J’étais assis contre ma voiture. Le sang coulait le long de ma figure. Il faisait nuit et, au loin, on pouvait voir les lueurs de la ville lointaine. C’était des lueurs floues, comme inaccessibles. Je sentais le froid piquer la peau de mon visage. Le son des vagues n’était qu’à quelques mètres de moi. Comment j’avais atterris ici ? Qu’est-ce qui c’était passé ?

Quelques heures plus tôt.

Le son de Transformer de Lou Reed sortait de ma platine. J’étais affalé dans mon fauteuil un verre de vodka à la main. La bouteille vide sur la table basse. Je pensais à Ruby, à l’enregistrement qui approchait, à Cash que j’avais viré de mon appartement suite à cette fichue séance photo. Rien de positif ne traversait mon esprit. L’amour était, encore une fois, entrain de me tuer. Il fallait absolument que je parle à Ruby. Mais je n’avais ni son numéro, ni son adresse… Une lettre… Oui, une lettre, il fallait que je lui en écrive une… Je pris un papier et un style et commençai à écrire. Une fois… Deux fois… Vingt fois… Rien… J’avais tout déchiré… Et à la trentième tentative j’éclatai la bouteille de vodka au sol d’un revers du bras. Je fis pareil avec le reste de la pièce éclatant tout sur mon passage ! Un vrai carnage ! J’avais uniquement gracié la platine qui diffusait Take A Walk On The Wild Side.

Assis sur mon divan défoncé, j’allumai un joint, un deuxième, puis un troisième. Commençant à perdre le fil de la réalité, enfermé dans mes remords récents. J’allai vers un tiroir sortant un flingue… Mon flingue… Je le regardais un moment avant de le posé sur la table basse. Fallait que je me soigne… Je sortis mes médocs et en pris quatre de chaque… C’est là que tout bascula… L’environnement devint rapidement hostile. Le mur s’assombrissait et les remords dans ma tête étaient bien plus intenses. Je paniquai, pris mon flingue, visant dans le vide sans tirer une seule fois. Fallait que je parte d’ici ! Fallait que je trouve une issue !

Je sortis de mon appartement, puis de l’immeuble me réfugiant de ma voiture ! J’avais perdu tout contact avec la réalité et l’angoisse était présente dans chacun de mes gestes. Je tremblai et mis mon flingue à l’arrière de mon jeans. Comme dans les films de gangsters dont ne se lassait pas mon père. Je mis le contact et roulai. Je roulai à une vitesse non constante, passant de 90 à 140 pour revenir à 70. Je me sentais poursuivit par toute sorte de choses.

Je ne sais pas vraiment combien de temps j’avais conduit, mais je pouvais voir les lumières de L.A. s’affaiblir alors que je prenais une route déserte qui longeait la plage. Je roulais de plus en plus vite sans m’en rendre compte. Cash m’en voulait, Ruby m’en voulait, ils m’en voulaient tous ! Mais ce n’était pas ma faute ! Non, ça l’a jamais été !

Un gros boum me sortis de mes pensées. C’était ma voiture qui venait de passer la barrière de sécurité. Elle dégringola la petite colline jusqu’à la plage en faisant deux tonneaux avant de retomber sur ses roues.

*BLACK OUT*

C’est dans cette même voiture que je me réveillai la tête contre le volant. Je reprenais mes esprit sentant bien le sang qui dégoulinait de ma figure. Je sortis de ma voiture non sans mal et me laissai glisser le long de la portière. Je ne savais pas aller plus loin…

Maintenant

Les souvenirs de la soirée n’arrivaient à ma mémoire qu’en flash. Impossible de vraiment savoir ce qui c’était passé, ni le temps qui s’était écoulé entre le crash et maintenant. Un forte douleur dans mes côtes me fis pousser un cris de douleur.

C’est là que je le vis. Un type, il avait un drôle de chapeau. On aurait dit un homme qui sortais tout drois d'un film fantastique ou d'un dessins animé. Il était un peu flou mais semblait venir dans ma direction. Qu’est-ce qu’il me voulait ? M’achever ? Je sortis mon flingue et le visait. Il était tout proche maintenant.

-Qu’est-ce que tu me veux ?

J’étais essoufflé, je tremblait et j’étais pas vraiment lucide…

I'm not stupid !Oh oh oh Yeaaah!héhéhéhé ....

Sa voix accapella mais assez puisssante  pour couvrir la batteri  Shain reprennait mes refrains avec moi ,la premiere j'ai etait un peu etonné mais apres ça sonnait bien donc on a continué. Ça resonne encore  dans ma tete ,moi a la guitare avec un micro sur pied  et lui derniere sa batterie avec ses baguettes a rechercher le rythme sans rien laisser paraitre.

Pourtant j'y vois rien et un bruit assourdissant rien par dessus la musique, de plus en plus fort, le son s'eloigne et je m'entedns chanter pourtant mes levres reste inanimé, mais ppurquoi j'y vois rien? Quand je joue je ferme pas les yeux ou j'eteinds pas la lumiere... Ça y est la batterie c'est arrete je l'entend splus mon son non plus, juste ce bruit assourdissant. C'est repetitif , ça viens et ça repars.. Comme des vagues. Sans ouvrir les yeux je bouge ma main et la deterre. Elle touche le sable, comme tout mon corp , je suis sans doute allonger dans le sable. Et ce bruit alors? C'est la mer? J'ouvre finalement les yeux et tourne legerement ta tete  vers la gauche  ; et la a quelques decimetres ya l'eau, la mer., IL me suffis de tendre le bras pour toucher l'eau. Tien il fait  sombre je releve la tete le ciel etoilé et plus loi la bas le slumieres de la ville.Je m'asseoir et regarde autour de moi... Personne. J'ai plus mon chapeau ni mon t-shirt... J'ai mes cles,mon porte-feuile, je verifie. C'est bon j'ai toujours les 25 dollars de ce matin.


Bordel mon chapeau! Est-ce que je l'avais pas laisser chez moi pour aller bosser cet apres-midi? Non. Non c'etait impossible parce que j'ai passer les deux dernier jour cloitré dans la cave de Shain ou il tronait sur l'ampli micro. Fais chier..
ALors dans un souppir je me suis relever et j'ai , retrouver mon t-shirt  un peu plus loin eclairé par  un reflet de lune. j'ai regarder mes pieds: mes godasse etait a moitié foutu... j'ai recuperer le vetement tranpé et l'est essoré au maximum, enlever mes chaussure  avant de  faire quelques pas le long de la plage pied et torse nu .

IL avait plu, dans l'apres-midi certainement matis le ciel etait degagé, clair et illuminé d'etoile, j'avais jamais regarder le ciel comme ça vait ou alors je m'en souviens pas, j'ai placer ma main devant ma bouch et j'ai soufflé. Negatif. J'avait pas bu. J'etait plutot  en forme, pas fatiguer, pas de vu qui se brouille ou quelquonques signes comme quoi j'avais pris dedrogues . Un joins  trop fort peu etre?  Non j'ai fumer qu'avec lui  et il m'a fini mon tabac ce matin. Mais qu'est ce que j'ai fais apres?  

On a dormir toute la journée d'hier puis on a bosser sans vraiment se fathiguer toute la nuit. ON a parler des moorts les plus trash, des suicides, des accidents. Pourquoi? Parce que la ou shain vit c'est tout pret d'une eglise et on a entendu sonner la cloche pour les 12 coups de minuits. Oui on a des sujets pationnants. J'ai appris beaucoup sur lui et il m'a dit que tout les dimanche il se rendait a la messe.MOi le dimanche je dors ! Enfin chacun ses trips. Puis il ml'a raconter un filml qu'il avait vu etant gamin:  un mec en bagnolequi etait tueur a gage  a un accident  et pert la memoire. Sur le coup ça ma bien fait rire.
 
Une chaussure dans chaque main et t-shirt sur l'epaule j'ai marcher une bonne  vingtaine de minte au bord de l'eau. Sans un bruit. Bordel c'ets tressant puis quand j'allais decider de prendre le cheveux de la route pour essayer avec un peu de chance d'etre pris en stoop j'ai remarquer des phares de voiture allumé. j'ai lacher mes chaussure qui pesaient 3 tonnes et j'ai couru quelques metre vers la voiture pour recuperer mons chapeau dans le sable et de le remette.Je me suis relever avant de voir un jeune homme qui me visé avec son flingue  contre sa bagnole  l'air totalement sonné. alors je me suis encore rapproché en marchant cette fois .
Je me suis approcher de lui avant de remarquer qu'il saigner a la tete, rien de grave a premiere vue, un accident de voiture banal.  Je me suis arreter face a lui avant  de plonger mon regard dans le sien.

- Hey mec! ... Ça va?

Il peu me tirer une balle entre les deux yeux comme ça et j'en creverais. POuf! PLus de Jayden , une carrier emme pas commencer.

L’homme s’était rapproché il était torse nu et pied nu. Moi, je tremblais de froid. Tout était froid ! L’air, le sable, le vent, le sang sur mon visage ! Tout ! Et lui, il se trimballait torse nu… Moi j’avais un simple t-shirt et un jeans déchiré aux genoux.

J’entendais les vagues et ça faisait un sale bruit dans mon esprit. J’étais rarement venu à la mer car l’eau me faisait flipper à un tel point que j’avais rarement mis les pieds dans une piscine. Même une piscine gonflable… Encore un traumatisme d’enfance, je le supposais.

Je le pointais toujours avec mon flingue, respirant très fort. L’homme s’était approche mais restait en dehors de mon espace vital. Il devait être surpris par mon flingue mais il gardait son sang froid. Pas comme moi… En fait je crois que je ne savais même pas ce que signifiait le mot « sang froid » tellement j’en avais pas.

