Sujet: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Lun 18 Fév - 20:50
Love Hurts ft. Howard Stone
Je crois que je suis encore dans les vapes. Mes jambes sont comme du coton et j’ai la gorge horriblement sèche. On m’a dit que je devais me reposer, reste au lit, dormir et surtout de prendre mes cachets en cas de douleurs. La douleur est relative. Mon corps va bien, malgré tout mais c’est dans mon cœur et dans ma tête que j’ai le plus mal.
J’ai volontairement sabordé ma presque relation avec Howard pour le protéger. En le protégeant lui, je me suis jeté par-dessus bord. Il me manque quelque chose d’assez fort dans ma vie pour ne pas me laisser aller complètement.
Je n’ai aucune idée de si je serai un jour assez rétablie pour reprendre ma carrière; je ne sais même pas si j’en ai vraiment le goût. Dans les bras d’Howard, ma vie a prit un tout autre sens, j’ai connu quelque chose de fort, d’encore plus fort que le réconfort de la gloire qui, au final, n’est qu’éphémère.
Rester enfermée dans ma chambre d’hôtel me rend légèrement paranoïaque. J’ai peur d’une nouvelle visite de River. J’ai peur d’un nouvel appel d’Howard. J’ai peur de ne jamais en sortir.
De ne jamais m’en sortir.
Coiffée d’une casquette des Rams et de larges verres fumés, je passe mes journées en taxi, faisant les différents chauffeurs arpenter les rues et les boulevard de Los Angeles sans but précis. Sauf pour quelques arrêts pour faire le plein et en profiter pour se dégourdir un peu, on ne fait que ça.
Que rouler.
Toute la journée.
Je les laisses parler autant qu’ils veulent, de toute façon, je ne les écoutes pas. Ma seule demande c’est qu’ils roulent et qu’ils ne s’arrêtent qu’en cas de nécessité. C’est mieux que de rester toute seule dans ma chambre d’hôtel dans laquelle j’étouffe.
À force, je commence à connaître un peu la ville. À reconnaître des endroits, savoir que telle ou telle route mène à tel ou tel endroit. Beverly Hills et ses somptueuses villas. Celle de Ricci, entre autre, et celles que nous avions visités, Daniele et moi. Il me semble que c’était dans une autre vie.
- STOOOOOP !
J’ai crié vraiment fort, faisant le chauffeur écraser ses freins au point que nous sommes tous les deux projetés vers l’avant quand la voiture stop brutalement en plein milieu de la rue.
- J’avais presque oublié que vous étiez là, Mademoiselle !
Mon cœur bat à vive allure alors que je me suis redressée sur mon siège, à genoux et que je regarde par la vitre arrière, sur ma gauche.
- Cette villa, amenez moi là, je vous pris.
Combien de chance pour que je l’aperçoive sortir lui aussi d’un taxi ? J’aurais passé mes journées à rouler dans tout Los Angeles que pour espérer le voir quelque part, je n’aurais été mieux servit qu’en ce moment.
Le chauffeur fait demi-tour alors qu’on se fait klaxonner par un automobiliste furieux d’avoir failli nous emboutir. La voiture jaune roule et remonte l’allée de la villa que j’ai repéré et, quand à nouveau elle s’immobilise, je demande au chauffeur de bien vouloir m’attendre ici contre trois fois le prix de ce que je lui dois. C’est une offre difficilement déclinable.
Je supporte très mal la chaleur et le soleil me donne l’impression de broyer mon cerveau mais je me dirige tout de même vers la grande porte de bois sur laquelle je toque avec autant de force que je le peux.
La porte s’ouvre immédiatement, comme si on attendait ma venue mais c’est probablement dû au fait qu’Howard vient à peine lui-même de rentrer.
- Si je t’ai dit tout ça, c’est parce que j’étais morte de trouille à l’idée d’être amoureuse de toi !
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Mar 19 Fév - 16:46
Love Hurts ft. Peyton Davis
J’venais encore de boucler une journée en studio… C’était l’endroit que j’passai le plus de temps en attendant le retour de la tournée. J’devais dire que j’étais un peu moins déprimé grâce à Sniper.
J’avais trouvé un moyen d’enregistrer mes parties chants malgré mes problèmes de souffle. Suffisait d’enregistrer phrase par phrase… C’était laborieux et beaucoup moins fun mais, au moins, ça rendait comme je voulais que ça rende. Malgré ça, à chaque fin de journée, j’étais quand même vachement essoufflé… Mais, ce matin, le pneumologue m’a dit qu’il y avait pas d’amélioration et que ça sifflait toujours mais qu’il s’y attendait vu que j’suis sorti y’a pas longtemps de l’hôpital. Le seul truc c’est qu’il m’a aussi dit que j’devais pas m’attendre à une amélioration du tout si j’continuais à fumer.
L’avait facile, lui…
Il m’a donné plein de conseil pour arrêter… Je les ai notés dans ma tête et puis j’suis allé en studio oublié tout ce que le médecin m’avait dit. Ça avait plutôt bien marché sauf à la fin de la journée où les efforts fournis toute la journée me faisaient un peu souffrir…
Du coup, au lieu d’aller dans un bar pour passer la soirée, j’ai appelé le taxi pour rentrer chez moi. J’en avais marre de prendre le taxi mais ma toute nouvelle Mustang allait pas arrivée au garage avant dans trois jours… En attendant, j’devais bien me déplacer d’une façon ou d’une autre…
Mais le taximan, l’était un peu trop bavard : -La tournée ne vous manque pas trop ?
