La soirée tirait à sa fin et nos invités quittaient tranquillement, pour rentrer chez eux. Ne restait plus que les irréductibles de la piste de danse mais comme même le chanteur de noces avait dit au revoir, c’était plutôt le temps d’ un dernier café avant de partir? . Je me massais le pied, je n’en pouvais plus de mes talons hauts et même, de ma robe. J’avais hâte de me retrouver au lit avec Jimmy, de profiter de notre nouveau statut matrimonial dans les règles de l’art même si nous l’avions fait tant de fois depuis la toute première fois qu’il n’était plus question de la symbolique même de cette nuit. C’était pour le plaisir tout simplement, et par amour.

Il y avait des verres de champagnes partout. Des confettis sur le sol, au travers de reste du buffet, des bouchées échappées ici et là, des pétales de fleurs que des enfants s’étaient amusés à arracher des arrangements et à se lancer en se courant après.  Ça avait été une magnifique réception mais les dégâts seraient longs à essuyer.

Bien évidement, il était hors de question que je mette la main à la pâte ! Jimmy ne me laisserait même pas y songer ! J’étais à présent sa femme et ce genre de besogne ne devait plus faire partit de ma définition de tâche. Je n’entendais pas ne plus rien faire. J’adore cuisiner, et même, faire le ménage me permet de réfléchir, de me vider la tête. M’occuper de mes enfants, du bébé à venir. Je ne laisserai pas une nourrice se charger de ses soins, oh non ! Et j’espère que Jimmy sera un père impliqué et non pas que témoin.

Notre mariage célébré, je pourrai aussi cesser de faire semblant de ne pas être enceinte. Je n’ai pas pris beaucoup de kilos jusqu’à présent et uniquement ceux qui  me connaissent vraiment pourraient s’en rendre compte, n’empêche que bientôt cela se verra et qu’il sera difficile de nier.  J’ai hâte de dire au monde entier que je porte le bébé de Jimmy Reed… encore ! Je m’étais privé de cette joie lorsque j’étais enceinte d’Olivia.

Cette dernière était partie assez tôt. Elle avait offert un mini concert grandement apprécié de par moi et les invités.  Cela m’avait plutôt rassuré de la voir reprendre du poil de la bête. Elle a du Reed et du Cortez dans le sang, elle ne se laissera pas abattre si facilement.

J’avais encore salué des gens dont j’ignore l’identité, il faut dire que de toutes les personnes présentes ici ce soir, je n’en connaissais que quelques unes.  Je n’avais plus de famille, mes parents étant tous les deux décédés, il avait été impensable de faire venir mes quelques oncles et tantes encore vivants, vu leur âge ou leur état de santé. J’avais pu compter sur la présence de Rosalynn et Maximo mais ils étaient depuis longtemps déjà, au lit. Daniele Ricci et Samantha Mancini devaient eux aussi être rentrés, probablement parce que le petit ne tenait plus. Je l’avais par ailleurs, vu endormi sur l’un des divans  du salon.

Jimmy apparu dans mon champ de vision et je replaçais ma chaussure sur le sol pour y glisser mon pied et je le rejoignis.  Je ne l’avais qu’entre vue, toute la soirée. Quelques baisers volés de temps en temps, même pendant les photos, nous n’avions pu vraiment parler ou même s’embrasser, ça avait été mécanique. Même chose pour le gâteau.  Il était très en demande, ce qui est normal ! Ce n’est pas tous les jours que le célibataire le plus en vu du tout Los Angeles se passait la corde au cou !

Je passais mes bras autour de sa taille et levais la tête pour le regarder amoureusement.

- J’ai épousé le plus bel homme du monde !

C’est la plus strict vérité !

N’est-il pas à croquer dans son smoking noir, les cheveux légèrement en bataille et le nœud papille défait, signe que la soirée s’achevait pour lui aussi !

- Serait-il convenable de prendre congé de nos invités restant et d’aller profiter un peu de ce que le mariage offre de mieux ?

