Je sais que je ne devrais pas.

Mais impossible résister à l’envie de revoir Amon, et ça ne me semblais pas bien méchant de prendre congé un après-midi alors que de toute façon, mon patron lui-même n’est pas là pour des raisons personnelles et que la secrétaire d’étage peux se charger de prendre les messages en mon absence… pour une fois, ce n’est pas très grave… Ce matin, j’ai dis à Axel que mon mal de dos, celui que je me suis traînée à la fin de ma grossesse, était revenu et que j’allais tenter de me trouver une place chez un ostéopathe, peu importe lequel pour me soulager et c’est aussi ce que j’ai dit au bureau pour justifier mon absence. Bien évidement,  je n’en aurai pas trouvé mais j’ai réussis à avoir un nouveau flacon de mon ancienne prescription ce matin même en me rendant au travail. Je pourrai alors dire que j’ai été simplement voir mon médecin qui m’a prescrit les même comprimés.

Je sais que je ne devrais pas.

En route vers le loft d’Amon, je me suis arrêté en chemin dans une boutique de lingerie. Je me suis acheté de nouvelles dentelles, noires, avec tout ce qui faut pour le séduire.  Après avoir payé mes achats, je me suis à nouveau arrêté dans une station service où je me suis changé dans la cabine de toilettes puis j’en ai profité pour faire le plein, comme Axel  ronchonne toujours en disant que je ne pense jamais à remplir le réservoir, il sera content de voir que j’y ai pensé cette fois ! Puis, avant de payé mon essence, j’ai prit un pack de bière, ça fait quand même toujours bien d’arriver avec un truc dans les mains…

Puis, à nouveau, je me suis installée derrière le volant et je me suis mise en route jusqu’à ce que je passe devant le loft d’Amon. J’ai réalisé cependant que c’était un peu stupide d’avoir aussi bien réfléchi à un alibi, de l’avoir mit a exécution, pour ensuite laissé ma voiture si près.  Je sais que je pense beaucoup trop, que je me complique la vie. J’ai un mari qui m’aime et je l’aime, c’est bien ça le pire ! Ce que je fais n’est pas bien, loin d’être raisonnable mais… j’en ai envie parce qu’Amon c’est autre chose, avec lui c’est différent.

J’ai fini par me trouver une place plus loin, au coin de la rue et je suis sortis, verrouillée mes portières et j’ai marché les quelques mètres me séparant de ma voiture à son immeuble. Mes talons claquent sur le ciment du trottoir, je fais de petits pas parce que ma jupe est serrée et je me permets pas de grandes enjambées.  Je tiens mon sac à main sous mon bras contre mon flanc  et de mon autre main, je tiens le sac de papier brun contenant le pack de bière et je marche, la tête haute, ne me retournant pas quand un homme me siffle.  J’ai horreur de ce genre de comportement, on dirait qu’il s’extasie devant une marchandise. Je ne suis pas un objet de convoitise, j’aurais envie de me retourner et de lui monter mon doigt, celui qui porte mon alliance mais j’entre dans l’immeuble d’Amon, et, quand la porte se referme derrière moi, je retire mon alliance et la mets dans mon sac à main.

Je trompe mon mari, mais jamais en portant mon alliance… jamais !

Comme toujours l’ascenseur met un temps fou à descendre ou alors c’est qu’il est encore en panne. Je me décide donc de grimper les étages un à un, il n’est jamais trop tard pour se mettre en forme ! C’est quand même une fois devant la porte d’Amon que je réalise qu’il est plus que temps que je songe à faire un truc pour ça !

Avant de toquer, je prends le temps de replacer mes cheveux, mon rouge à lèvre, l’effort à donné une belle teinte rouge à mes joues, puis je replace mon petit miroir de poche dans mon sac à main et je frappe.

- C’est votre commande, Monsieur  Sørensen!

@ Billy Lighter

J’étais semi allongé dans mon lit, au centre de l’espace aéré de mon loft, un carnet en main, tapotant de mon bic ma lèvre inférieure tandis que je réfléchissais à comment agencer à la fois l’édition spéciale consacrée au mariage d’Howard… Et une autre édition spéciale pour toutes les révélations qu’il m’avait faites.

