J’avais terminé la maquette de mon projet solo sans assassiner Peyton et sans avoir recours aux suicide. Je n’avais même pas replongé dans la drogue ce qui était, avec toute la patience que j’avais dû déployer, tenait du miracle ! Je tenais absolument à garder mes idées claires pour sortir un album comme j’en avais rêvé et pour cela, il me fallait absolument garder le contrôle. Je n’avais même pas revue Cash et bien que nos baises me manquaient, je ne savais pas s’il avait envie plus que ça de me revoir J’étais resté sur l’idée que je l’avais fâché avec ma proposition de m’aider avec mon album. J’avais retourné ma question plusieurs fois dans ma tête et je ne comprenais pas pourquoi qu’il avait semblé se replier sur lui-même comme si ça l’avait agressé.

Ça n’avait pas vraiment d’importance, Howard m’avait donné un sacré gros coup de main et même si ça me laissait avec un arrière-goût amer dans la bouche que de le dire, je devais aussi beaucoup à Peyton. J’avais compris à force de travailler avec elle qu’elle ne cherchait qu’à me pousser plus loin pour être encore meilleure bien que nous n’étions pas tous comme elle et donc, pour cela, je ne pouvais pas lui en vouloir.

Je n’avais cependant pas encore envoyé la maquette à Jack Perry. Pourtant, ma situation financière sonnait l’alarme depuis un moment déjà. Malgré ça, j’hésitais, je tournais autour du pot, je faisais les cent pas devant BSC avant de rebrousser chemin et de rentrer chez moi. Je me sentais tellement ridicule ! Depuis quand étais-je incapable de prendre en contrôle une situation que j’avais souhaité ? Ça ne me ressemblait pas du tout !

Ça avait peut-être rapport avec le cheveux blanc que j’avais trouvé au travers de ma tignasse l’autre matin. J’avais entendu quelque part qu’un cheveux blanc était un signe de sagesse mais à vingt-quatre ans c’était abusé quoi ! J’avais même pas mon quart de siècle !

La véritable raison de l’apparition de ce cheveu blanc devait être le rendez-vous que m’avait commandé Timmy Evans. Je n’avais aucune idée de la raison pour laquelle il voulait me voir mais comme il ne m’avait pas vraiment laissé le choix de choisir le moment, j’avais comme le présentiment que ce n’était pas pour me dire qu’il était soulagé que j’ai trouvé des vêtements avec plus de tissus.

Donc, ce n’est pas avec un entrain à tout casser que je m’étais rendu chez MTI de si bon matin, matin étant ici tout relatif. Avant treize heure c’était pour moi le matin bien que pour le commun des mortels, la journée était bien entamée. Je m’étais présenté à la réception pour qu’on prévienne mon manager de mon arrivée puis j’avais été jusqu’à son bureau puisqu’on m’avait dit que Timmy était prêt à me recevoir.

- Salut Timmy !  Long time no see, comme on dit ! T’as l’air pétant de santé ! Cool… cool !

Timmy avait un regard dépourvu d’expression mais comme il était anglais, c’était son faciès normal ! Ça devait être tellement lassant d’avoir un balais coincé dans le cul à longueur de journée !

Je me laissais tomber lourdement dans un fauteuil et je relevais mes verres fumer sur ma tête en regardant mon manager avec mon plus beau visage angélique.

@ Billy Lighter

Après l’entrevue que j’avais eu avec Peyton la diva, j’avais fort à faire… En effet, Peyton avait laissé entendre que Savannah Prescott, la bassiste de The Burning Fire, avait décidé de s’embarquer dans un projet solo dont les revenus reviendront à Jack Perry. Bien entendu, la principale concernée avait décidé de taire cela et si Peyton n’avait point eu l’idée de la trahir, je n’aurais su la chose qu’à la sortie dudit album.

J’avais l’habitude des manœuvres de ce genre parce qu’Howard Stone était coutumier du fait. Il avait, lui, construit un groupe qu’il avait offert à BSC embarquant avec lui, David McAvoy. Cependant, je ne m’attendais point à ce que Savannah suive le même chemin. Je doutais que tout ceci sorte sous le label BSC car seul Olivia Cortez, la fille de Jimmy Reed et Victoria Hunter, engagé sous le règne de Charles Reed, avaient de droit d’être une femme et d’être artiste de BSC tout à la fois. Cette chance n’était donné à aucune autre et je doutais que Savannah puisse créer un précédent. Cependant, sans doute que Jack Perry voyait ceci comme un projet « sur le côté » lui aussi.

Je n’avais aucune idée pour quelle raison Peyton avait vendu la mèche. Finalement, cela n’avait point d’importance. Maintenant que je le savais, je devais mettre les choses au clair avec Savannah. Car ce projet solo me dérangeait sur bien des points.

Déjà, le fait qu’il avait été confié à Jack Perry. J’aurais encadré un projet solo de Savannah avec grand plaisir. Je savais que The Burning Fire rencontrait des difficultés pour créer et si cela aurait pu donner un coup de boost à Prescott, j’aurais accepté. Elle aurait pu le produire dans nos studios et tout aurait été sorti sous label MTI. Je devais comprendre pourquoi elle avait eu besoin de quémander ailleurs.

Ensuite, cela m’ennuyait parce que, justement, l’ambiance n’était point au beau fixe au sein de The Burning Fire et apprendre que Prescott enregistrait dans la villa Stone alors qu’ils étaient tous les deux censés enregistrer autre chose me disait que des clans commençaient à se former ou, pire, qu’ils soient totalement désintéressé de The Burning Fire.

Je devais, donc, éclaircir tout ça si je voulais que mon groupe phare puisse repartir sur de bonnes bases.

