Maintenant que nous avions une perle comme baby-sitter, je pouvais aller au travail, l’esprit tranquille sans craindre de rentrer et qu’on m’annonce que c’en était trop ! Sky prenait soin de nos enfants comme de la prunelle de ses yeux e ils l’adoraient. Tous ! Même James lui tendait les bras et tapait des mains quand, le matin, elle arrivait à la maison. Pour Axel et moi, cela représentait un grand soulagement mais aussi, une source de tension en moins parce que forcément, l’angoisse de toujours devoir recommencer le processus de sélection en voyant la pile de candidature diminuer drastiquement, ça faisait peur.
C’était chose du passé et l’harmonie revenait au sein de notre couple comme en notre foyer. Je me surprenais même à chanter dans ma voiture en me rendant au boulot et j’avais mis de la fantaisie dans mon système de rangement de dossiers au bureau donnant des fiches de couleurs aux différents classeurs. Ça avait fait Daniele Ricci légèrement rouler des yeux mais je l’avais rassuré en lui certifiant que cela n’engageait aucun frais supplémentaire.
Ce dernier, qui roucoulait plus que jamais auprès de sa fiancée, m’avait offert mon après-midi de congé et je me disais que c’était le moment idéal pour aller voir Amon. Mon amant me manquait, il y avait un moment que je ne l’avais pas vu. J’avais donc téléphoné à la rédaction de L.A.People et j’avais demandé qu’on me le passe mais on m’a fait comme réponse qu’Amon était en congé pour une durée indéterminée. Ça ne lui ressemblait pas mais tout ce pouvait alors je décidais de me rendre directement chez lui et lui faire la surprise non sans appréhender le trouver dans les bras d’une autre femme… C’est le risque de l’adultère. Mon amant est sans attache et libre de butiner d’autres fleurs même si ça me briserais le cœur. Cela dit, étant moi-même mariée à Axel, je ne peux imposer à Amon ce que je ne peux lui offrir.
Donc, je me suis retrouvée devant la porte du loft d’Amon et après un moment à frapper dans obtenir de réponse, je dû me rendre à l’évidence qu’il n’était pas là. Peut-être avait-il prit des vacances à l’extérieur et n’avait pas songé me le dire… Il pouvait me téléphoner chez BSC s’il avait envie de me voir ou tout simplement de me parler. Je m’en trouvais fort déçue et décidais que le mieux que je pouvais faire de mon après-midi de congé, c’était d’aller me changer les idées au centre commercial, encore ! Axel allait certainement péter un câble quand rentrerait le compte de notre carte de crédit mais le bonheur de sa femme était en jeu là, tout de suite !
Comme tous les mercredi après-midi, il n’y a pas grand monde dans les centres d’achats. Surtout des personnes âgées qui sirotent leur café dans les haltes restauration et qui parlent de la pluie et du beau temps.
Je passais devant les boutiques sans vraiment en scruter les vitrines, trop absorbée que j’étais à penser à Amon. Où pouvait-il être ? Si ça se trouve, je réfléchissais beaucoup trop ! Il pouvait très bien être partit quelques instants avant mon arrivée se chercher un pack de bière et allait être de retour ou l’était déjà et moi, comme une conne, je l’imaginais avec une belle femme qui n’a pas le ventre marqué par ses grossesses. Je me fais des idées… Amon a toujours complimenté mon corps et appréciés les marques de la maternité.
Je tournais le coin et vit une veste absolument magnifique ! Les manches au trois quart, finement brodée de fils de couleurs ! Elle respirait le printemps hâtif, il me la fallait ! Je me ruais dans la boutique avec, presque, ma carte de crédit en main et demandais à essayer la veste dans ma taille. Le tissu tombait parfaitement bien et elle mettait en valeur mon teint ! Un coup de foudre au premier coup d’œil ! Je l’achetais et sortie de la boutique tenant fièrement mon sac et je heurtais une femme et nos sacs respectifs se retrouvèrent sur le sol, leur contenu éparpillé.
- Oh ! Mon Dieu ! Oh ! Je suis si désolée ! Je ne vous ai pas vu… Est-ce que je vous ai fait mal ?
Ce n’était pas mon premier [i]’’accrochage''/i] dans un centre commercial et j’en frissonnais en rependant à River Moriarty et l’horrible cauchemar qui s’en était suivit !
