Hollywood, le repère des stars de cinéma. Pas étonnant que ça soit la que je traine à cet instant même. En fait, même si j’avais grandis dans le centre de L.A., j’avais passé beaucoup de mes journées aux alentours et dans les studios de cinéma hollywoodien. C’était comme ma seconde maison et ça depuis aussi loin que je pouvais me rappeler. Tout le monde me connaissais ici, jusqu’au moindre technicien.

C’était ma fin de journée, j’avais tourné quelques scènes pour mon prochain film. Ce dernier était un drame. Mais genre le drame bien dramatique qui de plombe le morale pendant plusieurs jours. J’avais l’impression de ne plus faire que ce genre de film depuis la mort de Karen. Comme si j’essayais de vivre mon deuil en jouant des personnages qui avaient vécu des choses encore pire.

C’est dans un café non loin des studios et où beaucoup d’acteur venait y manger après leur journée de tournage que je décidai de m’arrêter. Je saluai la serveuse que je connaissais depuis plus de 10 ans. Elle venait d’être engagée quand j’ai tournée mon premier film plus ou moins sérieux. C’était une jolie rousse qui était 7 ans mon ainée, elle s’appelait Kate. Entre temps, c’était devenu une amie et il n’y avait pas un jour où je ne venais pas lui dire bonjour.

Je m’installai à ma table habituelle après avoir commandé un hamburger. C’est dans ces moments de temps mort que je me mettais à penser à Karen et aux secrets que cachait son tueur. Amon Sörensen, le gars qui avait détruit la vie de ma petite-amie, et, en même temps, la mienne. Il n’y avait pas un jour où je ne pensais pas à ce drame. Et pourtant, cela faisait un an entier qu’elle était morte.

Kate m’apporta mon hamburger ainsi qu’un coca dont le verre était autant remplis de glaçons que de coca. Je commençai à manger.

Lolita avait été envoyée la, elle savait qui elle allait trouver, en tant que groupie, elle était un genre de parasite charmant, mais parasite tout de même, qui gravitait dans l'orbite de tout ce qui avait de la notoriété et de l'argent, ca n'est pas qu'elle était arriviste, foncièrement mauvaise ou calculatrice, simplement, travailler ne l'interressait pas, elle avait envie de vivre sa vie comme un long week end a faire la fête, et les stars faisaient les meilleurs fêtes, et ce qu'elle leurs coutait ne représentait rien d'autre que des miettes comparées a ce qu'ils gagnaient chaque années.

Elle entra donc dans le café, comme une tornade, et alla mettre une musique dans le jukebox


Contrairement a Robin elle était éclatante de fraicheurs, comme si les soucis ne faisaient que gilsser sur elle sans jamais la toucher vraiment, du moins en donnait elle l'apparence.

Elle alla s'assoir pas très loin de lui, sur un tabouret au bar a quelques mètres de la table de l'acteur.

Hello.... Je peut avoir un milkshake a la fraise et euh... un coca light steuplais ?

En se dandinant un peu sur le tabouret en faut cuir qui lui collait déjà au fesses de manière très inconfortable.

Et un paquet de fraise tagada aussi ...

Elle bougeait sur son siège au rythme de la musique, quand elle regarda dans la direction de Robin, et voyant sa mine sombre, lui lâcha un grand sourire avant de lui tirer la langue en louchant pour tenter de le faire rire, que cela fonctionne ou pas, elle finira par éclater de rire elle même toute seule de son rire sonore et cristallins.

C’est le son de la voix de Mick Jagger qui s’éleva dans le café. Je regardai vers les jukebox qu’une jeune fille était entrain de quitter pour s’installer au bar. Elle n’était pas très loin de moi et semblait pétillante de vie. Elle semblait assez jeune et je la regardais sans vraiment faire attention que je le faisais. Mes pensées se chevauchaient autant tournée vers Karen que vers le film que j’étais entrain de tourner actuellement.

La jeune fille était entrain de commander quelque chose, mais je n’étais pas assez attentif pour pouvoir entendre véritablement ce qu’elle disait. Tout ce que je discernais c’est qu’elle n’arrivait pas vraiment à tenir en place sur son tabouret. Elle finit par accorder ses mouvements au rythmes des Stones et c’était assez drôle à voir. Peut-être était-elle danseuse, après tout. Ou j’étais peut-être complètement à côté de la plaque. En tout cas, la voir si heureuse ne me permettais pas de l’être. J’avais toujours cet air lugubre que je trainais depuis des mois.

La jeune fille se retourna vers moi et me fis une grimace monumentale avant d’éclater de rire. Là, fallait avouer que je ne m’y attendais pas du tout. J’éclatai de rire à mon tour, en quelques secondes elle venait d’illuminer ma journée. J’étais très bon public et la moindre grimace ou blague débile me faisait marrer. Quoi qu’il en soit, la jeune fille m’avait donné envie de la connaitre par son humeur pétillante. Je pris mon assiette et m’installa sur le tabouret à ses côtés.