Il fallait que je fasse en sorte qu’aucun des deux numéros ne fasse de l’ombre à l’autre. Et c’était un vrai casse-tête. Rien que la révélation sur Livia et Jimmy Reed avait de quoi retourner tout Los Angeles.

Torse nu et en pantalon de training, j’avais beau me creuser les méninges, je n’arrivais à rien, pas plus sur ce que j’avais à dire, que sur la façon de sortir les numéros, et encore moins sur la mise en page.  

Je finis donc pas soupirer en renversant ma tête en arrière et en ferment les yeux. Une grande expiration qui me faisait du bien. Mais je commençais à avoir envie de bouger. Peut-être que je pourrais aller à la salle de sport. Je fis la moue, me rappelant de l’histoire d’Howard au sujet de Ward.

Non… Décidément, il allait falloir que je trouve un autre endroit où aller boxer parce que j’étais sûr que cette petite garce d’A.J. n’avait pas hésité à dire à Ward qu’elle avait baisé avec moi dans les douches des vestiaires. Même si Howard avait dit que Ward avait fini à l’hôpital, ça ne voulait pas dire qu’il y était mort !

Je balançai mon carnet au travers de l’immense pièce et me laissai aller sur le lit en ronchonnant. Et ce fut là que j’entendis frapper à ma porte. Je me levai, curieux (et espérant que ce n’était Ward ou son fantôme), mais souris et ris même un peu dès que j’entendis la voix qui s’éleva de l’autre côté de la porte.

Je l’ouvris pour voir apparaître Sonne devant moi…

-Hey… Merci… Entre avant que ça ne refroidisse.

Il n’y avait pas de danger que ça refroidisse mais bon… C’était pour l’humour et jouer dans son jeu.  Une fois la porte refermée derrière nous, je l’attirai à moi d’une main, sentant sa poitrine s’appuyer agréablement contre mon torse nu, pour l’embrasser, longuement, fougueusement. J’avais peut-être une tenue plus que décontractée, mais ça ne m’empêchait pas d’être propre et de sentir l’après rasage.

-Il faudra que je commande plus souvent.

Je fis glisser la lanière de son sac à main qui tomba par terre et l’embrassai encore… Elle portait une robe magnifique mais… Elle était de trop. Alors je fis gentiment faire à Sonne un demi-tour sur elle-même et dégageai sa nuque de ses cheveux pour détacher lentement la fermeture éclair dans son dos tout en embrassant sa nuque.

-Comment vas-tu ?

@ Billy Lighter

Après coup, je me rends compte que mon plan aurait pu frapper un mur si Amon n’avait pas été chez lui ou qu’il aurait eu un invité chez lui… ou une invitée. Cette dernière possibilité m’horripile au plus haut point. Je ne sais pas comment je réagirais si je devais arriver à l’improviste chez mon amant comme aujourd’hui et le trouver en compagnie d’une autre femme. Et je sais que c’est un peu stupide et hautement égoïste de ressentir cela car je ne peux l’empêcher de vivre sa vie puisqu’il n’y a aucune promesse entre nous et que moi-même je ne peux lui être totalement sienne.

L’envie de le voir est plus forte, cependant, que mes craintes les plus égoïstes.  Je frappe à sa porte, en jouant un petit préambule visant surtout à le faire rire et, peut-être aussi donner le ton. Ce qu’il y a entre nous, de toute façon, n’est rien de plus qu’une forme de jeu pour adultes consentants.  

Amon me fait entrer et referme la porte derrière moi, m’attire à lui et m’embrasse avec toute la passion qui nous animes, lui comme moi. C’est ce qu’il y a de plus beau et d’intense, entre Amon et moi, ce sentiment fort qui nous attire l’un vers l’autre comme deux aimants.

Deux amants.

- J’ai cru bon de venir voir si tu mourrais de soif.

La ganse de mon sac glissa de mon épaule et ce dernier termina au sol puis Amon me fit tourner sur moi-même, dégagea mon cou de mes cheveux. Je commençais déjà à trembler d’excitation, soufflant de plaisir. Il fit glisser la fermeture éclaire de ma robe et pendant qu’il était occuper à embrasser ma nuque, je me débarrassais de ma robe. J’ai de nouveaux dessous à exhiber, n’est-ce pas ?

- Je vais bien, et toi?

