Est ce que cette pique était pour Howard? Pas vraiment, après tout, il ne lui avait jamais mentis, enfin, de ce qu'elle se souvenait. Elle n'avait plus rien dit alors que le batteur ne cessait de se rassurer en disant que ce n'était que de la gueule. Apolline n'en n'était pas aussi sûre, elle avait vu son pouvoir d'influence rien qu'avec Jessica Hill, alors s'il en avait sur des gens peu fréquentable, Howard avait interet à assurer ses arrières.

Elle lui avait tout de même mit dans la gueule qu'elle allait réfléchir la prochaine fois qu'elle allait coucher avec quelqu'un, comme une énième provocation qui allait sans doute se solder par un silence entre les deux jeunes gens, il avait indiquer tout le contraire. Il l'a connaissait tout comme réciproquement...Si elle craquait à un moment ou à un autre, il allait lui remémoré ces paroles. En tous cas, le ton jouait au yoyo entre eux. Un coup le ton montait, puis il devenait doux avant de repasser un peu plus rude pour finir par un silence.

Apolline avait reprit la cuisine, malaxant à nouveau sa pâte à cookie. Elle avait soupiré un peu alors qu'il lui avait dit l'avoir pousser à bout. C'était pareil de son côté, et elle n'avait pas même eu le courage de répondre à son côté jaloux car oui, selon la guitariste, avoir réagit comme ça cachait un côté possessif mais elle n'allait pas lui dire sinon ils allaient encore repartir en dispute. C'est quand elle commença à faitre les tailles des cookies qu'il reprit la parole sur comment il était au lit. Elle se pinça les lèvres. Elle ne voulait pas lui mentir mais elle savait qu'il ne serait pas content , non plus, de savoir ce qu'elle pensait réellement. Mais elle balaya l'idée de lui mentir, elle était franche et le resterait. "C'est un très bon coup." avait-elle dit sans le regarder, concentré sur sa pâte. "Il était très doux et c'était troublant ce compotement...Comme s'il avait besoin de tendresse...J'avoue que j'apprend tout juste à rester dans les bras de mon coup d'un soir entre toi et lui. "

Elle l'avait alors regarder, son petit sourire qui voulait tout dire l'a faisait sourire, levant les yeux aux ciel, elle continua. "Et je reviens un peu sur ce que j'ai dis...J'ai aussi passer la nuit avec lui parce que j'étais frustrée...Je me suis pris un gros râteau avec Jessica Hill...Et il était là...Ca aurait pu tombé sur n'importe qui d'autre..."

@ Billy Lighter

Apolline trouvait des excuses, voir même des qualités à Jimmy Reed. Ce n’était qu’un connard fini et Apolline se faisait un peu l’avocat du Diable. Moi j’le traitais de connard et j’affirmai avec certitude qu’il n’était qu’un menteur invétéré comme tous les hommes d’affaires du monde. Et Apolline déclara qu’il n’y avait pas besoin d’être homme d’affaire pour être un menteur professionnel. J’fis la moue et je levai un sourcil. J’me sentais visé malgré moi. Parce que, en fait, j’avais jamais menti à Apolline. Mais j’avais menti à tellement de monde que j’me rappelais plus à qui je mentais ou non. Je ne rajoutai rien, du coup…

J’avais pas peur de Jimmy Reed. Parce que j’trouvais qu’avoir peur c’était lui faire plaisir. Et j’voulais pas lui faire plaisir. Alors je snobais un peu les mises en garde d’Apolline. J’allais pas commencer à devenir parano parce que j’ai un sale petit riche qui veut se venger au cul.

J’cautionnais pas qu’Apolline ait osé se faire Reed… Mais elle n’était pas en manque de répliques quand elle affirma qu’elle allait y réfléchir à deux fois la prochaine fois qu’elle allait coucher avec quelqu’un. J’savais que c’était de la provoc’. Mais j’savais aussi qu’elle aurait du mal à résister. Elle aimait notre relation autant que je l’aimais. Et j’savais qu’on n’était pas encore prêt d’y mettre fin. Surtout pas à cause de Jimmy Reed. Ce serait lui donner ce qu’il veut et j’me rendis compte, alors qu’Apolline s’était remise à ses cookies, que Jimmy se marrerait sûrement de nous voir nous disputer.

Et on s’était poussé à bout. Et on s’en rendait compte. Mais, ce qui me rassura un peu, et me calma par la même occasion, c’était qu’elle me promit de ne plus se faire Reed. Est-ce que je pouvais la croire ? Non, j’pouvais pas. Elle était un peu trop comme moi Apolline… En tout cas, j’demandais quand même, par curiosité, si Reed était nul au lit. Elle voulait plus se le faire alors j’me disais qu’il était moins bon que moi. Mais sa réponse fut toute autre. Jimmy Reed était un très bon coup… Il rivalisait avec moi. Je fis la moue.

-N’importe quoi… J’aurais préféré que tu mentes, en fait et que tu me dises qu’il est nul. La prochaine fois, mens, s’il te plait.

Je disais ça avec nonchalance. Parfois les mensonges, c’est mieux que la vérité. Et c’est pour ça que j’comprenais pas les filles qui m’en voulaient pour leur avoir menti. Elle levait les yeux au ciel chaque fois que j’souriais d’une certaine façon et moi, j’faisais la moue chaque fois qu’elle complimentait Reed. On savait comment se faire chier l’un l’autre. On commençait à se connaitre trop bien.

Je m’appuyai contre la table à côté d’Apolline, les bras toujours croisé. Et elle avoua qu’elle avait fini avec Reed parce qu’elle s’était pris un râteau de Jessica Hill. Là, j’éclatai de rire. C’était plus fort que moi. C’est sérieux ? Elle avait essayé de choper Jessica Hill ? Il me fallut le temps pour me remettre de l’information et d’arrêter de rire.

-Jessica Hill ? Bordel, Apolline, Jessica Hill ne se fera jamais une autre fille. Elle est trop fermée d’esprit pour ça. Faudrait plus qu’une soirée pour la sortir de ses habitudes.

Le ton était redevenu plus doux. J’lui en voulais toujours un peu mais l’orage était passé. Et cette histoire avec Hill me faisait tellement rire que j’pouvais plus m’énerver.

-J’me suis déjà fait Jessica Hill, moi ! T’as rien raté. Elle est plus de première fraicheur.