-T’es une marrante toi ! Tu t’appelles ? Je ne t’ai jamais vu ici…

Mon sourire était revenu et j’avais cessé de penser à toutes ces choses déprimantes pour me concentrer uniquement sur la bonne humeur de la jeune fille. C’était peut-être une actrice, elle aussi. Après tout il y avait plus de 60 pourcent de chance que ça en soi une ici…

Lolita sirotait son milkshake en te regardant venir

Fait attention, j'ai posé mon skate a coter, lui il risque rien, il est vieux, mais tu risque de te casser une jambe ou de te retrouver avec le contenu d eton assiette dans les cheuveux et bon.. ca fait pas mal, mais ca fait chier quand même !

Puis répondit a ta question en commençant a mettre des fraise tagada dedans, une pure bombe sucrée , voila ce qu'elle se préparait ! Le genre de recette dont elle avait le secret, avec le nutella aux mm's, et la gauffre chantilly/dragibus, des pures merveilles !

Normale, c'est la première fois que je vient... Je suis arrivée il y a peu a L.A. et depuis... je profite du soleil et j'essaie d'en faire le moins possible ! Ah et je m'appelle lolita, Lolita Nox, et toi ? On t'a déjà dis que tu ressemblais a Robin North ? En plus mignon, peut être...

Elle recommença a siroter son milkshake ou les fraise tagadas ses délitaient petit a petit, rajoutant du sucre au sucre, ne tenant pas en place sur ce maudit tabouret en sky, heureusement que tout était climatisé a Hollywood, si elle avait été dans un de ces tacos mexicains bas de gamme de certains quartiers, elle aurait littéralement fondue sur le siège. Et y serait restée collée jusqu'a ce que la mort les sépares. Si c'est possible, elle l'a vu a la télé un jour...

La jeune fille sirotait un milkshake, elle avait aussi devant elle un coca light que Kate lui avait apporté. Milkshake et coca light. Pas le genre de mélange que je ferais. Je n’étais pas vraiment fan des mélanges en nourriture. J’aimais les trucs classiques.

Alors que j’étais tout près d’elle, elle me dit de faire gaffe à sa planche de skate qui était à terre. Elle avait peur que je me casse la gueule à terre. Je lui souris en évitant le skateboard et en m’installant près d’elle.

-Cool la planche. Une fille qui fait du skate c’est la classe.

Je regardais chacun de ses gestes. Elle ajouta des fraises tagada à son milkshake. Ca, par contre, ça devait être bon. Sucré, mais bon. Je note. A faire chez moi quand j’aurais le temps et l’envie. Comme quoi, mes goûts pouvaient peut-être changer si on me montrait les bons trucs.

Elle répondit à ma question et disait être arrivée depuis peu à L.A. Elle s’appelait Lolita et disait que je ressemblais à Robin North… En mieux… J’éclatai de rire et il me fallut le temps avant de me reprendre.

-Ah oui ? En plus mignon ? C’est que je dois être dans un bon jour alors…

Je marquai une pause pour manger une bouchée de mon hamburger avant de reprendre.

-Enchanté Lolita, moi c’est Robin. Robin North.

Et je rigolai à nouveau. Je trouvais l’occasion trop bonne pour enchainer les feintes.

-Comme je vois, tu as vu mes films. Ou, en tout cas, tu m’as déjà vu quelque part… Et toi ? Tu ne viens pas de L.A., alors tu viens d’où ?

Je voyais qu’elle peinait vraiment à tenir en place. C’était vraiment une pile électrique.

Lolita explosa de rire en se mettant la main devant la bouche pour ne pas envoyer du milkshake sur tout le monde, s'en mettant par contre sur elle. Ne portant que peu de tissu, les taches ne seront pas très grave mais sa poitrine, ses cuisses et (ooooh sacrilège !) ses magnifiques cheveux se retrouvent tachés de liquide rose , froid, et sucré, elle prend un gros tas de serviettes en papiers et commence a s'essuyer tant bien que mal.

- No way ! Tu te moque de moi hein ? pfffff j'ai encore réussie a passée pour une cruche ! Bravo Loli ! Je me disais aussi que tu lui ressemblait trop, a un moment je me suis même dis : "lui dis pas qu'il ressemble a Robin North, tout le monde doit lui dire ca doit le saouler!"

Elle finie de se nettoyer, cherchant la moindre trace de son accident de glace, jetant un petit regard d'excuse a la serveuse qui après avoir fait des gros yeux en la voyant tout salir, fini par rire elle aussi puis retourner vaquer a ses occupation voyant que Lolita nettoie ses bêtises.

