J’adorais me retrouver seule au studio pour travailler sur mes trucs personnels. Je me plaisais bien avec The Burning Fire mais ça ne m’empêchait pas d’avoir des projets pour moi et moi seule. Après tout, Howard et David l’avaient bien fait eux ! Et même, Howard cumulait les apparitions sur les albums de l’un puis d’un autre.

La liberté que j’avais avant avec mes Pink Ladies me manquait beaucoup. J’avais souvent hésiter à prendre le téléphone et passer un coup de fil à Roxe, Kate ou Joy mais je ne l’avais pas fait.


Par fierté, peut-être.

Ou peut-être que je craignais de raviver la plaie de la déception de voir mon groupe se séparer et prendre des voies différentes.  Nous avions tellement vécu de choses, ensembles que ça me semblait presque impossible que l’aventure soit terminée complètement. Je gardais espoir qu’un jour on se retrouve et se reforme.

Chose complètement dingue, aussi, j’étais sobre depuis un petit moment. J’étais entrée dans une phase solitaire parfaite pour créer. Peut-être que rien n’arrivait pour rien, quoi qu’il en soit, je me sentais mieux dans mon corps alors que dans ma tête, c’était le bordel.

On ne peut pas tout avoir dans la vie !

J’arrêtais de jouer puis déposais ma guitare avant de me masser les temps puis de m’étirer. J’étais là depuis combien de temps ? Surement très longtemps parce que mon ventre se lamentait outrageusement. Je me résignais donc à ranger mes trucs sans pour autant de m’encombrer à tout ramener. Ça pouvait très bien rester là ! De toute façon, un jour, les mecs voudront peut-être qu’on pense à faire quelque chose, comme un album, ça serait chouette parce que j’en avais un peu marre de jouer les riffs de guitare merdique d’Apolline Mclagan !

La porte du studio claqua derrière moi quand j’en sortie et je m’étirais tout en passant la ganse de mon sac par-dessus ma tête. J’avançais dans le couloir d’un pas nonchalant puis je stoppais net devant une affiche de The Lightening. Je n’avais pas revu Cash depuis les American Music Awards et c’était vraiment dommage. Dans l’ensemble, je gardais un excellent souvenir de cette soirée, particulièrement des coulisses. Ma main glissa sur le torse en papier glacé du shaman avant de brusquement le quitter. Je me dirigeais d’un pas décidé vers le studio réservé au groupe et, comme je m’y attendais, Cash n’y était pas mais Ziggy lui, oui !

- Salut beau gosse ! C’est bête mais j’ai rendez-vous avez Cash tu vois et je pensais que je devais le retrouver ici seulement après réflexion, je me suis souvenu que c’est plutôt chez lui que je dois me rendre.

Je lui expliquais en prenant un air le plus triste et mignon possible que j’avais noté son adresse mais que je ne l’avais pas avec moi, que je devrais retourner chez moi ce qui me ferais faire un détour bref, à force de beaux yeux, de sourires ravageurs et de petites caresses innocentes sur son épaule et son bras, il fini par me donner ce que je voulais et je le remerciais d’un baiser bien senti sur sa joue et d’une claque sur ses belles petites fesses.

Je fis le trajet à pied puisqu’il demeurait à Hollywood, et que ce n’était vraiment pas loin du studio. Je prenais un risque en débarquant sans prévenir. Il ne m’avait pas donné signe de vie depuis, moi non plus d’ailleurs, il était peut-être en bomme compagnie en ce moment même. Ce serait vraiment dommage. Je me faisais peut-être un film mais j’étais resté sur l’impression que le courant avait plutôt bien passé entre lui et moi, que nos corps avaient une attraction toute naturelle.

- C’est ici la maison de Cash Izbel ?

Je pensais m’être trompé d’endroit.

Je m’attendais à ce qu’une poupée bien roulée m’ouvre la porte mais pas une madame !

