La vieille Betty était à l’hôpital ! C’est ce que je venais d’apprendre de la bouche de Peyton, en personne ! Bon pas tant que ça en personne, elle a passé un coup de fil mais j’ai trouvé ça quand même sympa de sa part qu’elle songe à en informer Nathan. Mon petit ami aime beaucoup Aunt Betty et moi, je la trouve marrante avec ses délires et Louise, sa copine invisible !

C’est moche, comme histoire. Selon Peyton, elle s’est retrouvée à l’hôpital parce que mon frère l’a trouvé agonisante  dans San Fernando Valley, elle aurait été chassé du parc par des voyous qui l’ont même frappés !  Le monde me lève le cœur, c’est dingue ! Comment peut on s’en prendre à plus faible que soit, comme ça, pour le plaisir ?

J’avais raccroché et cherché comment amener la nouvelle à mon petit copain qui sirotait un cocktail ananas-noix de coco- vodka dans notre piscine, confortablement installé sur un immense cygne gonflable.  Oh c’est trop bien de se prélasser dans notre piscine quand nous n’avons pas besoin de chasser les polymorphes.  Ils sont même assez tranquilles depuis un bout de temps mais, si ça se trouve, l’attaque sur Aunt Betty en était leur œuvre, une façon de nous faire comprendre qu’ils n’étaient pas disparus !

Je rejoignis donc Nathan et m’installais sur le bord de la piscine, mes pieds dans l’eau et attendis que le cygne finisse par me faire face et annonçais a mon petit ami, le plus merveilleux amoureux de toute la terre entière, la nouvelle la plus triste qui soit.

- Peyton m’a dit qu’elle allait bien mais les médecins ne savent pas quand elle aura son congé parce qu’ils ont quand même beaucoup d’inquiétude, comme entre autre, ce qu’il lui arrivera quand elle quittera l’hôpital.

Mes pieds dans l’eau créaient de petits cercles par leurs mouvements et je regardais mon petit ami.  J’étais dégoutée pour la vieille, en colère contre les connards qui lui avaient fait ça et inquiète aussi parce que je ne savais pas ce qu’il adviendrait d’elle, quand elle serait assez rétablie pour quitter l’hôpital. Cependant, pour cela, il faudrait attendre encore un peu, donc pour le moment, tout ce que nous pouvions faire, était d’aller lui rendre visite.

- Elle sera certainement contente de te voir ! Dis, Nathan, comment ça a commencé, Betty et toi ?

Ce genre de récit me passionnait, quel qu’il soit. Savoir comment une amitié est née, qu’est-ce qui fait que des gens s’unissent d’amitié, partagent des secrets et des délires.  Je suis une fille de l’Eastside, tout le monde là-bas connait la vieille Betty, elle fait partie des meubles, comme on dit, mais je n’étais pas aussi près d’elle que l’était Nathan.  J’attendis qu’il sorte de la piscine pour lui tendre une serviette puis l’embrasser avant d’aller nous changer. Nous ne pouvions pas nous rendre à l’hôpital en maillot de bain, ce serait drôle mais pas pratique.

- Peyton m’a dit qu’elle avait voulu convaincre Howard de prendre Betty chez lui mais il ne veut pas, en fait non, pas qu’il ne veut pas mais il n’est pas hyper emballé. Tu réalises ? Peyton, la sale chipie, cette Peyton là, on ne se trompe pas de personne, bah elle veut aider Betty et pas mon frère ? C’est le monde à l’envers !

Je ne portais toujours pas ma belle-sœur en haute estime mais pour le coup, je trouvais qu’elle avait plus de cœur que mon frère.

- Betty a pour compagnie Peyton et Howard... Oh mon Dieu ! Elle ne passera jamais au travers de ça !

@ Billy Lighter

Ce cocktail ananas-noix de coco-vodka était un véritable délice ! Il était encore meilleur affalé sur un cygne gonflable au beau milieu de ma piscine. Mon Dieu – depuis qu’on avait emménagé ici avec Mac-Angel, on vivait comme au Paradis. Même les aliens polymorphes ne faisaient plus de vagues pour le moment. Nous avions tout le loisir – avec Mac-Angel – de profiter de la vie ! C’était parfait !

Il faisait beau et le cygne tournait doucement au rythme de l’eau. Quand il avait eu fini son tour, j’avais vu le visage de ma Mac-Angel. Mon Dieu – qu’elle était belle ainsi au bord de l’eau. Seulement, Mac-Angel avait son lot de mauvaises nouvelles à m’annoncer. C’était des mauvaises nouvelles qui concernaient mon amie, Aunt Betty !

Mon Dieu – Aunt Betty !! Elle avait été retrouvée par Howie dans une rue ! Elle était mal en point et avait été transportée – par Howie – à l’hôpital ! Elle avait été chassée de son parc par des malotrus ! J’étais certain que c’était un coup des aliens polymorphes ! Seuls eux pouvaient faire une chose aussi horrible !