-Je viens de Fallon dans le Nevade... une base militaire... c'est la bas que j'ai grandie, alors il y avais du super goudron et beton partout, et pas grand chose d'autre a faire que du skate... et puis il y avait plein de soldat qui venait des quartier pauvres et savaient en faire... ils me considéraient un peu comme leurs petites soeur tu voit... enfin au debut, parce qu'apres les soldats, ca change, ils vont, ils viennent, et puis vers 16 ans, j'ai compris qu'ils me voyait plus du tout comme ca ! Ceux qui m'avaient connue petites étaient partis ,enfin pour la plupart, et ceux qui arrivaient... Bah ils me regardaient plus pareil !

Elle rit

Mon père était capitaine dans l'armée... on vivaient sur la base avec ma mère, déjà qu'au début il aimait pas trop que je traine avec les soldat, mais que ça passait parce que j’étais un peu la mascotte de la base... Mais quand les soldats on commencer a me faire du rentre dedans, la il a vraiment piquer une crise... D’ailleurs c'est a cette époque qu'il a perdu ses cheveux... Je n'avais jamais fait le rapprochement !

Lolita avait explosé de rire après que je me sois présenté comme étant Robin North. Le problème c’est qu’elle avait tellement de milkshake dans la bouche qu’elle essaya de se retenir d’en envoyer sur tout le monde, mais ne pu pas empêcher de s’en mettre sur elle-même. Heureusement pour elle, elle n’avait pas vraiment beaucoup de fringues à salir. Elle était plutôt habillée légère la petite Lolita.

-T’en as même dans les cheveux…

Quand je pense qu’il n’y a même pas deux minutes, elle m’avait mis en garde de faire attention de ne pas glisser à cause de son skate… C’était en fin de compte, elle qui s’était tâchée.

Je rigolai à la phrase qui suivit. Elle se traita de cruche avant de me dire qu’elle avait hésité me faire part de ma ressemblance avec moi-même de peur que ça me saoule.
La jeune fille commença à essuyer sous le regard d’abord énervé, puis amusé de Kate.

Moi, chacun des gestes et des mots de cette fille me faisait rire. Elle se mit alors à me raconter d’où elle venait. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle pouvait venir d’une base militaire. Ca devait faire bizarre de grandir dans une telle ambiance. C’est là-bas qu’elle avait appris le skate. Elle semblait avoir eu une enfance heureuse mais tout c’était compliqué à ses 16 ans quand les hommes de la base on commencé à la voir autrement. Je rigolai quand elle fit le rapprochement entre ça et le fait que son père avait perdu ses cheveux.

-C’est vrai qu’une fille de 16 ans au milieu de militaire, ça doit pas être facile tout les jours… Je peux te comprendre, mais je peux comprendre ton père aussi…

Mais elle était à L.A. maintenant et elle avait tout l’avenir devant elle.

-Alors t’es venue ici. T’es venue pour y faire quoi ? Des études ? Ou alors tu essaye de percé comme beaucoup de gens qui migrent ici.

Beaucoup venait à L.A. pour tenter de vivre le rêve américain. Certains réussissaient, d’autre non… Moi j’avais eu facile, mes parents avaient réussi avant moi et je n’avais fait que suivre.

Lolita sourit largement, en faisant un petit tas avec les serviettes en papiers usagée et recommenca a boire son milkshake a la paille.

-Naaaaaa ... Je suis une exceptions moi ! Je suis venue a L.A. pour absolument rien y faire !

Elle rit

-Je n'ai pas de plan de carrière, pas de diplôme, je ne suis ni actrice, ni chanteuse, ni musicienne... Bon, je pense que je pourrais si je voulais... Sauf la musique, ca demande du travail... Le reste aussi, mais on peu plus facilement apprendre ! Bref... Je suis venue ici pour faire la fête... Je n'ai aucun plan en tête et pourtant, ca va... J'ai toujours un toit sur la tête, j'arrive a manger, a m'habiller, et j'ai beaucoup de temps pour rencontrer des gens, découvrir la ville et la vie en générale... Et puis comme ca , je serais pas déçue si j'arrive a rien, et si jamais il se passe des trucs bien, comme ca m'arrive souvent, et bien j'aurais tout le loisir d'en profiter !

Elle se recoiffe , jouant avec sa chevelure

-il y a un dicton qui dis que si tu veut faire rire Dieu, dis lui que tu a des plans pour l'avenir... Moi je ne sais pas ou je vais, ni ce que je ferais, et je suis venue a L.A. parce que ca semblait l'endroit le plus fun ou vivre... L'argent facile, n'importe qu'elle jolie fille peut devenir une starlette, je dis pas ca pour toi, mais quand je voit le nombre de cruche qui sont a la télé ! Je me suis dis que ca pourrais être fun et que j'aurais ma place ici, mais je n'ai ni l'envie, ni le courage de courrir les casting, de prendre des cours ou simplement de me lever le matin... Et puis, je n'ai pas des besoin énormes... Et je trouve toujours des âmes charitable pour me donner un coup de pouce quand il faut !