Je me retournais rapidement pour passer mes bras autour de son cou puis, en me donnant un petit élan avec mes pieds,  je me hissais à lui, refermant mes jambes sur ses fesses. Il m’a manqué, beaucoup trop pour qu’on prenne le temps de bavarder… ça peut attendre après. Je l’embrassais fougueusement tout en caressant ses épaules et son torse. Nous voguions dans son loft, du moins j’en avais l’impression, jusqu’à tomber sur son lit, lui au dessus de moi. Je dénouais facilement le cordon de son training et le fit descendre en tirant fermement de chaque coté, sur ses hanches, amenant son boxer avec le pantalon, me forçant à rabaisser mes jambes pour baisser convenablement ses vêtements.

- Maintenant que je sais que tu ne meurs pas de soif, je l’embrassais sur sa tempe gauche,que tu vas bien, je l’embrassais sur sa tempe droite, et que tu n’es pas  trop occupé, je l’embrassais doucement sur ses lèvres, je me dis que nous pourrions prendre un peu de temps pour nous, tu en pense quoi ?

Chaque fois que je le revois, j’ai l’impression que ça fais une éternité que l’on n’a pas passé de temps ensemble, ou pire encore, que c’est peut-être la dernière fois que l’on se voit. Il m’est difficile de trouver du temps et une parade pour justifier une absence au boulot ou de la maison sans éveiller de soupçons.  Dans l’immédiat, je ne veux pas penser à ça. Tout ce qui m’intéresse c’est Amon et ce que nous aimons faire, tous les deux, ensemble, ce jeu d’amants plus que parfait.

Je vinsse plaquer mes lèvres aux siennes et, roulant avec lui sur le matelas, passant près d’un côté de tomber en bas du lit pour refaire le même trajet en sens inverse, je terminais cette roulade au dessus de lui  et je me redressais en soulignant d’un geste de ma main mon soutien-gorge.

- Il n’est pas plus sexy que les autres ?

Amon est entré dans ma vie alors que j’étais enceinte jusqu’aux yeux et que même avec toute ma bonne volonté, je ne me sentais pas du tout sexy et que je me dévoilais à lui avec un ventre  immense et des sous vêtements de maternité en coton tout simple.  Il me trouvait belle quand même, il était attiré par moi malgré que je me voyais aussi sexy qu’une baleine échouée sur le sable. Je me suis réapproprié mon corps et je veux par-dessus tout qu’il puisse en profité et m’admiré… et  m’aimer de la façon dont aime les amants.

@ Billy Lighter

Sonne était magnifique et rayonnante ! Je ris avec elle en la faisant entrer puis l’embrassai à pleine bouche. Je ne m’attendais pas à sa visite. J’avais appris à faire avec même si parfois, j’avais l’impression que l’intervalle était très long entre deux retrouvailles. Mais elles n’en sont chaque fois que plus délicieuses.

-Si j’ai soif, ce n’est que de toi.

Une fois le baiser brisé et sa robe détachée, Sonne se retrouva devant moi dans des dessous qui n’en firent que fourmiller un peu plus mon bas-ventre. Je me mordis la lèvre, mon regard parcourant ses courbes à nouveau fines et nettes comme si jamais elle n’avait donné naissance à trois enfants d’un seul coup. Je les effleurai du bout de mes doigts pour y dessiner les lignes de frissons.

Puis elle se tourna vers moi et je pus me noyer dans le bleu de ses yeux.

-Je vais bien. Mieux encore maintenant.

Et ça en plus des confessions d’Howard sur L.A., ça faisait largement ma journée.

Sonne se cramponna à moi et se hissa sur moi, me faisant rire tandis que je la soutenais de mes deux mains sous ses fesses. Je nous fis tourner dans le loft, profitant de ses caresses et de ses baisers jusqu’à ce qu’on tombe sur le lit… j’en avais la tête qui tournais un peu, sans que je sache si je devais ça à Sonne qui m’excitait ou à cette traversée du loft. Probablement un peu des deux.

Et Sonne de m’aider à me débarrasser de mon pantalon et de mon boxer d’un seul coup. Je rigolai, frissonnai et plus encore quand elle embrassa mes tempes puis mes lèvres, y laissant une légère trace douce et fraîche.

-J’en pense qu’il est grand temps. Je n’attends que ça. Je veux te retrouver comme nous seuls savons le faire.

