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 Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]

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Edward Fleming
Edward Fleming


Date d'inscription : 09/03/2019
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Who Am I?
Age: 37 ans
Date de naissance: 9 juillet 1948
Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown
Birth place: Eastside, Los Angeles
Je suis: un psychopathe
Song: Bloody Valentine - Good Charlotte


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MessageSujet: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeLun 13 Juil - 19:47



Jealousy
ft. Angelica J. Litrell


-C’est vrai ? Tu vas venir avec moi ? Mais… Ward… Tu ne dois pas vendre ta cargaison toi aussi ?

Si. Je devais aussi vendre ma propre cargaison du soir. Pourquoi ? Parce que, depuis quelques années, j’étais réduit presque tout le temps au rang de dealer. Une profession que je détestais par-dessus tout… Rares était les occasions que j’avais d’utiliser mon vrai potentiel… Ces missions m’étaient rarement confiés parce qu’il n’y en avait presque pas… Et quand il y en avait, je devais me les partager avec Alonso.

C’était d’un ennui mortel.

Alors, aujourd’hui, j’avais décidé de ne pas vendre ma cargaison mais d’aider Daisy à vendre la sienne. Daisy, c’était ma nouvelle petite-amie depuis une semaine. A.J. m’avait cassé les couilles et je l’avais quitté pour une fille de mon gang. Une latina assez bien foutue qui croit pertinemment que ma réputation n’est pas fondée. Qu’au fond, je suis quelqu’un de très gentil.

Daisy était naïve mais je l’aimais. Elle avait ce petit quelque chose qui la rendait intéressante. Je ne savais pas quoi… Peut-être le fait qu’elle essayait réellement de me voir autrement que les autres.

-Si, je dois la vendre. Mais je préfère être avec toi… Ainsi, je suis certain que tu rentreras vivante demain matin.


Elle sourit. M’embrassa. Et puis, on se rendit dans la ruelle où elle devait faire ses ventes. Le genre petite ruelle crasseuse de l’Eastside.

Et pendant que Daisy vendait, soit je me tenais à côté d’elle ce qui rendait les deals quand même nettement plus simple… Soit, je me tenais à l’entrée de la rue pour scruter les flics… Soit… Je prenais une pause pour embrasser Daisy ignorant complètement le monde autour de nous…

Elle, elle riait… Elle s’amusait… Alors que, d’habitude, elle crevait toujours de trouille quand elle devait vendre sa drogue.  Daisy était, pourtant, dans ce gang depuis un bout de temps… Mais c’est comme si elle était incapable de s’habituer à la violence qui régnait en maitre.

Elle était mon opposée, Daisy. Peut-être pour ça que je la trouvais intéressante.

C’est vers 1h du matin que j’ai décidé, sans la concerter, de lever le camp. Je devais avouer que si j’avais adoré embrasser Daisy à peu près tous les quart d’heure, la soirée manquait cruellement de violence…

Et j’avais besoin d’un verre.

-Bon, on arrête là. On va aller se boire un verre au Dizzy Warhol.


Daisy écarquilla les yeux.

-Mais… Ward… J’ai pas fini de tout vendre.


J’esquissai un petit sourire en coin l’embrassant avant de souffler à son oreille.

-Crois-moi, tu sauras facilement vendre ce qu’il reste au Dizzy. C’est pas les drogués qui manquent, là-bas. Et, au pire, je te l’achèterai.

Elle sourit. Hocha de la tête. Et elle finit par me suivre. Le Dizzy Warhol n’était pas très loin et on atteignit l’endroit facilement à pied.

On s’installa au bar et je me commandai une bière pour chacun. Daisy entrelaça alors nos doigts.

-C’était bien aujourd’hui… Je n’ai jamais autant eu facile de tout vendre… D’habitude, les clients cherchent à avoir la drogue moins chère parce je suis une fille et qu’ils croient qu’ils savent que s’il utilise la violence, je ne ferais pas le poids.

Ce n’était pas étonnant… Daisy ne faisait pas le poids. Je connaissais des filles qui faisaient le poids. Sierra, par exemple, savait se défendre.

Mais pas Daisy. Elle avait bien trop peur. A se demander comment elle avait survécu jusqu’ici.

Je caressai sa joue.

-Tu n’auras plus rien n’à craindre, maintenant. On est ensemble. Je te protégerais. N’en déplaise à Alonso.


Elle sourit et je l’embrassai sans me sourcier de toute ce qui pourrait se passer autour de nous.

@ Billy Lighter

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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeLun 13 Juil - 23:12



Jealousy
ft. Edward Ffleming



Ward n’est rien de plus qu’un petit cafard frétillant qu’il me fera plaisir d’écraser avec mon talon dès que j’en aurai l’occasion. Son petit caractère de merdeux commençait à me faire royalement chier et j’étais ravie de le quitter en lui balançant tout ce que je trouvais par la tête en lui hurlant tout ce que je pensais vraiment de lui ! Tout ça parce qu’il n’a pas apprécié que j’aie une marque au cou, un petit suçon de rien du tout, ce n’était vraiment rien !  Un souvenir d’une soirée trop arrosé avec des mecs rencontrés dans un bar pendant que lui devait sauter une ou deux connasses de l’Eastside dans le fond d’une ruelle.

