Sujet: Sunset Boulevard |AUNT BETTY|[Terminé] Sam 11 Aoû - 11:55
Sunset BoulevardLIBRE
Maria posa son escarpin noir sur le bitume gros du Walk Of Fame afin de sortir du taxis. Elle poussa un énorme soupire en regardant autour d'elle. Elle n'était partie que quelques semaines, pourtant, c'était comme si des années s'étaient écoulées. Le bruit de la circulation ne l'avait pas manqué, elle qui s'était cloîtrer durant toutes ses semaines au Texas, chez son père. Maria avait prit de grandes décision, mais pas les plus optimales pour son bonheur. Tout c'était passé il y a un peu plus d'un mois...
Daniele était de sortie alors qu'elle se devait de rester encore à la maison dû à sa dernière opération pour enlever ce cancer qui l'a rongeait à petit feu. Il ne fallait pas être voyant pour comprendre que leur couple n'était plus si soudé qu'auparavant. Ils avaient vécut des choses qui semblaient les avoir rendu plus fort, mais ce n'était qu'une façade qui renvoyait à une réalité bien plus triste : leur couple battait de l'aile. Daniele cachait des choses, Maria le connaissait suffisamment pour le savoir. Elle lui avait donner des opportunités pour le lui dire mais il ne l'avait jamais fait. Il préférait fuir alors qu'elle s'occupait un peu de la maison avec Erik.
Un mercredi matin, elle décida d'aider Erik à préparer une lessive, fouillant dans les poches de son petit-ami, elle trouve ce qui faisait que Daniele se détachait d'elle. C'était en petit morceau dans un sachet et jamais elle n'aurait cru en revoir ici, à la villa Ricci. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle resta calme, du moins, jusqu'à ce que Daniele revienne. Elle voulait des explications mais rien n'y fit, aucune explications fut assez bonne pour elle. Elle prit alors sa valise et partit à l'hôtel le temps de préparer son départ pour le Texas.
Elle ne pouvait plus supporter un échec de plus au sujet de la drogue, elle avait tout tenter pour qu'Howard devienne sain, elle avait échoué, elle avait laisser Daniele faire ce qu'il voulait et ce fut le même résultat. Sa fierté en avait prit un coup et sa décision de quitter Daniele Ricci fut difficile à prendre et à dire, elle en avait pleurer de chaudes larmes avant de sortir de la villa mais elle ne se voyait plus continuer une vie comme celle-là.
Dans son hôtel, elle avait réussit à transférer son groupe pour une nouvelle manager, ainsi, il n'y aurait pas de soucis pour eux, ils pourraient sortir le clip "Be Mine" qui était tourné depuis un temps. Elle devait prendre une pause, peut-être même trouver autre chose à faire. Au Texas, elle s'imagina fermière avant d'imaginer son retour à L.A. Il fallait bien avouer, Maria n'était pas faite pour rester dans une petite ville à faire une vie tranquille, elle aimait les tournées, le management et Daniele Ricci.
Elle avait tenter de l’appeler mais jamais il n'avait répondu mais elle ne s'avoua pas vaincue, préférant revenir dans cette belle ville dont elle était originaire. Elle avait envie de réécrire son histoire, de prendre un nouveau tournant.
Maria mit ses lunettes de soleil et prit sa valise avant de remercié le chauffeur de Taxis. Une nouvelle vie s'offrait à elle et elle avait horriblement besoin d'un nouveau chez elle, mais avant cela, elle avait besoin de sentir les étoiles du Walk Of Fame à ses pieds. Come pour se dire qu'elle était de retour à la maison.
Je traîne ma graisse et Louise que je tiens fermement par la main et nous fonçons au travers les gens sur le Walk of Fame sans faire attention. Il faut jouer du coude pour éviter de se faire rattraper par le gérant de la boutique de pâtisseries ! Et il court vite, le cancre ! Il nous poursuit comme ça depuis plus de deux pâtés de buildings ! J’en ai mal aux côtes et lui, il doit avoir mal à la mâchoire vu tout ce qu’il nous beugle. Mais comment je pouvais savoir moi qu’elles étaient pas pour jeter ses pâtisseries ?! Elles étaient là, sur le rebord du présentoir ! Fallait bien les rescaper !
- Continu d’avancer ma noire ! Plus vite que ça grosse flemmarde !
Elle se croit encore en 1940 quand la gloire nous souriait ! Elle fait des sourires et croit qu’on va nous donner le Bon Dieu sans confession par la force de ses beaux yeux ! Y’a un moment ouais, qu’elle ne s’est pas regardé dans une glace c’te pauvre folle ! Elle verrait alors ! Oh oui elle verrait qu’elle ressemble à une truite moucheté d’avantage qu’à la femme magnifique qu’elle était, ma noire !
- Hein ? Qu’est’c’que tu raconte ? Oh ouais c’est vrai il ne nous suit plus !
Victoire !
Pour célébrer, je pioche dans ma poche et j’en sors un donuts encore bien chaud. Il est à savoir de pommes et de cannelle, la pâte est moelleuse et fondante c’est un délice pour mes papilles gustatives. Je n’ai pas mangé depuis un moment au point ou ma graisse en fondait à vue de petit œil.
J’en prends un autre dans ma poche. J’enfourne les morceaux et les avales illico sans prendre la peine de mastiquer. Pas le temps et c’est trop bon ! L’envie d’une troisième douceurs me titille l’estomac mais je dois être raisonnable et attendre ce soir, si je ne trouve rien à me mettre sous la dent, alors j’aurai de quoi me calmer les grondements du bedon faute de quoi je vais ronger mes ongles noirs toute la nuit encore.