Je dégageai une mèche de ses cheveux de son visage et elle s’installa sur moi. Je posai naturellement mes mains sur ses hanches, jouant avec la dentelle du fin vêtement avec laquelle je jouais, impatient.

-Tu es magnifique. C’est toi qui rends le vêtement sexy, pas l’inverse…

Je ris puis soufflai de plaisir en la sentant se frotter doucement contre mon membre viril et érigé rien que pour elle. Je me redressai en position assise pour venir l’embrasser, la caresser par-dessus ce soutien-gorge qu’elle rendait très sexy et puis la basculai sur le lit…

J’embrassai son ventre, doucement, lui jetant des regards joueurs et rieurs. Je descendais doucement, profitant de son odeur, de la douceur de sa peau. Puis, je fis descendre doucement le fin bout de tissu en dentelle le long de ses cuisses que mes lèvres caressèrent elles aussi, jusqu’à l’en débarrasser complètement et la laisser tomber à côté du lit.

Je l’invitai alors à placer un pied sur l’une de mes épaules et remontai le long de son autre jambe, jusqu’à son sexe nu que j’embrassais tendrement, suçant ses lèvres intimes et la langue titillant ses points les plus sensibles.

-MMm… ça va ?

@ Billy Lighter

Uniquement pour la surprise que je lui ai faite en me pointant chez lui sans prévenir valait le risque.  Son sourire joueur, l’étincelle dans le regard, et la testostérone qu’il dégageait ont suffit à m’allumer plus encore que les souvenirs de nous auxquels e me raccroche au quotidien. J’ai beau avoir une belle vie à la maison, des enfants adorables, un mari aimant et attentionné, je fini toujours par rêver de mon amant.

Il n’avait fallut que d’une toute petite mise en scène pour tomber à nouveau dans les bras d’Amon. Puis il ne fallu pas très longtemps pour que je me retrouve en sous-vêtement, tout neuf et dans lesquels je me sentais incroyablement sexy.  Je pouvais sentir, au travers des gestes de mon amant, combien j’avais pu lui manquer.  Pas de place pour de trop longs préliminaires, je lui retirais son training ainsi que son boxer une fois au lit tous les deux, au travers de milles et uns baisers aussi torride que les braises de l’enfer.

J’avais envie de lui depuis trop longtemps que pour nous torturer à jouer au chat et à la souris. Je voulais être sa volontaire captive et gouter au plaisir de nos retrouvailles.  Renouer avec la douceur de ses mains sur mon corps, le satin de sa peau contre la mienne.

Dans un mouvement décidé, Amon nous fit basculer sur le lit et je me retrouvais sous lui.  Ce simple geste suffit à faire s’emballer mon cœur et me propulser au travers des sensations  que je ne connais que dans ses bras.  Amon avait l’avantage et pouvait décider de quelle façon  il allait me montrer combien je lui avais manqué.  Il parsema mon corps de baisers avant de descendre, de me retirer ma culotte et…

- Oh ! Amon !

J’en avais rêvé tellement de fois ! Il maîtrise cet art  comme personne.  Mon amant fait vibrer mes lèvres intimes contre celles de sa bouche, il dévore mon sexe féminin avec un appétit indéniable, une dextérité sans égale.  Je ne sais plus à quel  Saint me vouer, m’agitant sur le lit comme une anguille fraîchement sortie de l’eau. Je me retiens d’abord à sa couette de lit, puis a ses cheveux dans lesquels je perds mes doigts mais… ça devient vitre très intense au point où  je me redresse sur mes coudes pour le regarder, et répéter encore et encore…

- Amon !!! Oh oui !!! Oui !!! OUIIIIIII !!!

Il est loin d’être avare du bout de sa langue au point où j’orgasme comme une neuve.

- Viens… viens ici Amon… Je… ahaaan !

Je l’implore de remonter et, quand il le fait, je goûte mon nectar sur ses lèvres en l’embrassant passionnément, passant à nouveau mes mains dans ses cheveux puis en  les glissant le long de ses bras, de ses flancs, en laissant une sur sa fesse et l’autre, glissant un peu plus intrusivement entre nous jusqu’à ce que je puisse prendre son sexe durement dressé et reprendre à quelques mouvements prêts, les caresses qu’il avait eu entre mes cuisses avec sa langue.  Je nous caresse, je le réchauffe avec l’excitation qu’il a fait émaner de moi puis je le laisse se placer, prête à le recevoir intimement.

