Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Lun 25 Fév - 21:28
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
La fête battait son plein ! C’était mon anniversaire et je me devais de faire cette fête en mon honneur de la meilleure des manières – avec de l’alcool, de la musique et des filles ! Du monde, il y avait. Normale quand on fêtait la vie du grande Daniele Ricci !
Je me pavanais entre mes convives croisant de temps en temps l’infâme Tony qui passait de bras en bras – de femmes en femmes. Il les charmait toutes alors qu’il n’était qu’un gamin baveux qui ne savait pas aligner deux phrases sans faire une erreur. Ce n’est pas grave, à la fin de la soirée, c’est quand même moi qui aurait recueilli le plus de compliments. Après tout, je les méritais après le succès de la tournée asiatique. Roadtramp avait passé un cap là-bas – au niveau de la qualité. Surtout que plus personne ne semblait pouvoir leur faire concurrence – The Burning Fire s’étant lamentablement planté pendant tous ses concerts depuis qu’ils avaient été amputés de Stone. Putain, les soucis de santé du batteur étaient bien tombés et avait permis à Roadtramp de briller encore plus par leur constance qui faisait cruellement défaut au groupe d’Evans. L’Anglais allait d’erreurs en erreurs et j’adorais suivre ses mésaventures.
Tout allait bien ! Je reprenais du poil de la bête ! Il ne restait qu’une chose qui ne cessait de me retourner l’esprit – c’était Samantha.
Samantha était à L.A. Elle était devenue manager de The Lightening. Je pensais à elle – en ce moment – pendant que Jessica Hill me racontait je ne savais quelle connerie. Je pensais à elle tout en jouant avec la bague qu’elle m’avait rendue… Erik avait dit qu’il avait trouvé cette bague dans la boîte aux lettres un petit matin. Seulement, Erik était un piètre menteur – c’était l’un de ses rares défauts. Je savais qu’elle était venue ici et qu’elle avait parlé avec Erik et qu’elle lui avait rendu la bague en main propre bien que mon majordome le niait. Ce qui était troublant c’était qu’elle l’ait gardé depuis tout ce temps… Un putain de vestige de notre relation – de cette rupture qui, encore aujourd’hui, me rappelait toutes les raisons de pourquoi j’en voulais tant à Antonio.
Je mentirais si je disais que je pense à Samantha depuis que j’avais revu la bague – en vrai, je pensais à elle chaque jour depuis que j’avais vu son nom dans Guitar&Pen. -Tu m’écoutes, Dany ?,demanda une Jessica qui affichait une moue boudeuse.
-Pas le moins du monde, répondis-je avec un grand sourire. Tu parlais de quoi ?
Je venais de la vexer profondément et elle s’en était allée vers la terrasse en maugréant. Pauvre Jessica – plus personne n’avait d’intérêt pour ce qu’elle racontait. Il fallait dire qu’elle avait l’art de radoter.
Moi, ce que j’attendais, c’était Samantha. Je lui avais envoyé une invitation. Je ne savais pas pourquoi j’espérais la voir. C’était un mystère. Peut-être pour régler cette affaire vieille de dizaines d’année ou peut-être pour lui dire que The Lightening, c’était la pire idée qu’elle ait eu. Je savais qu’elle aimait les défis – il semblerait que ça n’ait pas changé. Vous croyez qu’elle avait été jusqu’à se lancer là-dedans pour attirer mon regard – la connaissant, c’était plus compliqué que ça.
J’avais hésité à aller voir l’employé engagé pour vérifier si les gens qui entraient étaient bien sur ma liste. Seulement, le grand Daniele Ricci n’allait pas s’abaisser à laisser entendre qu’il attendait quelqu’un en particulier. Pourtant, c’était le cas – j’attendais Samantha plus que je ne le voudrais vraiment et sans que je n’arrive à m’expliquer pourquoi.
Je passais d’invités en invités vantant mes derniers mérites cherchant toujours des yeux celle qui – quoi que je fasse – semblait vouloir occuper toutes mes pensées.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mar 26 Fév - 18:31
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
À quoi pensait-il au moment de m’envoyer cette invitation ? Avait-il en tête nos bons souvenirs, ceux qui se terminaient au lit ou bien les soirées passées sur la plage devant un feu, échangeant des fou rires et des histoires dans profondeurs avec les copains de l’époque ? Pensait-il plutôt aux virées en voitures quand nous roulions sans but simplement pour le plaisir et savourer l’impression d’être complètement libre.
Ou bien…
Peut-être qu’il pensait à notre rupture, à la douleur qui s’est propager de moi à lui jusqu’à mener à un point de non retour.
Combien de nuit ai-je pleuré ensuite ?
Et lui ? A-t-il seulement versé une seule larme?
J’ai fini par caché l’invitation sous une pile de magazines en me disant que je finirais par l’oublier mais elle me hantait comme une redondante ritournelle machiavélique, manipulant mes pensées jusqu’à me rendre obsédée par cette soirée.
Pourquoi irais-je ?
Pourquoi n’irais-je pas ?
Je suis complètement déchirée entre mon envie d’y aller et de le revoir et ma peur de retomber à l’eau et de m’y noyer, pour de vrai cette fois. Il m’a fallu des années pour me relever et marcher en gardant la tête haute.
Le soir de la fête, je me suis installée sur mon canapé avec un gros bol de pop corn avec l’intention de visionner n’importe quel film qui serait présenté à la télévision. Je saute d’une chaîne à l’autre sans trouver quoi que ce soit d’intéressant puis, en prime, je passe mon temps à lorgner vers l’horloge accrochée au mur en me demandant si…
…si j’aurais dû y aller.
La soirée est encore jeune ! En me dépêchant, j’ai encore amplement le temps de m’y rendre ! Je saute sur l’impulsion, autrement, je n’aurais peut-être plus retrouvé le courage de me lever et de m’habiller pour l’occasion. J’enfile ma plus belle robe et brosse mes cheveux pour les rendre soyeux et magnifier les boucles. Je me maquille sobrement et, quand je suis satisfaite, j’appel un taxi qui arrive en un temps record.
Une douzaine de fois j’ai failli demander au chauffeur de faire demi-tour et de me ramener chez moi. Mais chaque fois, je me suis mordu l’intérieur de la joue et inspiré profondément comme pour me convaincre que j’avais fait le bon choix.
Mais si je n’étais pas prête ?
Et si je me faisais plus de mal qu’autre chose en y allant ?
Il n’y a qu’une seule façon de le savoir !
La fête est à la hauteur du personnage qu’est devenu mon amour de jeunesse; une copie presque conforme de son père. Il ne peut pas être heureux en se regardant dans la glace en voyant l’image que lui renvoi le reflet. Forcément, je pense à notre toute première conversation, à la force avec laquelle il a voulu rejeté sa ressemblance avec son géniteur, et combien il est resté muet, à court d’argument pour se défendre quand je lui ai démontré par une simple phrase que pourtant, il marchait parfaitement bien dans les traces de son père.
Les convives parlent haut et fort. Les éclats de rire fusent de toutes parts, tranchant presque l’air en deux tants tout bourdonne.
Puis je le vois.
Debout devant une femme qui gesticule presque aussi rapidement que je bouge ses lèvres. Je n’entends pas ce qu’elle raconte mais visiblement, cette femme à un haut débit de mots. Daniele vient de la remballer, d’une courte phrase ponctué de son sourire. Ce sourire qui m’a mainte et mainte fois retourné les sens. Il sait s’en servir pour charmer, pour négocier, pour amadouer, pour narguer et envoyer paître quelqu’un, comme il vient visiblement de le faire.
Un serveur passe prêt de moi et j’attrape au vol un verre de champagne, puis je me dirige dans la direction opposée que celle qu’il vient de prendre, sans le lâcher des yeux. Je me faufile entre ses invités. C’est comme le jeu du chat et de la souris sauf que je suis la seule qui sait que la partie à commencé.
Jusqu’à ce que, à force de tourner en rond, je finisse derrière lui et que j’appuie sur ton épaule pour lui signifier ma présence.
- Bon anniversaire, Daniele.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 2 Mar - 20:13
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Elle n’est pas là… Elle n’est pas venue… C’est le sentiment que j’avais en me pavanant à travers les convives que j’avais invités. Putain – pourquoi est-ce que je l’avais invité si c’était pour qu’elle ne vienne pas ? Daniele Ricci n’aimait pas les déconvenues. Il n’aimait pas perdre non plus et ne pas trouver Samantha avait un goût amer de défaite.
-Daniele, ton fils a mal aux dents… Il n’arrête pas de pleurer,dit un Victoria qui venait de m’attraper au vol alors que mon esprit n’était tourné que vers Samantha – sans que j’arrive à mettre le doigt sur ce qui ne me faisait penser qu’à elle.
J’avais regardé Victoria. C’était la nounou de Tony à mes fêtes – elle était toujours collée à ses baskets. Un jour elle m’a même dit qu’elle lui rappelait Ian – putain, j’espérais que Tony n’était pas un Ian en puissance !!!
Non, c’était un Ricci !
-Erik a ce qu’il faut ! Vas le voir, dis-je un peu agacé qu’on me parle de Tony alors que c’était MON anniversaire !
Elle m’avait regardé – toujours avec ce petit air inquiet de mère. Putain, ce n’était pas la mère de Tony et il n’avait que mal aux dents – il n’allait pas mourir. -Il appelle après toi, Dany…, dit-elle en belle avocate du petit monstre.
Parce qu’il a mal aux dents ?! Je n’allais rien pouvoir faire pour ses dents. -Dis-lui que je ne suis pas dentiste…, dis-je avant de larguer Victoria là. Ou file-lui un biberon. Tu verras qu’il ira tout de suite mieux et il n'aura plus besoin de moi.
Oui parce que j’avais appris à le connaitre, le Tony ! Il chialait toujours pour obtenir quelque chose – il simulait la douleur, parfois, j’en suis sûr ! C’était un petit vicieux !
J’avais autre chose à faire que de m’occuper des états d’âme de Tony – il fallait que je cherche encore et toujours après Samantha. Je buvais mon whisky sans rien trouver à nouveau. J’avais fini par me dire qu’elle n’allait jamais venir.
Putain – il était temps de passer à autre chose, Ricci ! Ce n’est pas digne de toi d’attendre une femme comme ça.
Alors que j’allais lâcher l’affaire et faire mon show en montant sur la table – comme j’avais l’habitude de le faire. J’avais senti une pression sur mon épaule et j’avais entendu trois moi à mon oreilles. Seulement, trois mots qui m’avait fait frissonner comme jamais.
Je m’étais retourné. Elle était là – la belle Samantha Mancini. Je n’avais rien dit. Je l’avais regardée de haut en bas. Elle n’avait presque pas changé – elle avait juste perdu ses traits juvéniles. -Samantha, soufflais-je un peu décontenancé par cette présence soudaine.
Elle était venue. C’était comme si j’avais été renvoyé en 1962 – une année spéciale pour moi. Elle était là. J’étais étonnamment content de la voir – malgré tout. Seulement, elle était Samantha Mancini et j’étais Daniele Ricci. Vous savez comment ça se passe avec nous. Nous avions beau être vingt ans plus tard, nous étions toujours les mêmes. Nous étions peut-être pires. C’est ainsi que toute les questions que j’avais à lui poser étaient passées à la trappe pour une réflexion typiquement Ricci.
-The Lightening ? Tu essayes de détruire ta carrière avant qu’elle ne commence Sammy ? Puis, MTI ? Sérieusement ? Tu savais qu’il y avait mieux juste en face ?, dis-je avec un petit sourire en coin qu’elle connaissait trop bien.
C’était rude – c’était nous. Pourtant, j’aurais simplement pu lui dire « merci ».
Putain – j’aurais tellement voulu lui dire « merci ». Lui demander pourquoi elle était venue ici – lui demander ce qu’elle avait fait pendant vingt ans.
Putain – j’aurais tellement voulu.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Dim 3 Mar - 23:54
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
Ça ne dure qu’un bref instant mais je suis replongée en plein cœur de l’année 1962 quand Daniele se retourne et me regarde. Ce regard brillant, vif, charmeur qui m’a hanté tant de nuit après notre rupture aussi douloureuse que soudaine.
Il n’a pas beaucoup changé, sauf pour quelques pattes d’oies près des yeux et quelques fils argentés qui parsème sa chevelure. Daniele demeure le plus bel homme qu’il m’a été donné de voir même si aujourd’hui, je retrouve beaucoup plus les traits de son père sur son visage qui s’est durcis au cours des années passées.
De se retrouver face à face après tant d’années nous choque, l’un comme l’autre, mais ni lui ni moi, par orgueil bien évidement ne l’avouera en premier. Les quelques secondes que durent ce premier instant nous permet de nous jauger, de nous analyser, de nous recentrer sur 1983. C’est Daniele ensuite qui se lance le premier.