Je me suis même, une nuit, réveiller en panique après avoir rêvé que j’avais fait rôtir Marvin, l’un de mes pigeons sur une broche installer au dessus d’une poubelle en feu, dans le parc de Hollywood. Pauvre Marvin ! Il m’a boudé d’avoir pu rêver une telle atrocité !
Je frotte mes mains graisseuses sur mon débardeur en laine troué puis je replace mon chapeau sur ma tête tout en continuant de marcher. C’est samedi, aujourd’hui. C’est la meilleure journée pour se promener ici. Les gens font du shopping, ils sont distraits et échappent des pièces par terre. C’est Louise qui la voit la première. Une belle Dame qui se promène pieds nus et semble caresser les étoiles de ses orteils.
- Oh non ! Oh non ! Oh non !
C’est triste ! La pauvre a perdue ses chaussures !
- Elle est comme nous, penses-tu ma noire ? Elle est toute nouvelle, elle est encore élégante !
La demoiselle aura besoin de support. Il faut que quelqu’un lui explique comment ça fonctionne dans la rue. Elle va peut-être donner de bonnes heures à des Messieurs ? Ce serait triste. Mais elle doit pas aller n’importe où, il y a des territoires a respecter, je le sais moi ! J’ai eu le temps de tout analyser !
- M’amzelle ! Psssst ! Hey ! Blondinette !
Je me suis semi caché derrière un ban et je chuchote pour attirer son attention.
- Approchez ! J’ai des donuts ! Vous en voulez ?
@ Billy Lighter
Dernière édition par Aunt Betty le Lun 13 Aoû - 21:58, édité 1 fois
Le walk of Fame est toujours aussi bondé le samedi, elle n’aurait peut-être pas dû revenir en plein week end, au moins, il n'y aurait pas tout ses gens qui l'a regarde comme si c'était une revenante. C'est vrai qu'on ne l'a voyait plus sur les magazines, mais ça lui allait bien, elle avait pu se reposer de la fureur de L.A. Ses escarpins lui font terriblement mal, c'est de sa faute, elle n'avait pas remit ce type de chaussures durant un mois entier. A la ferme, elle les avait troquer contre des bottes en caoutchouc, elle avait d'ailleurs aider son père en ramassant les oeufs des poules le matin ou même tondre la pelouse sèche du jardin, elle s'amusait aussi à apprendre à cuisiner, apprenant alors des choses sur sa mère qu'elle ne connaissait pas comme le fait qu'elle était un véritable cordon Bleu.
Forcer de constater que ses pieds ne pouvaient plus supporter ses chaussures, elle les enleva, les tenant dans la mains, elle commença à s'avancer vers un magasin, elle trouverait la dedans de quoi satisfaire ses petons. Elle s'avança alors doucement sur les étoiles des plus grandes stars avant de se heurter à celle d'une des actrices dont elle était fane. Elle regarda alors l'étoile scintillante en souriante un peu. Elle ne s'était jamais vraiment arrêter sur le Walk Of Fame, étant donné qu'elle était originaire d'ici, elle ne s'en était jamais vraiment préoccuper. Mais aujourd'hui, c'était comme si elle redécouvrait la ville.
Une voix fit dévier l'attention de Maria, elle ne l'a connaissait pas, au du moins, elle ne lui semblait pas familière. Elle croisa alors le regard d'une femme. C'était elle qui voulait son attention. Un peu suspicieuse, elle n'avança que très doucement vers elle. "Je...Non merci je n'ai pas faim." avait-elle dit en l'a regardant de bas en haut. Elle était en aillons, il n'y avait pas de doute sur le fait que c'était une femme de la rue. Maria se demanda se qu'elle lui voulait, peut-être était-ce un piège ? "Je peux vous aider?" avait-elle dit gentiment, peut-être voulait elle quelque chose en particulier, le tout, c'était qu'elle ne voulait pas se faire agressé et Maria n'avait jamais vu cette femme auparavant alors, il fallait comprendre pourquoi elle était si suspicieuse envers elle.
Elle ne semble pas effrayée, la bichette blonde ! Je souris, affichant mes dents jaunes et pâteuses en lui montrant les donuts que j’ai rescapés mais elle les décline poliment. Ça se voit que c’est une grande Dame, même les pieds nus. J’hausse des épaules et plonge les pâtisseries dans ma poche puis je contourne le banc derrière lequel Louise et moi nous sommes cachées pour l’observer puis m’avance en avançant un pied, puis ma tête que je penche vers l’a vant pour mieux la contempler de la tête au pied, puis j’avance un second pied en reculant du tronc, puis de nouveau j’avance d’un pied jusqu’à me tenir devant elle, sans être non plus trop près. On ne sait jamais hein, parfois, elles sont bien belles, mais elles peuvent être de vraies tigresses quand elles s’y mettent !
- Faut pas avoir peur, hein ! Elle est un peu cinglée ma Louise mais elle mord pas !
Je pointe Louise de mon index qui sort de ma mitaine trouée.
Je peux lui dire où aller pour trouver des vêtements. Sur Rodéo Drive, les boutiques des grands magasins qui ne vendent pas leurs marchandises de saison envoient beaucoup de choses dans les grandes boîtes de métal à l’arrière de leur boutique.
Me voila surprise quand elle me demande avec toute sa candeur si elle peut m’aider. Je fronce des sourcils puis me penche vers Louise pour lui murmurer que la jolie blondinette a peut-être eu un coup sur la tête ou bien qu’elle n’est peut-être pas perdue finalement.
