J’étais…

DAAAAAAAAAAAAAAAVIIIIIIIIID

Ouais je sais

Que je suis David !

Ne mange pas les pilules

De régime de ta mère !

Hein ?

La voix…

De mon père ?

Les voix se mélangeaient.

Alors j’essayais…

De chantonner.

Les yeux fermés…

Bordés de larmes.

David !

David parle-moi !

La voix de ma mère.

Sauf que j’avais été adopté…

Et quand ça avait commencé à déconner.

Dans ma tête.

Et tout ça.

Ils ont cru.

David !

Après tout ce qu’on a fait pour toi !

Que je me droguais.

C’était pas vrai.

C’est après que je me suis drogué.

Quand j’ai rencontré Howard.

DAAAAAVIIIID !

Je pris ma tête entre mes mains.

Je ne comprenais pas.

Collins m’avait donné mes cachets.

Avant de partir.

Et Howard…

Etait parti aussi.

A la fête de Jesse.

Tout le monde m’avait encore.

Abandonné…

Tout le monde…

Sauf…

Sauf Peyton.

Alors je me levai.

Les mains sur mes oreilles.

Et passai de ma partie de la villa.

A celle d’Howard et Peyton…

Et je chantonnais.

Pour me donner du courage.

♫

If I were a swan, I'd be gone.
If I were a train, I'd be late.
And if I were a good man,
I'd talk with you
More often than I do.

If I were to sleep, I could dream.
If I were afraid, I could hide.
If I go insane, please don't put
Your wires in my brain.

If I were the moon, I'd be cool.
If I were a rule, I would bend.
If I were a good man, I'd understand
The spaces between friends.

If I were alone, I would cry.
And if I were with you, I'd be home and dry.
And if I go insane,
Will you still let me join in with the game?

If I were a swan, I'd be gone.
If I were a train, I'd be late again.
If I were a good man,
I'd talk with you
More often than I do.

J’arrivai au salon.

-Peyton ?

J’avais les yeux bordés de larmes.

-Est-ce que je peux… rester avec toi ?... Les voix…

Je tapai sur ma tête…

-Les voix m’envahissent… je peux pas… les supporter tout seul… Je risque… de tout casser…

Dexter vint me renifler.

Ça faisait longtemps que j’avais

Fait la paix avec Dexter.

-Salut Dexter…

Mais j’attendis que Peyton

Me donne l’autorisation.

De m’asseoir sur le divan.  

@ Billy Lighter

L’enveloppe tant attendue était arrivée et le verdict était tombé. Howard n’avait pas eu le courage de me l’annoncer, puisqu’il avait ouvert l’enveloppe seul et qu’il l’avait rangée ensuite sous une pile d’autres courrier et dépliants de restaurant. C’est donc par hasard, comme tout le reste dans ma vie de couple, que j’avais appris la nouvelle. Je ne sautais pas de joie, même que je me sentais vraiment triste parce qu’égoïstement, j’espérais que notre bébé serait le premier autant pour moi que pour mon mari et parce qu’aussi, j’avais peur qu’Howard désire rattraper le temps perdu avec son bâtard et me délaisse.

Mon psychologue me dirait que je devais verbaliser mes craintes et en parler avec Howard mais ça n’allait rien faire de plus que de créer une nouvelle source de conflit et il allait probablement dire que je fouillais dans ses affaires alors qu’il n’en était rien… presque rien.

Je ruminais tout ça au salon, Dexter coucher sur le plancher. En fait, je faisais mentalement la liste des raisons pour lesquelles je n’étais pas contente de la nouvelle et la liste de celles qui devraient en fais me laisser indifférente ou même à la limite, me réjouir pour mon mari. Bien évidemment, il y avait beaucoup plus de raison d’un côté de la liste que de l’autre. Et vous seriez probablement très surpris d’apprendre de quels côtés ils étaient, les arguments.

David entra dans le salon et je fronçais un peu des sourcils, surprise. Il était rare que je le voyais sortir de son côté de la villa quand Howard n’était pas là. Je n’étais pas sa personne préférée sur terre sans oser dire que j’étais la pire non plus. Disons que nos affinités étaient limitées mais qu’à force de vivre ensemble, je m’habituais et appréciais sa présence.

- Salut David !

À première vue, il ne semblait pas en très grande forme. Je dirais même qu’il n’allait pas du tout avec ses yeux mouillés de larmes. Je me replaçais sur le divan pour l’inviter à s’y installer. Oui, il m’arrivait de me soucier assez des autres que pour avoir envie de leur accorder mon attention. David, cependant, resta debout.

- Oh, oui, les voix…

J’avais du mal à me figurer ce que vivait David, non pas parce que je n’y croyais pas, mais parce que n’en ayant jamais fait l’expérience, je ne savais pas à quel point ça pouvait être déstabilisant et même effrayant à vivre.