Je m’agenouillais et rassemblait nos effets pour éviter que les passants, bien que peu nombreux, ne les envois plus loin en donnant du pied dedans, par inadvertance ou délibérément.
- Le mieux c’est de tout rassembler et d’aller démêler tout cela à une table. Je vous paie le café, ça vous va ? Vraiment, mademoiselle… Je suis désolée !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Ven 27 Mar - 11:31
Je venais d'arriver à LA, j'avais pour seuls effets, mes vieilles baskets, mon sweat à capuche et mon sac à dos. Je ne savais pas trop si je venais de prendre la bonne décision, mais sait-on réellement si telle ou telle décision est la bonne ? L'avantage quand on est mannequin, c'est que si on se laisse aller dans un pays dans lequel on est qu'à moitié connu, ça ne brise pas une carrière ! Et étant donné la tête que je me coltinais valait mieux que ce soit le cas.
Je n'avais pratiquement pas dormi du trajet, j'étais comme une enfant qui se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire une fois ici. L'excitation s'était éprise de moi et ne m'avait pas lâchée du voyage. Mes yeux par moments se fermaient et me faisaient vivre des micro-rêves dont je ne me souvenais pas dès lors que je me réveillais. C'était une étrange atmosphère, l'excitation, le sommeil, les rêves. Je n'avais plus eu cette sensation depuis longtemps. La dernière fois que je l'avais eu c'était lorsque j'avais participé à mon premier défilé. Une fois celui-ci venu, j'étais une étoile dont il était facile d'user. Alors quand tout est simple, à quoi bon en être excitée ou stressée ?
Ici, c'était un renouveau, c'était bien plus compliqué qu'à Paris, j'avais du challenge ! Un métier a toujours plus d'intérêt quand il nous met à l'épreuve, cela nous rappelle à quel point on est bon. Car bien que j'ai cru longtemps que le métier de mannequin n'était que physique, j'ai très vite compris en voyant certaines filles tombées comme des mouches, qu'il fallait également être bon en négociation ou en manipulation. Oui, parce que coucher avec les créateurs, c'est du vu et du revu. Justement, elle est là banalité, pour eux. Tout le monde sait qu'on s'en lasse très vite. Tout comme un mannequin, un créateur sent qu'il est bon quand son mannequin n'est pas docile. Surtout si il la veut. En vérité, ce petit manège était le secret d'un comportement à avoir avec n'importe quel homme et pour n'importe qu'elles relations.
Désormais, mes pieds claquaient contre les trottoirs de mon renouveau. Dans quelle direction devais-je aller ? Par où devais-je commencer ? La seule contrainte que j'avais pour le moment était mon rendez-vous de l'agence que j'avais le lendemain.
Fallait que je bouge, alors je fis appel à un taxis. Avant de monter dedans, je me rendis compte à quel point ma tête était sérieusement dégueulasse. Il me fallait un café. -Vous savez où je peux trouver un bon café et des vêtements de collecteurs ?
Le conducteur m'avait regardé à deux fois. C'est vrai qu'avec la dégaine que je me tapais, je ne risquais pas de donner l'impression que j'avais des thunes. Mais je lui adressa un grand sourire par le biais du rétroviseur et il m'emmena au centre commercial de Downtown.
Désormais, je devais comprendre ce qui se faisait de tendance par ici, j'en avais déjà eu un aperçu par le biais de créations que j'avais portées mais je voulais en savoir d'avantage et surtout me trouver une tenue plus adaptée à moi, à mon métier, à ma beauté.
Mais avant ça, il me fallait un café !
C'est vrai que le bon café de Paris allait me manquer, à la première gorgée que je pris de ce truc, je compris que ce serait ça, la chose qui allait me manquer le plus.
Une jolie petite robe fleurie jaune et verte attira mon attention, je me suis précipitée pour l'acheter, sans même l'essayer. En même temps l'atout principal de mon corps c'est de rentrer dans la plus petite taille à tous les coups !
J'avais une robe, j'avais bu un café, certes dégueulasse mais j'en avais bu un au mois, qu'est-ce que...
-Putain ! s'échappa de mes lèvres, en Français.
Je m'étais retrouvée par terre aussi vite que la robe que j'avais achetée. Avant d'adresser un regard noir de colère, mais surtout de fatigue à l'énergumène qui m'avait foutu le cul par terre, je pris le temps de regarder.
Bienvenue à LA, Aimée... Le voilà ton doux rêve de mannequin, un cul par terre et une jolie fille en face de toi qui a l'air dans tous ses états.
