Comme prévu, Sonne m’avait donné un coup de fil au boulot… Elle s’était trouvé un créneau pour s’évader de la villa Ricci… Un créneau durant lequel Axel ne soupçonnerait rien mais surtout, un créneau durant lequel, elle serait sûre que ses enfants seraient en sécurité.

Parce qu’avant d’être une épouse, avant d’être une amante, Sonne était avant tout une mère. Et je l’admirais pour ça !

Bref, j’avais tout laissé en plan à la rédaction, prétextant une migraine carabinée… Et un collègue me fit la réflexion que peut-être, je devrais aller faire voir mes yeux. Parce que chaque fois que j’allais voir Sonne pendant les heures de travail, je prenais toujours la même excuse. Une excuse valable puisque certaines personnes sont atteintes de migraine chronique.

Je grommelai à l’attention de mon collègue et m’en allai sans un mot de plus.

Je pris la Mustang et passai par le fleuriste… j’y achetai un bouquet de roses de plusieurs couleurs puis repris ma route jusqu’au loft…

Une fois à la maison, j’éparpillai les pétales de rose de l’entrée jusqu’à la baignoire qui donnait sur la grande baie vitrée avec vue sur Los Angeles…

Puis je replis la baignoire d’une eau à température idéale… Puis j’attendis un peu, calculant le temps qu’il faudrait à Sonne pour arriver jusqu’ici…

Le bain était moussant… Je finis par déverrouiller la porte du loft pour que Sonne puisse entrer quand elle arriverait…

Puis, je me déshabillai et m’installai dans la baignoire… Je m’y allongeai et m’y relaxai, remettant un peu d’eau chaude de temps en temps pour garder la température idéale.

Je pensais à Sonne, les yeux fermés, à ses courbes, à ses seins, à ses lèvres charnues… Une main glissa le long de mon ventre et je me pris en main, entamant de lent va et vient, me préparant à l’arrivée de Sonne.

Malheureusement, à ces images érotiques se superposèrent les images purement imaginées de l’incendie auquel elle et ses enfants avaient échappé. Je grognai et essayai de reprendre là où j’en étais.

Quand j’entendis des coups frappés à la porte… Des petits coups un peu timides…

-Entre, Sonne…

Je souris, et la regardai remonter le chemin que je lui avais tracé à l’aide des pétales de roses…

-Salut, ma belle…

@ Billy Lighter

J’avais trouvé le parfait stratagème pour m’évader en douce sans qu’on ne me soupçonne de quoi que ce soit. Ce n’était pas bien, j’en avais conscience, que d’inquiéter ses proches pour se permettre d’aller rejoindre son amant mais, en ce moment, me retrouver dans les bras d’Amon était la seule chose qui allait me faire me sentir mieux.

Comme convenu, j’avais passé un coup de fil à la rédaction de L.A.People pour donner rendez-vous à mon amant a son loft. Ça m’avait paru être une éternité avant que l’heure de mon rendez-vous médical, mon parfait alibi, ne s’inscrive sur l’horloge et que je quitte ma famille, laissée aux bons soins de Samantha Mancini. Axel avait déjà amorcé le processus téléphonique pour relancer nos assureurs et toutes les différentes institutions bancaires. Il fallait bien commencer quelque part.

Je partis donc l’âme et le cœur légers.

Je regrettais seulement de n’avoir de beaux dessous sexy à présenter à Amon. Samantha avait été tellement gentille de me laisser me vêtir dans son placard, je n’aurais pas poussé l’audace jusqu’à fouiller dans sa dentelle. Cela aurait été déplacé, qui plus est. L’idée de m’arrêter en chemin dans une boutique et me changer sur place m’avait traversé l’esprit mais Axel allait recevoir tous nos derniers relevés bancaires et je n’aurais pas pu justifier une telle dépense, surtout pas en ce moment.