D'une certaine facon elle était l'exacte opposée de Robin, dans le sens ou lui avait eu une voie royale, mais tracée d'avance, depuis toujours, elle, elle n'avait rien, mais avait une multitude de choix possible qui s'offrait a elle, elle semblait se remettre entièrement a sa bonne étoile, et au destin pour l'amener la ou elle devait aller, se laissant portée par les évènement comme une feuille dans un cours d'eau.

Lolita avait finis d’éponger les dégâts qu’elle avait faits avec son milkshake. Ce avait demandé pas mal de serviettes, mais le résultat était satisfaisant. Elle me donna ensuite les raisons qui l’avaient poussé à venir à L.A. En fait, elle était venue uniquement pour ne rien faire. Je rigolai. Je me disais qu’elle blaguait. Mais je me rendis vite compte qu’elle était sérieuse. Elle voulait faire la fête, vivre au jour le jour sans plan pour l’avenir. Une vraie épicurienne la petite Lolita.

Je le regardais se recoiffer alors que j’achevai mon hamburger tout en l’écoutant m’expliquer son point de vue sur sa propre vie. Elle me disait que c’était simple de devenir une starlette vu toute les cruches qu’on pouvait voir à la télé. Ben, en fait, elle n’avait pas tort. J’en avais rencontré des tonnes des cruches… Et je continuais à en rencontrer chaque jour de ma vie. Le monde du cinéma est rempli de gens très différents. Mais Lolita était déterminée à ne strictement rien faire et à profiter de la vie. J’avais souris pendant tout son petit discours… Ca semblait si simple de ne rien foutre quand sa sortais de la bouche de Lolita.

-Ouais mais… Pour bouffer, pour avoir un toit… Faut des thunes… Et pour ça, faut bosser… Si c’était si simple, tout le monde vivrait comme toi… Moi le premier, même si j’adore mon boulot…

Je commandai un coca tout en développant mon idée…

-Enfin tu vois… Alors, comment tu fais ? Tu as des amis qui te t’hébergent et qui te paye la bouffe ? Si c’est le cas, t’as des amis conciliants…

Vu son physique et sa façon d’être ça m’étonnerai pas qu’elle se soit vite fait des amis. Mais je les vois mal héberger Lolita éternellement… Parce que si elle faisait bien comme elle disait, ce n’est pas de si tôt qu’elle allait avoir du boulot et qu’elle pourrait payer les factures elle-même…

Lolita sourit, elle écoute , en se dandinant sur son fauteuil effectivement, son raisonnement tiens la route, c'est d'ailleurs ce que toute personne sensée et éduquée dirait, mais elle savait d’expérience que ce n'était pas forcément si vrai, ca dépendait des perspective.

- Je ne le dis aps du tout comme une critique de quoi que ce soit, je respecte tes choix de vies, aisni que ceux des autres, mais ce sont des choix de vies, rien ne nous est imposer. A L.A. , il y a suffisement de richesse pour que tout le monde puisse vivre tranquillement, et en tout cas pour que des gens comme moi puisse vivre sans trop se soucier de l'avenir... Ce qui nous sépare, c'est nos besoin, regarde, j'ai rien , et pourtant je ne me sent pas obligée de travaillée, toi tu a hériter de la fortune de tes parents, et tu es bien payé j'imagine, depuis toutes ses années, tu a placer ton argent... Combien de temps tu pourrais vivre a regarder passer les vague, si tu avais un appartement 3 piece au lieu d'une maison a Hollywood ? Si tu n'avais pas l'assurance de tes voiture qui valent le prix d'une maison ailleurs ? Moi je n'ai pas froid, je rencontre toujours des gens, et quand j'ai besoin de quelque chose, je le demande, si la personne veut bien me donner une cigarette, un repas, ou simplement m'heberger, tant mieux, sinon, tant pis, il faudrais plus que ca pour que je meurt de faim et de froid. Pas a LA en tout cas. Je peut me nourrir de chips s'il le faut, c'est pas cher les chips... et dormir sur la plage... Meme si c'est dangereux a cause des gang... Mais je ne me sent obligée de rien, et si un jour je décide de travailler pour me payer tout ca, alors ca sera par choix... Bien sur, y'a de sjours c'est pas facile, et avoir faim, ca n'est pas agreable... Mais j'ai un secret. Mo secret, c'est que je suis vraiment rigolote, en plus il parait que je suis plutot jolie (fausement modeste) et L.A. est remplie de gens riche qui deteste leurs vies, ou qui s'ennuie, et qui me trouve exotique avec ma vision de la vie, ou juste marrante... Et qui sont près a me loger et a partager leurs frigo avec moi en échange du bordel que je met dans leurs vie trop prévisible ! Et je ne parle pas de faire la pute hein ! Je n'ai meme pas besoin d'ecarter les paupières pour ca... Simplement je leurs apporte quelques choses qu'ils ont perdu, et moi il me font profiter de leurs maison trop grande, de leurs piscine ou ils ne se baigne plus, et de leurschambre d'ami ou les amis ne viennent plus, parce que tous ces gens sont trop occupés a travailler et s'appel pour se dire "on se voit bientot" sans jamais se voir...