@ Billy Lighter

Io glissait lentement sur mon corps chaud, profitant de cette chaleur, l’absorbant pour échauffer son sang froid. Elle était langoureuse, ma Io, comme une amante…. Et je lui susurrais doucement des mots rassurant, faisant vibrer mon torse puis que les serpents, pratiquement sourds, réagissaient bien plus aux vibrations.

Et sous ses caresses, je pensais à The Lightening, au fait qu’on en était encore au point mort… A nouveau. Pourtant, j’étais sûr que, reclus dans sa villa, Billy avait des tas de chansons… Mais c’était peut-être April qui le bloquait. Ouais, je ne voyais que ça… Cette harpie le bloquait et lui pompait toute son énergie vitale.

Couché sur mon lit, je tendis le bras et allai caresser le flanc de ma guitare, pas loin… Elle rêvait d’accompagner Billy, comme moi.

J’étais sobre, j’étais sobre pour lui et parce qu’il m’avait promis de repartir sur les routes qui serpentaient à travers les USA et pourtant, nous étions toujours là, sous le soleil écrasant de L.A. auquel je soumettais souvent volontiers mon corps métis dans la cour derrière la maison.

La sonnette retentit et je rassurai Io, lui disant qu’il s’agissait sûrement de l’infirmière pour ma grand-mère (toujours en forme et avec un fort caractère, mais qui avait besoin de certains soins pour que ça continue comme ça).

Pourtant, il y eu comme une odeur dans l’air et Io releva la tête comme si elle l’avait sentie elle aussi. Une odeur particulière, familière.

Et c’est là que la voix de ma mère retentit.

-Cash ??! La dame toute nue des American Music Awards est là pour toi !

Savannah…

Savannah au corps chaud et vibrant sous mes caresses. Savannah à l’orgasme puissant. Forcément, ma mère et ma grand-mère l’avaient vue avec moi à la télévision. On ne pouvait pas rater quelqu’un comme Savannah ! Je caressai Io avec un sourire puis criait à l’attention de ma mère.

-Laisse-la entrer !

J’entendis des bruits de pas…

-Suis les sifflements, Savannah…

Et je me mis à siffler Still Love You de The Lightening, pour la guider jusqu’à ma chambre, caressant toujours Io lascive sur mon corps vêtu uniquement d’un boxer.  

@ Billy Lighter

La voix de Cash se fit entendre et ordonna qu’on me laisse entrer, moi, la femme toute nue des American Music Awards. Ça me fit sourire qu’elle se souvienne de moi pour ce que je ne portais pas, au moins, j’avais marqué les esprits des téléspectateurs. J’entrais donc dans la maison et grimpais lentement l’escalier, ma main glissant sur la rampe jusqu’à ce que j’atteigne le palier, puis la voix de Cash me disait de suivre les sifflements.

Je passais lentement ma langue sur mes lèvres, mettant lentement un pied devant l’autre, excitée de découvrir où se cachait Cash, dans sa chambre probablement.

Dans l’antre du Shaman.

Je poussais la porte du bout du pied et elle grinça en s’ouvrant lentement. Je restais un moment appuyé contre le cadre à le regarder. Il ne portait qu’un boxer, ça me semblait presque être une invitation, pourtant, il ne se doutait pas de ma visite, moi-même, je ne l’avais décidé que sur un coup de tête.

- Hey! Shaman. J’ai cru que tu aurais envie d’un peu de compagnie.

De ce que je pouvais voir, il semblait déjà en bonne compagnie. C’était fascinant de regarder le serpent onduler sur le corps de Cash. J’en étais même un peu jalouse, je savais moi aussi, tel un serpent honorer son corps sensuellement. Je m’avançais jusqu’à pouvoir grimper sur son lit, et m’installais là, au niveau de ses pieds et je tendis la main pour laisser le serpent venir s’enrouler sur mon bras avant de retourner vers le torse de Cash.

- J’ai eu un python moi aussi. Barbosa qu’il s’appelait.