Ainsi, j’avais souhaiter voir Savannah sans lui expliquer les raisons de l’entrevue. Je l’attendais, en ce jour, dans mon bureau en début d’après-midi. Tout comme Stone, je préférais voir Savannah après le dîner car je savais que tout deux avaient l’habitude de commencer leur journée plus tard que la plupart des gens. Bien que, dans un avenir proche, Stone devra commencer à se réveiller plus tôt si sa femme attend bel et bien des jumeaux. L’idée me fit sourire d’un sourire presque sadique.

C’est à 13h pile que l’ont me fit part de l’arrivée de Prescott. J’avais donné l’autorisation qu’elle puisse venir et, peu après, elle fit son apparition dans mon bureau. Elle était décemment vêtue et me salua.

-Bonjour Savannah. En effet, cela fait un moment. Tu a l’air d’aller bien aussi.

Bien qu’elle ne semblait point plus enjouée que cela. Personne ne l’était quand il venait à me demande surtout quand il s’agissait d’un de mes artistes.

Savannah s’était installé dans un fauteuil comme si elle avait travailler des heures et je m’étais levé pour aller cherché mon thé que j’avais préparé peut avant. Je m’étais versé une tasse.

-Tu veux quelque chose à boire ? J’ai de tout excepté de la vodka.

Tout en nous préparant ce qu’il nous fallait, j’avais posé une question sur un ton interrogateur.

-Alors Savannah ? Comment avance l’album de The Burning Fire? Il parait que cela n’avance pas très fort. Il y a une raison à cela ?

@ Billy Lighter

J’aurais bien aimé avoir une petite boule de cristal dans laquelle j’aurais pu voir d’avance la raison pour laquelle Timmy m’avait fait venir à son bureau. Jamais de toute m carrière mon manager m’avait fait venir pour me parler de la pluie et du bon temps. C’était soit pour me réprimander parce que j’avais roté pendant une interview radiophonique ou parce que je m’étais présenté presque nue sur un tapis rouge.

Je m’installais dans l’un des fauteuil du bureau de Timmy, comme si le poids du monde pesait sur moi. Je me sentais, en effet, un peu comme écrasée par le poids du monde. Mes dettes s’accumulaient et mes dépenses elles, ne diminuaient pas. C’était redondant que de toujours me sentir écrasée sous cette pression monétaire. Où était le temps où nous pouvions faire du troque en échange d’un bien ? J’avais tant de moi à offrir, mais ça ne fonctionnait pas avec la banque qui réclamait toujours plus.

- Une bière ? Tu en as ?

Une bonne bière froide, ça serait top ! Quoi que je savourerais ma bière tablette s’il n’avait que ça !

Sans transition, Timmy me demanda comment les choses allaient en studio avec The Burning Fire. J’allais lui répondre mais il se répondit à lui-même en ajoutant qu’il semblait que les choses n’avançaient pas si bien que ça. Pourquoi me faire venir pour me poser des questions auxquelles sil avait déjà les réponses ?

- C’est la merde, comme toujours. L’éternelle guéguerre menée par Zack commence à bien faire chier tout le monde. Il est doué le p’tit mais ça s’arrête-là.

Bon, ce n’était pas mon genre de vomir les problèmes dans la cours d’un autre mais je pensais pas me tromper en disant que les mecs en avaient autant marre que moi de l’ambiance pourrie et de l’attitude de ’’Je-vaut-mieux-que-tout-le-monde’’ de Zack.

- Donc ça n’avance pas parce que ça fini toujours en concours de celui qui pisse le plus loin.

J’avais bien résumé la situation, je ne voyais pas comment je pouvais le dire autrement. En tous les cas, ce n’était pas à cause de David, non plus de ma faute et encore moins celle de Nathan si nous faisions du surplace. Je n’accusais pas Howard non plus mais le conflit revenait principalement entre Zack et lui ce qui faisait que, bah tant que l’un et l’autre se retrouvait ensemble, rien ne pouvait fonctionner rondement.

- S’il y avait un moyen de se passer de Zack sans se passer de lui, ça serait bien. Le renvoyer ça nous arrangera pas ! Faudra refaire des auditions et la merde que ça va faire encore. Putain moi pendant ce temps-là, je crève de faim ! Les mecs eux vivent sur les redevances de ce qu’ils ont fait mais moi, ça fait longtemps que plus rien ne m’est versé de mon ancien groupe. J’vais finir à la rue si on ne finit pas par sortir un truc.

Tiens d’Ailleurs, peut-être que je pourrais tenter de me négocier un petit prêt, ça serait bien de pouvoir avoir un peu d’argent ne poche.

- MTI ne pourrait pas m’avancer  un peu d’argent ? Quelques billets de cent, question que je calme mes créanciers ?

@ Billy Lighter

C’était une bonne chose que de voir que Savannah était arrivée à l’heure. Avec elle je ne savais jamais à quoi m’attendre. Parfois elle pouvait se comporter comme Stone mais, parfois, il lui arrivait d’avoir des élans de bon sens. Bien que, si elle était ici, c’est parce qu’elle avait eu tout sauf un élan de bon sens en allant enregistrer pour le bénéfice de Jack Perry.

Cependant, je ne l’avais point agressé directement. J’avais d’abord décidé de la mettre à l’aise en lui proposant à boire ce qu’elle avait accepté.

-Oui, j’ai de la bière.

J’avais sorti une bière fraiche de mon petit frigo et je l’avais ouverte avant de la déposer devant Savannah. Après quoi, j’avais demander comment les choses avançaient avec The Burning Fire. Je savais que les choses avaient l’art de stagner mais j’avais envie de recueillir l’impression de la bassiste du groupe. J’avais surtout des échos sur la petite guerre ouverte entre Stone et McBride mais point d’échos de la part de Savannah, David ou encore Nathan.

