La vie n’est qu’une question de timing.
On ne peut pas dire que j’ai été souvent confronter à ses situations ou j’avais l’impression que je devais faire une course contre la montre ou bien que je vivais trop vite ou trop tôt certaine chose. Jusqu’à présent, j’ai été plutôt gâté, c’est peut-être pour cela que la visite de Finan cette nuit me fait l’effet d’une bombe.
Je l’écoutais me parler de ce qu’il ressentait, de ce qu’il pourrait et voudrait faire, tout ça serait parfaitement imparfait, mais c’est trop peu, trop tard et ça me tue de devoir le lui dire, après tout ce qu’il vient de mettre sur la table. Je voudrais au contraire lui dire
OUI!!!, lui sauter au cou et vivre notre histoire d’amour…
Je ne dirai pas oui.
Je ne me sens pas capable de laisser passer cette chance en or qu’il m’ait offert alors que je ne l’attendais plus. Ma mère me dirait que si Finan m’aime vraiment tout comme je crois l’aimer sincèrement notre histoire nous attendra à mon retour, mais qu’une chance comme celle de faire partie d’une si belle et grande aventure ne se représentera peut-être pas.
Je dois la saisir, même si ça veut dire que je dois renoncer à mon histoire avec Finan, une histoire que nous savions terminée avant même qu’elle ne débute.
-
Il n’y a rien à dire, je suppose…Je ne voyais pas, moi non plus ce que nous pourrions dire pour atténuer l’effet brutale de la réalité qui nous rattrapait.
Finan disait que je ne pouvais pas gâcher cette belle opportunité et je me contentais d’hausser des épaules puis d’hocher positivement de la tête ensuite.
Je pouvais peut-être le convaincre de me suivre, ne pouvait-il pas prendre des
vacances, de temps en temps ? Le crime ne dort jamais mais il doit bien pouvoir se le permettre, non ? Les
Los Diablos ne comptent tout de même pas que lui dans leur rang ! Mais Finan me demanda ce que je comptais faire d’Irish pendant mon absence. Je n’y avais pas songé, je n’en étais pas encore là dans ma tête, je ne savais même pas de quoi ma vie aurait l’air là-bas, si la production s’engageait à nous loger où bien s’il fallait soit même se trouver quelque chose, on m’avait dit que je serais prise en charge une fois là-bas alors je n’avais pas posé plus de question que ça… Mais Irish…
-
Ce serait super, oui, si tu pouvais… je me sentirais mieux de savoir qu’il est avec toi que dans un refuge qui déborde de pensionnaires d’avances. Je regardais Irish qui s’était blottit sur les cuisses de Finan, il adorait le faire, en deux visites de Finan, mon petit chaton se retrouvait toujours sur lui.
-
Il t’a adopté, de toute évidence donc…Je me sentais soulagée d’au m oins avoir réglé ça se soir, malgré tout le reste qui venait de m’éclater en plein visage.
Finan, ensuite, me proposa de rester pour cette nuit, parce que la dernière fois, notre moment ensemble s’était abruptement arrêté. D’un côté, j’avais vraiment envie qu’il reste, de pouvoir en profiter jusqu’à mon départ, ce serait chouette et qui sait si cela ne nous donnerait pas espoir de patienter jusqu’à mon retour… mais de l’autre, j’avais peur que d’étirer le moment fatidique de se dire
adieu me blesse plus qu’autre chose. Je ne savais vraiment pas quoi répondre.
-
Finan je…Je mourrais d’envie de lui dire oui !
-
Je veux que tu restes, j’ai envie que tu restes. Je me levais et pris place a ses côtés sur le divan, à genoux et je passais mes bras autour de son cou et posais mon front contre le siens. Je ne pouvais plus me retenir de pleurer, ça ne serait peut-être pas un moment agréable à passer mais nous le passerions ensemble.
@ Billy Lighter