J’étais triste pour Aunt Betty. J’étais quand même rassuré de savoir qu’elle allait bien – mon Dieu, c’était la seule bonne nouvelle !

-Ce qu’il lui arrivera quand elle sortira de l’hôpital ?, dis-je surpris. C’est simple, Mac-Angel ! Il faudra la protéger des aliens polymorphes !

Mac-Angel et moi aurons la mission de protéger Aunt Betty des aliens qui voulaient sa mort ! Il fallait la sauver, elle et Louise !

Nous devions aller à l’hôpital – c’était important. Il fallait qu’on reste là-bas jusqu’à-ce qu’Aunt Betty puisse sortir. Mac-Angel était sûre qu’Aunt Betty sera contente de moi voir. Mon Dieu ! J’allais être heureux de la revoir aussi !

-Mon Dieu ! Ça remonte à très longtemps ! Je devais avoir 15 ans environs !, dis-je en me remémorant ma première rencontre avec Aunt Betty. Je l’ai rencontré dans son parc. Je vagabondais dans la rue en protégeant la population de l’ancienne menace des androïdes et j’ai rencontré Aunt Betty ! Elle m’a présenté Louise et ses pigeons. On est devenus amis ce jour-là, dis-je les yeux pleins d’émotions.

J’étais sorti de la piscine –il fallait qu’on se rende sur le champ à l’hôpital ! J’avais pris la serviette que m’avait tendue Mac-Angel et je m’étais essuyé et j’avais embrassé ma Mac-Angel.

On était parti se changer et j’avais écouté la fin du récit de Mac-Angel. J’avais appris que Peyton avait un cœur !!! Mon Dieu – c’était peut-être Howie, en fin de compte, l’alien polymorphe et pas Peyton. Ou alors c’était un piège de la part de Peyton… Mon Dieu – c’était histoire était compliquée !!

-Mon Dieu, c’est vraiment le monde à l’envers !, dis-je très surpris. Peyton voulait héberger Aunt Betty ? Mon Dieu, serait-elle devenue gentille ? Serait-elle possédée par un ange ??? Mon Dieu !

A l’hôpital, Aunt Betty était restée avec Peyton et Howie ! Mon Dieu – la pauvre !

-Tu as raison, Mac-Angel, dis-je choqué. Elle ne passera jamais au travers de ça ! Il faut absolument aller l’aider, dis-je maintenant changé et prêt à grimper dans la voiture ce que l’on avait fait juste après.

J’avais conduit très vite jusqu’à l’hôpital. Il fallait vraiment intervenir au plus vite – Aunt Betty était vraiment en très mauvaise compagnie.

-J’espère que Peyton n’a pas mangé Louise !, dis-je en me garant sur le parking de l’hôpital.

J’avais pris Mac-Angel par la main et nous étions entrés dans l’hôpital. Une fois devant l’accueil, je n’avais plus qu’une chose à faire.

-AUNT BETTY NOUS SOMMES LÀ !!!, criais-je à qui voulait bien l’entendre.

@ Billy Lighter

La gentille infirmière a fait remonter la tête de mon lit pour que je puisse voir par la fenêtre de ma chambre. Ça passe le un peu le temps, parce que Howard et Peyton sont repartis chez eux en promettant que j’aurais très bientôt de la visite.  J’aimais bien la compagnie de la jeune femme maigrichonne, parce qu’elle avait vu tous les films dans lesquels j’ai joués dans mon autre vie et qu’elle me rappelait des souvenirs que je ne me souvenais plus ou plus très bien. Peut-être que je n’aurais pas dû tout mettre dans une boîte dans ma tête et la jeter, parce que tout me semblait bien flou, comme si les souvenirs en fait, appartenaient à une autre que moi.

Mais Howard il disait sans cesse que Dexter allait s’ennuyer, tout seul à la maison et c’est pour s’occuper de lui qu’ils sont rentrés, mais encore en me promettant que je ne serais plus toute seule et elle a même dit qu’elle avait été heureuse de me parler ! Oh ! Je ne me souvenais plus c’était quand la dernière fois qu’une personne avait dit ça, qu’il avait été heureux de me parler ! Bien sûr, il y avait Nathan et Cash, des gens comme eux qui sont précieux pour moi, je sais qu’ils aiment bien venir me voir au parc de temps en temps, mais des inconnues comme cette femme là, c’est  pas tous les jours.

Dommage par contre, Louise a raté cette belle visite !  Bah, ce n’est pas si grave, parce que Peyton a dit qu’elle et Howard le papillon, reviendraient ! Ça c’est chouette ! Mais là, pour tout de suite, je suis toute seule et l’infirmière m’a expliquée qu’elle n’avait pas le temps de chercher Louise, elle a d’autres patients à s’occuper. Et même si j’ai suggéré d’y aller moi-même, elle n’a pas voulu.