@ Billy Lighter

J’avais pris congé de Daniele puis avait papillonné d’invités en invité, me tracassant de savoir si tout se passait bien pour tout le monde, si tout le monde avait tout ce qu’il fallait. En échange, je recevais les félicitations pour avoir épousé une femme aussi jolie que Maritza. Je remerciais ci et là les gens pour leurs bons mots mais seule hâte était désormais de retrouver mon aimée.

La salle se vidait tout doucement et je saluais les uns et les autres, dont Daniele et Samantha qui portait sur elle le petit Tony qui bavait sur son épaule. Ou encore Axel et Sonne et leur petit James qui, lui, ne dormait pas, les yeux bien grand ouverts sur le monde. De grands yeux bleus presque effrayant à cause de la manière dont il fixait les gens et les choses. Un pouvoir qu’il pourrait plus tard tourner à son avantage s’il apprenait à le faire.

Quand ce fut au tour de Livia de partir, je l’embrassai sur le front, lui souhaitant la bonne nuit.

Puis, seulement, j’avais pu revenir vers Maritza qui était apparemment au pris avec l’un de ses chaussures à talon haut et je vins l’enlacer d’un bras.

Elle passa elle aussi un bras autour de moi et automatiquement, c’était comme si notre petite bulle se reformait autour de nous. Une bulle où personne ne pouvais nous atteindre, malgré le reste d’effervescence du mariage autour de nous.

Et Maritza m’accueillit avec un regard amoureux et un compliment que je reçu avec le sourire, les yeux un peu fatigué par la longue journée que nous avions eue.

-Et moi la femme la plus courageuse.

Parce qu’il en fallait, du courage, pour accepter de devenir une Reed. Surtout que Maritza s’était engagée en connaissance de cause, alors que l’annonce comme quoi j’étais le chef d’un gang aurait pu en faire fuir plus d’une. Je lui étais reconnaissant pour ça, pour accepter tout ce qui allait avec ce qui faisait Jimmy Reed.

Maritza n’en pouvait plus. Elle demanda alors doucement s’il serait possible de prendre congé même s’il restait encore quelques invités… Je l’embrassai.

-Bien sûr. John et Rachel vont s’occuper d’eux. Nous, éclipsons nous…

Je me penchai légèrement pour pouvoir la soulever du sol en la portant comme une mariée et commençai à grimper l’escalier qui montait à l’étage, là où se trouvait notre chambre, à quelques pièces seulement de la chambre que partageaient Maximo et Rosalyn, qui dormaient déjà depuis un moment.

Une fois dans notre chambre, je fermai la porte d’un coup de pied en arrière avant de poser Maritza au sol. Laissant mes mains glisser sur sa robe, je m’agenouillai devant elle pour délacer ses chaussures, massant ses pieds délicatement au passage.

Puis, je me relevai et la fis se retourner pour défaire doucement les lacets dans son dos.

-Alors, comment as-tu trouvé ton mariage, mon amour ?

@ Billy Lighter

La journée en entier avait été épuisante bien que riche en magnifiques émotions. Je n’étais pas fâchée de la voir tirer à sa fin et de pouvoir me retrouver seule avec celui que je pouvais désormais appeler mon mari.  J’avais dû le partager avec tout un tas de gens ce soir, tout le monde voulait s’entretenir avec l’ex célibataire le plus convoité de Los Angeles tout comme j’avais tenue discussion avec beaucoup de gens que je ne connaissais pas du tout avant ce soir.

J’avais la tête qui bourdonnait encore, bien que le volume de la musique ait été considérablement diminué et que les éclats de rire ne rivalisaient plus avec les verres qui tintaient ensemble. C’était plutôt tranquille, même, signe que bientôt, il ne resterait plus que nous.

Quand enfin j’aperçue Jimmy, je n’eu que pour seule envie de me retrouver dans ses bras et nous fîmes chacun la moitié du chemin jusqu’à pouvoir s’enlacer. Rien n’avait changé, il était le même, ses bras autour de moi me réconfortaient toujours autant, l’odeur de sa peau me rendait toujours autant folle de désir, mes palpitations de plaisir n’avaient par perdu en intensité.
Non, rien n’avait changé, excepté mon nom.