Malheureusement, pendant que je me trouvais sur les routes avec mes Pink Ladies, la personne qui devait s’en occuper ne l’a pas fait. Est arrivé ce qui devait arriver.  Je m’étais convaincu ensuite qu’avec la vie que je menais, je n’étais pas faite pour prendre soin d’un animal de compagnie, tout comme j’étais incapable d’entretenir une relation amoureuse. Je préférais largement vivre au gré de mes impulsions et aujourd’hui, elles m’avaient conduite à Cash.

Peut-être que sans le savoir, il avait fait voyage ses phéromones jusqu’à moi. Imperceptibles, inodores et invisibles. Il avait inconsciemment tenté de me rejoindre et il avait réussi.

Je me laissais aller sur le lit de Cash, à la manière de son serpent, je rampais sur lui jusqu’à ce que mon visage soit à la hauteur du sien, en faisant attention au reptile qui cherchait son espace en ondulant le long du corps du Shaman. Il n’avait pas à s’en faire, je n’avais pas l’intention de le chasser, il pouvait rester là.

- J’ai entendu tes sifflements et je suis là pour ton plus grand plaisir.

Et le mien.

J’abaissais mon visage jusqu’à ce que nos lèvres s’effleurent, je passais délicatement mes lèvres sur les siennes. Je ne savais pas siffler comme lui mais je savais m’exprimer avec mon corps d’une manière qu’il maitrisait très bien lui aussi, et je doutais qu’il ait besoin de sous-titre en ce moment pour me comprendre.

@ Billy Lighter

Savannah apparut dans l’encadrement de la porte de mon antre… Ça sentait l’encens, la cigarette et le Jack Daniel’s. D’ailleurs, une baguette d’encens se consumait lentement sur l’appui de fenêtre à travers laquelle passait le soleil de L.A dont la puissance était décuplée par le verre de la vitre…

Je souris, sentant la présence de la bassiste de The Burning Fire, mais sans la regarder. Je savais qu’elle était belle… Parce que son aura l’était… Elle n’était pas un trou noir béant comme April Fox…. Elle n’absorberait pas toute mon énergie vitale comme la danseuse le faisait avec Billy.

Non, Savannah n’était pas comme ça… Elle était de l’énergie pure… Une femme qui assumait son corps et savait le mettre en valeur. Une femme qui savait parler sans ouvrir la bouche, juste avec son corps. Elle pouvait vous faire sentir directement si elle vous aimait ou non.

Elle dit qu’elle avait cru que j’aurais eu besoin d’un peu de compagnie.

-La tienne est toujours appréciée… ça fait longtemps qu’on ne s’est vus.

Elle approcha jusqu’à pouvoir s’asseoir sur mon lit, au niveau de mes pied et avança le bras. Elle n’avait pas peur du serpent et ça ne m’étonnait pas… Samantha ou April auraient eu peur. Mais pas Savannah…

Savannah qui, alors que Io l’apprivoisait en s’enroulant autour de son bras, affirmait qu’elle avait eu un serpent : Barbosa.

Je souris.

-Ça se voit… Tu n’as pas peur… Et Io semble t’aimer déjà…

Savannah se mit à ramper sur moi, laissant tout de même sa place à Io… Euterpe, elle, dormait sagement dans le terrarium à côté de mon lit. Je tendis le bras comme pour guider Io qui glissa le long de mon bras pour aller rejoindre sa congénère dans le terrarium, là où il faisait bien chaud sous la lumière artificielle.

Ne resta donc plus dans le lit que moi et Savannah… Je sifflai d’aise en sentant la peau de Savannah glisser contre la mienne… Car, comme à son habitude, elle n’était pas spécialement chaudement habillée, avec son mini short et son top moulant laissant voir son nombril.

Mais je voulais en sentir plus.