Il avait péter un plomb et m’accusait de lui être infidèle. Bien sûr que je suis infidèle, nous n’avons jamais prôné l’exclusivité, nous en étions incapable, seulement, nous finissons toujours par revenir ensemble parce que nous sommes somme ça ! Il dira que c’est lui qui m’a largué, il fait toujours ça mais la vérité c’est que c’est moi qui lui ai signifié que c’était terminé !  J’en ai marre de son contrôle, de sa possessivité, de ses mensonges.

Je l’ai chassé en lui balançant toutes les insultes inimaginables et quand il a été partie, que j’ai vu sa voiture décoller de son emplacement, j’ai ouvert la fenêtre et j’ai tout jeté dehors ce qui lui appartenait !

- Servez vous, c’est gratuit !

J’avais crié ça comme une invitation ! Il y avait des trucs là dedans qui ferait le bonheur de certain, des mendiants. Des fringues usagées toutes neuves ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dot !

En dedans de moi, je ruminais comme une lionne en cage. Je lui en voulais et je le voulais ! Il était à moi quoi qu’il arrive et j’allais le récupérer.  Mais en attendant, j’avais le droit de m’amuser, de sortir faire la fête, de trouver un homme pour m’amuser, un homme mouchoir, celui qu’on utilise qu’une seule fois avant de le jeter et de passer au suivant.

Le Dizzy Warhol est mon étang de prédilection pour la pêche aux têtards.  Suffit d’une robe plutôt courte et d’un bon décolleté pour les avoir tous autour de moi comme de vraies mouches à merde. Ça en devient pathétique tant c’est facile et drôle. Seulement, il n’y  a aucun challenge, j’ai besoin d’un homme qui me fasse vibrer, qui se laisse moindrement désirer.

J’ai besoin de Ward !

Je veux Ward !

Personne au  monde ne lui arrive à la cheville, et même si je sais qu’il reviendra en rampant puisqu’aucune fille ne sait lui donner ce dont il a besoin, je trouve le temps long et je devient de plus en plus impatiente.

On m’a dit un jour que dans la vie, rien n’arrive pour rien. J’ai toujours cru que c’était des foutaises puisque je suis la seule maître de ma destinée, je provoque les évènements, je fais en sorte qu’ils arrivent ou non.  Ce soir, j’aurais tendance à croire que cette phrase est un peu vraie puisque Ward vient d’entrer dans le bar avec une petite garde bien pendue à son bras et qui la regarde avec ses yeux de merlans frit. Pauvre petite… ta chute n’en sera que plus délicieuse à provoquer.

Je me commandais à boire, bien installé tout au fond avec la meilleure des vues sur le bar. Ils se sont commandés à boire et se parlent si près l’un de l’autre qu’on dirait qu’elle va lui bouffer la figure. J’allais les regarder, les observer, ne jamais les lâcher des yeux, comme une prédatrice, c’est ce que je suis, Ward est ma proie, sa copine, un amuse-gueule. J’allais attendre le bon moment.

Et il arriva.

Après trois bière, i l arriva enfin ! La petite guenon se leva et se dirigea vers la salle de toilettes des filles. Alors je me levais tout simplement et me dirigeais là moi aussi en me faufilant entre les gens puis en entrant derrière elle avant même que la porte ne se referme, un vrai ninja.

J’exagère mais à peine, c’est l’effet que j’adopte.

Je m’adossais au lavabo face à la porte de la cabine qu’elle avait choisit et je croisais les bras sur ma poitrine en attendant qu’elle termine. Et quand elle ouvrit la porte, je la poussais violement vers l’arrière si fort qu’elle retomba assise dans la cuvette qui n’avait pas fini d’évacuer toute son eau et de se remplir.

- T’es folle ! Qu’est-ce qui t’a prit ?

J’éclatais de rire et m’approchais d’elle alors qu’elle se relevait.

-  Bon sang ! Tu n’es qu’une gamine ?! Ward les prends de plus en plus jeune, c’est pathétique. Tu ES pathétique !

- Ward ?  Mon copain ?

- Ouais ! Ton copain, avec qui je baisais il y a encore tout juste deux nuits de ça…
je renversais ma tête vers l’arrière en prenant une grande inspiration, imitant presque un soupire de plaisir. Je sens encore sa queue tressaillir en moi !

- Il… Non, il était avec moi il y a deux nuits…


Ouais, ça, c’est fort possible, je n’en savais foutrement rien il y avait une semaine entière que je l’avais largué, alors il pouvait très bien être avec elle, sa sœur, sa cousine et même les trois en même temps, je n’en sais rien et je ne veux surtout pas le savoir.