On souffle un coup, on lui pardonne malgré la fatigue avec un sourire, pas trop forcé non plus !
-C'est pas très grave, y'a rien de cassé !
Je pris le tas de choses qui se trouvait devant moi et je me mis à la suivre en hochant la tête pour le café. Il m'en fallait au moins une bonne dizaine avant de me remettre de cette journée d'accueil et de ce voyage !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Sam 28 Mar - 1:44
J’étais confuse et extrêmement gênée ! J’ai heurtée une femme de plein fouet, assez pour qu’elle tombe et se retrouve au sol et que le contenu de nos sacs respectifs se répande sur le sol. Je secoue la tête pour me ressaisir et m confondre en excuse alors qu’elle jure, du moins, c’est ce que je crois car elle l’a dit dans ce que je crois être du français et sur un ton qui ne laisse pas place à l’imagination.
Je ne peux pas lui en vouloir !
Même si, le choc passé, elle me dit qu’il n’y a pas de mal et qu’elle n’a rien de cassé, je m’en veux de mon étourderie.
Je lui proposais d’aller à l’écart, qu’on se retire du passage pour démêler nos effets et lui offrir un café pour me faire pardonner. C’est le minimum que je puisse faire.
Bien qu’elle fût très belle, elle avait une mine épouvantable, comme si elle avait passé la nuit, voir plusieurs nuits, sur la corde raide et qu’elle fonctionnait par automatisme. Si ça se trouve, ce n’est pas moi qui l’ai heurté mais elle qui ne regardait pas où elle mettait les pieds !
Je nous guidais jusqu’au petit café bistro, inspiration Paris, plutôt sympa pour un truc de centre commercial bien que rien ne saura parfaitement bien reproduire la véritable ambiance d’un café parisien, à ce qu’on raconte.
Une fois à notre table, je la laissais piocher dans le tas d’effets, ce qui lui appartenait, non sans remarquer que nous trimballions sensiblement les mêmes trucs. Du maquillage, un petit miroir de poche, un porte-monnaie, bien évidement ! Il y avait un petit hochet pour bébé, ça, c’était à moi ! J’avais toujours un jouet pour bébé sans vraiment savoir comment il avait fini par atterrir dans mes affaires ! Je le pris et le mis dans mon sac tout en commençant moi aussi à rassembler mes trucs et me risquais de lui poser une question.
- Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ?
Elle avait la dégaine assurée et une silhouette de rêve mais surtout, un accent fort, alors je me disais, qu’elle devait être une (aspirante) actrice ou mannequin ou je ne sais quoi qui venait tenter sa chance à Los Angeles. J’en voyais souvent passer chez BSC, des filles qui misaient gros sur leurs apparences et qui pensaient que c’était la clé pour percer. C’est souvent, le cas, pour dire la vérité et c’est bien dommage.
Je l’écoutais et souris à sa réponse.
On nous apporta la carte mais je ne l’ouvris pas. Je savais déjà que j’allais prendre une brioche et un café au lait. J’avais faim et pour une fois que je pourrais savourer un café chaud jusqu’à la dernière goutte ! Parce que même au bureau, quand on a comme patron Daniele Ricci, rare sont les cafés que je termine sans grimacer.
- Je suis ravie de faire votre connaissance, bien que j’aie préférée que ce soit en de meilleures circonstances ! Je m’appel Sonne Moriarty.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Sam 28 Mar - 11:16
C'est vrai qu'avec le recule, c'était peut-être moi qui l'avait heurté. J'étais dans un état si pitoyable que je ne savais plus vraiment ce que je faisais. Il fallait que je m'en remette suffisamment vite pour donner à voir ma fraîcheur et ma beauté lors du rendez-vous.
Toutefois, j'avais autre chose à penser.
Tandis que je la suivais, tel un zombie traquant sa proie, je me suis vite rendue compte que le bistrot avait des airs tout juste quittés. Je ne savais pas vraiment si ça me faisait plaisir ou si ça me dégoûtait et j'avais tellement la tête en vrac que c'était peut-être audacieux de pouvoir demander à mon cerveau de fonctionner comme il se doit. L'excitation s'était échappée comme une mal propre, laissant à la place la fatigue et par conséquent, les cernes creusées sur mon visage.
J'ose espérer que le café est aussi français que la déco, parce que j'en ai bien besoin !
