Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Sam 6 Avr - 13:39
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
La salle était remplie ce soir… En même temps, qui voudrait rater un match de Tobby Cooper ? Personne. Surtout pas quand ses matchs avaient lieu à Los Angeles et que les places n’étaient pas trop cher. J’en avais profité parce que rien de tel pour me détendre que de voir des gens se mettre sur la gueule. C’était moins sensationnelle que de casser la gueule de quelqu’un moi-même mais j’avais déjà vendu toute la came que j’avais à vendre et la salle de sport était fermée aujourd’hui…
Il me fallait ma dose de violence et comme A.J. était occupée ce soir, je n’avais que ce match pour obtenir un soupçon de ce que j’avais besoin.
Il y avait du monde ce soir dont quelques têtes que je connaissais. Des South Panthers notamment qui me regardaient en chien de faïences aussitôt mon regard avait croisé le leur. Je leur avis souris d’un grand sourire. J’étais venu vendre de la drogue sur leur territoire pas plus tard qu’il y a quelques heures… Pourquoi ? Parce que ça m’amusait de leur voler leurs clients.
Je finis par sortir hors de leur vue pour me diriger vers la table de pari. A défaut de pouvoir me battre, j’allais pouvoir gagner un peu d’argent… Je jetai un bref regard aux côtes voyant que je ne gagnerais pas grand-chose si je pariais sur Cooper. Son adversaire était bien moins fort que lui et j’étais certain, tout comme tout le monde, qu’il n’en fera qu’un bouchée… Parier sur l’autre était bien plus intéressant (je pourrais gagner une somme énorme) mais ses chances de victoire était quasi nulle.
Décevant !
Je soupirai d’un soupire agacé. Si l’autre gagnait… Si l’autre gagnait, je pourrais ramener plein de thunes à A.J. On pourrait faire ce qu’on voudrait avec cet argent. Elle sera heureuse. Elle ne partira plus comme elle avait l’habitude de le faire toutes les deux semaines depuis 1972 (quand ce n’était pas simplement moi qui me barrais). Je l’aimais jusqu’à en crever alors il fallait qu’elle reste cette fois.
On sera riche. Rien ne nous séparera plus… Et on pourra enfin dépasser la barre d’un mois de relation continue.
Je voulais cet argent. Alors j’allais faire en sorte de l’avoir.
J’avais quitté la table des paris sans parier pour le moment. On avait encore le temps avant le début du match et il me fallait trouver Cooper qui devait se préparer pour le début du match.
Le plus dur était à faire…
Je me dirigeai vers les coulisses où se trouvaient les vestiaires. Il y avait un agent de sécurité à l’entrée. Il fallait que je détourne son attention. Je regardai autour de moi. Il y avait du monde et beaucoup de gens surexcité comme ce type avec sa petite-copine qui gueulait déjà « Tobby » alors même que les boxeurs n’étaient pas encore sur le ring. J’esquissai un sourire et m’approchai de lui pour lui dire à voix basse. -Tu vois le Black, là-bas ?
Je lui montrai un des South Panthers.
-Il a fait un clin d’œil à ta copine. J’ai entendu dire qu’il voulait se la faire.
Il n’en fallait pas plus pour que le type surexcité s’offusque et se décale pour aller attaquer le South Panthers. J’esquissai un sourire en coin alors que l’agent de sécurité qui gardait la porte des vestiaires avaient dû aider ses collègues pour empêcher une bagarre générale.
Je me faufilai alors dans les coulisses les mains dans les poches jusqu’au vestiaire de Cooper. Facile à trouver, son nom était indiqué sur la porte. Je toquai avant d’entrer découvrant le boxeur en train de se préparer.
-Bonsoir, Cooper…
Je lui souris faisant semblant d’être un peu gêné d’entrer dans la sorte alors que ce n’était nullement le cas.
-Excuse-moi de te déranger… J’ai un peu triché pour venir mais je voulais pouvoir te voir en tête à tête. Je suis fan de ton style de boxe, tu sais… Et j’admire vraiment ton palmarès.
Il y avait beaucoup de vrai dans ce que je venais de dire. Le style de combat de Cooper était inspirant pour mes propres combats. -Je m’appelle Ward… Je boxe aussi mais pas en pro…
Je lui tendis la main pour qu’il la serre.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Sam 6 Avr - 17:16
Bet, Violence And Lies ft. Edward Fleming
Ça passe ou ça casse !
- Ça passe ou ça casse !
Je dois garder mon focus sur mon combat de ce soir. J’affronte un novice, une petite pointure, quelqu’un qui n’a en principe aucune chance mais suffit d’un coup bien porté pour changer la donne. Je ne veux pas être son premier gain et essuyer ma première humiliation. Tout le monde s’attend à ce que je gagne.
- Je vais gagner !
Appuyé contre l’évier de mon vestiaire, les bras en extension, je profite des dernières minutes pour booster mon mental, revoir dans ma tête, les mouvements faibles de mon adversaire, savoir ou cogner pour que ça fasse mal.
À lui, pas à moi.
J’entends depuis les coulisses l’excitation qui gagne la foule, même les proches qui m’accompagne, des ‘’amis’’ dont la plupart me son encore inconnu, l’ironie de la gloire j’imagine, parlent fort et s’animent en scandant mon nom à toutes les sauces.
J’alterne la préparation mentale à la préparation physique, passant d’un état de concentration absolue à des étirements et exécutions de quelques feintes et coups à porter sur courte distance. Je revois tout dans ma tête et jusqu’à ce que le guerrier en moi veuille sortir et exploser tout ce qui l’entoure. Je grogne, je saute, je frappe dans le vide.
Je frappe un point imaginaire au moment où la porte s’ouvre sur ce qui doit être un autre de mes amis, j’imagine. Je ne le replace pas, sa tête ne me rappel rien. Bonne stature, belle carrure, je l’ai déjà affronté ?
- T’es qui toi ?