- Ah ouais ? T’es certaine de ça ? Tu es certaine qu’il te dit vraiment tout ? Qu’il est bien là où il te dit être ?

Je m’approchais encore pour lui empoigner les cheveux à l’arrière de sa tête et lui ramener le visage tout prêt du miens.

- T’es mignonne comme fille alors je vais te donner UN conseil… Ne t’accroche pas trop à lui. Quand il te baise, c’est à moi qu’il pense. Quand il t’embrasse, c’est mes lèvres qu’il goûte. Quand il te regarde, c’est moi qu’il voit. Ward est à moi et il reviendra, toi, t’es juste la pute qu’il se fait en attendant.

Puis je la lâchais et je sortie de la salle de toilettes pour regagner ma table, me réinstaller confortablement en ne quittant pas Ward des yeux. Je savais que sa petite chienne allait pleurnicher sa fâcheuse et malencontreuse rencontre et j’étais certaine qu’il allait me chercher du regard et, quand il me verra, j’allais lui faire coucou de la main, à ma façon !


@ Billy Lighter
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Edward Fleming
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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeMar 14 Juil - 17:23



Jealousy
ft. Angelica J. Litrell


Daisy me parla de sa vie autour d’une bière. On n’avait pas encore vraiment parlé de nos vies respectives. Mais j’appris qu’elle était toute seule sa mère étant morte quand elle n’avait que 18 ans. C’est-à-dire… Il y a peu, en fait… Parce qu’elle avait qu’elle âge, Daisy ? 19 ans ? 20 ans ? Pas plus que 20 ans… Et elle semblait encore attristée par tout ça.

Elle avait fini de m’expliquer sa vie qui se résumait, finalement à une chose : les Los Diablos. Ils étaient son repère et son revenu… Elle disait que, sans eux, ça ferait longtemps qu’elle aurait dû faire le trottoir chose qui, apparemment, la répugnait. Elle préférait largement dealer…

Pour moi, l’un comme l’autre était des sous-métiers. C’est pour ça que je détestais mon statut de dealer. Pour ça, en partie, que je détestais autant Alonso que Jimmy Reed.

A notre troisième bière, j’allais commencer à lui rencontrer la mienne, de vie… En édulcorant et éludant certains passages bien sûr. Il y avait des choses qu’elle n’était pas prête à entendre vu qu’elle était convaincue que je n’étais pas « comme les autres disent ». Elle disait qu’un type avec une gueule d’ange comme la mienne ne pouvait pas être un monstre.

Je ne me considérais pas comme un monstre, ça tombe bien.

Comme je disais, j’allais commencer, mais Daisy s’éclipsa quelques minutes pour aller aux toilettes. Pendant ce temps, j’avais repris une bière l’attendant patiemment.

Et quand elle revint, je vis que ses yeux étaient embrumés de larmes alors qu’elle avait les poings serrés de colère.

Qu’est-ce qu’il lui arrive tout d’un coup.

Je levai un sourcil et quand elle s’installa, à nouveau, à côté de moi, je lui lançai :

-Qu’est-ce qu’il se passe ?

Elle se retourna vivement vers moi.

-Je me suis fait agressé par une fille dans les toilettes ! Elle te connaissait !


Sa voix tremblait à cause des larmes et de la colère et elle m’expliqua que la fille en question disait avoir coucher avec moi il y a deux jours… Que elle, Daisy, ne devait plus m’approcher… Que je ne pensais qu’à l’autre fille et pas à Daisy quand j’embrassais cette dernière.

La fille en question lui avait tiré les cheveux apparemment.

Bref, Daisy était dans tous ses états et elle n’avait pas besoin de me dire qui était coupable de ça… Je le savais. C’était A.J… Mais dans le doute qu’il n’y a pas, je pris la main de Daisy dans la mienne.

-Cette fille… Elle ressemblait à quoi ? Elle t’a donné un nom.

Daisy essuya ses larmes du revers de sa manche avant de regarder autour d’elle.

-C’est elle ! C’est cette pétasse !


Elle dit ça en montrant du doigt un coin du Dizzy. Mon regard se tourna dans cette direction où se trouvait A.J. qui scrutait tellement bien la scène qu’elle me fit un « coucou » à sa matière (autrement dit pas d’une façon amicale du tout) quand je tournai le regard vers elle.

Je soupirai avant de rouler des yeux.

-A.J…

Daisy se retourna vers moi.

-Alors tu connais cette pétasse ?!


Oui. Je connais cette pétasse. J’hochai de la tête.

-C’est mon ex…

Je me levai alors de mon siège sous le regard interrogateur de Daisy. Je me tournai vers elle.

-Viens. On va aller lui faire comprendre qu’elle n’a pas le droit de t’humilier de la sorte.


Oh que oui, j’allais le lui faire comprendre. Il fallait qu’A.J. comprenne qu’elle n’avait pas à emmerder mes petites-amies. Surtout de cette façon.

Je pris Daisy par la main et je m’installai, avec elle, face à A.J..