J'étais tellement absorbée par le vide de l'épuisement que je n'avais même pas vu qu'elle faisait déjà le tri. Après m'être frotté le visage, heureusement sans maquillage, je commençais enfin à voir un peu plus clair et à prendre conscience qu'un monde était autours de moi.
J'étais amusée de voir qu'elle possédait les mêmes petits objets que moi. C'est vrai que j'accordais beaucoup d'importance à ce sac, j'y rangeai ce qui me servait le plus. Et même si j'aurai préféré amener un sac à main plutôt qu'un sac à dos (Je n'aurais jamais oublié de fermer mon sac à main.), j'avais réussi à trouver de la place pour tous les objets que j'avais accumulés. Il manquait juste mon paquet de cigarettes mais je n'avais pas la force d'y retourner pour le chercher. Là ou la différence primait, était ce petit objet étrange que je pensais avoir déjà vu dans les mains des bébés.
Je ne m'étais pas attardée sur elle, déjà parce que c'était allé plus vite que le rythme de mon cerveau et que je n'étais pas très observatrice en dehors des défilés. Mais elle était foncièrement jolie. Si l'espèce de truc pour bébé était le symbole de sa maternité, son corps lui n'en démontrait pas l'apparence et c'était quand même une chance. Je sentais qu'elle prenait soin d'elle, elle le pouvait, ça ne devait pas prendre tant de temps que ça avec un visage comme le siens. Ce qui m'amusait c'était la grande différence qu'il y avait entre nous, elle était plus femme, plus assumée, plus maquillée aussi, mais joliment. Tandis que moi, j'avais un visage jeune, une démarche assurée mais un corps moins sulfureux.
Je me demande qu'elle âge elle a.
Sa question me tira de ma rêverie. Il fallait que je sois attentive désormais car même si je parlais anglais couramment, un temps d'adaptation quant à entendre cette langue et la comprendre souvent, devait se faire. -Non je ne suis pas d'ici, je viens de Paris. Je suis mannequin et une agence d'Hollywood m'a contactée afin que je puisse continuer ma carrière ici.
Tournée comme ça, ma phrase semblait vide de sens mais j'avais tellement de difficulté à me concentrer...J'avais ouvert la carte aussi vite qu'on me l'avait déposée et je fus très vite soulagée de voir que mon café préféré existait ici. Un sourire se dessina sur mon visage avant que je reporte mon attention vers mon interlocutrice.
-C'est partagé ! Il est clair qu'il y a des situations moins désagréables mais au moins on peut pas nier son originalité ! Je m'appelle Aimée Salles, enchantée également.
C'est vrai qu'on s'était légèrement arrêté sur ce que je faisais mais quand était-il d'elle ? -Et vous ? J'imagine que vous êtes d'ici, non ? Que faites-vous dans la vie ?
Je lui souris sincèrement.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Dim 29 Mar - 1:48
J’avais cru remarquer, quand elle s’était exclamée après notre face à face assez brutal, qu’elle s’était exprimée en une autre langue. D’habitude, j’aile flair pour ce genre d’affaire bien que ça ne soit pas un talent très utile, dans la vie. C’est juste que je devine assez facilement, même lorsque c’était très subtil, ce qui n’était pas son cas.
Je devais trouver une façon de me faire pardonner, et de reprendre mes esprits par la même occasion alors je proposais de prendre un café, c’était la moindre des choses. Une fois installées, je commençais le tri de nos effets personnels. Nous n’en serions pas là si j’avais prit la peine de refermer mon sac à main, je venais à peine de ranger mon porte-monnaie j’avais été distraite par l’excitation que me procurais mon achat et par la très possible réaction de mon époux qui roulera des yeux en s’exclamant quelque chose du genre ‘’ Tu en as des tonnes de vestes !’’
Qu’importe, il n’est pas là en ce moment et quand il verra comment elle tombe bien sur moi, il comprendra que cette veste n’est pas un caprice, mais un investissement !
Je me risquais à plonger et amorçais la conversation. Une forme de politesse mais j’avoue que ça ne me ferais pas de tord que de parler à une femme, surtout si elle a la passion des fringues comme moi ! Ce serait un heureux hasard, en tous les cas ! Je voulu donc savoir d’où elle venait, il me semblait que c’était une bonne entrée en matière.
- Oh ! Paris ! J’y suis aller il n’y a pas si longtemps !