Je penche légèrement la tête, en ouvrant bien grands mes yeux, un sourire moqueur s’affichant sur mes lèvres. Au fond de moi, je sais très bien qu’il m’aurait déçu s’il n’avait pas engagé la conversation sur ce ton. C’est dans notre nature que de se provoquer.
- Moi, chez BSC ? Allons donc ! Je n’aurais pas voulu te faire de l’ombre, tesoro et puis tu n’aurais pas apprécié m’avoir dans ton terrain de jeu personnel.
Je soutiens son regard en buvant une gorgée du champagne, un grand cru de toute évidence, qu’il a choisit de servir à ses invités, puis de poser le verre, pratiquement vide sur un plateau de service qui passait tout près.
- Et pour te répondre franchement, The Lightening est un défi intéressant. Et, visiblement, cela fait circuler mon nom, puisqu’il se retrouve sur toutes les lèvres, dont les tiennes.
Ses lèvres, magnifiquement rehaussées par son sourire et mes souvenirs.
Il y a cette cassure entre nous qui nous empêche de se laisser aller aux effusions d’avant. Il est faut de dire que nous sommes les mêmes. Les années nous ont marqués, blessés. Trop de choses ont joués contre nous pour simplifier ce moment que j’ai pourtant souvent souhaité.
Étrangement, Mario était le premier à me répéter que je ne devais pas oublier. Au contraire, il vouait un respect au passé, me répétant sans cesse qu’il ne fallait pas le regretté, non plus qu’il fallait espérer du future, puisque nous vivions dans le présent. Mario était un homme sage qui ne cadrait aucunement avec ses racines. Tout comme le Daniele que j’ai connu. Celui d’aujourd’hui c’est Américanisé pour offrir sa propre version d’Anthony Ricci, je ne suis pas certaine que ce soit pour le mieux.
- Mon plus grand regret, ce soir, c’est qu’il n’y ait pas de plage, près de ta villa, Daniele.
Une femme s’est alors approchée de nous avec un enfant, celui de Daniele, dans les bras. Le petit à les joues rouges, et se frotte le menton, les yeux larmoyant.
- Il n’y a rien à faire, c’est son père qu’il veut !
Serait-ce la nouvelle petite amie de Daniele ? Victoria Hunter. Qui ne la connait pas ? Bien qu’elle soit une femme de grand talent et magnifique, je ne la vois aucunement comme une femme pour Daniele.
Je petit allonge ses bras et alors que je crois qu’il sa se laisser tomber sur son père, c’est plutôt vers moi qu’il se penche et je n’ai que le temps de l’attraper avant qu’il ne tombe complètement des bras de Victoria.
- Ça va, je l’ai !
Victoria et moi échangeons les politesses de bases avant qu’elle ne se moque gentiment de la tactique du petit en faisant remarquer que, tout comme son père, il aimait bien trouver réconfort dans les bras de différentes femmes.
J’adore cette femme !
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mar 5 Mar - 20:16
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Ce sourire moqueur – mamma mia, qu’est-ce qu’il m’avait manqué. Seulement, je m’étais gardé de le lui dire. J’avais plutôt amené sur la table la carte de la provocation. C’était notre jeu favori – jouons y à nouveau ! C’était le meilleur moyen de garder intacte notre ego à chacun malgré tout ce qu’il s’était passé entre nous. Un souvenir qui ramenait à la surface des frustrations et des déceptions énormes.
Elle n’avait pas choisi BSC pour ne pas me faire de l’ombre ? Mamma mia elle avait toujours autant la réplique cinglante. -Personne ne peut me faire de l’ombre, cara mia, dis-je en soutenant son regard de la même façon qu’elle soutenait le mien. Il n’y a pas que BSC qui est mon terrain de jeu. Tout L.A. l’est.
J’étais le roi de cette ville – la grandeur de ma fête en était une preuve mais j’en avais bien d’autres à lui fournir. J’avais bâti mon empire ici depuis 1964.
The Lightening était un défi pour Samantha – un défi qui lui permettra de se faire connaitre. Putain, c’était clair qu’elle allait être connue. Seulement, si ça tournait mal, elle serait connue pour des mauvaises raisons. Prendre The Lightening comme premier groupe c’était comme être un ingénieur novice et essayer de créer une bombe atomique dans sa cave. En gros, c’était quitte ou double mais avec de gros risques de se prendre un revers.
-Intéressant, oui… Mais quitte ou double. Parce que tu auras beau faire du beau travail, ça reste The Lightening. C’est le groupe le plus imprévisible de tous les temps. Lighter peut se suicider n’importe quand et les autres membres sont des drogués notoires. Sans compter qu’ils peuvent décider, du jour au lendemain, de ne plus rien produire pendant plusieurs années. En gros, tu ne pourras pas maitriser toute les données, dis-je en grand expert du métier que j’étais.
Seulement, je savais que Samantha resterait bornée – ça avait toujours été ainsi. Elle ira jusqu’au bout avec The Lightening juste pour me prouver que j’ai tort. Mamma mia – qu’est-ce que j’aimais ça.
Nos retrouvailles étaient à la hauteur de notre relation – électrique. Pourtant, j’aurais voulu qu’il en soit autrement. Il fallait croire qu’on n’était aucun des deux prêts à s’assoir sur notre ego – moi le premier. Ça avait encore été le cas quand elle avait parlé de ma villa et de la plage. -Ah oui ? Moi, je préfère un paysage sans plage, dis-je avec un sourire en coin. Sinon, je me serais installé à Malibu ou à Santa Monica.
Mes meilleurs souvenirs avec elle étaient sur la plage d’Ostie… J’étais en train de faire fi de toute nostalgie et de tout sentimentalisme pour gagner la bataille d’ego ouverte d’entrée de jeu. Alors que – voyons les choses en face – ma première résidence à L.A. se situait à Santa Monica avec une vue parfaite sur la mer… J’avais toujours cet appartement d’ailleurs.
Qu’est-ce qui pourrait mettre fin à ça ? Victoria… Elle venait de s’incruster – sans aucune vergogne ! – entre Samantha et moi pour me refiler Tony qui – définitivement – ne voulait que moi. J’avais levé les yeux au ciel d’exaspération.
J’allais tendre les bras pour le prendre mais c’est dans ceux de Sammy qu’il s’était laissé tomber… Putain - la vile créature de l’Enfer ! Victoria s’était gentiment moqué du gosse qui – d’après elle – était comme moi concernant les femmes. -Je trouve encore plus de réconfort dans la gloire, Vicky, dis-je regardant Victoria un peu de haut. -Oh ne prends pas tes grands airs, Dany… La gloire, c’est juste pour avoir les filles, dis Vicky avec un sourire en coin.
Elle avait souri à Samantha et l’avait remerciée de prendre le gosse et s’en était allée en nous laissant Tony qui avait enfui sa tête dans le cou de Sammy. -Il veut de moi ? C’est pas ce qu’il montre sto bastardo, dis-je en faisant une moue ennuyée.
Notre joute avait si bien commencé – le gosse venait de tout foutre en l’air. Il fallait que je reprenne le dessus sur la situation. -J’espère que tu sais changer des couches, Sammy… Parce que c’est celui qui le porte qui le change, dis-je avec un sourire en coin – comme pour lui montrer qu’elle n’avait pas la position la plus confortable qu’il soit.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 7 Mar - 21:57
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J’avais presque oublié combien il était bon de pouvoir argumenter avec lui. De nous prendre une joute verbale, question de bien nous échauffer pour quelque chose d’encore mieux. J’ai beau me répéter que le poids des ans ne peut ramener deux cœurs blessés à de meilleurs sentiments, il demeure cette lueur qui ravive de vieux espoirs.
- Alors disons que je suis la Dame sur ton échiquier et que je n’attends que l’occasion de faire checkmate.
Prenez les sous entendu que vous voudrez, je l’ai dit précisément pour ça.
Je l’écoute me parler de The Lightening non sans involontairement tracer un parallèle entre mon groupe et notre ancienne relation. Il n’y avait rien de plus instable que Daniele et moi ensemble. Le risque était là, bien grand, beaucoup trop grand. Nos ambitions et notre amour pourtant sincère était à double tranchant.
- J’en suis consciente. Mais le risque est grisant, surtout quand on a absolument plus rien à perdre, Daniele.
Il n’y a rien de plus redoutable qu’une personne qui n’a plus rien à perdre puisqu’aucun risque ne sera jamais assez grand pour la faire reculer. La façade que je me suis forgée avec les années est blindé par beaucoup plus fort vil et prétentieux que Daniele.
Je tente une avancée en lui disant qu’il tait dommage qu’il n’y ait pas de plage près de sa villa ce à quoi il me réplique tu tac au tac qu’il préférait sans. Est-ce que ça fait mal ? Un peu. C’est comme s’il balayait du revers de la main ce qui nous a unis. Est-ce que je lui en veux ? Non, pas le moins du monde cependant, je m’en veux de lui avoir permis de le faire.
Peut-être aurais-je mis un terme a cette conversation, préférant lui laisser l’impression du premier gain plutôt que de chercher une façon différente de le piquer comme il venait de le faire envers moi si nous n’avions pas été interrompu par une femme que je reconnais comment étant la chanteuse Victoria Hunter et le fils de Daniele. Le petit a les joues rougies, les yeux creux mais quelle idée que de laisser son fils prendre part à une telle fête ! À cette heure tardive, sa place est dans son lit et non pas dans les bras des invités.
Allez savoir pourquoi, c’est quand même la jolie chanteuse qui m’égratigne le plus ce soir en soumettant que Daniele profite de la gloire uniquement pour cumuler les femmes. Je me souviens encore d’une époque où il me certifiait qu’il n’y aurait plus jamais que moi. Je me souviens aussi de l’affreuse douleur en voyant notre château de carte souffler par la révélation destructrice de Ricci, père et des années d’errance qui s’en suivirent. Après Daniele, il n’y aura eu que Mario, puisque personne n’aurait su de toute façon se montrer digne d’occuper la place qu’avait Daniele. C’est probablement ce qui me blesse, de penser que j’ai pu être facilement remplacée par n’importe qui du moment qu’elle acceptait d’ouvrir les cuisses.
- Je me suis occupé de toi pendant un an, je devrais être en mesure de prendre soin de ton fils quelques heures. Il n’y a pas longtemps encore, je changeais celles de mon propre fils.
Le petit Tony n’en peut tout simplement plus et cherche le réconfort là où il le peut. Peut-être que le petit s’est dit que de passer des bras de Victoria aux miens lui permettrait de rester près de son père.
Qu’en sais-je ?
- Je vais aller le mettre au lit si tu n’y vois pas d’inconvénient. La place d’un enfant de cet âge n’est pas à une fête, Daniele mais dans son lit. Tu le saurais si tu ne te contentais pas de marcher dans les traces de ton père !
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 14 Mar - 20:02
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Elle se prenait pour la Dame de mon échiquier – le pire c’est que ça risquait d’être vrai que je le veuille ou non. Je savais que Samantha avait un caractère bien trempée et s’était déjà bien placée en tant que manager pour MTI. Sans compter l’intérêt que je lui portais – et que je n’arrivais pas à ne pas lui porter.
J’avais quand même donné mon avis sur son choix de manager The Lightening. Pour moi c’était un quitte ou double dangereux – c’était plus proche de la roulette russe que du poker. The Lightening pourrait très bien compromettre les plans de carrière de Samantha mais je la savais bien trop bornée que pour écouter ce que je disais. Seulement, ce n’était pas tant parce qu’elle était bornée qu’elle n’allait pas écouter mais bien parce qu’elle n’avait plus rien à perdre – putain, sa vie était si triste que ça que pour qu’elle emploie de telle phrase ? Je n’avais pas posé la question – peut-être parce que j’avais peur de la réponse…
J’avais prouvé – de mon côté – à Samantha que la nostalgie n’était pas mon truc bien qu’au final j’étais sûrement bien plus nostalgique qu’il n’y paraissait. Seulement, dans notre petit jeu – que j’avais initié – on n’était voué à ne pas se faire de cadeaux. Pourtant – putain – on avait pas mal de chose à mettre à plat et pas des moindres. J’étais innocent pour le meurtre de son père – chose qu’elle n’avait pas cru à l’époque à cause d’Antonio.
Seulement, le sujet était inabordable dans ces conditions – et c’était comme si on avait fait en sorte d’instaurer ces conditions pour ne pas l’aborder.