Un fan, tu parles ! J’en ai déjà assez de ceux qui me collent aux chaussures sans en avoir un ui en plus se faufile au travers de la sécurité.
- J’aime pas les tricheurs, dégage !
Ward, qu’il s’appel.
Quoi qu’il en soit, mon fan prétend connaître mon palmarès et, ça flatte un peu mon égo, forcément j’aime parler de mes innombrables victoire et de mes inexistante défaite. Je suis un warrior, je combats, je gagne.
- Ah ouais ? Tu boxe aussi ?
Je frappe sa main de la mienne ganté, j’sais pas il s’attendait à quoi, je m’en vais pas au cirque avec mon short et mon peignoir portant l’effigie de mon nom.
- Tu mises sur la défense ou l’attaque ?
Je veux savoir il est quel genre de pugiliste, lui donner quelques tuyaux s’il en veut.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Mar 9 Avr - 21:56
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
Je savais que je n’avais peut-être pas fait le plus dur du travail en arrivant à m’infiltrer dans le vestiaire de Cooper. Il fallait encore le convaincre de perdre pour se faire de l’argent ce qui n’allait pas être une mince affaire. Cooper ne perdait jamais. C’était le genre de type à aimer gagner…
Il faudra que je trouve un moyen de le convaincre… Je savais que c’était risqué comme manœuvre mais ça en valait le coup.
Je devais le faire pour A.J.
Une fois à l’intérieur, Cooper me fit bien comprendre qu’il n’était pas vraiment content qu’un type vienne s’infiltrer dans sa loge alors qu’il se préparait au combat à venir. Mais il m’en fallait beaucoup plus pour me décontenancer.
Je m’étais traité de tricheur… J’étais un tricheur… Je le revendiquais de temps à autre. Mais Cooper n’aimait pas les tricheurs. Une phrase qui me fit bien comprendre que le convaincre allait être complexe.
Mais rien n’est impossible. Tout un chacun est corruptible. C’est ce que j’ai appris de là où je venais.
Je commençais par dire que j’aimais ce qu’il faisait et que je boxais moi-même. J’hochai de la tête alors qu’il demanda confirmation.
-Oui, je boxe aussi.
Il ne me serra pas vraiment la main parce qu’il portait ses gants mais frappa dedans. Je venais de parler de boxe alors il enchaina sur ce qu’il connaissait le mieux : la boxe. -Sur l’attaque. J’ai plus de chance de gagné quand les combats son cours même si je suis quand même résistant.
J’aimais me battre à main nue que ça soit sur un ring ou dans la rue. J’aimais la sensation que ça faisait de fracasser la figure à quelqu’un. C’était presque aussi grisant que de tirer sur quelqu’un à bout portant.
-Mais je suis bien loin du niveau d’un boxeur comme toi.
Je mis mes mains dans mes poches m’appuyant contre le mur du vestiaire regardant toujours Cooper. Je n’avais pas beaucoup de temps parce que le combat allait bientôt commencer alors je devais en venir au fait.
-Mais je ne suis pas venu jusqu’ici rien que pour parler de boxe. En fait, c’est plutôt d’argent que je voudrais parler.
J’allais me lancer sachant déjà les quelques cartes que je pouvais jouer. -Tu es bien plus fort que ton adversaire et ça se ressent dans les paris. Si jamais tu perds et que je parie sur toi, je pourrais gagner beaucoup d’argent.
Mes lèvres se pincèrent car je mimais d’être contrarié par ma propre idée. Comme si j’en avais honte alors que ce n’était pas le cas.
-Si tu perds… Je suis prêt à partager les gains. Moitié-moitié…
Je soupirai prenant un air de plus en plus mal à l’aise et honteux.
-J’ai honte de te demander ça mais… Ma copine…
Je baissai les yeux mimant tristesse teinté d’une once de colère. -Ma copine est malade et sans argent je ne pourrais pas lui payer le traitement.
Je secouai la tête ma tristesse jouée pointant dans ma voix. -Je suis con… Je n’aurais pas dû venir ici te demander ça. C’est pas moral. Je… Excuse-moi…
J’allais être prêt à me diriger vers la sortie du vestiaire… Espérant me faire rattraper par Cooper.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Mer 10 Avr - 17:07
Bet, Violence And Lies ft. Edward Fleming
S’il y a quelque chose qui me met hors de moi, c’est bien qu’on me dérange pendant que je me prépare mentalement avant un combat. Ce court laps de temps est nécessaire et fait partie de mon entraînement et ce type, vient de foutre en l’air sous prétexte que… que quoi en fait ?
Bah visiblement pour me dire qu’il m’admire et qu’il boxe lui aussi.
Je ne lui brode pas de dentelle pour lui dire que je n’aime pas les tricheurs.
Il a quand même une sacré paire de couille de rester et de tenter d’ouvrir la conversation en me disant qu’il boxe lui aussi. Je suis prêt à ne pas lui démolir la tronche tout de suite, lui donner une chance puisqu’il a quand même trouvé quelque chose qui m’interpelle.
- L’attaque. C’est bien mais ça va vite t’épuiser, ça va jouer sur ta résistance, vieux.
Il faut trouver son style mais aussi, doser et savoir tout couvrir.
C’est ce qui fait la différence entre les pros comme moi et les petits amateurs, comme lui.
J’avance dans la pièce, me déplaçant en faisant de petits pas croisés puis en feintant quelques que coups question qu’il comprenne que mon temps est précieux et qu’il m’en gruge inutilement.
Le chat sort finalement du sac et j’aurais dû m’en douter.
Les mecs comme lui, normalement, je les vois venir de loin.
- Tu m’étonnes ! Je me doutais bien que tu venais pas pour un autographe.
Je fais faire une rotation à ma tête avant de ramener mes épaules pour dégourdir le haut de mon corps alors qu’il me sert un magnifique concerto de violon comme quoi je suis fort et assuré de la victoire et que lui, il a besoin d’Argent pour sa copine malade et que nous ferions un gros coup de pognon si je perdais le combat.