Elle affirma être là pour mon plus grand plaisir et mes mains se frayèrent un chemin sous son short pour caresser ses fesses…

-Mmmm ouais… Je suis comblé de ta présence…

Je l’embrassai quand ses lèvres effleurèrent les miennes.

-Mais tu n’es pas un serpent, tu es une lionne. Indépendante, lascive, chaude et puissante.

Je la regardai dans les yeux.

-Chacun a son animal totem. Toi, c’est la lionne.

Mes bras s’enroulaient autour d’elle à l’instar de Io un peu plus tôt, je la caressais. Elle était chaude et douce…

Une de mes mains passa entre nous, toujours dans son short… elle ne portait rien en dessous… Et je la caressai intimement, doux avec elle comme je l’étais avec mes serpents ou ma guitare.

@ Billy Lighter

C’était bien la maison de Cash et c’est le Shaman lui-même qui m’invita à entrer alors que, depuis son antre, sa voix s’éleva jusqu’à la porte de sa demeure. Je suivis les sifflements d’un pas suave jusqu’à ce que je le découvre, allongé sur son lit, un python ondulant sensuellement sur son corps. J’enviais ce serpent, je voulais moi aussi couvrir le corps de Cash du mien.

J’entrais donc dans la chambre et m’installais d’abord sur le lit pour caresser le serpent qui me rappelait Barbosa, le serpent que j’avais eu dans ce qui me semblait être une tout autre vie. En fait, ça en était tout une, autre vie. J’avais cette capacité de renaitre à chaque fois et de revenir un peu plus forte.

Le beau guitariste avoua apprécier ma compagnie tout en soulignant qu’il y avait un moment que l’on s’était vu.

- J’aime me faire désirer.

C’était un aveu faussement candide. Je n’attendais de personne qu’on me désire, qu’on me réclame. Si j’avais déjà vécu dans l’attente de l’approbation de tous et chacun, aujourd’hui, je n’avais plus besoin que de mon propre bonheur pour avancer et je le forgeais moi-même. Ça ne faisait pas de moi une personne égoïste. Je donnais autant que je recevais la différence résidait dans le fait que je choisissais maintenant à qui je donnais.

Je me mis à ramper sur le corps de Cash, jusqu’à pouvoir effleurer ses lèvres des miennes pendant que lui, il allongeait le bras, laissant sn serpent regagner lentement son terrarium dans lequel je n’avais même pas remarqué qu’un autre reptile dormait paisiblement.

Mon t-shirt, beaucoup trop moulant et beaucoup trop court remontait jusqu’à la naissance de mes seins alors que Cash caressait mes fesses à pleine main dans mon short. Il était comblé de ma présence, je pouvais le combler encore plus. Ses lèvres capturèrent les miennes le temps d’un baiser avant qu’il ne le brise pour me dire que je n’étais pas un serpent mais bien une lionne. Si je me fiais à plusieurs femmes, j’étais pourtant une vipère… mais c’était pour un tas d’autres raisons.

- Je veux bien être une lionne.

Je rugissais avant de lui mordre le torse, ni trop fort, ni trop doucement puis je léchais là où je l’avais mordu.  Le jeu était lancé, Cash me caressait intimement faisant naître des rugissements de lionne affamée. Je le laissais donner les premières notes avant de copier l’initiative et de faire lever la fête. Il fallut bien vite me rendre à l’évidence que nous étions entravés par nos vêtements devenues encombrant mais plutôt que de me lever du lit pour me dévêtir et le laisser se dévoiler, je rampais comme tout à l’heure mais à reculons, entrainant dans ma descente, son boxer qui ne cachait pas le moins du monde l’effet que je lui faisais.

Je le titillais d’abord du bout de ma langue avant de le prendre tout entier en bouche. La première fois, je n’avais pas pris le temps d’évaluer la marchandise alors qu’aujourd’hui, je la découvrais entièrement et dans tous ses détails. Je prenais un malin plaisir à découvrir toutes ses facettes, à mouler mes lèvres sur son gland, à enrouler ma langue sur son glaive de chair. J’en tremblais d’excitation au point ou j’eu besoin de me caresser pour libérer un peu du plaisir qui devenait difficile à contenir.