- Qu’est-ce que je dois faire pour t’aider ? Est-ce qu’il y a un truc, comme un médoc ou juste de parler ?

Et s’il se mettait à aller vraiment mal ? Je n’étais pas la bonne personne pour l’aider, je ne voulais pas faire pire que mieux ! Peut-être que je devrais téléphoner à Collins ?

David était toujours debout et salua Dexter alors je tapotais la place à côté de moi pour qu’il s’y assoie, et quand il le fit, je me tournais vers lui.

- Tu veux m’en parler, de ces voix ? Peut-être que si tu m’en parles et qu’elles voient qu’elles ne t’atteignent pas, elles finiront par se taire.

En fait, les voix dans la tête de David étaient un peu comme Howard quand je lui disais pourquoi il me tombait sur les nerfs. Il ne m’écoutait pas alors je finissais pas me taire et je passais à autre chose. Si ça fonctionnait pour Howard, ça pouvait fonctionner avec David ?

@ Billy Lighter

Peyton me salua.

Et je lui fis…

Un petit signe de la main

Sans jamais

Jamais !

DAAAAAAAAAAAAVIIIIIIIIID

La regarder dans les yeux.

Je regardais rarement les gens

Dans les yeux.

Parce qu’il y a trop de choses

MOUHAHAHHA !!!!

Dans les yeux des gens.

Sauf ceux de Syd.

Les yeux de Syd c’est comme…

Etre assis au bord de la mer.

DAVID ne fait pas ça !

Les pieds dans le sable.

Je parlai des voix à Peyton.

Parce qu’elle était la seule

Qui était là.

Parce que je n’oserais pas sortir

Dans cet état-là.

Et le Dr. Storm était trop loin.

Espèce de junkie !

Et je ne savais pas conduire.

Je n’avais pas de voiture non plus.

Peyton demanda si elle pouvait m’aider.

Alors que je saluais Dexter.

Puis je vis que Peyton m’invitait.

Tu as toujours été un junkie !

A m’asseoir.

Alors je le fis.

Du bout des fesses.

Après tout ce qu’on a fait pour toi ?

-Oh…. Juste… Juste parler un peu c’est bien.

Je souris timidement.

David !

Frappai sur mon front.

Du plat de la main.

Et grognai.

-Je… Je ne te dérangerai pas longtemps… Collins m’a… m’a donné mon Olanzapine avant de partir… Ça ne va pas tarder à me faire dormir.

Je hochai la tête.

-Et je veux bien parler des voix… D’habitude… j’en parle au Dr. Storm. Ou à Howard… Ou à Collins.. Mais là il n’y a que toi… alors… Je ne voudrais pas te déranger…

Je pris une grande inspiration et me lançai.

-Les voix sont très différentes… Elles sont plusieurs. Il y a les voix démoniaques qui m’appellent… Puis celles de mes parents adoptifs très déçus parce que quand ma maladie a commencé, ils ont cru… que c’était parce que je… Parce que je prenais de la drogue.

Je m’éclaircis la gorge.

Parce qu’elle commençait à me serrer…

-Je prenais pas de drogue…

Et une larme roula sur ma joue.

@ Billy Lighter

Je fus sortie de mes pensées par l’arrivée de David qui ne semblait pas être au sommet de sa forme. Cela dit, je n’avais jamais vraiment vu David dans une forme étincelante, sauf peut-être quand il se tenait derrière son clavier ou quand Sydney Grey venait faire son tour. Celle-là, elle avait manqué de cœur en le larguant pour Sniper ! Mais bon, je supposais que ça devait être lourd à la longue de gérer une pharmacie.

David ne voulait pas rester seul à cause des voix qu’il entendait alors je l’invitais à s’assoir sur le divan avec moi en espérant qu’il ne me fasse pas une scène de je-ne-sais-pas-quoi parce que je n’avais aucune idée de ce que je devais faire dans ces cas-là ! Devais-je appeler Collins ou un exorciste ?  C’était beaucoup trop abstrait pour moi cette histoire de voix mais avant de me lancer la première pierre, sauriez vous comment réagir sans vous tromper, vous ?

- D’accord alors on va parler.

Je pouvais faire ça et ça tombait plutôt bien parce que j’avais un tas de sujets de conversation et si j’étais certaine d’une chose, c’était bien que David n’irait rien raconter à personne; il ne voyait personne sauf nous et Collins !

- Tu ne me dérange pas, je ne faisais rien. C’est quoi en fait, l’Olanzapine ? demandais-je curieuse. Je veux dire, c’est comme un somnifère ?

David était d’accord pour parler des voix avec moi parce, après avoir fait la liste des gens avec qui il en parlait d’habitude, il en était venu à l’évidence qu’il ne restait que moi, le dernier choix.

Sympa !