Savannah, ainsi, fut franche dans sa réponse et mis Zack en cause. La façon dont elle avait tourné sa phrase me faisait dire qu’elle tenait Zack pour responsable de cette guerre. Je savais que Savannah était très proche de Stone et qu’elle devait avoir, envers lui, un certain sentiment de loyauté.

-Son talent est indéniable, en effet. C’est pour cela qu’il a été engagé. Mais il semble, en effet, avoir quelques différents avec Stone.

Savannah avait ajouté que, de ce fait, rien n’avançait et j’entendais dans sa voix que cette situation l’ennuyait énormément preuve qu’elle, elle souhaitait que les choses avance. J’avais hoché la tête pensif vis-à-vis de la situation. Virer Zack n’était pas au programme. Il nous fallait avancer et faire des auditions allait prendre du temps sans savoir si le choix conviendra à Stone. Car, oui, il était très difficile en ce sens. La preuve avec Zack. Savannah pensait aussi que le virer n’arrangerait pas les choses à cause des auditions.

Cependant, elle souleva un autre problème. Elle manquait d’argent au point de ne pas savoir s’acheter à manger. J’avais eu vent des nombreux problème d’argent de Prescott. Elle était endetté, c’est ce qui m’était parvenu comme information. Ce n’était point le cas des autres qui avaient constamment des rentrées d’argent. Sauf Zack bien que lui semblait venir d’une classe sociale aisée et n’avait jamais soulevé de problème en ce sens. David était sous tutelle. Stone avait désormais Peyton pour réguler son argent quant à Nathan il semblait gérer lui-même ses revenus parfaitement bien ce qui est particulièrement étonnant quand on voit l’énergumène que c’est.

Ainsi, c’est pour de l’argent que Savannah avait dû se lancer dans un projet solo. Je n’avais point de ressentiment vis-à-vis de l’idée. J’en avais vis-à-vis de la forme. Elle aurait dû venir m’en parler et nous aurions mis ça en route. Ainsi j’avais de quoi largement l’attaquer quand elle quémanda de l’argent de la part de MTI.

-Je ne suis pas Don Hughes, Savannah…

J’avais dit ça en prenant une posture et un ton plus sévère.

-Mais ce que je sais c’est que MTI n’est pas une banque. Elle ne fait pas dans le prêt, ni dans la charité. Par contre, MTI peut parfaitement financer un projet solo de ta part. Tu en as les capacités, ça je le sais. Il suffit d’écouter ce que tu fais pour The Burning Fire et ce que tu as fais pour ton ancien groupe. MTI t’aurais donné une avance pour ce projet afin que tu puisse calmer tes créanciers. Cela aurait pu être négocier dans un contrat solo. Le problème, Savannah, c’est que ce projet, tu l’as déjà confié à un autre. Jack Perry. Et visiblement tu n’as rien négocier comme contrat, je me trompe ? Ou pas de quoi avoir une rentrée d’argent direct. Tu fais ça dans le sous-sol de Stone, si je ne me trompe pas ce qui veut dire que tu n'enregistre sous aucune maison de disques. Ce qui est normal étant donné que Jack Perry est chez BSC et que BSC n'engage aucune femme à moins d'être de la famille de Jimmy Reed.

Je n’avais point donné ma source. Pas encore, tout du moins.

-Tu aurais dû venir m’en parler et, à l’heure d’aujourd’hui, tu aurais à la fois une rentrée d’argent et un studio rien qu’à toi ici afin d’enregistrer l’album. Alors dis-moi ? Pourquoi Jack Perry ?

La question méritait d’être posée.

@ Billy Lighter

Timmy avait de la bière ! C’était une bonne surprise, parce que je n’avais pas envie de m’encrasser le système avec l’un de ses thés qu’il aimait tant ! Ça sentait mauvais et ressemblait à du jus de chaussette ! Rien pour donner envie d’en boire ! Il eu même la bonté de me décapsuler la bouteille qu’il déposa ensuite sur la table devant moi. J’en pris immédiatement une gorgée alors qu’il me demanda comment les choses se passaient en studio.

Je ne pouvais pas lui mentir, un manager c’est un peu comme une mère ! Ça des yeux et des oreilles partout alors il devait bien savoir que rien n’avançait. Je pointais directement Zack McBride comme le responsable du climat, ce qui était vrai à soixante – quinze pourcent disons, parce qu’Howard ne donnait pas sa place lui non plus mais il était plus modéré ces derniers temps.

Quand Zack entrait dans le studio, il fallait presque lui faire une révérence pour qu’il ressente que sans lui, nous n’étions rien. J’exagérais à peine ! Il avait une opinion sur tout et pour tout, il m’avait même expliquer comment revoir ma posture pour mieux performer à la basse. Si Nathan ne m’avait pas retenu, ce jour-là, j’aurais bien pu étrangler McBride avec ses propres cordes de guitare !

- Pour être doué, il l’est mais son attitude pourri l’ambiance.

Quant à savoir qu’il avait des différents avec Stone, ce n’était pas un secret pour personne mais ces deux-là ne pouvaient s’empêcher de s’en mettre sur la gueule juste pour avoir le dernier mot.

- Surtout avec Stone mais il sait tout mieux que tout le monde, du coup, ça fini par faire chier un peu tout le monde.

Je ne cachais cependant pas que même si Zack n’était pas le préféré de tout le monde, je ne souhaitais pas qu’on le vire parce que ça ne ferait que faire reculer le groupe encore et que je n’en pouvais plus de faire du surplace. Les mecs eux, ils pouvaient vivre sur leur redevances, sur les produits dérivés qui se vendait mais ce n’était pas mon cas parce qu’il y avait longtemps que les Pink Ladies ne vendaient plus rien et les rares fois que ça arrivait, le montant était tellement insignifiant que ça ne suffisait pas à me renflouer.