Daniele avait eu la générosité de me prêter l’une de ses voitures pour que je puisse me rendre chez le médecin. C’était mieux que de prendre un taxi et surtout, ça me procurait un petit sentiment de liberté, accentué par l’effet du jeu interdit.

Je stationnais la voiture en face du building ou résidait Amon et je m’y rendis sans attendre. J’en avais des palpitations de plaisir au fur et à mesure que je grimpais les étages puis, une fois devant la porte, je toquais et attendis, aux aguets, d’un signe de mon amant. Il m’invita a entré, cela me fit un peu sourciller. Je l’avais imaginer ouvrir la porte et m’emporter avec lui dans un geste passionné.

J’entrais donc dans le loft d’Amon pour y découvrir un chemin de pétales de roses qui menait jusqu’à la baignoire dans laquelle il m’y attendait. Il avait su créer le fantasme parfait, celui qui allait me faire le plus de bien. Ce dont j’avais exactement besoin. Je retirais mes chaussures puis je déboutonnais un a un les boutons de mon chemisier qui glissa ensuite au sol.

- Salut, beau mâle !

Je passais le bout de ma langue sur mes lèvres alors que je faisais glisser la fermeture éclair de ma jupe puis, d’un simple mouvement de hanche, elle alla rejoindre le chemisier de soie. Je me retrouvais rapidement en sous-vêtements mais pas pour longtemps. Je détachais d’agrafe de mon soutien-gorge et me débarrassais ensuite de ma culotte avant de passer un pied par-dessus le bord de la baignoire, pus l’autre. Je m’installais, face à Amon, mes jambes repliées sur ses cuisses. Je pouvais facilement sentir son érection se dresser entre nous deux, prêt qu'il était à me pénétrer.

- Tu m'as manqué, Amon !

J’avais envie de l’embrasser.

Et c’est ce que je fis.

Je l’embrassais avec passion… avec amour.

Quand je baiser prit fin, je restais un moment, mon front contre le sien, puis je soufflais entre mes lèvres :

- Je t’aime !

@ Billy Lighter

Sonne arriva à l’heure prévue, ponctuelle qu’elle était… Et je souris en la regardant suivre le chemin de pétales de rose, souriante, belle… Si de l’inquiétude au sujet du drame qu’ils avaient vécu avait pu marquer son visage, elle venait de s’envoler… Et j’étais fier de mon petit effet.

Tout en avançant, Sonne se débarrassa de ses vêtements un à un… Je la regardais, tenant mon sexe en main... un sexe déjà bien dur rien qu’à l’expectative de ce moment.

Sonne était une jeune femme magnifique et son corps racontait son histoire : Alan, puis les triplés avaient laissé quelques imperfections qui faisaient d’elle une femme accomplie. Et j’adorais ça, elle pouvait se dévoiler à moi sans crainte.

Je frissonnai quand elle s’installa dans la baignoire, face à moi, faisant remuer l’eau et la mousse qui cachait mon érection qu’elle pouvait bien sentir entre ses cuisses. Mes mains sortirent de l’eau pour venir caresser doucement ses seins jusqu’à ce qu’ils pointent.

-C’est si bon de te voir.

Elle affirma que je lui avais manqué, avec une conviction que je lui avais rarement vue.

-Tu m’as manqué aussi, Sonne !

Loin de moi l’idée de lui rappeler l’incendie ou le drame d’avoir du jeter ses bébés par la fenêtre… Elle n’était pas là pour ça. Elle était là pour un moment de détente entre adulte. Je ne parlai donc pas du feu, je ne lui demandai même pas si les enfants allaient bien. Si elle était là, c’était que c’était le cas, car je savais que ses enfants étaient sa priorité.

De ses seins, je descendis sur ses cuisses et remontai d’une main pour aller caresser son petit bouton intime bien gonflé et plus humide encore que l’eau elle-même.

Elle m’embrassa, un baiser avide, mais amoureux aussi.