J’entends ce qu’il me dit.
Mais tout ce qui me vient en tête pendant sa sérénade c’est qu’au final, les gens sont tous les mêmes.
- Mec, c’est triste pour ta copine mais en quoi est-ce mon problème ?
Pauvre fille quand même.
- Tu n’es pas le premier à venir me vomir son malheur et essayer de trouver une parade pour se faire une passe de fric, laisse-moi te dire que tu es entré dans le mauvais vestiaire. Vas donc dans celui de mon adversaire et remonte-le à bloc contre moi pour qu’il me batte dans un combat loyal et propre !
Je me plante devant Ward qui est un peu plus grand que moi, mon regard le plus mauvais le poignardant.
- Tu as raison sur un truc. T’es vraiment très con. Maintenant, tu sors et vas allumer un lampion plutôt, ça pourrait être utile pour ta copine.
J’entends qu’il n’y en a plus que pour quelques minutes avant que je sorte et me dirige vers l’arène. Mon équipe entre dans la pièce, visiblement ils s’interrogent sur ce qui se passe puisque que je suis toujours entrain de toisé Ward.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Dim 14 Avr - 14:15
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
Cooper donna son avis sur mon style de boxe. Il ne m’apprenait rien. Je savais, par expérience, qu’attaquer sans cesse était fatiguant. J’esquissai un sourire en coin, hochant la tête.
-Je sais… C’est pour ça que je cherche à en finir vite en général.
Et pour ça, il fallait juste frapper fort et au bon endroit. En pleine figure ou dans le foie… Quand on adversaire était faible, je prenais un malin plaisir à lui exploser quelques côtes avant. Tout ça parce que j’aimais ça.
Mais je n’étais pas ici pour parler de ça… J’avais un temps limité pour lui faire ma demande et je ne tardai pas à le faire alors que Cooper continuait à s’échauffer avant son match que je voulais qu’il perde pour le bien de nos comptes en banque respectifs.
Ma demande ne l’étonna pas mais je ne bronchais pas devant tant de préjugés. Je préférais opter pour une humanisation de mon cas en balançant l’histoire de ma petite-amie malade. A.J. n’était pas malade… Enfin, pas physiquement parlant. Mais si ça pouvait rendre Cooper plus coopératif alors je devais au moins essayer.
Mais ce fut un échec.
Il était triste pour ma copine mais ne voulait en aucun cas tricher. Trop de morale dans un seul homme. Cooper était un champion apparemment incorruptible. Et quand il me conseilla d’aller plutôt remonter à bloc son adversaire et allumer un lampion pour la copine, je fronçai les sourcils le toisant d’un regard noir. -Je doute qu’un lampion soigne sa leucémie.
Il m’avait traité de con, je pouvais bien le faire culpabiliser un peu. Même si mon envie, là, tout de suite, était plutôt de lui envoyer mon poing en pleine figure rien qu’à cause de l’échec que je venais de prendre.
Mais je ne fis rien de tel…
Parce que des gens entrèrent. Probablement des proches de Cooper qui s’interrogeaient sur ce qu’il se passait.
-Rien… J’étais sur le point de partir…
C’est ce que je fis non sans regarder une dernière fois Cooper droit dans les yeux.
Je sortis des vestiaires rejoignant la table de pari pour parier sur Cooper. Je savais que l’autre n’aurait aucune chance. J’allai, ensuite, m’installer dans le public non sans me dire que j’allais quand même jubiler à chaque fois que Cooper se prendra un mauvais coup.
Les deux acteurs entrèrent sur le ring, Cooper remonté à bloc et certainement d’autant plus motivé à gagner…
Ce qu’il fit, d’ailleurs… C’était bien trop déséquilibré comme combat. L’autre n’avait eu aucune chance contre un type comme Cooper.
Je partis chercher mes gains qui n’étaient rien comparé à ce que j’aurais plus gagné si Cooper avait marché dans ma combine.
Je n’avais pas beaucoup plus d’argent qu’au départ… Je ne pourrais pas faire miroiter une autre vie à A.J….
C’est au bar que je finis à boire bières sur bières faisant le deuil de tout ce que j’aurais pu avoir tuant plusieurs fois Cooper dans ma tête avant de finir par quitter l’endroit par la porte arrière pour éviter la foule qui partait petit à petit.
Mais une fois dehors dans la ruelle, je tombai nez à nez avec les South Panthers de tout à l’heure. Ils étaient trois et, apparemment, ils attendaient quelque chose ou quelqu’un. L’un d’entre eux avait un œil gonflés certainement parce qu’il avait reçu un mauvais coup tout à l’heure à cause de la bagarre que j’avais indirectement créé.
-Vous attendez quoi ? Une infirmière pour son œil ?
Je disais ça sur un ton un peu provocateur et en montrant l’un des blacks du doigt. -Non Ward… C’est toi qu’on attendait… Tu es venus marcher sur nos plates-bandes tout à l’heure. Votre terrain, c’est l’Eastside, South L.A., c’est chez nous.
J’esquissai un sourire. Je savais pourquoi il m’attendait. Je le savais parce que je m’étais retrouvé des dizaines de fois dans leur position à eux. Sauf que moi, je faisais ça seul… Je n’avais pas besoin d’être trois.
-Et vos prostituées ? Elles ne sont pas sur notre territoire, par hasard ?
L’un des South Panthers m’ordonna de la ferme alors qu’un autre plaça son poing américain. Trois contre un… J’étais fort mais c’était quand même inégal. Alors pour prendre un tant soit peu l’avantage, je décidai d’attaquer le premier en envoyant mon poing dans les côtes de celui qui avait le poing américain. Il se plia en deux mais les deux autres intervinrent pour m’attaquer à leur tour. L’un me tordit le bras ce qui m’arracha un gémissement de douleur alors qu’un autre me frappa en pleine figure. A deux, ils m’immobilisèrent contre le mur pendant que le troisième, remis de mon coup de poing s’avança pour commencer à me frapper dans les côtes.