J’avais rejoindre mon patron à Madrid, lors du Sanitarium Tour et, bien sûr, nous avions passé par Paris, un incontournable. Il s’en était passé des choses, pendant cette tournée ! Juste à y repenser, j’en avais la tête qui tournait.
- Il y a des agences vraiment très réputées ici ! Si vous avez été contactée par l’une d’elle, c’est que vous êtes sur le point d’être propulsée dans les hautes sphères !
Elle avait tout pour ! Son teint, ses cheveux, sa taille si fine et… un visage impassible. Elle était peut-être encore en plein décalage et l’effet ne lui collait pas l’étiquette de la fille la plus sociable au monde. Pour cela, je peux la comprendre. N’ai-je pas quatre gamins à la maison qui ne font pas encore leurs nuits ? Ça et un marathon en avion, ça fait la même chose sur le système !
Elle se nommait Aimée Salles et partageait le plaisir de la rencontre bien que, et pour cela nous étions aussi en accord, il y avait des moyens moins marquant !
- Je suis d’ici, oui. J’habite Beverly Hills.
C’est fou comme nous avons toujours besoin de préciser le quartier, comme si ça avait une importance. Quoi que, si je venais de l’Eastisde, j’aurais probablement que répondu être de Los Angeles et rien de plus.
- Je suis secrétaire pour Daniele Ricci, vous connaissez ? C’est le plus grand manager de Los Angeles.
Oh, il ajouterait fort probablement et même du monde ! s’il m’entendait limiter son talent aux frontières de notre état Californien.
- Il m’a permit de prendre mon après-midi de congé, j’ai un très bon patron.
Et ça aussi, c’est dingue. Pourquoi je justifie que je ne suis pas au bureau en ce moment, alors que je devrais y être. Pourtant, Daniele m’a bel et bien donné du temps pour moi. Peut-être parce que j’anticipais qu’Axel mette en doute mes dires, bien qu’il ne le dira pas ouvertement et ce, même si notre couple va mieux.
- Êtes-vous déjà installée ? Vous êtes ici depuis combien de temps ?
Étrangement, ça ne me déplairais pas de lui servir de guide ou de lui suggérer quelques bonnes adresses, question de l’aider à se repérer.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Dim 29 Mar - 16:07
Mine de rien, ça faisait du bien de croiser quelqu'un. Il est clair qu'à Paris, je n'avais pas vraiment parlé aux gens de manière cordiale depuis un bon moment. Je n'avais pas vraiment d'amis, non plus. En réalité, j'avais plus d'ennemies que n'importe qui d'un peu près normal. C'était difficile de s'en faire avec un caractère comme le miens. Parce que si une chose était sûre, c'est que j'avais une sacré exigence envers les gens. Dans le monde dans lequel j'exerce, la complexité c'est de gérer l'hypocrisie tout en détestant les gens. Mon honnêteté étant trop forte...
Je m'étonnais presque moi-même d'être aussi bisounours. Je devais être bien amochée par la fatigue. D'ailleurs elle commençait vraiment à m’assommer. À tel point que je craignais que Sonne le prenne pour elle. Je sentais l'appel du café, il me restait assez d'énergie pour l'écouter et comprendre ce qu'elle disait mais je ne savais pas encore pour combien de temps.
Je pris le réflexe de me remettre droite sur ma chaise, mon corps commençait à glisser vers le sol et clairement ça devait pas être terrible comme image, pour un mannequin. Mais j'étais à l'écoute. Il le fallait, pour une fois qu'il y avait un intérêt. -Et vous avez aimé, Paris ?
J'en pouvais plus de Paris, je m'en suis éloignée avec grand plaisir ! J'aurais fini par détruire tous les stéréotypes romantiques français à deux balles à coups de pied dans le cul. C'était tellement rageant de voir que les touristes voyaient cette ville comme étant la vie de l'amour. Quelle connerie...C'était une grand ville aussi pourrie que toutes les autres. Les gens sont des pourris, le frique y est pourri, tout. Mais bon, maintenant tout ça était loin derrière moi. J'allais vers une autre voie et j'étais contente d'entendre des paroles aussi positives.
-En vérité, j'ai été appelée pour venir ici. J'ai rendez-vous demain à Hollywood, à l'agence IMG Model. J'espère qu'ils me donneront de bonnes nouvelles.