J’avais émergé de mes pensées pour regarder vers le taximan. Il me regardait à travers son rétroviseur central. J’haussai les épaules et fit une p’tite moue. -Si… Mais j’compte y retourner pour l’Australie…
Il semblait plutôt satisfait. Les médecins m’avaient donnés le feu vert pour que j’reparte pour la tournée en Océanie. C’était pas plus mal… Parce que je m’ennuie un peu seul dans ma villa.
-Tant mieux parce que The Burning Fire, sans vous, ce n’est plus The Burning Fire.
J’souris d’un franc sourire. Parce que ce qu’il venait de dire, ça voulait dire beaucoup quand même. -Merci.
Et on finit par arriver devant ma villa. J’payai la course avant de me diriger vers l’entrée de ma baraque. Rien que remonté l’allée, ça m’avait déjà essoufflé. J’soupirai avant d’entrer fermant la porte dernière moi. Je sortis directement mon paquet de clopes. Ça faisait quatre heures déjà que j’en avais pas grillé une. C’était un p’tit record mais j’étais incapable de tenir plus longtemps. Je tirai dessus sentant directement un sentiment de bien-être… Avant de commencer à tousser un p’tit peu à chaque bouffée.
J’allai me diriger vers mon salon pour me foutre devant un film avec de la vodka… Mais on frappa alors à ma porte.
J’levai un sourcil me dirigeant, à nouveau, vers ma porte que j’ouvris sur… Peyton.
Oh…
J’fis une drôle de tête… J’étais surpris de la voir là après le coup de fil que j’lui avais passé et qui m’avait passé l’envie de la revoir même si, bordel, je n’arrivais pas à me débarrasser de ce que je ressentais pour elle.
Enfin, la nouvelle « elle ». Pas celle que j’avais entendue au téléphone…
J’allais lui demander ce qu’elle foutait là d’une façon pas très sympathique mais elle m’anticipa lâchant une suite de mot qui m’empêcha de lui fermer la porte au nez.
Elle avait peur d’être amoureuse de moi ? J’fis quand même une p’tite moue qui trahissait franchement que les mots de l’autre jour, ça m’avait fait quand même relativement mal.
-Ouais ben, c’était vraiment pas cool.
Mon ton était un peu dur et fataliste.
J’soupirai ouvrant un peu plus la porte.
-Entre…
Quand elle entra, j’fermai la porte derrière elle. Je la regardais. J’savais pas trop quoi penser… J’la comprenais… Ça foutait les boules d’être amoureux. Et, j’avais les boules aussi…
J’crois que mon cerveau avait pas encore percuté l’ampleur de ce que venait de dire Peyton.
Du coup, j’en étais toujours là : -C’était vraiment pas cool parce que j’étais dans un foutu lit d’hôpital… J’pensais que t’étais redevenue la p’tite garce que t’étais avant. Comme ça… Sans prévenir. Alors que…
Alors que j’commençai à ne penser plus qu’à elle…
-Alors que j’ai pensé qu’à toi pendant tout ce putain de calvaire en Asie. Et quand j’suis revenu, tu m’as fait comprendre que t’étais redevenue la même. C’était…
Horrible…
Je m’emmêlais dans mes mots et de mes émotions. J’devrais être content… Mais elle avait été pas cool.
Et ça percuta. Et je m’arrêtai, d’un coup, de dire n’importe quoi.
-Mais attends… T’as dit que… T’es amoureuse de moi ?
M’avait fallu le temps mais maintenant que la pièce était tombée, j’la regardais, la bouche un p’tit peu entrouverte.
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Mar 19 Fév - 21:23
Love Hurts ft. Howard Stone
Ce n’était pas planifié.
Tout ce que je voulais, c’était de rouler au travers Los Angeles, les yeux clos derrière mes verres fumés, sans penser à rien. Absolument rien. Faire le vide complet, abstraction total du monde qui m’entour sauf pour les quelques rare fois où quelque chose me sortira de ma bulle.
Il aura fallu tout de même un coup du destin incroyable pour qu’au moment où je regardais par la fenêtre, plissant mes yeux, j’aperçoive Howard Stone entrer dans une villa. Un hasard si grand qu’il me fut impossible d’ignorer.
Alors que mon taxi fait demi-tour, j’imagine tellement de choses, des scénarios de rêves. Je trouve les bons mots, les belles tournures de phrase, mais quand Howard ouvre la porte, la surprise sur son visage me paralyse le cerveau, tout s’envole à l’exception de la douleur amer de l’avoir blessé.
- Je sais, et je m’en veux, si tu savais !
C’est quand même un soulagement qu’il me laisse entrer.
Je suis prête à prendre tous les reproches qu’il pourra me formuler. Encaisser sa colère, elle ne pourra jamais être pire que celle de River, bien que non, finalement, elle me blessera à un tout autre niveau et fera bien plus mal.
Je culpabilise pour chacun de ses mots.
Mes yeux, cachés derrière mes lunettes de soleil, se bordent de larmes et je commence à trembler autant de douleur que de chagrin.
- Je pensais à toi tout le temps, aussi ! Chaque minute, Howard, chaque seconde même !
Je voudrais m’approcher de lui, le toucher, le prendre dans mes bras. J’y arrive pas. Je reste dans l’entrée, à le regarder, à l’écouter, jusqu’à ce qu’il arrive finalement à l’essentiel de ma courte phrase, celle avec laquelle je me suis justifié dès qu’il m’eut ouvert la porte de sa demeure.
- Oui ! Et je ne savais pas comment gérer ça ! J’ai eu la trouille Howard et ton appel…
Ma voix tremble dans ma gorge, s’éteint quelque fois. Il y a tant de choses que je voudrais lui dire mais je ne m’en sens pas la force, tout de suite.