Et j’eus un sourire en coin. A la fois j’me ventais d’avoir eu Jessica alors qu’Apolline s’était prise un râteau. Et, en même temps, j’la rassurais en disant qu’elle n’avait rien raté.

-C’est plutôt Jessica Hill qui a raté quelque chose en te repoussant.

J’regardai Apolline droit dans les yeux en souriant. Elle connaissait mon regard à la fois provocateur et charmeur que j’lui adressai à cet instant.

@ Billy Lighter

La dispute avait cessé et ça faisait du bien au moral d'Apolline, elle n'avait vraiment pas envie de se disputer d'avantages avec Howard, elle n'aimait pas le voir Howard énervé même si c'était bien la première fois qu'elle le voyait ainsi. Cependant, Apolline avait éffrité l'égo du batteur quand il lui avait demander -ou plutôt affirmé- que Jimmy avait été pas mal au lit. Il avait fait une moue et Apolline l'avait regarder un peu amusée. "Je n'aime pas te mentir." .

De base, Apolline n'était pas une menteuse, elle mentait très mal car un sourire espiègle se dessinait toujours sur ses lèvres quand elle mentait à quelqu'un alors certes, elle essayait de mentir parfois, mais à Howard, elle n'en voyait pas l'interet. "Et autant que je te dise la vérité, si ce n'est pas moi qui te le dis, une autre nana que tu te fera, pourrais te le dire." Elle avait ensuite reprit la cuisine, Howard un peu plus près d'elle et dieu sait qu'elle avait d'arrêter et d'aller dans ses bras pour s'excuser, mais Apolline Mclagan était fière comme un homme.

Elle lui avait tout de même annoncé que sa première proie avait été Jessica Hill et ça avait bien fait rire Howard, ce qui vexait un peu la jeune femme qui resta silencieuse un moment avant de se dire qu'au fond, elle n'avait pas à être vexé car elle ne l'aurait jamais eu en un soir au vu de leur rencontre. Elle avait sourit amusée "Tu moques pas! Je pensais réellement avoir mes chances mais faut bien avouer que niveau balais dans le cul, elle a le diamètre le plus gros!"

Elle avait terminé de mettre sa pâte dans le plateau quand le batteur se venta de l'avoir eu dans son lit, elle leva les yeux au ciel. "Grand ventard" avait-elle dit en riant un peu. "Je voulais essayé, Reed m'a fait croire que c'était possible! Il a dû tellement rire intérieurement en voyant le massacre..." Puis il y avait eu un silence avant qu'Howard ne rajoute que Jessica Hill ratait quelque chose. Elle avait alors regarder Howard, rougissant un peu, le sourire doux. Les yeux dans les yeux, elle vint se blottir contre lui en fermant les yeux, le pressa un peu plus contre le plan de travail. "Je suis désolé..."  avait elle dit dans un souffle.

Elle entoura les hanches d'Howard de ses bras, elle se sentait bien. Elle savait que des gestes comme ça, c'était peut-être pas les choses à faire avec la relation qu'ils avaient mais qu'importe, à cet instant précis, elle s'en foutait de tout, elle voulait juste ses bras autour d'elle et son souffle sur sa peau.

@ Billy Lighter

J’préférais qu’elle me mente plutôt que ça… J’voulais pas entendre que Reed était un bon coup. Mais Apolline ne mentait pas. Elle disait la vérité. Et j’aimais pas la vérité quand elle était comme ça. Mais Apolline n’aimait pas mentir.

-Dommage…

C’était pratique parfois de cacher des trucs. Mais Apolline n’était pas prête à apprendre cet art qu’était le mensonge. Mais ça m’aurait bien été utile, aujourd’hui. J’aurais pas eu à entendre que Reed valait le coup au lit.

Et la guitariste déclara même que c’était mieux qu’elle me le dise elle et maintenant plutôt que ça soit une autre fille qui le fasse. J’haussai les épaules en faisant la moue.

-J’m’en fiche des autres nanas… Y a que ton avis qui compte pour moi.

Il y a quelques mois ça aurait été l’avis de Maria. Et, ça aurait été quelques années, ça aurait été celui de Natacha. Mais l’avis de Maria n’avait plus d’importance. Celui de Natacha, si… Y avait rien à faire. Natacha n’était pas comme les autres.

Et Apolline non plus. Pour ça que son avis comptait pour moi. Et c’est pour ça que j’voulais qu’elle me cache la vérité parfois.

La guitariste se remis à faire les cookies. J’commençai à la connaitre assez pour savoir qu’elle adorait faire la cuisine. C’était un truc qu’on n’avait pas en commun. Moi, j’aimais pas ça.

Et elle me raconta s’être fait Reed parce qu’elle avait été frustrée de s’être pris un râteau de Jessica Hill. J’pouvais pas m’empêcher d’éclater de rire à cette révélation. Jessica Hill ne se serait jamais fait une fille… Elle n’était pas assez ouverte pour ça. Apolline croyait qu’elle aurait pu avoir une chance.

-C’est clair. Jessica Hill, c’est une fille de la vieille école. Elle se tape tout plein de types. Mais juste des mecs. Et, encore, pas tous les mecs. Il faut qu’ils soient riches, sinon ça l’intéresse pas.

Je rigolai à nouveau. J’imaginais Apolline s’efforcer de draguer l’actrice et l’autre la repousser en ne comprenant pas ce qu’il lui arrive. J’aurais voulu être là pour voir ça.

Moi j’m’étais fait Jessica Hill. Et j’m’en ventais auprès d’Apolline. C’était une basse vengeance par rapport à ses dernières frasques avec Reed. Elle me traita de vantard. Mais j’assumais ce statut et j’souriais d’un sourire en coin. Et le pire, c’était que Reed lui avait fait croire qu’elle aurait pu y arriver.

-J’t’avais dit que c’était un connard. Il a fait ça juste pour se foutre de toi.

Il avait dû bien se marrer, en plus. Apolline s’était fait avoir par le sale héritier. Il a dû en profiter de cette soirée, ce connard.

Mais j’enterrai définitivement la hache de guerre en disant à Apolline que Jessica Hill avait raté quelque chose en la repoussant. J’la vis rougir et je souris. Elle m’enlaça. Je posai mes mains dans son dos pour la serrer un peu plus contre moi. Elle s’excusa.

-J’te pardonne.

Collé contre le plan de travail, je posai un baiser sur le dessus du front d’Apolline. J’pouvais pas lui en vouloir plus longtemps. Et je passai mes mains sous son t-shirt.