- Oh, oui ! Ça va !

Je répond avec un délais honteux à sa question… mais je ne pouvais le lui dire sans lui montrer combien je pouvais me sentir bien, en ce moment précis, avec lui.

Et puis... non ! Nos retrouvailles méritent un petit je-ne-sais-quoi de plus pimenter... de plus... coquin. Je me retournais, je ne sais comment  mais je me plaçais sur le lit, les fesses surélevées à la hauteur de ses ambitions.

@ Billy Lighter

Entre les cuisses de Sonne, je m’en donne à cœur joie… Et je ne suis pas le seul que ce petit jeu met en joie comme en témoigne l’excitation de mon amante qui coule sur mon menton un peu plus à chaque coup de langue. Je souris conte ses lèvres intimes de l’entendre crier de plus en plus fort… mes cheveux furent vite ébouriffés à force qu’elle plonge ses mains dedans, mes mains à moi étant trop occupées à caresser ses fesses.

J’en avais tellement envie, comme à chaque fois que je la retrouvais… Et de rencontre en rencontre, je culpabilisais de moins en moins vis-à-vis de sa famille… C’était tellement bon ! Quelque chose d’aussi intensément agréable ne pouvait pas être quelque chose de mal.

Je croisai son regard alors qu’elle était à deux doigts d’un premier orgasme et crispai mes mains sur ses fesses pour augmenter les sensations. Je frottais ma propre érection contre sa jambe pour qu’elle sente à que point j’avais envie d’elle, envie de ne faire qu’un avec elle.

Ce ne fut qu’après ce premier orgasme, quand je remontai le long de son corps pour l’embrasser goulument, avec gourmandise, qu’elle répondit à ma question. Elle aimait ça. Elle aimait ça à en faire trembler les murs de mon loft… Sa langue soyeuse trouva la mienne et je ne pus que soupirer entre deux baisers.

-Sonne…

Ses mains traçaient des lignes de frissons sur mon corps et elle vint chercher mon sexe pour le guider… Je fus bien vite lubrifié de son excitation et dur comme jamais.  Je gémis, grognai de plaisir, me cambrai, brisant du même coup notre baiser.

Puis je revins embrasser la rondeur de ses seins qui s’écrasaient contre mon torse, leurs pointes me chatouillant.

Je rigolai quand elle reprit le contrôle pour se retourner, les fesses levées. Je me relevais moi-même, dressé sur mes genoux, mon sexe fier au garde à vous. Je caressai d’abord les fesses de mon amantes, de mes deux mains, puis de mon érection, cherchant à l’exciter, caressant son sexe de mon membre viril…

Jusqu’à la prendre avec ferveur et de commencer à aller et venir en elle comme nos corps le réclamaient au point que nos préliminaires avaient été plus une douce torture qu’autre chose.

J’allais et venais, de plus en plus fort, de plus en plus vite, claquai sa fesse puis grognai son prénom.

-Han ouais ! Sonne ! J’aime ça…

Et j’aimais tellement ça que je fus bientôt incapable d’articuler autre chose que son prénom, encore et encore, et de plus en plus fort au rythme de nos corps qui claquaient l’un contre l’autre. Je griffai bien malgré moi légèrement les hanches de Sonne en voulant m’enfoncer plus profondément.

-Han Sonne ! Je vais HAAAN Ouais !

Je vins en elle avec toute la puissance de mes derniers coups de reins, mais ne m’immobilisai pas tout de suite, pas trop vite. Je ralentis juste mes mouvements en la laissant nous allonger tous les deux sur le lit maintenant complètement défait.

Je repris mon souffle dans le haut de son dos, lui embrassai les épaules en lui répétant encore et encore combien c’était bon, combien elle m’avait manqué… Puis lançai :

-Si je te disais que Livia Cortez est la fille biologique de ton big boss… Tu trouverais ça crédible ou non ?

Drôle de sujet à aborder sur l’oreiller, certes, mais Sonne avait les deux yeux et les deux oreilles à l’intérieur de chez BSC. Et je voulais vérifier la crédibilité de la déclaration d’Howard avant de la coucher sur papier glacé.