- C’est la première fois, Howard, que je comprends ce que ça fait, d’aimer quelqu’un, je veux dire. J’ai eu peur et j’ai voulu te faire peur.
Je voudrais lui dire, pour River, peut-être qu’il comprendrait que j’ai pu vouloir le protéger de cette manière mais c’est quand même pas quelque chose que je me risquerais à balancer comme ça, sans une certaine préparation. Je me sens responsable du geste de mon amant, si Howard avait été sérieusement blessé, s’il avait été tué, je ne m’en serais pas remise.
- Pouvons nous aller parler quelque part où il y a moins de lumière, s’il-te-plait ?
Je souffre encore et la conversation que nous amorçons ne va en rien aider ma migraine, pas besoin d’être devin pour le comprendre.
- Oh, heu… mais si ça t’embête pas, tu pourrais donner ça au chauffeur de taxi et lui dire que je vais appeler la compagnie quand je serai prête à rentrer ?
Je sors de mon sac de quoi réglé ce que j’avais promis au chauffeur et le tend à Howard. Il fait une chaleur étouffante dehors, ce serait inhumain de le laisser m’attendre dans sa voiture pendant je ne sais combien de temps.
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Jeu 21 Fév - 9:59
Love Hurts ft. Peyton Davis
Elle s’en voulait. C’est ce qu’elle disait alors que j’lui faisais des reproches. Dans ma vie, je m’étais fait plaquer plein de fois… J’crois que j’me suis fait plaqué bien plus souvent que je n’ai plaqué moi-même. Mais ce coup de téléphone de Peyton… Il m’avait foutu un coup de massue alors que j’étais déjà à terre.
C’est ça que j’lui reprochais…
Je le voyais trembler alors que j’lui expliquai qu’elle avait été la seule chose qui m’avait fait tenir en Asie. Et elle rétorqua qu’elle aussi elle avait pensé à moi tout le temps. Alors pourquoi elle avait fait ça ? Pourquoi elle avait fait semblant d’être redevenue de la p’tite garce de New York ? Ben, elle me l’avait dit, en fait… Mais la pièce prit le temps de tomber.
Elle était amoureuse de moi et elle avait flippé…
J’savais pas si c’était une assez bonne justification pour m’avoir frappé alors que j’étais à terre… De pas avoir pensé qu’au moment où elle m’avait « plaqué », c’était le pire moment qui soit. Mais… J’arrivais pas à la remballer… Non… Pas après ce qu’elle venait de dire.
Et puis, j’comprenais sa trouille en fait… Mon air restait soucieux alors qu’elle m’expliqua que c’était la première fois qu’elle aimait quelqu’un comme ça. -La première fois ?
J’avais aimé des dizaines de fois des dizaines de filles différentes. Enfin, j’croyais que c’était de l’amour… Certaines, finalement, n’ont été que des distractions et elles s’en sont rendu compte avant moi. J’en ai promis plein des mariages sans même le penser réellement… Sauf un… Sauf celui dans 10 ans.
-Je sais ce que c’est…
J’savais ce que c’était d’avoir la trouille d’aimer quelqu’un. Pas que j’avais eu la trouillé d’aimer Nat’, Maria ou même Apolline… Nan. Elles j’avais même pas réfléchi et je les avais aimé tout simplement à la Howard Stone. Un sentiment réel mais pas réfléchi… Par contre… J’avais autant la trouille d’aimer Peyton que d’elle de m’aimer moi. Surement parce que ça impliquait bien d’autres choses. Déjà nos antécédent… Puis, cette histoire de contrat chez BSC… Puis, Hank et Bailey qui la détestent…
Mais j’crois que mon je m’en foutisme pouvait très facilement prendre le dessus sur cette trouille. -J’veux dire, j’sais ce que c’est que d’avoir la trouille d’aimer quelqu’un.
Mais j’avais pas cherché à la plaquer pour autant. Même si… Ouais, en fait, techniquement, on n’a jamais été ensemble.
C’était compliqué…
P’tètre trop pour le Howard Stone que j’étais.
Peyton voulait qu’on aille ailleurs. Là où y’avait pas de lumière. J’hochai la tête : -Ouais, bien sûr…
J’allais l’emmener dans ma chambre où j’savais que les rideaux étaient tirés sur la grande baie vitrée et qu’ils étaient suffisamment opaque que pour ne rien laisser passer comme lumière.
Mais Peyton m’arrêta en chemin pour me demander si j’pouvais aller régler la note du taxi pour le libéré. -Ouais, j’y vais…
J’pris l’argent qu’elle me donna et sortis dehors écrasant ma cigarette une fois hors de la villa avant de m’avancer vers le chauffer et de le payer. Il s’en alla et je revins à l’intérieur. -Voilà… Viens…
Je l’entrainai à l’étage dans ma chambre pas rangée du tout. Y’avait des fringues qui trainaient partout sur le sol et ma table de nuit était encombrée par des boîtes d’anti-douleurs, un paquet de cigarette à moitié rempli, une bouteille de vodka à moitié remplie et un flingue. Sans compter le réveil qu’on voyait presque plus avec tout ça… T’façon, il servait jamais à rien.
On aurait pu croire que le flingue était là parce que j’avais peur de quelque chose. Mais en fait, c’était juste ma dernière acquisition pour ma collection et je l’avais pas encore rangée dans la pièce où je rangeais tous mes flingues.
J’allumai juste une p’tite lampe de chevet pour avoir un peu de lumière quand même. Ça donnait une ambiance tamisée à la pièce. Je me tournai, ensuite, vers Peyton avant de m’appuyer à moitié assis contre le bureau de ma chambre.
