Aujourd'hui est un bon jour. On est peu être en plein hiver, mais en ouvrant  les volets ce matin j'me suis dis «  Today is the good day ». Y'a pas à dire tu te lassera jamais du soleil de Californie. C'est toujours plus agréable que le ciel gris soviet. Tu t'extirpe du lit grinçant et tu ouvre ta fenêtre. Le soleil envahit déjà tout ton appartement. Dans cet appart' y'a pas grand choses : un tourne disque, une énorme pile de disque à coté du lecteur à même le sol . Un poster promotionnel récupérer à la boutique, plusieurs câbles au sol, des magazines empiler sur les sortis et les prochains concerts. Certains sont plutôt récent et d'autres...Parfois daté de plusieurs mois voir plus d'un an. Une vieille commode à moitié vide, faut bien ranger ses vêtement quelques part. Une chaussure  traîne dans un coin, l'autre doit traîner dans l'entrée. Pour le reste c'est dans un grand panier de linge sale à coté de la minuscule cabine de douche. Pratiquement accolé au toilette. Classe non? Contrairement à ton ancien appartement à Phoenix tu as les toilettes dans ton appartement et non sur le palier. Ça évites de se peler les miches à 3heure du matin. Il y a aussi une petite table à manger/ bureau/table d'appoint et j'en passe. Une bibliothèque aussi étonnant que cela puisse paraître. Sur la commode trônent deux chaîne stéréo et des boîtiers ouvert. Il n'y a pas de doute c'est la piaule d'un amateur de musique.

Le soleil est encore bas dans le ciel . Tu profites de la vue sur les toit de LA et au loin, l’océan. Une clope, un café soluble en chantonnant le dernier tube passant en boucle à la radio. La journée va être longue et il est encore  tôt. Dimitry tu t'autorises un dernier soupire avant de filer sous la douche. Après un moment sous le jet d'eau chaude tu t'habille finalement comme à ton habitude pour partir travailler. Tu n'as pas fermer la fenêtre depuis ton réveil ; content d’être au dernier étage et de pas avoir de petits voisins adepte du voyeurisme. Un jean noir abîmé -ça fais plusieurs années que tu le traîne celui la.- Un débardeur ainsi qu'un pull. Une chaussure -trouvé sous le lit-, puis l'autre. Tu claques la porte, les clés du shop dans ta poche et  tu dévales les marche 4 à 4. A droite puis 700m jusqu'à l’arrêt de bus. Direction l'Eastside. Une fois le rideau de fer soulevé, tu t'installes derrière le comptoir. Les yeux rivés sur l'agenda de la semaine. Soudain la clochette de la porte retenti. Un client. Ou bien un livreur. Tu inspires et tu relèves la tête avec un large sourire !

-Bonjours et bienvenues à L’International Records ; N’hésites pas si tu as besoin de conseil ou même si tu recherches un disque en particulier !
 
Tu souris de plus belle. La personne qui vient d'entrée t'es familière. Et cela confirme, une fois de plus, que la journée commence bien.

@ Billy Lighter

Aujourd’hui c’est congé et je ne vais pas m’en plaindre. Je déteste ce petit job de merde que m’a trouvé ma mère, à l’hôpital ou elle travail. Je dois passer le balai, vider les poubelles, nettoyer les flaques de vomit sur le sol, c’est vraiment un job de merde, que je vous disais ! Mais bon, au moins, je ne l’ai plus sur le dos à l’entendre râler que je devrais poursuivre mes études, mais je m’emmerde sue les bancs d’école et puis moi ce qui me branche, dans la vie, ne s’apprend pas dans une école, justement !

Un bon point positif pour mon petit job, c’est que je gagne de l’argent et que je peux dépenser comme bon me semble sans avoir à en quémander à ma mère qui me fera un sermon long comme le bras sur la valeur de l’argent et l’importance d’en mettre de côté pour les petits pépins de la vie.