-Daisy… Je te présente A.J… C’est mon ex et accessoirement une sociopathe à la jalousie très mal placée…

Je fixai A.J. d’un regard neutre.

-A.J., je te présente Daisy, ma petite-amie que tu as osé insulter tout ça parce que tu n’as pas encaissé notre rupture. Tu sais, A.J., quand je dis que c’est « fini », c’est « fini ». Je n’ai plus rien n’à voir avec une cinglée comme toi.

La guerre était déclarée, je le savais. Et Daisy semblait fière que je remette le cadre là où il était. Même si je pouvais aussi voir le regard noir qu’elle envoyait à A.J..


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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeMar 14 Juil - 23:19



Jealousy
ft. Edward Ffleming




Cela ne prit pas beaucoup de temps pour que le nouveau jouet de Ward ne le rejoigne au bar où il l’attendait et qu’elle lui raconte sa fructueuse rencontre. Je m’en délectais déjà, c’était jouissif, je savais que bientôt, nous allions en rire tous les deux, après une bonne baise torride et bestiale.  Ward se retourna, il était si prévisible et je lui offris un doigt d’honneur en guise de salutation.

Il se leva, son toutou sur les talons et s’approcha de moi en se frayant un chemin entre les fêtards amassés au Dizzy ce soir, jusqu’à être a ma table et alors, il fit les présentations.

- Daisy ! J’ai eu une chienne qui s’appelait comme ça mais, elle n’aboyait pas aussi fort que toi.

La pauvre petite est vexée car j’ai osé lui dire la vérité. Elle me remerciera plus tard quand je l’aurai débarrassé de Ward qui l’aura blessée jusqu’à l’os. Personne ne sait donner à Ward ce dont il a besoin. Personne sauf moi.

- Mais c’est qu’elle est toute fragile ! Elle a besoin de toi pour se défendre, c’est tout mignon, vraiment !

Elle ne parlait pas, la petite pétasse, elle restait en retrait, derrière Ward. Si ça l’amusait de jouer le chevalier servant, tant mieux, quand il en aurait marre, il reviendrait vers moi, c’est ce qui arrive chaque fois.

- Et pourtant ! Tu reviens encore et toujours vers moi. Combien de ruptures avons-nous ?  Trop que je ne peux plus les compter mais tu reviens toujours vers moi, bébé ! Tu le sais, je le sais et maintenant, ta petite suceuse de bite molle le sait aussi !

Elle se la jouait fière, la petite pétasse mais elle ne savait aucunement a qui elle se frottait et je ne faisais aucunement référence a moi, ici.  Ward est dangereux, quand il en a marre de quelque chose, il ne s’en débarrasse pas, il l’élimine, le supprime. Si je suis encore en vie, c’est qu’il n’en a pas encore fini de moi, qu’il a encore des plans pour nous. C’est une promesse que l’on s’est fait et sellée avec le mélange de notre sang que nous avons consommé.

- Amuse-toi, avec elle, profite en le temps que ça dur. J’ai tout mon temps. J’ai moi-même trouvé de quoi m’amuser entre temps.

Ça rendrait fou Ward de me voir dans les bras d’un autre. Il ne le tolèrerait pas et de ça aussi, je m’en délectais. J’allais le montrer à cette petite garce en couche culotte que son mec ne lui appartiendrait jamais vraiment Qu’elle le veuille ou non, ce que je lui avais dit dans les toilettes était la plus strict vérité.

J’attrapais le premier mec qui passa, un gros gabarit avec seulement une veste en jeans sans manches pour montrer encore plus ses gros bras, et je l’attirais à moi pour lui rouler une pelle d’enfer. Il ne lui en fallut pas plus pour croire à une invitation à me mettre une main au cul et l’autre dans le décolleté. Il avait un gôut d'alcool et sa moustache me piquait le visage mais je n'en avais rien à foutre, je l,embrassais devanr Ward et s'il perdait le contrôle,il prouverait à sa copine que j'ai eu raison et s'il ne réagissait pas, il saurait qu'il m'a perdu pour de bon... Des deux situations, il perdrait la face et il ne tolèrerait pas !


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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 18:14



Jealousy
ft. Angelica J. Litrell


A.J. était venue jouer les fauteuses de trouble et avait directement provoqué ma petite-amie actuelle, Daisy. Alors, comme je la voyais bien, de loin, faire sa petite maligne, j’avais décidé de confronter les deux filles rabaissant A.J. à ce qu’elle était : mon ex.

Je savais qu’elle n’aimait pas ça.

Mais elle gardait son calme, pour l’instant, se contentant d’insulter Daisy à sa manière c’est-à-dire sans aucune subtilité.

Mais Daisy avait de la réplique pour l’histoire de la chienne.

-C’est toujours mieux que de s’appeler A.J.. C’est même pas un nom !