Un baiser que je lui rendis au centuple.

Alors que je la caressai, elle posa son front contre le mien… Je fermai les yeux.

Elle affirma qu’elle m’aimait.

Je souris, la repoussai un peu pour la regarder dans les yeux.

-Je croyais que tu ne le dirais jamais.

Après tout, elle aimait Axel, son mari, aussi, je le savais très bien. Sinon, elle ne serait plus avec lui.

Mes caresses se firent plus intime encore alors que mon gland caressait son clitoris, mes doigts entrèrent en elle pour la caresser plus profondément.

@ Billy Lighter

Amon avait fait en sorte de chasser complètement les nuages gris qui planaient au-dessus de ma tête en créant un décor romantique et invitant. Je lui avais donc offert à mon tour, une parcelle de magie en laissant tomber mes vêtements, un a un alors que j’avançais sur ce sentier de pétales de roses, jusqu’à ce que je sois tout près de lui. Il était installé dans sa baignoire, dans de l’eau chaude et pleine de mousse. C’était une invitation que je n’avais pas l’intention de décliner, au contraire. Mon amant avait su trouver exactement ce qui me ferait le plus grand bien en cet instant précis.

Du rêve.

Je m’étais glissée dans la baignoire, face à lui, pour l’embrasser, pour laisser mes seins caresser son torse, pour sentir son érection fièrement dressée chercher mon sexe qui palpitait déjà de plaisir. Je voulais le regarder dans les yeux et vivre pleinement nos retrouvailles.

Il m’avait manqué, cruellement manqué ! Nous n’avions jamais été si longtemps sans se voir et cette séparation obligée par mon autre vie m’avait fait comprendre que je tenais beaucoup plus à lui que je n’aurais voulu le croire.

On s’embrassa et Amon fit vibrer mon corps en laissant simplement glisser ses mains, de mes seins à mes cuisses puis, quand il atteignit ma vulve et inséra un doigt entre mes lèvres intimes jusqu’à caresser mon clitoris, je ne pu me retenir de lui dire ces mots qui brulaient mes lèvres depuis tellement longtemps.

- Pourtant, je te l’ai si souvent dit avec mon corps.

Avec mon corps et mon cœur et mon âme.

Je le lui ai montré dans son lit, dans une salle d’essayage et au cinéma.

Mais rien, jamais rien ne battra l’effet des mots.

Je le pris en main et l’amenais à moi, entre mes cuisses, pour me caresser avec son sexe de plus en plus dur. Je pensais même qu’il allait exploser dans ma main. L’excitation prit vite le dessus et je m’empalais sur lui, créant un remous dans la baignoire, je ne prêtais même pas attention à l’eau qui venait d’éclabousser le sol.

J’embrassais Amon avec passion alors que je pressais mes fesses contre ses cuisses uniquement pour savourer la sensation de l’avoir tout au fond de moi quelques longues secondes avant que je ne commence à rouler des hanches sur lui.

Tout était passionné, mais tout.

J’allais vite, mais lentement.

Je le voulais tout à moi et pour longtemps, je voulais que ce moment dur éternellement mais l’envie, le désir, tout prenait rapidement le dessus, la fatigue des derniers jours, aussi. Je me laissais emporter, en dansant pour lui, en l’embrassant et en lui murmurant encore et encore, entre deux baisers essoufflés, que je l’aimais.

@ Billy Lighter

Sonne m’avait offert du rêve comme j’avais voulu lui en offrir par cette petite mise en scène... Elle semblait comblée, vu son sourire qui illuminait ses traits pourtant fatigués par les épreuves de ces derniers jours.

Elle s’était glissée dans la baignoire, tout contre moi, ses seins dont les pointes durcies caressaient mon torse étaient une bénédiction. J’en soupirai d’aise, en gémis de bonheur. Et mon érection entre ses cuisses pouvait sentir son sexe avide et palpitant…

On s’était à peine touchés qu’on était déjà prêts à ne faire qu’un. Il fallait dire que ça faisait un bail qu’on ne s’était pas vus… Et donc qu’on ne s’était pas fait l’amour. Parce que c’était pour ça qu’on se voyait, non ? Pour faire l’amour.