Il avait plongé son regard dans le mieux et je ne me sentais pas à l’aise du tout. En fait, j’avais peur de ce type… Il me demanda si ça allait et je fronçais les sourcils.

-Bien sûr que ça va ! Tu crois…

Je m’arrêtai net alors qu’une énorme douleur traversa me côté m’empêchant de terminer ma phrase. Je fis une grimace de douleur…

-En fait non… Je me suis crashé !

Je le visais toujours mais je savais très bien que je n’allais pas tirer. En fait, j’étais incapable d’utilisé mon flingue pour tuer quelqu’un. C’était impossible pour moi. D’ailleurs, je ne savais même pas à quoi il me servait ce flingue à part à faire flipper tout le monde.

-Au fait, t’es qui toi ? T’es venu pour m’achever parce que je suis une rockstar? Pour me voler mes thunes ?

J’étais sur la défensive, mais mes questions étaient irrationnelles. Pourquoi viendrait-il pour me tuer ? Je n’étais pas John Lennon… Et des thunes… Ben j’avais bien 100 dollars dans ma caisse mais c’était une somme dérisoire et je n’en avais rien à faire.

-Fait gaffe, si tu me tues, j’ai plein d’avocats !

J’essayai de me relever pour paraitre un peu plus en forme. Je le fis péniblement mais restai appuyé sur ma voiture. J’avais un regard mi-agressif, mi-perdu.

Pendant qu'il me visait toujour avec son flingue j'ai remarquer qu'il tremblait. Une fois immobile face a lui j'ai enti le vent froid, il an du me prendre pour un fou a me ballader comme ça alors qu'il se les geler. Perso j'avait sans doute beaucoup moins frpoids que  lui, disons que le frois, la neige et tout ça arrivent plus souvent qu'a L.A ...

Le mec me visait toujours tremblant encore plus, pas calme dun tout et moi je reste la sans bouger en le regardant dans les yeux. Son visage me disait vaguement quelques chose mais qui... J'etatait la j'attendais qu'il tire si toute fois son flingue etait chargé et qu'il en serait cappable vu son etat. J'etais pas depressif loin de la mais si on doit tous mourir un jour que se sot aujourd'hui ou dans 30 ans je m'en fou complet je prefere me faire tuer une balle entre les deux yeux plutot que mourir d'une overdose  ou devoir me suicide parce que la musique ça sera plus rien ...

J'ai lever les yeux vers le ciel puis j'ai regarder sa bagnole. Et ouais un beau crash...  IL m'a assuré que ça allait equand il a ete pris de douleur  avantt de finallement me dire la vérité.  IL c'etait crashé et le reste qui se voyait. Il me visait touours 'avait une mechante envie de le taquiner en lui demandant si il allait se decider a me butter ou merde... Mais il etait a cran et j'ai preferer tenir ma langue il avait pas l'air de vouloir reelement me tuer sinon il avait tuer depuis le debut....

-Ah ouais t'as l'air encore plus paumé que moi...

IL devait essayer de se proteger et me faire flipper, manque de chancce j'a pas peur de la mort.... Puis un peu-beaucoup- sur la defensive il m'a demandé  qui j'etait, si j'etais la pour l'achever parqu'il etait une rockstar, si j'etait la pour sa thune. Qui j'etais? Ub mec qui faisait la moitier de son poid et qui povait butter si il le voulait.   TUer une rockstar? Non je lui demanderas plutot mon avis sur ma musique que le butter et soyons realiste j'avais pas  d'arme .ET pour sa thune, j'etais pas  uun voleur la thune j'en n'aurais en travaillant.


-Moi c'est Jayden mais appelle moi Jay'...  J'ai pas de flingue contrairement à toi et la thune je m'en fou pas mal...


Il m'a menacer que si il crveer ce soir il avait de bon avocat, sauf que mon ote je suis un minimum rusé, si je tue un hommme je me tuer avec. QUoi que enfaite c'ets carrement idiot...Je l'ai regarder plus attentivement : ses cheveux long, son air paumé il ressemblé a .....J'ai  lacher un soupire en realisant qui j'avait devant moi. ALors c'etaitr vrais le srumeur mais visiblement aujourd'hui il avait voulu sortir de chez lui et il s'ets rashé a la plage . Original.

La douleur allait et venait. Si bien que j’étais incapable de savoir où j’étais réellement touché. L’homme en face de moi n’avait pas encore fait de mouvements qui auraient pu me rendre encore plus agressif que je ne l’étais. En fait, il était relativement calme pour un type qui se faisait viser par un flingue.

Il avait regardé ma bagnole. Elle était dans un sale était mais je m’en fichais complètement. Je n’en avais rien à faire des bagnoles. Ce n’était pas ma principale préoccupation. Je voulais juste arrêter d’avoir froid, arrêter d’avoir mal et arrêter d’être perturbé. Je voulais rentrer chez moi et dormir à tout jamais ! Mais j’étais bien loin de ça.

Le gars disait que j’étais paumé et, probablement, plus que lui. Ca voulait dire quoi ? Qu’on était dans la même galère ? Que lui aussi était perdu sur cette plage ? D’ailleurs on était où ? Bordel je ne savais même pas comment rentrer. Je tremblais toujours de froid et de stress, voir même d’une angoisse totale. Comme si je n’avais pas d’issus alors que j’étais dans un endroit sans mur, ni porte… Un endroit vaste… Mais parfois les endroits vastes te donnaient une telle impression d’être petit que tu te sentais enfermé dans toute cette grandeur…

Je respirais fort et le menaçait autant avant mon flingue que verbalement en parlant d’avocats. Mais lui restait calme et se présenta comme étant Jayden. Jay’ en fait… Ouais Jay’ c’était mieux, c’était court, c’était simple. Ce sera donc Jay’. Il n’avait pas de flingue et s’en foutait des thunes. Devais-je le croire sur parole ? Il n’avait pas l’air bien méchant… Pas autant que les gens qui me poursuivaient tantôt… Ceux qui n’existaient pas…

J’abaissais mon flingue et soupirais.

-Ok, ok… Jay’… N’essaye pas de me tuer alors…

Je remis mon flingue à l’arrière de mon jeans.

-Moi c’est Billy… Enfin je crois… Ouais je m’appelle comme ça. Enfin j'ai décidé de m'appelé comme ça un jour...

Le coup à la tête et les médicaments que j’avais pris m’empêchaient de raisonné clairement. Je fixai le jeune homme sans détourner mon regard et avança un peu vers lui tout en me détachant du support qu’était ma voiture.

-Je sais pas où on est… Ni comment je me suis retrouvé là… Tu viens d’où ? T’es un simple habitant de L.A. ou autre chose ? Tu te promènes souvent sur la plage en pleine nuit ? Il est quelle heure au fait ?

En fait, plus j’en saurais sur lui plus je pourrais lui donner une once de confiance. Certain aurait demandé à la personne la plus proche d’appeler une ambulance mais je n’en avais guère envie. Les ambulances ça attirait les médias. Je n’avais donc plus qu’à compter sur le seul individu en face de moi, c’est-à-dire Jay’.

Le mec face a moi resta encore un bon moment son flingue  sur moi Billy vu que  c'est apparament Billy LIghter devais etre un parano né alors normal que une bonne centaines de questions  se bouscoulent dans sa tete. Au fond je sais pas se qu'il endure mais pour tremblait comme çab et a mon avis c'est pas que du au froid, et pointer un inconnu  d'un flingue alors qu'on vien sjuste de se crasché c'etait pas pour le plaisir. La pression, les media, son groupe, peu etre meme que la musique le tuer . J'espere pas pour lui et qu'il m'arriveras pas la meme chose.

PUis il a finalement dit  que heu.... comment retranscrire ça.. QUe c'etait okey  et il m'a appeler Jay deja ça devenait un peu plus humain Puis comme n avertissement ou une demande j'ai du mal a saisir la nuance parfois je suis a coté de la plaque surtout a ces heures de la nuits que je n'essaye pas de le tuer  alors.... J'ai simplement fais oui de la tete avant de  frotter mes main l'une contre l'autr. Bpordel il faisait froids en bord de mer la nuit. et mon seul t-shirt ete trempé donc immettable  pour le moment. PUis il a finalement baisser son arme et l'a ranger dans la poche arriere de son futal. BIzarre mais du  moment qu'il mettait pas une mal ni a moi ni a lui ça m'allais.

PUis il s'est presenté coomme Billy, enfin il hesitait puis il a dit qu'il a choisi de s'apeller comme ça un jour et puis c'ets rester. Remarque ça lui allais bien qu'il soit La rockstar Billy Lighter ou juste Billy.


-C'est cool Billy!


J'ai repondu d'une petite voix hesitante avec un sourire . Puis il s'est approcher un peu de moi avant de me bonbardé de question en expliquant qu'il savait pas ou on etait ni comment il etait arrivé ici.... ON etait deux, du moins comment on etait arrivé ici, je me doute du lieu ou nous etions et d'autres squestions sur moi... D'habiture j'ai horreur de raconter ma vie mais ce mec avaiit un flingue et j'avais pas encore envie de retourné voir les urgences, merci je m'en passerais alors je me suis resigner.

- Dans ce cas on est deux! Je crois qu'on est sur la plage la plus proche de L.A... Je viens d'Indianna, Non pas vraiment je suis musicien ... Heu non j'en retire auquun plaisir surtout que le sable et mi ça fait deux... J'en sais absolument rien je deteste les heures c'est trop limité...

Voila c eque j'ai repondu sans meme repondre une seconde j'avais une franchise a toute epreuve alors autant s'en servir.

Je m’étais calmé et j’avais rangé mon flingue malgré le stress qui me serrait toujours mes côtes démolies par l’accident. Je lui avais dit mon nom et il m’avait répondu avec un sourire. Il ne m’avait pas sauté dessus donc ce n’était ni un fan, ni un journaliste… Ok, ça semblait vraiment pas être un tueur non plus ou alors il cachait bien son jeu.