- Louise veut savoir vous venez de où, toute belle et angélique que vous êtes ? Puis moi aussi, je veux savoir !
C’est pas tous les jours qu’on en voit des comme elle, nue pieds ! Ça, ça me fascine. Ils sont tout beau en plus !
- Oh ! Louise ! Regarde ! Mais regarde lui donc les pieds à celle là ! Ils sont même pas sales ! Et elle a les ongles peints ! C’est rose ! ROSE !!!!
Il en fallait pas plus pour voir Louise s’agenouiller au niveau des pieds de la demoiselle et lui reculer chacun de ses orteils, verte de jalousie qu’elle est.
- Faut lui pardonner, que je dis en pointant Louise du doigt, elle en a pas vu des comme ça souvent ! J’essuie mes mains sur mon gros ventre puis je lui en tends une, toujours en souriant et je me présente.
- J’m’appelle Betty ! Moi aussi hein, j’ai déjà été belle et parfumée !
Je dis ça, j’en parle pas souvent non plus. Et je me rappel pourquoi quand un jeune effronté, monter sur vélo, passe par derrière moi et me bouscule, me faisant perdre mon équilibre. Je passe près de faire tomber avec moi la belle dame. L’humiliation que je ressens me monte aux yeux et je finis par éclater en sanglots. Les gens sont méchant avec moi, de façon gratuite parce que je les dérange. Parce que je gâche la vue qu’ils ont de leur belle ville.
- Pardon. J’avais oublié que je n’ai pas le droit de traîner par ici. Amène toi ma noire, on s’en r’tourne dans notre parc !
La dame qui se tenait devant Maria ne lui faisait pas si peur que cela finalement, son visage lui disait quelques chose mais elle n'arrivait pas à mettre la main dessus. Elle s'approcha doucement et malgré que son démarche soit un peu saccadé, elle avait l'impression d'apercevoir de la grâce que la vieille dame devait avoir gardé de ses jeunes années. Les dents jaunes de celle-ci montrait les quelques morceaux de donuts qu'elle devait avoir avalé il y a peu, Maria tenta de ne pas faire une mine dégoûté avant que son interlocutrices ne reparle, indiquant qu'il ne fallait pas avoir peur de Louise. "Louise?" demanda alors un peu pour elle, Maria. Cette dame devait avoir des hallucinations, cela pouvait arrivé dans un grand état de fatigue ou quand on était une grosse grippe, cela ne signifiait pas qu'elle était folle.
Maintenant en face d'elle, la clocharde l'a complimenta, Maria se mit à sourire un peu. "Merci..." avait-elle dit doucement avant de continuer. "On va dire ça...Je suis originaire d'ici et je reviens de quelques semaines de vacances." Puis, quand elle lui proposa son aide, la frimousse de la femme fit un peu peur à la blonde, peut-être qu'elle n'était pas une clocharde, peut-être que son style vestimentaire n'était pas au goût de tout le monde, c'est tout...Elle se reprit un peu quand elle lui demanda d'où elle venait. "Je reviens du Texas, je suis venu ici pour faire quelques emplettes, j'ai enlevé mes chaussures car elles me faisaient bien mal."
Puis elle eut un sursaut quand elle découvrit le vernis sur les ongles de la manager, le comportement de celle-ci amusait un peu Maria et il lui semblait qu'elle avait dans son sac le vernis en question. "Si vous le voulez, je vous le donne." avait-elle dit en souriant, tout en sortant le petit flacon alors que la femme se présenta. Maria serra sa main en souriant un peu. "Maria Watson.." Puis, son prénom tournait rapidement dans sa tête et soudain, l'illumination arriva. "Oh mais vous êtes Betty Loops! Je savais que votre minois me disait quelque chose! J'étais une très grande fane de vous!" Maria se souvenait des samedi après-midi à regarder ses films, elle voulait lui ressemblait quand elle serait plus grande puis, après, elle eut d'autres envies.
Puis un cycliste vint bousculer Betty, l'a faisant presque tombé, heureusement, Maria l'a tenait. Voyant ses yeux mouillé, la manager lui donna un mouchoir. "Tenez...Je viens avec vous" avait-elle dit gentiment,. Elle ne comprenait plus les gens, Betty ne faisait rien de mal, elle semblait être très gentille et était une figure d'Hollywood...Voilà comment on l'a remerciait.
La demoiselle a de belles manière de femme de la haute ça ne fait aucun doute. Elle est parfumée et bien coiffée et elle ne va nulle part ! Moi, quand je vais quelque part, j’essais de mettre ma robe avec le moins de crottes de pigeons dessus et mon chapeau tout raplapla. Suffit que je le secoue un peu et il est comme un vieux tout neuf !
Je fait signe que oui avec ma grosse tête quand la belle blonde demande tout bas « ‘’Louise ? ‘’ et je la pointe du doigt pour la lui montrer.
- Pas tout le monde hein, qui la voit ma noire !
Heureusement ! Elle fait peur des fois avec ses grands airs de cinglées ! Mais je l’aime moi, ma Louise ! Mes journées seraient bien longues et pénibles sans elle !
Ce qui m’intrigue c’est de savoir d’où elle vient, où elle va. Parce que des comme elle, j’en vois beaucoup mais pas avec autant de brillance autour de son corps qui fait comme un éclat de lumière. Cash aussi, il sait les voir, les couleurs des personnes.
- Le Texas ! Il fait toujours chaud et les gens on de drôles de chapeau ?