- Tu ne me dérange pas, je te l’ai dit. Ça va.

Il m’expliqua alors ce qu’étaient les voix qu’il entendait et ça me fit frissonner. Comment pouvait-on vivre avec ce genre de choses dans la tête ? Ça devait peser à la longue et il n’y avait rien à faire ? Une opération au cerveau pour retirer le grain qui coinçait ou pour faire un espèce de reset pour qu’il se sente vraiment mieux sans passer son temps à se bourrer de médocs qui le rendait un peu zombie?

- Mais… Mais… Tu as ces voix depuis toujours ? Ou bien il y a eu un évènement qui a déclenché ça ?

Peut-être qu’il avait vécu un choc assez fort pour que pour créer un traumatisme et s’il vivait le même choc, il aurait l’effet inversé ? N’étant pas médecin, je ne faisais que m’imaginer des hypothèses que je préférais garder pour moi.

- Pour la voix de tes parents, tu sais, je penses qu’on a tous en tête la voix des nôtres à différents degré. Tu vois, moi, celles des miens résonnent dans la mienne sous forme d’une caisse enregistreuse.

C’était le son qui me venait en tête quand je pensais à eux.

- Ils ne te croyaient pas ? Tu n’as pas la tête d’un défoncer ! Tu vois, ça nous fait un point commun !  Nos parents ne nous écoutaient pas !  Je ferai pas ça avec mon bébé ! je ne serai pas comme eux !

Il y eu une larme qui coula sur la joue de David et je ne savais pas comment réagir. Est-ce qu’il allait prendre peur si je lui faisais un câlin ? C’est ce que font les amis, il me semble ? Ou je devais peut-être aller lui prendre un mouchoir et le laisser s’arranger. Peut-être qu’il avait sa fierté et qu’il ne voulait pas que je le crois faible ?

Mais c’est donc bien compliqué les relations humaines !

- Tu es un mec bien, David !, lui dis-je en posant ma main sur la sienne, maladroitement mais avec tout ce que je pouvais de bonne volonté.

@ Billy Lighter

D’accord alors on va parler.

Je souris.

Touché.

-Merci Peyton.

Mais j’avais peur.

DAVIIIIIIIIIIIID

De déranger.

Tu ne me déranges pas, je ne faisais rien. C’est quoi en fait, l’Olanzapine ? demandais-je curieuse. Je veux dire, c’est comme un somnifère ?

DIVAD !!!

Je frottai mes yeux.

-L’Olanzapine c’est…

Heu…

Concentre-toi !

-C’est un anti-psychotique… ça… ça endort les voix, et les hallucinations… Mais ça m’endort aussi.

C’est très important.

Sans ça…

Je fais des crises.

Mais j’avais vraiment peur.

De déranger Peyton.

Tu ne me dérange pas, je te l’ai dit. Ça va.

-Ok… Merci…

Je gratouillai la tête de Dexter.

Il avait grandi.

Mais était plus calme.

- Mais… Mais… Tu as ces voix depuis toujours ? Ou bien il y a eu un évènement qui a déclenché ça ?

Je frottai mon menton.

-Quand j’étais petit… J’avais tendance à oublier toutes mes affaires à l’école… Et je me faisais gronder… Alors une voix est apparue, une voix qui m’aidait à ne pas oublier… Puis en grandissant, c’est devenu des voix démoniaques, déformées… Puis je me vois aussi dans un coin de la pièce en train de hurler… Parfois, j’entends juste le hurlement.

Je souris timidement.

Puis pinçai les lèvres.

-J’étais très très stressé tout le temps… Mais le Dr. Storm ne sait pas si c’est le stress qui a déclenché la maladie ou si c’est la maladie qui provoque le stress.

Puis Peyton me parla.

De la caisse enregistreuse

Dans sa tête.

-Oh… je ne savais pas ça… ça doit être embêtant des fois.

Ils ne te croyaient pas ? Tu n’as pas la tête d’un défoncer ! Tu vois, ça nous fait un point commun !  Nos parents ne nous écoutaient pas !  Je ferai pas ça avec mon bébé ! je ne serai pas comme eux !

Je regardai

Juste une seconde.

Peyton dans les yeux.

Avant de les baisser.

Ses parents à elle.

Ne l’écoutait pas non plus.

-Je suis désolé pour ça. Tes parents auraient du t’écouter… Et…

Je souris un peu

Essuyant la larme

Qui coulait sur ma joue.

-Je suis content que Howard et toi… Vous ayez un bébé. J’ai hâte de le rencontrer…

Plus on parlait…

Plus les voix disparaissaient.

Plus je sentais.

Mes muscles se détendre.

Tu es un mec bien, David !

-Merci… Et félicitation à vous deux.

Elle posa sa main.

Sur la mienne.

Et je posai mon autre main.

Sur la sienne.