-T’sais, j’ai flippé d’être amoureux de toi… Mais j’crois que c’était encore pire de me dire que t’étais redevenue la même. J’suis content que ça soit pas le cas malgré tout…
J’voulais bien passer à autre chose. Oublier toutes ces conneries… Juste refaire comme avant l’Asie.
-Au lieu de s’en faire, on devrais juste… Vivre ça sans réfléchir… Tu crois pas ? Comme avant l’Asie… Quand j’venais dans ta chambre d’hôtel. Parce que…
J’fis une p’tite moue soucieuse.
-Parce que j’en ai envie… J’me sentais bien avec toi.
Et j’crois que j’avais encore plus besoin d’elle maintenant et de ce qu’on vivait ensemble. Parce que si ma carrière n’était pas mise en danger comme la sienne, j’étais pas sûr de pouvoir assurer les live au chant…
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Jeu 21 Fév - 20:02
Love Hurts ft. Howard Stone
La situation n’est pas facile, ni pour Howard, que j’ai profondément blessé, ni pour moi qui suis entrain de déballer petit à petit mes réels sentiments. Avant son départ pour l’Asie, c’était simple de vivre le moment présent. Nous y étions sans même nous en rendre compte mais ensuite…
Ensuite tout a basculé. Je me suis retrouvé face à des choix que je ne me sentais pas prête à assumer. Je suis coupable et j’en prends toute la responsabilité, je ne cherche pas à me défiler mais pour qu’Howard comprenne, j’ai besoin d’être honnête envers lui.
- J’ai cru être amoureuse une fois. J’étais plus jeune, plus vive, je m’accrochais à n’importe quelle situation du moment où je me sentais en plein contrôle. Et si tu te souviens, c’est dans tes bras que je me suis consolée de cette rupture.
C’est un peu bête d’y penser après coup mais Howard a toujours été là quand j’avais besoin, sans le vouloir vu le combat de coq que nous menions l’un contre l’autre n’empêche que chaque fois, nous avons fini au lit. À croire que de se faire mal l’un l’autre était quand même plus rassurant que n’importe quelle autre situation que nous vivions.
Puis j’ai eu peur d’être la seule de nous deux à assumer ces sentiments venu de nulle part. Je ne sais pas si ça me rassure mais au moins, pour la trouille, Howard confie avoir lui aussi déjà vécu ça. Reste à savoir s’il a eu lui aussi peur de s’avouer avoir des sentiments pour moi, s’il en a, bien entendu.
Ma tête commence à me faire mal, ma nuque élance. Il y a trop de lumière dans le halle d’entrée de la villa d’Howard, malgré mes lunettes de soleil. Nous serons mieux dans une pièce moins éclairée et c’est là que me conduit Howard, une fois mon taxi payé.
Sa chambre est bordélique c’est le moins que je puisse constater mais je ne suis pas là pour juger de son ménage mais pour mettre un terme à cette histoire de rupture non voulue. Quoi que, puis-je vraiment parler de rupture puisque nous n’étions pas un couple ? Qu’importe, j’ai l’intention d’aller jusqu’au bout.
Je m’installe sur son lit, jambe croisées et retire mes lunettes en l’écoutant m’avouer que ouais, il flippait de se rendre compte qu’il était amoureux de moi mais que le pire c’était de se rendre compte de ça en se prenant en plus un brutal retour à la réalité. Y’a de quoi flippé, en effet.
C’est plus fort que moi, je pleure, silencieusement, tête baissée.
- J’en ai vraiment envie aussi. J’ai envie de sortir dans la rue avec toi, marché main dans la main, aller à la plage ou au resto, vivre normalement. Sauf que…
J’en ai encore à lui raconter, encore moins facile que de lui avouer mes sentiments et déjà de le faire, ça m’a tout prit comme courage. Je ne peux plus reculer, il faut que je fonce, et que j’aille jusqu’au bout.
- Je me suis fait avorter, avant-hier.
Ma voix se casse, mes larmes coulent à flot, noyant mon visage que je cache entre mes mains. Je n’arrive pas à me calmer ce qui n’est pas le cas de mon débit de mots qui accélère comme avec le principe du pansement. Un bon coup et puis c’est fini ensuite.
- Je ne peux pas être une mère. Je ne veux pas en être une non plus. Et je ne savais pas pour toi, pour nous, et te le dire… je ne savais pas comment gérer ça, avec tout ce que déjà je dois gérer, pour ma carrière. J’ai paniqué, c’était trop !
J’essuie mon visage, respire un bon coup puis relève la tête pour regarder Howard, incapable de décoder ce qu’il en pense. Je l’imagine mal rêver de bâtir une famille, je veux dire, il y a des hommes qu’on imagine que trop bien jouer au papa mais lui, il ne cadre pas dans cette case, n’empêche que je ne peux pas parler pour lui. S’il veut s’aventurer là, un jour, je lui souhaite tout le bonheur du monde mais ça ne sera pas avec moi.
Un enfant ne mérite pas d’avoir une mère comme moi. Je serais une mère minable, comme je suis une personne minable. Être mon enfant, je m’avorterais moi-même !
- Fallait déjà que je sache clairement quels étaient mes sentiments pour toi avant de gérer l’étape bébé.
Je voudrais qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me rassure, comme il l’a dit plus tôt, qu’on vive l’instant présent sans se casser la tête.
Sauf que…
- Ton accident de voiture, c’est ma faute.
Mon sentiment de culpabilité culmine. Si je pouvais m’étendre sur le plancher de sa chambre et disparaître sous le parquet de bois, je le ferais, mais j’ai pris la décision d’assumer, et je vais assumer jusqu’au bout !