Dallas passe à la télévision. Parfois, quand il pleut beaucoup et que je me noie sous la pluie, je vais m’assoir quelques heures dans une buanderie. Ce qui est amusant dans ces endroits là, c’est que tu peux mettre une pièce dans une machine, et tes vêtements dedans et ils en ressortent tous chauds et doux ! Quand je trouve des pièces, je le fais mais aussi, je regarde le téléviseur raccroché en haut du mur, derrière un grillage.
La couleur des pieds de la demoiselle me fascine tout autant que sa destination. Comment elle fait pour les garder propres en marchant sans soulier et, la couleur sur ses ongles c’est vraiment jolie. Ma bouche forme un espèce de ‘’O’’ et mes yeux aussi quand elle m’offre le flacon de couleur.
- À moi ? Vous me le donner à moi ?
Et quand elle me le donne, et que je lui offre à mon tour tout ce que j’ai : mon prénom, elle dit qu’elle me reconnait, qu’elle m’a déjà vu à la télévision et qu’elle était une de mes admiratrices. Cette époque la est révolue, morte et enterrée. Cette Betty Loops n’existe plus depuis bien longtemps déjà. Si les gens me reconnaissent encore, ils font semblant de ne pas me voir, comme ça, ils ne se sentent pas obligés envers moi. Pourquoi tendre la main à un déchet, anciennement étoile?
La rue c’est chez moi.
Et la vie me ramène bien brutalement à cette réalité quand je me vais gratuitement bousculer par un cycliste. Je suis prête à retourner dans mon parc, retrouver mes pigeons et me faire oublier. Je salut même la belle demoiselle blonde mais elle me tend un mouchoir de soie orné de belles broderies. Moi, en tous les cas, je le vois ainsi. Je le frotte sur mon visage puis me mouche dedans avant de le passer à Louise mais cette étourdie de femme le laisse tomber. Je me plie donc en 4 pour le prendre et le mettre dans ma poche.
- Merci Mademoiselle Maria ! Mais vous pouvez pas marcher pas de soulier. Vous voulez les miens ?
Mes godasses sont trop grandes pour ses petits pieds mais c’est mieux que de risquer de se rentrer un bout de verre dans le pied ou de se bruler les orteils sur l’asphalte brûlante. Et si je suis pieds nus, ça serait bien plus commode pour lui demander ce que j’ai envie de lui demander.
- Voudriez vous tu me peindre les orteils comme les vôtres, Mademoiselle Maria ? Parce que Louise, elle va en mettre partout !
Maria regarde Aunt Betty avec une légère interrogation dans la voix, la SDF parle d'une personne qui n'est pas là, si cela pouvait parfois faire peur ce genre de situation, Maria ne le prit pas ainsi, au contraire, elle lui sourit doucement. Elle devait tout simplement avoir des hallucinations, mais qui n'en n'aurait pas en vivant dans la rue ? "Dommage que je ne puisse pas la voir, je suis certaine qu'elle est très belle et que c'est une personne très intéressante! " . Maria ne voulait pas être hautaine avec l'ancienne actrice, elle voulait se montrer à elle-même qu'elle n'était pas l'une de ses personnalités inaccessibles. Etre partie au Texas lui avait fait aussi du bien de ce côté là car elle avait pu côtoyer fermiers, genre aux revenus modestes et ceux qui n'ont pas des villas comme maisons, ça lui avait grandement manqué.
La blonde expliqua alors qu'elle venait de cet état où il faut très chaud l'été et où les grands-père sont sur leurs chaises dehors en regardant es passants. Betty lui pose une question et Maria rit un peu. "C'est exactement ça mais pour tout dire, il y a moins de chapeau étrange, à moins que je m'y sois fait en restant là-bas quelques semaines." Elle était amusée par ce qu'avait dit la femme, elle, elle ne trouvait pas qu'ils avaient de drôle de chapeaux, en tous ça, pas son père! "Et, en effet, il faut toujours très chaud! Parfois, c'est insupportable!" Il arrivait des jours où elle préférait sortir le soir plutôt que l'après-midi et lors des fortes chaleur, les commerçants n'ouvrent même pas leurs enseignes.
La fascination de Betty sur le vernis de Maria l'amuse beaucoup et quand celle-ci sort le flacon, elle lui tend gracieusement. La manager souhaitait rendre heureuse l'ancienne actrice et en voyant son visage s'illuminer en prenant le flacon, Maria savait qu'elle avait fait une bonne action. "Bine sûre que c'est pour vous!" avait-elle dit en souriant. "Comme ça, vous pensez à moi quand vous vous ferez de jolie pieds" Elle avait ce besoin de rendre quelqu'un heureux, elle qui avait brisé son couple et par la même occasion ,Daniele. En pensant à lui, elle eut un rater dans son coeur. Elle avait été tellement stupide...
Un cycliste poussa alors Betty, signe qu'elle n'était pas à sa place ici, fronçant les sourcils, Maria voulu le rattraper pour qu'il s'excuse mais Betty n'en fit rien et elle commença à partir vers un parc. Maria ne lui suivit pas au début mais quand la SDF lui demande si elle pouvait lui vernir les pieds, elle se mit à sourire doucement. "Avec plaisir!" avait-elle dit. Le béton chaud de la rue commençait légèrement à brûler les pieds de Maria, il faisait encore chaud à L.A, heureusement, l'herbe fraîchement tondue du parc faisait un bien fou aux pieds de la manager.