-Tu sais quoi ? Je vais être parrain… parrain du bébé de Syd.

@ Billy Lighter

David avait fait l’effort de sortir de sa tanière pour me demander de passer du temps avec lui, je n’allais pas le remballer sans ménagement ! L’ancienne moi l’aurait fait mais celle que j’aspirais à devenir ne pouvait pas faire ce genre de chose. Une future maman devait être ouverte aux besoins des autres, se montrée à l’écoute et tout ça.

Je n’y connaissais rien en la maladie de David et pour dire franchement, de l’extérieur, il semblait plus être antisociable que malade ! Howard m’avait expliqué encore et encore et j’avais vu Sydney faire puis maintenant Collins et bref, je pouvais comprendre qu’il était malade mais de là à saisir le niveau, ça demeurait très abstrait. Donc, puisqu’il m’en parlait, je cru que je pouvais lui demander qu’il m’explique un peu ce que lui faisait l’Olanzapine, ce truc qui semblait être sa bouée de sauvetage comme la vodka l’était pour Howard.

- C’est pas un peu nul que ça t’endorme en même temps que les voix ?

C’était contreproductif que d’endormir les voix si ça endormait le patient en même temps ! Il ne vivait pas pendant qu’il dormait et c’était pendant qu’il était éveillé qu’il entendait les voix donc s’il passait son temps à dormir en quoi ça l’aidait ? En tous les cas, je comprenais un peu mieux pourquoi il avait toujours l’air de sortir du lit ou de n’avoir carrément pas dormi !

Avec ce raisonnement, je me disais qu’il devait peut-être remonter à la source de ces voix pour les faire taire pour de bon ! Il devait bien y avoir un élément déclencheur et si nous le cernions, nous pourrions éradiquer ces voix ! Oui je croyais vraiment avoir la solution après que David ait consulter pleins de spécialistes ! Je ne manquais pas d’assurance dans mon genre !

- Ça ne date pas de hier donc ! C’est pas simple de remonter à la source.

Je regardais Dexter qui appréciait trop de se faire gratouiller la tête comme le faisait David ! Il raffolait d’être le centre de l’attention.

Je n’avais pas de solution pour les voix de David. Qui plus est, je pensais qu’à différent degré, nous en avions tous ! Moi, c’était plutôt le son d’une caisse enregistreuse que j’entendais quand mes parents me parlaient, parce que pour eux, je n’avais jamais été rien de plus qu’une entrée d’argent. Ça devait être commun sauf que pour des gens plus sensible comme David, ça devenait complètement handicapant.

- Ah mais si c’est le stress, tu dois te mettre au yoga ! Hey ! Pourquoi nous n’en ferions pas ensemble ? j’en fais tous les jours au moins 1heure et Howard ne veut jamais en faire ! C’est l’exercice par excellence pour éradiquer le stress !

S’il essayait, peut-être que ça allait l’aider, nous n’en savions rien et en tous les cas, ça ne risquait pas de l’amortir comme son cocktail de médocs et le rendre à moitié zombie ! J’avais des solution productive, moi !  Puis, ce que je réalisais, c’est que David et moi n’avions pas eu de support de la part de nos parents respectifs. À de différents niveau mais quand même ! Je ne pus m’empêcher de dire tout haut que moi, avec mon bébé, je ne serais pas comme ça !

- Moi aussi, j’ai hâte de le rencontrer ! Ça sera un bébé génial, je le sens !

Ça rendait David émotif tout ça et, ne sachant pas comment réagir, je plaçais ma main sur la sienne et je fus surprise qu’il fasse pareil. Au fond, il était vraiment un mec bien, ça devait être pour ça que son ex n’était pas capable de vraiment couper les ponts avec lui ! Elle avait même l’intention de le nommer parrain de son bébé ! Sniper était cool avec ça ?

- Ah ouais ?  C’est un grand rôle dans la vie d’un enfant ! Howard voudra certainement qu’on prenne Kenzie comme marraine, je ne peux pas m’y opposer j’ai personne de mon côté. Mais tu sais, j’ai un ami vraiment précieux moi aussi, Delfino Alvarez et je pensais lui demander s’il voulait être le parrain.

Howard ne pouvait pas me refuser ça !

- Oncle aussi c’est un rôle très important dans la vie d’un enfant. Mon bébé va avoir de la chance de pouvoir grandir avec tonton David pour lui apprendre le clavier ! Il va baigner dans la musique ! Tu as vu le papier peint qu’à choisit Howard ?

Des batteries ! J’en revenais toujours pas d’ailleurs d’avoir accepté ça !

@ Billy Lighter

C’est pas un peu nul que ça t’endorme en même temps que les voix ?

Je souris.

-C’est un peu nul… Mais quand je n’avais pas ça, je ne dormais… pas du tout. Alors ça aide… Et puis les effets anti-psychotiques de l’Olanzapine durent plus longtemps que son effet anesthésiant… Alors j’ai une partie de la journée tranquille quand même…

Je regardai un peu partout.