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Ven 22 Fév - 10:52
Love Hurts ft. Peyton Davis
-Ouais… J’m’en souviens…
C’était un p’tit peu vague dans ma tête parce que ça datait et que j’étais sûrement loin à cette soirée là mais j’me souviens qu’elle m’avait parlé de sa rupture. Elle m’en a parlé après qu’on se soit envoyé plein de merde à la figure, comme d’habitude…
Et ça s’était fini comme d’habitude aussi…
J’sentais bien que Peyton allait pas bien… Et j’savais pas vraiment comment réagir parce que, moi aussi, j’devais gérer ce que j’ressentais. Parce que ce qu’elle m’avait dit au téléphone avait pas été cool même si elle présentait ses excuses. Mais quelque part, j’voulais la pardonner parce que j’arrivais pas à me libérer des sentiments que j’avais pour elle.
J’sortis un moment pour payer son taxi avant qu’on ne grimpe dans ma chambre bordélique. L’ordre, ça avait jamais été vraiment mon fort. Mais on s’en foutait un p’tit peu parce que c’était pas vraiment là le sujet. Mais penser au sentiment et les dires tout haut, c’était pas plus simple surtout quand tout était vrai. Moi, j’avais déjà dit des tas de « je t’aime » sans aimer vraiment. Mais je me rendais compte trop tard que je les aimais pas vraiment.
Ici, j’sentais que je l’aimais… Mais c’était pas simple de le dire… Peut-être à cause de tout ce qu’on avait vécu surtout ces derniers temps. Mais aussi parce que dire « je t’aime » et le penser vraiment, ouais, c’était flippant. Parce que ça impliquait des responsabilités sur lesquelles je m’étais déjà cassé les dents trois fois.
Et j’aimais pas me casser les dents tout comme j’aimais pas les responsabilités… Alors j’dis simplement à Peyton de vivre ça sans réfléchir. Parce que c’était ce que j’faisais le mieux finalement.
Elle en avait envie aussi… Sortir tous les deux en rue… Vivre comme un couple mais sans se prendre la tête.
Mais il y avait un « mais »…
Et la révélation de Peyton fit avait fait faire un bond à mon cœur dans ma poitrine. Sa voix s’était cassée et elle se mit à pleurer.
J’étais bouche bée, tellement que j’arrivais même plus à parler. Elle était enceinte… Mais tout était déjà fini parce qu’elle s’était faite avortée. Ma vie, c’était une suite de choses qui se répètent… Ça me rappela Natacha…
« Howard, je suis enceinte… Mais je vais avorter… »
Sauf qu’ici, c’était carrément déjà fait. Y’avait plein de questions qui se bousculaient dans ma tête mais aucune ne sortaient… J’entendais une Peyton dévastée dire qu’elle ne pouvait et ne voulait pas être mère. J’comprenais… J’pensais pas pouvoir être père non plus. J’veux dire, j’saurais pas comment faire pour m’occuper d’un gosse. C’était, encore une fois, trop de responsabilités.
Et j’aimais pas les responsabilités…
Mais en même temps… En même temps… J’pouvais pas m’empêcher de penser à Hope... Et au parcours de Bailey aussi… Et puis la façon dont Peyton disait les choses en se rabaissant complètement, ça me rendait triste pour elle. Parce qu’elle était dure avec elle. Puis, j'me rappelais ce que Jack avait dit après que Nat' se soit fait avorter... Comme quoi, elle pourrait peut-être plus jamais avoir d'enfants après...
Bref, j’étais un p’tit peu perdu…
Je m’avançai vers Peyton et je vins m’assoir à côté d’elle sur le lit. Ma voix était un peu cassée et tremblante aussi :
-Tu… T’as… Ok… T’sais… Si j’peux te rassurer… J’crois que j’ferais pas un bon père non plus.
C’est surtout qu’au fond, ça me faisait bien flipper…
-T’façon, c’était trop tôt… On aurait pas su gérer ça… Enfin, pas comme il faut… Mais… Peyton… L’était de moi ?
En fait, j’étais pas sûr de vouloir savoir la réponse. Pas pour une question d’exclusivité mais pour une question que s’il était vraiment de moi, ça risquait de faire mal quand même. Comme ça l’avait fait à contrecoup quand Natacha avait avorté.
Bref, j’étais pas doué pour rassurer Peyton, là tout de suite… Même si j’avais quand même mis mon bras autour de ses épaules pour la serrer un p’tit peu contre moi.
Jusqu’à-ce qu’une autre nouvelle me tombe dessus.
-Qu… Quoi ?
Sa faute ? Nan… Pas possible… Elle avait quand même pas… Nan, l’était pas sortie de la chambre.
-Nan… Ça peut pas être ta faute. J’veux dire… C’est quelqu’un qui a coupé mon câble de frein. Ça peut pas être toi… C’est pas toi, hein ?
Mon cœur battait plus vite et mon visage marquait une incompréhension totale. J’comprenais plus rien… Absolument plus rien…
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Ven 22 Fév - 20:47
Love Hurts ft. Howard Stone
Tout ce que je fais, c’est lancer de petites bombes toutes plus destructrices les unes que les autres. Pourquoi je fais ça ? Pour réparer ma relation brisée avec Howard. Je voudrais ruiner toutes chances de réconciliations, je ne ferais pas mieux !
Pourtant, je crois en ma démarche, je n’ai aucun doute que c’est la seule façon de tout mettre derrière nous pour pouvoir, je l’espère, aller de l’avant.