Et c’était une relation qui me plaisait au plus haut point !

Je l’embrassais tout en la caressant et les seuls bruits dans le loft furent, pour un moment, le bruit de nos respirations et de l’eau qui clapotait dans la baignoire.

Mes mains mouillées caressaient sa peau douce, jusqu’à ce que mes doigts s’insinuent entre ses lèvres intimes pour trouver son clitoris avec lequel je me mis à jouer comme l’amant que j’étais…

Et c’est là qu’elle me rendit mon « je t’aime »…

Je la remerciai, entre deux baisers, disant que ça faisait longtemps que j’attendais qu’elle me le dise. Je roulai son petits bouton gonflé et sensible entre mes doigts alors qu’elle disait qu’elle me l’avait souvent dit, mais avec son corps.

-Je suis journaliste, je connais le poids des mots.

Et je l’embrassai encore, avec une passion dévorante, me redressant un peu alors qu’elle me prenait en main pour me guider, se caressant de mon sexe avant de me faire pénétrer en elle… Profondément en elle.

J’étais dur et palpitant, mon sexe nervuré de veines pleine du sang qui nous rendait tellement vivant en cet instant.

Plus rien n’existait. Pour un moment, le drame qu’avait vécu Sonne n’existait plus… il n’y avait plus que nous, provoquant des remous dans la baignoire.

Et quand je fus profondément en elle, elle s’arrêta et m’embrassa et ce fut comme si tous les anges chantaient pour moi. Je passai mes mains mouillées dans ses cheveux avant de caresser ses seins quand elle se redressa pour me chevaucher.

C’était langoureux, c’était bon et mon sexe palpitait en elle comme si j’étais au bord de la crise cardiaque. L’eau éclaboussait le sol.

-Sonne ! Sonne ! Sonne !

Je me cramponnai à sa hanche d’une main et de l’autre, vint de mon pouce titiller son clitoris. Je voulais la faire hurler de plaisir, faire sortir tout le mal que ces derniers jours avaient accumulé en elle…

Elle dansa pour moi et je me redressai un peu, mes mains dans son dos maintenant, pour dévorer ses seins à pleine bouche…

-Mmmfff !!! Oh ouais !

Je m’écartai ensuite un peu d’elle, bouche ouverte, respirant très fort puis bloquant ma respiration au moment de l’orgasme, grognant son nom tout en venant en elle.

@ Billy Lighter

Nos retrouvailles étaient à la hauteur de mes attentes et même, au-delà. Amon avait pris soin de penser aux détails, de créer l’ambiance dès mon entrée dans son loft et ce, jusqu’à ce que je le rejoigne dans la baignoire. Déjà, de me retrouver dans ses bras avait suffi pour me rassurer et chasser tout le reste d’angoisse que je pouvais trainer. Il allait certainement m’attendre de l’autre côté de la porte mais je n’avais pas besoin de m’en inquiéter pour quelques heures.

Nous avions immédiatement laissé libres cours aux caresses torrides avant que je ne lui dise les mots qu’il semblait avoir tant attendu.  Il avait raison, en tant que journaliste, il connaissait la valeur des mots. J’avais cru cependant que mon amant n’attendait pas ce genre de confidence pour la relation que nous entretenions.

Je me trompais.

Et je me mentais parce que je l’aimais, et que je savais maintenant qu’il m’aimait, que nous deux, finalement, c’était plus qu’une histoire de cul. C’était une histoire de passion, de corps qui avaient besoin de s’exprimer, de jeux consentants et surtout, de deux adultes qui avaient soif d’amour.