Alors elle a remonté la tête de mon lit pour que je puisse regarder dehors et c’est tout de suite moins long. Les nuages sont magnifiques !  Ils prennent toutes sortes de formes, il suffit de bien les observer. J’ai vu un chien, un dragon, une fusée et une fiente de pigeon !  Ils sont vraiment très artistiques, les nuages !

- Oh !! Nathan ?! Oh oui c’est la voix de Nathan !!

J’ai l’oreille fine pour une vieille femme ! Je reconnaitrais la voix de Nathan au travers de millions de voix et je l’ai très bien entendu m’appeler !

- Oh Nathan !! NATHAN JE SUIS ICI !!!  RAM ÈN LOUIIIIIIIIISE AUSSIIIIIIIII !

Oh j’espère qu’il va la trouver !

@ Billy Lighter

C’était triste que de devoir annoncer à Nathan que sa bonne et vieille amie, Aunt Betty, était à l’hôpital.  Je sais qu’il tient beaucoup à elle et qu’il n’a pas pu aller la voir autant qu’il le souhaitait ces derniers temps entre notre déménagement et la recherche d’un nouveau guitariste pour son groupe, il a été beaucoup accaparé mon super petit-copain.

Peyton n’avait pas extrapolé sur l’histoire de la vieille Betty. Je savais qu’elle avait été battue et chassé de son par cet que c’était mon grand nigaud de frère qui l’avait trouvé puis conduite à l’hôpital et que, maintenant, la question était de savoir ce qui arriverait à la veille clocharde quand elle pourrait sortir de l’hôpital.

- Bien sûr que nous veillerons sur elle ! Elle pourrait venir ici, si elle veut ? Je ne sais pas si elle aimerait ça, si elle préfère vivre libre et dehors qu’entre quatre murs…

Quand on vit aussi longtemps qu’elle aussi librement, il peut être difficile de reprendre des habitudes dans une maison. Il ne faut pas non plus la brusquer, ça risquerait de faire pire que mieux !

Curieuse, je demande à Nathan comment est née son amitié avec Betty.  Je souris en l’écoutant me raconter que c’est en jouant son rôle de protecteur de l’humanité qu’il a rencontré Betty dans son par cet qu’elle lui a présenté à la fois sa moitié Louise et leur pigeons.

- Elle ne m’a jamais présenté Louise à moi ! Je sais qu’elle existe parce que tout le monde qui connait Betty en parle.

Je ne m’en formalisais pas, je n’étais pas autant proche de la vieille que ne l’est mon petit ami mais n’empêche que je voudrais bien moi aussi joindre le club des sélects ! Elle va peut-être me le permettre puisque je vais aider à prendre soin d’elle.

Alors Nathan et moi, après s’être habillé, nous avions fait la route jusqu’à l’hôpital dans la Jerrymobile, encore sous le choc de la bonté d’âme de Peyton qui avait tenue à prendre soin de Betty alors que mon frère ne semblait pas plus emballé que ça pour la prendre chez eux. Bah en même temps, il ne voulait plus de moi dans sa maison alors une clocharde, ça aurait été un petit peu vexant mais juste un peu car c’est tout de même de Betty qu’il s’agit et non pas du vieil Alfred, un autre sdf qui rôde dans Los Angeles.

- Si ce n’est pas servit dans une assiette en argent, Peyton ne le mangera pas alors, je crois que Louise est sauve !

À l’hôpital, Nathan s’écria à l’intention de Betty et, j’allais lui dire que nous devions au mieux se renseigner au poste d’accueil mais j’entendis une voix appeler mon petit ami c’est dire combien ils sont connectés ces deux là !

- WOW !, m’exclamais-je !

Alors je suivis Nathan jusque dans la chambre de Betty qui était toute pâlotte et redressée dans son lit, des couvertures  remontées jusqu’à sa taille et ses cheveux en pétard, on aurait dit qu’elle avait passé dans un tordeur à vêtement !

- Bonjour Betty ! Oh mais ! Tu es toute seule ?

J’ai dû mal comprendre mais je pensais vraiment que Peyton et Howard allaient rester avec elle jusqu’à ce que nous arrivions… Mais Betty expliqua que c’était parce qu’ils devaient aller prendre soin de leur petit Dexter.

- Ah ouais !, dis-je en roulant des yeux, leur précieux petit Dexter !

Je me laissais tomber sur le fauteuil en cuirette déchirée près du lit de Betty pour que Nathan lui, puisse s’assoir sur le lit de son amie.