Je pris donc le risque de demander s’il y avait une possibilité que MTI m’avance de l’argent en expliquant à Timmy ma précarité monétaire mais il ne semblait pas ouvert à cette solution en disant qu’il n’était pas Don Hughes et que ma maison de disque n’était pas une banque.

- Je sais que ce n’est pas une banque mais…

Mais je compris ensuite pourquoi il m’avait réellement fait venir à son bureau. Timmy était au courant que j’avais enregistré un album solo et que j’avais demandé son aide à Jack Perry. Ce n’était pas tant le fait qu’il le sache qui m’énervait, mais comment il l’avait su. Je me doutais que ce ne devait pas être Jack Perry puisque je ne lui avais pas remis ma maquette et que je ne savais même pas s’il savait même que j’avais commencé à travailler sur ce projet.

Howard ?

Certainement pas David !

Je baissais un peu les yeux, honteuses comme une gamine qui venait de s’être fait prendre la main dans la boîte a cookies juste avant le souper. Je savais aussi qu’il avait raison en disant que jamais Jimmy Reed ne me signerait, autrement dit, que je perdais mon temps à m’essayer avec Perry.

- Je n’ai pas d’excuse, Timmy. Même si je te disais que je suis désolée d’avoir fait ça dans ton dos, ça ne changera rien au fait que j’ai agit en cachette.

J’approchais le boulot de mes lèvres mais je me ravisais et je déposais la bouteille sur la table, ma bière me semblait soudainement trop amer pour qu’elle ne m’aide à avaler ma propre salive.

- Je m’étais convaincue que je devais dissocier mon projet de MTI pour ne pas faire ombrage à The Burning Fire et qu’en allant vers Perry… Peut-être qu’inconsciemment je savais que ça avait peu de chance de se concrétiser. Seulement c’est Peyton qui m’a…

La pièce venait de tomber dans ma tête ! La sale garce était elle aussi sous la gouverne de Timmy et elle m’avait tellement encouragée à foncer qu’elle avait dû se faire un malin plaisir à courir chez Timmy pour lui dire ce que je faisais !

- Là je comprends pourquoi elle m’a proposer de produire mon album et qu’elle m’a laissé me servir de son studio autant que je voulais sans me charger d’honoraires !

@ Billy Lighter

Savannah ne niait en rien le talent de Zack mais elle déplorait, visiblement, son attitude. Elle semblait plus sévère avec lui qu’avec Stone qui semblait être le plus impliqué dans le conflit avec McBride. C’est surtout l’ego de Zack qui pourrissait l’ambiance d’après Prescott. Moi, je pensais bien que Stone faisait en sorte que rien n’avance afin que Zack se fasse virer.

-Je parlerais à McBride… Ainsi qu’à Stone.

Car Savannah était bien au fait que de changer une énième fois de guitariste n’allaient en rien faire avancer les choses car nous serions réduit à refaire des auditions qui prendront, à nouveau, du temps.

Attendre, ce n’était point possible pour Savannah qui était en proie à des problèmes d’argent. Pour elle, il était urgent d’avoir des rentrée car elle ne gagnait presque plus rien des ventes des Pink Ladies. Ainsi, c’est sans doute cela qui l’avait poussé à monter son projet solo. J’aurais pu voir cela d’un bon œil si elle avait souhaiter le mettre sur les rails à travers moi et MTI. Seulement, elle avait préféré faire les choses sous le manteau en embauchant Jack Perry. Une idée qui, pour moi, montrait que Savannah était un piètre gestionnaire.

Elle ne savait pas encore que j’avais vent de cela et eut, donc, le culot de demander une avance à MTI. Ainsi, c’est sur un ton presque sévère que je clamais que MTI n’était pas une banque. Elle disait qu’elle le savait avant que je ne lui dise qu’elle aurait peut-être dû réfléchir à deux fois avant d’offrir son projet solo à Jack Perry et Peyton Stone. Je venais de lui montrer que j’avais découvert sa petite manigance et, très vite, Savannah baissait les yeux telle une petite fille qui venait de se faire prendre la main dans le sac.

Je n’avais pas quitté mon regard d’elle alors qu’elle avait finalement ouvert la bouche pour expliquer qu’elle n’avait aucune excuse.

-En effet. Tu n’as pas d’excuse.

J’avais envie de savoir ce qui l’avait poussé à user d’une telle stratégie et elle me l’avait expliqué. Elle voulait dissocier ce projet de son groupe afin de ne pas faire de l’ombre à The Burning Fire. Seulement, n’as-t-elle point pensé que d’aller voir ailleurs pourrait pousser les médias à enfoncer The Burning Fire et à mettre en lumière les conflits interne du groupe ? Non, visiblement elle n’y avait point pensé !

Je ne l’avais point interrompue et elle avait fini par découvrir par elle-même qui l’avait trahi. Je l’entendais dans l’amertume qu’il y avait dans sa voix alors qu’elle comprenait désormais pourquoi Peyton avait décidé de produire l’album. Lola s’était joué d’elle, ça ne faisait aucun doute. Pourquoi ? Là était la question mais comme il s’agissait de deux femmes, cela pouvait être une question de rivalité… Je n’avais point la réponse à cette question mais il était évident que Peyton ne m’avait pas donné l’information par accident.

-Effectivement, Peyton t’a vendu. Il faut toujours faire attention à quelqu’un qui veut bien vous aider sans demander réellement d’argent en retour… Il y a toujours anguille sous roche dans ce cas. Peyton t’en voudrait-elle pour quelque chose ? Car si c’est le cas, cela semble être sa vengeance.

Il s’agissait d’une affaire entre elle j’imaginais.