Spoiler:
J'ai fait comme si Tobby avait gagné. Mais si tu voulais mettre autre chose j'éditeras !
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Mer 17 Avr - 22:31
Bet, Violence And Lies ft. Edward Fleming
Les gens sont bien tous les mêmes. Ils paradent devant moi, se montrant gentil et plein d’admiration, ils essaient de gagner ma confiance avec des sujets susceptibles de m’intéresser puis ensuite me balancer leur demande. Ils n’en ont rien à foutre de mon amitié et même, à la limite, de qui je suis tant que je peux distribuer des billets.
- J’suis pas une banque, pigé ?
Sa copine est malade, ok et alors ? Ma grand-mère perd la mémoire et est-ce que je vais frapper chez The Lightening pour pomper un peu de sympathie et du fric en même temps ? J’crois pas non !
- Écoute, je suis désolée pour elle mais je ne peux pas aider tout le monde ! Je ferai un don à la société du cancer de Los Angeles mais ça s’arrête là !
C’est tout ce que je peux faire et, si jamais cette histoire est vraie, ça aidera un peu ma conscience. Mais en attendant, j’ai un combat à gagner et sa présence m’en empêche. Ce type n’est peut-être pas si con, finalement, puisqu’il comprend que tout ce qui lui reste à faire, c’est de partir.
Au final, j’ai remporté mon combat. Faut croire que l’histoire de Ward à tout de même eu ça de bien qu’elle m’a remonté juste ce qu’il faut pour que j’écrase mon adversaire comme une vulgaire mouche sur un pare-brise. Je n’en fais qu’une bouchée, le mettant K.O. au bout du troisième round tout juste sonné ! Il reste affalé sur le sol un long moment, probablement à ce demandé encore quel train lui a passé dessus. Le train Cooper, et tu l’as raté mon pote !
Il doit encore voir des étoiles alors même que j’ai terminé de festoyé, que ma douche est prise et que je suis remonté des vestiaires pour boire une bouteille d’eau avant de filer par la porte arrière pour éviter les journalistes postés devant la porte avant.
Je ne pensais pas me retrouver au milieu d’un nouveau combat et, à dire vrai, je ne pensais pas revoir ce type qui quémandait de l’argent pour sa copine. Je n’ai pas vraiment le temps de cogiter sur le problème mais, vite comme ça, je dirais que finalement, sa demande d’argent n’avait rien à faire avec sa fiancée.
- Hey ! Trois contre un, c’est de la bravoure !
J’sais pas pourquoi j’ai dis ça, ni pourquoi non plus j’attrape l’un des trois pour lui enfoncer mon poing dans les cotes puis sous le mentons avant de le balancer au sol et d’attraper par derrière celui qui retenait Ward.
Les coups fusent de partout, plus ou moins légal. Je comprends vite qu’ici, ce n’est pas comme sur l’arène et que tous les coups sont permis. C’est surtout le couvercle de poubelle qui se fracasse sur ma tête qui me le fait comprendre. Je me redresse, droit et me tourne lentement pour faire face à mon assaillant.
- Putain mais t’es con toi. Ta mère t’a bercé trop près du mur ?
Je vois rouge. L’homme en colère vient d’exploser en moi. Je fonce dans le tas et distribue les coups à volé de rage jusqu’à ce que, aider de Ward, ils finissent par déguerpir en boitant quand ils ne tombent pas directement au sol dans leur fuite.
- Ça va toi ? Pas trop de mal ?
J’ai perdu l’habitude des combats de rues mais faut que j’admette que ça m’a fait du bien de pouvoir cogner à m’en faire péter les jointures.
- Si tu m’expliquais depuis le début, en ne mentant pas, cette fois ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Ven 19 Avr - 9:49
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
Je n’avais pas réussi à convaincre Cooper et, lui, s’était donné bonne conscience en donnant des thunes à la société du cancer… Les riches ont le tour pour se donner bonne conscience.
Mais je n’imaginerais pas que la soirée serait à ce point mauvaise. Je m’en suis rendu compte quand j’ai vu le poing américain dans la main de ce foutu South Panthers prêt à me faire payer d’avoir passé la frontière qui sépare deux quartiers aussi pourris l’un que l’autre. J’étais dans un guet à pan et je n’avais aucun renfort. De toute façon, ça aurait été difficile d’avoir des renforts même si j’étais en plein territoire des Los Diablos. Parce que même dans mon propre camp, je ne comptais aucun ami.
Je savais qu’il fallait que je me débrouille seul sur ce coup-là. Parce que je ne souhaitais pas crever ici, ce n’était pas inscrit dans mon agenda. J’étais très loin d’être suicidaire. J’aimais ma vie.
J’attaquai pour me donner un avantage mais je fus rapidement immobilisé étant en sous nombre. L’un des South Panthers s’en donna alors à cœur joie en frappant plusieurs fois avec son poing américain dans mes côtes. Chaque coup me coupait le souffle jusqu’à ce que je sente le goût du sang dans ma bouche. Je me pliai en deux à chaque fois alors que les trois autres se marraient.
Je n’allais pas pouvoir encaisser comme ça très longtemps.
Et au moment où j’allais trouver l’énergie de shooté violemment dans le genou d’un des South Panthers pour tenter de reprendre l’avantage, Cooper fit son apparition dans la ruelle.
Ça, c’était inattendu.
Les South Panthers furent surpris alors que je secouais la tête pour reprendre mes esprits un filet de sang coulant de ma bouche. Le boxeur s’écria trouvant le combat inégal.
Et, sans trop hésiter, il fonça dans la bagarre faisant cesser cette torture en frappant celui qui s’en était pris à mes côtes. Puis, c’est celui qui me tenait bien fermement qui fut déstabilisé par Cooper.