Elle "clate a nouveau de rire en remontant ses seins

Bien sur, dans le tas, y'a aussi des types qui sont gentils juste parce qu'ils espèrent me mettre dans leurs lit, mais ca, c'est le cas pour toutes les autres aussi , et puis la plupart ne sont pas méchants, je peut pas leurs en vouloir d'essayer !

Elle rit a nouveu

Voila, je voulais pas te faire la morale ni rien hein... Je voulais juste te montrer que ma vie était possible aussi ! La preuve !

Elle tend les bras en prenant la pose comme pour faire

"Tadddaaaaaa !"

Je l’écoutais développer son point de vue tout en sirotant mon coca que Kate venait de m’amener. Elle n’avait pas tort… L.A. était l’endroit rêvé pour vivre comme elle le faisait. Elle n’avait besoin que de manger de temps en temps, d’un endroit pour dormir et de quelques fringues pour mettre sur elle. En fait, c’était une fille que la superficialité n’avait pas touchée. Elle ne voulait rien faire, et bien en contrepartie, elle acceptait de vivre de rien. Elle parlait au gens, leur demandant pour se faire hébergé. S’ils acceptaient, tant mieux pour elle, s’ils refusaient, elle faisait avec.

Quand elle parla de tout ses riches qui détestent leur vie et s’ennuient dans leur grandes villa je ne pu m’empêché de baisser le regard. Comme si elle venait de mettre le doigt sur un point sensible. Je ne détestais pas ma vie, mais je devais avouer que tout était bien moins fun depuis la mort de Karen. C’est quand Lolita éclata de rire que je remontai mon regard jusqu’à sa poitr… Jusqu’au sien. Et je rigolai à mon tour quand elle avoua qu’il y en avait, quand même, certain qui l’hébergeait uniquement pour l’avoir dans son lit.

Quand elle eu finit, je soupirais un peu tout en souriant. La petite Lolita me plaisait… Parce qu’elle était intelligente et qu’elle ne se prenait pas la tête. Insouciante, mais intelligente. J’ai vu des filles avec les mêmes atouts qu’elles mais qui n’avait pas du tout la même vision de la vie. Je préférais nettement les filles comme Lolita que les starlettes d’Hollywood…

-T’as raison… Tout les modes de vie son possible à L.A. Faut dire que là, tu m’as convaincu.

J’achevai mon coca et paya la note à Kate qui m’envoya un clin d’œil. Je déposai à nouveau mon regard sur la jeune fille.

-T’as quelque part pour dormir ce soir ? Parce qu’il y a un immense appartement au centre de L.A. qui aurait bien besoin de se remplir ! Ca te tente ?

Je rigolai. Elle me faisait rire alors elle avait bien mérité que je l’invite.

Lolita sourit, haussant les épaules, et sauta de son siège, réglant ses consommations. Remontant un peu son short, pour le remettre en place il était de toute façon soit trop remonté, soit trop bas, vu q 'il était de toute façon trop petit ...

-Oui, j'en ai plein même, parce que je commence a avoir quelques amis a L.A. , mais en même temps, c'est bien aussi si je les laissent tranquilles de temps en temps, avoir une tornade dans son salon, ca peut etre fatiguant a la longue !

Elle sourit

-Je te suis, j'avais prevu d'aller a la plage, mais ca peut attendre, et puis, je vais pas te laisser passer ta soirée tout seul et refaire ta tête de tout a l'heure !

Elle rit

-En tout cas je voulais pas te juger tout a lheure, chacun sa facon de vivre...

Elle disait qu’elle avait plein d’amis à L.A. Sur le coup, j’ai bien cru qu’elle allait refuser mon invitation… Mais ce ne fut pas le cas et je souris quand elle parla de la tête que je faisais tout à l’heure.

-Faut croire que je faisais vraiment pitié, alors.

Puis elle me rassura en disant qu’elle ne voulait pas me juger tout à l’heure et, d’un signe, je lui montrai que je n’étais pas blessé du tout. Chacun avait sa vision des choses et elle avait le droit d’avoir la sienne et de la défendre.

Je me levai de mon siège et je l’invitai à me suivre.

-Viens. On y sera vite en bagnole.

On sortit du resto et je m’arrêtai devant ma voiture, une Delorean grise métallisée. La classe, non ? Enfin soit, je m’installai côté conducteur alors que la petite Lolita s’installa côté passager (logique implacable). Je fis vrombir le moteur et démarrai en trombe. Bon… Je n’étais pas le meilleur conducteur du monde. J’avais l’habitude de me prendre pas mal de PV sans jamais vraiment savoir pourquoi… Mais bon… J’étais acteur donc, en général, les flics laissaient passer.