-Quant à dissocier les choses, je peux comprendre l’idée. Cependant, je ne l’approuve en rien. MTI t’aurais donné de quoi produire ton album et tu aurais pu avoir une rentrée direct d’argent sans aucune frais de production. Nous aurions pu utilisé ce projet pour expliquer le ralentissement de The Burning Fire et ça n’aurait pas réellement fait de mal au groupe. En tout cas, beaucoup moins que de voir que tu es allé voir un manager de la concurrence pour faire ton projet. Désormais, tout le monde va penser qu’il y a de l’eau dans le gaz au sein de The Burning Fire. C’est le cas, je le conçois. Mais cela va être étalé dans la presse à partir du moment où ton album sortira.

Mon ton était toujours sévère.

-Désormais te voilà toujours sens argent et Peyton t’as utilisé pour son bon plaisir. Tu serais venu me voir, les chose se seraient faite autrement… Mais le mal est fait… Nous ne pouvons plus revenir en arrière. A moins que Jack Perry veuille bien renoncer à te manager sur le coup… Peyton, je pourrais toujours m’en occuper… Sauf si la production est déjà très loin, dans ce cas, il est trop tard. C’est décevant de voir que je n’ai pas ta confiance, Savannah… Mon but est de me battre pour tes intérêts. Ceux de MTI aussi mais je ne pense pas avoir déjà financièrement négliger mes artistes, je me trompe ?

@ Billy Lighter

J’avais dit ce que je pensais réellement à Timmy de la chicane entre Zack et Howard et le fait que l’égo démesuré de McBride plombait systématiquement l’ambiance dès qu’il entrait dans le studio.  Selon moi, la plus grande part de responsabilité venait du guitariste qui voulait faire croire qu’il avait tout vu et tout entendu et à force, ça tombait sur les nerfs de tout le monde.

- Tu peux, si tu crois que ça va changer quelque chose.

En tous les cas, ça ne pouvait pas nuire que Timmy s’en même bien que je doutais vraiment que notre manager pouvait avoir une quelconque influence sur Howard. Cela dit, peut-être que ça fonctionnerait sur Zack. Je devais laisser sa chance à Timmy et voir ce que son intervention allait produire comme effet.

Je cru un instant qu’il m’avait vraiment fait venir pour ça mais je compris rapidement que ce n’était que l’entrée en matière et qu’il était au courant que j’avais enregistrer un album et que je l’avais un peu mis entre les mains de Jack Perry. Je baissais les yeux, en me sentant parfaitement idiote, n’ayant aucune excuse valable pour expliquer mon geste. Tout ce que je pu dire à Timmy, c’était que je ne voulais pas mettre de l’ombre sur The Burning Fire en sortant un projet solo avec la même maison de disque et que c’était une manière de dissocier mes groupes, comme l’avaient Howard et David. Ça avait fonctionné pour eux, pourquoi ça ne pouvait pas fonctionner pour moi ?

Parce que je suis une femme et que JAMAIS Jimmy Reed ne signera une autre femme que sa fille dans sa précieuse maison de disque et que, de ce fait, il n’y avait aucune chance que Jack Perry ne réussisse à convaincre son misogyne de patron de m’accorder ma chance, même s’il avait promis de tenter une approche. Je ne voulais pas lui faire perdre son job non plus. Ce serait un peu con qu’il se retrouve au chômage pour avoir voulu me donner un coup de main.

C’était la raison pour laquelle j’avais accepté l’aide de Peyton qui avait décidé de non seulement me laisser enregistrer chez elle, et accessoirement chez Howard si j’avais bien compris, mais aussi de produire mon disque.

Timmy comprenait mais n’approuvait pas et il ne manqua pas de me dire que Peyton avait fort probablement agit par vengeance.

- Probablement d’avoir couché avec Howard. Mais elle semblait avoir passé par-dessus ça.

Si c’était vraiment pour se venger de cette histoire-là, elle avait déployé beaucoup d’efforts et d’argent pour arriver à ses fins.

Timmy continua ensuite ses remontrances en disant que MTI aurait fait mon projet sans engagement financier de ma part et que cela aurait servit pour expliquer le ralentissement de The Burning Fire, mais ça, c’était un peu la raison pour laquelle j’avais cherché à aller ailleurs et de le faire en cachette.

- Et me faire lapider par les fans !? La p’tite nouvelle qui s’installe puis qui va faire ses trucs de son côtés, pas certaine, moi, qu’ils auraient appréciés !

Je croisais mes bras sur ma poitrine en continuant d’encaisser les reproches de mon manager qui ne rata pas de me rappeler que malgré tous mes efforts, j’étais toujours sans argent et qu’il était trop tard pour m’aider sauf si Jack Perry refusait finalement de m’aider.

- Il n’a pas encore eu ma maquette et il m’a bien prévenu qu’il y avait peu de chance que ça fonctionne donc en fait je crois que ça lui retirerait une épine du pied. C’est plutôt de faire avaler ça à Peyton qui ne sera pas évident.

Je la sentais déjà venir de loin, la garce de Diva, elle et ses hormones de femmes enceintes.

- Tu accepterais quand même de produire mon projet, malgré que j’ai presque été ailleurs ?

C’était vraiment inconfortable comme situation mais j’étais prête à faire mes preuves pour me racheter. Surtout que financièrement, j’avais la tête sur le billot. La balle était dans le camp de Timmy, s’il acceptait de me pardonner et de m’aider à gérer la tornade Lola, peut-être qu’il y avait de l’espoir.

- Timmy, est-ce que ta petite amie… C’est bien ta petite amie, la docteure d’Howard ?

Je ne voulais pas ajouter une couche sur la pile des raisons qu’avait Timmy de m’en vouloir alors aussi bien être prudente avant de le déclarer en couple avec quelqu’un.

- Est-ce qu’elle prend de nouveaux patients ?