@ Billy Lighter

Avec Amon, c’est l’escalade de plaisir. C’est le jeu de l’adultère sans aucun sentiment de culpabilité. Le temps que je suis dans ses bras, je lui appartiens toute entière. Je n’ai pas besoin de me poser de question, à savoir si mon devoir conjugale est rempli, si m on mari est comblé, si je réponds à ses attentes. Il n’y a aucune question avec Amon puisqu’il qu’il n’y a aucun engagement. Uniquement le plaisir de se retrouver et, le jour où  lui ou moi hésitera, ce sera signe que cette histoire est terminée.
En attendant…

Il me fait jouir une première fois, alors que nous en sommes qu’aux préliminaires. Il s’approprie mon corps, mon plaisir et en fait des étincelles de jouissance. Avec Amon, je me sens plus joueuse, plus sexy que jamais.  

À peine le premier orgasme éclos, je suis déjà prête pour remettre ça. Amon remonte sur mon corps en m’embrassant et je me permets de le caresser, le branler même, lui donner un peu de bon temps allant même jusqu’à le frotter contre mon sexe afin de le lubrifier.  Amon est aussi joueur que moi, il se trahit de par ses gestes, et même dans ses grognements.

Puis je me retourne, ventre contre le matelas, relevant mes fesses juste ce qu’il faut pour me frotter à lui, pour l’allumer encore plus si c’est possible, jusqu’à ce qu’il me prenne avec fougue, allant et venant en moi. Il me claque une fesse, me griffe même les hanches. C’est tellement bon que ça me fait crier plus fort, comme si je lui réclamais encore de ces délicieux sévices.  Il me pilonne avec son sexe, me donnant l’impression qu’il heurte au plus profond de moi. Sa rage sensuelle nous mène vite à l’orgasme.

J’en ai la tête qui tourne, ce fut intense comme retrouvailles. Je ne compte pas en rester là… le temps de reprendre notre souffle, de quelques caresses enivrantes et nous recommenceront… après tout, j’ai tout mon après-midi…

Nous avions  trouvé notre place dans son lit, moi, allongée le long de son corps, mon dos contre son ventre. À chacune de ses respirations, je pouvais sentir son sexe  presser contre moi, comme s’il cherchait à s’y nicher encore, ce  contre quoi je n’avais aucune objection. Au contraire, je n’aimais pas cette impression de vide bien que je fusse dans ses bras.

Je souriais,  heureuse et comblée de l’entendre me répéter combien je lui avais manqué, puisqu’il m’avait tout autant manqué. Amon est bien plus qu’un simple amant notre histoire n’en est pas qu’une de sexe même si c’est ce que nous faisons, quand nous nous retrouvons… Je suis incapable de nous définir  et c’est probablement mieux comme ça.

- Hein ?

Il m’avait balancé, sans préambule, une révélation à laquelle je ne m’étais pas attendu.  Je veux dire… il aurait pu me demander si j’avais changé de shampooing ou comment allait ma reprise du boulot mais… non. Amon avait choisit une toute autre avenue qui me fit me retourner sur le matelas pour le regarder.

- Olivia Cortez serait la fille de Jimmy Reed ? Tu tiens ça d’où ?

L’image de la jeune fille et du grand patron de BSC se juxtaposèrent alors que je réfléchissais tout en caressant la joue d’Amon.

- Je crois que c’est plausible.  En fait… je me souviens que la jeune Cortez m’a bousculé une fois pour entrer dans le bureau de Ricci avant que j’ai pu l’annoncer. Daniele s’est entretenue avec la jeune fille et Monsieur Reed est entré dans le bureau quelques minutes après…  il en est ressortit presque aussitôt. Oh, tu sais, il ne laisse jamais rien transparaître mais il m’a semblé tendu. C’est peut-être en lien…

Je me redressais légèrement pour embrasser Amon.

- Tu ne devrais peut-être pas sortir cette information là si tu n’es pas certain de ta source tu sais Reed… il a le bras très long…

@ Billy Lighter

Nos ébats prirent fin dans une douceur infinie. Nous restions l’un contre l’autre, prêts à recommencer dès que nous aurions récupéré notre souffle. Sa peau était douce, chaude et irrésistible. Rien ne laisserait penser qu’elle a accouché de trois bébés d’un coup. Pas à mes yeux en tout cas.