C’est donc tout naturellement qu’on ne fit qu’un, après s’être autant désiré, nos corps s’étaient unis et j’avais fait en sorte de faire durer le plaisir, ressentir toutes les nervures de son sexe gonflé en moi, apprécier la pression de son gland tout au fond de mon vagin, en contracter les muscles pour lui offrir toutes les sensations qu’il pouvait.

Puis j’avais commencé à onduler des hanches.

Je dansais sensuellement sur lui, je ne me préoccupais pas de l’eau qui giclait par-dessus bord de sa baignoire. J’allais et venais sur lui a en faire bondir mes seins, à en crier de plaisir. Amon aussi s’exclamait. Il répétait mon nom, au bord de l’orgasme et je m’appuyais d’une main contre ton épaule et l’autre, sur le bord de la baignoire alors que je cédais moi-même au plaisir le plus puissant que je connaisse. Je n’arrêtais pas, malgré les spasmes de jouissance qui envahissait mon corps, je continuais, je voulais tout prendre, tout donner, rien de moins.  Ce ne fut que lorsque qu’Amon éjacula en moi que je commençais doucement à ralentir.

- Amon… Amon…

Je soufflais son nom doucement tout en reprenant mon souffle.

L’eau de la baignoire n’avait pas eu le temps de refroidir, pourtant je grelotais, j’en claquais presque des dents. C’était comme si la fatigue des derniers jours venait de me rattraper d’un seul coup.  Comme si mon corps avait trop longtemps fonctionné, comme sur le pilote automatique et qu’il venait de subitement se mettre en arrêt. Je m’accrochais alors à Amon et lui demandais de m’amener à son lit. Pour cela, je dû convenir à contre cœur de le laisser glisser hors de moi et de m’extirper ensuite de la baignoire.

- Je veux que tu me fasse l’amour encore, jusqu’à ce que nos deux corps n’en puissent plus et que je tombe de sommeil.

Il ne fallait pourtant pas que je dorme. Je ne pouvais pas prétendre passer la nuit à l’hôpital, mais je pouvais mentir et dire qu’il y avait eu une urgence plus urgente que moi et que j’avais dû attendre longtemps, vraiment très longtemps.  

@ Billy Lighter

Nous fîmes l’amour avec passion ! C’était bon du début à la fin… J’avais apparemment su créer la magie pour enlever tout le poids des épaules de Sonne… Et elle me remerciait à sa façon, avec son corps magnifique.

C’était bon et je lui donnai tout, ne me retenant pas de crier en grognant son prénom. Mon amante était extraordinaire, elle savait y faire… Et je la plaignais d’être mariée à un homme qui ne savait pas profiter de son savoir-faire à sa juste valeur.

Mieux encore, mieux que le sexe, nous savions désormais que nous nous aimions mutuellement. Même si cet amour allait être vécu épisodiquement, je ne me voyais pas faire l’amour à une autre femme que Sonne. Pourtant, il y avait de ça seulement quelque temps, je l’avais fait, à la salle de sport, avec cette folle qui était la petite amie de Ward Fleming.

Maintenant, je ne saurais plus aller voir ailleurs, et que vous trouviez ça étrange ou non, ça ne me dérangeait pas que Sonne vive avec sa famille et que nous ne nous voyions que lorsque les astres étaient alignés.

Je vins en elle et ce fut bon, les sensations amplifiées par les remous de l’eau sur nos corps qui étaient maintenant plus chauds qu’elle. Je continuai d’accompagner ses mouvements, de mes mains sur ses hanches et avec mon propre bassin. J’étais bien en elle, j’avais bien chaud et nos excitations mêlée accentuaient cette sensation.