Je ne savais pas pourquoi mais je me délectais un peu de cette conversation. Deux filles qui se battaient pour une seule chose : moi. C’était grisant. A.J. ne savait pas à quel point elle me faisait plaisir d’une certaine façon. Pour le moment, en tout cas.

Sauf que Daisy était courageuse mais pas téméraire et ça, A.J. l’avait bien remarqué.

-Elle sait juste quand il ne vaut mieux pas renchérir. Or, avec toi, A.J., il vaut mieux attendre que tu te taises. Tu finis toujours par te fatiguer de toute façon.

Je remis, donc, les limites. Elle était mon ex et c’est tout. Mais elle protesta disant que je revenais toujours vers elle. Mon visage se fit plus neutre encore ce qui n’était pas bon signe.

Elle me tapait sur les nerfs. Surtout que je sentais bien le regard à la fois inquiet et interrogateur de Daisy sur moi.

-Je ne reviendrais pas cette fois. C’est fini, A.J..


Et ça sembla rassurer Daisy. Elle était naïve. Très naïve. C’était tout à mon avantage.

Même si, au fond, je pensais réellement que c’était fini pour de bon. Daisy me donnait tout ce dont j’avais besoin.

A.J. déclara alors que je pouvais m’amuser avec Daisy autant que je le voulais… Parce qu’elle avait, elle aussi, trouvé de quoi s’amuser.

Et elle m’en donna la preuve…

Elle se déplaça vers un type plutôt baraqué même si légèrement plus petit que moi. A.J. l’embrassa sans retenue et il prit ça pour une invitation.

Et il n’en fallut pas plus pour que, en moi, un tas de truc se déclenche. Ce type… Je voulais le démolir. Je détestais quand A.J. se tapait quelqu’un d’autre sous mon nez.

Je savais qu’elle ne faisait exprès.

Je savais qu’elle voulait que je pète un câble pour montrer à Daisy ma vraie nature et, surtout, qu’il y avait comme une attraction entre moi et A.J.. Quelque chose qui faisait que je n’arrivais pas à la lâcher complètement.

C’était physique.

Je n’arrivais pas à contrôler.

Et la colère qui montait en moi allait exploser.

Mais il fallait que je ne fasse pas trop de dégât. Et il fallait que je le fasse vite.

-C’est vraiment une pute, ton ex.


C’est ce que Daisy disait d’un air dégouté alors qu’elle regardait A.J.

-Oui. Une pute.


Plus moyen de faire des phrases. J’étais obnubilié à l’idée de refaire le portrait de ce type… Et celui d’A.J., aussi, au passage.

-Daisy… Il faut que tu rentres. Je vais aller vendre ta dernière dose et les miennes. Mais je veux que tu rentres.

Elle me regarda d’un coup affichant son étonnement.

-Mais… Pourquoi, Ward ?


Je me tournai vers elle.

-Parce que A.J. est dangereuse et que je préfère te savoir chez nous qu’ici. Ok, chérie ?


Elle hocha de la tête, m’embrassa, déclara qu’elle attendrait mon retour pour dormir, me demanda de ne pas trainer. J’acquiesçai à tout…

Et quand elle quitta le Dizzy. Je me levai de ma chaise. Je m’approchai d’A.J. arrivant par derrière le type. Je tapai franchement sur son épaule.

Il se retourna…

Je ne dis rien… Je lui envoyai juste mon poing en pleine figure. Mais c’était un énorme gabarit. Et même plein, il tenait toujours debout. Il secoua la tête… Et par réflexe, il me mit un coup de boule. Assez puissant que pour exploser mon arcade.

Ce coup-là… Me fit perdre complètement le contrôle.

-Dégage, enfoiré ! Ou je t’achève directement.

C’est ce que disais le mec de sa voix pâteuse. Mais je n’arrivais plus du tout à réfléchir. Je lui envoyai un regard noir…

Et je frappai cinq fois d’affilé dans sa figure ne me rendant pas compte que tout le monde s’était écarté et que les drogués du coin s’affolaient un peu autour rendant la progression des sorteurs jusqu’à moi très difficile.

Le type s’écroula. Il était K.O.. Et c’est maintenant A.J. que je fixai. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Tu as encore abusé, bébé. Tu sais ça ? Tu vas le payé… Tu sais ça ?

Des gens étaient autour du type. Ils essayaient de le réveiller. Moi, mon attention n’était que sur A.J.. Et je mis mes mains autour de son visage.

-C’est ce que tu voulais, hein ? Tu voulais que je l’explose ? Comme avec Carlos. Tu le voulais, hein, bébé ? C’est ta faute s’il…

Est mort…

C’est ce que j’allais dire…

Mais une fille qui était penché sur le type que je venais de mettre K.O. pleura de soulagement certainement parce qu'elle était complètement défoncée comme à peu près tout le monde ici.

-Il est pas mort ! Il ouvre déjà les yeux.

Dommage. Ou heureusement, c’est selon. Et les sorteurs arrièrent à notre hauteur. Ils me connaissaient. J’étais un habitué de l’endroit.

