Nom: Orwell
Prénom: Ivy Demetra, sachant que le premier à prononcer ce second prénom, meme abrégé, en ma présence devra renoncer à voir le soleil se lever demain.
Age: 21 ans
Origine: (Etat des USA ou pays étranger) Je suis née au Canada mais j'ai grandi en Indiana
Avatar: Kaya Scodelario
Liens et relations: Jayden Lucky + Les gens de chez BSC
Style de musique: Rock principalement
Fonction: A vrai dire je fais un peu ce qu'on me demande, à la base, je bosse en tant qu'artiste en communication visuelle. Mais étant toujours aux concerts j'aide du mieux que je peux, je suis pas mal à l'ingé son depuis que l'ancien est parti,ou si une lumière est mal orientée je grimpe pour la tourner, ce genre de choses quoi.
Particularité(s): (tattoos, NAC...) Tatouage d'oiseau ressemblant à la colombe de Picasso + Quelques vers de "J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans" de Baudelaire, en français, sur l'homoplate gauche
Lié(e) au groupe: Tous ceux de chez BSC
Description physique: Tignasse à la couleur indeterminée, face à un dilemme cornélien : lisse ou frisé ? Qui n'a jamais eu d'issue, mes cheveux restant ainsi un savant mélange des deux, à l'esthétique et au volume tel qu'on croirait à s'y méprendre que toute une famille d'albatros s'y est réfugiée. Des yeux vert émeraude qui d'après un connaisseur en la personne de mon frère devraient permettre de me vendre à un contrebandier., Et une taille telle que je pourrais dominer de ma stature l'empire state building. A condition que celui ci se trouve sur une boite de lego.
Caractère: Spontanée, je crois bien que c'est le premier mot qui me vient à l'esprit, peut etre trop spontanée en fait ? Comment savoir qu'on est trop spontanée ? Disons que quand vous affirmez fièrement à vos profs que vous aimeriez une crète pour etre une licorne ou que vous sautez dans les bras des gens façon koala bourré pour leur dire bonjour, vous avez passé un cap. Le truc vous voyez, c'est que je préfère partir du principe que tout dans la vie n'est qu'un jeu, que nous ne risquons rien. Je me dis que si nous sommes inquiets du regard des autres, nous seront différents sans pour autant l'assurer, et leur regard inquisiteur se fera plus acerbe jour après jour. Je considère que la liberté réside dans le déni, le bonheur dans l'illusion, c'est du moins ce que je laisse paraitre, car au fond, toute seule chez moi, empreintes à de perpétuelles insomnies, je regrette tout. Absolument Tout.
Histoire: Je suis née à Toronto, au Canada, plus ou moins 7 minutes après un certain Allan, qui a toujours jugé utile de me rappeler ce court intervalle de temps ui avait fait de lui "le chef". Mais mes parens ont rapidement décidé de traverser les nombreux lacs du Michigan pour emménager en Indiana. Je devais avoir 4 ans tout au plus et était persuadée d'y trouver pleins d'indiens à moitié nu et d'avoir un poney, riez pas c'était cute à l'époque. Ces idées saugrenues écartées j'ai grandi aux cotés de mon jumeau, y'avait une certaine rivalité entre nous, pas bien méchante certes mais qui existait tout de meme, j'étais plus réfléchie, j'avais plus de répartie, et avait une certaine fibre artistique. Lui était naturel, sportif, agile, mais plus que tout il était intégré. La logique des filles de mon age m'échappait, ça servait à quoi d'acheter un jeu si c'était juste pour reproduire l'image de la boite ? De se déguiser en princesse si on ne savait que glousser et rougir comme une genre de dinde sous acide à la vue d'un garçon ? D'avoir des bottes en caoutchouc sans sauter dans les flaques d'eau ? Vraiment, je comprenais pas, et quand j'arrivais au centre de cette petite société conditionnée à etre des femmes au foyer, avec dddds écorchures sur les bras, des ronces dans les cheveux et une balafre sur la joue, j'étais aussi à l'aise qu'un hérisson dans un magasin de ballons. Mais à cet age les garçons trouvent toute fille stupide, aussi douée soit-elle avec un lance pierre, une sarbacane, ou toute autre arme de desrtuction massive.