Victoria avait suspendu notre début de joute verbale pour rameuter ma vile créature de l’Enfer qui semblait souffrir. Seulement – si Victoria avait dit qu’il cherchait après moi -, c’est dans les bras de Samantha qu’il s’était laissé tomber. Victoria avait fui ensuite – on ne pouvait décidément pas compter sur elle !
Bon ! Sammy avait les mains pleines désormais mais je n’en avais pas terminé avec notre joute verbale que j’avais reprise en parlant de Tony. Seulement, je ne m’étais pas attendu à une telle réplique. -Quoi ? Ton propre fils ?, dis-je surpris et sans arriver à cacher cette surprise. Tu as un fils ?
Je savais que Samantha désirait des gosses – elle en voulait huit quand on était encore ensemble ! – mais je ne savais pas qu’elle avait passé le pas avec quelqu’un… Qui était ce « quelqu’un » ? C’était une très bonne question et ça avait eu au moins ça d’attiser ma curiosité.
Passons sur la pique comme quoi elle s’était occupée de moi pendant un an. Je m’étais – aussi ! – occupé d’elle pendant cette année-là après tout.
Elle voulait aller mettre Tony au lit – très bonne idée comme ça, il arrêtera sans cesse pleurnicher. Seulement, elle en avait encore profité pour m’envoyer une autre réplique qui – celle-ci – faisait bien plus de dégâts que toutes celles qu’auraient pu me faire Samantha. Une belle comparaison entre moi et mon père.
Putain !
-On croirait entendre mon oncle, dis-je en levant les yeux au ciel. Je ne marche pas dans ses traces… Je marche sur mon propre chemin. Si je marchais vraiment dans ses traces, je serais patron d’entreprise et je serais en couple avec une Laziale.
Oui parce que cet abruti d’Antonio sortait avec cette Laziale de Piola – aux dernières nouvelles, en tout cas. J’avais soupiré.
-Ok… Mettons-le au lit… Je vais te montrer sa chambre, dis-je en lui montrant le chemin à suivre.
Je lui avais fait signe de me suivre à l’étage en me débarrassant – au passage – de mon verre de whisky que j’avais vidé.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 14 Mar - 22:37
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Manager The Lightening m’a été offert comme sur un plateau d’argent que je n’allais très certainement pas refuser pour autant de raison que Daniele pourrait en avoir de m’en décourager. Mon nom circule déjà, à preuve, les paroles de mon amour de jeunesse qui cherche à me mettre en garde. C’est flatteur. Est-ce un signe qu’il se soucis encore de ce qui peux m’arriver ?
Peut-être.
Quoi qu’il en soit, ça m’amuse de lire autant de choses sur son visage, passant de l’arrogance à inquiétude. Il en lit probablement autant sur mon propre visage. Fut une époque où nous étions, l’un pour l’autre, des livres ouverts.
C’était avant qu’il ne gâche tout en me mentant et en utilisant ma naïveté et mon amour pour aider son père à mettre en branle un plan qui aura coûté la vie à mon père.
Bref notre premier échange depuis tant d’année se résume à des piques bien placées, comme nous en avions l’habitude à la différence qu’aujourd’hui, l’issue en sera toute autre. Je doute que je termine dans son lit.
La trêve, sil en est une, est l’œuvre de son fils qui s’accroche à moi en pleurnichant et mouillant le col de ma robe. Ce gamin est exténué et ne sait visiblement plus quoi faire pour attirer l’attention de son père. Je crois vraiment qu’il s’est jeté dans mes bras en sachant que moi, contrairement à son père, ne chercherais pas à l’envoyer ailleurs. C’est une tentative intelligente et digne du père. Il faut quand même que je lui donne ça.
Je regarde Daniele, sur un air de défi alors qu’il me demande si je crois être capable de changer des couches. Je n’avais pas l’intention de lui parler de mon fils mais puisqu’il ouvre la porte je ne vais certainement pas me gêner de lui dire qu’effectivement, j’ai une certaine expérience en la matière. Et vu la surprise qui s’affiche sur son visage, je sais que j’ai atteins la cible. Un peu trop facilement, même.
- Tu ne pensais tout de même pas que j’allais rester à me morfondre toutes ces années pendant que toi tu défrayais les journaux, même ceux de Rome en compagnie d’autant de femmes qu’il serait impossible de toutes les répertorier. J’ai refais ma vie, et de mon mariage, est né mon fils.
J’ai touché quelque chose, sa fierté peut-être. Peut-être me croyait-il à ce point anéantis que pour ne faire rien d’autre que de le pleurer, toutes ces années. Je l’ai pleuré, il est vrai, mais trop longtemps.
Ma vie m’a glissée entre les doigts, jusqu’à ce que j’en reprenne le contrôle…
… et me renvois presqu’à la case départ.
Le petit ne tient absolument plus et s’il continu de pleurnicher sur ma robe, je serais autant mouillée qu’un soir de janvier 1962. S’il y a une seule chose qui me console vraiment de notre séparation, c’est qu’aujourd’hui je constate, avec une certaine tristesse, quel piètre père il aurait été pour les enfants que je nous souhaitais.
- Oh si, Daniele ! Tu es fondamentalement comme lui et si tu ne marches pas dans ses traces, c’est que ton chemin, comme tu le dis si bien, il est dans son ombre !
Ce qu’il y a de désolant, c’est que Daniele n’a pas profité des années qui se sont écoulés pour faire mieux que son père. Il s’est forgé à cette image, créant une copie navrante, pour ne pas dire une caricature d’Antonio Ricci. Son propre chemin n’est pas loin de celui du patriarche Ricci, quand bien même n’aura-t-il pas épousé une Laziale ou bâtit sa propre entreprise.
Sa carrière est son entreprise, sa Laziale s’est toutes ces femmes qui font la queue à sa porte, toutes en veulent à l’image qu’il représente et non pas à l’homme qu’il est, celui que j’ai connu.
Nous aurons tout le loisir d’argumenter encore plus tard pour l’instant, il accepte de me montrer la chambre de son fils afin que je puisse le mettre au lit. Je le suis, grimpant l’escalier en tenant le petit qui a cessé de pleurnicher et, dans sa chambre, je le change puis le mets au lit, remontant bien les couvertures pour qu’il puisse dormir paisiblement. L’enfant ne rechigne pas, prenant son ourson en peluche contre lui puis enfonçant son pouce dans sa bouche, nous tourne le dos et ferme les yeux.
- Il était complètement épuisé, pauvre ange.
Je ne peux m’empêcher de passer ma main dans ses cheveux de soie, me rappelant immanquablement toutes ces nuits que j’ai passée à regarder mon fils dormir. J’adorais le regarder dormir, jouer dans ses cheveux, replacer ses couvertures pour être certaine qu’il soit bien au chaud. Mario me répétait sans cesse de le laisser, que je n’avais pas à le protéger autant. Il avait peut-être raison. Ça n’aura pas empêché la vie de me le reprendre brutalement.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Lun 18 Mar - 21:37
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Samantha ne se privait pas de me dire – avec détermination – qu’elle avait refait sa vie avec quelqu’un et que ce quelqu’un lui avait fait un gosse. J’imagine qu’elle voulait me montrer qu’elle était passée à autre chose après les événements de 62. J’aurais pu saluer ça mais quelque chose m’en empêchait. Parce que ce que Samantha venait de me pouver c’est qu’elle pouvait faire un trait sur tout – même sur le grand Daniele Ricci. J’aimais la capacité qu’avaient les gens à passer à autre chose sauf quand l’action consistait à faire un trait sur moi.
Putain – ça devrait me rendre indifférent pourtant… Fort est de constater que ce n’est pas le cas. -Félicitation !, dis-je en cachant parfaitement tous les sentiments liés à cette nouvelle qui me surprenait en partie – irrationnellement certainement.
Samantha enchainait les phrases assassines – consciemment ou non bien que j’étais presque certain que c’était tout à fait conscient. Comme celle sur mon père – je marchais dans ses traces d’après elle. Putain, Angelo sort de ce corps ! Seulement, elle n’était pas prête de changer d’avis sur le sujet même si je me faisais mon propre avocat.
Mon père, c’était lui qui avait détruit d’un claquement de doigt ma relation avec Samantha. Je continuais de croire que je n’étais pas comme lui. J’avais tracé mon propre chemin loin de Rome pour me démarquer d’Antonio Ricci.
-Je ne suis dans l’ombre de personne et surtout pas de cet enfoiré !, dis-je sur un ton plus dur.
Je n’étais peut-être plus le Daniele Ricci de 62 – je m’étais amélioré avec l’âge sur bien des points. J’étais moins naïfs et – surtout – je n’avais strictement plus rien n’à prouver à personne surtout pas à Antonio.
J’étais toujours en train d’encaisser la pique pendant que nous étions monté dans la chambre de Tony pour aller le foutre au lit parce qu’il ne cessait de pleurnicher de fatigue. Samantha avait pris les choses en main dès que nous étions entrés dans la chambre du môme. La décoration de l’endroit était un mélange de cadre avec des voitures de sport – à l’instar de ce que j’avais dans mes différents bureau – et de poster de football, la nouvelle passion du môme. C’est Erik qui décorait en fonction des goûts de Tony.
J’avais regardé Samantha s’affairer à changer le gamin et à l’habiller pour dormir. Mouais – on voit qu’elle a déjà fait ça des fois et des fois. Elle ne m’avait pas menti.
Elle l’avait posé dans son lit et il s’était presque instantanément endormi – il avait encore du travail à faire s’il voulait tenir une fête complète.
Samantha regardait Tony – je regardais Samantha. Ce n’était pas son gosse et – pourtant – elle s’en occupait comme si c’était le sien. -Mouais… Ça ne l’empêchera pas d’être levé à 6h demain, dis-je en soupirant. Ces petites choses sont insomniaques quand elles le veulent bien…
Au moins, j’allais être tranquille pour la soirée.
Quand Sammy s’était redressé après avoir longuement regardé le môme dormir, je l’avais regardé dans les yeux.
-Dis-moi… Tu es venue ici en laissant ton mari seul ? Il a accepté que tu viennes ?, demandais-je avec un demi-sourire. C’est qui ? Attends, laisse-moi deviner… C’est un Américain et c’est pour ça que tu es ici… J’ai misé juste ?
Je ne voulais pas avoir raison. Je voulais qu’elle me dise : « non, Daniele, si je suis à Los Angeles, c’est pour toi ». Par ego, bien sûr mais aussi pour quelque chose que je n’arrivais pas à expliquer.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Lun 18 Mar - 22:46
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
Plus il s’évertue à plaider qu’il est différent de son père, plus il me fait penser à lui, ne lui en déplaise. Daniele pourra dire ou faire ce qu’il veut, ce n’est pas dans pour sa carrière, aussi brillante puisse t-elle être qu’il ressemble à son patriarche, mais bien dans sa façon de son comporter, la plus belle preuve étant comment il traite son fils. Un enfant de cet âge là devrait être au lit à l’heure qu’il est et non pas passer d’inconnu à inconnu pour éviter d’être sous la responsabilité de son père.
- Si tu le dis ! Quelle est la chanson préférée de ton fils, Daniele ? Je devrais peut-être demander à Erik. Il doit probablement se souvenir ce la tienne, au même âge.
Quand je place le petit dans son lit, je n’ai ni besoin d’une chanson, ni même d’une histoire pour que le petit ferme ses yeux et s’endorme. Je pourrais le regarder comme ça pendant des heures, parce qu’il est aussi mignon qu’un angelot mais aussi, parce que ça me rappel les nuits pendant lesquelles j’ai aussi veillé mon propre bébé.
- Oh, ça, c’est bien vrai !
Jamais notre fils n’a su dormir plus tard que 7h, le matin. Avec une seule phrase, Daniele me fait revivre une salve de souvenirs, de matin à se relancer la sempiternelle réplique ‘’ c’est ton tour, je me suis levé déjà deux fois cette nuit’’ pour finir par se lever tous les deux, prendre notre bébé avec nous et le ramener au lit pour essayer de gratter quelques minutes de plus de sommeil et ça finissait en bataille d’oreillers.
Malgré moi, je retire ma main des cheveux du fils de Daniele, me redressant, prête à quitter cette chambre, cette villa par le fait même mais mon amour de jeunesse me prend un peu de court avec une question pas si anodine que ça.
Je déteste cette façon qu’il a de me regarder dans les yeux pour me parler, comme d’un air de défi. Je déteste encore plus qu’il en aille pleinement conscience. Je hais tout autant ce demi sourire, charmeur autant qu’empreint de son arrogance.
- Pourquoi refuserait-il que je vienne ? J’ai reçue une invitation, j’y ai répondu.