Mais alors qu’on se prélassait sur le lit, bien au chaud, nos sexes se titillant encore l’air de rien, il fallut que je lui pose une question en rapport avec son travail ou presque. Une question qui me taraudait et que je ne pouvais pas garder pour moi alors que j’étais sur le point de lâcher une information de taille sur Los Angeles.

Une question qui fit presque sursauter Sonne qui se retourna brutalement vers moi pour me regarder dans les yeux alors que je lui faisais ce qui semblait être une révélation. Elle avait, en fait, la même réaction que moi quand Stone avait prononcé à peu près les même mots, bien que moins articulés car il était complètement saoul.

-Je tiens ça d’Howard Stone… Le plus grand mythomane de L.A. Mais penses-y, visualise la chose, Sonne…

Parce que moi, plus j’y pensais, plus ça me semblait évident. Plus j’y pensais et plus je les voyais, ces ressemblances physiques à tel point que je m’en traitais moi-même d’imbécile de ne pas l’avoir remarqué plus tôt.

Je caressai son flanc, lui laissant le temps de réfléchir, de cogiter, de voir ce que mon cerveau m’avait fait voir une fois qu’on m’avait mis les choses sous le nez. Elle caressait agréablement ma joue, comme si ce geste l’aidait à réfléchir alors que j’espérais que ce fut tout le contraire.

Puis quand Sonne se décida à parler, ce fut pour me relater une courte scène à laquelle elle avait assisté… Courte, mais peut-être révélatrice…. Ou pas.

-Ouais… Ou il était tendu de voir une jeune fille prétendre à quoi que ce soit chez BSC. Imaginons que Perry ait juste été convainquant… Et je suppose que tu ne sais pas pourquoi elle est allée voir Ricci…

J’imaginai que nos puisque comme elle me le racontait, son bureau était annexe à celui de Ricci et elle ne pouvait donc savoir ce qui se passait à l’intérieur.

-Mais c’est peut-être en lien quand même. C’est le problème de cette information… C’est une info de Stone mais je ne vois pas pourquoi il inventerait ça… Et puis, il y a le fait que le magnat de BSC est maintenant en couple avec la mère de Cortez… Et que la jeune femme ne partage aucun trait avec sa mère.

Je soupirai, les yeux grands ouverts, cogitant à mille à l’heure.

-Mais elle ressemble cruellement à Reed…

Je pinçai les lèvres.

-Et aussi à Perry, si on va par là.

Je souris quand mon amante affirma que Reed avait le bras long et que je devais réfléchir avant de publier cette information.

-Je sais que Reed a le bras long… Si je dis de la merde, il n’aura qu’à démentir. Ce n’est pas comme si L.A. People avait la réputation d’être sérieux.

Je lui souris et bougeai une mèche de ses cheveux qui barrait son visage.

-Je voulais juste savoir si tu trouvais ça aussi plausible que moi.

@ Billy Lighter

Ce moment après l’amour où deux amant se retrouvent blottis l’un contre l’autre, bercés par les dernières palpitations du cœur est selon moi, autant important que le sexe en lui-même. J’aime et j’ai besoin de me retrouver dans les bras d’Amon, de relaxer avant de repartir pour un tour mais mon amant à choisi de diriger les choses tout autrement en me révélant un fait auquel je n’avais pas prêté attention avant.

Je dû me retourner pour savoir si Amon était sérieux ou s’il cherchait à me secouer pour faire remonter plus rapidement ma jauge d’énergie.  Il était on ne peut plus sérieux et je roulais des yeux quand il m’avoua tenir ça d’Howard Stone. Je ne le connais pas personnellement mais  malheureusement pour lui, sa réputation le devance de longtemps.

Amon insistait, il voulait que je visualise le tout, que je fasse des liens. Et, à me concentrer, je me suis souvenue de la première fois où j’ai croisé la jeune femme. Elle m’a bousculé pour entrer dans le bureau de mon patron dans lequel, est entré quelques instants plus tard le grand patron de BSC. Il en était ressortit… troublé ?

Est-ce un indice ?  Impossible de le savoir vraiment surtout que je n’ai aucune idée de pourquoi Olivia Cortez à voulu rencontrer Daniele Ricci, elle qui y était grâce à Jack Perry.

- C’est ce qui est étrange.  Maritza Cortez ? Elle doit bien savoir qui est le père de la p’tite, peut-être qu’elle lui a une fois parlé de Daniele Ricci et c’est pour ça que Cortez a voulu le voir.