Puis on se calma, nos mouvements ralentirent jusqu’à s’arrêter. Sonne s’allongea sur moi, ses seins contre mon torse… Je bougeai ses cheveux d’une main pour embrasser le creux de son cou. Puis, à force de caresse, je sentis sa peau se hérisser au contact de l’air…

Elle avait froid et me demanda de l’emmener dans mon lit. Je l’embrassai et acquiesçai. Elle se désolidarisa de moi et ce fut à mon tour d’avoir froid. Je sortis de l’eau et pris une serviette dont je me servis pour sécher la peau de Sonne, la laissant faire de même avec une autre serviette.

Une fois secs, je la portai comme une mariée jusqu’au lit où je la déposai délicatement, comme pour lui montrer ô combien précieuse elle était pour moi.

Je la regardai dans les yeux et elle me dit sensuellement qu’elle voulait que je lui fasse l’amour encore… Que je lui fasse l’amour jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Je lui souris.

-Vos désirs sont des ordres, Madame.

Je me mis à genoux à terre, entre ses jambes, et me mis à embrasser son sexe doux… Ma langue jouait avec son clitoris comme si c’était sa langue. Je l’embrassais comme si c’était sa bouche. Il me fallait un peu de temps pour que mon sexe, qui avait tout donné, se redresse pour lui faire l’amour encore. Mais il ne lui en fallut pas beaucoup…

Rien que la respiration courte de Sonne, son excitation sur mon menton et sa douce odeur et je fus reparti. Et avant qu’elle n’orgasme encore, je remontai vers elle pour la pénétrer encore. Je lui fis l’amour tout en douceur, jusqu’à éjaculer une deuxième fois en elle… Puis, essoufflé, je me laissai tomber à côté d’elle avant de lui sourire, le souffle court, ma main caressant son flanc nu…

-Ça va mieux ? J’espère t’avoir donné un peu de répit avant que tu ne doives retourner dans la réalité.

@ Billy Lighter

Amon m’avait offert une oasis de paix dans lequel j’avais pu oublier, quelques heures, le drame dans lequel j’étais plongée. Il n’avait pas conscience du bien qu’il me procurât en me faisant l’amour en me protégeant de ses bras. Il était à moi, et rien qu’à moi, mon secret encore bien gardé que je protégerais jalousement.

J’étais exténuée après cette première fois dans la baignoire mais pas encore assez pour en réclamer davantage. Je l’aimais et il m’avait manqué. Nous devions faire le plein de nous avant que je ne doive me résigner à rentrer. Mon cœur me criait d’être folle, de profiter du confort des bras de mon amant, de faire fit des heures qui passaient mais ma tête me rappelait que mes enfants allaient avoir besoin de moi. C’était crève-cœur que de devoir sens cesse délaisser un ou l’autre des aspects de ma vie.

Pour l’instant, je pouvais encore être égoïste.

Rien ne pressait encore.

Je demandais à Amon de me faire encore l’amour, jusqu’à l’épuisement total de nos corps, que physiquement nous ne puissions continuer. Je m’étais donc levée et j’étais passé par-dessus le bord de la baignoire pour qu’Amon puisse me rejoindre. Je le laissais me sécher, prendre soin de moi comme si j’étais une reine. Il me fit rire quand il me souleva pour me porter jusqu’au lit tel de jeunes mariés.

Amon, a genoux sur le sol, se nicha au creux de mes cuisses et embrassa mon sexe comme s’il embrassait ma bouche.  Je cambrais des hanches en poussant un long gémissement de plaisir avant de laisser mes mains glisser sur ma poitrine puis lentement sur mon ventre avant de se perdre dans ses cheveux.

- Amon !  C’est si bon, Amon !

J’ondulais des hanches, les muscles de mon ventre se contractaient sous l’effet du plaisir à chacune de mes respirations. J’allais jouir mais Amon en décida autrement. Je l’accueilli sur moi en l’enlaçant de mes bras et de mes jambes.

- Je t’aime…, lui murmurais-je alors qu’il me pénétrait pour une seconde fois.