@ Billy Lighter

Je souris quand Savannah affirma qu’elle aimait se faire désirer… Je lui susurrai…

-Tu mens… Tu n’es pas ce genre de diva.

Le hasard, le Destin, c’était eux qui faisaient qu’on se croisait ou non. C’était eux qui avaient décidé que nous serions attirés l’un par l’autre aux AMA et c’était eux qui avaient amené Savannah jusqu’ici aujourd’hui.

Savannah rampa sur mon corps et je tendis le bras pour inviter Io à rejoindre Euterpe pour un repos bien mérité. En même temps, j’embrassai Savannah et caressai ses fesses bien fermes sous son short trop court pour l’Amérique puritaine. Même son t-shirt laissait voir la naissance de ses seins.

Savannah était tout à fait mon genre de femme… Une femme qui s’assumait au point de sembler presque vulgaire. Une femme plantureuse, avec des formes. Une femme joueuse qui savait ce qu’elle faisait et qui connaissait le corps des hommes et leurs points faibles.

En tout cas, elle avait trouvé mes points faible à moi, et je l’accueillais avec plaisir dans mes bras.

Je lui donnai son animal totem, la lionne… Elle était féline, puissante, belle et majestueuse. Et moi, le Roi Serpent du Désert, me devait de l’honorer.

Elle accepta son rôle, celui que je lui avais donné. Je l’embrassai avant de la laisser glisser vers le bas de mon corps, emportant avec elle mon boxer tandis que son t-shirt remontait sous le frottement et je pus sentir sur mes cuisses ses tétons durcis, sensibles…

-Han ouais…

Ma langue passa sur mes lèvres, mon désir n’avait plus rien de subtile et Savannah eut tôt fait de s’occuper de moi… Elle me prit en bouche, me faisait gémir, siffler et cambrer les hanches…

Je me redressai en position assise et me défit de ses douces caresses, celle de ses lèvres, le temps de lui enlever son t-shirt sous lequel elle ne portait rien. Je laissai mes cuisses caresser ses seins et me laissai retomber en arrière avec un long grognement.

Je sentis qu’elle défit les attaches de son short pour pouvoir y passer une main et se caresser elle-même… Mon membre tressaillait dans sa bouche. Ce qu’elle me faisait me faisait frissonner et transpirer en même temps.

Me sentant déjà au bord de l’orgasme, je l’invitai à remonter et à se mettre debout sur ses genoux au-dessus de  moi… Au-dessus de mon sexe dur et dressé rien que pour elle… Je lui baissai son short, jusqu’à ce qu’après un peu de gymnastique, elle soit aussi nue que moi.

-Caresse-toi pour moi…

Je voulais la voir se donner du plaisir en regardant mon corps… Voir l’effet que je lui faisais sans même la toucher.

Mais c’était trop tentant et je tendis les mains pour lui caresser les seins, roulant mes pouces autour de ses tétons.

-Tu es belle… Tu es merveilleuse, ma lionne.

@ Billy Lighter

Ce qu’il y avait de bien avec Cash, c’est qu’il n’y avait nul besoin de se poser mille et une question complètement inutile comme cela arrivait trop souvent avec, malheureusement, tous les humains ayant passé dans ma vie. Qu’il fût homme ou femme, ça revenait toujours au même au bout d’un moment et ça me donnait mal à la tête.

Je voulais vivre à fond l’instant présent.

Aimer sans faire de promesse et perdre l’ivresse.

Quand ça devenait trop compliqué, je préférais fuir que pâtir. Howard m’avait blessé lors de la cérémonie des American Music Awards en agissant envers moi comme si je lui appartenais alors qu’il appartenait lui-même à quelqu’un d’autre.

Cash refusait de croire que je puisse aimer être désirée. Il avait raison; je n’étais pas ce genre de Diva.