@ Billy Lighter

Nous allons veiller sur Aunt Betty ! La pauvre était désormais à l’hôpital après s’être fait chassée de son parc par des aliens polymorphes – c’était horrible ! J’étais triste et révolté par toute cette histoire. Ma pauvre amie chassée de l’endroit qu’elle aimait le plus au monde !

Nous devions faire quelque chose et cette chose était d’héberger Aunt Betty chez nous. L’idée venait de ma belle – et unique ! – Mac-Angel. Mon Dieu ! C’était une très bonne idée !!! Aunt Betty aimait son parc mais elle aimera aussi notre grande villa.

-Mon Dieu ! C’est une bonne idée ! On devrait lui proposer de venir vivre avec nous !, dis-je enthousiaste. Je suis sûr que Betty aimera cet endroit !

Je pourrais voir Betty tous les jours – ça serait tellement bien ! Après tout ça faisait tellement longtemps qu’on se connaissait elle et moi. J’avais raconté à Mac-Angel notre rencontre. C’était un instant magique et magnifique ! J’avais rencontré Louise le même jour seulement Mac-Angel n’avait jamais eu la chance de rencontrer Louise.

-Betty te la présentera, dis-je avec un grand sourire. Tu vas adorer Louise !

En attendant, on devait aller rejoindre ma pauvre Betty qui était à l’hôpital coincée avec Peyton et Howie ! Mon Dieu – je la plaignais ! J’avais même peur que Peyton mange Louise ! Même si elle avait eu un élan de bonté, je me méfiais de Peyton. Seulement, ma Mac-Angel savait me rassurer.

-Mon Dieu, tu as raison ! Elle ne saura pas la manger si elle n’est pas mise dans une assiette en argent, dis-je rassuré.

Nous étions arrivés à l’hôpital et j’avais tout de suite crié après Betty ! Il fallait que je la voie tout de suite ! Elle m’avait répondu ! Mon Dieu – elle était tout près ! Mac-Angel était impressionnée !

-J’ARRIVE BETTY !, criais-je avant qu’on ne s’élance vers la chambre de Betty.

Je n’avais pas trouvé Louise. Mon Dieu – elle ne devait pas être loin ! Seulement, j’avais trop hâte d’aller voir Betty !

Nous étions entrés dans sa chambre. Elle était assise dans son lit. Ma pauvre Betty était toute pâle – ces aliens polymorphes étaient vraiment infâmes !

-Oh Betty ! Je suis tellement content de te voir !, dis-je en la serrant doucement dans mes bras.

Mac-Angel avait salué Louise et avait constaté qu’elle était toute seule.

-Oui, où sont Peyton et Howie ?, demandais-je surpris de ne pas les voir ici. Louise, elle, n’est sûrement pas loin. J’irais la chercher après !, dis-je avec un grand sourire.

Betty avait dit que Peyton et Howie était partis pour s’occuper de Dexter. Mon Dieu !! Betty avait plus besoin d’eux que Dexter !!! Dexter a tout une villa pour lui !

-Mon Dieu ! Ils t’ont laissé toute seule ? Mais c’est horrible !, dis-je outré.

Mac-Angel s’était assise dans un fauteuil et moi sur le lit de Betty.

-Mac-Angel m’a raconté ce qu’il t’est arrivé… C’est horrible, dis-je encore choqué. C’est un coup des aliens polymorphes ! Combien étaient-ils ? Ils t’ont dit leur nom ? Si j’avais été là, je les aurais fait fuir avec des pierres ! C’est le meilleur pouvoir contre les aliens ! Mac-Angel est douée pour lancer des pierres.

Je m’étais tourné vers Mac-Angel.

-Oh, tu savais que Mac-Angel était ma petite amie ?, dis-je soudainement. On est ensemble et on combat le crime ensemble !

J’étais très heureux d’annoncer ça à Aunt Betty !!

@ Billy Lighter

Nathan était ici ! Il m’avait retrouvé, comme l’avait dit la femme du petit papillon !  Oh c’était sympa, elle avait tenue parole, même si elle avait dit que je ne resterais pas seule et que j’ai été seule le temps que Nathan me retrouve.  Mais elle et son papillon de mari deviane taller s’occupe de Dexter.

Je comprenais.

Qui est-ce qui s’occupait de mes pigeons ?

Oh ça ! Ça me rends très triste de penser que personnes ne leur lance de graines pour les nourrir ! Oh ils ne sont pas à plaindre, ils trouvent toujours à se nourrir mais nous avons nos petites habitudes eux et moi, et ils sont toujours là quand c’est le moment du casse croûte !

J’ai presque versé une larme quand Nathan m’a prit dans ses bras ! Il m’a tellement manqué mon beau frisé et j’ai cru que jamais je ne le reverrais.

- Oh, Nathan ! Tu es là ! Tu es là !