Je le bombardais de questions pour être vraiment sûr de savoir à qui j’avais affaire. Il fallait que je sache pour me sentir totalement safe. L’avantage c’est qu’il répondit à chacun de mes questions l’un après l’autre, dans l’ordre. Cool, j’aimais l’ordre ! Surtout aujourd’hui !

Il ne savait pas vraiment où on était. Enfin il supposait qu’on était sur une plage pas loin de L.A. Comment ça se faisait qu’il ne savait pas ? Lui aussi s’était pris un bad trip et s’était réveillé ici sans savoir comment il y était arrivé ? Peut-être mais le savoir où non ne m’avançait pas sur la direction que je devais prendre pour rentrer.

Il venait de l’Indiana. Le mot même me fit grimacer de douleur. Je ne m’attendais pas à ce que ce type vienne du seul état des Etats-Unis dont je ne voulais pas entendre parler. Pas étonnant qu’il était aussi paumé que moi… Il était musicien et n’aimais pas spécialement la plage… Quand à l’heure qu’il était il n’en avait aucune idée… Fuck, ce type était space !

-Ok ok… On s’en fout de l’heure… De toute manière il fait nuit et c’est tout ce qu’on a à savoir.

Je marquais une pause parce qu’il fallait que je reprenne mon souffle.

-On ne parle pas de l’Indiana !

J’allais dans ma voiture laissant Jayden là quelques secondes le temps que je prenne tout ce qui pouvait m’identifier dans ma caisse. Je fourrais tout dans mes poches avant de revenir près de Jayden.

-On va suivre les lumières de L.A. On aura cas rentré à pied. On appelle ni la police, ni l’ambulance ni quoi que se soit !

J’étais bouffé par l’angoisse, ça se sentais dans mes gestes et dans mon ton de voix. Je commençais à marché lentement en me tenant les côtes et en jetant des coups d’œil à Jay’.

-Alors t’es musicien… T’as un groupe ?

Parler m’empêchais de penser à la douleur… Parler m’empêchais de penser au froid. D’ailleurs, ce type, il n’avait pas froid ?! Merde encore une fichue question sans réponse ! Et en plus, je n’avais pas mes cigarettes sur moi et c’était probablement le manque qui cause, en partie, mes tremblements et mon stress.

Il avait l'air déjà un peu plus serein. Il ne tremblait presque plus. Du moins c'est l'impression que j'avait en le voyant. Il va redevenir normal c’était juste une petite crise de stress cette pensée est  passé de ma tête a mes lèvres mais j'ai réussi a la stopper quand ce dernier m'a regarder avec un air mi-rassurer mi-méfiant. Ça se dit pas à une rock star ni a personne d'd’ailleurs, ouais y'a certaines choses qu'on pense mais qu'on ne dit pas.

Il me bombardais de questions et je serrais les dents pour prendre sur moi , je trouvais ça assez impolie et je lui aurait bien dis le fond de ma pensée si il n’était pas  dans son état actuel, qu'on etait pas tout les deux seul a la plage en pleine nuit et que depuis mon agression a la sortie d'une boite  je détestais être seul dehors a la nuit tombé. Depuis j'avauis pris l'habitude de rentrer rapidement chez moi, m'enfermer a double tout et de m'occuper l'esprit au maximum pour evité d'entendre a nouveau les voix de ses mecs .-Hey mais qui voila? Un petit corbeau habitué des bars ?Joey si on l'aider a ressembler un peu plus a quelques chose? C'est la phrase  qu'un d'entre eux avait prononcer avant de me donner un bon coup de poing sur le coté droit de la mâchoire alors qu'ils venaient de  prendre en sandwich me tenant les bras tordu dans le dos . Puis les deux qui me tenais mon balancer a terre . Cela faisait plus d'un mois mais j'en avait encore des hématomes douloureux en appuyant dessus.

Billy a fait une grimace a l'entendre du mot Indinna, sa reaction fut bien differente de la derniere que j'avais eu en disant d'ou je venais. L'anglaise curieuse du Rainbow  m'avait demander si c'etait un bel endroit car elle envisager de faire un tour d'Amerique.Billy devais pas vraiment apprécier l'Indianna pour certaines raisons que j'ignore mais moi c'es la routine pour ça que je suis parti, l’ennuie y est principal. Il a du se dire que je m'etais fais un BAD trip pour pas savoir ou j'etait, pas savoir si on etait ou non encore à L.A  et d'autres trucs aussi. Alors quand j'ai fait mon petit speach sur l'heure la il a du confirmé sa theorie du mec totalement à l'Ouest.
Puis il m'a finalement repondu qu'enfaite on  s'en foutais de l'heure qu'il etait  et que la seule chose a savoir c'est qu'il fait nuit puis interrompu pour reprendre son souffle il a presque gueuler  d'un ton legerement agressif qu'on ne parlerai pas de l'Indianna.  Je l'ai regarder  avant de repondre .

-Heu ok...

Puis il alla dans ma voiture me laissant là quelques secondes le temps qu'il prenne tout ce qui pouvait lui servir sans dansa caisse. Billy fourra le tout dans ses poches avant de revenir près de Moi puis il a dit comme un chef ,comme si il decidait tout qu'on allait suivre les lumières de L.A. Qu'on aurait plus qu'a rentré à pied. Puis il a repris son ton  d'ordre en disant qu'on appelle ni la police, ni l’ambulance ni quoi que se soit . Moi ça me posait aucuns probleme tant qu'il rester avec moi. Je crois que sans meme s'en rendre compte on etait tout les deux aussi tresser l'un que l'autres mais pour des raison differente. Il a commencer a marcher , je l'ai imité, il se tenais les cotes sans doutes en feux mais comme il avait dit pas de police, ni d'ambulance ni rien alors il allait  souffrir.  Il avait sans doute la meme technique que moi pour moins soufrir il faut penser a autre chose, moi en l'occurence dans son cas. Il m'a demander comme j'etait musicien si j'avais un groupe

-Ouais multi-instrumentiste... Ouais mais on est surtout en phase création pour le moment...

Ouais en phase créations on va dire ça  ...

Non ! On n’allait pas parler de l’Indiana. Et je fus bien content d’entendre le « Heu ok » de mister Jay’. On n’allait d’ailleurs pas parler de sujets qui pourraient empirer mon état psychologique. Surtout que le type que j’avais près de moi semblait très à l’ouest. Ben ouais, il ne savait pas non plus comment il avait atterri ici… C’était plutôt pas clair. Peut-être c’était un drogué… Peut-être qu’il avait pris une mauvaise cuite… Ouais probablement. En tout cas j’espérais pas que c’était un extraterrestre ou un truc dans le genre… Ca ça m’aurais fait flipper…

Je m’étais mis à avancer vers les lumières de L.A. Je n’avais que ça comme point de repère et aucun moyen de transport plus utile que mes pieds… En gros on en aurait pour des heures de marches jusqu’à trouver un bus ou un truc dans le genre. Quoi que… Non ! Pas un bus… C’est flippant les bus. Et le stop c’était dangereux… Donc on n’avait vraiment que nos pieds…

Jay’ me suivait. Au moins je n’étais pas seul dans cette galère sinon je ne saurais pas ce que j’aurais fait. Probablement une grosse connerie… Il fallait que je discute… Discuter m’empêcherai d’oublier le vent qui me faisait frissonner de froid.

Jay’ m’avoua être multi-instrumentiste et que son groupe et lui était en phase de création. Ca me rappelait les débuts de The Lightening… Quand rien ne comptait et quand on pouvait faire ce qu’on voulait sans avoir de compte à rendre à personne.

-En phase de création… C’est les meilleurs moments… Après si tu deviens célèbres, tout va très vite et t’as le temps de rien voir venir… Moi je te dis une chose : reste à la phase de création c’est encore le mieux…

On avançait et plus on avançait plus j’avais mal et plus j’avais l’impression que les lumières étaient loin… Je m’arrêtai donc et m’assis par terre en faisant une grimace de douleur.

-Dis-moi que t’habite pas loin, Jay’… Parce que ma baraque est en plein centre de L.A.

Ca faisait même pas trois minutes qu’on marchait et j’étais déjà désespérer…

-Il me faut une cigarette ou de l'alcool... T'as ça sur toi?

Mon ton s’était adoucis tellement je désespérais et que je cherchais l’issus la meilleure…

Parler de l’Indiana.  Moi non plus j'ai pas envie de parler de la bas. C'est surtout que ya plus rien a dire, j'ai pas vecu un enfer la bas ou quoi mais bon j'ai plus envie de parler de ma vie. J'ai jamais aimer d’ailleurs. Mon « Heu ok » a paru le rassurer. Il voulais visiblement pas parler de lui, et sas doutes quelconques sujets  sur son etat psychologique, en ce moment moi non plus je suis pas, enfin mon état n'est pas d'humeur a bavarder sur comment il est. J'etais pas vraiment a l'Ouest juste extrêmement fatiguer alors je disais pas des trucs tres  compréhensible mais ceux qui me connaissant savent que ça change pas trop .  Je devais passé pour un drogué, ouais j'en prend mais je suis pas accro, je veux pas tournée sous LSD . Pas tant que je pouvais tenir a quelques dose par mois.

Il marchais  vers les lumières de L.A qui paraissaient si proche et si loin a la fois. Bordel je commence a  avoir la vue qui se brouille, il s’éloigne drôlement vite le Billy ou c'est mmoi qui avance plus?je regarde mes mains qui   tremblaient comme le reste de mon corps. Le froids sans doute ou autre chose de plus flipper je me suis remis a courir  le plus vite que je pouvvais pour rejoindre  la rock star paumé  tout en le rattrapant  j'ai  reflechis a pourqupoi ne pas prendre un bus ou  faire du stop quand j'ai regarder Billy je me suis souvenu qui il etait et si j'avais pas eu  cette galere   je l'aurais deja abandonner pour prendre un fucking bus ou dormir sur la plage.