Autour de moi.

Là d’om les différentes voix venaient.

Mais petit à petit

Grâce au médicament

Et à Peyton.

Elles disparaissaient.

-La musique m’aide beaucoup aussi… C’est pour ça que j’aime jouer… même si j’ai parfois du mal.

J’expliquai à Peyton.

Que les voix dataient.

Depuis que j’étais petit.

D’abord comme un ami imaginaire.

Avant de déconner complètement.

Ça ne date pas de hier donc ! C’est pas simple de remonter à la source.

Je secouai la tête.

Pinçant les lèvres.

Tout en gratouillant Dexter.

Entre les oreilles.

-Oh tu aimes bien ça, hein, Dexter.

Je parlais à Peyton de la maladie.

Du stress.

Et elle me proposa

De faire du yoga avec elle.

Je la regardai.

Amusé.

-Tu voudrais bien ? Pour de vrai ? Parce que moi je veux bien faire du yoga avec toi.

Puis on parla.

Du bébé qu’ils allaient avoir.

Elle et Howard.

C’était une grande

Et belle nouvelle !

Moi aussi, j’ai hâte de le rencontrer ! Ça sera un bébé génial, je le sens !

En tout cas…

-Il sera très beau, comme toi et Howard.

On se prit par les mains.

C’était la première fois.

Que j’étais si proche de Peyton.

Qu’elle ne m’envoyait pas au Diable.

Qu’elle ne me regardait pas de travers.

Comme une bombe à retardement.

Et c’était agréable.

Alors je lui annonçai.

Que j’allais être le parrain

Du bébé de Syd.

Ah ouais ?  C’est un grand rôle dans la vie d’un enfant ! Howard voudra certainement qu’on prenne Kenzie comme marraine, je ne peux pas m’y opposer j’ai personne de mon côté. Mais tu sais, j’ai un ami vraiment précieux moi aussi, Delfino Alvarez et je pensais lui demander s’il voulait être le parrain.

Je hochai la tête.

-Oh ouais… Delfino… Je le connais… Il travaille chez MTI… Il fait les feux d’artifices c’est un bon gars. Je crois qu’il sera content.

Je souris.

-Puis ça prouvera à tout le monde que tu… que tu fais quand même attention au petit personnel.

Oncle aussi c’est un rôle très important dans la vie d’un enfant. Mon bébé va avoir de la chance de pouvoir grandir avec tonton David pour lui apprendre le clavier ! Il va baigner dans la musique ! Tu as vu le papier peint qu’à choisit Howard ?

Je rougis…

Baissai les yeux.

-Oh merci, c’est gentil… Je serai content de jouer avec lui ou elle… Je lui achèterai un petit clavier pour enfant…

Je rigolai.

-Et ouais, j’ai vu le papier peint… Il est très beau… Peut-être que même si c’est une fille, elle aimera la batterie… BleedingHeart ont une batteuse… C’est pas interdit.

Je serrai un peu plus fort.

Nos mains.

Sans faire mal.

Mais pour palier au fait

Que je ne pouvais pas la regarder dans les yeux.

-Et toi tu feras une super maman… C’est pas le papier peint qui fait tout.

@ Billy Lighter

Je m’étais donné non officiellement la mission d’aider David en acceptant de passer du temps avec lui alors qu’il avait fait l’effort de venir me trouver, ne voulant pas rester seul. Ça me faisait tout de même un peu peur, cette histoire de voix et je ne savais pas si j’aurais les bons réflexes s’il devait me faire une méga crise. Pour l’instant, il voulait discuter et ça, je savais faire même si on m’accusait souvent d’écouter pour répondre et non pas pour entendre.

Donc, quand il me parla des effets de son Olanzapine, je ne pu m’empêcher de dire que c’était un peu con que ce qui endormait les voix, l’endorme lui aussi. Après tout, il avait besoin de vivre sa vie comme tout le monde et non pas de passer la majorité de son temps à ronfler.  Mais il m’expliqua qu’avant, il ne dormait pas du tout et que c’était pire que maintenant donc au final, le traitement était adéquat et qu’il arrivait tout de même à faire ses journées.

- Tant que tu es bien, je suppose que c’est le principal.

Pour moi, ce serait une catastrophe mais oui, le principal était que lui, il soit bien là-dedans. Il me fit sourire quand il ajouta qu’en plus de son traitement, la musique lui faisait beaucoup de bien. J’étais très bien placer pour le comprendre et je fis un très grand signe de la tête pour montrer que j’étais tout à fait d’accord avec lui.

- La musique est le remède à tous mes maux ! Même quand je vais bien, j’ai besoin d’avoir de la musique pour m’accompagner.