Libre, je reculai un peu portant ma main à mes côtes regardant Cooper s’en sortir avec les trois black. J’esquissai un sourire en coin essuyant le sang du revers de ma manche.
Et après que Cooper se soit pris un coup de couvercle de poubelle et que je repris assez mes esprits que pour y voir enfin clair, je revins dans la bagarre pour aider celui qui m’avait probablement sauvé la vie. Je frappai bien fort et en pleine figure celui qui m’avait fait le plus mal pour qu’il se rappelle de moi dans les prochains jours autant que j’allais me rappeler de lui vu la douleur que je ressentais.
Bien aidé du boxeur, les trois South Panthers finirent par abandonner et par s’enfuir.
Bon débarras... Je les tuerais demain même si ce n’était théoriquement pas au programme.
Je portai une main à mes côtes l’autre étant son mon genou alors que je reprenais mon souffle. Cooper me demanda si ça allait, j’hochai la tête regardant toujours le sol. -Ouais… Je devrais m’en sortir.
Les côtes, ça se ressoudait.
Je me redressai un peu grimaçant avant de m’appuyer contre le mur. Au moins, ma figure n’avait rien pris. Ça changeait de d’habitude.
Cooper me demanda alors de lui expliquer depuis le début sans mentir. D’accord… Tu vois Cooper, en fait, je fais partie d’un gang. J’ai l’habitude de vendre de la drogue et de tuer des gens. J’adore ça mais ces trois types, hélas, font partie d’un gang rival qui n’a pas aimé que je marche sur leurs plates-bandes.
La vérité c’était ça…
Cooper était trop droit dans ses bottes pour entendre la vérité sans que je ne risque de finir au poste de police où la plupart des flics connaissaient ma réputation. -Ok… Ok…
Je toussai un peu ravalant le sang qui remontait dans ma bouche.
-Ma petite-amie n’est pas malade.
Si… Mais elle n’avait pas une leucémie, elle était simplement cinglée. Une vrai psychopathe.
-Mais j’avais des dettes à ces types que tu viens de voir… Et donc, plus de possibilité de payer notre loyer. Alors j’ai trainé dans des trucs pas clairs pour essayer de les rembourser. J’ai vendu de la drogue… Des trucs comme ça… Et quand ça a commencé à devenir dangereux, j’ai voulu arrêter.
Je soupirai.
-Mais comme tu vois, on ne sort pas facilement de ces trucs-là…
Je croyais tellement à mes histoires que j’en avais les yeux qui se mouillaient.
-Putain, j’ai failli crever… Sans toi, ils m’auraient tué…
Je faisais semblait d’être troublé et de recevoir le contrecoup de ce qu’il venait de se passer.
-Merci… Et désolé d’avoir essayé de t’avoir… Je crevais de trouille. Je ne savais plus quoi faire pour m’en sortir et les rembourser.
On sentait mon inquiétude et mon désespoir dans ma voix. M’inventer une vie, être quelqu’un d’autre. Un pauvre petit moins que rien qui s’est enlisé dans les dettes et qui essaye de s’en sortir en s’enlisant dans des trucs pas clair… C’est tellement simple à jouer. J’en voyais tous les gens des moins que rien de ce genre-là.
J’avançai d’un pas grimaçant encore. Maintenant que l’adrénaline était retombée un peu la douleur ne faisait qu’augmenter.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Dim 21 Avr - 23:48
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Même si je l’ai remballé Ward un peu plus tôt, et que ça pourrait sembler être le cas, je n’aime pas les injustices et le spectacle qui m’attends dans la ruelle me semble être un cas typique. Je ne sais pas dans quoi il trempe mais je ne serais pas surpris que ça soit en lien avec sa demande de tout à l’heure.
Bien que je sache que ce n’est jamais une bonne idée que d’intervenir dans les histoires de gangs de rue, je fonce sans hésité dans la mêlée, distribuant des coups plus que je n’en reçois malgré que ces trois types ne s’en laissent pas imposer.
Au début, c’est de la rigolade plus qu’autre chose jusqu’à ce que l’un d’entre eux me prenne par surprise avec un couvercle de poubelle. À partir de là j’explose et je suis sans pitié, aidé de Ward qui a reprit ses esprits et à deux, nous finissons par faire fuir ses assaillants.
Mon souffle est court, ce fut quand même plus épuisant que le combat que je viens de gagner, je veux savoir la vérité, question de savoir si je ne me suis pas fichu dans de beaux draps en voulant l’aider.
Sa petite amie n’est pas malade.
- Je suis surpris !
Et sarcastique.
Je m’approche pour l’écouter un peu mieux, j’ai toujours les oreilles qui bourdonnent après un combat mais faut dire que le couvercle de poubelle a suffit à déclencher une symphonie d’acouphènes.
- Un boulot honnête, ça semblait pas être une option ?
Parce qu’il me semble qu’en plus de gagner de quoi les faire vivre lui et sa copine, il aurait pu en mettre de côté et payer ses dettes. Quoi que je ne trempe pas dans ce milieu là. J’imagine que ce genre de gang ne procède pas à des paiements mensuels sans garantie.
- Tu m’étonne !
Je lui en veux un peu moins d’avoir tenté de me soutirer du fric, tout le monde à ses mauvaises passes. Le moyen est douteux, l’intention était bonne.
- J’ai pas l’habitude de laisser quelqu’un se faire foutre la raclée du siècle sans réagir.
Je me plis en deux en pressant mes mains sur mes cuisses avant de me redresser et de m’étirer en envoyant mes bras vers l’arrière puis revenir droit et me craque le cou en tournant la tête.
- Le plus gros des trois, il avait une sacrée droite ! Putain ! J’ai esquivé mais ça m’a froissé un muscles dans le cou, enfoiré !
À défaut d’avoir eu des ecchymoses pour mon combat officiel, j’en aurai eu pour celui d’après.
- Bon vaut peut-être mieux que tu ne retourne pas seul chez toi, des plans qu’ils t’attendent dans un tournant de ruelle. Tu as une caisse ?