Je ne m’appelais plus Maritza Cortez, mais bien Reed ou, mieux encore, Madame Jimmy Reed. Et ça me fit sourire de me le rappeler. Je trouvais que cela m’allait plutôt bien, ça avait beaucoup de classe, non ?  J’enlaçais donc mon mari en lui disant que j’avais épousé le plus bel homme du monde ce à quoi il répliqua que lui, il avait unis sa destiné à une femme courageuse.

C’est humblement que je lui répondis d’un sourire.  Je ne me sentais pas plus courageuse que ça, peut-être trop passionnée ? Certainement très amoureuse.

Je lui demandais si le décorum se formaliserait de nous voir nous éclipsé alors qu’il demeurait toujours quelques invités pour fouler le plancher de danse. Jimmy m’embrassa avant de me répondre que nous pouvions très bien laisser sa mère et John se charger de garder le fort, je n’eu pas besoin de me le faire dire deux fois !  

J’éclatais de rire quand il me souleva pour me porter jusqu’à notre chambre, comme le voulait la tradition et quand il me reposa sur mes deux pieds, dans l’intimité de notre chambre, ce fut pour s’agenouiller pour m’aider à me défaire de mes chaussures. Mes pauvres petits pieds allaient lui être éternellement reconnaissants pour le petit massage qu’il fit au passage, avant de se relever pour me faire pivoter et dénouer les lacets du corsage de ma robe. Cette fois, c’est ma poitrine qui, se trouvant libérée, sembla déjà palpité de plaisir. Ce fut une vraie délivrance que de sentir ma robe glisser de mon corps pour finir en un amas de tissu au sol, autour de mes pieds nus.  Je me retournais pour faire face à Jimmy, l’enlacer à nouveau et l’embrasser avant e lui répondre.

- Comme un conte de fée, mon amour !

Ce fut le plus beau jour de ma vie ! Rien à voir avec mon premier mariage qui, sans rien retirer à Enrique, avait été célébré de manière expéditive pour cacher à tous ma grossesse et éviter la disgrâce à mes parents. Nous avions fait un mariage tout simple avec une fête dans un restaurant familial de notre quartier.

Je tirais sur son nœud papillon déjà dénoué puis je le laissais tomber au sol avant de défaire un a un les boutons de sa chemise, de lui rabaisser les bretelles et de faire glisser sa chemise de ses épaules qui alla rejoindre ma robe.

- Et pour toi ? Ce fut comment cette journée ?

Je l’écoutais en parsemant son torse de baiser et en jouant avec l’attache de son pantalon qui ne m’offrit aucune résistance, de fait,  rien ne saurait me résister en ce moment. Je brûlais de désir pour l’homme que je venais d’épouser et je savais qu’il ressentait la même impatience.

Mes seins, encore prisonnier de mon soutien-gorge effleurait son torse, tout comme mon petit ventre rond appuyait contre le sien. Bientôt, il ferait obstacle entre nous deux.

- Ce fut la plus belle journée de ma vie, Jimmy !

@ Billy Lighter

J’avais emmené Maritza dans notre suite nuptiale avant de la déposer à terre la débarrassant de ses escarpins inconfortable. Quand je me redressai, ce fut pour faire glisser sa robe le long de son corps avant qu’elle ne se retourne vers moi.

Elle était belle et avait toutes les étoiles de la galaxie dans les yeux. Je ne regrettais pas ce que j’avais fait aujourd’hui. Il n’était en effet plus question de protection par l’anonymat, L.A.People ayant révélé qui était Maritza pour moi il y avait quelques temps déjà, ce qui lui avait valu une balle dans l’abdomen.

Pareil pour ma fille, que j’avais reconnue non pas encore officiellement, mais informellement, dans les mêmes pages de L.A. People, après son enlèvement. Maintenant, j’espérais que le nom de Reed serait pour elles un talisman, une protection… Bien qu’il nous faudrait rester sur nos gardes.

Je l’embrassai avant de lui demander comment elle avait trouvé son mariage. Elle qualifia cette journée de conte de fée et je lui souris tout en jouant avec les mèches de ses cheveux

Elle me demanda, tout en me débarrassant de mon nœud papillon déjà défait et de mes bretelles, puis en s’attaquant à mes boutons de chemise comment la journée avait été pour moi.