@ Billy Lighter

Mon introduction avait servi à prendre le pouls de The Burning Fire à travers un membre qui n’était ni un roadie, ni Stone, ni McBride. Ainsi, rien n’avançait à cause des querelles entres Zack et Howard. Ce qui me conduira à devenir les rappeler à l’ordre tous les deux.

Cependant, tout ceci n’était qu’une introduction car c’était bien Savannah, aujourd’hui, que je voulais passer à la casserole pour avoir fait un projet solo dans mon dos et avec, à sa tête, Peyton et Jack Perry. Elle s’était sentie honteuse d’avoir était ainsi prise la main dans le sac et se refusait à se trouver des excuses.

Elle avait, cependant, mis en avant le fait qu’elle avait désiré séparé ce projet de MTI afin de ne pas faire de l’ombre à The Burning Fire. Moi, je ne voyais que du négatif pour The Burning Fire, justement, de faire ça ailleurs. C’était aussi de la très mauvaise publicité pour MTI qui voit, pour la deuxième fois, l’un de ses artistes aller voir ailleurs ! Deux membres de The Burning Fire ! Ce n’était point une bonne chose quoi qu’en pense Savannah !

Quand est-ce que les artistes allaient se mettre dans la tête que, pour les stratégies et l’image, ils devaient aller voir leur manager afin de prendre une bonne décision ? Nous étions là pour ça car, souvent, ces artistes étaient bon dans ce qu’ils faisaient mais devait laisser à d’autres ce qu’ils ne maitrisaient pas !

Ajoutons à ça que la stratégie de Savannah était hasardeuse parce que BSC n’engagera jamais une femme comme artiste. Ça elle le savait mais Jack Perry semblait lui avoir dit pouvoir faire les choses sans le soutien de BSC… Ou il lui avait fait miroité qu’il pourrait convaincre Jimmy Reed ? C’était possible bien que je doutais que Perry soit si fourbe.

Sans compter que Peyton était aussi dans l’histoire et Savannah n’avait point tarder avant de comprendre que c’était bien Lola qui avait vendu la mèche. Savannah m’avait fait savoir que c’était sans doute une vengeance pour avoir couché avec Howard. Tout ceci ne m’étonnait guère !

-Sache, Savannah que beaucoup de gens, sur cette planète, sont rancuniers et que Lola ne fait pas exception. Elle semble avoir réussi sa petite vengeance. En sachant que tu avais couché avec Stone, tu aurais dû ne pas entrer dans le petit jeu de Peyton.

J’avais mis en avant tout ce qu’elle aurait pu avoir si elle avait choisi le chemin facile : celui de MTI. J’aurais soutenu son projet et, à cette heure, elle aurait eu de quoi éponger ses dettes. Cependant, elle était certaine qu’un tel choix aurait été mal vu pas le fans.

-Les fans auront de toute façon cette impression-là, Savannah. Tu vas quand même sortir un album solo. Les fans penseront tout de même que tu as fait ton projet de ton côté que ça sorte sous MTI ou ailleurs… Il le penseront parce que c’est la vérité.

Cependant, elle devait assumer. Elle ne pouvait point se faire de l’argent sans fâcher une partie des fans de The Burning Fire. C’était ainsi. Mais rien ne l’empêchera de se réconcilier avec les fans en sortant un bel opus avec The Burning Fire dans la foulée.

Il m’était, peut-être, encore possible de rapatrié le projet de Savannah chez MTI. Savannah était plutôt confiante pour Perry mais l’était moins pour Peyton. Cependant, je n’étais point en manque de ressource.

-J’accepterais de produire le projet. Don Hughes n’aura aucune objection là-dessus. Cependant, j’aimerais que, dans le contrat, il y avait une close qui exige que chacun de tes projets solo seront produit par MTI et personne d’autre. Ainsi, ça t’empêchera de réfléchir à l’idée d’aller voir ailleurs la prochaine fois. Je m’occuperais autant de Perry que de Peyton, ne t’en fais pas pour ça.

Je me trouvais encore assez sympathique avec Savannah. J’aurais pu la laisser continuer à faire son projet sans être assurée d’avoir la moindre rentrée et en continuant à être le sujet des tortures de Peyton.

Si elle acceptait je pouvais dire que le sujet était clos. Cependant, Savannah avait encore une question et cela concernait Lizzie.

-Oui, c’est bien cela. Elizabeth Spencer. Nous sommes ensemble.

J’allais demander pourquoi une telle question mais Savannah s’était tout de suite lancée. Elle se demandait si Lizzie prenait encore de nouveaux patients. Cela, bien entendu, alluma une alarme en moi.

-Oui, je pense bien qu’elle en prend encore. Pour qu’elle raison ? Serais-tu malade ? Il y a-t-il quelque chose que je dois savoir ?

Car j’avais déjà Stone de malade. Si Savannah avait, elle aussi, des soucis de santé alors cela nous compliquerait largement les choses.

@ Billy Lighter

Je me faisais réprimander par Timmy qui avait été mis au courant de mon projet solo. Je ne m’en voulais pas de l’avoir fait, au contraire puisque j’étais fière de ce que j’avais enregistrée. J’étais cependant mal à l’aise vis-à-vis de Timmy qui n’aurait pas refusé de m’aider si j’étais allée le trouver en premier.

Au mariage de Daniele et Samantha, j’avais vu Jack Perry et j’avais cru que c’était la solution à mon problème, qui n’en était pas un, en vérité. J’avais voulu dissocier mon album de MTI pour ne pas mêler mon groupe à ce projet, que ce soit deux choses distinctes mais comme me le faisait remarquer Timmy, c’était comme changé quatre quarter contre un dollar.  