-Puis, si on continue de s’engueuler, j’sais que ça fera bien trop plaisir à Reed. Donc, j’te pardonne.

J’crois que je pourrais rester des heures contre Apolline. Je fermai un moment les yeux. J’pouvais mieux apprécier l’étreinte comme ça. L’idée que Reed puisse se servir d’Apolline pour m’atteindre m’effleura l’esprit pendant quelques secondes. Mais je chassai l’idée. Apolline était assez grande pour éviter que ça arrive.

-J’lirais plus L.A.People… C’est pas bon pour la santé.

Je souris. Mes lèvres frôlaient la peau d’Apolline.

@ Billy Lighter

Howard était mignon en disant que l'avis de la jeune femme comptait, elle aurait même pu tomber amoureuse rapidement grâce à ses mots de charmeur mais elle savait que ça l'a rendrait tout aussi folle de rage. Leur caractère était bien trop similaire et être en couple avec lui ou même tomber amoureuse de... Pourquoi elle pensait à ça d'ailleurs ? Quoi qu'il en soit, elle lui avait sourit doucement. Il apprendra, aussi, à entendre la vérité de la bouche de l'ecossaise car elle ne comptait pas lui mentir et elle ne pouvait pas...''tu comptes trop pour moi pour que je te mentes... ''


La suite de la conversation, elle avait fait la moue. Parler de Jessica hill lui laissait un arrière goût dans la bouche désagréable. Elle poussa un sourire en entendant les conditions pour coucher avec elle '' j'aurais eu ton engin, je suis sûre que je l'aurais eu ''. Avait elle dit d'une petite voix sans pour autant être tout à fait certaine de ce qu'elle avançait. Et puis elle essayait de se faire à l'idée qu'elle avait été ridiculiser devant Reed, c'était lui qui s'était bien régaler suite à ce rateau. Elle fit une petite grimace quand les paroles d'Howard l'a fit réfléchir. "Je crois surtout qu'il a trouver bon de me frustrer avec Jessica Hill pour pouvoir récupéré la mise..." Elle avait hausser les épaules. "Après tout,je lui avait dit , au paravant, que je ne couchairais pas avec lui..."

S'ils parlaient encore de Reed, ce n'était plus avec un ton rud mais bien avec douceur et c'était Howard lui-même qui avait réussit à calmer l'atmosphère. Apolline enlaçant Howard, elle avait sourit doucement, la tête sur son torse, quand elle avait sentit les lèvres du batteur pressé son front. Il avait raison, quelque part. S'ils se disputaient, ça allait mettre une mauvaise ambiance dans le groupe et finir par ce faire sentir et lui, il serait content de voir le groupe et Howard par la même occasion, détruit. Elle hocha la tête "Tu as raison, faisons l'amour , pas la guerre!" avait-elle dit amusée. Les mains d'Howard sous son haut firent frissoner la peau de la jeune femme, mais elle n'en fit rien.

Les lèvres d'Howard laissaient quelques frissons sur la peau d'Apolline et son sourire s'était agrandit sur ses lèvres. Le batteur avait alors dit qu'il ne lirait plus le magasine. "C'est pas bon pour la santé. Moi, avant, je ne le lisait jamais et je m'en portais pas plus mal" Elle le regardait, les yeux dans les yeux, puis, elle posa un petit baiser sur ses lèvres avant de se détaché de lui et de regarder si ses cookies cuisaient.

@ Billy Lighter

Elle voulait vraiment pas me mentir. J’comptais trop pour elle pour ça. Parfois, fallait mentir aux gens qui comptent. C’est comme ça que j’voyais les choses, moi. Mais pas Apolline. J’lui souris. J’apprenais, au moins, par-là, qu’Apolline ne me dira jamais de conneries.

La conversation pris une tournure un peu plus détendue. On parla du râteau que s’était prise Apolline par Jessica Hill. Et j’crois que c’est la chose la plus drôle que j’avais entendu aujourd’hui. La guitariste déclara que si elle avait eu mon engin, elle l’aurait eu.

-C’est fort probable.

Je rigolai entre chaque phrase. J’sais que Jessica Hill serait du genre à accepter de finir dans mon lit. J’le savais parce que c’était déjà arrivé. C’est moi qui m’était lassé le première de l’actrice parce qu’elle n’était plus de première fraicheur. J’la laissais aux vieux comme Reed et Ricci. Hill ne s’est jamais caché que ces deux enfoirés étaient ses coups favoris.

Reed s’était bien foutu de la gueule d’Apolline en la laissant se casser les dents sur Hill. Si ça c’était pas une preuve que c’était un connard, j’savais pas ce qu’il fallait à Apolline. Elle grimaça, ce qui me fit sourire. Elle disait que Jimmy avait fait ça pour se la faire parce que la guitariste lui avait dit qu’elle ne coucherait pas avec lui. C’était possible.

-Il est assez tordu pour ça. Tu serais revenue ici, j’aurais pu soigner sa frustration.

J’étais pas sûr que j’étais ici ce jour-là. J’me rappelle pas. Mais bon, l’idée était là. Apolline aurait pu renoncer à Reed et se faire quelqu’un d’autre. Moi, de préférence.

Elle m’enlaça alors au moment où on décida de se réconcilier. J’en profitai pour passer mes mains sous son t-shirt pour sentir sa peau. J’voulais pas qu’on se dispute plus parce que j’savais que ça ferait trop plaisir à Reed. Il voulait me voir souffrir… J’allais pas lui en laisser l’occasion. La guitariste déclara qu’on devait faire l’amour et pas la guerre et je souris.

-Ça tombe bien, j’suis doué pour ça.

Je sentais Apolline frissonner au moment où j’déclarais que je ne devrais plus lire L.A.People. Apolline approuva. Elle disait qu’elle se portait bien quand elle ne le lisait pas. J’approuvai de la tête avant de recevoir le baiser d’Apolline qui m’arracha un sourire.

Elle finit par se détacher de moi pour aller voir la cuisson des cookies. Je fis une petite moue et laissai passer un silence avant de reprendre :

-Ah et, comme tu as fait une connerie, la prochaine fois que c’est moi qui en fait une m’engueule pas. Comme ça on sera quitte.

J’employai le ton de l’humour. Mais j’espérais quand même qu’Apolline se rappelle de ça. Je m’approchai d’elle et l’embrassai longuement, les yeux fermé.

Le baisé brisé, je souris mes doigts passant sur la joue de la guitariste.