Déjà, de lui avouer mes sentiments et ce que ça m’a fait, ne fut pas facile, de parler de mon avortement c’est cruel et crève cœur. Je ne regrette pas ma décision. Je n’en voulais pas de ce bébé. Même si j’avais été mariée à l’homme de ma vie et nageant dans un bonheur sans nuage, je n’en aurais pas voulu. Je suis égoïste, narcissique, pleurnicharde, égocentrique, manipulatrice, et je ne sais plus quoi encore mais chercher tout ce qu’il y a de mauvais chez l’humain, je l’ai probablement. Et en double !
Mettre un enfant au monde serait la pire des choses à faire.
Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression que ça ébranle Howard, plus qu’il ne le prétend alors même qu’il ajoute que lui non plus, ne se croit pas être un bon père, que le timing n’était pas le bon et que de toute évidence, nous n’aurions pu gérer ça.
Cette bombe là, finalement, fait moins de dégât et c’est une bonne chose. Enfin, jusqu’à ce que Howard me demande si le petit était de lui. À ça, pour l’instant, je réponds d’un long soupire avant de passer à la suite, le pire, pour être précise.
Son accident.
J’ai beau virer la situation dans ma tête de tous les sens, j’en arrive toujours à la même conclusion : je suis responsable de l’accident d’Howard.
Si j’avais su…
Si j’avais dit…
Si j’avais été…
Si j’avais dénoncé…
Tout aurait été différent avec des ‘’si’’.
- Ce n’est pas moi mais c’est de ma faute.
Quand Howard m’a rejoins sur le lit, je pouvais presque sentir la chaleur de son corps émaner de lui et venir s’étendre sur ma peau glacée. Là que le choc, encore un, de ma révélation au sujet de son accident l’a percuté, c’est comme si un mur venait de se dresser entre nous deux et que de nouveau, il m’était inaccessible.
- Je vais tout te raconter mais je t’en pris, laisse moi aller jusqu’au bout !
Je déglutis avec peine et j’ai besoin de me calmer avant de raconter cette histoire.
- Je suis venue m’installée à Los Angeles parce que c’était une exigence de River Moriarty, l’acteur. Nous avons fait connaissance sur le plateau d’un talk show de fin de soirée et ça été explosif. Je le voulais comme je n’ai jamais voulu personne, uniquement parce qu’il arrivait à être à mon niveau. J’avais besoin d’être supérieur à lui, même si c’était hyper violent.
River m’amenait loin au dessus de tous mes autres amants parce qu’il a été le seul qui parvenait à avoir le dessus sur moi. D’un simple regard. L’intensité était à un niveau inégalé, le reste, ce n’était qu’un jeu.
- Puis, y’a eu notre ‘’querelle’’ chez MTI et nos retrouvailles. River nous épiait qu’il m’a dit. Il s’installait à la terrasse du café d’en face et observait tes allées et venues, fou de rage de te savoir avec moi.
Je voudrais prendre la main d’Howard dans la mienne, l’embrasser, pour le rassurer et me rassurer en même temps. J’ai peur de le perdre à chacune de mes paroles, de nous faire atteindre un point de non retour.
- Quand tu es parti, le dernier jour, il est entré peu longtemps après toi. Il m’a…
Je ferme les yeux en portant mes mains à ma gorge, noyant mon visage de nouvelles larmes silencieuses.
- Je ne voulais pas être une victime. Je me suis laissé faire, j’y ai pris volontairement part en me disant que ça serait plus facile de m’en échapper. Il m’a dit que tu n’irais pas bien loin, quand je lui ai dit que toi et moi, de toute façon c’était fini parce que tu venais de partir pour l’Asie.
Je peux revoir toute la scène dans ma tête. Entendre à la perfection la voix de River résonner et me glacer le sang. Ses intonations, sûr de lui, sur le sort d’Howard.
- Il m’a dit ensuite que ce qui allait t’arriver était de ma faute. Quand j’ai su pour l’accident, dans L.A.People, j’ai compris que River y était pour quelque chose. J’ai paniqué, sans savoir comment tu allais, sauf pour une petite phrase de rien du tout dans l’article ! J’ai cru mourir d’angoisse pendant tout ce temps puis, le bébé…
Parce qu’il fallait en venir là, pour répondre à sa question que j’ai balayé d’un soupire crève cœur, un peu plus tôt.
- Je crois qu’il était de toi, il y avait plus de chance, mais s’il n’en fallait qu’une seule pour que ce soit l’enfant de River Moriarty, c’était assez pour me convaincre d’avorte, en dépit de tout le reste.
Ça aurait pu convaincre n’importe qui selon moi. Un psychopathe comme (ex) amant, je n’ai pas non plus besoin d’en avoir un en devenir dans le ventre !
- Il n’y a plus de bombe, j’ai tout largué.
Reste à compter nos morts et évaluer l’ampleur des dégâts.
@ Billy Lighter
Howard Stone
Date d'inscription : 25/11/2015
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Sam 23 Fév - 20:06
Love Hurts ft. Peyton Davis
Peyton poussa un soupire à ma question… Du coup, j’eus pas vraiment de réponse. J’savais pas comment interpréter ça. Si c’était le mien ou pas… P’tètre que ça voulait dire qu’elle le savait pas elle-même. J’lui en voulais pas vraiment de pas savoir. Comme j’l’ai déjà dit, on était pas exclusif… Ça serait con de lui en vouloir…
Puis, t’façon, y’avait plus de bébés. On saura jamais… Même si, au final, c’était quand même triste d’une certaine façon. Surtout que ça mettait Peyton dans tous ses états.