Ma vie était un music-hall ni plus ni moins !

J’étais curieuse de savoir d’où venait ses voix, plus précisément, depuis quand il vivait avec elles et il m’expliqua que ça remontait à loin, trop loin pour en savoir vraiment la source bien qu’il avait quelques anecdotes pouvant s’y associer. C’était triste car je pensais tenir une piste pour l’aider concrètement, moi, Peyton Stone, spécialiste depuis cinq minutes. Donc, remonter à la source serait peine perdue mais en contrepartie, pour chasser le stress, je lui proposais de faire du yoga avec moi. Là-dedans, j’étais spécialiste depuis plusieurs années !

- Bien sûr que je veux ! Ça serait bien plus plaisant à deux et je m’y connais en yoga ! Je pourrais t’enseigner les positions débutantes et les bon enchainements. Tu as des vêtements de sports ?

J’étais déjà excitée à l’idée d’avoir trouvé un partenaire de yoga ! En plus, il avait de la chance puisque j’étais équipé en double si ce n’était en triple pour cette discipline donc il n’aurait même pas besoin d’aller s’acheter le tapis de yoga !

Dans son histoire, je remarquais que nous avions un point commun. Nos parents ne s’étaient pas souciés de nous pour les bonnes raisons. Ceux de David avaient crus à ord qu’il se droguait et les miens, tant que je faisais sonner la caisse enregistreuse, ils étaient contents. Si nous avions eu des parents attentionnés, ils auraient vu que le problème était tout autre !

Forcément, je ferais mieux avec mon bébé ! Un bébé que j’attendais avec impatience et duquel je me renseignais tous les jours, plusieurs fois par jour. Ce serait un bébé génial, ça ne pouvait pas faire autrement avec Howard et moi comme parent.

- Oh ! C’est gentil ça ! Et tellement vrai !

Notre bébé serait vraiment beau car il serait un parfait mélange des gênes de son papa et des miens ! David savait vraiment parler aux femmes, il ne fallait jamais sous-estimer la rivière tranquille !

De son côté, il m’apprit qu’il allait être le parrain du bébé qu’attendait son ex avec Sniper. Mon opinion était que Sydney abusait de la gentillesse et de la bonté de David pour le garder dans sa vie alors qu’elle n’avait pas été capable d’en prendre soin quand elle était en couple avec lui ! Elle lui avait brisé le cœur et maintenant, elle le maintenait sous respirateur artificiel en lui donnant des graines.

C’était un rôle important que d’être parrain ou marraine et ça semblait combler David alors que moi, si je me doutais que je devrais accepter que Kenzie soit marraine de mon bébé, je comptais bien demander à Delfino d’accepter cet honneur.

- Delfino est mon ange gardien, ce serait comme s’il devenait l’ange gardien de mon bébé aussi.

Et comme le disait David, les gens verraient que je ne suis pas snob au point de ne pas fréquenter les gens qui n’ont pas le même statut que moi dans la vie. En tous les cas, notre bébé serait bien entouré avec un parrain comme Delfino et un oncle comme David. Il disait qu’il serait heureux de jouer avec lui ou elle et qu’il voudrait lui acheter un petit piano.

- Comme ça, il ou elle pourra aussi comprendre l’importance de la musique, dans la vie !

Je rigolais avec David, au sujet du papier peint, puis je baissais les yeux sur nos mains qu’il serrait toujours, un rien plus fort. Je n’osais pas briser l’étreinte et puis étonnement, je me sentais vraiment bien comme ça.

- Je sais bien. Je m’en fais trop avec des détails mais j’ai toujours été poussé à atteindre la perfection alors, quand quelqu’un d’autre que moi impose ses idées, j’ai tendance à craindre l’échec. Je suppose qu’avec un enfant, je vais apprendre à lâcher prise.

David était le premier, bien qu’il était le seul à savoir en dehors de moi et Howard, à dire que je ferais une super maman. Quand la nouvelle se rependrait officiellement, je m’attendais d’être exposée aux moqueries des gens, à les entendre émettre des commentaires et des doutes. David lui, me donnais ma chance alors que je n’avais pas toujours été sympathique avec lui et ça me toucha, vraiment droit au cœur.

- Merci David. C’est vraiment gentil ce que tu viens de dire.

Puis, sans y penser, je déposais un petit baiser sur sa joue.

@ Billy Lighter

Tant que tu es bien, je suppose que c’est le principal.

Je hochai la tête.

-Ouais… tant que je sais jouer…

Je disais à Peyton.

Que la musique m’aidait.

Vraiment beaucoup.

Même avant.

Quand j’étais petit.

Je prenais déjà des cours.

De piano.

Mes parents adoraient m’écouter.

Avant qu’ils ne croient.

Que j’étais un junkie.

La musique est le remède à tous mes maux ! Même quand je vais bien, j’ai besoin d’avoir de la musique pour m’accompagner.

