Ivar Miller avait accepté avec beaucoup d’humilité la proposition que la fondation
United For Youth lui avait proposé. Il s’agissait là d’une opportunité unique de donner au suivant en prenant un peu de son temps pour écouter et épauler. La fondation, par la voix de Catherine Harvey, m’avait fait savoir qu’elle avait vu en Ivar, le porte-parole idéale pour sa cause et je n’avais pu qu’être entièrement en accord avec le choix.
Ivar sortait lui-même de l’âge ingrat ce qui faisait de lui une personne auprès de qui, les jeunes auraient envie de s’identifier. Il avait aussi prouvé lors de la première interview avec Vanya, qu’il était capable de s’exprimer clairement et de faire valoir ses valeurs.
Je ne voyais pas qui aurait pu être mieux placer qu’Ivar pour faire la tournée des écoles pour expliquer aux adolescents et adolescentes de Los Angeles, pourquoi c’était important de trouver une oreille attentive quand les choses n’allaient pas parfaitement bien. Ivar allait trouver les bons mots, les siens, pour que les jeunes se sentent interpellés et qu’ils aient confiance.
Bref, j’avais laissé le jeune bassiste se rendre à une rencontre avec le conseil d’administration de
United For Youth et après quelques temps, j’avais reçu en primeur le tout premier poster promotionnel de la nouvelle campagne de sensibilisation.
J’en étais fière et émue ! Tant et si bien que j’avais demandé à ce que l’on me l’agrandisse et qu’on me l’encadre pour que je puisse l’afficher fièrement dans mon bureau. Ça avait autant de valeur, selon moi, que les disques d’or et de platine, que les affiches de tournée et les prix de manager de l’année.
Et quand ce fut accroché, je passais un bon moment à l’admirer en me disant qu’Ivar Miller était un véritable
Warrior, de cœur !