Je laissais aller la lionne en moi, l’animal totem que m’offrait Cash et je partis à la chasse en redécouvrant son corps avec plaisir, en n’en faisant mon terrain de jeu. Je laissais mes marques par de féroces morsures, sans pour autant chercher à le blesser, non je n’allais pas jusque-là.  

Il glissa entre mes lèvres douces et charnues et j’amorçais des caresses sur son sexe durci et fière avec ma langue jusqu’à ce qu’il ne se dérobe, le temps de me retirer mon t-shirt qui ne servait absolument à rien. Je pressais ma poitrine contre ses cuisses et repris la fellation avec ardeur après avoir ouvert mon mini short en jeans pour me caresser en même temps. La température grimpa rapidement, mon cœur battait jusque dans mes tempes au même rythme effréné que son érection complète palpitait sur ma langue.

Puis, alors que j’étais bien investis dans ce que je lui faisais, Cash, à nouveau, brisa le jeu pour tout d’abord me débarrasser de mon short non sans m’obliger à démontrer toute la souplesse dont j’étais capable puis me demanda de me caresser pour le plaisir de son regard gourmand.

- Caresser toi pour moi, aussi, Shaman !

Je voulais moi aussi me délecter de ce spectacle érotique. Je portais mon index et mon majeur à ma bouche et les léchais bruyamment avant de lentement laisser ma main parcourir mon corps jusqu’à retrouver sa place entre mes lèvres intimes. Je me doigtais lentement, enfonçant mes doigts le plus loin possible en moi puis de temps en temps, le bout de mon index roulait sur mon clitoris, provoquant mes gémissements les plus intenses. J’oubliais sans peine que nous n’étions pas seuls dans la maison ou même que la porte de sa chambre était demeurée ouverte.

Mais à force de caresse et de vision excitante, je ne pu me retenir que de chasser ses mains qui entravaient mon chemin et m’empalais sur Cash en un seul mouvement de bassin. Je dansais sur ses cuisses, assez fort pour que mes fesses claquent contre ses cuisses. Assez fort pour faire grincer les ressorts de son lit. Jusqu’à ce que je jouisse fort et que je hurle son nom, cassant ma voix déjà rauque au naturel.

Mon rythme devint plus lent de mouvement en mouvement mais ça ne voulait pas dire que j’étais prête à abdiquer. Cash était un amant exceptionnel, nous pouvions s’ébattre encore et encore. Je ne donnais plus que de petits mouvements de bassin, juste asse pour entretenir son érection et le garder bien au chaud en moi.

@ Billy Lighter

Savannah me prenait en bouche comme si j’étais sa proie consentante… Ce qui était le cas. Je m’offrais à ma lionne, nu comme au premier jour ! Sur mon visage passaient toutes les expressions du plaisir ! Je grognais, sifflait et cambrait des hanches tant c’était bon…

Je ne l’interrompais que pour la débarrasser de ses vêtements et elle avait vite fait un sort à mon boxer. Ses seins étaient écrasés contre mes cuisses, ce qui ne les empêchait pas de pointer, de durcir et de chatouiller ma peau.

Je sentais mon cœur battre contre sa langue qui montait, descendait, s’enroulait… Elle allait me mener droit à l’orgasme si je ne l’arrêtais pas. Or, je voulais faire durer le plaisir. Alors je me dérobais à la douce caresse de sa bouche pour lui enlever son dernier vêtement et lui demander de se caresser pour moi.

Mais dans ce jeu, nous étions des égaux, pas des compétiteurs. Il n’y avait pas de dominé ou de dominant. Et elle voulait que je me caresse aussi pour elle…

Je la regardai d’abord avec de grands yeux sucer ses doigts avant de suivre leur trajet le long de son ventre pour arriver entre ses cuisses… Et elle commença à se donner du plaisir.

Je lui souris et d’une main, m’empoignai fermement, me coupant le souffle.