Je l’ai dit deux fois parce que je voulais être doublement certaine qu’il était bel et bien là ! Puis j’avais souris au petit ange blond qui accompagnait mon Nathan. Je la connais un peu, elle venait parfois me dire bonjour dans le parc, mais elle ne m’approchait pas beaucoup.

- Oh mais ils devaient aller voir Dexter. Il parait que c’est un chien. Un tout petit chien, un petit chien qui est comme leur petit bébé. Un petit bébé à poils, dans le sens qu’il a des poils, pas dans le sens qu’il est tout nu !  Oh mais des petites fesses de bébés joufflus, c’est tout mignon !

J’eu un pincement au cœur en disant cela. Depuis que j’avais ouvert un pan de mon histoire à Howard le papillon, je ressentais des émotions dont je m’étais pourtant assurée de ne plus jamais ressentir.

Puis je m’esclaffais parce que ce qu’ajouta  Mackenzie  au sujet de Dexter était très drôle ! Un chien chapardeur de soutien-gorge ! Je pourrais lui montrer des tours alors ! J’avais appris à Hector le pigeon à faire le mort ! Si, si ! C’est la vérité, vrai de vrai !

- Le parc… C’était horrible Nathan ! Ils ont déchiré la couverture que tu m’as offerte et… et… oh ils ont brûlés mes photos et, tout ce que j’avais, je n’avais pas grand-chose, tu sais et, bah j’ai encore moins que pas grand-chose maintenant.

C’était un coup des aliens polymorphes, j’aurais bien dû m’en douter !  Ces petits chenapans !

- Oh non, ils ne m’ont pas dit leurs noms, et ils étaient…

Je comptais sur mes doigts en essayant de me souvenir de combien ils étaient et, je frissonnais parce que les images dans ma tête me faisaient peur et que je n’aimais pas revivre la terreur de cette nuit là et tout ce qui s’en était suivis ! J’avais marché pendant des jours avant de me retrouver à San Fernando ! J’avais dû faire le tour de Los Angeles à pieds, je m’étais caché à plein d’endroit sans jamais me sentir en sécurité nulle part !

- Quatre ! Ils étaient quatre ! Et pour sûr, ils auraient fuit avec vos pierres magiques !

Puis je tapais des mains en bougeant de la tête, c’était une belle nouvelle de savoir mon beau Nathan en amour!

- C’est beau ! C’est même très beau ! Moi aussi, j’ai déjà été en amour tu sais, quand j’étais belle et jeune !

Puis je soupirais avant d’éclater en sanglots.

- Je ne veux pas revivre mon ancienne vie ! J’ai peur Nathan, parce que tous mes souvenirs reviennent parce que je vais mourir. Je suis vieille tu sais !  Je crois que, lorsqu’on meurt, notre vie défile devant nos yeux et, ma vie, elle revient par petit bout dans ma mémoire.

Je leur fis signe d’approche avec mon index.

- Vous n’allez pas les laisser me mettre dans un sac, hein ?

@ Billy Lighter

Je laissais Nathan et Betty se retrouver et pris place dans le fauteuil près du lit pour que Nathan puisse s’installe sur le lit de Betty et être plus près d’elle.  La vieille femme aimait vraiment beaucoup mon petit ami, ça se voyait par toutes les étoiles qui pétillaient dans ses yeux quand elle le regardait.  C’était triste cependant, de les voir se retrouver en pareille circonstances.

Betty était toute seule parce que Peyton et Howard avaient jugés plus important d’aller prendre soin de leur stupide cabot voleur de soutien-gorge plutôt que de rester avec Betty et je ne pu m’empêcher de raconter l’histoire ce qui fit s’esclaffer Betty. J’aimais beaucoup son rire franc et gras, elle riait de bon cœur, c’était chouette.

Mais de l’entendre ensuite raconter son histoire me mit la haine au cœur. Je regardais Nathan alors que j’échafaudais déjà un plan dans ma tête pour retracer ces crapules et leur faire payer au centuple ce qu’ils avaient fait. Jamais je ne comprendrais qu’on puisse faire du mal à quelqu’un d’inoffensif comme Betty ! Elle ne faisait de mal à personne,  dans son parc, à nourri ses pigeons et à raconter ses histoires à qui voulaient bien les entendre. Oh oui, je rageais en dedans de moi, je bouillais et je serrais les poings pour me contenir.

- Ils vont payer, Betty, tu peux compter sur nous ! Ils ne vont pas s’en tirer à si bon compte !

Ils allaient apprendre qu’on ne s’attaque pas à Betty sans trouver plus fort qu’elle sur leur chemin ! Mais les retrouver n’allait pas être simple, évidement, ils n’avaient pas laissés leur carte de visite.

- Il faudra que tu retourne dans le parc, Betty ! Pas pour toujours, non, mais pour voir s’ils reviennent et nous, nous seront là, tapis dans l’ombre à les attendre et s’ils se pointent, tu vas voir ! Ces aliens polymorphes vont avoir la surprise de leur vie !