Mario ne m’en voulait pas, d’entretenir les cendres de mon passé. Il savait très bien que mon histoire avec Daniele n’avait pas eu de fin parce qu’elle en méritait une, mais parce qu’on nous en avait imposé une et que je ne tournerais probablement jamais définitivement jamais la page sur cette période de ma vie. Avant de se marier, il fut d’abord mon confident, une épaule sur laquelle j’ai pleuré maintes et maintes fois.
S’il était encore vivant, il m’aurait encouragé, malgré ses sentiments pour moi, à me rendre à cette fête. Ne serait-ce que pour confirmer mes sentiments. Ce soir, si je suis ici, c’est autant parce que j’en ai eu envie que parce que je me devais de le faire.
- Tu as tout faux.
Tony se retourne dans son lit ce qui me pousse à prendre le bras de Daniele pour l’entraîner un peu plus loin, vers la porte, pour permettre au petit de dormir tranquille.
- Je me suis marié à Rome avec un homme comme mes parents avaient souhaité pour moi. Si je suis ici…
Je lui avoue le vrai mensonge ou la fausse vérité ?
- C’est parce que je me suis dit que si tu avais pu y vivre un nouveau départ, je le pouvais, moi aussi. Je suis veuve, Daniele.
Combien de fois ai-je dû parler de la mort de mon mari ? Au moins beaucoup plus de fois que je ne l’ai voulu. Pourtant, et même si le deuil est douloureux à porter, je n’ai jamais ressentis une telle sensation de brûlure au moment d’annoncer le décès de Mario. Peut-être est-ce parce que c’est à Daniele que j’en parle. Tout est un peu mélangé dans ma tête.
- C’est ta fête d’anniversaire, tu devrais rejoindre tes invités et moi je… je vais rentrer. Je n’aurais pas dû venir ici, c’était une mauvaise idée.
Je n’étais pas prête pour cette mission, pas assez forte, pas encore totalement guérie de cette vieille histoire qui remonte à la nuit des temps. Trop d’émotions m’envahissent en même temps alors que je soutiens tant bien que mal le regarde de Daniele. Notre amour, notre rupture, le décès de mon père, celui de Mario, celui de notre fils, toute cette haine envers les Ricci, toute cette colère et incompréhensions, la pression d’Angelo, l’omniprésence d’Edward.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Lun 25 Mar - 21:48
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Entre Samantha et moi, il y avait toujours eu Antonio. Notre conversation ne dérogeait pas à cette putain de règle – et Samantha m’avait inévitablement blessé en disant que je lui ressemblais. Que ça sorte de la bouche d’Angelo était une chose – de celle d’une femme que j’avais aimé, ça faisait beaucoup plus d’effet.
Putain, je ne lui ressemblais pas !
C’est ce que je m’évertuais à dire, seulement, Samantha essayait de me prouver le contraire en me questionnant sur Tony. Putain, je ne savais pas quelle était la chanson préférée de Tony. J’imagine que ça devait ne plus être la même que la dernière fois – et j’avais oublié laquelle c’était…
-Quel est le rapport entre moi qui suis les traces de mon père et la chanson préférée de Tony ?, demandais-je pour esquiver la question dont je n’avais pas la réponse.
Je voyais le putain de rapport – seulement, je faisais mine que tout ça n’avait strictement rien à voir. Samantha était vive d’esprit et elle savait toucher là où ça faisait mal parce qu’elle me connaissait bien trop. Elle savait ce que je ressentais vis-à-vis d’Antonio et utilisait ça pour prendre l’avantage dans notre joute verbale.
Samantha avait placé le gamin dans son lit et j’avais lancé une remarque sur le fait que même s’il était complètement crevé, ça ne l’empêchera pas de se lever bien trop tôt demain. Chose que Samantha pouvait confirmé – elle avait un gosse après tout.
Elle n’avait cessé de regarder le gamin jusqu’à-ce que je relance la conversation sur son mari. Pourquoi ? Parce que j’avais envie de savoir – c’était plus fort que moi. Il fallait que je sache sur qui Samantha avait jeté son dévolu. C’était aussi une façon de reprendre l’avantage – car il était toujours question de défi.
-Pourquoi refuserait-il ? Par jalousie, dis-je avec un sourire en coin et sans aucune vergogne.
Parce qu’il devait sûrement savoir ce qu’il en était d’elle et moi – plutôt de ce qu’il en avait été. Tout mari sain d’esprit aurait eu quelques réticences, non ?
J’avais tenté d’imaginer qui était son mari – en entrant dans un cliché que je savais certainement faux. Samantha était trop raffinée et avait trop de caractère pour tomber sous le charme d’un de ces barbares d’Américains – sans rancune, amico mio. J’avais eu faux – donc, j’avais eu juste – ce qui m’avait fait sourire, bien entendu.
Samantha m’avait entrainé vers la porte de la chambre – plus loin de Tony – et m’avait révélé s’être marié à Rome avec un homme que ses parents auraient voulu pour elle. Putain, il fallait que je sorte une réplique…
-Quoi ? Tu t’es mariée avec le boucher du coin ?, dis-je en ricanant presque.
Seulement, mon envie de rire – et de la piquer – s’était évanoui en un centième de seconde quand Sammy m’avait révélée être veuve. C’était inattendu… Samantha avait – absolument toujours ! – su me surprendre mais là j’étais réellement pris de court. Est-ce que je regrettais mes piques sur son mari ? Oui – très sincèrement… La dernière fois que j’avais vu Samantha, elle était en deuil… La mort ne semblait pas l’avoir quitté depuis – c’était comme si le temps s’était totalement arrêté pour elle.
Elle voulait rentrée – je voyais que, d’un coup, elle avait perdu son masque de femme forte.
-Non Sammy, attends, dis-je en la retenant délicatement pas le bras. Dé…
Tu peux le faire Ricci – tu lui dois ça.
-Je suis désolé… Je ne savais pas, dis-je sur un tout autre ton que celui que j’employais depuis le début de la conversation.
Comment j’aurais pu le savoir ?
-Ne rentre pas, s’il te plait… Si je t’ai invité c’est parce que je voulais te revoir. Tu m’as manqué, dis-je sincèrement. Je regrette ce qu’il s’est passé en 62…
Je n’étais pas sûr d’être prêt à parler de 62 – alors j’avais bifurqué sur autre chose.
-Il s’appelait comment ? Ton mari… Tu vis seule avec ton fils ?, demandais-je sur un ton beaucoup plus compatissant.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mar 26 Mar - 2:00
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
La vitesse avec laquelle nos retrouvailles me font passer d’une émotion à une autre est digne des plus impressionnantes montagnes russes. J’en ai presque le vertige mais le petit Tony parvient malgré tout à temporiser le tout. Les enfants ont ce don presque magique de nous ramener à l’essentiel.
Une brève accalmie que nos vieilles rancœurs ne sont pas prête à laisser de côté.
La curiosité de Daniele est piquée à vif quand il apprend que non seulement je suis mariée mais qu’en plus, je suis maman. Il ne peut s’empêcher de questionner, non sans user d’arrogance. On pourrait presque croire qu’avec une réaction pareille, il entretient encore des vu sur moi.
Ce qui amuse Daniele, c’est que je sois ici plutôt qu’être avec mon petit mari. Mario n’avait pas besoin que je reste à la maison pour lui masser les épaules et lui servir son café. Il y a des hommes qui ont confiance en leur femme, Mario avait confiance en moi tout comme j’avais confiance en lui. Je suis quand même contente de lui rabaisser le caquet et lui dire que non, je n’ai pas épousé un américain mais un italien. Le genre d’homme qui aurait été le genre rêvé de mes parents et qui aurait discuté politique des heures avec mon père et complimenté le repas cuisiné par ma mère.
Seulement, de remuer mes souvenirs en la présence de l’homme dont j’ai été follement amoureuse ravive ne certaine douleur qui ne me quittera vraisemblablement jamais complètement. J’ai besoin de respirer et pour ce faire, je dois sortir de cette demeure. Je me suis cru assez forte pour renouer avec mon passé, c’était une très mauvaise idée.
Je suis prête à partir mais Daniele me retiens, un geste que je n’avais pas anticipé. Je baisse le regard sur sa main sur mon bras alors qu’il prononce quelque chose que personne n’aura entendu souvent sortir de sa bouche, en tous les cas, pas sur ce ton.
- Daniele…
J’ai la gorge nouée par tant d’émotions. Il me faut un moment pour me reprendre puis oser lever les yeux pour lui avouer dans un murmure :
- Tu m’as manqué aussi, Daniele.
Je dégage mon bras de sa main pour y glisser la mienne. Combien de fois ai-je regardé nos mains unis en les mesurant, paume contre paume avant de croiser nos doigts et de les lui embrasser un par un ? Tellement de fois que je pourrais reconnaitre sa main parmi mille, les yeux fermés, uniquement en y apposant mes lèvres.
- Est-ce vraiment important de savoir son nom ? Je suis veuve, Daniele et…
Je sais que si je lui révèle avoir été l’épouse de son cousin, il fera rapidement des liens qu’il ne doit pas faire. Moi-même, je ne sais plus où je me situe au travers de tout ça, craignant de revivre la même tempête qu’en 62.
- Je vis seule, oui. Mon fils…,, dis-je en tournant la tête vers le berceau dans lequel s’est endormit Tony, il s’appelait Tod. C’était un enfant toujours souriant et avec une soif infinie de découvrir son univers.
Pas un seul jour ne passe sans que je le revoie, traversant notre demeure d’un pas mal assuré. Je peux encore revoir certaine chose dans ma tête mais petit à petit, le son de son rire ne m’apparaît plus aussi clairement non plus que l’odeur de ses cheveux chatouillant mon nez quand il s’endormait dans mes bras.
- Il était avec son père quand un camion les a fauchés.
Une larme perle sur ma joue, suivie d’une autre.
- Je devrais commencer à craindre les véhicules routiers, peut-être que tu devrais faire pareil !, dis-je en essuyant mon visage et en forçant un sourire. La mort manque cruellement d’inspiration quand vient le temps de me prendre les gens que j’aime.
Je devrais plutôt dire ‘’ceux qui la provoque’’ , puisque nous savons très bien que mon père, mon époux ainsi que mon fils n’ont pas été victimes d’accidents tous bêtes, du moins, moi je le sais puisque Daniele ne doute aucunement encore que j’ai été l’épouse de Mario Conti.
- Ce n’est pas de très bon augure, de pleurer un soir d’anniversaire. Je suis entrain de gâcher ta fête avec mes fantômes. Et puis…
Deux invités passent devant nous dans le corridor, sans nous voir, sauf s’ils nous ignorent totalement, pour s’enfermer dans une pièce un peu plus loin ce qui ne manque pas de me faire plisser du nez, un peu rebuté par le manque de classe que cela représente, à mes yeux. Les orgies aux fêtes de Daniele Ricci ne sont finalement pas que des mythes. De savoir que des invités vont s’envoyer en l’air à quelques mètres de la chambre de Tony chatouille mes valeurs peut-être un petit peu trop prude.
- Je peux rester encore un peu, si toutefois tu as envie que je reste.
Ma main, toujours dans la sienne, a fini par voir ses doigts s’entrelacer aux siens.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 30 Mar - 17:35
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Apprendre – d’un seul coup – que le mari de Samantha était mort venait de jeter un froid sur nos retrouvailles houleuses. Putain, je ne m’attendais vraiment pas à ça… J’avais quitté Samantha sur un deuil et je la retrouvais sur un autre. C’était comme une roue sans fin qui s’arrête toujours au même endroit – le pire des endroits.
Cette révélation avait mis fin à notre joute verbale. J’avais sorti les excuses et je l’avais retenue de partir. Je ne voulais pas la revoir partir – surtout pas sur une note pareille. Mes retrouvailles avec Samantha auraient dû être toutes autres mais mon orgueil m’avait poussé à aller sur la mauvaise pente. Parce qu’au final elle m’avait manqué – autant que je lui avais manqué.
Sa main s’était glissée dans la mienne. C’était le premier vrai contact entre nous depuis de longues putains d’années. Elle avait dit que le nom de son mari n’avait pas d’importance – bien, je n’allais pas insister, ça ne servait à rien. Putain, ça voulait dire que Samantha vivait seule avec son fils ? Non – c’était pire encore que ça…
Samantha vivait seule. Son fils – Tod – était mort lui aussi en même temps que son mari fauché par un camion. C’était horrible – mon visage en entier s’était figé devant la nouvelle. Samantha trouvait que la mort manquait d’imagination et me disait – d’une certaine façon – de faire attention. Ça signifiait que je faisais partie des personne qu’elle aimait ? Ça sonnait comme tel dans sa bouche.
-Je n’ai pas de mots…, dis-je complètement choqué.
Son père, son mari, son fils – le destin s’acharnait sur elle… Vu ses larmes qui perlaient c’était soit récent, soit elle avait du mal à s’en remettre – ce qui était compréhensible.