La petite ignore qui est son père mais sa mère ? Elle doit bien le savoir, à moins d’avoir été droguée puis violée…  Je sais qu’elle a été un temps à Los Angeles puis qu’elle est repartie à Tijuana où elle a épousée  un homme qui est le père de ses deux autres enfants.  Enfin, c’est peut-être moi qui pense trop loin mais il me semble que la première chose que je ferais, ce serait d’interroger Maritza Cortez.

- C’est vraiment qu’elle ressemble  comme deux gouttes d’eau à Reed et aucunement à sa mère.  En même temps, des blonds aux yeux bleus  à Los Angeles, il en pleut.

Donc oui Perry pourrait bien être le père d’Olivia si nous décidions de croire à cette théorie.

- Tu es à Los Angeles depuis combien de temps ?

J’éclatais de rire  en frottant mon nez à celui de mon amant avant de lui servir une mise en garde. Reed me donne froid dans le dos. J’ai accepté qu’il soit le parrain de notre fils parce que de toute façon, Axel et moi n’avions pas de meilleure option. Reed représente tout ce que nous pourrions souhaiter pour l’avenir de notre fils.

- Quoi ? L.A.People n’est pas fiable ?

Je riais encore plus fort alors qu’Amon dégageait mon visage d’une mèche de mes cheveux puis je roulais pour grimper sur lui et l’embrasser passionnément.

- Et bien là, tu sais… c’est très plausible et si tu veux vraiment le fond de ma pensée, ce n’est même pas un hasard s’il s’affiche maintenant avec la maman d’Olivia.  Il veut faire les choses dans l’ordre, avec un polichinelle de 17 ans…  Et puis je suis de genre qui, quand je veux cacher quelque chose, je l’expose. C’est souvent ce qui fonctionne le plus.

@ Billy Lighter

Confortablement installés dans les bras l’un de l’autre, sur le lit, je lâchai à Sonne l’information que je tenais d’Howard Stone comme quoi Livia ne serait autre que la fille cachée de Jimmy Reed. Que ce père qu’elle cherche depuis le début de sa carrière et même plus, et le grand magnat de BSC. Cela expliquerait beaucoup de choses, selon moi.

Sonne parut surprise alors que je lui demandais ce qu’elle en pensait. Du coup, notre petit moment d’après l’amour devint du commérage sur l’oreiller. Et quelque chose en moi adorait ça, l’air de rien. Sonne était mon amante, mais devenait aussi maintenant ma confidente.

Elle me dit que le mieux serait encore de demander à la mère d’Olivia Cortez de qui était l’enfant. Je fis une moue de réflexion.

-Ouais, mais si Maritza Cortez me dit que ce n’est pas le cas, et que je sors l’article quand même pour faire des ventes, elle risquerait de porter plainte. Alors que si je reste au conditionnel dans un magnifique flou artistique, personne ne pourra m’en vouloir. Ce sera juste une rumeur parmi tant d’autres.

L.A. People se foutait un peu de ce qui était réel ou de ce qui ne l’était pas. La vocation de L.A.People, c’était de faire battre plus vite le cœur de ses lecteurs et de nourrir cette bande de voyeurs avides de sensations.  

Sonen relativisait : Reed n’était pas le seul homme blond aux yeux bleus qui aurait pu engrosser Cortez. Et je ris avec elle quand elle me demanda depuis combien de temps j’étais à L.A.

-Ça fait treize ans, ça ne peut pas être moi. Je me rappellerais si j’avais eu entre les bras une femme de la beauté de Maritza Cortez.

Je ris encore et la laissai grimper sur moi alors qu’elle demandait avec beaucoup d’ironie si L.A.Poeple n’était pas fiable. Une question qui n’attendait pas de réponse mais à laquelle je répondis quand même.

-Ça dépend de mon humeur.

Et Sonnne de me donner sa technique à elle pour cacher quelque chose : l’exposer. Comme Reed exposait sa fille potentielle en la lançant dans des tournées mondiales ? Peut-être…

-Un peu comme quand on marche mains dans la main dans la rue ? Trêve de blabla… Pour L.A. People, Livia sera la fille de Reed.

Je la regardai dans les yeux et souris.

-Embrasse-moi.

@ Billy Lighter