Elles allèrent s'installer sous un arbre pour avoir un peu d'ombre. "Allons-y!" Annonça Maria avant de regarder attentivement les pieds de Betty. Ses pieds étaient très sales si bien qu'on aurait pu reculer de surprise mais la blonde n'en fit rien, se contentant de regarder en réfléchissant. "Attendez-moi là" avait-elle dit avant de se relevé. Elle alla à la fontaine d’eau la plus proche et sortie un mouchoir, le mouillant légèrement, elle revint vers Betty en souriant. "Je vais vous faire une véritable pédicure!" Puis elle commença, prenant les pieds pour les nettoyer en souriant un peu.
Elle est vraiment gentille, la p’tite Dame blonde ! Ça fait changement dans mes journées de pouvoir parler avec des gens sympathiques qui ne se sauvent pas de moi dès que je m’approche. Nathan me manque et Cash aussi. Même l’affreuse chenille poilue serait meilleure compagnie que la solitude qui me pèse beaucoup plus que d’habitude depuis quelques temps
- T’as entendu ça ma noire ! La m’amzelle Maria dit que tu es belle et intéressante !
Avec ça, clairement que Louise ne vas plus se la fermer. Elle ne se la ferme déjà pas d’avance mais avec des compliments comme ceux là, elle va caquetée toute la nuit prochaine ! Quoi que l’entendre jacasser elle ou les klaxons des gens qui même la nuit sont pressés, j’aime mieux entendre le babillage de ma noire !
- J’ai déjà fait ça moi, du rodéo ! J’ai aussi été voir la Dame qui tient la flamme. Parait qu’on peut monter dans sa tête. Si c’est comme dans celle de Louise, doit y’avoir de la place !
Ça me fait une taloche de la part de mon amie. Mais je ris de bon cœur quand même. Le Texas ou New York, quand on est dans la rue comme moi, ça doit être pareil qu’ici.
Après un beau cadeau, je reçois le pot. Les gens normaux n’aiment pas les grosses clochardes comme moi. Heureusement, reste encore de bonnes âmes pour mettre un peu de baume sur mon cœur meurtris.
Maria m’accompagne maintenant, dans mon lieu de prédilection, mon parc là où mes pigeons volent en toute liberté. C’est chez moi et je m’y sens en sécurité même si parfois on vient me tabasser et voler le peu que j’ai.
J’ai honte de montrer mes pieds à Maria. Je n’ai pas pu patauger dans la fontaine devant BSC depuis un bon moment et la pluie ne tombe pas souvent ces derniers jours. Je ne sens pas très bon non plus d’en dessous des bras. C’est ce qui fait mon charme n’est-ce pas ?! Maria se lève et va tremper son mouchoir puis revient près de moi en me disant qu’elle me ferait une véritable j’sais-pas-quoi-qui-dure. Le mouchoir glisse entre mes orteils, sous mes pieds, je me tortilles en rigolant de bon cœur.
- Oh ! Ça chatouille ! Faites-le à Louise !!
Je donne un coup de coude à ma complice pour qu’elle retire ses chaussures.
- Tu vas voir, ma noire ça chatouille !
Et je regarde alternativement la belle Maria puis ma grosse Noire en souriant de mes dents jaunes.
Maria ne pensait pas faire autant plaisir à quelqu'un en revenant à L.A Et surtout pas à une SDF mais le fait d'être repartie à Dallas lui à montrer les vrais choses de la vie. Il n'y a pas besoin de villa extravagante, d'un compte en banque avec plein de zéros ou d'un majordome pour toucher le bonheur du bout des doigts, il fallait s’intéresser aux vrais choses de la vie et faire plaisir à cette actrice déchu en était un.
De plus, Betty faisait rire Maria, elle était déjanté de la plus chaste des façon, surtout quand elle indiqua son anecdote sur la statue de la liberté. "Oui, on peut monter à l’intérieur et on y voit l'océan à perte de vue. " avait-elle dit en souriant alors qu'elle parlait de sa Louise. Maria pensa qu'imaginer une comparse était une chose normal pour cette dame qui était sans cesse seule. Pendant un instant, elle espéra ne pas finir ainsi quand elle serait plus âgé.
Elles quittèrent rapidement les tumultes de la rue pour le parc. C'était toujours incroyable ces coins de verdures où on semblait loin de la ville, il n'y avait que les bruits de la circulation qui faisait se rappeler qu'on était en plein coeur de quartier des affaires de Los Angeles. Elles s’installèrent près d'un arbre et Maria commença, après avoir été s'équipé, à faire cette pédicure dont elle lui avait parler. Avant cela, elle lui nettoya les pieds. En effet ,Betty ne sentait pas la rose, mais Maria était compréhensive, après tout, peut-être qu'elle aussi serait dans le même état après des années dans la rue...
Elle se met à rire aux éclats de l'ancienne actrice qui lui demande de faire la même chose à Louise, Maria fait une petite moue. "Je ne l'a vois pas...Mais je te laisserais le mouchoir et tu lui fera ce soir!" avait-elle dit pour ne pas l'offusqué. Le mouchoir blanc devint rapidement gris de crasse et Maria, une fois avoir eu des ongles et pieds relativement propres, donna le mouchoir à Betty avant de fouiller dans son sac.
Elle y trouva une lime à ongle, prenant le pied de la SDF, elle commença alors à s'occuper de la femme.
On n’a pas prit soin de moi de cette manière depuis une éternité alors je compte bien en profiter sans me gêner des regards dégoûtés qu’on nous réserve. Cependant, je ne peux pas faire autrement que de me soucier pour la belle blonde qui ne doit pas avoir l’habitude des jugements gratuits des gens.
C’est ce qui décourage souvent les gens de s’approcher de moi.