Elle avait peur de gâcher ma fête, en plus… -Tu n’as pas à t’en faire pour ça… Tu as perdu ton mari et ton fils d’un coup… C’est une raison largement suffisante pour pleurer, dis-je en enlaçant presque nos doigts.
Samantha ne pleurait pas facilement – il en fallait beaucoup pour la faire craquer – mais tout le monde avait ses limites. Même Jim en avait – j’en mettrais ma main à couper !
Des invités étaient passés devant la porte sans même nous voir – ils avaient pris place dans l’une des nombreuses chambres de la villa mise à leur disposition. Seule la mienne, celle d’Erik et celle de Tony étaient interdites au public. Ce qui faisait que je ne leur avais pas vraiment prêté attention.
Samantha voulait bien rester – moi, je mourrais d’envie qu’elle reste.
-Oui… Reste, soufflais-je avant de sécher ses larmes avec mon pouce. J’ai un malentendu à régler…, rajoutais-je en faisant référence à ce qu’il s’était passé en 62.
J’avais freiné le moment de lui parler de ça – c’était pourtant en partie pour ça que je l’avais invité – mais après ce qu’elle m’avait dit sur son fils et son mari, je crois qu’on ne pouvait pas faire plus dramatique…
-Viens… Allons là où on sera tranquille, dis-je en la prenant par la main pour sortir de la chambre.
J’avais fermé la chambre de Tony à clé. On n’était jamais trop prudent – Angelo pouvait avoir des sbires partout.
C’est dans ma chambre que je nous avais emmené – c’était mieux que de parler de ça au cœur de la foule en bas ou même sur la terrasse.
J’avais fermé la porte derrière nous pour – tout de suite – lâcher la main de Samantha pour prendre le whisky sur une des tables de nuit. -Je t’ai invité parce que tu m’as manqué, dis-je en me retournant doucement vers elle. Mais aussi parce que je voulais te dire que je n’ai rien n’à voir avec le meurtre de ton père. Je ne savais pas qu’il était dans le collimateur de la mafia. Je ne savais pas grand-chose des activités de Rizzo. Mon père ne m’en parlait jamais, dis-je en soupirant avant de boire une gorgée de whisky. Il ne me parlait jamais de rien d’ailleurs.
Ça Samantha le savait – parce qu’elle en avait été témoin pendant notre relation. Elle savait qu’entre mon père et moi, il n’y avait rien – sauf de la rancœur et beaucoup d’ignorance. -Antonio t’a menti parce qu’il ne voulait pas qu’on sorte ensemble… Je ne sais même pas pourquoi, dis-je de la colère – contre Antonio – dans la voix. Jamais je n’aurais aider à faire assassiner ton père. Je t’aimais Sammy…
Putain – maintenant que je l’avais en face de moi, je me rendais compte que je l’aimais toujours.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 30 Mar - 23:30
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Qu’est-ce que je suis venue faire ici ? Qu’espérais-je réellement ? Avoir le dessus sur lui et marquer les premiers points ? Faire une avancer dont Angelo se délecterait, lui qui commence à perdre patience et à me voir comme un simple bibelot qui prend tranquillement poussière sur une tablette.
Ce que je récolte c’est plutôt un retour en arrière de plus de 21 ans avec tous les sentiments qui viennent avec, putain ! Je suis encore trop fragile, moi qui me croyais forte, c’est une sacré gifle que je m’afflige à moi-même en me confrontant à Daniele qui m’offre ses excuses sincères. Je me sens prise entre mon cœur et ma raison.
Tout a changé.
Nous avons changé.
Notre innocence d’adolescent, du moins la mienne, n’est plus qu’un lointain état d’esprit balayé par le poids des ans qui se sont écoulés et, certainement, marqué à vie et pas forcément pour le mieux.
Je préférerais, et de loin, en rester là, oublier mes confidences à Daniele et m’en aller. Il serait plus sage en effet de partir mais il me demande de rester et je n’ai pas la force de lui refuser cette requête. Je le suis donc, jusque dans sa chambre, ma main toujours dans la sienne.
Une impression de déjà-vu.
Daniele se dirige ensuite, après avoir fermé la porte derrière nous et lâché ma main, vers une table de nuit qui sert plutôt de service à spiritueux et se verse un verre. Je ne m’attendais pas à une telle confession de sa part, pas si rapidement en tous les cas après m’avoir offert des excuses. Ceux qui le connaissent vraiment très bien pourraient témoigner que ces deux formulation, de sa bouche, son historique.
Et c’est pour ces mots, que je peux lui conférer encore assez d’humanité pour le différencier de son père puis que ce dernier, même le nez dans l’erreur, ne l’admettrait jamais. Il y a peut-être encore de l’espoir de retrouver, quelque part, l’homme que j’ai aimé plus que tout au monde, fut une époque.
Je l’écoute, attentivement, ressasser une histoire qui me fait l’effet d’une lame dans une plaie qui n’a même pas commencée à cicatriser, tout en faisant quelques pas dans la chambre, jusqu’à me retrouver contre le lit, et m’y assoie, les bras croisés sur mon ventre.
- Le pire, c’est que je le savais, enfin, sans le savoir, je le savais. Mais il y avait quelque chose que je n’arrivais pas à comprendre, qui ne collait pas avec ton comportement habituel. Le fait que tu m’as menti pour jouer à l’espion, Daniele.
Jamais en un an de relation, il ne m’avait menti, du moins jamais je ne m’en étais rendu compte comme ce jour là où il s’est fait prendre comme un débutant. Tout ce qui s’en est suivit n’avait plus aucun sens pour moi, jusqu’à ce que je surprenne les confidences de son père.
- Probablement pour le même genre de raisons que mes parents ne voulaient pas que je t’épouse, qu’en sais-je ?
C’est comme une décharge électrique qui me vrille le corps au moment où Daniele tonne que jamais il n’aurait aidé à faire assassiner mon père parce qu’il était amoureux de moi. Pourquoi n’ai-je pas été capable de le croire à ce moment là ?
- La vérité, nous ne la saurons probablement jamais, comme je ne saurai jamais non plus ce qu’aurait été notre vie ensemble. Ce que je sais, cependant, c’est qu’il n’y a pas eu une seule journée, pas une seule, où je n’ai pas regardé la bague de ta mère, celle que tu m’as offerte, sans ressentir un pincement douloureux au cœur et, naïvement, me demander si tu ne ressentais pas la même chose au même moment.
Nous jouons à un jeu dangereux, à se vider le cœur de la sorte. Moi, la première puisque c’est un peu comme mettre ma tête sur le billot. Je n’aurais pas une once d’hésitation s’il me disait qu’il m’aime encore, à renier les Conti, sans pour autant oublier Mario, puisqu’il n’en était pas un, pas un vrai, du moins, comme me le rappel Angelo, et ce, par ma faute, toujours selon mon beau-père.
- Je t’ai rendu cette bague, d’ailleurs. Il vaut mieux donc, laisser le passer derrière et regarder vers l’avant.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 6 Avr - 17:32
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Je l’avais fait… J’avais mis sur le tapis les événements de 62. Je m’étais justifié – j’avais donné ma version des faits. Jamais je n’aurais participé de quelques façons que ce soit au meurtre du père de ma petite-amie de l’époque. Je n’étais pas comme ça… J’avais déjà fait des sales trucs – par argent ou par fierté – mais jamais je n’aurais fait quelque chose qui aurait pu rendre malheureuse la femme que j’aimais.
Parce que j’avais un putain de cœur – et je peux vous avouez que, parfois, je me maudis d’en avoir un.
Samantha s’était assise sur mon lit pendant que je faisais les cent pas dans ma vaste chambre qui avait vu passer bon nombre de femmes depuis que j’avais emménagé ici. Voir Samantha – qui avait été ma plus longue relation – ici même faisait un drôle d’effet.
J’avais clamé mon innocence – bien réelle – et j’étais soulagé d’entendre qu’elle le savait au fond. Putain, j’aurais aimé l’entendre dire ça en 62 mais mon père avait trop bien joué son coup. Il avait trouvé le bon moment pour me faire porter le chapeau – sans que je ne sache jamais pourquoi il avait fait ça.
-Je t’ai menti parce que, si j’étais au magasin ce jour-là, c’est parce que j’avais suivi Costa, dis-je en m’arrêtant de marcher pour me planter debout devant Sammy. Je voulais justement savoir ce que ton père avait avoir avec lui pour anticiper un possible meurtre ou quelque chose qui aurait pu te toucher de près ou de loin… J’avais peur de t’inquiéter si je t’en parlais, dis-je en soupirant. Et… Tout le reste s’est passé trop vite.
C’était un mensonge utile pour la protéger – je n’avais pas pu faire autrement. Si je lui avais dit, ça aurait peut-être été elle la victime suivante. Je connaissais Rizzo – ce type était dangereux. Il l’est toujours d’ailleurs – la Mort à beaucoup de mal à venir faucher les pires enfoirés de ce monde.
Mon père est du genre coriace lui aussi. Ce même père qui avait saboté ma relation avec Sammy – pour une raison que je ne m’expliquais pas. Samantha avait soumis comme explication qu’il pensait peut-être comme ses propres parents à elle. -Parce que tu étais la fille d’un commerçant ? Putain si c’est pour ça alors c’est encore plus un enfoiré que je ne le pense…, dis-je en soupirant. Je pense qu’on ne le saura jamais. Je n’ai plus vu Antonio depuis 1964…
Je l’avais entendu de rares fois au téléphone – mais c’est tout. Samantha était d’accord avec moi – on ne saura jamais rien. Ce qui était sûr c’était qu’on ne saurait jamais ce qu’il se serait passé si on avait vécu ensemble. Sammy avait vécu des années en conservant la bague de ma mère et avait ressenti de la douleur chaque fois qu’elle l’avait regardée.
Putain - j’aimerais revenir en 1962 et changer cette journée qui avait fait basculer notre relation pour la faire disparaitre en un claquement de doigt. Je n’étais pas un nostalgique justement parce que chaque fois que je regardais en arrière c’était pour y voir des choses à changer. La mort du père de Sammy, la fin de The Army, la mort de la mère du petit Smith et même celle de Luigi Conti – et bien d’autres choses encore…
J’avais achevé mon whisky et j’avais déposé mon verre – au moment même où Samantha avait lancé une phrase que j’avais dit bien souvent à beaucoup de gens et que je me disais presque chaque jour. Allez de l’avant sans se retourner.
-C’est ce que je dis toujours, dis-je en soupirant et m’asseyant juste à côté d’elle.
J’avais cette bague dans ma poche – celle de ma mère qui avait appartenu à Samantha pendant de nombreuses années. -Moi, c’est chaque fois que je pensais à toi que j’avais un pincement au cœur, dis-je en sortant la bague en question de ma poche.
Le fait est que je n’avais jamais trouvé une femme que j’avais aimé autant que Sammy – pourtant, j’en avais aimé, des femmes ! -Je regrette vraiment ce qu’il s’est passé… Mais tu disais être venue ici pour changer de vie..., dis-je en la regardant
Je l’avais regardé faisant tourner la bague entre mes doigts.
-Alors pourquoi ici ? Si c’est pour aller de l’avant Sammy, pourquoi ici ?, demandais-je en la regardant. C’était le meilleur endroit pour ne penser qu’au passé.
J’avais envie d’entendre la réponse que je voulais – soit qu’elle était venue ici pour moi et pour oublier cette journée de 62. Seulement, je savais que Samantha n’était pas le genre de femme à se laisser aller à dire ce genre de chose – elle avait trop de fierté pour ça. Putain, c’est pour ça que je l’avais aimé – ou que je l’aimais parce que je devais me rendre à l’évidence que ce que j’avais ressenti pour elle en 62 était encore bien vivant.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 6 Avr - 22:42
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
D’être avec Daniele ravive forcément un tas de souvenirs et de sentiments que je croyais pourtant derrière moi. Je me suis cru beaucoup plus forte que je ne le suis, en fin de compte et je ne m’en rends compte que maintenant, pour mon plus grand regret.
Je suis confronté à une salve infinie d’émotions de toutes sortes me faisant tantôt rêver, tantôt pleuré du cœur. Daniele représente l’une des plus belle et important période de ma vie et les années qui ont suivis où j’ai appris à le détester au-delà de la raison sont ébranlées par sa simple présence.
C’est comme si je perdais pied.