Puis j'ai rencontré Jayden, il avait deux ans de moins que moi mais l'age n'avait jamais eu une grande importance à mes yeux. On s'est tout de suite bien entendus, et citer le nombre d'idioties qu'on a pu faire ensemble, le nombre de fois ou on rentrait chez nous, à la limite du reconnaissable et que nos parents nous interdisaient de se revoir. Mais le lendemain, c'était reparti. En grandissant bien que toujours très lié, on s'est unpeu rapproché des autres jeunes, notamment d'Allan, j'étais un peu jalouse à l'idée de partager Jay mais je savais que notre amitié serait plus forte que le gout dela nouveauté, du moins je le pensais. Avec l'entrée au collège, les séparations, les rumeurs, les changements, tout aurait pu s'effondrer mais on était là, binome de galère, duo de choc face à ce monde de brutes. Alliés de première lors des batailles à la cantine, à la tete d'un trafic de sarbacane, les rois de la cour de récré, que chacun regardait d'un air à la fois envieux et effrayé. On a tout essayé ensemble, des expériences les plus initiatiques (première clope, première cuite) aux plus improbables (premier kilomètre parcouru sur une chèvre) tant d'anecdotes que je ne peux raconter ici. On a tendance à accorder beaucoup d'importance à nos souvenirs d'enfance mais au fond qui ça peut bien intéresser ? Autant parler de quelque chose qui parle à tout le monde, sans nécessairement etre plus racontable..
Ma première fois, et celle de Jay par la meme occasion. C'était la fin de l'année, une fete organisée par une quelconque jeune fille dont le seul rire me crispait, je devais partir pour Phoenix le lendemain, et meme si cette ambiance digne d'un mauvais feuilleton ou d'un bouquin de Fitzgerald ne me manquerait pas, on ne pouvait pas en dire autant d'Allan et Jay. J'ai donc bu, une bonne partie de la soirée en sa compagnie, puis on est parti, il habitait juste à coté, et l'ambiance nous rendait passablement dingue, on est monté dans sa chambre et on a passé n moment à rire tous les deux, oubliant le monde, comme derniers survivants de la folie du monde, puis l'alcool aidant, les choses se sont enchainées plutot vite. Le lendemain on s'est pas vraiment parlé, j'avais pas trop le temps, j'ai titubé jusqu'à la gare, et ai commencé à escalader un wagon de marchandises, sans supposer qu'il était pas destiné à transporter des voyageurs.
Dire que je n'ai pas repensé à tout ça une fois à Phoenix serait mentir, je n'éprouvais pas de sentiments réels pour Jay, si ce n'est une réelle amitié, et qu'il envisage autre chose m'inquiétait un peu. Mais on peut dire que j'étais une fois de plus bien loin du compte, en rentrant dans la ville ou j'avais grandi, heureuse à l'idée de revoir Allan et Jayden, je suis arrivée en plein milieu d'un dispute entre eux deux, ce qui a conduit à leur rupture. Ce qui convenons en faisait un peu trop pour une soirée, je suis repartie aussi sec, soyons clairs, j'en voulais foncièrement à aucun, mais sur le coup, c'était juste trop fort quoi...
Après ça j'ai fini mes études d'art et de communication, ayant desespéré mes professeurs à ne choisir un domaine de prédilection cela pris un certain temps c'est vrai. Puis j'ai traversé le Colorado, pour me rendre toujours plus à l'ouest à L.A, pour proposer mes services, et après quelques mois de galère entre un mime contorsionniste et un sculpteur en sable, j'ai trouvé un boulot chez BSC, en tant que responsable de la communication.