On ne prit pas longtemps avant de rejoindre mon appartement au centre de L.A. En plein quartier riche, il était au troisième étage. Je garai ma caisse et en sortis.

-Voilà ! Bienvenue chez les riches !

Je rigolai et on monta jusque dans mon appartement. J’ouvris la porte et Lolita pouvait y voir mon magnifique rangement… En fait, rien n’étais ranger. Dans la grande cuisine, il y avait des canettes qui trainaient ainsi que des boites de plats préparés. Il y avait une tonne de vaisselles sales dans l’évier. Quant au salon, c’était pareille. Sur la table basse il y avait des magazines de L.A. People qui s’accumulaient et, à côté, des articles découpés signés Amon Sörensen. Je les gardais tous, j’analysais tout ses faits et gestes dans les magazines. C’était devenu une obsession. Il y avait encore quelques photos de ma défunte copine accroché aux murs. Je n’avais pas encore réussis à tous les décrochés. C’était au dessus de mes forces. Et l’énorme bordel qui régnait dans les différentes pièces résumait bien à quel point j’avais du mal à me débrouiller tout seul. Parce que je ne l’avais jamais fait avant…

-Désolé… Je n’ai pas eu le temps de ranger…

Je partis dans la cuisine pour aller y chercher des chips (vu que je n’avais que ça) et, revenant au salon, je les tendis à Lolita.

-Tiens, vu que tu as souvent la dalle.

Je rigolai avant de m’affaler dans le divan.

-Fait comme chez toi ! Parce c’est chez toi jusqu’à demain !

Je me rappelais pas lui avoir demandé si elle voulait rester jusqu’à demain, en fait…

Lolita regarda tout ca avec étonnement, pour un riche, il vivait comme un étudiant ! Elle grignota quelques chips, mais après son milshake-tagada, elle n'avait plus très faim...

Elle visita l'appartement en marchant doucement, passant dans la cuisine

-Tu sais que tu pourrais te faire livrer des trucs meilleures que ca ? Si tu mange que des plats préparés, tu va perdre tes cheveux, et t'es dents... Je l'ai lu dans un magazine féminin...

Puis dans le salon, ayant l'air étonnée.

-C'est quoi ton truc avec Amon Sorenson ? C'est juste un hobbit ou tu es un genre de détraqué qui a une pièce remplie de portait de lui et un jour tu va le découper dans un sac en portant une robe de mariée ? Parce que je veut pas laisser mes empreinte partout si c'est le cas !

Elle rit, mais avait l'air un peu inquiète quand même, parce que ca faisais tres "sériaaaaaauuuooool Killaaaarr" avec l'accent.

Elle pris un air plus mélancolique en voyant les portrait de Karen, elle lisait la presse people et savait qui c'était.

-Oh mais c'est Ka...

Puis elle s'arrete.

-Tu a besoin de deux trucs indispenssable, et tu a els moyen, alors tu va me promettre de faire ca ok ? TU va te trouver une femme de ménage, et un traiteur, qui fait de splats sain, equilibré, et bon, pour te livrer tous les jours. Parce que sinon, tu va finir par te transformer en...

Elle lit une étiquette, sachant qu'elle a un régime alimentaire catastrophique, mais qu'elle se souci de celui des autres

-EN canneloni en boite... ou en corned beef... Et personne n'a envie d'etre ca !

Bon, mon appartement ne montrait pas mon meilleur côté… Et Lolita avait bien remarqué que je mangeais très mal. Et elle n’omis pas de dire que j’allais finir par perdre mes cheveux et mes dents si je continuais comme ça…

-Ah ouais ? T’es sûr ? Merde…

Ouais ben ça me stressais un peu son histoire… Je ne voulais pas perdre mes cheveux et mes dents moi… Ma carrière serait foutue si ça arrivait. Ou alors j’avais plus qu’à faire des rôles de vieux ou de… Monstre… Merde, je ne voulais pas faire ça quoi…

Le salon ne la rassura pas plus. Avec tous ces trucs sur Amon Sörensen c’est clair que ça devait faire un rien… Glauque. Un hobby? Certainement pas! Je détestais lire toutes les conneries que pouvais dire Amon. Je devais avouer que j'étais plus proche de l'histoire du détraqué... Et je pouvais comprendre que ça la fasse flipper. Mais je me contentai de rigoler.

-T’en fais pas. Je ne veux pas le tuer. J’ai juste… Un petit problème avec lui. Je ne le porte pas dans mon cœur, si tu veux.