-Quand les cookies seront cuits, rejoins-moi au salon. J’ai envie de regarder un film.

Je lui fis un clin d’œil et m’en allai dans le salon.

@ Billy Lighter

Apolline avait voulu être un peu blagueuse en disant à Howard qu'avec ses attributs d'homme, elle aurait pu avoir la femme sulfureuse qu'était Jessica Hill et le batteur avait sourit et avait annoncer que, probablement, ça aurait été le cas. Elle avait continuer de faire la moue, comme une gamine n'ayant pas eu son dessert. Quoi que, si, elle l'avait eu servit sur un plateau d'argent -ou plutôt une baignoire- avec Jimmy Reed.

Sauf que l'écossaise n'était pas dupe et avait sû tout de suite après son premier baiser, qu'il avait fait en sorte d'avoir Apolline une seconde fois pour lui. Il avait manipuler la situation de façon à ce qu'il n'y est plus d'échapatoire pour la jeune femme sans qu'elle ne s'en rende réellement compte. Alors qu'elle avait annoncer à Howard les raisons qui l'avait poussé à faire une telle chose avec Reed et il avait somplement déclaré qu'il aurait pu guérir lui même sa frustration. Elle eut un petit sourire au coin. "Ouais mais je pense que ça ne se serait pas passé comme avec Reed...Je dois bien avouer que c'était très sympathique et ça changeait des moments que je peux avoir avec toi..." Peut-être qu'il allait encore être en colère de cette phrase mais qu'importe, c'était peut-être aussi pour le sensibiliser à de nouvelles choses qu'elle disait cela.

En y repensant, pendant l'acte, Apolline n'avait pas cesser de comparer les choses avec ce qu'ele faisait avec le batteur "En fait...Je me rend compte que je faisait des comparaisons entre toi et lui..."   avait-elle dit un peu gênée , toujours dans ses bras. En tous cas, elle avait annoncer leur slogan un peu hippie avec "faisons l'amour et pas la guerre" et elle eut un rire un peu bête pour seule réponse à ce qu'Howard avait dit. Cachant son visage sur son torse alors qu'il annonçait qu'on serait quittes la prochaine fois qu'il fait une connerie. "Oui, on sera quitte, je ne t'engueulerais pas"

Puis ils s'étaient desserés, la main d'Howard faisant rosirent les jours de la guitariste avant qu'il ne l'a laisse pour aller au salon. Elle se tourna alors vers son four, attendant sagement mais avec impatience, que les cookies soient prêt. L'avantage de ces petites gâteries, c'était qu'en a peine 10 minutes, c'était cuit. Elle avait alors mit tous ses cookies dans une assiette et était aller dans le salon rejoindre le batteur. "Tu veux regarder quel film?" avait-elle demander en posant l'assiette sur la table du salon et s'asseyant dans le canapé.

@ Billy Lighter

Reed avait tout fait pour avoir Apolline. Et il avait réussi en jouant avec la frustration de la guitariste. Elle avait choisi Jimmy pour régler sa frustration alors qu’elle aurait pu revenir ici et la soigner autrement. Avec moi, par exemple. Et ce qu’elle me dit pour justifier qu’elle avait opté pour ce connard de Jimmy, c’était que ça changeait de moi. Je fronçai les sourcils et fis la moue. Il avait été si bien que ça ? J’suis meilleur que lui. J’suis persuadé de ça. Pourquoi elle ne voulait pas me mentir, un peu, une fois ?

-J’ai pas encore montré tout mon potentiel ! Reed savait que c’était la dernière fois qu’il t’aurait alors il a mis toutes ses techniques secrètes dans cette fois-là…

Je marmonnai… Si elle voulait toucher ma fierté, c’était réussi. Et elle continua en avouant qu’elle n’avait pas arrêté de nous comparer, lui et moi, pendant l’acte. Je faisais toujours la moue. Comment elle pouvait faire ça sans le moindre remords ? Reed était mon pire ennemi, bordel…

-Pfff… J’crois que j’en ai assez entendu sur Reed…

Elle avait avoué ça alors qu’elle était dans mes bras bien blottie contre mon torse. Elle avait de la chance que j’voulais plus me disputer sinon j’aurais pu argumenter en lui disant que c’était pas cool de faire l’éloge des performances de Reed devant moi. J’voulais continuer à croire que j’étais meilleur que lui.

Et s’il fallait lui prouver, j’étais prêt à le faire.

La dispute était terminée. J’avais dû ravaler mon ego pour y mettre fin. Apolline se remis à rire à mes phrase et je me remis à sourire à ses petites expressions. J’lui fis, quand même, la demande de ne pas m’engueuler à la prochaine connerie de ma part pour qu’on soit quitte. Elle accepta et je souris. J’avais au moins gagné ça.

On finit par se desserrer. Et je l’avais quitté pour aller au salon parce que j’avais envie de regarder un film. Et quand j’ai envie de quelque chose, je fais tout pour obtenir la chose en question.

Je regardai dans l’armoire le film que j’avais envie de regarder. Et, quand Apolline revint dans la pièce avec les cookies, j’avais fait mon choix.

-Les dents de la mer 2.

J’regardais beaucoup de films d’horreur. Et j’aimais bien les dents de la mer. J’savais pas si c’était le style d’Apolline… Mais j’avais pas attendu son avis pour mettre la cassette dans le magnétoscope et d’appuyer sur « play ».

Je vins me mettre dans le divan en prenant, au passage, un cookie. Je mordis dedans. Ils étaient encore chauds, ce qui le rendait encore meilleur que froid.

-Putain, c’est super bon. Mais pas autant que ceux de Natacha.

Je souris d'un sourire un peu sarcastique. Elle me comparait à Reed. J'la comparais à d'autres. Mais c'était juste pour le jeu.

-Désolé, j'pouvais pas m'empêcher de comparer.

Je pris un air désolé, puis, je souris un peu et je vins la provoquer du regard. Etre un connard, ça l'attirai, non? Alors j'essayais cette technique-là.

@ Billy Lighter

Apolline se rendait peu à peu compte, par la mine boudeuse d'Howard, qu'elle ne devait plus parler de cette soirée avec Reed, elle allait terminé quand il lui avait annoncé que l'homme d'affaires avait fait en sorte de profiter de cette dernière nuit avec elle pour mettre le paquet. C'est vrai qu'il lui avait vendu du rêve et qu'elle avait plutôt aimer cette tendresse. Elle savait que c'était un piège qui se refermait peu à peu sur elle...Elle aimait l'amour, c'était une grande romantique cachée, elle avait besoin de sauvagerie et de moment brute pour ne pas tomber dans le romantisme et être déçu de la suite. Elle avait cependant essayer de cacher son sourire quand Howard lui avait dit de ne pas lui avoir tout montré de lui.