Et moi, un peu aussi…
Mais ce fut pas tout… Peyton se disait aussi responsable de mon accident. Là, ça n’avait pas de sens. C’était juste pas possible. Nan, elle aurait pas su… Je la questionnais, complètement perdu. Elle répondit que ce n’était pas elle mais que c’était sa faute. Mon regard exprimait que de l’incompréhension. -Qu’est-ce que tu veux dire ?
J’comprenais pas… Mais elle voulait tout expliquer si je l’interrompais pas. J’hochai la tête mon bras toujours autour de ses épaules.
Et elle se lança…
Elle parla de River et du talk-show. J’avais pu lire ça dans L.A.People. C’était y a un moment déjà. Mais c’est ça qui l’a conduit à Los Angeles. Parce que River… L’était violent comme elle… J’le connaissais qu’à travers ces rôles, ce type… Je l’avais jamais vu en vrai. Ou alors, j’l’avais p’tètre croisé mais sans jamais lui parler.
Mais je m’attendais pas à la suite… A River qui nous épiait… Et puis à… J’entrouvris la bouche à mesure des révélations de Peyton et à ses blancs que j’arrivais facilement à remplir avec des mots qui résonnaient dans ma tête. Mes muscles se tendirent mais pas contre Peyton… Non, contre River. C’était un enfoiré… Un enfoiré qui avait essayé de me tuer gratuitement.
Et ça me filait froid dans le dos.
Peyton pleurait et je la serrai un peu plus contre moi à mesure que j’encaissais tout ce qu’elle disait. Pour le bébé, notamment, qu’elle ne savait pas s’il était de River ou de moi… Et que, dans le doute, elle avait préféré s’en séparer. Mon cœur battait plus vite. Je regardai dans le vide… Et après toutes ses révélations, un silence s’installa.
Pas très long…
Juste le temps de tout encaisser…
Pour finalement dire :
-Non… Ce n’était pas ta faute…
Parce que c’était pas sa faute… Tout simplement. C’était celle de River. -C’est cet enfoiré qui est un sale psychopathe de merde.
Ma voix tremblait de colère contre lui.
-Mais l’a déjà payé…
Et j’me levai de lit pour me diriger vers ma table de nuit pour ouvrir le tiroir d’où j’sortis un des derniers L.A.People avec River en couverture. Je revins vers Peyton et mis le magazine sur ses genoux avant de me rasseoir à côté d’elle.
-Il a été interné y’a peu… Axel Moriarty, c’est son cousin… Il l’a fait interné… A raison, apparemment… Même si River dit le contraire dans les mots qu’il dit dans le magasin.
J’entourai à nouveau les épaules de Peyton.
-Au mieux, il sortira jamais… Au pire, il sort et…
J’lui casse la gueule !
-On saura de qui se méfier. Mais… Peyton… Ce qu’il t’a fait…
Me foutait la haine.
-Il avait pas le droit. C’est qu’une enfoiré de psychopathe. T’y es pour rien. Il avait pas le droit de de te faire ça… Même à ton ancienne toi…
Je la serrai un peu plus contre toi et posai un baiser sur son front. -Faut pas que tu te croies coupable. Il le mérite pas. C’est lui qui a coupé les freins. C’est sa faute à lui…
J’étais choqué à mort par tout ce que ce type à fait. Et j’comprenais mieux l’état de Peyton.
-Puis, il m’a pas eu… Il m’a à peine cassé un doigt. Moi, des accidents de voiture, j’en fais une dizaines par années.
Ok, j’exagérais. -Et j’survis toujours… Y’a rien qui peut me tuer.
Même pas mes poumons détruits…
J’embrassai à nouveau son front.
-Et pour le bébé… J’serais toujours là dans dix ans, au pire…
C’était une promesse ? J’sais pas… T’façon, une promesse, ça avait pas vraiment de valeur… C’était juste ce que je voulais, là, maintenant… Etre là dans dix ans avec elle.
Tout ça pour lui dire que… Si on en voulait un, un jour… Quand on sera prêt tous les deux… Ben, j’serais là.
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Dim 24 Fév - 3:42
Love Hurts ft. Howard Stone
La réaction d’Howard ne tarde par à venir alors que je termine mon histoire et qu’il me serre un peu plus fort contre lui. Il ne le sait pas, et je suis trop orgueilleuse malgré tout pour le lui dire mais c’est exactement ce dont j’avais besoin à ce moment précis.
Pour lui, rien de ce qui lui est arrivé n’était ma faute puisque, comme en témoigne le dernier numéro de L.A.People, celui que je n’ai pas lu mais que de toute évidence, j’aurais dû, confirme que mon amant, ou plutôt ex amant à vraiment un problème de grand écart entre ses hémisphères cérébrales.
River se trouve en ce moment même dans un centre psychiatrique. Je peux me relaxer et cesser de craindre qu’il puisse surgir de derrière une porte. Ma confession, jumelée à la nouvelle que je vois sur le papier ciré du magazine me donne l’impression qu’on m’a retiré une tonne de sur les épaules.
Deux, même !
Je sens que je peux commencer à respirer et espérer être capable de tourner définitivement la page sur cette horrible histoire alors qu’Howard lui, suppose que l’acteur ne sortira peut-être pas de psychiatrie, mais que si cela devait arriver, nous saurons de qui il faudra se méfier. Le truc, cependant, c’est que nous ne pourrons pas nécessairement savoir s’il sort et quand il sortira, non plus que la police ne puisse quoi que ce soit pour nous. À ça aussi, j’y ai songé. Faire par de mes craintes mais tout ça ne serait être que ma parole contre la sienne.
- Howard… arrête. J’ai eu ce que je méritais. De lui, de toi, c’est le karma.