-Dégage, Ward ! Dégage ou le patron va appeler les flics.

Mon attention était toute sur A.J..

-Tu veux payer ma caution, bébé ?

Autre façon de lui dire : « on reste ou on se casse ? »



@ Billy Lighter

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Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 20:55



Jealousy
ft. Edward Ffleming




Ward est à ce point prévisible que je peux presque prédire ses moindres faits et geste à la minute près, comme si je l’avais fait moi-même. Je savais qu’en m’en prenant à sa petite amie, il viendrait me confronter, il viendrait me remonter les bretelles, comme pour montrer sa supériorité mais je gardais dans ma manche un atout majeur que je ne sortirais qu’en cas d’absolu nécessité.

Sa petite chienne bien dressé tenta quelques répliques mais elles tombèrent à plat. Il fallait que Ward soit derrière pour rehausser le niveau, c’était triste ! Il devait s’ennuyer avec une fille comme celle là ! Mais qu’est-ce qu’il pensait ? Leur histoire était vouée à l’échec, ce n’était qu’une question d’heures, je leur donnais quelques jours tout au plus. Et quand ce serait terminé, il reviendrait vers moi, comme chaque fois ou nous avons mis un terme à notre histoire.

- Tu as dit ça la fois d’avant, et c’elle d’avant, et encore la fois d’avant. Bébé, tu m’as dans la peau, tu ne peux rien contre ça.

Parfois, il m’arrivait de souhaiter ne jamais l’avoir rencontrer. Mais ça ne durais pas. Ward était le seul capable d’atteindre mon niveau, le seul capable de me donner ce dont j’ai besoin et l’inverse est tout aussi vrai. Cette petite poupée de chiffon ne tiendra pas sur la longueur. Il va la faire souffrir, il va la détruire. Si elle n’en meurt pas, elle sera complètement démolie quand il en aura fini d’elle.

Bonne pour le suicide !

Il voulait me montrer qu’il était mieux sans moi, parfait ! je pouvais lui montrer que la réciproque était tout aussi valable seulement, je savais que ça allait fort probablement devancer la fin de son couple. Pauvre petite Daisy !

J’attrapais le premier mec qui passa, une bonne pâte bien construite et lui roulais une pelle digne de se nom ! Et il ne se gêna pas pour m’enfoncer sa grosse langue de bœuf dans la gorge, un truc à me raire remonter les amygdales en plus de me mettre une main au cul et l’autre sur mes seins.

J’entendis Ward siffle à sa petite chienne de rentrer. Ça avait beaucoup trop facile. Si je n’avais pas trois kilos de viande frétillante dans la bouche, je ne me serais pas gênée pour rire machiavéliquement. Je commençais à manquer de salive et d’air même. Ce type ne savait pas comment embrasser, je dégoulinais de sa salive aux arômes de houblon.

Nous fûmes bien sûr interrompus par Ward qui avait tapé sur l’épaule de mon Casanova du soir et ce dernier, ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, l’envoya sur les roses… Très, très mauvaise option, Popeye !

J’eu que le temps de m’écarter que le carnage commença. Je sautillais sur place, riant d’excitation, tapant des mains.  Ward était de retour !  Ward envoya cinq coups de poings au visage de… je ne sais même pas son nom mais on s’en fou, et ce dernier s’écroula. Il ne m’en fallait pas d’avantage pour être comblée et excitée comme pas possible. Je le voulais et je le voulais  maintenant !

- Je sais bébé… Je sais ! Je suis une vilaine fille.

Je me rapprochais de lui mais je fus interrompu par l’exclamation d’une fille qui disait que mon Jules était encore vivant, qu’il ouvrait les yeux. J’eu envie de lui frapper la tête d’un bon coup de pied mais les sorteurs lui crièrent de s’en aller avant que la police ne vienne et ne s’en occupe. Seulement, il y avait une option à ne pas négliger et bien qu’elle tait tentante, je fis par lui prendre la main et nous faufiler au travers des gens amassés autour de nous et de nous faire sortir par la sortie d’urgence et, une fois dans la ruelle, je le plaquais contre le mur et lui griffais le torse sous son t-shirt avant de lui ouvrir le pantalon.

-  Y’a que moi bébé, il n’y aura jamais que moi !

Je lui disais ça avant de le prendre en bouche, de lui enfoncer mes ongles dans ses fesses, de le griffer au sang en le suçant si fort que mes lèvres me faisaient déjà mal.  J’y allais fort, j’y allais avec violence dans avec mes mains qu’avec mes lèvres et ma langue. Il n’allait pas oublier sa promesse, celle de m’appartenir jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je prenais appuie sur mes genoux sur l’asphalte mouillée et crasseuse, il y avait des passants mais je n’en avais rien à foutre, qu’ils se rincent l’œil autant qu’ils veulent ! Et quand je le sentis sur le point d’abdiquer, je me relevais et baissais ma culotte de sous ma jupe pour qu’il me prenne à son tour.