Je croisais sincèrement les doigts, je ne voulais pas être venue pour rien. D'autant que si c'était une mauvaise nouvelle, j'étais sacrément dans la merde étant donné que j'étais partie sans rien dire au créateur avec qui j'aurai dû être en shooting photo à l'heure actuelle. Il faut savoir prendre des risques dans la vie ! En espérant ne pas trop mordre la poussière...
L'endroit d'où elle venait me fit sourire, parce que je connaissais de nom mais aucune image ne me venait en tête de ce à quoi ça pouvait bien ressembler. Alors j'avais juste hoché la tête en souriant, tâchant de ne pas trop user de mes forces.
Mais sa prochaine phrase me fis comprendre que je ne savais vraiment rien de cet endroit. Devais-je mentir ? En prétextant que je le connaissais ? Franchement, ça n'aurait pas de sens et ça ne me donnerai rien. J'étais un peu gênée car ça avait l'air d'être une connaissance inévitable. Mais d'un sourie gêné je répondis : -Non je ne connais pas du tout... En même temps je viens d'arriver, je serai sans doute amener à prendre connaissance de tout ça !
Du moins je l’espérai. Toutefois c'était amusant sa manière de parler de cet homme. On aurait presque cru qu'il était caché dans un coin à l'observer, tant elle le complimentait. D'autant que si elle était contente d'être en congés, c'est qu'elle n'en avait pas souvent, si ? Donc ça devait pas être le plus facile des patrons...
-C'est clair que vous ne deviez pas vous attendre à une journée de congés comme celle-ci ! Que faisiez vous, ici ?
J'étais curieuse, comme toujours. Mais ça devait être un avantage pour apprendre à connaître quelqu'un, non ?
Sa dernière question me fis prendre conscience que je n'avais clairement pas réfléchis à un adresse permanente. J'avais juste pensé à ma carrière et à la chambre d’hôtel qui m'attendait très certainement quelque part. L'argent empêche presque de savoir s'organiser, parfois. Je fis un sourire un peu béat. -En fait, je viens tout juste d'arriver, vraiment tout juste. Je viens de l'endroit où j'ai débarqué. Et pour le coup je pensais me prendre un chambre d'hôtel quelque part et demander à l'agence si ils ont des bonnes adresses à me conseiller. J'attends surtout le rendez-vous qui va éclaircir ce qui m'attend et me permettre de voir si je peux m'installer ou non.
Tant d'incertitude... Bravo Aimée, tu passes pour la folle qui s'est barrée de son pays sans réfléchir, c'est vendeur !
@ Billy Lighter
Dernière édition par Aimée Salles le Jeu 2 Avr - 11:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Mer 1 Avr - 4:48
Quand on a un mariage à gérer, quatre gamins à élever, une maison à tenir, un travail dans lequel je me dois de performer et un amant pour compléter le portrait, les amitiés passent à la trappe. Sélène n’étant plus dans le portrait et par ma plus grande faute (de faire de son petit ami mon amant n’est pas conseillé en amitié) et E.J. qui s’est en aller pour soigner son mal du pays, je n’ai plus souvent l’occasion de parler avec une femme et ça me manque. Les conversations que les hommes croient futiles et vide d’intérêt, me manquent ! Ce n’est pas parce qu’on ne le fait pas en fumant un cigare gros comme un barreau de chaise tout en sirotant un verre de whisky que ce n’est pas intéressant.
Je ne suis pas entrain de dire que je suis assise avec ma nouvelle meilleure amie mais de pouvoir discuter quelques instants, même avec une parfaite inconnue, ça fait beaucoup de bien à la femme que je suis. Parfois, j’ai besoin de parler de d’autre chose que des potins salaces de Los Angeles ou des artistes ratés de MTI. J’apprécie Sky, notre nouvelle nounou mais je préfère ne pas nouer d’amitié avec elle. Quand elle va nous quitté – elles nous quittent toutes!- je vivrai un double deuil.
Mon interlocutrice vient de Paris ce qui me fait lui raconter que j’y suis allé déjà. Je me rends compte que ça peut donner l’impression de la petite bourgeoise qui veut montrer qu’elle a vécu mais non, c’était simplement parce que c’est encore récent et que c’est l’un des endroits que j’ai le plus apprécié.
- Oui, pour le peu que j’en ai vu, j’ai adoré. J’y étais dans le cadre du Sanitarium Tour.