La peur de se faire associer ou pire. Qu’on croit que j’ai pu les contaminés.
Seule la stupidité est contagieuse, pas la crasse.
Je me bidonne, me tenant le gras du ventre en me tortillant tellement ça chatouille de me faire laver les orteils avec un mouchoir de soie. Il faut que Louise aussi puisse se faire laver les pieds pour qu’elle rie un peu ! Maria n’est pas comme Cash, ni comme Nathan. Elle ne voit pas ma Louise pourtant, elle est assise juste devant elle, les pieds tendus lui touchant presque la cuisse.
J’accepte de garder le mouchoir pour pouvoir en faire profiter Louise que se rechausse en bougonnant.
- Oh arrête un peu ma noire ! C’est pas de sa faute si elle te voit pas ! C’est pas tout le monde hein, c’est pas tout le monde ! Tu le sais ça pourtant !
Puis je me penche vers l’avant pour murmurer à la belle Maria :
- Elle est susceptible un brin, ma noire, faut pas s’en faire et elle est un peu… vous savez… zinzin !
Je roule des yeux, siffle et agite mes mains de chaque côté de ma tête pour explique la nature de Louise. Pauvre femme ! Mais une chance que je l’ai !
L’étape suivante est pire que la première avec le mouchoir. Elle me passe un bâton rugueux sur les ongles en retirant une bonne longueur. J’essais parfois de me les ronger mais avec les années, je grossis et ça devient difficile de porter mes pieds à ma bouche pour casser mes ongles.
- J’ai eu une bactérie a mon pied il y a pas longtemps de ça. Howard Stone a dit qu’on allait me le couper à l’hôpital ! Mais il est redevenu tout beau, hein qu’il est beau mon pied !
L’odeur qui s’en dégageait avait de quoi donner envie de vomir. Même moi j’avais peur de retirer mon soulier et mes pigeons refusaient de s’approcher si j’étais pied nu.
- Me souviens pu du nom. J’ai pas une bonne mémoire, vous savez, M’amzelle Maria !
Je ne reconnais presque plus mes pieds tant ils sont bien nettoyé et ongles taillés.
- Je pourrais aller danser quand vous aurez peinturez mes ongles ! Je vais marcher pieds nu sur le Walk of Fame moi aussi ! Avec vous ! Je connais un bon resto. Les poubelles sont toujours bien garnies ! Ça vous dit ?
Peut-être que Maria n'aurait pas fait attention à Aunt Betty avant de partir au Texas, peut-être qu'elle l'avait même déjà vu mais ne s'y était pas attardé au vu de ses préoccupations à ce moment-ci. Mais à présent, qu'elle s'était recentré un peu, tout lui paraissait bien plus clair à Los Angeles. C'est vrai que l'image qu'on donnait était très importante ici, mais elle n'avait plus envie de faire attention à comment elle s'habillait ou ce qu'elle disait, elle avait juste envie d'être elle. D'être ce petit bout de femme qui défend ses opinions ....et qui n'a plus personnes à manager. Il fallait qu'elle s'y penche plus sérieusement quand elle aurait trouver un logement.
Quoi qu'il en soit, c'était dans l'optique de faire ce qui lui plaît, qu'elle s'était assise avec Betty dans le parc et qu'elle avait commencer à prendre soin de ses pieds crasseux. Ca faisait tellement plaisir à Maria de voir la femme rire aux éclats mais elle grimaçait un peu quand elle éleva un peu la voix pour cette Louise. Elle haussait les épaules "Je suis désolé Louise" avait-elle dit avant de continuer ses soins.Elle lui avait tout de même donner son mouchoir pour s'amuser avec son amie imaginaire.
Puis la lime commença à se faire entendre sur les ongles durs de Betty. Même si la manager avait passer un peu d'eau sur ses pieds, l'odeur nauséabonde restait mais elle en avait vu d'autre dans la ferme de son père. Il y avait une semaine de ça, elle avait dû nettoyer le box d'un vache aux intestin incroyablement malade, l'odeur avait été insoutenable et elle avait vomit tout son repas du midi. Betty lui indiqua une histoire avec Howard, en entendant son prénom, elle eut un sourire. La dernière fois qu'elle avait vu Howard, ils s'étaient quitté plutôt bien et cela semblait le seul point de repaire dans cette ville à cet instant précis.
Elle regarda alors l'orteil dont elle parlait alors qu'il était plutôt bon. "Tout est bon, je ne vois rien d'anormal, bien sûre, je ne suis pas médecin!" Elle se mit à rire un peu en terminant de limer les ongles de la SDF alors qu'elle disait qu'elle n'avait pas une bonne mémoire. "Cela arrive à tout le monde d'oublier, ne vous en faites pas." Puis elle ouvrit le vernis et une forte odeur en sortie. Elle commença alors son travail minutieux alors que Betty lui proposait un restaurant.
Maria se mit alors à sourire doucement, les yeux rivés sur ce qu'elle faisait. "Je meurs de faim, mais je vous propose de vous payer l'intérieur du restaurant, après tout, vous avez les pieds vernis maintenant! On ne peux rien vous refuser!" avait-elle dit joyeusement.
Louise et moi ne refuseront jamais un brin de compagnie d’autant plus que ça arrive si rarement que les gens daignent passer plus de quelques minutes avec nous. J’adore discuter avec les gens, pourtant ! J’ai appris avec les années dans la rue à me contenter de la compagnie de mon amie. Nous savons apprécier la vraie valeur des gens qu’une fois avoir goutté à la solitude.