Il semblait pa savoir remarque que je venait de le rejoindre il ma dit que le sphase de creations c'teait le smeilleurs momentts pour un groupe. Qu'apres tu devenais celebre et que le temlmps passait super vite et pouf tu prenais plus de plaisir a jouer.

-  Je j'arrive jusqu'a cette étape je serais heureux...

Plus on avançais plus il avait l'air de souffrir nettement plus que moi, en même temps soyons réaliste:  il venait  de se crashé. Puis il fini par s’arrêter et s'asseoir dans le sable ave cun grimace de douleur.

Il m'a demander en quelques sortes si j'habitais pas loin parce que sa baraque a lui etait en plein centre de L.A. Bah a vrai dire j'en savais rien. Juste que j'habitai sur Eagle Rock au
Nord-Est de la ville.  Apres pour y aller d'ou on était ça resterais un  mystère de combien de kilometres y avait. Mais je savais que c’était loin.

-Eagle Rock ça te dis quelque chose? Bah j'habite la bas...

Je l'ai regardé a nouveau inquiet il avait pas l'air bien du tout  on voyait encore sa voiture crashé la bas. On avait pas marché tant que ça pourtant moi aussi jetait mal, essoufflé. Il a ensuite décréter il lui fallait  une cigarette ou de l'alcool. Si j'ai ça sur moi? J'ai froncer les sourcils perplexe un instant puis j'ai fouiller mes poches. Si j'avais du tabac il devais plus être en super état mais bon,  BINGO!  j'ai senti du bout des doigts la boite métallique ou je met mes clope par roulé seulement avec du tabacs. Je l'ai sorti je l'ai ouvert  et j'ai soupirer. 5.  Il en rester 5  et elles avaient pas pris l'eau! Sur ce coup la j'jetait chanceux. J'ai donner la boite a Billy pour partir a la recherche de feu.

-Tiens moi ça.

J’étais paumé, sur une plage et j’avais, quand même, réussi à tomber sur un type capable de faire de la musique et qui souhaitait percer. Il n’y avait qu’à L.A. où on pouvait voir autant de gens de ce type agglutiné au même endroit. Mais il ne suffisait pas d’arriver à L.A. pour pouvoir devenir une star… En fait, il y avait tellement de concurrence que ce n’était pas simple. Tu avais beau avoir tout le talent du monde si tu n’avais pas un peu de chance, c’était raté.

Mais Jay’, lui, ne semblait pas avoir peur de ce que pouvais amener la célébrité. Il souhaitait y arriver. Je l’avais jamais entendu jouer donc difficile de savoir s’il avait une chance…

Je m’étais assis sur le sable… J’en pouvais vraiment plus. Chaque geste augmentait la douleur dans mes côtes. J’espérais vraiment que la maison de Jay’ se trouvait pas loin. Il habitait Eagle Rock… EAGLE ROCK ?! SERIEUX ?!

-Fuck !

Je connaissais assez bien les divers quartiers de L.A. Après tout ça faisait maintenant 7 ans que j’étais ici et j’avais eu le temps de me balader un peu partout.

-Eagle Rock est à des années lumières d’ici… On y arrivera jamais avant demain… Surtout dans l’état où on est…

J’aurais chialé si j’avais été tout seul… En fait, là, je me retenais de le faire. On allait devoir prendre le bus… Fallait que je dorme dans un lit.

La douleur se raviva à nouveau et je demandai à Jay’ s’il n’avait pas des cigarettes ou de l’alcool. Il fouillait ses poches. Je le regardais toujours avec cet air suppliant. Il finit par sortir une boite et me la tendit. Je l’ouvris, il y avait tout ce qui nous fallait là-dedans. Je sortis l’un des cigarettes alors que je voyais bien que Jay’ semblait chercher du feu.

-Le feu, je l’ai.

Je sortis mon briquet d’une de mes poches et allumai la cigarette avant de tendre autant le briquet que la boite à Jay’.

-Merci, mec.

J’en fumais un bouffé et ça brula mes poumon qui avait souffert du crash… Apparemment, fumer n’était pas la meilleure solution. Je toussais un peu ravalant le sang qu’il y avait dans ma bouche. Je fixai Jay’ alors que j’avais toujours le cul dans le sable.

-Je crois qu’on va devoir prendre le bus… Je pense qu’il y a un arrêt pas loin… On aura cas allé chez toi…

Je me levai avant de ne plus savoir le faire…

-A moins que tu ne connaisses quelqu’un de confiance qu’on pourrait appeler… Il doit il y avoir une cabine téléphonique dans le coin sur la route…

Je cherchais des solutions et mon ton était étonnamment calme depuis quelques minutes. Normal… Je commençais à voir flou et impossible pour moi de hausser la voix.

Fuck ! Il  venais d elazcher juste ce mot la, fuck, ouais bah j'avais vu juste Eagle Rock c'etait assez loinn de cettet fucking pplage de L.A! Il devais etre sur L.A depuis quelques temps pour connaitre la ville. Faut que j'apprenne un plan...
Eagle Rock etait à des années lumières d’ici…Hum ouais sans doute. On y arriverais jamais avant demain…Non sans blague. Surtout dans l’état où on est… Toi particulièrement tu tiendra spas deux heure a marcher...Alors on bouge pas, on continue pas je veux pas terminé seul!

-Mec s'que tu veux mais tu reste avec moi, ok?

J'avais la trouille bordel, même si j'avais devant moi un mec qui venait de me viser avec son flingue, je voulais pas rester seul alors il  serais mon compagnon d'infortune pour ce soir du moins... Prendre le bu ça serais une solution peu être? Non mais il fait nuit, y'a plus de bus a cette heure ci!

Alors que je chercher du feu il a pris la boite et en a sorti une cigarette.  Puis il m'a prevenu que c'etait bon il avait le feu je me suis assis a coté de lui et j'ai regarder l'horizon. Ces clopes  elle etaient un peu fortes j'aurais peu etre du le lui dire non?Au pire il s'en apercevra assez vite . Il a allumer la sienne et ma filez le briquet et  la boite, je m'en suis allumé une aussi . ERt il m'a remercier.

-De rien...


Il a tirer une fois sur le megot avant de recrascher la fumet, ça avait pas l'air d'etre une bonne idee qu'il fume ça. J'ai regarder de chanteur dans les yeux. Il avait du sang dans la bouche. Puis il m'a fixai j'ai tirer sur ma cigarette en l'ecoutant parler. Il a dis qu'peu etre on allait prendre le bus, ya peu etre un arret pas loin et qu'on aurais qu'a aller chez moi. Ouais ta rie d'autre a faire.

-Ok....

Puis il s'est relever pas sans mal puis il ma demander que si par hasard   je ne connaissais pas quelqu’un de confiance qu’on pourrait appelé. Il ma aussi annoncé qu'il devait y avoir une cabine téléphonique dans le coin sur la route…

Je recherchais en vain  a chercher une maison quelqu'un avec une maison pas loin ou avec une bagnole. Mais pourquoi on rester pas la  au fond jusqu'a  ce que le jour se leve? J'avais encore le numéro écrit au stylo de shain, lui savait conduire  et pouvez  piquer la voiture d'un de ses voisins . Vu qu'il n'en ont pas l'utilité il lui a proposer  de lui revendre en échange de quelques service. J'ai  froncer les sourcils, ouais bon pas le choix j'avais froid, jetait a deux doigts de  rire , les nerf qui lâchent ,  et j'avais Bily Lighter  a moitié  mort  sur les bras.

-Tu me trouve un téléphone et dans 10 minute on a un chauffeur....

Bon on était dans la merde… Dans une vraie grosse merde. Le mec habitait bien trop loin pour qu’on y aille à pied. Je cherchais des solutions en espérant que mon cerveau était remis assez en place pour pouvoir en trouver des crédibles. Et pour, Jay’, tout ce qui importait, c’était que je le laisse pas tout seul là.

-Ok… De toute façon je saurais pas aller bien loin…

Je ne voulais pas lui dire que je n’avais aucune envie de rester tout seul aussi. Seul je ne sais pas ce que je ferais. Je serais mort de froid et de douleur sur la plage devant ma bagnole défoncée. J’aurais fait la Une le lendemain et tout le monde m’aurait regretté, même mes ennemis… Même ceux qui s’en foutaient… Sauf peut-être mes parents, qui, eux, n’en avait vraiment, mais vraiment rien à foutre…

Je fumais tant bien que mal la cigarette que je venais d’allumer. Jay’ en avait allumé une aussi. Bordel, j’aurais pas du fumer… Mais le manque se fiche de la douleur… Le manque se fiche de tout. Et là, j’étais sacrément en manque de cigarette alors…

Je réfléchissais toujours et exposais mes idées tout en me relevant tant bien que mal. J’espérai que Jay’ connaissait quelqu’un de confiance qui avait une caisse. Il me déclara que c’était le cas et qu’il pourrait être là en 10 minutes.

-Cool ! Suis-moi !

J’étais déjà bien moins inquiet. Nous remontâmes la petite pente qui remontait sur la route et je regardai au loin. Bordel un téléphone à même pas 50 mètres ! Je me disais que la chance tournait peut-être. Nous avançâmes jusqu’au téléphone en question, le genre de téléphone qui est là rien que pour appeler une dépanneuse ou les flics en cas d’accident ou de panne.

-Vas-y ! Sonne à ton chauffeur !