Puis elle regarda les photos de Karen et, moi, je m’étais contenté de regarder le sol. Ses photos me la rappelaient. Son sourire, ses cheveux, son visage tout entier. Et je voyais bien que Lolita savait qui s’était. Elle faillit même le dire. Mais elle s’arrêta. Peut-être par respect…

Puis, comme prise d’un élan de pitié. Elle me conseilla plein de trucs. D’abord une femme de ménage, ensuite un traiteur pour améliorer mon alimentation. Je relevai la tête et la regardai d’un air mi-étonné, mi-attentif à ce qu’elle disait. Je finis par rigoler à son histoire de cannelloni en boite.

-Tu as raison… Je devrais faire ça… J’ai l’argent pour… Pour le traiteur c’est pas con. Mais une femme de ménage…

J’avais proposé l’idée de la femme de ménage à Karen quand on était ensemble. Pour qu’elle n’aie rien d’autre à faire que de se concentrer sur ses films. Mais elle avait toujours formellement refusé disant que ce n’est pas parce qu’on était riche qu’on se devait de ne rien foutre. Et je pouvais comprendre son point de vue.

-Karen n’en voulait pas… Faut que j’apprenne à me débrouillé tout seul, non ? Elle ne voudrait pas que j’en engage une.

Je regardais Lolita. Mes phrases prouvaient à quel point je n’avais pas encore réussit à faire mon deuil.

-Ca doit pas être si compliqué de faire le ménage.

Je lui prouvais en faisant mine de ranger les magazines de L.A. People.

Lolita haussa les épaules, en regardant autour d'elle.

-Ca dépend de la manière dont tu voit ca, et comment tu la traite. Mettons que tu prenne une femme de ménage, quelqu'un qui a vraiment besoin de se travail, et qu'au lieu de la traiter comme la bonniche , tu es sympa avec elle, et qu'en plus tu la paye bien, et bien elle sera non seulement fière de son travail, mais qui sait ? Ses enfants si elle en a pourront mieux manger, ou simplement plus voir leurs mère qui n'aura plus a cummuler 3 boulot pour leurs payer ce dont ils ont besoin, et qui sait un jour faire des études ... Le problème n'est pas de savoir si tu serait un homme accomplis en faisant ton ménage, ce que personnellement je ne crois pas, parce que soyons honnete, tu aurais aussi pu batir toi meme ta maison et faire pousser tes legumes, mais tu n'a pas non plus que ca a faire. Ce qui importe, enfin je pense, c'est a qui tu confie les taches qui te facilite la vie et comment tu le fait. Tu peut appeler une agence qui exploite des mexicaine pour avoir quelqu'un pour le meilleure prix, ou t'entourer de personne que tu choisirais, traiterais comme des être humains, et les payer pour qu'ils aient une vie décente.

Elle sourit

Enfin moi je dis ca, c'est juste comme ca... Mais je me dis que si j'avais plein d'argent, vu que je ne pourrais pas m'en servir une fois morte, j'en dépenserais une partie au moins pour me faire une vie plus simple, et faire le bien autour de moi... Et permettre a des gens de vivre décement, sans pour autant leurs faire la charité... C'est plutot cool. Parce que la charité, ca met toujours une relation de dépendance, moi je m'en fiche, j’appartiens a personne, je n'ai pas d'enfants, et ce qu'on me donne on me le donne par générosité, et du coup il n'y a pas ce genre de problème. Mais pour les gens normaux, ca les humilies tu voit...

Elle commence a fouiller, prend un grand sac plastique et commence a jeter tous les détritus

-Premiere chose a faire, balancer tous les trucs qui sont bon a jeter, c'est le plus simple et le plus efficace pour range,r parce que tu n'a pas besoin de les laver, ni de les ranger ensuite !

Elle rit.

-Il a fait quoi le journaliste ? Il t'a fait des ennuis ?

Lolita et sa façon de voir les choses. Elle parlait sans détoure et bordel, qu’elle avait raison ! Elle me montrait le bon côté d’avoir une femme de ménage, autant pour moi que pour la femme de ménage elle-même. J’avais l’impression que la petite Lolita me refaisait mon éducation alors que c’était moi le plus vieux (en tout cas je le supposais). Elle pensait à plein de perspective auxquelles je ne pensais jamais.

-Bordel ! T’as raison ! Je devrais peut-être y penser surtout que je n’aime vraiment pas ranger.

Je rigolai et elle se mit à jeter les déchets qui trainaient partout. Les filles avaient quand même un sacré sens de l’organisation pour ranger. Ca devait être inné chez elle. Ou alors c’était juste parce que Lolita était plus responsable et plus débrouillarde que moi. Je la regardais faire me grattant la tête. Un peu honteux le Robin sur le coup.

-Mouais… Ok, j’en engagerai une… Dommage que tu ne veuilles pas travailler, je t’aurais engagée sur le champ… Mais je trouverais bien…

Alors que l’ambiance était plutôt bon enfant. Lolita revint à l’histoire de journaliste. D’Amon… Et mon regard redevint sombre. De colère. Une colère retenue. Pas envers Lolita dont la question était légitime vu les nombres d’articles venant d’Amon un peu partout. Mais c’était surtout à Sörensen que ma colère était destinée.