D'un coup, elle se sentie coupable de dire tout ça alors qu'elle était tellement bien dans les bras d'Howard, elle aurait voulu y rester une bonne heure mais les cookies avaient terminés de cuires et Howard était partit dans le salon, voulant regarder un film. Elle l'avait alors rejoinds et avait découvert le film de la journée. Elle avait hoché la tête "Il est cool celui-là, vas-y!" Elle s'était installée dans le canapé, mangeant son cookie alors qu'Howard commençait à l'a comparé à cette Natacha dont il parlait souvent. Elle haussa un sourcil. "C'est pas pareil, je ne l'a connais pas."

Elle avait sourit un peu avant de posé sa tête sur l'accoudoir, le couchant sur le canapé et posant ses pieds sur les cuisses du batteur une fois qu'il s'était installé à nouveau sur le canapé. Elle continuait de le regarder. "Et puis je ne suis pas jalouse comme toi...Et je suis sûre que cette Natacha est une bombe...J'aimerais bien la rencontré pour voir si j'ai pas mes chances avec" avait-elle dit amusée.

@ Billy Lighter

On en avait fini avec Reed. Et j’étais parti dans le salon pendant qu’Apolline terminait les cookies. J’essayais de me sortir Jimmy de la tête… Mais j’pouvais pas m’empêcher de me dire que ce type m’avait volé ma sex-friend pour me faire chier… Alors qu’il ne savait pas, lui-même, que c’était ma sex-friend.

J’sentais la bonne odeur des cookies qu’amenait Apolline dans une assiette qu’elle posa sur la table devant le fauteuil. Pendant ce temps, j’avais choisi qu’on regarderait les Dents de la Mer 2. Parce que c’était un film que j’aimais bien. J’pourrais imaginer que les gens qui se font bouffer par les requins sont tous des petits Jimmy Reed. Ça sera encore plus marrant. Apolline aimait bien ce film aussi. Ça fera pas d’autres disputes comme ça. Je lui souris et mis la cassette.

Je m’installai dans le fauteuil à côté d’Apolline. Et je mangeai les bons cookies qu’elle avait fait. Mais, par pur provocation par rapport à la comparaison qu’elle avait fait de moi avec Reed, je lui rendis la pareil en comparant sa façon de cuisiner à celle de Natacha. Et je disais que celle de Natacha était meilleure. Mais Apolline déclara qu’elle ne connaissait pas Nat’ et que, donc, c’était pas pareil. Je fis la moue en haussant les épaules.

-J’suis sûr qu’un jour tu la rencontreras. L.A. c’est pas si grand. Enfin, si elle ne décide pas de se casser à l’autre bout du monde entre temps.

Si ça tombe c’était déjà le cas. J’savais jamais où était Natacha d’une semaine à l’autre. Faut dire qu’elle ne devait pas trop savoir, non plus, où me trouver depuis que ma villa avait cramé.

Le film commença et j’regardai l’écran. Apolline posa ses pieds sur mes cuisses et je commençai à doucement caresser ses jambes de ma main libre. Apolline, elle, me regardait moi et disait qu’elle était pas jalouse comme moi. Sans lui adresser un regard, je fis la moue. Et je ne me retournai vers elle que quand elle déclara qu’elle aimerait bien rencontrer Natacha pour voir si elle avait une chance avec elle. Je levai un sourcil.

-T’es vraiment incorrigible !

Apolline était une dragueuse invétérée. Comme moi. Je ne sais pas où allaient nous mener nos points communs.

-Ouais, c’est une bombe. Mais ça me ferait bizarre que mon ex et ma sex-friend couchent ensemble, si tu vois ce que j’veux dire…

Et je ne savais pas si Natacha était vraiment chaude à tenter l’expérience. Avec elle, tout était possible. Et rien ne m’étonnait plus vraiment.

-Mais si tu y arrives, invites-moi. On se fera un plan à trois.

J’eus un sourire en coin en regardant Apolline oubliant carrément le film. Le pire, c’est que j’crois que j’en serais tout à fait capable. Je finis par rigoler à cette idée. Surtout que j’pouvais aisément imaginer la scène… J’suis sûr que c’est le genre de truc qui ferait fulminer le frère de Natacha s’il viendrait à être au courant de ça. C’était tellement un espèce de trouble-fête, ce mec…

@ Billy Lighter

Apolline était le genre de fille qu'on pouvait emmener au cinéma voir un film d'horreur elle n'était pas de celles qui se cachait dans les bras de quelqu'un dès qu'il y avait un peu de sang, même si elle ne se sentait pas vriament à l'aise devant les films sur le thème de paranormal. Mais parce qu'elle avait eut cette croyance en Ecosse. Elle ne l'avait jamais dit à personne, elle considérait cela comme sa plus grosse faiblesse. C'était stupide, non? De ne pas avoir peur d'une grosse migale sur son bras mais d'avoir la chair de poule "devant" quelque chose d'invisible et dont l'existence n'était même pas prouvé.

Quoi qu'il en soit, elle s'était installé confortablement dans son canapé, les pieds sur Howard et la tête sur l'accoudoir pour regarder le film. Elle l'avait regarder alors qu'il parlait de cette Natacha Perry et, comme pour entrer dans son jeu, elle lui avait demander si elle avait une chance avec elle même si elle ne l'avait jamais rencontré. Il parlait souvent de cette fille et Apolline se doutait qu'elle avait vriament compter dans sa vie.

Elle avait rit un peu quand il l'a qualifia d'incorrigible mais elle s'en fichait, elle n'avait pas envie de coucher avec Natacha Perry, en fait ,elle n'avait même pas envie de coucher avec une fille, elle se contenterait bien d'Howard -surtout après la dispute qui s'était passé quelques minutes avant-.  Il avait tout de même indiquait que _a pourrait se faire avec elle et qu'un plan à trois, ça ne dérangerait pas Howard. Elle avait un peu rit. "Ca peut être interessant. Mais je dois bien t'avouer que je te faisais un peu marché...En ce moment, j'ai pas envie de me faire de nana."