Je m’appuyai contre le truc en métal qui entourait le téléphone reprenant mon souffle. Une simple petite montée, une simple petite marche et j’étais déjà à moitié mort… Je crachai le sang que j’avais dans la bouche attendant que Jay’ téléphone.

Deja que j'avais le don de me retrouvé dans les situations les plus pourrits  alors la j'avais fais fort.J'etais face a une des rock star a moitié shooté. Ce mec habitait bien evidament au centre ville de L.A, la ou tous les paparazzi  sont la pour prendre des photos. Moi j'habitais trop loin pour qu’on y aille à pied. Meme si  si on aurait voulu  y allé   on aurait pas pu pour deux chose: de un il etait pas en etat de marché une bonne dizaine d'heure  , il se serais ecroulé avant et secondo
meme si il tenais, marché nous prendrais toute la nuit et une partié de la matiné pour allé jusqu'a Eagle Rock.Lorsque je lui ai repondu que c'etait ok qu'on fairait se qu'il veut a condition qu'il ne me laisse pas seul il m'a dit que  de toute façon il irais pas bien loin seul.


Au fond, on etait dans le meme bateau; si on se separe , seul on tiendra pas longtemps.Lui serai certainement  mort de froid et de douleur sur la plage devant sa bagnole défoncée.; il aurai fait la Une le lendemain et tout le monde l’aurait regretté. Moi je me ferais  renversé sur la route en rentrant ou bien je me ferais agresser dans une rue mal eclairé et ça me serais mortel cette fois ci, mon corp sera soit balancé a la mer ou retrouvé dans une poubelle quelques jours aprés, personne ne seras au courant se qui m'est arrivé et seul mes parents me regretterons , shain aussi mais il retrouvera un groupe et m'oubliera vite. Mais pour l'instant je suis pas seul alors  si on reste a deux ça devrai pas se passer comme ça.

Je fumais lentement ma cigarette que je venais d’allumer.Billy semblait avoir du mal, ses poumons devait pas apprecier apres le crash, il avait l'air  en manque  et il devait avoir mal, mais il voulait pas d'ambulance  alors tant pis .

Quand je lui declaraque j'avait un chauffeur qu’il pourrait être là en 10 minutes. Il a repris de l'energie , s'est relever et ma dit de le suivre. Il m'a emmener a  50 metre meme pas ou il avait une cabine telephonique. Dans un sens moi dan sun premier temps ça m'a rassurer  puis j'ai reflechi, mon instinc a pris le dessus. Et si c'etait un  telephone d'urgence uniquement?


Nous avançâmes jusqu’au téléphone en question, puis il m'a dit d'apeller mon chauffeur, Shain en l'occurence.Puis il c'est appuyé contre le truc en métal qui entourait le téléphone reprenant son souffle. Une simple petite montée, une simple petite marche et il semblait etre déjà à moitié mort… J'ai regarder Billyattendant que Jay’ téléphone. il  crachai le sang qu'il avais dans la bouche . J'ai regarder le telephonne .
"Appel urgence uniquement" Fais chier! J'ai sifflé une insulte entre mes dent en mettant un coup de pied dans le truc telephonique. Pourquoi? Je bouillonnais a l'interieur, l'ai jeter mon chapeau a terre qui me tombé sur les yeux et j'ai commencer a  gueuler.

-FAIS CHIER!!! POURQUOI C'EST QU'A MOI QUE  CA ARRIVE?

Billy, faut pas que tu sombres. Billy, faut pas que tu tombe dans les pommes. C’est ce que disait la petite voix dans ma tête alors que j’étais toujours appuyé contre ce fichu téléphone attendant que Jay’ passe un coup de fil à son chauffeur. J’avais toujours ma cigarette en main mais elle se consumait toute seul. J’arrivai plus à tirer dessus.

C’est alors que Jay’ gueula. Et cela me fit sursauté à un point pas possible. Je me retournai vers Jay’ et le téléphone… Bordel, qu’est-ce qu’il se passait ? Jay’ avait jeté son chapeau à terre tellement il était énervé. Je regardais alors le téléphone. « Appel d’urgence uniquement ». BORDEL ! FUCK ! Je comprennais totalement la haine de Jay’ à cet instant. Pire, j’avais maintenant la haine moi aussi, shootant de rage dans les téléphones.

-POURQUOI ?! QUI A INVENTER CE GENRE DE TELEPHONE ! JE HAIS CES FOUTUS TELEPHONES !

Des larmes de rages coulaient le long de mes joues alors que la douleurs augmentais encore m’arrachant un cris. Je m’assis à terre.

-On va faire quoi ? On ne peut pas appeler les flics… Ils vont tout raconter… Tu crois que si on les menaces ils ne vont rien dire… Mais ils vont m’emmener à l’hôpital… Là-bas je serais cuit… Bordel, qu’est-ce qu’on va faire ?

J’étais paumé et j’avais un type aussi paumé que moi à mes côtés. Plus les minutes avançaient, plus je désespérais. Je lâchai ma clope essayant de réfléchir plus ou moins logiquement. Dormir sur la plage ne ferais que reporter mon problème à plus tard… Et à empirer mon état.

-On a cas marcher jusqu’à la première baraque venue et demander pour un téléphone…Ou le stop… On a cas faire du stop…

Je ne voyais pas vraiment d’autre solution. Il devait il y avoir des baraques pas loin. Je regardais Jay’ qui semblait vraiment contrarié. Mais plus je le regardais, plus il se faisait flou. Mes idées n’étaient vraiment plus claires. Mes yeux commençaient à se fermé tout seul. Merde Billy… Faut tenir.

-C’est quoi le mieux hein ?

Je parlais de plus en plus bas et ma voix était cassée par toutes les émotions qui me traversaient.

J'avais la rage, j'avais envie de gueuler ma rage au monde, d'ailleurs j'ai gueuler et j'ai frapper dans ce fuicking telephone qui bouger pas. Alors j'ai continué a gueuler jusqu'a ce que je me calme un peu.Billy lui c'teait relever et avait lu les indications sur le telephonne avant de lui aussi se mettre a geuler. Il geuler presque aussi fort que moi alors qu'il etait blesser. POURQUOI ?! QUI A INVENTER CE GENRE DE TELEPHONE ! JE HAIS CES FOUTUS TELEPHONES ! Voila se que gueula le chanteur et j'ai pensé exactement la meme chose.

Il avait carrement commencer a chialer, la rage et la douleur sans doute.Moi je pleuré pas , jamais .Il  en eu tellement assez qu'il a fini pas s'asseooir a nouveau part terren sur le bord de cette route desserte.Qu'allait-on faire?On pouvait pas appeler les flics parce que Billy finirais avec des problemes faisant la Une le lendemain..Tu crois que si on les menaces ils ne vont rien dire… Je veu bien comprenne qu'il ne tienne pas a etre en premiere page mais il m'a carrement demandé si les menacer les feraient taire , putains ces rock star  a cran c'est genial!c Pourquoi pas il avait bien un flingue apres tout.

Je me suis agnenouiller face a lui et je l'ai regardé dans les yeux. Mais de toute façon si on croise des flics  ils vont l’emmener à l’hôpital… Là-bas je serais cuit…et moi je me retrouverais seul c'etait meme pas pensable. Bordel, qu’est-ce qu’on va faire ? Billy si je savait...

-Non t'as raison on appelle pas les flics et encore moins une ambulance! On va se debrouiller.


J'avais froid mais pas autant que billy a mon avis, j'ai tiré une derniere fois sur ma clope avant de l'eteindre contre  le telephone ce qui laissa une vilaine trace noir mais FUCK!
J’étais perdu sur une plage en pleine nuit et j’avais avec moi un Billy Lighter totalement paniqué. Plus  les minutes passé plus j'avais l'impression qu'il faisait sombres et moi j'esperais m'en sortir .J'ai essyaer de reflechir a tete reponser, en non je suis pas  un de ces types qui peuvent se calmé avec je suis rester face a Billy en esperant que lui au moins trouve une idée rien qu'un peu lucide.Il a proposer marcher jusqu’à la première baraque venue et demander pour un téléphone.


-Marché jusqu'a la premiere baraque? Et si c'est des petits vieux qui  ont peur des rockeurs?Non oublie...

Puis j'ai fais une pause pour reflechir. Sinon il proposait qu'on fasse du STOP, ouais pouruoi pas, ouais le stop c’est bien.Il avait regardait autourn de lui incertain puis m'a demandé enfin ce qui etait le mieux .

-Va pour le stop!

Je me suis relevé et j'l'ai tiré pas l'avant bras, il etait fathigue et menacé mechament de tourné de l'oeil , il avait l'air ailleurs. alors je suis revenu au niveau de son visage et j'ai soupiré.

-Hey mec ! T'endors pas !

Il luttais pour resté les yeux ouvers j'ai soupiré et au lieu de le laisser dormir ou demui fpoutre des claques j'ai commencé a lui tiré méchamment les cheveux. Ces beau long cheveux roux.

-Allez rouquin on va pas rester la!

Song :

J’étais désemparé, en rage et mon esprit était encore un peu embrouillé par le choc et par les médocs que j’avais pris. Je commençais à lâcher prise… D’abord mes larmes qui coulaient et puis ma vision qui se brouillait. Je n’avais plus que Jayden comme véritable contact avec la réalité. S’il n’était pas là, je serais déjà mort je crois.

Il s’était d’ailleurs agenouillé devant moi. Je le regardais, les yeux à moitié ouverts. J’avais peur des flics et des fuites qu’ils pouvaient provoquer dans les médias. Bordel, j’avais peur de tellement de trucs. Mais Jayden allait dans mon sens. Il ne voulait ni flic, ni ambulance. Ouf, ce type me comprenait. Et je lui adressais un petit sourire. J’aurais voulu lui montrer toute ma reconnaissance mais mes gestes commençaient à être vachement limités.