-J’ai passé une excellente journée, meilleure encore quand Olivia est montée sur scène et a prouvé qu’elle n’avait pas été détruite par ses ravisseurs… Par Ward Fleming.

Contre mon torse maintenant nu, je sentais battre la poitrine de Maritza à l’unisson avec mon cœur. J’étais fou d’elle et elle était folle de moi, alors pourquoi nous priver ? D’autant que nous étions maintenant mari et femme.

Je laissai ma main glisser de son épaule, jusque sur son soutien-gorge, pour ne m’arrêter que pour caresser son petit ventre rond qui touchait le mien et qui ferait bientôt obstacle entre nous… Ce qui ne nous empêchera pas de trouver des moyens pour nous aimer quand même, dans d’autres positions.

Et Maritza de réitérer que cette journée avait été la plus belle de sa vie. Je lui souris.

-Nous feront en sorte qu’il y en ait d’autres.

Je l’embrassai à nouveau à pleine bouche, la faisant du même coup reculer jusqu’au lit sur lequel nous tombâmes tous les deux, moi à quatre pattes au-dessus d’elle pour ne pas l’écraser et faire mal au bébé.

Mes mains dans son dos se mirent à chercher les attaches de son soutien-gorge que je fis sauter pour ma plus grande satisfaction. Et je me mis à embrasser les seins de Maritza comme s’il s’agissait de la meilleure friandise au monde.

-Voilà le dessert que j’attendais avec impatience…

Je ris puis me remis à l’embrasser, à sucer ses tétons, avant de descendre plus bas et de faire glisser sa culotte de dentelle blanche… Pour ensuite l’embrasser là… Juste là…

@ Billy Lighter

Tout de cette journée avait prit l’allure du compte de fée.  Depuis mon réveil après lequel je me suis préparée pour être la plus belle des mariées jusqu’à la soirée pendant laquelle j’avais dansé et rigolé et mangé et surtout, j’avais célébré librement mon amour pour l’homme de ma vie, le père de deux de mes quatre enfants.  Tout avait été parfait, je n’aurais pu imaginer mieux. Nous réalisions des projets de jeunesse, ceux auxquels nous rêvions, pour ma part en tous les cas, mais que nous savions possiblement irréalisable pour un tas de petites et pas si petites choses.

Aujourd’hui, l’amour, le temps et la sagesse avaient fait en sorte que nous étions prêt à vivre notre union aux vues et aux sues de tous et, qui plus est, la vie grandissait à nouveau en moi. Oui, j’étais heureuse comme jamais je ne l’avais été avant.  Pour Jimmy aussi, la journée avait été  excellente, et plus encore grâce à la petite prestation aussi improvisée que surprenant de notre fille. Cela m’avait grandement touchée, c’était un magnifique cadeau qu’elle nous avait offert puis, au-delà de ça, j’avais été rassurée de la voir agir comme avant.

Je posais mon index sur les lèvres de mon époux lorsqu’il prononça le nom de celui qui était responsable de tous nos derniers malheurs. Je ne voulais pas, ne serait-ce qu’une seule petite ombre ne vienne entacher notre journée. Puis je l’embrassais, tout en le caressant, tout en le déshabillant.

Je me plaisais à redécouvrir ce corps que je connaissais par cœur, à sentir son épiderme sous mes doigts, comme si je pouvais tout deviner de lui à ce simple contact. Comme si je pouvais y laisser mes empreintes. Je voulais le marquer, comme il me marquait moi.

Mes yeux brillaient de toutes les étoiles du monde quand il confirma que des journées comme nous venions de vivre, nous en vivrions d’autres, du moins, nous tenterions le coup. Je savais que nous pouvions le faire, y parvenir, ensemble, tous les deux, parce qu’ensemble, nous étions plus fort, plus solide. En tous les cas, c’est comment je me sentais puisque Jimmy n’étais pas mon époux que pour la forme de la chose. Il est aussi mon phare, mon rock. Il est mon havre de paix et tout ce dont j’ai besoin pour être heureuse.