De ça, j’en étais bien décidé !

Nous allions lui racheter une couverture, et… pour les photos, nous ne pourrions jamais les récupérer mais nous pourrions en faire d’autres, créer de nouveaux souvenirs.

Betty me fit rougir, alors qu’elle s’extasiait sur notre relation, à Nathan et moi.  Je trouvais moi aussi que nous formions un très beau couple, même, le plus beau de tous les couples ! Il n’en existait aucun comme le notre !

- Mais tu es encore très belle Betty !

Pour de vrai ! Je la trouvais belle moi ! Son visage racontait une histoire, la sienne, son vécu, son parcours, les chemins qu’elle a emprunté, les obstacles qu’elle a surmonté.  Et Betty, ensuite, fondit en larmes et je me levais pour m’approcher d’elle, le cœur complètement retourné.

Elle se croyait à la fin de sa vie et craignait de se retrouver dans un sac.  Je laissais Nathan la réconforter, me contentant de prendre sa main dans la mienne et d’en caresser la paume du bout de mes doigts.

- Tu vas venir chez nous et tu vas être heureuse à nouveau. Nous allons prendre soin de toi Betty.  Et tu verras, tu vas avoir beaucoup de nouveaux souvenirs à te créer.  Tu seras la grand-mère de nos enfants ! Heu bah… dans plusieurs années, là, pas tout de suite quand même.

Je ne voulais pas m’avancer sur ce dossier, nous n’en avions jamais parlé Nathan et moi et, si comme un peu tout le monde, j’ai songé à mon avenir en me disant que j’aurais des enfants, je ne m’étais pas fixé d’année pour en concevoir. La trentaine, peut-être que c’est bien pour se reproduire. La moitié de la trentaine, plus près de la quarantaine.  En tous les cas, pas pour tout de suite c’est ce que je veux que Betty comprenne pour qu’elle capte qu’elle n’allait pas mourir avant de nombreuses, très nombreuses années.

- Tout ça pour dire que tu es loin d’être au bout de ta vie, Betty !

@ Billy Lighter

Ma pauvre Betty avait été laissée toute seule par Howie et Peyton. Ils avaient dû rentrer pour aller voir Dexter. Mon Dieu ! Comment avaient-ils pu laisser Betty seule uniquement pour aller voir leur chien ?? Seulement, Betty ne leur en voulait pas parce qu’elle comprenait qu’ils voulaient aller s’occuper de leur chien. Mac-Angel, elle, connaissait beaucoup Dexter ! Elle avait raconté à Betty l’histoire du soutien-gorge ! Mon Dieu – ça me faisait rire à chaque fois !!!

-Dexter est mignon mais c’est un voleur, dis-je en riant toujours de l’histoire de Mac-Angel.

Seulement, j’avais arrêté de rire quand Betty avait raconté ce qu’il lui était arrivé dans le parc. Mon Dieu, ces aliens polymorphes lui avaient tout prit ! Ils avaient déchiré la couverture que je lui avais offerte ! Ils avaient déchirés ses photos ! C’était d’ignobles barbares !

-Mon Dieu ! C’est horrible, dis-je choqué et en colère. Ils ont osé faire ça ?

J’étais vraiment triste pour Betty. Elle tenait beaucoup à ses photos. Il y en avait même avec moi. J’avais envie d’aller venger Betty de ces ignobles barbares sans cœur ! Qu’avaient-ils gagnés à s’attaquer à la pauvre veille Betty ? C’était des lâches !

Les aliens s’étaient mis à quatre pour s’attaquer à Betty. Quatre contre un c’était un combat déloyal ! Mac-Angel voulait leur faire payer !

-Oui ! On utilisera nos pierres pour te venger Betty !, dis-je déterminé.

Mac-Angel avait même un plan ! Mon Dieu – c’était un plan génial ! Mac-Angel avait toujours été le cerveau de notre Ligue !

-Oui, Betty ! On devrait faire le plan de Mac-Angel, dis-je toujours déterminé. Ils ne nous verront pas venir et tu pourras voir la raclée qu’on va leur mettre.

J’étais déterminé à aller jusqu’au bout de ce plan et donner une leçon à ces aliens polymorphes lâches !

Seulement, avant la vengeance, je voulais rassurer Betty et parler de choses plus légères. Mon amour pour Mac-Angel – c’était très léger ! Betty trouvait ça très beau et je m’étais mis à rougir. J’avais appris que Betty avait aussi été amoureuse un jour.

-C’est vrai, Aunt Betty ?, dis-je émerveillé. Mon Dieu, il faudra que tu me racontes ça !

Mac-Angel, elle, trouvait Betty encore très belle.