Bref, au-delà du fait que Peyton avait fort probablement voulu se venger de moi pour ce qui était arrivé avec Howard et celui que les fans ne verraient pas de différences entre les maisons de disque avec laquelle j’aurai enregistré mon album solo, je me retrouvais devant le même et effrayant constat que je n’avais toujours pas d’entrée d’argent et que ça devenait urgent que je bouge quelque chose.

Je fis amende honorable auprès de Timmy, sans me chercher d’excuses, de toute façon je n’en avais pas et de son côté, il se disait prêt à m’aider. C’était une bonne nouvelle même si je craignais que Peyton ne me fasse des misères puisqu’elle s’était engagé à produire mon album en plus de me laisser enregistrer chez elle. Mais puisque Timmy disait qu’il s’occuperait de Jack et de Peyton, je me sentais soulagée. J’irai voir Perry en personne et lui expliquerai le changement dans le projet. Il s’en trouvera peut-être soulagé puisqu’il était convaincu d’avance que Jimmy Reed refuserait.

- Merci Timmy et je signerai la close que tu ajouteras.

Je lui devais bien ça pour la fleur qu’il venait de me faire !

L’entretiens aurait pu s terminer là mais tant qu’à être lancée, je lui demandais si sa nouvelle conquête prenait de nouveaux patients. Je n’avais pas de médecin attitré et je n’avais pas envie d’aller attendre des heures à l’urgence pour me faire dire que je n’avais rien ou à peu près rien.

- J’crois pas être malade. Enfin, rien de sérieux.

Je ne savais pas vraiment comment expliquer les symptômes que j’avais, c’est pour cela que je pensais que de consulter la petite amie de Timmy serait une bonne idée. Elle avait peut-être une petite idée, ou une piste d’idée.

- C’est comme une grippe mais qui va et qui part. J’ai parfois de la fièvre, parfois mal à la gorge. Des périodes de grandes fatigues puis je suis en forme.

Ce n’était pas tous les jours mais quand je me sentais mal, c’était assez pour rester au lit toute la journée, au du moins, pour avoir besoin qu’on me sorte du lit de force. C’est pour ça que je ne voulais pas aller perdre mon temps à l’urgence de l’hôpital. Il me dirait de garder le lit et de boire beaucoup mais comme je le fais déjà et que ça revient, un petit conseil ne ferait pas de tort.

- J’ai pensé que peut-être que parce que je ne consommais plus depuis quelques temps, je vivais un manque mais j’ai ces ecchymoses horribles qui me sortent un peu partout sur le corps sans que je ne me souvienne m’être frappée. C’est hormonal, peut-être.

Une prescription de vitamine et tout irait mieux après !

- Je prendrai rendez-vous avez ta copine en rentrant, comme ça, ce sera rapide.

@ Billy Lighter

Je n’avais pu faire autrement que de rappeler Savannah à l’ordre bien que, contrairement à ce qu’avait l’habitude de faire Stone, elle ne se trouvait point d’excuse mettant juste en avant sa stratégie dont elle se rendait doucement compte qu’elle était inefficace. Ainsi, il aurait mieux valu pour elle qu’elle passe par le chemin facile et vienne me voir afin de pouvoir sortir son album solo. C’était mieux que d’aller voir ailleurs et de pactiser avec le Diable. Car, oui, du point de vue de Savannah, j’imagine que Peyton Stone est de Diable en personne étant donné qu’elle n’avait un grief évident contre Savannah.

Cependant, malgré les erreurs de Prescott, j’avais à cœur The Burning Fire et, pour cela, il me fallait réparer les pots qu’avais cassés Savannah. Pour cela, j’avais proposé de rapatrié son projet chez MTI afin qu’elle puisse disposé d’un revenu mais, aussi, d’éteindre l’incendie que Prescott avait elle-même initié. Car je pensais bien qu’il risquait d’il y avoir moins de retombées négatives si ce projet sors chez MTI plus que chez Perry. Nous pourrons gérer totalement la communication afin que cela soit vu comme un projet soutenu par le groupe et que c’est pour cela que The Burning Fire se fait attendre. Certes certains fans ne verront pas cela d’un bon œil mais j’étais certain que Savannah pourrait les reconquérir très vite.

Ceci étant dit, j’avais proposé un deal à Prescott. Je prendrais en charge son projet et discuterais autant avec Perry qu’avec Peyton en échange d’une close vivant à obligé Savannah à ne mettre ses futurs projets que chez MTI. Elle avait accepté sans réticences.

-Bien. Qu’il en soit ainsi.

J’avais bien l’impression que cet entretien était terminé, cependant, Savannah avait quelque chose à ajouter et cela concernait Lizzie. Prescott avait besoin d’un médecin et s’était tourné vers le même que son comparse, Howard. Cela avait provoqué en moi de l’inquiétude surtout que Savannah avait dit qu’elle était sans doute malade bien qu’elle disait que cela n’était certainement rien de sérieux.

-Sans avoir vu un médecin, tu ne peux savoir si cela est sérieux ou non.

Elle m’avait fait part de ses symptômes. Je n’étais, moi-même, pas médecin mais il était évident que tout ceci n’avait rien de normal. Une fièvre et de la fatigue persistante est très loin d’être bon signe, cela dit ! Bien qu’elle pensait, dans un premier temps, que cela était des signes de manques car elle avait cessé de consommé d’autres symptômes semblent lui avait dit que c’était autre chose. Ce qui me révoltait, c’était qu’elle n’ait point pensé à aller voir un médecin plus tôt !

-Il est peut-être plus que temps de voir un médecin, en effet ! Même si c’est quelque chose en rapport avec le manque, un médecin aurait pu t’aider à passer au travers !

The Burning Fire traversait déjà des difficulté et si, maintenant, Savannah s’avérait être sérieusement malade, cela risquait de rendre les choses vraiment impossibles !