Puis je me mis à me branler frénétiquement… Je sifflai avant que cela ne devienne de petits grognements saccadés. Je sentais mon cœur battre dans ma main et la salive laissée là par Savannah me permettait de bien aller et venir avec ma main.

Et tout en me branlant, je la regardai se doigter d’une main experte… J’aurais voulu être un petit serpent, lorsqu’elle était chez elle à se donner du plaisir, seule, et connaître à cet instant ses pensées.

Mais en ce moment, c’était sur mon corps qu’elle fantasmait, comme je fantasmais sur le sien.

Les gémissements intenses de Savannah provoquaient les miens et je serrai plus fort mon sexe. Mais à ce train là, j’allais avoir un orgasme alors que je voulais continuer à jouer… Et surtout, je voulais jouir en elle.

Et soudain, comme si elle l’avait senti, elle chassa nos mains et s’empala sur moi d’un ample coup de bassin.

-Haaaaaaaaaaaan ! Oh ouais !

Je me cramponnai à ses hanches et nos gémissements devinrent des cris de plaisir. Nous n’aviosn aucune pudeur ! La porte de ma chambre était ouverte et tout ce que ma grand-mère, au rez-de-chaussée fit, ce fut augmenter le son de la télévision… ma mère et ma grand-mère avaient l’habitude des nymphes qui s’invitaient dans ma chambre.

-Vas-y ! Encore ! Vas-y !

Ses fesses claquaient sur mes cuisses et le lit grinçait ! Mais nous ne nous en soucions pas.

-Han ! Je vais jouir ! Ouais ! Fais-moi jouir !

Et je vins en elle en la retournant sur le lit, la pilonnant tout en lui donnant tout, le mélange de nos excitations s’étalant sur le lit.

@ Billy Lighter

J’avais donné le ton en glissant sensuellement sur le corps de Cash jusqu’à pouvoir le prendre en bouche et le sucer comme la belle sucette à la cerise que j’avais mangé en marchant jusqu’ici. J’en avais d’ailleurs encore le goût sur mes lèvres et ma langue quand je commençais à suber le beau Shaman. Son érection fière et dure s’enfonçait aisément jusque dans le fond de ma gorge. J’aurais continué comme ça, jusqu’à ce qu’il éjacule son nectar des dieux dans ma bouche mais il se déroba me laissant un rien frustrée avant qu’il ne me demande de me caresser pour lui.

J’acceptais mais il devait me rendre la politesse.

Je voulais moi aussi jouer le jeu du voyeurisme qui ne dura pas si longtemps que ça. Ce fut moi, l’impatiente qui m’empala sur son glaive de chair et qui me mis à bondir avec fougue et passion, jusqu’à faire claquer mes fesses sur ses cuisses. Mes seins étaient indisciplinés, je les pris en mains, les pressais, en pinçais les tétons, je voulais l’affamé, le beau Shaman !

À nos gémissements, faisaient échos les ding, ding dong du très célèbre t.v. show The Price is Right, c’était dément, je ne comprenais plus vraiment ce qui se passait, j’étais partiellement coupée de la réalité.

Jusqu’à ce que Cash nous bascule sur le lit et se mette à me pilonner comme si nos vies en dépendaient. J’exaltais de plaisir, je hurlais mon plaisir jusqu’à ne plus avoir de voix. Son sperme s’était rependu en moi et s’écoulait avec ma cyprine sur nos parties intimes puis sur les draps de son lit.

Puis, tout redevint silencieux, sauf pour ce type qui criait, fou de joie, d’avoir remporté une nouvelle machine à lavé. Je restais de longues minutes silencieuses, à profiter de la douceur du moment, en passant mes doigts dans les boucles des cheveux de Cash, les regardant s’enrouler puis se désenrouler autour de mon index. Mon pied pendait hors du lit, au-dessus du terrarium mais ça ne sembla déranger Io.

- Je ne mettrai pas aussi longtemps pour revenir.