-Oui, Mac-Angel a raison. Tu es la veille femme la plus belle de tout Los Angeles, dis-je sincèrement.

Seulement, ma pauvre Aunt Betty n’était pas rassurée du tout. Elle avait peur de son ancienne vie et de mourir. Je m’étais approché plus près d’elle. Mon Dieu – elle était vraiment bouleversée.

-Personne ne te mettra dans un sac, Betty ! Tu as ma parole, dis-je alors que Mac-Angel s’était approchée aussi pour caresser la paume de ma pauvre Betty. Et tu ne retourneras pas dans ton ancienne vie !

Nous allons ramener Betty chez nous où elle pourra couler des jours heureux dans notre villa !

Mac-Angel l’avait rassurée et avait montré à Betty qu’on allait prendre soin d’elle. Elle sera la grand-mère de nos enfants ! Cette idée me rendait très heureux.

-Oui ! On fera plein d’enfants et tu pourras les chouchouter au bord de notre piscine !, dis-je des étoiles plein des yeux parce que je voyais très bien l’image dans ma tête.

Mac-Angel et mois on fera plein de petits blonds aux cheveux bouclés chasseurs d’aliens polymorphes !

Je m’avançais peut-être un peu sur les enfants. Mais l’idée était excitante ! J’aimais Mac-Angel et je nous voyais vivre une longue et belle vie avec nos enfants et Aunt Betty.

-Mac-Angel a raison !, dis-je avec un grand sourire. Tu as encore plein d’années à vivre et tu les vivras avec nous dans notre villa. On a plein de chambres ! Tu pourras choisir ! Tu voudras t’installer chez nous, Aunt Betty ?, demandais-je en espérant qu’elle accepte.

Ça serait tellement bien !

@ Billy Lighter

L’histoire de Betty était encore plus horrible raconté par la principale intéressée.  Je me sens bien stupide d’avoir essayé de détendre l’atmosphère avec mon histoire sur Dexter, l’enfant chéri de mon frère et son infâme épouse. Les gens n’en avaient que pour leur nombrils, au diable s’ils devaient blesser une pauvre femme qui ne demandait plus rien à la société depuis des décennies !

Je proposais alors un plan pour la venger et si Nathan était en accord avec moi, Betty, elle, n’approuvait pas prétextant que l’on  n’obtiendrait rien de bien en répliquant par de la violence, qu’elle avait perdu un ami parce qu’il avait frappé des gens pour répliquer. Betty, au fond, était une pacifiste, c’était bien, n’en demeurait pas m oins que je jetais un œil à Nathan voulant lui faire comprendre que nous aurions le temps d’agir mais que pour le moment, valait mieux laisser le temps à Betty de se reposer.

- Nous ferons comme tu le veux, Betty,dis-je non sans une petite pointe de déception dans la voix.

Peut-être qu’elle était encore trop secouée par tout cela et qu’il ne valait mieux pas insister pour le moment mais que dans quelques jours, voir semaines, elle aurait changé d’avis, quoi qu’il en soit, c’est sur notre histoire d’amour qu’elle s’intéressa ensuite affirmant qu’elle-même avait été très amoureuse fut une époque.   Je pouvais voir dans son regard, la beauté de la femme qu’elle fut jadis, elle ne l’avait en rien quitté aujourd’hui, même si elle se donnait bien du mal pour ne pas qu’on la remarque.  Ses rides  et cicatrices qui ornaient son corps en étaient des témoins, des marqueurs de temps.  Puis Nathan nous fit toutes les deux rigolé en affirmant qu’elle était la plus belle vieille femme de tout Los Angeles.

Betty avait peur de la mort, je pouvais la comprendre. Et pire encore, je crois qu’elle avait peur de mourir toute seule, et ça aussi,  je pouvais l’imaginer, bien qu’elle vivait en ce moment, toute seule.  J’hochais de la tête aux dires de mon petit ami plus que parfait, noud n’allions pas la laisser retourner dans la rue tout bonnement, elle pouvait venir vivre chez nous et j’y allais même de supposition et m’en mordis les doigts. Je ne voulais pas aller trop vite en affaire même si,  bah oui je l’avoue, j’avais pensé qu’un jour avec Nathan nous fonderions une famille.  Ce n’est pas ma mère qui viendrait en prendre soin de ma marmaille et je voyais bien Betty prendre ce titre, pourquoi pas ? La famille peut très bien être celle que l’on se choisit.

- Oui, il y a notre piscine et un grand jardin où tu pourras nourrir tes pigeons s’ils veulent venir te voir chez nous!

Il n’y avait pas que ça ! Elle pourrait vivre une petite vie confortable à l’abri du besoin et elle pourrait compter sur nous, elle avait tant de belles années encore devant elle !