Je voudrais bien que la jolie demoiselle reste encore un moment avec moi.
Elle doit avoir faim, maigre comme elle est ! Un petit resto ne lui ferait pas de tord et je connais un endroit parfait pour casser la croûte.
Je n’avais pas pensée que la jeune femme préférerait autre chose que de fouiller dans les poubelles du restaurant. Nathan il ne dit rien, lui. Il fouille tout comme moi et puis quand on passe tout juste après l’heure des repas, les jus n’ont pas le temps de se mélanger avec le fond des poubelles. Suffit de se garnir la pense avec ce qui se trouve sur le dessus.
Je ne dirais pas non cependant à manger chaud, dedans le restaurant. Pas dehors.
- Oh ! Oh ! Oui !! Le McDonalds ! On va là ! Ok ?
Et puis comme elle le dit, mes orteils sont vernis c’est un accès libre à mon restaurant favoris ! Avec d’aussi beaux pieds, je refuse de remettre mes chaussures. Je veux que tout le monde voit que Louise et moi sommes raffinées et quelle classe nous avons !
- Au McDo, Nathan et moi on fait des concours de rots ! Avant je gagnais tout le temps mais maintenant il sait en faire de jolis lui aussi !
J’ai hâte d’entendre ceux de Maria !
- Louise, tu fera la juge pour dire qui de moi ou la belle Dame fait les plus gros !
Et je rigole en me tenant le gras du ventre quand je repense à la fois où…
- J’ai fait un rot l’autre jour et il était si bruyant qu’en cuisine, ils ont cru qu’un tuyau venait d’éclater ! C’est mon record personnel ! Personne n’a jamais battu ça !
Dommage, cette fois là j’étais seule avec de l’argent que j’avais trouvé dans la poche d’une veste d’un homme qui faisait la file pour l’autobus. Les billets pendaient d’eux même. Je lui ai rendu service, quand on y songe. Il en avait trop pour sa poche !
Je me lève en roulant sur le côté puis je me penche vers l’avant pour voir de plus près mes orteils.
- Wow ! Vous êtes bonne pour les peinturer ! Ça va rester longtemps sur mes orteils ? Je pourrai les montrer à Nathan quand il reviendra ?
Je cherche Louise du regard et je la trouve, gambadant derrière moi en chantonnant la chanson de Ronald McDonalds. Elle me fait bien rigoler ma noire ! Je me retourne vers Maria en portant mon index au niveau de ma tempe et en le faisant tourner légèrement.
- Faites pas attention à elle... elle est un peu... vous savex...zinzin !
Puis je prends le bras de Maria et l'entraîne avec moi en direction du McDonalds le plus près.
- De la haute gastronomie, pourquoi vous pensez qu'il y en a autant ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Sunset Boulevard |AUNT BETTY|[Terminé] Ven 5 Oct - 17:29
Sunset BoulevardAunt Betty
Aunt Betty était une femme que tout le monde snobait, pourtant, c'était une femme touchante et plutôt drôle malgré son étrangeté mais, surtout, elle était très gentille. La preuve était qu'elle souhaitait déjeuner avec la manager qui accepta en souriant. Cependant, elle lui proposa d'aller à l'intérieur d'un restaurant, lui payant le repas.
Maria s'attendait à ce que Aunt Betty lui demande un restaurant gastronomique, de ceux qui servaient une petit toast au milieu de l'assiette qui coûtait plus cher qu'un homard garnis, pourtant, le nom du "restaurant " qu'elle lui indiqua l'arrêta net un moment avant de rire un peu. "Macdonald me va à merveille!"
Bien entendu que ce n'était pas le style de Maria d'aller dans ce fast food, c'était gras mais de temps en temps, cela ne pouvait pas faire de mal, n'est ce pas ? Et puis elle pourrait faire plaisir à Betty qui lui indiquait qu'avec Nathan - sûrement une connaissance qui venait souvent- qu'ils faisaient des concours de rots, la blonde se mit à rougir un peu, pour rien au monde elle ne voudrait faire cela en public, elle avait une image à redorer, elle était si ternit d'histoire grises..."Nous verrons cela!" avait-elle dit en souriant pour ne pas froisser l'ancienne actrice.
Elle écouta alors attentivement Betty parler de ses rots, non, décidément, ce n'était pas la même chose de son côté, elle se demandait même si elle avait déjà roter devant Daniele. En pensant à lui, son coeur se serra un peu. Puis, elle se leva tandis que Betty admirait ses orteils. "Merci, je pense qu'ils pourront tenir une semaine, si vous y faites attention!" Elle lui redonna le pot de vernis. "Mais vous pourrez vous les refaire si le vernis s'écaille, vu que je vous donne le pot."
Puis, Maria n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que Betty lui reparle sans doute de Louise, c'est ce don elle imagine puisqu'il n'y a personne qu'on peut traiter de zinzins à part la SDF mais elle n'est pas méchante alors ce n'est pas grave. Elle attrape alors le bras de Maria et elles partent vers le macdo' le plus proche. Maria se mit à sourire un peu. "C'est vrai qu'il y en a de plus en plus..."
Elles ne mettent pas longtemps à arriver à destination, en entrant dans le fast food, quelques regards sont destinés aux femmes mais Maria ne veut pas y faire attention. Elles arrive devant le comptoir, saluant le vendeur qui était devant eux avec des yeux ronds , sans doute de voir Maria Watson ici. "Bonjour! " elle se tourne vers Betty. "Que voulez-vous Betty?"