Il éteignit sa clope alors que je lui énumérais les solutions qui nous restaient. Bordel, toutes ces solutions semblaient bien nulles. Mais c’était le seul auxquels mon cerveau arrivait à penser. Je laissais Jayden voir laquelle était la meilleure. Sonner à la première maison qui passait ne plaisait pas à Jay’. Non… On risquait de tomber sur des petits vieux… Bordel, ce Jayden pensait vraiment à tout. Les petites vieux c’était flippants… Tous des tueurs ! Jay’ avait trop raison.

-Ouais… Les petits vieux c’est le mal…

Il opta alors pour le stop… Bon fallait juste s’assurer qu’on n’allait pas tomber sur un petit vieux… Mais à cette heure-ci ils dormaient tous non ? Ouais… J’espérais en tout cas… Et, malgré mes mauvais souvenirs de stop que j’avais eu en faisant le voyage de l’Indiana à L.A., j’étais prêt à tout pour finir dans un lit.

Il tira sur mon bras en se relevant. Je voulais vraiment le suivre mais… J’étais incapable de le faire… Je ne voyais quasi plus rien… A part du noir… Merde c’était parce que je fermais les yeux. Jay’ ne voulait pas que je m’endorme… MAIS J’ETAIS FATIGUER… Si fallait que je dorme, là maintenant, tout de suite. J’en pouvais plus, je ne sentais plus que la douleur et le froid mordant de la nuit.

Mais mes yeux se rouvrirent tout seul quand Jay commença à tirer sur mes cheveux me traitant de rouquin.

-Aïe !!!! Bordel ! Mes cheveux, putain !

Je me levai. L’adrénaline que m’avait procuré Jay en me tirant les cheveux m’avait donné la force de pouvoir me remettre sur mes pieds. Je le regardais avec un regard un peu vide.

-Ok… Ouais le stop…

Je me mis en position pour faire du stop. Mon bras tremblait. Je n’allais pas résisté très longtemps. Heureusement, après cinq petites minutes un type s’arrêta. Bordel, la première voiture qui passe elle s’arrête ! Pourquoi ?! Ca n’arrivait jamais ce genre de truc d’habitude…

Quoi qu’il en soit c’était plutôt positif. Le type ouvrit sa fênetre disant que JE pouvais monter. Et pourquoi ? Parce qu’apparemment c’était un fan de The Lightening… Et il était très heureux de vouloir me prendre en stop même s’il nous demandait toute les cinq secondes ce que je foutais là… Je finis par le couper sans répondre à aucune de ses questions…

-ON veut rentrer. Tu prends mon pote avec !

Il accepta et nous montâmes à l’arrière Jay et moi. Pas question qu’on monte à l’avant ! Ce mec était peut-être un psychopathe après tout. Je laissais Jay dire son adresse au gars… Ouais parce que je ne voulais pas rentrer chez moi… Il y avait sûrement des paparazzi qui trainaient dans le coin.

J’appuyai ma tête contre la vitre. Le type qui conduisait arrêtai pas de causé... Il disait des trucs genre:"Qu'est-ce que tu fous là?! Pourquoi t'es dans cet état?! C'est quand le prochaine album?!". Mais je l’entendais que de loin et je ne répondais à rien… Tout devenait brumeux autour de moi. Je n’eu le temps que de dire.

-Jay’… Réveille-moi quand on arrive, s’il te plait…

Avant de tourner de l’œil.

"-Ouais… Les petits vieux c’est le mal… " M'a confirmé le chanteur avec un sourire, j'etais pas si idiot enfaite vu qu'on etait au moins deux a pensée pareil a deux on n'est pas seul. C'etait bon pour lui pour moi aussi on allait faire du stop! Quoi qu'il arriverais on resté ensemble alors on squate juste une voiture qui nous amenera vers moi , on s'enferme et l'enfer seras terminé!

Je tirais sur son bras en merelevant. Il avais pas l'air de vouloir bouger... Ou simplement en avait il plus la force. Allez Billy fais u effort on trouve une voiture et tu pourras dormir ais je pensé . Il bougé opas et il etait sur le point de s'endormi avec j'ai esperer qu'il tienne a se scheveux et je l'ai ai tiré. LA! Miracle il a reouvert le syeux surpris et c'est mis a brailler . Visiblement il avais bien senti  et ça avait marché puisque qu'en quelques seconde sans doute grace a l'adrenaline il etait debout. j'ai passé une main dans ma nuque en m'expliquant pour le tirage des cheveux.

-Désolé mec je sais que ça fais mal mais j'devais le faire

j'ai souris  il avait l'air de plus trembler du moins il tenais debout sans mal. J'savais se que ça faisait de se faire tirer les cheveux long  pour le savoir garder pas mal de temps. J'ai regarder Billy  il etait au tac au tac. Il confirma l'idee du stop et il s'y mis.


Jeme suis adossé contre le telephone pour l'oberver: Il s'est mis en position pour faire du stop. Son bras tremblait. Il n’allais pas résisté très longtemps. Je fus pris soudainement d'une violente douleur au cotes. Ça m'a rappeller pourquoi on m'avais laisser rentrer chez moi a conditions d eme reposer y'a un peu moins de dix jours.Je suis rester plier en deux a peine quelques minutes alors que ça m'apparu comme des millier d'heures. Quand j'ai relever la tete Billy etait entrain de parler avec le conducteur d'une bagnole! Et bah il savais faire du STOP!

Je me suis rapproché de lui et je l'ai ecouté parler avec le chauffeur,c’était un fan de The Lightening… Et il était très heureux de vouloir  prendre en stop  Billy Lighter. Le chanteur avait accepter en insistant sur le fait qu'ON voulait rentrer. On pas lui,pas moi non nous deux!Et il avait exigeai qu'il me prennne avec lui. Billy tenais vraiment qu'on reste ensemble et c'etait reciproque!

Le mec fan de Billy accepta et nous montâmes à l’arrière Billy et moi. Il me laissa donner mon adresse au chauffeur. Eagle Rock, Nord-Est  de L.A .  Puis je me suis installé a coté de Blly, je me suis recroquevillé sur moi meme j'avais vraiment froid et j'etais pas bien du tout. Et puis ce mec arrêtais pas de posé des question sur Billy j'en pouvais plus et si j'avais eu la force je serais descendu de la voiture pour ne plus entendre sa voix.  Il disait des trucs genre:"Qu'est-ce que tu fous là?! Pourquoi t'es dans cet état?! C'est quand le prochaine album?!". Billy lui l'ignorais il faisais semblant de ne pas l'entendre et il ne repondais rien. Moi ça m'a gonflé j'ai regarder le mec dans son retroviseur avant de l'interrompre en gueulant.

-Hey mec ferme la deux secondes! Non tu sais quoi? Ta gueule!

j’entendis a peine le murmure du chanteur "Jay’… Réveille-moi quand on arrive, s’il te plait…"  j'ai soupire en le regardant. Ouais t’inquiète pas Billy on reste ensemble jusqu'au bout.

J'ai regarder le chauffeur a nouveau il s'etait tu. Il demarra et apres un long silence il fini par activé l'autoradio  alors qu'on entré dans le centre de L.A les rues etaient désertes.Il roulait en me regardant de temps a autres. Puis j'ai reconnu la rue de Stryge, encore ouvert a cette heure la.J'ai dis au mec de tourné a gauche et j'ai  reveiller Billy  en lui tiran les cheveux.

-Billy on y est! Mec on descend!

La voiture c'est arreter face a l'immeuble  j'ai remercier le chauffeur et je suis descendu suivi de pres par Billy encore pas bien reveiller.

Juste avant de m’évanouir j’avais entendu Jay’ sommé au « chauffeur » de la fermer. J’aimais bien ce petit Jay’, il était pas le genre de mec à poser des questions. Je n’aimais pas les questions… Les questions ça amenaient toujours des ennuis… Non, pire, les questions étaient l’ennui.

Soit, c’était le blackout total. Je rêvais alors que j’étais dans les vapes. Je rêvais de Ruby. Un rêve positif ? Non, un cauchemard. J’avais raté mon suicide et maintenant, je m’efforçais que personne ne le sache. Je ne voulais pas que Ruby le sache… Dans mon cauchemard, elle l’apprenait et ne m’adressait plus la parole. Elle me traitait d’égoïste et m’avouait n’avoir plus envie de me revoir. Dans mon rêve, je n’étais pas mort… Non, j’étais en vie et je vivais avec le remords éternel de l’avoir blessé.

C’est mes cheveux tiraillés qui me réveillèrent de ce sommeil désagréable. J’ouvris les yeux et vis Jay’… Apparemment on était arrivé. Bordel, pourquoi ce mec me tirait tout le temps les cheveux ??? J’allais finir par les perdre à force… Mais bon j’étais trop dans le gaz pour lui crier dessus.

On descendis de la voiture et Jay’ remercia le chauffeur… Bah il le méritait pas mais bon… On entra dans l’appartement de Jay’. De l’extérieur c’était… Ben un appart’ classique. Ni complètement délabré, ni forcément très bon. Il y avait des instruments dans tous les coins. Je pouvais y voir une basse notamment.

Je m’appuyai contre un mur regardant Jay’.

-Cool, cool… On a réussit… Bordel, j’y croyais pas…

J’allais encore m’écrouler là. Je sentais plus grand-chose… Je n’avais qu’une seule envie : dormir ! Je me laissai glisser contre le mur jusqu’à finir assis par terre.

-Bordel… Me faut un lit… Je peux ? Dormir dans le lit ?

Je regardais Jay’ avec un regard suppliant. C’est là que je me tordis de douleur. D’un seul coup, sans raison. C’était le contrecoup. L’adrénaline était redescendue maintenant qu’on été au chaud.