Howard continuait de regarder Apolline alos que le film avait commencer depuis cinq minutes déjà. "Natacha, ça semble être une fille qui t'as beaucoup marqué dans la vie..." Elle caressait la cuisse du batteur avec son pied, souriant tendrement à celui-ci.

@ Billy Lighter

Apolline était vraiment incorrigible. Elle sautait toujours sur toutes les occasions pour draguer une fille. Et, sa victime du jour, c’était Natacha. J’lui disais que ça me ferait bizarre qu’elle sorte avec mon ex… Mais j’me disais que ça pouvait le faire si on faisait un plan à trois. C’était ma manière à moi d’entrer dans le p’tit jeu de la guitariste. Ça la faisait rire. C’était ça qui était bien avec Apolline. Rien ne la choquait. Elle déclara que ça pourrait être intéressant. Donc elle n’était pas fermée à l’idée, ce qui me fit rigoler. Mais que, pour le moment, elle n’avait pas envie de se faire une fille. Un sourire s’afficha sur mon visage.

-Tant mieux. Parce que j’suis pas une fille. Et que ça me ferait mal si tu devais sortir, aujourd’hui, pour satisfaire tes envies.

Je ne regardais plus du tout le film qui avait déjà commencé depuis quelques minutes. J’regardais Apolline et c’est tout. Son p’tit sourire tendre et ses jolis p’tits yeux. C’était mieux que de voir des types se faire bouffer par des requins, en fait. Elle disait que Natacha devait avoir beaucoup compté dans ma vie. Mon sourire s’effaça un peu et j’approuvai de la tête.

-Ouais… On s’entendait bien. Y’avais des disputes entre nous mais elle ne m’a jamais quitté pour autant. J’crois que je ne lui aurais pas menti, elle n’aurait jamais pris cet avion en décembre 77… Et j’serais p’tètre encore avec à l’heure actuelle.

Je baissai les yeux en parlant caressant toujours les jambes d’Apolline qui bougeaient sur mes cuisses. J’savais que je n’aurais jamais dû mentir à Natacha. Mais j’l’avais fait et, à son retour en 81, rien n’était plus pareil même si on a voulu réessayer. Quatre ans séparés… On avait appris à vivre sans l’un et l’autre.

-Mais, ça c’est pas fini comme ça…

Je soupirai… Puis, j’tentais un p’tit sourire pour ne pas plomber l’ambiance. Je regardai Apolline.

-J’suis pas fait pour la vie de couple, t’façon… Donc, ça aurait foiré quand même, j’crois.

Je remontai ma main jusqu’aux cuisses d’Apolline.

@ Billy Lighter

Apolline et Howard continuaient de parler sans regarder le film. Ils parlaient surtout des envies d'Apolline, encore une fois, et même si elle avait taquiner Howard sur le fait de vouloir connaître Natacha d'une façon non catholique, mais elle avait dû avouer ne pas être antiché des filles en ce moment. Elle avait rit à la réflexion du batteur. "Je n'aurais pas à sortir en effet!"

Apolline avait comprit que cette Natacha avait beaucoup compté aux yeux d'Howard, celui-ci lui avait répondu sur ce qu'il s'était passé entre eux, ça avait l'air de plutôt bien collé et pourtant, ils n'étaient plus ensemble à cause d'Howard. Apolline avait poussé un soupire. "Tu comprend pourquoi je ne veux pas mentir aux gens que j'aime? Ca finis toujours mal." D'un côté, Apolline se sentait rassuré que rien ne soit comme avant entre eux parce qu'au moins, elle n'avait pas à craindre qu'ils arrêtent leurs petit jeu à cause de cette fille...

Les caresses d'Howard étaient là comme pour traduire de sa tristesse, elle le regardait et avait de la peine pour lui. Il disait ne pas être fait pour être en couple. Peut-être, l'écossaise ne le savait pas. Sa main était remontée jusqu'à sa cuisse ce qui arracha un frisson à la jeune femme. Elle s'était redressé et étant venu embrasser le batteur tendrement avant d'enlever ses jambes pour venir se mettre sur lui pour l'enlacer. "Il ne faut jamais dire une chose pareille...Natacha n'était pas la bonne, voilà tout. Tu sais, on peut rester célibataire très longtemps et avoir un couple parfait qu'à cinquante ans. "

Elle l'avait regarder, avait détailler ses traits sur son visage et caresser sa joue doucement. "je ne doute pas qu'un jour, je te retrouve sur un canapé avec une petite femme à tes côtés".

@ Billy Lighter

Apolline n’était pas branchée fille ces derniers temps. Et j’me plaisais à croire que c’était à cause de moi. Aujourd’hui, ça lui évitera de devoir sortir pour pouvoir trouver une fille à son goût. Elle rigolait et j’souris. On avait changé d’humeur depuis tantôt.

La conversation me conduisit à parler un peu de Natacha. J’étais sûr que si j’lui aurait pas menti en 77, elle n’aurait pas pris l’avion qui l’a éloigné pendant 4 ans de L.A. J’peux dire aussi qu’elle ne l’aurait jamais pris si j’avais pas oublié mon carnet de pari dans son sac… J’évitai presque le regard d’Apolline parce que j’étais plongé dans mes souvenirs. C’était même presque plus que des souvenirs. C’était des regrets. Et Apolline déclara que c’était pour ce genre de chose qu’elle ne voulait pas mentir. J’la regardai.

-Ouais… Mentir c’est mal. J’sais…

Mais j’pouvais mas m’en empêcher. Parfois j’mentais sans que ça ait d’intérêt. J’mentais par réflexe.

Et c’est probablement pour ça que j’étais pas fait pour être en couple. Ça et mes infidélités… Quoi que, ça j’arrivais encore à freiner quand j’étais en couple. J’avais jamais trompé Nat’, ni même Maria. Pour un gars dont draguer est un sport, c’était pas peu dire. Mais mes mensonges, surtout pour des histoires d’argents, m’avaient toujours valu des ruptures.

J’regardai Apolline quand elle se redressa pour m’embrasser. Je fermai les yeux. C’est pour ça que j’aimais bien la relation avec Apolline. Il n’y avait pas de pression. J’aimais pas la pression.

Elle brisa le baiser pour me dire que Nat’ n’était pas la bonne. Et que le célibat pouvait durer longtemps. Jusqu’à 45 ans s’il fallait. J’souris. Elle avait toujours les bons mots Apolline. Elle caressa ma joue pendant que je passai ma main dans son dos. Elle était prête à croire qu’un jour elle me retrouvera avec une fille dans un canapé. Je rigolai.