Elle avait dit qu’elle prendrait rendez-vous en rentrant mais, ayant en face de moi l’alter-ego féminin de Stone, je pris les devants.

-Je vais te prendre un rendez-vous directement et tu vas te rendre au Los Robles. Je pense que c’est mieux.

Je m’étais saisi de mon téléphone afin d’avoir Lizzie en ligne et, sans attendre, je lui avais expliqué la situation et j’avais obtenu un rendez-vous. Faisant signe à Savannah de rester dans ce bureau jusqu’à la fin de mon coup de fil.

Celui-ci terminé, j’avais fixé mon artiste.

-Tu peux t’y rendre. Lizzie te prendra en charge.

Je l’avais fixé.

-Tu n’as rien d’autres à me dire ?

Tant que nous y étions.

@ Billy Lighter

Timmy aurait pu être bien plus sévère dans sa réprimande mais au lieu de ça, il s’offrait pour régler la situation avec Jack Perry et Peyton langue de vipère Stone. Avec le coup qu’elle venait de me faire, je ne comprenais pas comment Howard pouvait en être amoureux t vivre une petite vie de bourgeois bien rangé auprès d’elle. Mais qui étais-je pour juger mon ami ? Je ne vivais pas dans l’intimité de sa maison bien que j’en avais eu un bel aperçu le temps que j’enregistrais chez eux.

La tape sur les doigts donnée, la conversation aurait pu se terminer là mais je profitais de la situation pour demander a Timmy si sa petite amie pouvait me recevoir en consultation. Je ne pensais cependant pas alarmer mon manager pour un petit mal de gorge et quelques épisodes de fièvres. Cependant, ça sembla le contrarier un rien, j’aurais même cru que ça l’énervait plus que mon projet solo.

Je me trompais peut-être mais c’était l’impression qu’il donnait.

Bref, il passa un rapide coup de fil à sa douce et il m’obtenu un rendez-vous sur le champ, parce qu’évidement, il ne me faisait pas confiance pour que je le fasse moi-même. Je l’aurais fait, je vous le jure, en rentrant, après avoir dormis, après avoir manger le dernier pickles dans le fond du bocal.

- D’accord alors je vais y aller.

J’allais le faire, pour de vrai. Ce n’était pas si effrayant que d’aller voir le médecin, c’est pour ça que j’avais demandé. Alors pourquoi est-ce que mes genoux s’entrechoquaient et que mes mains étaient soudainement glacées ?

- Ok, cool ! Alors j’y vais. Je ne la ferai pas attendre.  

Est-ce que ça voulait dire que je ne pouvais pas terminer ma bière ? Il semblerait, bien, oui ! Alors je me levais et je pris mon sac et, quand Timmy me demanda si j’avais autre chose à lui dire, je ne fis que lui promettre de repasser le lendemain pour lui donner la maquette de mon enregistrement, comme ça, il pourrait voir ce que j’avais fait et me donner son appréciation. Il était super méga génial mon album solo ! J’en étais vraiment fière, surtout vu tous les efforts que j’avais mis dedans sous la pression de Caporal Peyton !

- Bah non, enfin, oui. Dis, tu as pas quelques billets en trop pour le taxi et une pizza ?

Je le regardais en lui souriant de toutes mes dents. Maintenant que mon projet allait sortir chez MTI et qu’il me pardonnait mon incartade, j’espérais bien avoir un peu d’argent pour au moins tenir un ou deux jours de plus !

@ Billy Lighter

L’affaire du projet solo de Savannah était réglé mais un autre problème s’était présenté étant donné que Savannah cherchait, désormais, un médecin afin de la rassuré en ce qui concernait les symptômes qu’elle ressentait ces derniers temps.

Je ne saurais dire si c’était grave ou non. Seul un médecin le pouvait ainsi, si Savannah se voulait rassurante, elle-même n’en savait rien vu qu’elle n’était pas plus médecin que moi ! Or, de la fièvre et de la fatigue est le signe indéniable d’un maux. Mieux valait guérir ça au plus vite !

Et si Savannah prétendait qu’elle allait téléphoner à Lizzie une fois rentrée, je pris les devants en téléphonant, directement, moi-même, à ma bien-aimée afin d’être sûr que Savannah obtienne un rendez-vous le plus rapidement possible et, surtout, qu’elle ne laisse pas trainer les choses. Parce que Savannah, de mon avis, était comme Stone à ce niveau. Elle laissait les choses aller jusqu’à-ce qu’il soit trop tard.

J’avais réussi à obtenir un rendez-vous ce que j’avais dit à Savannah qui avait déclaré que, du coup, elle allait y aller.

Elle avait peu le choix et j’avais hoché de la tête pour confirmer cela. Et j’espérais que ce n’était rien de grave parce que, sinon, tout allait encore plus se compliqué avec The Burning Fire et je n’avais aucune envie de ça.

Elle avait dit qu’elle ne voulait pas faire attendre Lizzie.

-En effet, bien qu’elle soit plus conciliante que moi, si jamais tu ne te présente pas, elle n’hésitera pas à te le dire.

J’avais tout de même demandé, avant que Savannah ne parte, si elle n’avait pas autre chose à me dire. Elle avait dit qu’elle allait repasser demain afin de me remettre sa maquette. J’avais hoché de la tête.

-Bien ! Nous nous verrons demain, alors.

Cependant, elle avait aussi une autre question. Elle souhaitait avoir de l’argent pour le taxi ainsi qu’une pizza. J’avais soupiré et avait sorti mon portefeuille de ma poche afin de sortir quelques billets et de les faire glisser vers Savannah. Il y avait de quoi payé le taxi ainsi que manger un peu.

-Voilà. Mais ne traine pas en chemin.

Après cela, elle pu prendre congé.

@ Billy Lighter