-Mec… Me faut des médocs… Ou de l’alcool… Vite.

Je pleurais tellement j’avais mal. C’était vraiment une journée de merde.

Si il en avait eu la force Billy m'aurait gueuler dessus voir meme fait la peau , pourquoi je lui ai tiré les cheveux pour le reveiller au lieu de simplement le reveiller e, se secouant un peu et en lui parlant  parce que j'savais que dans l'etat ou  il etait ça servirai pas a grand chose et que sans doute avait il pris de l'alcool et qu'il ne sentirais peu etre pas si je le giflai; ouais bon je sais c'est pas un bon argument mais ce qui est fait est fait.

Il m'a suivi et on a même pas attendu  que la voiture se barre ou quoi pour monter . J'etais fatiguer et l'urgence etait plus  de monter chez moi que remercier encore ce mec qui apres avoir passer meme pas 20 minute sen sa compagnie me saouler deja .De plus j'l'ai remercia par unique politesse je n'en pensais pas un mots comme souvent d'ailleurs quand je parles a ce genre de personnage: les gens lourds insistant qui parles beaucoup trop pour dire toujours la meme choses au final.

Je me suis arreter devant ma porte j'ai reflechie. Merde .Qu'est ce que je fais maintenant? J'ai regarder mees pieds, la portes billy et re la porte , entrer ouais c'etait une bonne idée. La porte devait sans doute etre fermer, j'ai sorti mes cles de ma poche et en tranblant j'ai ouvert avant de laisser entrer le chanteur.J'suis rentrer a mon tour et j'ai refermer deriere moi pas a cles juste la porte. L'appart baignai dans la pénombre et pas vraiment rangé enfin justes pas m'al d'intrusment et des trucs qui trainé notament le dernier numero de Guitar&Pen que j'dois filer a  Balthazar d'ailleur, j'ai allumé la lumiere et j'ai recperais le magazine avant de déposé mes cles dans un vide poche .

Billy lui c'etait adossé contre un mur a moitié en me regardant ,mort ou en phase terminal. Il etait crever et ça se comprends.Il a dit qu'il aurais pas cru qu'on y arriverais, bah pour etre franc moi non plus mais jusqu'a preuve du contraire on etait bien la vivant  alors on avait du réussir.

-Ouais mais apparemment on est bien chez moi...

Il allait encore m’écrouler là contre mon mur, fallait que j'men occupe au moins qu'il s'ecroule sur mon lit pas par terre contre mon mure comme un tox' qui en aurait trop pris parce que la a cet instant précis il ressemblé plus a ça qu'a une rock star. En quelques secondes il s'ets ecroulé assis contre mon mur. Il a murmurer comme quoi il lui fallait un lit et si il pouvait dormir dans le lit qui se trouvait dans la piece, mon lit. J'ai fais oui de la tête  et je me suis rapprocher de lui pour l'aider a se relever quand sans meme que je ne le touche il s'est tordu de douleur sans doute. D’un seul coup, sans raison apparente. Du deja vu ça, ouais il m'est arrivé la meme chose plusieurs fois apres mon agression, c'est le contre coup m'ont expliquer les mecs aux urgences.


"-Mec… Me faut des médocs… Ou de l’alcool… Vite."Ouais j'men doute mais la vais d'abord  te mettre sur un lit tu seras deja mieux. Je me suis baisser pour le prendre par les bras et mes cotes s se sont reveiller, j'ai serrerles dents, ma douleurs passerais apres Billy. J'ai lacher un long soupire avant de le relever  et de reussir a le traîner jusqu'a mon lit ou je l'ai deposer.

-Attends deux secondes...

j'ai enlever mon chapeau, ma veste et j'ai couru jusqu'a mon bureau, j'ai ouvert le premier tiroir rien, le second, une boite vide putain, le troisieme victoire! J'en ai tirer deux boites de medoc et j'ai fais un detour par le frigo  pour prendre une bouteille de vodka avant de revenir vers Billy.

J'me suis accroupi face a lui, j'ai poser la bouteille a terre, j'lui ai tendu une boite de medoc et je l'ai regarder dans les yeux.

-Tiens t'en prends que deux.

song:

On était bien chez lui. C’est ce que me confirma Jay’. Je parcourais l’appartement des yeux alors que j’étais assis à terre appuyé contre le mur. Ca me rappelait les débuts de The Lightening quand on avait que nos instruments et qu’on squattait tout les uns chez les autres (enfin que je squattais chez tout le monde vu que je n’avais aucun appart’ pour moi tout seul).

C’est la que la douleur se fit sentir d’une manière intolérable. J’en pleurais tellement j’avais mal. Bordel pourquoi j’étais connu ? Si je ne l’avais pas été j’aurais appelé l’ambulance et ils m’auraient déjà shooté à la morphine. Mais au lieu de ça, j’étais dans un appartement chez un type que je connaissais à peine et j’étais entrain de crevé parce que j’avais fait le con en bagnole. Bordel, je savais qu’un jour j’allais me planter en bagnole ! Je roulais vraiment comme un con !

Il me fallait un lit, il me fallait des médocs et de l’alcool pour ne plus sentir la douleur. Je voulais ne plus rien ressentir ! Bordel Jay’ trouve-moi ça ou achève moi ! Mais au lieu de me répondre par la positive et de m’amener ce que je voulais, il se baissa vers moi et de me relever par le bras. Il semblait avoir du mal. Ou alors c’était juste une impression de ma part.

Le parcours jusqu’à son lit me paru faire 10km. Les larmes de douleurs coulaient toutes seules. Je respirais de plus en plus mal. Jay’ finis par me déposer sur son lit. Je restais assis le temps qu’il aille chercher ce dont j’avais besoin. Je me tenais les côtes. J’espère que MTI allait me trouver un bon médecin dés demain !

Jay’ revint avec des médocs et une bouteille de vodka. Je pris la boîte de médocs alors que Jay’ me conseillait de n’en prendre que deux.

-Ok… Merci…

Ma voix était faible et j’étais trop à la masse pour polémiquer sur le nombre à prendre. Je pris la bouteille de vodka et ingurgitai les deux anti-douleurs d’un coup. Ensuite, je bus d’une traite un quart de la bouteille.

Je regardais Jay’ toujours accroupi face à moi. Je sortis un numéro de téléphone d’une de mes poches.

-Tiens… C’est le numéro de mon manager… Téléphone-lui si je ne me réveille pas demain matin…

Je me couchai sur le lis de Jay’. L’alcool et les médocs commençaient à faire effet ce qui me redonna la force de parler.

-Merci, mec… Tu vas dormir où ?

Mes yeux se fermaient tout seul mais j’entendais encore tout les sons autour de moi… J’avais toujours la bouteille de vodka en main.

Porter Billy sur a peine quelques mètres me paru interminable. J'avais les les dents qui s'entrechoquer, tout mon corps trembler. Ma tête tourne ma vue se brouille. Et j'ai enfin pu souffler.Le chemin entre mon lit et le mur  etait a peine de cinq pas mais j'ai eu l'impression d'entrer en enfer. J'ai senti des goutes tomber sur mon pied et sur mon sol. De la pluie? Non on etait a l'interieur . Une fuite peu etre. Non c'etait des larmes, Billy pleuré. Il semblait respirer assez difficilement. J'ai serrer les dents pour terminer mon périple en le déposant  sur le lit.

J'ai couru a chercher les medocs et la vodka puis je suis revenu, Billy lui etait rester assis en se tenant les cotes. Il devait etre brulant et totalement désarmé.Il a pris la boite de medicaments puis il m'a repondu  qu'ok qu'il en prendrais que deux et il m'a remercier. Sa voix était faible et il était trop à la masse pour  discuter  de combien il devais en prendre.Puis le chanteur pris la bouteille de vodka et ingurgitales deux anti-douleurs d’un coup. Ensuite, il bus d’une traite un quart de la bouteille. Putain moi aussi j'en ai besoin mec! Pourtant j'avais trop mal pour dire quoi que ce soit a propos de la vodka.

Puis il me regarda, j'etais toujours accroupi face à lui.Puis il me sortis un numéro de téléphone d’une de ses poches. C’était quoi encore ce bordel? J'ai froncer les sourcils. Puis il m'a expliquer que c’était le numéro de mon manager en m'expliquant que je devais lui téléphoner  le lendemain si il ne se réveiller pas.

-Okey....

J'avais a peine murmurer ce mots ayant un doute que le chanteur l'est entendu oh et puis fuck  moi aussi j'en pouvais plus. J'ai ouvert la seconde boite et j'ai avaler une pilule bleu sorti d'une petite boite et une identique celle que billy venait d'avaler. Lui , c'etait coucher sur mon lit . L’alcool et les médocs sembler commencer  à faire effet sur lui ce qui le calma et lui redonna la force de parler a nouveau. Il me demanda apres m'avoir remercier ou j'allait dormir.

Je me suis assis par terre comme pour me laisser aller, c'etait bon y'avait juste a m'endormir jusqu'a demain, du moins j'esperais. J'avais mal partout, a la tete,au cotes surtout comme si je brûler. Dormir. On en avait besoin tout les deux. Ah ouais il m'a demandé ou j'allait dormir, j'aurais pu m'installer dans un fauteuil  mais la je pouvais  plus me trainer a l'autre bout de mon appart et j'preferer dormir au coté de Billy.Il avait encore la bouteille en main j'ai grogner  brievement.

-T'occupe... File moi la vodka!

J'etais adosser au lit et je regarder dans le vide .