J’allais me trouver un taxi mais s’il a sa voiture je vais l’y accompagner.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Mar 23 Avr - 20:33
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
J’avais supprimé mon premier mensonge pour le remplacé par un autre. Et ça ne surprenait pas Cooper d’apprendre que j’avais menti sur ma copine. N’empêche que ça aurait très bien pu être vrai…
J’étais donc un type criblé de dettes qui s’était enlisé dans une affaire de gangs pour essayer de rembourser cette dette. C’était d’un classique monstre mais ça n’en était pas moins la vraie vie de beaucoup de gens à Los Angeles et plus particulièrement dans l’Eastside où j’avais grandi et où je vivais toujours. Cooper fit une réflexion déclarant que j’aurais pu trouver un boulot honnête. Je pris un air un rien vexé avant de lancer du tac au tac.
-J’avais un boulot honnête… Je l’ai perdu. Mon employeur a fait faillite.
La voie des gangs était une voie plus facile quand on vivait en bas de l’échelle. Pour moi, ça avait été la voie évidente… Pour le personnage que j’incarnais, c’était la voie qu’il avait prise par désespoir. -J’étais désespéré…
Combien de gens j’avais vu se perdre dans des gangs par désespoir ? Des tonnes et je n’en avais jamais vu aucun faire de vieux os.
Cooper semblait me croire même si je voyais bien qu’il me prenait pour l’abruti qui avait pris une suite de mauvaises décisions. Mais je le remerciai quand même de m’avoir aidé. Cooper n’était pas le genre à laisser quelqu’un se faire taper dessus sans réagir.
Cooper n’était pas comme moi.
J’hochai la tête le remerciant encore d’un regard. Lui, il s’étira alors que je compris bien vite que mes côtes cassées allaient me faire mal pendant plusieurs jours.
Cooper déclara alors que le plus gros des trois South Panthers avait une bonne droite et qu’il s’était froissé un muscle en esquivant. J’avançai d’un pas grimaçant encore et me tenant les côtes d’un bras.
-Mouais… Moi je pense qu’il m’a cassé plusieurs côtes…
Pas d’hôpital… C’était un endroit que je devais éviter… J’avais l’habitude des rétablissements et traitements fait maison. Si je mettais un pied à l’hôpital, c’était comme si j’entrais dans un commissariat en leur passant mon CV. En gros, c’était la prison garantie.
Cooper disait qu’il valait mieux que je ne retourne pas seul chez moi. J’hochai la tête. -Tu as raison…
Il voulait me suivre ? Bien ! Voyons jusqu’où m’attirer la sympathie de Tobby Cooper pouvait me mener.
-Oui, j’ai une caisse…
Je l’emmenai à ma caisse. Une Ford Mustang rouge. Elle avait déjà quelques années. Je l’avais acheté d’occasion en 75. Mais je n’avais pas assez de thunes pour m’en acheter une nouvelle. Travailler pour les Los Diablos, ça ne payait pas assez.
-Voilà ma caisse.
Quand on arriva devant j’étais prêt à me mettre côté conducteur mais la douleur me vrilla d’un coup le flanc. Je gémis m’appuyant contre ma voiture.
-Je pense que tu vas conduire pour moi.
Je me mordis la lèvre essayant de ne pas trop respirer profondément avant de donner mes clés de voiture à Cooper. Je m’installai côté passager et quand on fut tous les deux dans la voiture, je posai ma tête conte la vitre.
-Je te guiderais au fur et à mesure. J’habite dans l’Eastside…
Dans la partie la plus dégueulasse de l’Eastside…
-Je te dois un verre au moins… Je t’en offrirais un en arrivant.
Parce que le type stupide et criblé de dettes que j’incarnais offrait des verres à ceux qui lui sauvais la vie dans les rues miteuses de South L.A.
Il doit faire la conversation aussi, le type que j’incarnais… Ce n’était pas mon point fort, ça, par contre. J’agissais plus que je parlais, en général, sauf quand il s’agissait de provoquer et intimider.
-Tu viens du Texas, c’est bien ça ? Qu’est-ce qui t’as amené à L.A. ?
La boxe sûrement… C’était une façon de démarrer la conversation, d’en apprendre plus sur Tobby et d’essayer de m’attirer ses faveurs. Il pourrait peut-être m’être utile qui sait…
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Mer 24 Avr - 21:10
Bet, Violence And Lies ft. Edward Fleming
Disons simplement que Ward est un type qui n’a pas de chance et qui ne choisit par forcément la voie facile pour s’en sortir. Il avait un boulot, il l’a perdu. C’est temps- ci, on entend parler que de ça, des fermetures d’usines et des gens en chômage. C’est triste mais il y a quand même mieux que d’arnaquer les autres pour s’en sortir.
Je n’aime pas qu’on me mente mais je ne suis pas rancunier.
Après tout, une faute avouée est à moitié pardonnée, n’est-ce pas ?
J’espère surtout qu’il aura eu sa leçon et qu’il ne trempe pas dans des emmerdes plus graves que ce qui s’est passé ce soir. L’histoire de sa copine est fausse, peut-être cependant qu’il est marié et qu’il a des enfants. Jusqu’à un certain point ça expliquerait le désespoir derrière le geste.
J’ai connu des fins de soirée plus tranquille que ce que nous venons de vivre. Je fais faire une rotation à ma tête pour me dénouer les nœuds quand le cou en donnant à Cesar ce qui lui revient. Ce type avec une putain de droite, mieux que le moucheron qui m’affrontait sur l’arène ce soir.
Ward a eu moins de chance.
- Voilà pourquoi tu dois éviter de te mettre dans les emmerdes.
Quand on ne sait pas se défendre, pourquoi courir des risques stupides ? Je sais, je suis pépère dans ma façon de voir les choses mais sa copine et ses possibles gamins auraient été bien avancés pour se sortir de la dèche s’il s’était fait tuer dans cette ruelle.