Betty était émue, son menton tremblait et ses yeux embués de larmes.  Je souriais doucement, n’osant pas  en ajouter et de toute façon, la parole lui appartenait maintenant. Alors je me levais et me plaçais aux côtés de Nathan pour lui faire sentir que j’étais avec lui là dedans, dans l’aventure Betty et qu’ils pouvaient tous les deux compter sur moi.

- Oh Betty, regarde, on vient te porter ton plateau repas !

Elle avait droit à une bouille de légumes, du moins ça ressemblait à des légumes mais rien ne le jurait, ainsi qu’une gelée de fruit et un thé.  À mon avis, il n’y avait que le thé de valable sur son plateau.

- Vivement qu’on te cuisine des trucs ! On fait le vietnamien, l’indien,  le chinois et bien évidemment l’italien ! On a tout un tas de brochures de restaurant c’est super on a qu’a appeler et le repas nous est livré !

Je regardais discrètement vers la porte quand l’infirmière disparue et je sortie de la poche de mo n jeans, mon flasque d’alcool et j’en vidais un petit peu dans la tasse de Betty.

- À ta santé !

@ Billy Lighter

J’ai beaucoup parce que Nathan et sa petite amie sont venus me voir et qu’ils m’apportent beaucoup de réconfort.  L’histoire de l’ange blond au sujet du chien du petit papillon et de sa femme me fait rire à gorge déployée.

- Oh non de non de non !  Il a fait ça ? ! Oh mais c’est un vilain garnement !  Oh, Louise aurait adoré cette histoire, tu voudras bien la lui raconter quand elle sera là ?

Oh mon cœur battait vite parce que j’avais beaucoup rit et je toussais aussi, mon dieu ! Je riais beaucoup et je n’avais plus ris depuis longtemps !

Et puis je me sens mieux parce que la présence de mon beau Nathan me rassure mais leur plan de vengeance ne me plait pas du tout ! Oh non, il ne faut pas faire du mal aux gens, même à ceux qui nous font du mal. Il fait les aider car dans leur cœur ils sont beaucoup plus tristes que nous !  Alors je fais non de la tête, plusieurs fois, pour qu’ils comprennent que je n’ai pas envie de leur faire de mal.

- Ils sont les fils de quelqu’un. Leurs mamans auront mal de les voir ainsi, il ne faut jamais faire de peine à une maman !

Ils étaient si gentils, vouloir me défendre au péril de leurs vies mais je ne voulais pas qu’’ils deviennent des brutes comme celles qui m’avaient chassées de mon parc. Le karma s’occuperait d’eux tôt ou tard. Alors je regardais tour à tour Nathan et Mackenzie et trouvais à nouveau du réconfort dans leurs yeux.

Nathan avait trouvé une très belle jeune femme pour partager sa vie, je trouvais qu’ils se complétaient bien, tous les deux et c’était non sans me rappeler ma propre vie amoureuse, celle que j’avais vécu dans un tout autre chapitre de ma vie.  

- Oh ! Ne dites pas de sottises ! Je ne suis plus du tout comme celle que j’ai été avant !

J’appréciais tout de même le petit velours que leurs compliments procuraient à mon vieux cœur de pommes qui battait un peu plus vite alors que je commençais à penser que je n’en avais plus pour longtemps. Je ne voulais pas mourir toute seule et finir dans un sac comme les ordures, c’était horrible comme mort !

Je fus rassuré parce qu’encore, je pouvais compter sur Nathan et Mackenzie qui avaient que des solutions et des projets et ils étaient beaux, leur projets.

- Oh !, dis-je en séchant mes larmes, je serai une grand-maman ? je pourrai bercer vos petits et les cajoler ?

Mieux encore, je pourrais vivre dans leur maison et avoir une chambre. Je me souviens que, quand je suis aller le rejoindre à Londres, j’avais dormis sur le sol de la chambre d’hôtel de Nathan parce que je n’avais plus l’habitude des matelas de lit mais, peut-être que cette fois ce serait différent.

- Oh oui ? Mes pigeons pourront venir ?

Je pleurais encore à chaude larmes mais de bonheur, en ouvrant bien grand mes bras pour les accueillir tous les deux, jusqu'à ce que mon plateau repas vienne nous interrompre et je remerciais l’infirmière qui avait fait de petits yeux doux au papillon un peu plus tôt. Il était déprimant mon plateau repas, je m’ennuyais des nuggets du Mc Donnalds et puis je salivais avec toutes les saveurs que me parlais Mackenzie et je regardais ensuite Nathan comme pour m’assurer que je ne rêvais pas.

Et, la magie ensuite opéra quand Mackenzie vida de l’alcool dans mon thé ! Oh ça alors ! Je ricanais comme une petite fille et je pris ma tasse entre mes deux mains comme si je tenais de l’or et en humais l’odeur divine.

- Bon et bah, à la votre hein !

@ Billy Lighter