Je m’assis instantanément sur mon fauteuil. Je n’avais rien à caché, surtout pas cette histoire. Si je la gardai pour moi personne ne saurait, et c’est exactement ça qu’Amon veut. Que cette histoire ne s’ébruite pas. Je relevai la tête vers Lolita.

-En fait… Karen. Amon à fait un article remplis de mensonges sur elle. Du coup elle a perdu tout ses amis et sa famille à coupé les ponts. Pendant plusieurs mois elle était en dépression. J’ai tout fait pour lui remonter le moral. Mais ce foutu Amon l’avait détruite.

Je soupirais. Je n’étais pas encore remis de tout ça.

-Et la suite tu la connais. Les journaux en ont assez parlé… Mais je sais qu’elle savait quelque chose sur Amon. Un truc qu’il cache. Alors j’essaye de trouver quoi.

Je lui avais tout dit. Cette Lolita m’avait déjà donné tellement de conseil et avait embelli ma journée, pourquoi lui cacherai-je quelque chose ?

Lolita sourit

-Je ne travail pas, quand je fait le menage, ou du "consulting", je le fait gracieusement !


Puis elle fronca les sourcils, toujours en rangeant, contrariée visiblement

-Il l'a poussée au suicide avec un seul article ? qu'est ce qu'il pouvais y avoir al dedans ? Même Jerry Lee Lewis qui avait épousé sa cousine de 13 ans a réussie a faire son come back...

Elle continua son ménage

-Et du coup, tu cherche a trouver ce qu'il a a cacher pour lui rendre la pareil ? Et avec tes moyens tu n'a pas pu trouver ?

Elle finie de ramasser le plus gros des choses a jeter et se laissa tomber dans le canapé, avant de s'allumer une cigarette, l'air soucieuse, soufflant sa fumée, comme pour chasser ses idées noires.

-Tu a le début d'une piste ?

Bah apparemment, Lolita aimait ranger et ça me fit rigoler. Une fille qui aimait faire le ménage, c’était pratique. Et je m’imaginais déjà ma future petite copine le faire sans broncher. Même si penser à une potentielle future petite amie était… Encore très difficile pour moi.

-T’aimes faire le ménage ? Bah c’est cool ça !

Je lui fis un grand sourire.

-Tu seras la bienvenue chez moi très souvent alors. Quand tu veux, ma porte sera grand ouverte.

Et non pas seulement pour faire le ménage, mais aussi pour sa companie qui m’était agréable. Elle mettait un peu de vie dans mon appartement et ce n’était pas plus mal.
Puis on en vint à une discussion bien moins réjouissante. Amon. Toujours lui. Il n’y avait pas un jour où je ne pensais pas à lui et à Karen. Et Lolita semblait surprise qu’un seul article ait pu pousser Karen au suicide. Et je fronçai un peu les sourcils. Pouvait-elle vraiment comprendre ? Je ne sais pas.

-Karen n’est pas Jerry Lee. Jerry Lee avait réellement fait ses choses là. C’était à lui de les assumer. Ce qu’il y avait dans l’article d’Amon était totalement faux. Et toute le monde c’est détourné de Karen à cause de choses qu’elles n’avaient ni dites, ni faites. C’est pas cool de perdre sa famille et ses amis à cause de fausses accusations.

J’en étais revenu à ma mine franchement très lugubre. Lolita, elle, voulait en savoir plus sur la manière dont je m’y prenais pour chercher le petit secret d’Amon. La jeune fille s’installa dans le canapé et alluma une cigarette. Elle me donnait envie de faire de même alors je sortis mes cigarettes de ma poche et en allumai une aussi.

-Je ne sais même pas comment je veux me venger. Ca sera dur de trouver des preuves pour l’envoyer en justice. Enfin tout dépend de son secret. Quand je le saurais, je saurais comment me venger.

Je voulais qu’il souffre comme j’avais souffert et comme Karen avait souffert. Ca c’était clair.

-Pour l’instant j’ai très peu de pistes. J’ai discuté avec pas mal de personne qui le connaissait mais aucune d’eux ne sais, apparemment, quelque chose de suspect sur lui. Ou alors ils me le cachent. Mais, vu qu’Amon et Karen se connaissais déjà au Danemark. Il est possible que son secret date de là et donc ça ne va pas vraiment être simple de trouver même avec tout l’argent du monde.

Je cherchais des idées. Mais ce n’était pas si simple. Je soufflai la fumée avant de regarder Lolita droit dans les yeux.

-Le mieux serait encore de pouvoir l’approcher sans avoir l’air suspect. Mais je n’ai pas vraiment envie qu’il porte trop son attention sur moi, sinon je sais qu’il serait capable d’anéantir ma carrière en quelques articles. Ce type est un monstre…

J’avais soupiré. J’avais l’impression que mon enquête sur Amon ne finira jamais.