Faudrait quand même pas croire que j’ai ruiné la vie d’un tas de personne uniquement pour mon petit plaisir personnel pour ne pas me prendre un retour de flamme un jour où l’autre et vu le tsunami incroyable de méchanceté que j’ai créé, il est étonnant que je sois encore vivante pour en faire un état de conscience.
Je regarde la main d’Howard avant de la prendre dans la mienne et la porter à mes lèvres, sans savoir si c’est celle qu’il a eu blessé dans l’accident de voiture. Un doigt pour une vie, c’est quand même une sacrée chance.
- Que dirais-tu de changer de dix par année pour un aux dix ans ? Ou mieux, plus jamais d’accident de voiture ? J’ai cru mourir d’Angoisse jusqu’à savoir comment tu allais !
Je souris, faiblement alors qu’il m’embrasse sur le front, puis je me colle d’avantage à lui jusqu’à nous faire basculer dans son lit quand il ajoute que pour le bébé, dans dix ans, il serait encore temps d’en parler.
Inutile de me lancer dans une longue tirade sur moi vis-à-vis de la maternité dont je suis certaine que l’intérêt sera le même dans dix ans c'est-à-dire : nul. Tout ce que je veux c’est d’être dans les bras d’Howard, profiter du moment présent, de nos retrouvailles dont je n’espérais même plus qu’elles auraient lieu une fois toutes mes confessions mises à nues.
- Dans dix ans, on fêtera notre dixième anniversaire, Howard.
En relevant la tête pour le regarder, je passe ma main dans ses cheveux. Pour moi, aujourd’hui marque le premier jour de notre nouveau départ, en tant que couple, exclusif ou non, amis avec bénéfices, ou peu importe ce qui nous plaira comme définition. Et dans dix ans, il sera encore temps de souligner ça avec ce mariage de la dernière chance, comme je me plais à l’appeler.
- Est-ce que je peux rester ici ? Je n’ai plus envie d’être à l’hôtel, surtout depuis la visite de River. Et puis, ça me permettrais de prendre soin de toi pendant ta pause de tournée, enfin, si tu en as envie…
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: Love Hurts [PV Howard Stone][TERMINE] Lun 25 Fév - 18:50
Love Hurts ft. Peyton Davis
L’histoire qu’elle me raconta sur River me retourna un p’tit peu l’estomac… Pas que j’étais surpris… Enfin, si quand même un peu… J’croyais que ce qui était dit dans l’article était exagéré mais c’était pas du tout le cas. River était un enfoiré de psychopathe et Peyton était une de ses victimes.
Ça faisait clairement froid dans le dos… Surtout qu’elle est pas entré dans les détails mais j’avais pu les imaginer sans mal. Et si jamais River sortait un jour de l’endroit où on l’avait enfermé, j’crois que j’risquais sérieusement de lui casser la figure.
Parce que c’est tout ce qu’il méritait. Autant pour avoir torturer Peyton que pour avoir tenté de me tuer.
J’rassurai Peyton tant bien que mal. Fallait pas qu’elle se pense coupable de quoi que ce soit. C’était River l’enfoiré de service. Mais Peyton continuait à se dire qu’elle le méritait. Que tout ça, c’était le karma. J’hochai négativement de la tête. -Non, Peyton. Personne mérite ça. Ce que River t’a fait… Tu méritais pas ça même si t’as fait plein de trucs pas cool.
Elle avait beau avoir été méchante avec tout le monde, elle méritais quand même pas qu’un psychopathe ruine sa vie. Elle méritait pas de vivre dans le peur tout le temps.
Je la laissai embrasser mes doigts. J’en frissonnai alors que j’disais que personne pouvait me tuer comme ça. Que des accidents de voiture, c’était un peu une routine pour moi. Mais elle voulait que ma routine change… Un peu comme Amon. Amon aussi, il voulait que j’me calme. J’passai une main sur sa joue. -J’ferais attention...
J’promettais pas… J’allais simplement le faire. Parce que, maintenant, y’avait Peyton et y’avait Hope.
On se coucha sur le lit repensant au bébé et lui certifiant que, dans dix ans, j’serais toujours là… Qu’il sera pas trop tard pour un bébé. Même si, pour l’instant, j’étais loin d’être prêt à ça. Puis, apparemment, la vie voulait pas d’un Stone de plus… Ce qui était arrivé à Nat’ et Peyton en était p’tètre la preuve concrète.
Et Peyton déclara que, dans dix ans, on fêtera notre dixième anniversaire. Mon cœur battait un peu plus vite alors qu’elle passa sa main dans mes cheveux et que, moi, je caressai son flanc. C’était comme une officialisation de notre relation. Mais sans la pression qui va avec… Sans toutes les promesses qui ne font rien d’autre que tout détruire.
Non… Juste cette certitude que, dans dix ans, y’aurait toujours un Howard + Peyton… Peu importe de qu’elle façon.
Et j’souris en hochant la tête pour confirmer cette certitude.
Je continuai de la caresser alors qu’elle déclara qu’elle voulait rester ici. Je passai une main dans ses cheveux.
-Oui, tu peux rester ici. Tu peux même y rester autant que tu veux… Toutes les journées… Toutes les nuits… Ça serait même très cool.
Y’avait Kenzie aussi qui vivait ici… Mais la villa était grande. Et puis, pour l’instant, elle était en Asie. Alors y’avait que Peyton et moi.
-Et ouais, j’en ai très envie.
Et je le prouvai en posant mes lèvres sur celle de Peyton pour un long baiser passionné. Ça faisait des jours que j’crevais d’envie de l’embrasser. Ça devait se sentir dans ce baiser.