Peut-être est-ce que Daniele ressent la même chose. Peut-être est-ce pour cela qu’il amorce une conversation resté inachevée puisqu’il semble que notre rupture n’était pas le point final. Pourquoi il m’a menti, les craintes qu’il avait, l’espoir qui lui a donné la motivation nécessaire pour agir et me tenir à l’écart de tout ça. La peur de me perdre…
- J’ai su que mon père servait de ‘’passe’’. La boutique, je veux dire. Je n’ai pas su grand-chose mais j’ai su que mon père avait décidé de cesser, puis que Costa ne cessait d’ajouter de la pression. Ton père faisait partit des ‘’ utilisateurs’’ il aura été lui aussi une marionnette dans l’histoire, à savoir jusque où il l’ignorait ou le savait.
Quoi qu’il en soit, il est parvenu à nous séparer, Daniele et moi et ça, c’était exactement ce qu’il voulait. Qu’en à savoir pourquoi, lui seul en détient la réponse et ce n’est pas moi, non plus Daniele qui ira la lui demander. De toute façon, il n’a plus eu de contact avec son père depuis 1964.
Le mieux que nous puissions faire est de laisser le passer derrière et de regarder vers l’avant ce à quoi Daniele, maintenant installé à côté de moi sur son lit, approuve non sans ajouter que c’est ce qu’il dit toujours, et ça me fait sourire, immanquablement... un sourire qui s’efface quand il avoue cependant que chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de penser à moi.
- Je le regrette tout autant…
Il sort un objet de sa poche et le fait tourner entre ses doigts. Une bague… MA bague. Celle qu’il m’a offert et que j’ai porté au moins toute une journée avec fierté avant d’y voir un tout autre symbole. Je l’ai gardé pendant toutes ces années, accroché par ma chaîne, sans jamais me résoudre à la mettre dans un petit coffret ou dans ma boîte à bijoux.
Je peux sentir son regard sur moi, alors qu’il me demande pourquoi être venu ici si mon but était d’aller de l’avant. Mais moi, je ne regarde que cette bague qui me nargue entre ses doigts sans savoir si je crains qu’il ne me la repasse au doigt, ou qu’il ne le fasse pas.
- Parce que je t’aime, cretino !
Ce moment où on ne sait plus vraiment si on s’est exprimé à haute voix ou si c’es t resté que ce que ce devait être : une pensée !
Je ferme les yeux, riant faiblement parce que c’est à la fois drôle et embarrassant.
- Peut-être que je ne pouvais pas vraiment aller de l’avant sans savoir si mes sentiments pour toi étaient toujours là. On ne s’est pas laissé par manque d’amour.
J’ose relever la tête et le regarder dans les yeux. Je crois y voir encore l’homme que j’ai aimé de tout mon cœur.
- Peut-être que j’avais besoin de savoir si toi aussi, tu as toujours 18 ans quelque part, dans ton cœur.
Au risque de me prendre un cuisant revers qui me ferait aussi mal qu’en 62.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 11 Avr - 20:54
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
J’avais expliqué à Sammy ce que j’aurais voulu lui expliquer il y a bien longtemps de ça – mais je n’en avais pas eu l’occasion à l’époque. J’avais menti pour une raison et je venais de lever le voile aujourd’hui. Putain, ça faisait du bien – et ça faisait du bien aussi de voir qu’elle semblait me croire.
Samantha avait su ce que son père faisait pour Rizzo et que c’était le fait qu’il avait voulu arrêter ses activités avec les mafieux qu’il s’était fait assassiné – c’était un cas classique. Mon père avait été une marionnette de toute ça. C’était possible – je savais qu’il était très facile de se faire manipuler par un parrain de la mafia… Brooklier avait – un jour – joué avec mon ego pour me pousser à faire le pire… C’est à cause de ça que je recevais sans cesse des lettres de menace de la part d’Angelo – à cause de mon putain d’ego et de cet enfoiré de Brooklier à qui j’étais toujours affilié à l’heure d’aujourd’hui. -Disons qu’il le savait certainement mais qu’il se voilait la face, dis-je en soupirant. Puis, il faut voir ce que Rizzo lui promettait en échange de tout ça… Mon père a plus de respect pour l’argent que pour la vie humaine si on excepte la sienne, bien sûr, rajoutais-je avec un sourire en coin.
Ce n’était pas totalement vrai – mais loin de moi l’idée de défendre Antonio aujourd’hui. Putain, ce type avait quand même foutu en l’air ma relation avec Samantha alors il méritait bien que je dise du mal de lui.
On regrettait tous les deux… C’est bien pour ça que j’évitais de regarder en arrière – parce qu’il y avait toujours des putains de regrets.
J’avais sorti la bague qui avait appartenu à ma mère et puis à Sammy. C’était tout un symbole en ce moment. Samantha l’avait gardée pendant toutes ces années, malgré tout. Que devais-je retirer de ça ? La putain d’impression qu’elle m’aimait encore. Le pire c’est que je sentais que le sentiment était réciproque – je n’avais jamais cessé d’aimer Samantha avec autant de ferveur que je détestais mon père. C’est-à-dire d’une façon latente mais belle et bien présente au fond de moi.
Ma question était destinée à savoir pourquoi Samantha était revenue – malgré tout. J’avais des hypothèses… Seulement, la réponse que m’avait servie Samantha était bien meilleure que toutes mes hypothèses. Inconsciemment, mon visage s’était illuminé. C’était comme une putain de récompense après une année 1982 et un début 83 absolument merdique.
Elle avait envie de savoir si ses sentiments pour moi étaient toujours là et si j’avais encore 18 ans quelque part. Je l’avais regardé pour détailler son visage – presque identique à ce à quoi elle ressemblait à l’époque.
-Je crois que je n’ai jamais grandi, soufflais-je pour répondre à sa question. C’est ce que beaucoup te diront. Que Daniele Ricci se prend toujours pour un ado…
J’avais un peu ri – c’était ce que pensais Daryll Rogers quand il ne me traitait pas simplement de sale rital. -Tu sais Sammy… J’ai vécu quelques ruptures. Mais je pense que c’est la tienne qui m’a le plus tué parce que je t’aimais vraiment, dis-je en la regardant droit dans les yeux.
Putain – c’était vrai. Elle avait détruit mon ego en me planquant comme elle m’avait plaqué… Seulement, je ne lui en voulais pas. Je m’étais vengée sur plein d’autres filles – j’en étais conscient. Seulement, je l’aimais toujours et je ne pouvais pas cracher sur ce qui semblait être une seconde chance.
J’avais pris sa main dans la mienne et j’avais – très délicatement – passé la bague de ma mère – celle de Samantha ? – à son doigt. -Je voudrais que tu la gardes, dis-je en replongeant son regard dans le sien. Elle est à toi…
Ce symbole voulait dire beaucoup de choses et était une façon plus théâtrale de lui demander si on pouvait vraiment l’avoir cette seconde chance.
Comme pour être sûr et certain que le message était bien passé, j’avais posé mes lèvres sur les siennes. Putain, si je me prenais une gifle ça en aura quand même valu le coup !
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 11 Avr - 23:12
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
Après toutes ces années d’incompréhensions et de questionnements redondants à en devenir presque folle, voilà que Daniele termine de compléter le puzzle que j’avais partiellement amorcée seule, de mon côté de l’océan. Il m’avait fallu faire preuve de patience pour en venir à rassembler pièces par pièces jusqu’à obtenir un semblant de satisfaction en me disant qu’après tout, Daniele n’était pas responsable de ma mort de mon père de quelque façon que ce soit.
Mon plus gros regret sera de ne pas l’avoir cru au moment où ça comptait. Seulement, je me suis accroché à l’idée que rien n’arrive pour rien dans la vie et que de m’être séparé de Daniele m’a offert l’opportunité d’être maman, même si j’ai aussi côtoyé la mort et la pire souffrance possible qui soit. Le peu de temps que j’ai été la maman de ce petit ange aura été le temps le plus heureux de toute ma vie.
Tout ceci est maintenant histoire du passer et je peux enfin tourner la page et regarder vers l’avenir.
Daniele à une question que je juge légitime et à laquelle, je lui réponds en me surprenant moi-même. Je baisse un peu le regard, même, gênée mais je ne me camouffle pas plus que ça pour en rire doucement. Et puis Daniele affirme ensuite qu’il n’est rien de plus qu’un éternel adolescent.
Je le regarde à nouveau, recevant une nouvelle confession. À l’époque, et malgré mon caractère bouillant et mes quelques suspicions envers certaines qui gravitant autour de lui, je savais qu’il m’aimait sincèrement et que je n’étais pas comme les autres filles pour lui. Je le savais parce qu’il persistait, plutôt que de laisser tomber et m’échanger pour un modèle plus docile pour ne pas dire facile.
Et je l’aimais aussi ! Je l’aimais a en avoir mal, au point de défier mes parents, créant un froid entre eux et moi.
C’était lui, l’homme de ma vie.
- Je ne pouvais pas faire comme si je n’avais rien entendu. La douleur était beaucoup trop vive pour me laisser maîtres de mes idées. J’ai souffert longtemps après, espérant autant de signe de toi et en les cherchant, même dans l’immensité de la mer.
J’ai errée comme une âme en peine pendant longtemps, jusqu’à ce que je sois sauvé de la noyade par Mario. Il fut patient, lui aussi, pour m’apprivoiser petit à petit jusqu’à ce que la douleur ne finisse par s’endormir à défaut de vraiment me quitter.
Daniele prend alors ma main dans la sienne et y glisse la bague de sa mère, celle qui fut mienne pendant toutes ces années. J’en ai le souffle coupé, et mon cœur semble s’arrêter avant de repartir tout aussi brusquement pour aller battre jusque dans mes tempes.
- Daniele…
Je ne peux pas l’accepter ni même la porter librement. Je sais très bien qu’elle ne passera pas inaperçue aux yeux d’Angelo et même, je crains que Ward ne soit trop à l’affût pour que ce détail ne lui échappe.
Pourtant, je ne la retire pas, au contraire. Tout comme je ne repousse pas Daniele quand il m’embrasse. Je passe plutôt mes bras autour de son cou et lui rend son baiser. Je me sens rapidement submergée par une vague d’émotion plus grande que nature. Quelque part au fond de nous, vie toujours ces deux jeunes gens, amoureux et passionnés.
Ce baiser est le premier d’une longue série qui prend vite en intensité. Je ne suis plus maître de mes mains qui voyagent sur le torse de Daniele, passant sur ses flancs et son dos puis, après quelques allers-retours, je me décide à jouer avec les boutons de sa chemise, les faisant sauter un a un.
Dans ma tête, il y a tout de même cette sirène d’alarme qui bourdonne, mais pas assez fort pour que je ne m’en préoccupe bien que je sais qu’elle me rappel que je n’ai pas été autant honnête avec Daniele qu’il ne l’a été avec moi. Je dois lui dire pour Mario. Je dois lui dire pour Angelo, je lui dois au moins ça, au risque de le perdre encore.
Je dois lui dire… mais pas tout de suite !
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Lun 15 Avr - 17:17
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
J’avais mal vécu notre rupture – ce n’était pas vraiment un scoop. Seulement, Samantha avait souffert de son côté aussi. Tout aurait été différent si mon père ne s’était pas emmêlé mais il avait fallu qu’il mette son grain de sel.
Savoir qu’elle avait cherché des signes de moi me prouvait que, même si elle avait été mariée, elle m’avait toujours aimé. Donc elle avait souffert pendant que j’avais cherché à oublier en me forgeant une réputation ici – ça nous ressemblait bien.
Seulement, on s’était retrouvé aujourd’hui et je n’étais pas du genre à laisser passer des occasions. J’étais Daniele Ricci et j’aimais Sammy – je n’allais pas la laisser partir surtout pas après ce qu’elle venait de dire. Je lui avais rendu la bague qui – pour moi – lui appartenait. C’était aussi histoire de lui montrer que je voulais réessayer.
Elle n’avait pas de mot mais elle ne l’avait pas refusée non plus – c’était un bon signe. Je l’avais embrassé – redécouvrir ses lèvres était un plaisir bien plus grand que tout ce que j’aurais pu recevoir d’autre à cette fête en mon honneur.
Sammy s’était laissée faire – mieux elle avait renchéri jusqu’à déboutonner ma chemise. Ce geste en avait entrainé d’autres – tous similaires et allant crescendo.
Nous nous étions redécouvert entièrement. Pas une seule fois mais plusieurs fois. Nos ébats avaient duré une bonne partie de la nuit – j’en avais complètement oublié la fête et les invités. Sammy était tout ce qui avait un sens et qui comptait ce soir – tant pis pour les autres. J’étais quand même Daniele Ricci – je faisais quand même ce que je voulais.
C’est l’épuisement qui avait mis fin à tout ça au beau milieu de la nuit – alors qu’on entendait encore les bruits de la fête qui, elle, continuera jusqu’au lendemain. Nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre – épuisés par des retrouvailles hautes en couleur.