-P’tètre bien. On ne sait pas comment les choses vont tourner. Mais, en attendant, j’profite un maximum de mon célibat. Puis, j’suis une rockstar. En tournée, c’est pas simple d’être fidèle à une fille. Donc, vaut mieux que j’reste encore seul quelques temps.

Je regardai Apolline avec un p’tit sourire.

-Quoique, j’suis pas vraiment seul en fait.

J’vivais avec Apolline. Notre relation était presque une relation de couple. Sans les contraintes. Sans les trucs chiants qui accompagnent une vie à deux. Et j’aimais bien cette relation.

Je l’embrassai langoureusement. J’oubliai complètement que le film tournait toujours. Et j’avais complètement oublié, aussi, la p’tite dispute de tantôt. Je l’embrassai mordillant sa lèvre pour conclure le baiser. Et, j’n’attendis pas vraiment son consentement avant de lui enlever son t-shirt.

@ Billy Lighter

Apolline avait sourit à Howard doucement, s'il continuait à mentir, il savait que c'était mal, c'était déjà ça. Et il s'en rendait compte petit à petit car toutes les filles qu'il aimait partait tôt ou tard à cause de ses mensonges. Peut-être qu'Apolline aussi partirait à un moment ou à un autre. La jeune femme se rendait compte qu'elle avait atteint un endroit sensible d'Howard. Natacha avait sans doute été la femme qu'il n'avait jamais cessé d'aimer et elle comprenait ce qu'il pouvait ressentir. Charlie avait été sa Natacha à elle...

Si lui n'était pas sûr de pouvoir être un jour fait pour être en couple Apolline, au fond, voulait être en couple tôt ou tard. Se poser quand elle aurait arrêter ses betises de coucher avec n'importe qui. C'était un peu dans une tristesse dissimulée qu'elle avait prit dans ses bras Howard. Pas comme une sex-friend mais plutôt comme une amie. Ce qu'elle était réellement pour lui.

Elle l'avait embrassé et les lèvres sucré du batteur avait fait sourire la jeune femme tandis que les mains de l'homme se posait contre sa peau, lui arrachant un frisson. Il lui avait dit de ne pas être tout seul vu qu'elle était là et que, de toute façon, pour faire tenir un couple en tournée, c'était pas possible pour lui parce qu'il y avait trop de tentation. "Je pense que quand c'est la bonne personne, on n'a plus envie d'aller voir ailleurs. C'est comme ça qu'on tient quand on est en couple. On fonctionne pareille toi et moi et je suis sûre qu'au fond..." elle s'était arrêter quelque secondes pour se plonger dans son regard. "...Qu'au fond tu l'attends, cette personne..."

Ca avait été étrange durant un milième de seconde pour Apolline. Comme electriser sur place à cause d'une décharge electrique. Elle ne sait pas réellement ce qui s'est passé, elle avait buguer sur ses mots comme plus totalement sûre d'elle. C'était le baiser d'Howard qui avait fait qu'elle s'était un peu plus réveiller, elle n'avait pas eut le temps de prolonger mais elle avait aimer ce baiser. Elle haussa un sourcil quand elle se rendit compte qu'il lui avait enlever son haut, dévoilant sa poitrine nue. "Hey c'est de la triche! En plus je suis sûre que tu savais que je n'avais rien en dessous!"

Elle ronchonner sans réellement le faire, elle était simplement amusée par la tournure des évènements. Elle commençait à comprendre Howard et ses pulsions et pour rien au monde elle ne l'arrêterait. Ses mains sur son torse, elle lui enleva le sien à son tour, dévoilant son torse nu. Elle commença à jouer avec son doigt, dessinant des formes entre ses deux tétons, souriant doucelent.

@ Billy Lighter

Le célibat ne me dérangeait pas. Mais, en même temps, j’crevais de trouille de rester célibataire toute ma vie. J’aimais bien être en couple aussi. Comme je l’avais été avec Natacha. Mais j’savais que mon style de vie s’aménageait très mal avec une vie de couple. C’est pour ça, qu’à 33 ans passés, j’étais toujours seul. En plus, j’étais pas tout à fait seul. J’vivais avec Apolline une relation à bénéfice mutuel. J’vivais carrément chez elle-même si c’était temporaire. Alors j’vivais encore mieux mon célibat que quand j’étais tout seul dans ma villa.

Et je mis en avant les avantages du célibat comme pour me rassurer. Je caressai, en même temps, le dos d’Apolline. La guitariste pensait que, quand on était avec quelqu’un qu’on aime vraiment, on n’a pas envie de la trompé. Elle n’avait pas tort. Pendant mes deux relations longues, j’avais jamais trompé personne. J’approuvai de la tête jusqu’à m’arrêter quand Apolline plongea son regard dans le mien. Elle disait qu’on fonctionnait pareil. Puis, elle s’arrêta de parler. Je regardais ses yeux bruns. Un frisson parcouru mon corps. J’savais pas d’où venait cette drôle de sensation que je ressentais. Elle avait raison. On était les même. Mais la raison de son arrêt restait floue. Tout comme l’espèce de frisson qui m’avait secoué. Je ne dis rien jusqu’à ce qu’Apolline reprenne pour conclure sa phrase. Au fond, j’attendais la fille que j’aimerais vraiment. Et avec laquelle je voudrais vivre. J’pouvais pas nier qu’elle avait raison. J’avais fait deux tentatives. Ça avait été deux échecs. Mais j’voyais dans le regard d’Apolline que la prochaine fois ça finira autrement.

-Ouais… J’crois que tu as raison… Et j’sais qu’elle finira par arriver.

Je souris un peu. Et je l’embrassai pour sortir de la sensation que je venais de ressentir aux mots d’Apolline. Je n’attendis pas une seconde de plus avant d’enlever son haut pour prendre directement l’avantage sur la guitariste. Et un grand avantage parce qu’Apolline n’avait pas mis de soutien-gorge. Elle me traita de tricheur et déclara que je savais qu’elle n’avait rien sous son t-shirt. Je pris un air innocent.

-Pas du tout… Je ne savais pas que tu te promenais sans rien sous ton t-shirt…

J’l’avais vu… Mais c’était encore un mensonge innocent. Et pas caché pour la cause. Tout ça nous amusait. C’était un jeu pour Apolline et moi. Un jeu qu’on jouait très souvent comme si on était encore deux adolescents. Apolline ne tarda pas à prendre sa revanche en enlevant mon t-shirt. Elle jouait de se doigt sur mon torse. Je frissonnai à nouveau. Je lui sortis mon sourire malicieux.