Jimmy m’embrassa plus intensément que tous les baisers que nous avions échangés depuis qu’on nous avait sacré mari et femme. Ici, dans l’intimité de notre chambre, nous étions libres de tous les jeux, nous pouvions nous aimer de toutes les façons. Je rigolais, contre ses lèvres alors qu’il me faisait reculer jusqu’à notre lit sur lequel je me laissais aller, lui faisant signe de l’index de me rejoindre.  Il était doux dans ses gestes, je sais qu’il craignait de faire mal au bébé s’il devait trop s’appuyer sur mon ventre. Mon soutien-gorge alla rejoindre le reste de nos vêtements au sol puis il glissa doucement sur mon corps, je soupirais d’excitation. Il s’attarda sur mes seins alors que je fermais les yeux tout en me mordillant le bout du doigt.

- Tu as toujours eu la dent sucré, mon amour !

J’aimais le regarder m’embrasser, me caresser. Onduler entre ses mains alors qu’il faisait vibrer mon corps d’amour.  Mes mains finirent par se perdre dans ses cheveux blonds alors qu’il glissait, jusqu’entre mes cuisses et qu’il embrassait mes lèvres intimes passionnément.  Tout mon corps réagissait à ses caresses érotiques, j’en  voulais plus, je le voulais lui, tout entier, tout en même temps, je voulais tout et tout de suite, oui, j’étais impatiente.  Et je m’assumais pleinement.

Il me faisait gémir, supplier de m’en donner d’avantage, il jouait sur tous mes points sensibles en même temps. Je gigotais et riais, je plongeais mes mains dans ses cheveux et pressais sur sa tête, sans lui faire mal, quand il jouait là où le plaisir était plus que sensible. À force de baisers et de caresses, il me fit atteindre l’orgasme.

- Jimmy ! Oh Jimmy !

Je me redressais sur mes coudes puis relevais un peu les genoux pour me reculer sur le matelas, je me dégageais de son emprise que pour l’inviter à me rejoindre sur le lit pour que je puisse lui rendre le même plaisir, au centuple si je le pouvais.  Je le couvris de baisers, de caresses, je n’oubliais aucune parcelle de son corps. J’y jouais du bout de ma langue, avec mes mains et même mes seins, jusqu’à ce que je puisse prendre en bouche son membre virile, en faire une seule bouchée, gourmande que j’étais et je suçais avec délectation, me réjouissant des palpitations qui émanaient de lui.  J’aimais sentir que moi aussi, parfois, je savais avoir le dessus sur lui.

@ Billy Lighter

Tous nos vêtements finirent à terre et je glissai sur le corps de Maritza avec un ravissement chaque fois renouvelé. Elle s’allongea sur le lit, vers là où je la poussais doucement puis je descendis plus bas, encore plus bas, jusqu’à me retrouver à genoux au sol, devant ses cuisses écartées pour me laisser totalement libre de m’en donner à cœur joie.

Ce que je fis, de ma bouche et de ma langue, la faisant vibrer mais faisant naître en moi le même désir… Un désir que je laissai en plan pour tout donner à la femme que j’aimais et dont l’excitation ne tarda pas à couler sur mon menton.

Maritza appuyait sur ma tête quand j’atteignais les endroits les plus sensibles, ceux qui la rapprochaient de l’orgasme. Alors je jouais avec, la faisant frôler l’orgasme puis l’en éloignant.

Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir.

Alors, son sexe sembla fondre sous ma langue et le mieux fut encore de l’entendre crier mon nom ! Je continuai à lui prodiguer mes bons soins jusqu’à ce qu’elle soit à bout de souffle, et toute molle de plaisir.

Alors, je remontai vers elle pour l’embrasser à pleine bouche tandis qu’elle se mettait sur ses genoux. Moi aussi, je restai debout sur mes genoux et la laissai caresser mon torse, avec ses mains, ses seins, sa langue. J’étais tout dressé pour elle, à l’attendre gentiment.

Jusqu’à ce qu’elle arrive à mon sexe et me prenne en bouche, ce qui me fit frissonner tout le long de l’échine. Je sentais mon cœur battre à même mon sexe, de plus en plus fort, et de plus en plus vite à mesure qu’elle suçait.

-Hann… Ritza !