Je le gardais captif de mes étreintes, lui laissant juste la liberté d’aller et venir en moi jusqu’à ce que nous cédions à nouveau aux plaisirs de l’orgasmes. Ce fut court mais puissant. C’était parfait, tout ce dont j’avais besoin et que je savais trouver ici.

Amon se libéra de moi et roula pour s’allonger à mes côtés et je le caressais, exactement comme il me caressait. Je le regardais dans les yeux avant de poser délicatement mon index sur ses lèvres.

- Ne parle pas de mon retour à la réalité. Pas tout de suite… Pas tant que ce ne sera pas le moment.

Je roulais pour m’allonger sur lui et posais ma tête contre son torse et j’écoutais les battements de son cœur.

- J’ai commencé à imaginer un plan, un stratagème nous menant toi et moi quelque part, le temps d’un week end. Les derniers évènements vont retarder ce projet mais en même temps, me donner le temps de mieux le coordonner. Tu aimerais ça ? Qu’on s’évade tout un week end ensemble ? Ici ou ailleurs, peu importe.

Cela impliquera la complicité de mon patron mais j’étais certaine que Daniele ne s’objecterait pas. Il n’était pas du genre à me faire la morale, surtout en ce qui concernait mon mariage, sauf peut-être pour le choix du mari, lui qui continuait de m’appeler Mademoiselle Ferguson, même devant Axel !

Je fermais les yeux alors que la mélodie des battements de cœur d’Amon m’emportait avec elle.

Je pouvais dormir un peu, quelques minutes… pas longtemps.

Nous aurions peut-être encore le temps de faire l’amour avant que je ne doive partir. Mais là, tout de suite, il n’y avait rien de plus parfait que d’être allongée dans les bras de mon amant, complètement nue, à entendre les battements de son cœur contre mon oreille et rêver que le temps n’existait plus.

@ Billy Lighter

Je prenais soin de Sonne, mon petit bijou d’amour pur. Un amour qui ne se mesurait pas. Un amour que je n’avais même pas l’impression de partager avec Axel. Ce n’était pas le même amour. Celui qu’elle avait pour Axel était un amour de raison, celui qu’elle avait pour moi était un amour de passion.

Je la séchai puis la menai au lit où je jouai encore une fois avec ses points sensibles, l’embrassant entre les cuisses avant que, sentant un nouvel orgasme arriver, je ne la pénètre à nouveau, allant et venant en elle en grognant son prénom, en la caressant et en lui dévorant les seins.

Le tout avant de tomber à côté d’elle et de lui caresser le flanc en la regardant dans les yeux. Elle avait dit qu’elle m’aimait au moment de l’orgasme, encore une fois. Et j’étais heureux au possible. J’allais parler, mais elle barra mes lèvres d’un index, me suppliant de ne pas la ramener à sa réalité tout de suite.

Je souris, embrassai son doigt et caressai sa main.

Elle s’allongea alors sur moi, posant sa tête sur mon torse et je passai une main dans ses cheveux, pour lui masser doucement le crâne. Mon cœur battait vite, comme toujours quand j’étais avec Sonne.

Et ce fut elle qui prit la parole.

Je fermai les yeux pour profiter des intonations de sa voix, mais les rouvrit brusquement quand je me rendis compte de ce qu’elle me proposait… Elle parlait de tout un week-end ensemble, loin de tout, loin de cette réalité qu’elle voulait justement suivre.

Un week-end sous le signe de l’amour.

Je relevai son visage vers moi de deux doigts sous son menton et l’embrassai tendrement.

-Bien sûr que j’aimerais ça ! Ce serait comme vivre un rêve.

Je lui souris, l’embrassai encore et passai ma main en peigne dans ses cheveux.

-Maintenant dors un peu, mon amour. Tu as bien mérité un peu de repos dans mes bras…

Je lui embrassai le front.

-Ne t’en fais pas, je ne te laisserai pas dormir trop longtemps… Tu as du pain sur la planche.

@ Billy Lighter