Quels pépins, je voudrais bien savoir ? J’habite chez elle, je n’ai pas de voiture, je mange ce qu’elle me prépare et elle achète encore mes fringues, même si elle n’a pas vraiment bon goût, alors, je pose encore ma question : quels pépins de la vie pourrait nécessiter un coussin monétaire pour me sauver le cul ?

La sortie du nouvel album des Pink Ladies !

Voilà une belle occasion d’aller piger dans mon petit coussin et de sortir de la maison avant que ma mère ne me rende folle avec ce trou dans le genou de mon jeans qu’elle veut absolument recoudre alors que j’ai travaillé très fort pour le percer juste bien comme il le faut !

Les mères, toutes les mêmes !

Je me suis sauvé par la fenêtre de ma chambre avec quelques billets en poche parce que je ne compte pas aller uniquement chez le disquaire, je voudrais bien aller acheter un peu de poudre aussi.  Pas de la drogue ! Mais pour mes feux d’artifice ! J’ai besoin de certains trucs pour essayer un effet auquel je songe depuis un moment.

Bref !

Il fait beau, les aliens polymorphes se tiennent tranquilles, les astres sont alignés pour que ce soit une belle journée !

J’entre chez le disquaire le plus près de chez moi : L’International Records et je salut le type derrière le comptoir qui m’accueil avec un sourire obligé, on dirait presque même qu’il retient son souffle.

Relaxe, Max !

- S’lut !

Je me faufile au travers des rayons et je cherche au travers les vinyles, le nouvel album des Pink Ladies. La voix de Savannah Prescott déchire, je connais leur premier album absolument par cœur alors, bien sûr, j’ai bien hâte d’entendre ce qu’elles proposent cette fois. Il y a eu des rumeurs de séparation, mais les filles sont plus fortes que ça, quand même !

Je rabats un par un les disques tout en restant perplexe de ne pas le trouver… Je suis bien dans les ’’P’’ alors quel est le souci ?

- Hey, dis ? Vous avez reçu le nouvel album des Pink Ladies?

@ Billy Lighter

Cela fait à peine 2 mois que tu bosses la, alors ce sourire forcé et cet enthousiasme presque abusé te colles encore à la peau. La petite blonde au mèches roses, tu l'as déjà vu à la boutique une ou deux fois. Peu être plus . En tout cas des qu'elle rentre elle te salut en arrivant  comme si c'était sa deuxième maison . Tu l'aime bien cette fille. Elle te fait sourire avec son bonjour qui sonnes comme un " Relaxe max". Ring Ring.  Tu décroches le combiné qui sonnes une demi seconde.

- ’International Records, Dimitry à l'appareil. J'peux vous aidez ? Hm... Oui. Oui. Oui, on l'as reçu . Pas de soucis. Bonne journée.

Pendant que tu répond à un appel d'un fan hystéro pour la sorti d'un nouvel album, la blondinette s'était directement rendu dans son rayon de prédilections. Tu notes dans le carnet de commande Commande album Holly Sacrifice semaine prochaine. Tu l'entends la petit, elle farfouilles dans les vinyles. Qu'est ce qu'elle cherches ? Surement  Pink Lady ou un de ces groupes exclusivement féminin en vogues ces derniers temps. Tu passerai bien à un concert des Pink Lady, pas que ce soit ton genre de prédilections mais elles déchirent en live y parait.

Elle en met du temps quand même. Tu vas chercher un carton dans l'arrière boutique et tu le pose sur le comptoir. Cutter. Tu tranche et tu prends un tiers de contenues. Tu te diriges vers les bacs et tu commence à ranger par style et ordre alphabétique. Tu retournes prendre un autre stock et tu rejoins la blondie dans son rayons avant de t'agenouiller pour ranger . Je relèves la tête lorsqu'elle me poses sa questions.

Ah? L'album des Pink Lady? Normalement on l'as reçu. Tu abandonnes ton cartons et tu re relèves pour rejoindre la jeune fille; Normalement il doit être par la.