-J’ai souvent de la musique dans la tête… Alors il faut que je la joue. J’ai plein de musique que je joue pour moi… Ni pour Fireworks, ni pour The Burning Fire… Ce sont les chansons de David.

Puis Peyton…

Me proposa de faire du yoga.

Avec elle.

J’acceptai.

Et elle était toute contente.

Je souris.

-J’ai encore mon training du Hollywood Mental Health Center… Tu crois que ça ira ? C’est confortable comme un pyjama.

Puis on parla du bébé.

De Peyton et Howard.

Ça ne pourrait être qu’un beau bébé.

Parce que Peyton était belle.

Et Howard avait toujours été

Le plus beau du groupe

D’après les groupies.

Oh ! C’est gentil ça ! Et tellement vrai !

Moi je dis alors à Peyton.

Que j’allais être parrain.

Quant à Peyton,

Elle savait que la marraine de son bébé

Serait Kenzie.

Mais comme parrain,

Elle voulait Delfino.

-Oh ouais… Delfino je le connais. Il est gentil. C’est lui qui fait les feux d’artifices pour The Burning Fire.

Mais moi…

Peyton disait…

Que je serais comme un oncle

Pour son bébé

Ça me fit sourire.

Et j’étais encore plus impatient.

Même si mes paupières devenaient lourdes.

Et que mon regard se perdait un peu.

Je me voyais déjà.

Offrir un petit piano au bébé

D’Howard et Peyton.

Comme ça, il ou elle pourra aussi comprendre l’importance de la musique, dans la vie !

Je rigolai

Un peu mollement

Parce que je m’endormais…

-Il ou elle n’aura pas fort le choix.

La musique serait

Vraiment partout

Dans sa petite vie.

Nos mains étaient jointes.

Et ça sembla surprendre Peyton.

C’était en fait.

Notre première vraie conversation.

J’avais moins l’impression.

De n’être qu’une plante verte

Pour la chanteuse.

Et on parla du papier peint.

Moi je trouvais que ça allait.

Autant pour une fille.

Que pour un garçon.

Je sais bien. Je m’en fais trop avec des détails mais j’ai toujours été poussé à atteindre la perfection alors, quand quelqu’un d’autre que moi impose ses idées, j’ai tendance à craindre l’échec. Je suppose qu’avec un enfant, je vais apprendre à lâcher prise.

Je souris…

Hochai la tête.

-Je ne sais pas… je ne saurais jamais ce que c’est que d’être parents moi… Ni même un mari…

Je fermai les yeux quelques secondes

L’Olanzapine.

M’endormait.

Je lui dis…

Parce que j’en étais sûr

Qu’elle ferait une super maman.

Merci David. C’est vraiment gentil ce que tu viens de dire.

Et elle m’embrassa

Sur la joue.

Je soupirai…

-Il faut que j’aille dormir maintenant… Sinon je vais tomber dans ton divan…

Je me levai

Brisant l’étreinte de nos mains.

-Merci pour ton aide, Peyton.

@ Billy Lighter

L’olanzapine que prenait David l’endormait et j’y vis là un effet secondaire assez handicapant mais il m’expliqua que, comme avant il ne dormait pas du tout, maintenant, il y trouvait son équilibre là-dedans. C’était le principale, je pouvais l’imaginer. Au moins, il arrivait à suivre certaines activité quand c’était nécessaire, comme de suivre Howard aux studios et jouer de la musique. Sa créativité n’en était pas affectée, selon moi c’était le point le plus important.

- Les chansons de David ! Tu devrais quand même les enregistrer pour toi et les offrir en cadeau, le m ment venu, à une personne digne de ce présent. C’est une suggestion, tu en fais ce que tu veux.

Je n’avais aucune chance d’être cette personne alors je ne mettais pas plus de pression sur ma suggestion mais si un jour il avait une petite amie, ça ferait un beau présent. Qui plus est, David est un musicien de grande exception, je veux dire qu’il est excellent au-dessus même de l’excellence donc la musique qu’il avait dans la tête devait être absolument éblouissante.

David s’avérait être un partenaire de yoga parfait puisqu’il avait besoin de gérer son stress et que le yoga était l’activité par excellence pour ce genre de situation. J’en faisais depuis tellement d’année que je ne doutais absolument pas de ses bienfaits. Il accepta d’en faire avec moi ce qui me fit me réjouir et je lui demandais s’Il avait des vêtements pour en faire.

- L’important c’est que tu sois confortable dans ce que tu portes, que tu ne sois pas entravé dans tes vêtements comme tu le serais dans des jeans, donc je suppose que ce training fera l’affaire. Sinon, j’irai t’en acheter, je suis la reine du shopping !

Et toutes les raisons étaient bonnes pour faire sonner ma carte de crédit !