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Edward Fleming
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Date de naissance: 9 juillet 1948
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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeVen 17 Juil - 15:44



Jealousy
ft. Angelica J. Litrell


A.J. essayait de faire de son mieux pour montrer à Daisy qui j’étais vraiment et à quel point j’étais accro à elle et rien qu’elle. Elle avait raison… Je revenais sans cesse vers elle. C’était plus fort que moi. Il me fallait ma dose d’A.J. à certains moments. Une dose de violence pure qui, pour le moment, me donne une sensation qui est la plus proche possible du meurtre. Ce n’est pas encore la même chose… Mais c’était suffisant pour largement me satisfaire sans risquer la prison.

Mais si A.J. avait raison et que je flouais complètement Daisy, je n’allais pas l’avouer. Pas devant Daisy mais ni même seul face à A.J.. Ça lui ferait bien trop plaisir. Je me contentais de faire passer toutes les paroles de mon ex pour du vent.

Et je crus bien réussir quand A.J. s’éloigna… Mais c’était sans compter sur sa rage de vaincre qui la poussa à jouer avec le feu ravivant mes plus bas instincts.

Des instincts auxquels je ne pouvais en rien résister. Si bien que je fis en sorte que Daisy s’en aille en disant que je la rejoindrais plus tard.

Elle obtempéra.

Après, je pus me défouler sur ce type qui avait osé poser les mains sur mon ex. Parce que même si A.J. était mon ex, ça n’en restait pas moins ma propriété.

A moi et moi seul.

Et je frappai juste à mettre le type K.O. incriminant A.J. pour mon acte.

Elle confirma que c’était une vilaine fille. On savait, tous les deux, qu’en jouant les cartes qu’on jouait pour l’instant, on donnait tellement de satisfaction à l’autre que le jeu n’étais pas prêt de s’arrêter.

Et ça, même si les sorteurs s’emmêlèrent menaçant d’appeler les flics. Et A.J. ne semblait pas prête à payer ma caution, parce qu’elle m’entraina dehors par la sortie de secours.

Elle me plaqua ensuite contre le mur de la ruelle ne se gênant pas pour marquer mon torse. Je grognai d’insatisfaction… C’était des marques qui allaient alerter Daisy… Heureusement que cette fille était facile à embobiner avec un tas de mensonges.

Mais quand elle ouvrit mon pantalon, je laissai ma tête basculer un peu en arrière contre le mur alors qu’elle soufflait qu’il n’y aurait jamais qu’elle.

Elle avait raison.

Mais quand ça sera terminé, ça sera quand je le déciderais.

On le savait elle et moi.

Je ne dis rien ne lui laissant pas cette satisfaction d’approuver… Mais quand elle commença à y aller tellement fort autant en suçant qu’en griffant, je ne pouvais m’empêcher de gémir mes mains ses perdant dans ses cheveux blonds. Et ça sous le regard des passants qui étaient, pour la plupart, des clients shootés du Dizzy qui soit se marraient, soit se rinçaient l’œil comme les petits rats voyeurs qu’ils étaient.

Je détestais ça…

Mais j’adorais, en même temps, ce que me faisait A.J. Au point même où, quand je sentis que j’allais abdiquer, je me frappai l’arrière de la tête contre le mur serrant les dents et fermant brutalement les yeux comme pour résister encore ce qui… Fonctionna bizarrement parce que je pus tenir jusqu’à-ce que A.J. cesse sa douce torture.

Je repris mon souffle alors qu’elle baissa sa culotte. Elle en voulait plus… Mais je ne voulais pas lui donner dans cette ruelle crasseuse.

Pas question.

Alors, je remontai d’un coup mon pantalon avant de dire :

-Pas ici.

Et de la prendre par le bras rudement pour nous déplacer un peu jusqu’à un porte fermée à clé. C’était la porte qui menait à la petite loge du Dizzy. Une porte en bois que je pus défoncer d’un coup de pieds.

Il n’y avait personne dans la loge. Aucun groupe ne jouait au Dizzy ce soir. Mais je savais qu’ils n’allaient pas tarder à se rendre compte que leur porte était défoncée.

Peut-être qu’A.J. devra quand même payer ma caution finalement.

Mais, en attendant, j’allais lui faire « payer » son coup de tout à l’heure.

Je reclapai la porte pour qu’elle soit plus ou moins fermée et je poussai A.J. contre une table qu’il y avait. Je mis ma main dans sa nuque pour que sa joue soit bien contre la table.

-Tu vas souffrir, bébé.


C’est ce que je dis en frappant son visage contre la table serrant sa nuque alors que ses fesse me faisait face de tellement manière que je pus la pénétrer sans douceur pour aller et venir brutalement tout en serrant son cou.

Je pourrais la tuer aujourd’hui.

J’en avais envie…

Mais je savais que je ne le ferais pas.

J’allais de plus en plus vite griffant son dos de ma main libre alors que mes coups de reins faisaient taper la table contre le mur.