Je suis impressionnée d’apprendre qu’elle est mannequin et qu’elle est ici parce que l’agence IMG Model l’a fait venir. Ce n’est pas rien ! C’est certainement qu’elle est très connue à Paris pour que Los Angeles ait des vues sur elle.
- Je doute qu’ils fassent venir quelqu’un d’aussi loin pour rien. Vous allez certainement leur tomber dans l’œil.
Ce fut au tour d’Aimée de reprendre le service de cette partie de ping-pong verbale après que je lui ai demandé si elle connaissait Daniele Ricci. J’avais failli ajouter que ’’bien sûr que vous devez le connaître, tout le monde connait le grand Daniele Ricci’’ et je m’en étais retenu, une bonne chose puisque mon interlocutrice me dit ne pas le connaître du tout, pour cause, elle vient d’arriver en ville. Daniele était Italien, il est connu au travers l’Europe, non ? Je me surprends à ressentir comme une certaine déception, comme si j’avais été moi-même Daniele et que je vivais le revers de ne pas être connu à la hauteur de mes ambitions. Je devais passer beaucoup trop de temps avec mon patron, voilà ce que ça devait dire.
- Vous en entendrez très vite parler si vous rester un minimum de temps ici, vous verrez.
Je rigolais ensuite quand elle demanda si je m’attendais à une journée de congé. Elles sont plutôt rares mais j’ai d’excellentes conditions de travails. Je peux prendre une heure pour diner à l’extérieur, et Daniele ne s’est jamais offusqué si je devais m’absenter pour les enfants où parce que j’ai cruellement besoin d’une manucure.
- Effectivement, je ne m’y attendais pas mais ce sont ce genre de petits agréments de la vie qui la rende si belle, non ? Je m’étais dit qu’un peu de shopping me ferait le plus grand bien. Février est bien entamé, les nouveauté printanière sortent en magasin c’est le temps de renouveler sa garde-robe avant qu’elle ne soit déjà obsolète quand viendra les fringues estivales !
Ce n’est pas moi qui allait lui apprendre ça, pas à un mannequin bientôt connue mondialement ! Je parle beaucoup, je m’en rends compte et je m’en mords l’intérieur de la joue. Je lui demande donc si elle s’est installée, question d’en apprendre un petit peu plus sur elle et lui laisser la chance de parler à son tour avant qu’elle n’ait les oreilles qui bourdonnent à force de m’entendre. Je suis stupéfaite d’apprendre qu’elle arrive tout droit de l’aéroport et qu’elle n’a même pas encore d’hôtel. Je lui offrirais bien la chambre d’invité à la maison mais avec les enfants, elle n’arrivera jamais à se reposer.
- Vous savez, il y a un hôtel très bien ici, au centre-ville. Plusieurs vedettes y séjournent lors de leur passage à Los Angeles, c’est souvent là que je les réfère. Je vais vous griffonner l’adresse et dite que vous venez de ma part. Ils vous logeront convenablement.
J’étais heureuse, vraiment très heureuse de pouvoir lui donner un petit coup de main. Je fouillais donc dans mon sac dans lequel je venais de tout refourguer et j’en sortis un stylo et un bout de papier sur lequel je notais l’adresse qui, à force, j’avais les coordonnées par cœur.
- Plus vite vous vous y installez, plus vite vous aurez des nouvelles de l’agence, non ? Je me suis aussi permis d’inscrire mon numéro, au bureau chez BSC. De cette manière, s’il y a quoi que ce soit vous pourrez me demander.
C’était ma petite bonne action, j’en étais fière. Peut-être que jamais elle n’allait se servir du numéro, c’était correct, je ne pouvais pas forcer la naissance d’une amitié. C’était surtout que je me disais que, quand l’on débarque dans une ville nouvelle dans laquelle nous n’avons aucun repaire, de pouvoir compter sur au moins une personne ça doit être réconfortant.
- Je suis toujours là le jour… sinon, le soir, avec les enfants… c’est un peu plus compliqué…
Je ne dis pas que je me repose au travail, je dis juste qu’à la maison, j’ai beaucoup moins de temps pour sympathiser au téléphone.