David serait parrain du bébé de Sydney et moi, je souhaitais que Delfino accepte de prendre ce titre. Il était pour moi un ange gardien je ne voyais donc personne de mieux que lui pour veiller sur mon bébé, un bébé qui serait très beau selon David.

- Il a beaucoup de talent en effet et il a un cœur énorme !

Je me demandais s’il avait fini par se rendre compte que son salaire connaissait une signifiante augmentation depuis un bon bout de temps et s’il avait demandé pourquoi. J’avais fait en sorte, suite à mon ’’accident’’, qu’il touche plus d’argent par semaine sur son salaire puisqu’il ne voulait pas que je lui en donne, directement. Je n’aurais jamais de réponse à cette question puisqu’il n’y avait pas de façon de le lui demander.

Cette conversation faisait autant de bien à David qu’à moi, je le sentais. C’était dommage que je ne me suis jamais donné la peine avant aujourd’hui de bavarder avec mais ça faisait partie de mon cheminement en tant que meilleure personne. Je devais avancer progressivement et attraper les perches que l’on me tendait. David m’en avait tendue une en venant me trouver, alors qu’il ne voulait pas rester seul.

- Tu n’en sais rien. On ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver. Je suis certaine qu’un jour tu rencontrera la fille parfaite pour toi et si un jour vous avez des enfants, tu feras un papa génial. Ça ne fait aucun doute que tu seras très à l’écoute de ses besoins.

Ça faisait du bien de l’entendre parler de mon bébé et de me dire que je ferais une bonne mère alors qu’il aurait eu toute la légitimité de me dire le contraire. Je n’avais jamais été vraiment sympa avec lui et sans raison. Et aussi surprenant que cela puisse paraitre, il me réconfortait et me donnait plus confiance que toutes mes séances avec mon psy ou même qu’Howard qui passait son temps à me dire que je serais une excellente mère. Probablement que c’était le fait de l’entendre de la bouche d’une personne qui n’était pas mon mari et que je ne payais pas pour être sympa avec moi qui faisait que les mots avaient plus de sens. Et pour cela, et spontanément, je l’embrassai sur la joue, amicalement et doucement.

David brisa l’étreinte de nos mains et se leva en disant qu’il devait aller dormir. J’espérais que je ne l’avais pas brusqué en l’embrassant mais je ne le retiens pas pour le lui demander, sachant que s’il venait d’exprimer son envie, je ne devais pas le retenir.

- Repose toi bien, alors ! Demain vers 9h pour le yoga, ça va ? Je viendrai toquer à ta porte pour savoir.

Il me remercia pour la conversation mais bien honnêtement, c’est moi qui aurais dû le remercier, j’ai parlé beaucoup plus que lui !

- Ça m’a fait plaisir et n’hésite pas hein, si tu as encore envie ! J’ai adoré parlé avec toi, David !

@ Billy Lighter

Les chansons de David ! Tu devrais quand même les enregistrer pour toi et les offrir en cadeau, le moment venu, à une personne digne de ce présent. C’est une suggestion, tu en fais ce que tu veux.

Je souris.

-Ouais.

Hochai la tête.

-Ouais c’est une idée…

Faire de la musique.

Et faire du Yoga

Avec Peyton.

Avec ça…

Je devrais être paré.

Contre le stress.

Je lui demandai.

Si mon vieux training allait convenir.

Et d’après ce qu’elle me dit.

J’en conclus que oui.

Puis on parla bébé

Et parrain

Je serais celui du bébé de Syd.

Et Delfino, celui du bébé de Peyton.

J’étais content d’être parrain.

Parce que je savais.

Que je ne pourrais jamais être papa.

Parce que j’étais malade.

Qu’aucune fille ne voudrait

Jouer les infirmières.

Et quant au bébé…

Je baissai les yeux…

Tu n’en sais rien. On ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver. Je suis certaine qu’un jour tu rencontreras la fille parfaite pour toi et si un jour vous avez des enfants, tu feras un papa génial. Ça ne fait aucun doute que tu seras très à l’écoute de ses besoins.

Je secouai la tête.

Doucement.

Non.

-Je ne peux pas avoir d’enfant parce que ma maladie peut être génétique… Je ne veux pas qu’un enfant souffre comme je souffre.

Puis…

Alors que je m’endormais.

Peyton déposa un gentil baiser

Sur ma joue.

Je souris

Les yeux mi-clos.

Elle proposa 9h pour le yoga…

-Heu… Plutôt 11… J’ai tendance à ne pas me réveiller avant 10 :30 même si un camion me roulait dessus…

Je me levai.

Et Peyton dit que je ne

Devait pas hésiter.

Qu’elle avait apprécié la conversation.

-Ok… Merci.

Je lui fis un signe de la main.

Et retournai dans mes appartements.

@ Billy Lighter