C’est le soleil qui m’avait réveillé – pourtant, il devait déjà briller depuis des heures étant donné l’heure qu’il était. Je n’avais pas la gueule de bois ce qui était un fait assez rare que pour le souligner. Seulement des souvenirs de la soirée d’hier qui – je l’espérais ! – n’était pas un rêve.
Non – ce n’était pas un rêve ! Sinon, Sammy ne serait pas endormie à mes côtés. Je l’avais regardé – très longtemps – avec un sourire aux lèvres. La suite du programme me semblait si facile – un déjeuner préparé par Erik et un saut dans la piscine avec Samantha une fois que tous les bourrés seront rentrés chez eux. Si je les mettais dehors – tiens – ça pourrait être bien ça aussi ! L’idée était séduisante ! -Samantha mia, dis-je en souriant et en caressant sa joue alors qu’elle ouvrait doucement les yeux. Tu as bien dormi ? Tu veux que je demande à Erik d’apporter le déjeuner au lit ?
Putain, j’en avais envie de ce déjeuner au lit !
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mar 16 Avr - 21:06
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
Contre toute attente, je n’avais pas oublié le goût des lèvres de Daniele ni même leur douceur alors qu’il m’embrasse comme il l’a fait tant de fois avant. Mes mains ne semblent aucunement freinées par le poids des ans, au contraire, et défont les boutons de sa chemise un a un jusqu’à pouvoir la lui retirer au complet.
Tout se fait le plus naturellement qui soit, comme si c’était encore hier que nous faisions l’amour sur la table de la salle à mangé de sa villa d’Ostie. Ne vient-il pas, qui plus est, de me redonner ma bague ?
Toute la nuit durant, nous nous aimons sans aucune retenue, renouant avec certaines habitudes que nous avions développées, la complicité de notre jeunesse toujours en nous. Notre nuit me rappel étrangement notre première, celle où je lui ai offert ma virginité et pendant laquelle je lui ai demandé de recommencer encore et encore jusqu’à tomber d’épuisement.
C’est d’ailleurs ce qui nous arrives alors que, même si l’envie est toujours là, mon corps me rappel que je n’ai malheureusement plus dix-sept ans.
Je fini par m’endormir dans ses bras, heureuse et comblée.
La voix de Daniele me tire de mon sommeil et je bats des paupières légèrement le temps de m’habituer à la lumière du jour qui envahit la pièce, avant d’ouvrir complètement les yeux, et de sourire à Daniele qui m’appel doucement.
Paresseusement, je m’étire alors qu’il me parle d’un petit déjeuner, ce qui ne rate pas de faire gronder mon estomac. Amusée et légèrement gênée, je cache mon visage contre le torse de Daniele. - Les petits déjeuners d’Erik ! Ils feraient damner une Sainte !
Je me pourlèche déjà les lèvres.
En guise de réponse, je ramène les couvertures par-dessus nous et grimpe sur Daniele, le couvrant de baisers là où j’en ai envie. Sur le torse, au creux du cou, sur ton menton et le bout de son nez, puis…
- Erik !
Ça me frappe comme un boomerang derrière la tête. C’est à Erik que j’ai rendu ma bague, cette bague que m’a repassé au doigt Daniele et c’est aussi à Erik que j’ai confié avoir épousé Mario Conti, le cousin de Daniele. Je sais et je ne doute pas de la parole du majordome mais je n’ai pas la force non plus de jouer sur deux tableaux en même temps.
- Daniele, il faut que je te parle.
Je me laisse retomber sur le matelas avant de me redresser en position assise et de replacer mes cheveux, question de gagner quelques secondes pour choisir les bonnes paroles qui mèneront à ma confessions. Je sais qu’Angelo est entré en contact avec Daniele et qu’il n’y est pas allé complètement en subtilité. Daniele fera rapidement le rapprochement ce qui me fait craindre un rapide retour en 62 sauf que cette fois, c’est lui qui m’éjectera de sa vie.
- Je suis la veuve de… Je suis la veuve de Mario Conti, ton cousin.
Je lui laisse le temps d’assimiler, le temps que l’information se fraie un chemin et presse le bouton d’alarme.
- Daniele… il faut que tu saches que… Mario respectait notre histoire il n’était pas comme eux. Tu comprends ? Il ne voulait pas que je t’oublie, parce qu’il m’en savait incapable c’est après sa mort que…
Que tout a dérapé et que j’ai perdu le contrôle sur mes propres impulsions, manipulée par le reste du clan Conti.
- Ton oncle te voue une haine démesurée. C’est à cause de lui si je suis venue ici, à Los Angeles. J’étais… Je suis liée à eux, j’y suis prise, jusqu’au cou.
C’est un jeu, pour Angelo, celui de la chasse à l’homme et je suis l’appât qui doit faire sortir Daniele de sa zone de sécurité. Je ne suis pas en mesure de m’en sortir, surtout pas avec un chien de garde comme Ward qui doit déjà avoir fait le tour plusieurs fois de mon building, attendant d’y apercevoir un signe de vie.
- Daniele…
Je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire. La peur de le perdre prend le dessus sur tout le reste et même, de ma voix qui n’est qu’un frêle murmure.
- Je t’aime, Daniele.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mer 17 Avr - 19:30
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
J’avais envie d’un déjeuner au lit avec Sammy – il n’y avait rien de mieux pour commencer une journée après une fête qui s’est avérée pleine de surprises. Putain, je n’aurais pas misé un seul dollar sur la possibilité de me retrouver le lendemain matin avec Samantha à la fois dans mon lit et dans mes bras.
Peut-être que le destin avait – enfin !! – terminé de s’acharner contre moi après presque un an et demi de galère. Putain, ce n’était pas trop tôt !
L’estomac de Samantha criait famine – elle avait envie de ce déjeuner autant que moi. J’avais ri tout en caressant ses cheveux soyeux.
-Il n’y a pas meilleur cuisinier qu’Erik, dis-je en souriant.
Sammy avait grimpé sur moi et j’avais pu profiter de ses petits baisers – elle de mes quelques caresses. Je crois que nous allons rester ici toute la journée.
Seulement, Sammy s’était exclamée nommant mon majordome. Oui, Erik ? Qu’est-ce qu’il y a avec Erik ? Je n’avais rien dit – seulement, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me sorte si vite une phrase du genre « il faut que je te parle ». Quand une femme sortait ce genre de phrase ce n’était jamais bon – surtout sur le ton soucieux que venait de le faire Samantha.
Putain – j’avais déjà fait quelque chose de mal ?
-Euh… Oui ? Je t’écoute…, dis-je surpris et attendant de savoir ce qu’elle avait à me dire.
Elle s’était assise à côté de moi et je l’avais regardé attendant la sentence – oui, c’était tout à faire comme ça que je le voyais.
Seulement, je m’attendais à tout sauf à ce qu’elle me dise qu’elle était la veuve de nul autre que Mario Conti – mon cousin…
-Mario ?!, dis-je surpris.
Je ne connaissais pas bien Mario Conti. Il était plus âgé que moi et j’avais deux ans quand les Conti – enfin, Angelo - avaient commencé à entretenir une haine pour les Ricci. Je connaissais bien mieux Luigi qui avait mon âge et qui trainait – à Rome – dans le même quartier que moi.
Sammy – ma Sammy – avait été mariée à Mario… Il avait fallu le temps que j’assimile et Samantha avait expliqué que Mario n’était pas comme les autres Conti et qu’il respectait l’histoire qu’on avait eue ensemble. Jusqu’ici, j’assimilais et je comprenais – je n’en voulais pas à Samantha d’avoir voulu refaire sa vie même si s’était avec mon cousin.
Je ne l’avais pas coupé pour qu’elle puisse aller jusqu’à la fin de son idée. Seulement, la suite était bien plus dramatique qu’il n’y paraissait. Parce que si Sammy était à Los Angeles ce n’était pas pour moi – c’était parce qu’elle était liée à Angelo et qu’il l’avait amené ici avec lui. J’étais habituellement bronzé mais là, j’étais devenu blême. -Mamma mia, soufflais-je dépassé par ce que je venais d’entendre.
Ma Sammy était au beau milieu de la Casa Nuova. Une mafia dirigée par mon oncle qui m’en voulait au point de vouloir assassiner mon gamin d’un an et demi.
J’avais dit quoi au début ? Que la vie me donnait enfin un peu de répit après des mois de galère ? Tu parles ! Ce n’était qu’un rideau de fumée !
Samantha m’aimait – après ses révélations c’était comme si elle voulait faire preuve de bonne foi. Je savais qu’elle ne jouait pas double-jeu. Elle ne m’aurait pas dit faire partie du clan des Conti si elle jouait double-jeu. Jouer une telle carte si tôt l’aurait conduite à potentiellement perdre ma confiance – donc je la voyais mal être une espionne. Ça ne ressemblait pas à Samantha.
-Je t’aime aussi, dis-je encore un peu sous le choc au point que je avais les yeux dans le vide.
Seulement, je devais m’en remettre vite et commencer à essayer de voir le plan d’ensemble. -Je sais qu’Angelo me voue une haine démesurée, dis-je en soupirant.
Pas si démesurée – j’ai conduit à l’assassinat de Luigi et il voulait se venger. -Il m’a menacé plusieurs fois ces derniers mois. Il cherche à assassiner Tony, dis-je en me mordant la lèvre.
En sortant avec Sammy je la mettais en danger aussi.
-Dio mio, Sammy…, dis-je en la regardant avec toute l’inquiétude du monde dans les yeux. Si tu es vraiment liée à ce point à la Casa Nuova… Alors Angelo ne doit pas savoir ce qu’il s’est passé ce soir. S’il l’apprend, il risquerait de mettre une cible sur ta tête aussi.
Samantha pouvait se protéger en disant à Angelo qu’elle joue double-jeu – un petit jeu destiné à m’avoir… Seulement, c’était bien trop dangereux pour elle.
-Putain, dis-je en passant mes doigts sur mes yeux – dépassé par ça. S’il te plait, dis-moi que tu ne joues pas double-jeu et que tu n’es pas là juste pour gagner ma confiance, dis-je en la regardant à nouveau.
Je pensais son amour sincère mais je voulais qu’elle me le dise – il fallait que je la regarde dans les yeux quand elle me dirait qu’elle ne joue pas double-jeu pour Angelo.
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Mer 17 Avr - 21:51
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C’est incroyable comment tout peut basculer en une toute petite seconde.
En 62, la vie d’un homme à brutalement prit fin quand, dans une courbe prononcé, il a ‘’perdu le contrôle’’ de son camion de livraison. La plus belle histoire d’amour jamais vécue à elle aussi connue une fin abrupte pour une parole prononcée au bon moment. Quelques années plus tard, ce sont deux vies, pleines de promesses, qui sont fauchées.
J’en suis encore blessée, cherchant un sens à tout ça.
J’ai cru, quelque part cette nuit, que rien n’arrivait pour rien dans la vie. Que je devais passer au travers tout ça pour mieux retrouver Daniele, l’amour de ma vie, grandis et assumée avec la force des années mais je crains ne voir à nouveau tout basculer quand je réalise qu’en fait, je viens de me mettre dans de beaux draps, dans tous les sens du terme.
Je me dois d’être honnête avec Daniele tout comme il l’a été hier, en me parlant à cœur ouvert. Je l’aime et je suis prête à le perdre de nouveau pour ne pas avoir tous mes secrets sur la conscience, certains étant très lourds de conséquences.
L’atmosphère qui était jusqu’alors très légère semble se couvrir d’un voile gris, annonçant le pire. Ça ne m’arrête pas, au contraire, je vais jusqu’au bout de ma (mes) confessions et ne m’arrête que lorsque j’ai eue terminée avec l’os de mon histoire. La chair viendra, j’en suis certaine, avec les questions que Daniele aura sans aucun toute.
Je suis, un peu, rassurée de l’entendre dire qu’il m’aime aussi mais ce n,est pas suffisante à me calmer complètement.
- Je sais Daniele. Je suis au courant de tout…
Probablement même que je suis au courant de beaucoup plus que ce que je ne le devrais et qu’Angelo ne soupçonne même pas. Et Daniele a raison de prétendre que ma tête serait mise à contrat si mon beau-père apprenait pour cette nuit.
Sa question suivante, celle que je redoutais le plus, me fait mal, parce que je ne sais pas quoi lui répondre. Où plutôt comment lui expliquer.
- Pas la nuit dernière. Je suis venue sur un coup de tête, parce que j’en avais envie. J’avais envie de te voir. Mais ce serait te mentir effrontément en te disant que je n’ai pas joué le jeu d’Angelo en rejoignant MTI pour attirer ton attention et te perturber.
C’est comme un pansement.
Un bon coup sec et ça sera terminée.