Et je serrai et serrai encore ne cherchant pas à savoir si elle respirait encore.

Je finis par venir en elle gémissant au passage desserrant, au passage, son cou.


@ Billy Lighter

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Angelica J. Litrell
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MessageSujet: Re: Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé]   Jealousy (Février 1974)[PV A.J.][HOT][Terminé] I_icon_minitimeVen 17 Juil - 16:24



Jealousy
ft. Edward Ffleming




Qu’il veuille l’admettre ou non, je venais de gagner haut la main ! Il ne pouvait pas se passer de moi, je lui étais vitale, comme l’air qu’il respire.  Il remballa sa petite chienne et l’envoya l’attendre dans leur niche avant de foutre son poing dans la tronche de mon Jules du soir avant même que ce dernier ne se rende vraiment compte de quel train venait de lui foncer dessus. Il se retrouva au sol, inconscient.

Inconscient mais pas mort !

Ward ne pouvait pas tuer comme ça, devant tout le monde mais je savais qu’il en était capable, il m’en avait déjà fait la preuve. Seulement, il n’était pas le seul capable de commettre de tels gestes. Si je n’avais jamais tué moi-même de sang froid, je savais manipuler les gens, les pousser à leur plus vils sentiments, jusqu’à les forcer à commettre l’irréparable. Je savais blesser les gens insidieusement,  en jouant dans leur tête, avec leurs peurs les plus profondes.

J’avais déplacé des pions dans la tête de Daisy, même si elle regardait Ward avec ses yeux de truites arc-en-ciel fraîchement sortie du lac, elle garderait un doute, comme un mauvais présage, quelque chose qui la hanterait chaque fois qu’il irait seul quelque part et qu’il ne rentrerait pas à l’heure convenue.

Il ne fallait pas traîner dans le coin. Les sorteurs menaçaient d’appeler les flics et si il n’y avait pas dix minutes de ça, je l’aurais laissé se faire embarqué sans problème, là, j’étais beaucoup trop excitée pour ne pas finir ce que nous avions commencé.

Violence rime avec sexe.

Dans notre monde à nous, en tous les cas ! Je savais Ward autant excité que moi c’est pour cela que je n’hésitais pas à lui baisser le pantalon, une fois dans la ruelle derrière le Dizzy et de le sucer comme si me vie en dépendait. J’y allais aussi fort avec mes lèvres sur son sexe dur comme le béton qu’avec mes ongles dans sa chair. Je laissais mes marques, c’était ma signature, je marquais mon territoire.  Et quand le sexe de Ward entre mes lèvres sembla vibrer, qu’il goûtait déjà les effluves de l’orgasme, je le libérais de mes lèvres pour retirer ma culotte. Je voulais ma dose aussi, je le voulais en moi, qu’il me plaque contre le mur de brique et qu’il me prenne avec autant de fougue que de fureur.

Je grognais autant que je rigolais, il ne voulait pas me faire l’amour là, dans cette ruelle. Non pas parce qu’il observait une certaine pudeur à me baiser devant tout le monde. Non. Mais parce qu’il ne serait pas tendre et que de l’extérieur, les gens croiraient à une violente agression.

Je le laissais m’entraîner dans une pièce dont je n’avais même pas remarqué la porte, je n’en avais rien à faire, je voulais souffrir.

J’allais souffrir !

- Oh oui, bébé ! Fais moi vraiment mal !

Je me retrouvais plaquer contre une petite table, la main de Ward pesant lourdement sur ma nuque et son sexe entrant en moi comme un dard pointu. Il me pilonnait avec rage, m’étranglait avec  rage et la table était projeté contre le mur a chacun de ses assaut. J’haletais avec difficulté, l’air passant à peu près pas dans ma gorge rugueuse et douloureuse. Mais c’était bon de le sentir en moi, de retour, plus féroce que jamais.  Aucune autre fille que moi ne saurait lui donner ce dont il a le plus besoin.

Il nous fit rapidement atteindre l’orgasme, j’en voyais des points lumineux dansant devant mes yeux.  Ma salive  coulait douloureusement dans ma gorge, j’aurais la voix rauque pendant un jour ou deux…

- Tu vois bien, bébé, que tu reviens toujours vers moi.

Je me relevais de la table et me retournais pour le regarder, l’enlacer. L’embrasser en lui mordant la lèvre jusqu’au sang.

- Baise là aussi longtemps que ça te plais, mais ne me laisse pas, bébé. Je fais ma vilaine fille quand tu n’es pas là et tu n’aimes pas ça !

Je passais ma langue sur le sang de sa lèvre et lui frottais le sexe encore suintant de nos plaisirs respectifs.   Il allait certainement partir, retrouver sa petite poupée de chiffon, s’amuser un temps, je ferais de même de mon côté mais au final, il n’y aurait jamais que lui… il n’y aurait jamais que moi.

Parce que Ward et moi c’était ainsi.

Jusqu’à ce que la mort nous sépare.


@ Billy Lighter
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