Dans l’état où il est, et avec le risque que les mecs l’attendent au tournant d’une bâtisse au fond de la ruelle, je préfère l’accompagner jusqu’à sa voiture, j’ai une conscience et je ne voudrais pas lire demain dans les journaux qu’un homme à été tabassé à mort dans une ruelle de South L.A.
Nous marchons donc en direction de sa voiture, une superbe Mustang Rouge, sur laquelle il s’appuie une fois devant avant de me dire que je devrais conduire.
- Ok…ok.. .Hein ?
Ma bonne action du soir ne s’arrête pas là avec un ‘’ Merci de m’avoir sortit de la merde ’’ une tape sur l’épaule- ciao-merci-bonsoir, non ! Je vais vraisemblablement jouer au chauffeur de taxi en prime. D’un autre côté, c’est certainement plus sage vu son état.
J’attrape ses clés et nous prenons place à l’intérieur de sa voiture qui démarre avec un puissant ronronnement, un son qui me va droit au cœur tellement c’est beau !
- Je ne connais pas tous les détours de l’Eastside.
De ce que j’en sais, de ce que j’en ai vu, ça ressemble à comme si on avait mis tout ce qui restait pour construire Los Angeles dans un grand sac, qu’il l’aurait secoué avant de le tourner à l’envers et de laisser ce quartier bâtit dans cet état là.
Je fais reculer la bagnole pour sortir de ton parking puis je mets en marche avant et décline l’offre de Ward.
- Je ne bois pas, mec.
Pas d’alcool, pas de drogue, je mange bien et je me couche tôt. Même pas de femme pour venir troubler mon équilibre. Une vie de moine avec Diablo, mon chien. Ma vie n’est peut-être pas aussi stimulante que la sienne mais moi au moins je n’arnaque personne pour manger le soir.
- Tu es bien renseigné, on dirait ! Ouais, je viens du Texas. C’était pas mal comme patelin, malgré tout.
Un petit brin de nostalgie. Et quand il me demande pourquoi je suis venu ici, je le regard avec un demi sourire et lui répond par une question.
- Tu sais c’est quoi la différence entre un taureau et une femme ?
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Sam 27 Avr - 11:43
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
Mes côtes étaient cassées, c’est ce que je déclarai tout haut en même temps que je m’en rendais complètement compte. Ce genre de douleur, je l’avais ressenti maintes et maintes fois mais c’était toujours aussi désagréable. Il y a certaines douleurs dont il est difficile de s’habituer. Ça en faisait partie même si le traitement pour réparer ça était simple : j’allais devoir rester cloitrer chez moi plusieurs jours.
J’allais devenir dingue…
Les South Panthers le paieront.
Cooper me dit que c’était précisément pour ne pas finir dans cet état que je devrais éviter les emmerdes. J’hochai la tête non sans faire la moue. On voit qu’il n’avait pas grandi dans les bas quartier d’une grande ville… Il verrait les choses autrement sinon et ne ferais pas la morale aussi facilement.
Il voulait m’accompagner jusqu’à ma voiture mais arrivé là, je remarquai que je n’étais pas en état de conduire. Je lui passai donc les clés pour qu’il me ramène le prenant de court. Il ne s’y attendait pas… Mais j’avais besoin de sympathiser avec lui pour entrer dans ses bonnes grâces et peut-être l’utiliser dans un avenir proche ou lointain. Avoir un boxeur connu dans ses amis, ça pouvait toujours être bien utile pour quelqu’un comme moi.
Puis, c’était aussi pour voir jusqu’à quand je pouvais le berner.
Il démarra ma voiture alors que je lui déclarai habiter dans l’Eastside. Il n’en connaissait pas tous les détours. -Je te guiderais…
Moi, j’en connaissais tous les détours et tous les recoins. J’avais même mes ruelles favorites.
Je profitai pour l’inviter à boire un verre chez moi. C’est ce que faisaient les gens en général pour faire connaissance alors j’utilisais la même technique. Mais Monsieur Parfait ne buvait pas. Ça ne m’étonnait même pas. J’haussai les épaules grimaçant dans la foulée parce que ce simple geste suffisait à me faire mal.
-J’ai de l’eau aussi…
J’esquissai un sourire en coin. Donc, Cooper ne buvait pas et n’acceptait pas de truquer un match. Il devait bien avoir une face sombre…
Tout le monde a une face sombre… Il suffit parfois de la déterrer.
Histoire de faire la conversation, je parlai de ses origines. Je n’étais pas spécialement bien renseigner, j’avais juste l’oreille. Son accent texan était bien marqué.
-C’est ton accent qui t’as trahi. Je ne suis jamais allé au Texas… Tout ce que je sais de cet endroit, c’est tous les clichés dont tout le monde parle…
Un endroit rempli de redneck mal éduqué qui aiment les armes plus que leurs enfants…
Je crois que je serais épanoui dans un endroit pareil. Mais Los Angeles offrait plus d’animation.
Je lui demandai ce qui l’avait amené à Los Angeles et il me répondit avec une question qui devait sûrement être le début d’une bonne blague… J’avais des difficultés avec les blagues… Je les trouvais rarement marrantes… Je le regardai en haussant les épaules. -Les différences sont indénombrables… Du coup, je n’en ai aucune idée…
Je pris même un air un peu perplexe. Si c’est supposé être drôle, je savais très bien mimé le rire non forcé. -Mais ça a un rapport avec le pourquoi tu es ici, j’imagine…
Je regardais toujours Cooper, une main toujours portée à mes côtes qui me lançaient.
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Sam 27 Avr - 18:53
Bet, Violence And Lies ft. Edward Fleming
De vainqueur à bon samaritain, je passe à chauffeur pour conduire Ward en sécurité chez lui en espérant qu’il y aura quelqu’un pour prendre soin de lui une fois à la maison, parce que mes talents s’arrêtent là. Je n’ai aucune idée de comment on applique un sparadrap !