- Pink Ladies? Normalement juste après les Panthers .

Tu lui fais signes de se décalé un pour pour te laisser la place devant le rayonnages. Tu cherches et en vains. Shit. Attends une secondes. Tu es sur qu'on l'a reçu pourtant .

- Suis moi.

Tu abandonnes donc ton carton et le rayon pour revenir à l'entrée ainsi que l'étalage des nouveauté. Et le voila. Le tout nouvel album des Pink Ladies. Tu sourit et le lui tends à ton tours.

-Et le voila!

@ Billy Lighter

Même si je vivais dans l’improvisation la plus totale, j’avais tout de même un truc de planifié et auquel je ne voulais pas déroger. Je voulais le dernier album des Pink Ladies. Savannah Prescott déchire absolument tout avec sa voix qui tombe comme une tonne de brique mais c’était surtout la basse de Kate Ledger qui me donnait des frissons.

J’ai toujours eu un faible pour les bassistes de toute façon.

Je savais que je trouverais ce que je voulais au disquaire du coin, L’International Records, ils avaient toujours tout avant tout le monde… bon peut-être pas non plus. Il faut dire que c’est aussi la boutique la plus près de chez moi alors normal que pour moi, elle me semble toujours mieux garnie que les autres.

J’entrais et je saluais le type qui travail aujourd’hui. Je l’ai déjà vu quelques fois, il me semble toujours aussi blasé mais c’est peut-être qu’un style qu’il se donne, enfin, je ne le connais pas personnellement hein, je ne sais même pas son nom. Seulement qu’il est blond, assez beau gosse, pas mon style mais il a un genre.

Puis je me faufilais jusqu’à trouver le rayon opportun, fallait pas chercher dans la country music non plus, hein ! Je rabattais les différents albums et je vis bien le tout premier des Pink Ladies mais pas le tout nouveau… Alors je fronçais des sourcils et cherchais encore, tassant davantage de vinyle mais toujours rien.

- Noooooooon ! Il doit y être !

Un peu confuse, une façon de dire que j’étais en totale panique mais ça, je ne voudrai jamais l’admettre, j’interpellais Max, ou Tim, ou qu’importe, le mec devant et lui demandais gentiment s’ils avaient l’album que je cherchais et lui souriais, reconnaissante qu’il laisse les piles qu’il rangeait pour venir m’aider à chercher.

Et tout comme moi, il se rendit compte que l’album ne s’y trouvais pas.

’’Pas de panique, Kenzie!’’

Je serrais des dents en étirant mon sourire, je vivais d’espoir là, c’était horrible !

Je le suivis, à sa demande et… il le trouva ! À l’avant, dans les nouveautés ! Mais pourquoi n’ai-je pas songé à regarder là en premier ! Je me sentais un peu stupide mais j’avais l’album entre mes mains, je pouvais relaxer et oublier l’instant de terreur que je venais de vivre.

- Merci ! Merci !! Merci !!! T’es vraiment chouette et tu viens de sauver ma journée !

Si je n’étais pas aussi occupé à serrer l’album contre moi, je lui aurais saut au cou. Ma mère m’aurait jugé et dit que je ne savais pas me comporter en public. Ouais, c’est vrai que je ne sais pas faire ça, c’est mon côté Stone qui prend le dessus dans ce temps là ! Je n’y peux rien, c’est une histoire de transmission de gênes, gênantes !

Ensuite, il fallait le payer cet album ! Alors je me dirigeais vers le devant de la boutique et arrêtais devant la caisse, sortis mes billets et les lui tendis.

- Mon demi-frère c’est Howard Stone.

Pourquoi je venais de dire ça ?

Peut-être parce qu’une affiche de The Burning Fire était épinglée au mur tout juste derrière et que mon frère me manquait.

- Je dis pas ça tout le temps, comme ça, pour faire la conversation, hein ! En fait, je ne sais pas trop pourquoi je viens de dire ça… c’est un peu con.

@ Billy Lighter