Ce fut à mon tour de plonger mes mains dans ses cheveux, frissonnant de plaisir, tremblant parfois tellement c’était bon. J’en avais presque peur de mourir d’une overdose de plaisir et ça rendait l’expérience encore meilleure.

-Vas-y… Plus vite… plus fort… Han mon amour.

Elle suivait le moindre de mes désirs, si bien que je me retrouvai bien vite proche de l’orgasme. Mais notre première fois entre mari et femme ne devait pas se terminer ainsi. Je la dérobai à mon sexe mouillé de sa salive et la ramenai vers moi pour l’embrasser tout en la poussant légèrement en arrière. Et une fois qu’elle fut allongée sur le dos, je la pénétrai d’un coup de bassin puissant mais pas brusque, avant d’aller et venir tendrement, en la regardant dans les yeux, mes bras encadrant son magnifique visage agréablement déformé par le plaisir.  

Je gardai la même cadence tendre jusqu’à arriver à l’orgasme et lui donner tout ce que j’avais, à bout de souffle, en grognant son prénom au creux de son oreille.

-Je t’aime, Maritza.

@ Billy Lighter

La passion qui nous avait consumés toute la journée venait d’atteindre son apothéose alors que Jimmy, niché entre mes cuisses,  torturait de la plus délicieuse des façons, mes points les plus sensibles.  Mon corps vibrait au rythme de ses baisers torrides sur mes lèvres intimes, j’ondulais sur notre lit, dévorée que j’étais par autant de plaisir. Puis ce fut la rupture. Je lâchais prise et goutais à l’orgasme, gémissant le nom de mon aimé tant que j’eu de la voix.  La température de mon corps grimpa en flèche au point où je sentais le drap coller à ma peau.

Seulement, je voulais partager ce plaisir avec Jimmy, qu’il puisse  me rejoindre sur mon petit nuage rose et qu’ensemble, nous flottions.  Je lui ai donc fait comprendre en me redressant pour qu’il puisse  grimper à son tour sur le lit, puis, en le couvrant de baiser jusqu’à pouvoir  le prendre en bouche et le sucer goulument. J’y allais franchement, laissant ma salive couler, facilitant les mouvements de ma main qui accentuaient ceux de mes lèvres.  Je devais irradier de fierté, parce que oui, ça me rendais fière que de l’entendre gémir par mes bons soins, l’entendre m’en demander d’avantage.  Je le suçais avec  tout en le caressant jusqu’à ce que,  ne tenant plus, il se dérobe à mes lèvres et reprenne le contrôle de nos ébats. Je me retrouvais bien vite à nouveau allongée sur notre lit et d’un ample mouvement de bassin, il me pénétra facilement, mouillée autant de mon excitation que de sa salive.

- Oh mon amour !

Mes mains glissaient dans son dos, depuis ses fesses jusqu’à sa nuque, allé et retour pour finir par s’agripper à ses biceps dont les muscles, sous mes doigts, se contractaient aussi sûrement que ceux de mon ventre chatouillaient.  Il ne fallu que quelques coups de bassins pour que nous soyons tous les deux comblés.

- Je t’aime, Jimmy. lui répondis-je en écho.

Je recommençais, avec mes mains, à lui caresser le dos, délicatement, du bout de mes doigts, comme si j’avais peur que mes caresses ne fassent fuir les frissons de l’orgasme.  Je relevais mes jambes et vînt les croiser sous ses fesses en rigolant.

- Je ne sais pas pourquoi je rigole… c’est un mélange de toutes les émotions que j’ai vécue aujourd’hui je crois.

Que du bonheur qui me ressortait même par mes pores de peau.

- Je voudrais m’endormir ainsi. Toi, en moi et sur moi, je n’aurais pas de plus chaude couverture.

Je vins chercher le bout de son nez du miens avant de le lui embrasser.  J’avais sommeil, je camouflais mal un bâillement. Notre journée avait certes été magnifique mais elle avait été également éreintante. Je puisais dans mes dernières ressources d’énergie pour tenir encore un peu. Maintenant que nous étions mariés, ce n’était qu’une question de temps avant que ma grossesse ne passe de secret jalousement gardé à la première page du L.A.People.

@ Billy Lighter