Sujet: Re: Sunset Boulevard |AUNT BETTY|[Terminé] Sam 6 Oct - 21:32
Sunset Boulevard ft. Maria Watson
Jamais je n’ai eu d’aussi belles orteils j’en suis certaine, je vous le dis ! Sinon, c’est bien certains que je m’en souviendrais ! Des orteils peinturés c’est quand même pas tous les jours ! Par contre, je me souviens avoir déjà mis de la couleur sur mes ongles de mains mais ça, c’était dans une autre vie. Une vie dont je ne veux plus me souvenir. Il n’y a que de mauvaises images dans ma tête. Ça fait tout gris dans mon cœur.
Maintenant, j’ai pleins de couleurs sur mes ongles d’orteils et ça me rend joyeuse comme si je venais de glisser sur un arc-en-ciel.
Même Louise aura de quoi se pavaner et faire la fière ! C’est pas tous les jours qu’on a droit à un brin de coquetterie !
Pour souligner notre nouvelle amitié, je propose de casser la croûte et quand il est question de gastronomie, je ne fais ni une ni deux, hein ! C’est McDonalds qui s’impose !
Nous entrons dans le restaurant avec louise sur les talons qui gambade comme toujours. Elle ne sait pas marcher celle-là ! On dirait toujours qu’elle danse, même !
Devant le grand comptoir de commande, Maria me demande ce dont j’ai envie. Il n’y a que Cash et Nathan qui pensent à me demander ce que je veux et pas choisir pour moi. Comme si j’étais une goinfre qui allait tout vider !
- Oh ! Des frites… et des nuggets… et des hamburgers aussi ! 5 de chaque, j’ai pas tellement faim ! Et …
Louise tire sur ma manche et je me retourne vers elle avec de gros yeux. Je n’aime pas quand elle fait ça.
- Ouais, ma noire ! C’est bon je t’ai entendu et M’amzelle Maria aussi a comprit que tu voulais la même chose !
Comme tout à l’heure dans le parc, je me tourne vers Maria en agitant mon doigt au niveau de ma tempe et en roulant des yeux avant de rigoler de ma voix grasse.
- Elle voudrait la même chose vous le croyez ? Elle mange autant que moi mais elle reste toute petite ma noire ! C’est pas juste hein ! Mais vous, vous êtes toute mince vous manger beaucoup de nuggets ?
Surement plus souvent que moi en tous les cas !
Quand notre tour arrive, je lance avec un enthousiasme flagrant ma commande et celle de Louise avant de laisse la parole à ma nouvelle meilleure amie.
Quand nos cabarets furent remplis, et que nous sommes installées à notre table, j’enfourne ma nourriture, bouchée après bouchée en aidant la descente à grande gorgée de coca. Je me retiens tant bien que mal de roter en me cachant la bouche dans ma manche. Il me restera des nuggets pour ce soir et demain, des burgers aussi ! Chouette !
- A mon âge, trop manger ça va directement dans les fesses vous savez ! Mais c’est pas plus mal, parfois les nuits sont fraîches, ma graisse me tient au chaud !
Il va être l’heure pour moi de retourner dans mon parc pour aller nourrir mes pigeons avec des restes de burgers.
- Je sors pas beaucoup, vous savez Maria ! Alors si vous venez dans le parc, venez me dire bonjour !
@ Billy Lighter
Maria Watson
Invité
Sujet: Re: Sunset Boulevard |AUNT BETTY|[Terminé] Jeu 8 Nov - 7:19
Sunset BoulevardAunt Betty
Ce simple geste de pédicure rendait Betty si heureuse que Maria en était fière. C'était si peu commun de faire cela mais changer de temps en temps ses habitudes, cela faisait un bien fou. Maria voulait changer, jusqu'à lors, elle n'avait pas eu l'impression d'être intouchable, pourtant, avec le recule, peut être qu'elle avait été un peu snob. Bien évidement si elle le demandait autour d'elle, personne ne l'affirmerait.
C'était dans cette optique de changement qu'elle lui avait proposer un restaurant. Elle comprit la simplicité de Betty quand elle lui demanda à aller à McDonald's. Amusée, elles étaient alors partis au fast flood le plus proche. Ce type d'enseigne sortait de terre toutes les semaines en ce moment.
Une fois au comptoir, elle demanda à Betty de choisir et plus elle parlait plus les yeux de Maria s'agrandissaient. Elle pensait ne pas payer cher dans ce type de restau' mais elle allait sortir avec une addition aussi salée que dans un quatre étoiles. Mais elle ne fit rien, elle regarda le vendeur qui était bouche bée. vous ne prennez pas sa commande ? La dame a parler ! avait elle dit avant de poursuivre. '' et pour moi, ça sera un menu simple cheeseburger'.
Elle aurait pu, Maria aurait demander une salade mais cela faisait un peu tache face à la multitude de nourriture qu'avait demander Betty. Celle ci lui avait même demander si elle mangeait beaucoup de nuggets pas tant que cela. Je fais attention à ce que je mange mais de temps en temps, s'autoriser ce type de restaurant, cela fait du bien !
Il avait fallut delabder au vendeur de rapporter les plats tant il y en avait, mais Maria savait que cela ne serait pas perdu. Betty aurait de quoi se faire un festin pendant quelque jours et cela réchauffait le cœur de la manager. Elle indiqua que les nuits étaient fraîches à Los Angeles, elle haussa la tête.. vous n'avez pas d'abris ?
Puis elle lui indiqua, tout en czchant des rots et Maria en fut soulagée, que si elle le souhaitait elle pourrait venir la voir elle Louise et ses pigeons. Elle se mit à sourire je n'y manquerait pas.