-J’sais pas si tu mérites ce qui va arriver dans quelques secondes.

J’avais pas oublié l’incident avec Reed. Mais j’utilisais cet évènement pour taquiner un peu Apolline. Je dessinai, à mon tour, des ronds autour de ses tétons qui durcirent à mon passage. J’embrassai, ensuite, le cou de la guitariste. Mais je n’allais pas plus loin. J’devais la punir, non ? Alors j’arrêtai simplement mes mordillements, mes caresses et mes baisers pour m’écarter un peu d’Apolline et me coucher sur le dos, les bras croisés derrière ma tête et les yeux rivés sur le film. Il n’y avait que mon petit sourire qui pouvait me trahir. Et montrer à Apolline que ce n’était que du show.

@ Billy Lighter

Apolline, troublée par ce qu'elle venait de vivre à l'intérieur d'elle, avait tout de même sourit à ce que venait de dire Howard. Toujours sur lui, elle s'amusait à jouer avec le tissus de son haut, comme une enfant ne sachant pas quoi faire de ses mains. "J'ai toujours raison moi, môssieurs Stone!" La jeune femme savait que tôt ou tard, l'un ou l'autre rencontrerait quelqu'un, ce qui mettrait un therme à ce  qu'ils vivaient tous les deux, mais elle ne préférait pas y penser ou peut-être ,elle imagina un instant que cette personne, ce soit elle mais elle vira cette idée de sa tête très vite. Ils étaient pareil, le duo serait bien trop explosif.

Suite à cette idée,elle se retrouva bien vite sans son haut, poitrine nue. Elle avait alors été amusée de voir la réaction pas plus surprise que cela, du batteur. Le regard suspicieux les bras croisés contre ses seins, elle continuait de le regard. "Avoue que tu l'avais vu bien avant que tu me l'enlève." Mais son regard mi-amusée mi accusateur avait vite disparu quand il toucha sa poitrinee. Ses traits se lâchèrent et un petit souffle de plaisir était sortit de ses lèvres.

Cependant, il avait tout arrêter, comme pour la punir de ce qui s'était passé quelques minutes avant, elle l'avait regarder, bouche bée, avant de poser ses mains sur ses cuisses, son popotin sur ses jambes. Il faisait semblant de regarder le film. Elle se mit à rire un peu. "Sale gosse." avait-elle dit. Elle était sûre de le faire craquer, elle commençait à le connaître. Et puis, elle qui était déjà tout excitée, elle savait que le batteur devait être dans cette même optique.

Doucement, elle avait commencer à lui enlever la ceinture de son jean avant de lui débouttoner et de le descendre doucement en fredonnant un peu comme si de rien n'était. Puis elle descendit doucement son boxer avant de venir embrasser son entre cuise et de le prendre en bouche pour venir faire des vas et viens innoncent.

@ Billy Lighter

Apolline avait raison. Et, si le moment où elle avait déclaré qu’au fond de moi j’attendais la bonne personne m’avait donné une sensation étrange, je repris quand même vite contenance. Et Apolline aussi parce qu’elle ajouta qu’elle avait toujours raison.

-Non… Parfois tu dis et fais des sacrées conneries.

Je rigolai. Et j’avais des preuves qu’elle en faisait des conneries. Elles finissaient toutes dans L.A.People. Je la regardai jouer avec mon t-shirt. J’m’imaginais, pendant quelques secondes, en compagnie de la « femme de ma vie » assis tranquillement dans le divan de ma villa toute refaite. Et j’souris. J’crois vraiment pas que ça arrivera de sitôt.

Et ce petit tableau parfait s’éloigna encore plus quand je retirai le t-shirt d’Apolline pour découvrir sa poitrine nue. J’fis semblant d’être surpris de son absence de soutien-gorge. Mais, en vrai, j’savais bien qu’elle n’avait rien en dessous. Et j’crois que j’avais mal menti parce qu’elle avait bien remarqué mon p’tit manège.

-Ok, j’avoue… J’l’ai remarqué dès le matin.

J’souris. J’pouvais faire qu’avouer devant son regard à moitié accusateur qui me faisait un peu craquer. Et j’le fis disparaitre en caressant la poitrine d’Apolline.

Mais ça serait tout ce qu’elle aura. Pour l’instant en tout cas. J’arrêtai tout pour me reconcentrer sur le film. J’voulais la punir de son p’tit écart avec Reed. Et, pour ça, j’étais prêt à mordre un peu sur ma chique et refouler un peu l’excitation qui s’emparait, déjà, de moi devant tous les atouts qu’avait Apolline. J’la regardais pas mais j’savais que ça ne devait pas lui plaire. Elle me traita de sale gosse. Mais elle riait en même temps. Et je laissai passer un sourire.

Mais je ne bougeais pas. Et je ne disais rien non plus. J’regardais le film sans vraiment le regarder. Et ça devait se voir que j’étais pas forcément attentif même si j’essayais de garder l’illusion que je n’avais rien à faire d’Apolline.

Et je sus que j’tiendrais pas longtemps comme ça quand elle commença à enlever mon jeans. Elle fredonnait, mine de rien, pendant que l’excitation montait encore plus et se faisait ressentir dans mon bas ventre. Je ne dis rien. J’regardais toujours, difficilement, le film. Elle enleva mon boxer et je me laissai faire. Et quand ses lèvres touchèrent mon intimité je laissai échapper un soupire de plaisir. Je me mordis la lèvre inférieure. Mon regard se détourna complètement du film quand elle commença les va et vient avec sa bouche. Ok, elle avait maintenant toute mon attention. Le film n’avait plus d’intérêt du tout. Je passai mes mains dans les cheveux d’Apolline. Les mouvements de sa bouche m’arrachèrent des gémissements. Je contractai mes muscles pour ne pas m’emballer trop vite.

Je fis remonter Apolline vers moi en reprenant un peu mon souffle. Et je l’embrassai sauvagement. Pendant le baiser, je me débarrassai rapidement de son jeans et de son unique sous-vêtement. Dans le feu de l’action, on retira mon t-shirt pour finir tous les deux à égalité. Je mordillai sauvagement sa lèvre jusqu’à sang mais n’arrêtai pas le baiser pour autant. Mes mains oscillèrent entre ses seins et ses fesses ne sachant pas vraiment lequel endroit était le mieux.

@ Billy Lighter