Les médicaments et l’alcool qui coulait dans mon sang me faisait totalement oublié l’horrible douleur qui s’étendais dans tout mon corps. Je me sentais plutôt bien même si j’avais toujours beaucoup de mal à respirer. Mais si je m’endormais, qu’est-ce qui allait se passer ? Est-ce que j’allais crever sans même m’en rendre compte ? Ou est-ce que j’allais me réveiller comme si rien de tout ceci ne s’était passé ? La vérité était sûrement au milieu… Ce qui ne me rassurait pas du tout. Une chose était sûre, je comptais sur Jay’ pour appelé MTI au cas où je ne passais pas la nuit.

Je savais que Jay’ était pas dans un super état non plus et je ne savais pas vraiment ce qui lui arrivait. Faut dire, lui aussi s’était retrouvé sur la plage sans trop savoir comment. Donc, si ça tombait il avait fait pas mal de conneries avant. En tout cas, quelque chose n’allait pas chez ce type ou alors c’était juste une impression de ma part.

Je m’étais allongé. Bordel que ça faisait du bien ! J’entendis Jayden prendre des médocs oui aussi. Je regardais dans sa direction. Il avait pris une pilule bleue et une pilule semblable à celles que j’avais prisent. Je n’avais pas assez de force pour lui demander ce qu’il venait de prendre. Je ne savais même pas où se type allait dormir alors qu’il était dans son propre appartement. En attendant, il était assis à terre contre le lit.

Il ne répondit à ma question que par un « t’occupe ». Si je n’avais pas été complètement à la masse j’aurais insisté… Mais j’étais bien trop loin pour ça. Je lui tendis la vodka ne bougeant que mon bras. J’avais vraiment plus la force de rien faire.

-Ok… Dors où tu veux mec… M’en fiche…

Je fermais les yeux et j’étais incapable de les rouvrir. Dans quelle merde je m’étais dis aujourd’hui ? Et quels allaient être les conséquences de ça ? Bordel encore des foutues questions… Je pouvais pas dormir en paix, une fois ? Heureusement le sommeil ne tarda pas à venir me chercher. Mon corps se détendit enfin et je sombrais dans les abîmes de mes cauchemard et de mes rêves. Non Billy, c’est pas encore aujourd’hui que tu rendras l’âme.

La pilule bleu c’était ma dernière et j'avais pas encore trouvé un revendeur ici, à L.A et qu'est ce que ça me manque. J'irais bien revoir Cash pour qu'il me file ses contactes. J’étais déjà parti: a moitié ici, a moitié ailleurs. Juste une partie de moi ne répondais plus mes jambes en fond sans doute partie comme toutes actions  ou presque. Je sais encore parler et je suis cohérent j'crois...Mon corps s’endormait peu a peu et les douleurs s’évanouissaient avec putain mais que c'est bon ce moment la ou tu pense plus a ce qui va se passer...Mes yeux restaient  grand ouvert les pupilles rétracté, mes yeux devait être plus bleu que jamais.

Je savais pas si Billy s'endors, se réveillera-t-il demain matin? Qu’est-ce qui allait se passer ? Est-ce qu'il allait crever sans même s’en rendre compte ?Qu'est ce qui allais m'arrivée moi?  Ou est-ce qu'on allait se réveiller comme si rien de tout ceci ne s’était passé ?Bordel heureusement que je pouvait plus bougé  sinon je serait entrain de faire le tour de mon petit appart paniqué. J'devrai appeler MTI mais qui exactement? Son maganer il m'a donner le numéro de ce dernier. Qu'est ce que je dirais ? J'lai pas kidnappé je l'ai trouvé sur la plage, on était paumé, tout les deux. Mais pour parler a son manager fallait que moi je meurs pas . Et si on crevais tout les deux? Dans la nuit? Personne a les clefs, j'ai refermé la porte a clés en rentrant alors on est cloîtrée chez moi...

Billy étais allongé sur le lit et moi  je me tenais toujours adosser contre . Bordel j'entendais chaque bruit quotidien mais multiplier et accentuer fois mille. Tic! Tac! Tic! Tac! Tic! Tac! L'horloge  est portant a l'autre bout de la pièce mais je l'entends comme si je l'avais collé a mon oreille. Boom boom! Boom boom! Un rythme cardiaque ; le mien peu être ou celui du chanteur  au dessus de ma tête. Quand j'ai ouvert la boite de médoc j'ai senti le regard de billy sur moi mais il n'a rien dit rien demandé sur ce que j'avais pris.Du MDMA c'est fort mais ça calme ce truc mais ça coûté cher. Que ça fait du bien !

A sa question j'avais répondu un t'occupe presque isolent , après tout il était chez moi j'faisait encore ce que je voulait et même si j'avoue que c’était gentil vu son état de s’inquiéter d'ou j'allais dormir quoi qu'il pourrais me demandé si ça allais. Mais il devais être comme moi a cet instant totalement  a la masse qu'il n'a pas insister et il m'a tendu la vodka mollement en me disant qu'il ds'en fichais d'ou je dormais. J'ai récupéré  la  bouteille de vodka avant de boire cul sec la fin et de la laisser tomber puis rouler au sol. Je l'ai contemplait rouler jusqu’à ce qu'elle termine sa course contre un meuble.

-Game Over Lighter...

J'ai lâcher ça en tenant un bras droit devant moi avec ma main  comme si elle devenait un flingue et j'ai fait semblant de tirer  en  faisant un bruit sourd avec ma voix.  J'devais passer  pour un mec bien défonce. Puis d'un coup j'ai laisser ma tete partir en avant bientôt suivi de mon torse avant de m’écrouler au sol dans un bruit sourd.  J'ai regarder une dernière fois devant moi et j'ai fermé les yeux et je crois que je  me suis endormi.

Des mots résonnait comme le long d'un tunnel  dans ma tête les mots étaient calmes et murmurer pourtant c’était douloureux, insupportable même.  J'avais extrêmement chaud et des sueurs froides au même moments. J'voulais crier, courir, m’échapper de ce tunnel ouvrir les yeux. J'ai essayer mais j'y arrive pas.

Le noir et le flou m’entouraient alors que j’entendis un bruit de bouteille qui roulait sur le sol. J’entendais les bruits bien mieux qu’éveiller. Je les entendais tous, du tic-tac de l’horloge à cette bouteille qui avait cessé sa course folle contre un obstacle. Ces de ces sons habituellement sans intérêt que naisse l’angoisse. Car, en temps de cuite, tu n’entends plus qu’eux. Ils te menacent, ils t’agressent, ils te montrent qu’ils existent. De simples sons… Le son ça comptait pour moi. Je savais quand une mélodie était là pour te réconforter ou pour te montrer à quel point tu as foiré. Et le bruit de l’horloge me rappelait à chaque seconde que j’avais dépassé les bornes et que, pour ce fait, je me devais de l’écouter me torturer par son tic-tac incessant.

« Game Over Lighter ». C’était la voix de Jay’. Si loin et si proche à la fois. La voix bien moins présente que celle de l’horloge ou des battements de plus en plus lents de mon cœur. Oui, j’avais perdu aujourd’hui. Perdu contre mes sentiments, perdu contre moi-même. Je cherchais où j’avais foiré, l’erreur que j’avais faite pour m’être retrouvé dans le décor. Était-ce au moment où j’avais blessé Ruby ? Était-ce au moment où j’avais bus ? Était-ce au moment où j’avais pris tous ces médocs ? Était-ce au moment où j’avais décidé de prendre ma bagnole dans l’espoir de trouver une issue à mes sentiments négatifs ? Non… La guerre contre mes sentiments je l’avais perdu dans l’Indiana, il y a bien longtemps. Cette enfance m’avait conduit à les laisser m’envahir sans repère pour les contrôler, sans limites pour les cerner et les contenir. C’était désormais une guerre contre moi-même que je savais, à cet instant que je ne gagnerai jamais… Malgré tout mes efforts, j’étais seul avec moi-même et une guerre ça ne se gagnait pas seul…

C’est sur cette dernière pensée que la fatigue, la douleur et l’alcool m’entrainèrent dans un sommeille supposé me reposer. Mais c’est bien les cauchemard qui virent me trouver. Les mêmes que je faisais quand j’étais petit. Ceux qui me prouvaient que le monde était hostile. Ceux où le petit William Lighter pleurait, seul, abandonné. Car j’étais né abandonné. J’avais grandis sans attache. Et j’avais vieilli sans confiance envers les autres. Excepté Ruby et Cash… Les deux seules personnes qui comptaient pour moi. Les deux seuls que j’avais réussi à blesser en une seule séance photo.

And everyday is the worst day ever…

J’ouvris les yeux. Un goût de sang et d’alcool dans la bouche. L’environnement devenait plus net à chaque seconde. Première question : où est-ce que j’étais ? Aucune idée… Un mal de crâne impossible s’était emparé de moi à la seconde où j’avais ouvert les yeux. Une chose était sûr : j’avais bu et sans modération.

Je voulu m’assoir sur le lit mais la douleur me ramena à la raison. Cri de douleur. Qu’est-ce que j’avais foutu ? Puis mes souvenirs revenaient, petit à petit, les uns après les autres. L’alcool, la voiture, l’accident, la plage, Jay’… Tout ! Enfin plutôt quelques flashs qui, mis les uns à côtés des autres, donnaient un tout que je prenais comme étant logique.

Le soleil qui passait par le carreau ne faisait qu’accentuer mon mal de crâne. Je roulais sur le côté pour être au bord du lit. Ce simple geste était une véritable torture. J’aperçu Jay’, à terre, endormis. J’espérais qu’il n’était pas mort… Car si c’était le cas j’étais mal, très mal… Je tendis le bras vers lui afin de le secouer. Nouvelle douleur, nouveau cri.

-Jay… Réveille-toi, mec… Je saurais pas sortir du lit… Faut appeler mon manager…

Je ne le secouais plus. C’était trop douloureux. Je me contentais de l’appeler sans cesse en espérant vraiment qu’il n’avait pas fait d’overdose ou un truc dans le genre.