Nous prenons donc la route, j’avoue qu’il m’est assez plaisant de conduire une si belle bagnole. Pour un mec qui a besoin d’argent, il ne roule pas en running shoes ! J’airais probablement cherché à la vendre pour payer mes dettes, même si ça m’aurais crevé le cœur. Faut croire que tout le monde n’a pas le même sens des priorités.
Pendant que nous roulons, Ward amorce un semblant de discussion en commençant par me demander si je viens bien du Texas. Il semble que j’ai un accent texan et que c’est comme ça qu’il m’a démasqué. Il a l’oreille fine, parce que moi, quelqu’un qui parle anglais, il est américain et ça s’arrête là. Ne me parlez pas d’accent, sauf celui des français, peut-être bien, celui là, il est marrant alors je le reconnais.
Ça m’amuse et je lui demande s’il connait la différence entre une femme et un taureau ce à quoi il rétorque qu’il y a bon nombre de différence et me demande si ça un lien avec la raison de ma présence ici. Enfin, ici étant Los Angeles et non pas sa voiture.
- Il y en a un des deux qui est beaucoup plus fun à monter !
Je vous dis pas lequel !
Je me marre a cette blague qui ne vient pas de moi, surtout que je n’ai pas vraiment de succès avec les femmes n’empêches qu’ici, j’aurais pu en avoir dans mon lit beaucoup plus souvent que ce que j’ai connu comme taux de réussite au Texas. L’appât du gain, ça ne peut être que ça.
Je suis les indications de Ward, tournant quand il le faut jusqu’à me stationner devant un building plongé dans le noir. Pas une seule lumière de trahi la présence d’âme là dedans, c’est limite un peu effrayant.
Il y a des volets aux fenêtres dont certains pendouilles. Un tas de sac à ordures amoncelés devant les quelques marches de béton de l’entrée principale et un chat bondit de je ne sais trop où faisant tomber un couvercle d’une poubelle toute cabossée.
Et tout ce que je trouve à dire de l’endroit c’est :
- Ça a beaucoup de cachet !
Je ne vis pas dans le luxe, loin de là ! La simplicité à son maximum mais là c’est pire que ça c’est la simplicité réduite à néant. En ajouter une couche et on se retrouve devant un campement de fortune improvisé de tente et de feu de camps.
J’avais imaginé quelque chose de plus correct, standard. J’ai envie de lui demander si c’est une mauvaise blague mais je me retiens. En fait, j’ai surtout envie de lui faire un chèque et de lui dire de se tirer de là, lui et sa copine et ses potentiels gamins. Je n’étais déjà pas certains de vouloir aller boire un verre chez lui, maintenant, j’en suis convaincue.
- Tu sais quoi ? Je vais te filer mes coordonnées perso et comme ça, on restera en contact. Si tu veux t’entraîner avec moi, j’crois que tu as du potentiel, mec. Et puis pour l’argent, on trouvera une solution.
Je ne peux pas rester insensible aux malheurs des gens, surtout quand j’y suis confronté. Il est malchanceux, dans la vie, mais moi, j’ai peut-être la chance de lui filer un petit coup de pouce.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé] Jeu 2 Mai - 18:18
Bet, Violence And Lies ft. Tobby Cooper
Je n’étais pas doué pour faire la conversation mais je m’en sortais plutôt bien… Jusqu’à la question de Cooper sur les femmes et les taureaux… Je voyais d’avance venir une blague salace mais pas assez que pour tenter une réponse. Je préférais, en gros, dire que je n’en savais rien et la réponse de Cooper me laissa perplexe.
C’était censé être drôle ?
Certainement… Alors je rigolai un peu pour la forme. Parce que techniquement, je ne voyais pas ce qu’il y avait de drôle. C’était juste évident.
-Ouais… C’est clair…
Je disais ça en rigolant toujours avant de m’arrêter de rire parce que, de toute façon, ça faisait bien trop mal aux côtes de rire. C’est ce que je montrai à Cooper par une grimace avant que mon regard ne dévie vers la fenêtre. Après cette blague, je me contentai de lui indiquer les rues qu’il devait prendre pour arriver à bonne destination.
Et on finit par arriver devant l’immeuble où je résidais dans une des pires blocs de l’Eastside. C’était un des endroits les plus pauvres de la ville mais le salaire que je recevais avec les Los Diablos n’avait rien de mirobolant. C’est pour ça qu’en général, j’usai de stratagème pour obtenir des bonus à gauche et à droite… Mais ce n’était toujours pas assez.
Je sortis doucement de la voiture devant l’immeuble à peine éclairé. Certaines trouvaient ça glauque… Moi, j’avais juste l’habitude. Je me tenais les côtes alors que Cooper fit un peu d’humour en disant que l’endroit avait du cachet. J’esquissai un petit sourire.
-Je trouve aussi… Mais j’ai l’habitude. J’ai toujours vécu dans ce quartier.
Je m’avançai vers la porte de l’immeuble cherchant mes clés dans mes poches alors que Cooper arrêta mon élan pour dire qu’il voulait me donner ses coordonnées. Il disait qu’il pourrait m’entrainer déclarant que j’avais du potentiel. Quant à l’argent, était prêt à trouver une solution.
Intéressant !
Je me tournais vers lui faisant mine d’être touché.
-Merci… Ça serait un honneur de m’entrainer avec toi.
Je pourrais battre bien plus d’adversaires lors des matchs à la salle de sport. C’était plutôt intéressant !
Je lui donnai mes coordonnées complètes et il me donna les siennes. -Merci… Je ne sais pas comment te remercier mais je trouverais quelque chose pour te rendre la pareille.
Je lui souris et lui serrai la main en le remerciant encore avant de le saluer et de rentrer dans l’immeuble avec, en poche, des coordonnées qui pourraient, à l’avenir, m’être bien utiles !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé]
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Bet, Violence And Lies (1978)[PV Tobby][Terminé]
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