- Pendant plusieurs années, j’ai été dirigée à te haïr, comme si c’était la seule raison valable de continué de vivre. Alors je t’ai détestée à en crever. Je voulais te faire souffrir et de savoir que ma place chez MTI attirerait ton attention c’était bon. Diaboliquement bon. Ensuite, je t’ai vu. Par hasard, je t’ai croisé mais tu ne m’as pas vu. J’ai ressentis tout le contraire de ce que je devais et pensais ressentir pour toi.
Ce fut un déclic clair et précis qui m’a fait comprendre que je nageais dans un océan noir tourmenté. Je cherche depuis une bouée, une façon de m’en sortir.
- J’ai passé un accord avec le plus terrifiant soldat d’Angelo pour que rien ne te soit fait à toi où a l’un de tes proches tant et aussi longtemps que je n’en donnerais pas un ordre différent, et ce, même si Angelo donnait son feu vert contre toi.
Je n’y pensais plus, tiens, alors que je retrouvais le corps de Daniele, à ce marché conclu avec Edward Fleming. Je ne sais pas de quoi j’ai le plus peur, maintenant. Les représailles de mon beau-père ou de son soldat ?
Je me rapproche de Daniele, sur son lit, à moitié debout sur mes genoux pour passer ma main sur sa joue alors que des larmes silencieuses ruissellent sur les miennes.
- J’étais prête à tout pour qu’il ne t’arrive rien, même à me donner à cet homme. Daniele, je me suis sacrifiée pour toi, par amour.
Me voilà bien prise, maintenant.
@ Billy Lighter
Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 18 Avr - 18:26
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Les confessions de Samantha avait jeté une drôle d’ambiance dans la pièce – on aurait même dit que le soleil s’était assombri mais ce n’était que dans ma tête. Nos retrouvailles avaient commencées en montagnes russes et ça continuait aujourd’hui matin.
Seulement, il ne s’agissait plus de simples piques ou de gamineries propres à nous – c’était d’un tout autre niveau. Samantha faisait partie – enfin, était liée, plutôt – à la Casa Nuova qui a comme volonté d’assassiner Tony pour se venger de moi. Notre amour tout retrouvé – dans ces circonstances – en prenait un coup. Parce que mon cerveau avait eu vite fait de comprendre que rendre notre relation publique mettrait en danger – inévitablement – Sammy.
Elle savait pour les plans de la Casa Nuova pour moi. Seulement, j’avais envie de l’entendre dire qu’elle ne jouait pas double-jeu pour Angelo. Parce que je crois que ça, ça ferait bien plus mal que le reste.
Elle y avait répondu avec tout son sang-froid – ma Samantha avait un force de caractère que je n’avais vu chez aucune autre femme. C’était pour ça que je tombais encore et encore amoureux d’elle – avec 20 ans de plus ou non. C’est ainsi que j’avais su qu’elle n’était pas venue hier avec l’intention de me flouer – contrairement à son intégration chez MTI qui était bien un plan pour me déstabiliser. Angelo avait bien visé parce que ça avait attiré mon attention sur elle – sans ça, je n’aurais jamais su qu’elle était à Los Angeles. -C’est réussi… Sans ton affiliation chez MTI je n’aurais jamais su que tu étais ici, dis-je en soupirant.
Angelo se servait de Samantha – il l’avait aidé à entretenir une haine pour moi. Je savais à quel point mon oncle pouvait être persuasif – sans compter que Samantha devait se raccrocher à un sentiment et la haine c’était bien plus simple que l’amour. Seulement, un simple regard vers moi avait fait crouler toutes ses certitudes et briser ce sentiment qu’elle entretenait.
Elle ne jouait pas double-jeu – c’était plus qu’évident. Seulement, j’étais loin de tout savoir… La suite était bien pire. Samantha avait tenté de me protéger à distance en faisant un deal avec ce qui semblait être le pire soldat d’Angelo. Ça me foutait la chair de poule pourtant j’en avais déjà entendu des histoires de ce type – seulement, jamais qui me touchait d’aussi près. Elle était prête à se sacrifier pour moi – c’était plus qu’une preuve suffisante.
-Mamma mia, soufflais-je choqué. Tu aurais été…
Elle aurait été jusque-là pour me protéger ? -Tu aurais été jusque-là pour moi ?, dis-je la voix un peu tremblante devant tant de révélations portant ma main à sa figure pour récolter – de mes doigts – ses larmes qui coulaient.
Ce deal risquait de poser problème – un dangereux problème. J’avais pris le temps de rassembler mes idées en serrant Samantha contre moi.
-Je ne peux pas te sortir de là sans danger pour l’instant… Mon lapse de temps est trop court avant de repartir en Australie, dis-je en soupirant. J’ai des liens avec des gens puissants. Ils pourront peut-être faire quelque chose. La priorité étant qu’on te sorte de là… En attendant, il faudra que tu fasses comme avant… Tant qu’Angelo ne sait rien, tu seras protégée.
Je voulais l’espérer – en tous cas…
-Ce deal que tu as… Il pourra encore tenir ? Tant que tu n’as pas donné d’ordre ça tiendra ?, demandais-je soucieux. Sammy dis-moi que ça ne va pas te mettre en danger… Dis-moi que tu peux encore le manipuler un peu sans devoir en arriver à des extrêmes, dis-je en faisant allusion à ce qu’elle m’avait dit.
Je n’avais pas assez d’informations pour évaluer la menace. Je me sentais impuissant face à ça – moi, je grand Daniele Ricci !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Jeu 18 Avr - 22:04
From Rome To L.A. ft. Daniele Ricci
L’heure n’est plus aux cachettes mais à la confidence et, par amour et respect pour Daniele, je décide de tout lui dire sans broder. Aller directement au but, même si je risque de le perdre à nouveau. Je ne peux pas dire que je me sente réellement mieux après avoir craché le morceau mais le poids de ces années de colère et de haine semble m’avoir quitté et juste pour ça, ça en valait la peine !
Toute ma confession laisse Daniele complètement abasourdie. Il faut dire que ce n’est pas comme de lui avouer un petit mensonge inconséquent. Je viens de lui avouer un complot pour lequel j’ai été utilisé comme appât, au risque même de ma propre vie. J’ai été sincère tout au long de ma confession, je sais que Daniele l’a ressentit.
- Daniele… je referais la même chose sans hésiter.
Mon mari et mon fils sont mort. Sans Daniele, je n’ai strictement aucune raison de vouloir continuer de vivre. Au moment de faire mon deal avec Edward Fleming, je ne pensais pas que la vie nous accorderait à Daniele et moi une seconde chance. Maintenant, sachant que tout est encore possible, je ne peux pas regretter mon geste bien qu’il complique grandement notre situation. Je me plais à croire cependant que s’il ne lui ai rien arrivé depuis, c’est que quelqu’un le protégeait pour moi, sans même le savoir.
Je tourne un peu mon visage pour venir embrasser la paume de sa main alors qu’il la porte à mon visage pour essuyer mes larmes.
- Daniele, mon amour, ne t’en fais pas pour moi. Je saurai m’en sortir !
Avec un peu de persuasion, je saurai faire tenir Ward encore un certains temps, ça fonctionne depuis un bout de temps il n’y a aucune raison pour qu’il ne respect plus notre marché. Et s’il faut que je lui donne un petit rafraîchissement en acompte… ça me brise le cœur de le penser mais je suis prête à le faire, si je peux sauver les apparences et protéger Daniele. Ça ne serait pas vraiment une infidélité, pas vrai ?
- En ce moment, Angelo trafique pour un coup d’argent. Tu es toujours dans sa mire mais son nouveau passe-temps l’occupe ailleurs, très temporairement. Je ferai ce que tu dis. Le boulot, puis j’irai directement chez moi rejoindre Monsieur.
Monsieur, c’est mon chat. Un Himalayen gris très pâle, presque blanc et donc les pattes sont pourvus d’un doigt supplémentaire, comme s’il avait de grosses mitaines. Ça le rend maladroit mais je l’adore.
Cependant, ce n’est pas tant Angelot que mon deal avec son bras droit qui semble inquiéter le plus Daniele.
Et moi aussi, par le fait même.
- Il est… imprévisible et il me fait très peur. Je sens que sa patience commence à s’effriter et qu’il est sur le point de réclamer son dû.
Je n’ose presque pas regarder mon amour.
J’ai peur, et je sais qu’il a autant peur que moi.
- T’en fait pas, je trouverai à retenir ses ardeurs le temps de ton retour. Daniele ?
Qu’arrivera t-il après l’Australie ? Je serai toujours en relation avec les Conti, Edward ne disparaîtra pas comme par magie et ma relation avec Daniele ne pourra pas être vécu au grand jour.
- S’Il fallait que ça ne soit que pour cette nuit, ça valait la peine.
En disant cela, j’approche mon visage du sien et l’embrasse langoureusement.
@ Billy Lighter
Daniele Ricci
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Sujet: Re: From Rome To L.A. [PV Sammy][Terminé] Sam 20 Avr - 17:07
From Rome To L.A. ft. Samantha Mancini
Samantha avait été loin pour tenter de me protéger et elle était prête à le refaire s’il le fallait. Putain, cette cascade de vérité me faisait froid dans le dos – moi qui croyait qu’on allait avoir une deuxième chance facile, c’était complètement raté.
La difficulté première sera de sortir Samantha de la Casa Nuova – c’était loin d’être une mince affaire. Mon lapse de temps étant trop court avant de repartir en Australie, je ne pourrais vraiment agir que quand je reviendrais de tournée. Je ne savais pas encore comment j’allais procéder – mais il ne faudra que je fasse une plan sans aucune faille. Parce que si mon oncle comprenait que Samantha joue double-jeu et qu’elle est à nouveau en couple avec moi, ça risquait de devenir vraiment dangereux pour elle. Pour l’instant, la meilleur idée était qu’elle fasse comme si de rien n’était – seulement, le deal qu’elle avait avec le soldat d’Angelo risquait de compliquer les choses.
Putain, c’était un véritable casse-tête !!!
Samantha était confiante – elle disait pouvoir s’en sortir.
-J’espère, dis-je en soupirant – quand même pas vraiment rassuré de cette situation délicate.
Je lui faisais confiance mais ni elle, ni moi ne pouvions contrôler toutes les données dans l’histoire – c’était ça qui était délicat.
Putain, on n’en serait pas là si je n’avais pas fait cette putain de mission pour Brooklier en 80…
Samantha voulait s’en tenir à mon plan – faire comme si de rien n’était. Il semblerait que les trafics d’Angelo le fassent penser un peu à autre chose qu’à moi ce qui était une bonne chose et nous fera gagner du temps, le temps que je revienne.
-Bien, c’est déjà ça, dis-je un rien soulagé. Mais qui est Monsieur ?, dis-je avec un air interrogateur.
Il restait le deal… C’était la plus grosse inconnue de l’équation. Le soldat dont me parlait Sammy était imprévisible – d’après elle. Putain, ça n’avait rien de rassurant surtout qu’il semblait faire flipper Sammy.
-Qu’est-ce qu’il veut ?, demandais-je en regardant Samantha qui se dérobait à mon regard. C’est quoi ta part du deal ?
J’avais l’impression que je savais la réponse et je regrettais – vraiment – d’avoir demandé. Que voudrait un simple soldat d’une fille comme Samantha – la réponse évidente était sûrement la bonne.
Seulement, Samantha avait dit qu’elle arrivera à retenir ses ardeurs. -Putain, j’espère…, dis-je en caressant les cheveux de Samantha. Mais si tu le peux, évite-le comme la peste.
Il ne me restait plus qu’à trouver un plan d’extraction. J’avais des armes et je savais que même si je sortais Samantha de là, elle serait en danger – les Los Diablos surveillaient ma villa mais je ne pouvais pas y enfermer Samantha comme je pouvais y enfermer Tony. Le mieux était peut-être de demander de l’aide à la Famille de Los Angeles – ils me devaient bien ça parce que c’était leur faute !
Je ne cessais de penser pendant que Samantha – elle – avait dit que si ça n’était que pour une nuit, ça en valait quand même la peine. C’était une phrase qui me faisais frissonner à la fois de plaisir mais – en même temps – d’effroi. Je ne voulais pas que ça soit la dernière fois.
Elle m’avait embrassé – un peu de douceur après tant d’angoisse. J’aurais voulu que ce baiser arrête le temps mais c’était impossible. C’était plutôt lui qui s’était arrêté quand nous n’avions plus de souffle.
-Il y aura d’autres nuits, amore mio. Je te le promets…, soufflais-je. Je te sortirais de là.
Je voulais encore profiter un peu d’elle – même si je savais, maintenant, qu’elle ne pourrait pas rester…
@ Billy Lighter
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