@ Billy Lighter
Aimée Salles
Invité
Sujet: Re: Fashion Hit [PV Aimée Salles][Terminé] Jeu 2 Avr - 12:04
Certes, la fatigue me colle encore et il est clair qu'elle attend simplement que je ferme les paupières pour donner la chance à mon cerveau de fonctionner correctement. À la bonne heure, le serveur venait tout juste de poser ma tasse de café devant moi ! La fumée qui s'en dégage me caresse déjà les narines et éveille mes papilles ! Si je m'écoutais, je serais déjà entrain de le boire d'une traite mais il fallait que je me retienne car il est assuré que je veux faire bonne impression à cette nouvelle connaissance. J'ai donc pris une petit gorgée qui dès lors qu'elle avait passée son chemin, me faisait déjà effet. Ma concentration s'est améliorée considérablement une fois quelque gorgées bues.
Je me sens beaucoup mieux désormais. Je suis en bonne compagnie et j'ai un bon café. C'est rare ce sentiment alors j'en profite comme je peux. Mais je ne veux pas être entreprenante au risque de paraître folle. Même si ça devait déjà être le cas, ne serait-ce que par la situation, même.
Mais la discussion trace son chemin et ça me rassure car ça me convient.
Je ne sais pas si je devais être contente ou indifférente au fait qu'elle aime Paris. Je me suis contentée de sourire pour éviter de lui faire part d'une vision bien moins parfaite de la ville. Toutefois je suis restée un moment étonnée qu'elle y soit venue pour ça. Elle aime la musique ? La question s'est vite estompée à partir du moment ou mon cerveau avait saisit qu'elle était la secrétaire d'un manager et que ça faisait clairement sens !
Aimée...Faut que t'ailles dormir, tu deviens aussi bête qu'un mannequin de pacotille !
Je suis vraiment ravie qu'elle s'intéresse à moi parce qu'elle le fait beaucoup plus naturellement et avec un réel intérêt. Ça change de la plupart des questions qu'on me posaient sans arrêt et auxquelles je répondais par les mêmes réponses toutes faites. Sonne a compris. Elle a compris que je jouais ma vie ici et pas seulement grâce à mon physique. C'est une femme qui a de l'idée et qui semble donner également beaucoup d'importance à sa carrière. Tant mieux. L’éreintée que je suis a juste hoché la tête bêtement. Mais c'était sincère !
Plus nous discutions et plus je me rendais compte que j'avais beaucoup à apprendre. Je n'allais pas m'ennuyer à LA ! La construction d'une nouvelle vie est certainement plus gratifiante que la construction d'une vie déjà construite. J'allais de toute manière le découvrir. Si cet homme était si important, il fallait en effet , que je fasse mes petites recherches sur lui. J'aime bien savoir qu'une femme possède un travail intéressant et qui lui apporte satisfaction, surtout si il y a un peu de notoriété derrière car si elle était un peu comme moi, ça devait la motiver d'autant plus à exercer !
Je suis contente de l'avoir fait sourire parce que j'avais déjà rigolé intérieurement de ma connerie. D'autant qu'il est clair qu'on avait bien plus en commun que ce que je pensais. Elle a du goût pour les fringues et sait comment ça se suit, la mode ! Beaucoup de femmes veulent suivre la mode mais juste pour l'image que ça donne. Ça veut pas dire pour autant qu'elles le font bien. Mais Sonne maîtrisait le sujet ! J'ai jeté un vague regard vers le sac dans lequel ma robe se trouvait, un petit sourire aux lèvres.
Evidemment, quand on est surpris de rencontrer une personne bien, on est jamais au bout de ses surprises. Car là, à la différence de moi, Sonne était vraiment très gentille. Là où je suis arrivée à l'aveuglette, cette seule rencontre m'a éclairci le chemin et ça me donne le sentiment d'être en sécurité. C'est toujours bon à prendre ! Lorsqu'elle souligna le fait que beaucoup de vedettes y allaient je compris très vite ce pourquoi elle n'avait pas le comportement de tout le monde avec moi. Ça fait sa force et j'espère qu'elle le sait.
Je l'ai regardé noté l'adresse un peu sonnée par la lassitude de mon esprit.
Sonne devait être une bonne secrétaire, parce qu’elle jouait ce rôle à merveille, j'avais l'impression d'avoir trouvé quelqu'un qui savait ce que ça faisait de diriger son monde.
Nous étions deux.
J'ai pris l'adresse et je fis promettre à moi-même que j'en ferai bonne usage. Alors je me suis juste levée avec un sourire.
-A bientôt !
Car c'était évident que je ne laisserai pas cette rencontre se volatiliser comme le café que je venais de finir. Non, des bonnes rencontres c'est bien trop rare pour les laisser filer.