Tant que ce genre de rencontre nous convenait à l’un comme l’autre, il n’y avait pas de mal à remettre le couvert assez régulièrement. Mais pour tout de suite, et si Cash le voulait bien, je voulais bien rester longtemps dans ses bras, peut-être même dormir ici, squatter un lit pour ne pas rentrer seule, juste un soir.

- Tu as faim, toi ?

Je dévorerais une montagne de pancakes dégoulinante de sirop d’érable et de chocolat avec des marshmallow semi fondant sur le dessus. Mon estomac gronda sous l’effet de cette pensée, c’était toujours comme ça avec la gymnastique, je devais remplir mes jauges énergétiques avec une autre sorte de carburant.

Le seul problème était que d’avoir Cash encore en moi et pesant de son corps sur le miens, me tenait bien au chaud et que j’étais épuisée et que d’enfiler mes vêtements me faisait grincer des dents. Le corps humain n’était pas fait pour être caché comme s’il s’agissait de quelque chose d’hideux mais voilà que notre mentalité dites très ouvertes d’esprit avait fait de la nudité un sujet tabou.

Je massais encore les fesses de Cash ou je les pinçais. Ou bien je les claquais et les pétrissais.

@ Billy Lighter

J’aimais la regarder se faire du bien autant qu’elle aimait me regarder moi qui entretenais mon érection toute prête à la pénétrer… Et  il ne fallut pas longtemps à ma lionne pour se décider. Je sifflai comme un serpent, les yeux grand ouvert, mes mains sur ses hanches, tout le long de sa descente jusqu’à ce que ses fesses atterrissent sur mes cuisses.

Et juste à ce moment-là, la télé à l’étage en dessous exultait ! Un candidat avait gagné le gros lot, une machine à laver ! C’était ma grand-mère qui devait être contente !

Alors, comme pour fêter ça, je la basculai sur le lit et lui fit l’amour avec force et puissance… Et ce jusqu’à ce que l’orgasme nous prenne ! Et peu importait la porte ouverte, peu importait la présence de ma mère et de ma grand-mère à l’étage en dessous… Nous fêtions l’amour et n’avions aucune raison de nous en cacher !

L’amour, ouais, mais une forme d’amour toute particulière : l’amour de la chair, un amour bestial et animal. Le mâle trouve sa femelle et l’honore de son sexe et de sa semence.

Ce que je fis, me déversant en elle avec passion alors que nous salissions nos draps sans nous en préoccuper.

J’étais essoufflé, couvert d’une fine pellicule de sueur qui faisait briller mes muscles couvert d’une peau dorée qui contrastait avec celle, immaculée, de Savannah.

Et même après l’extase, nous restâmes connectés, refusant de séparer nos corps. Je l’enlaçai et pendant tout un moment, nous n’entendîmes plus que le son de nos respirations fatiguées.

Savannah enroulas mes cheveux de son index alors que mes doigts serpentaient dans son dos, traçant des lignes dans sa sueur…

Et elle me dit qu’elle ne mettrait pas aussi longtemps pour revenir.

-Le Destin nous mettra encore sur la route l’un de l’autre… Et chaque fois, j’honorerai la beauté de ton corps de féline.

Je lui souris, l’embrassai, puis regardai le plafond.

Elle avait faim et son estomac gargouilla. Elle s’amusait avec mes fesses et j’adorais ça. De plus, j’étais encore en elle et n’avait aucune envie de quitter son antre douce et chaude. Je tendis le bras et attrapai un paquet de chips entamé…

-J’ai ça…

Je blottis ensuite ma tête contre elle et m’endormi presque instantanément, comblé.

@ Billy Lighter

Cash était fait de la même chair que moi, celle de la passion.  Nous aimions vivre selon nos désirs, les dévorer quand nous en avions envie sans se soucier de ce qui pourrait ensuite arriver. Il était inutile de penser à demain quand nous ne savions même pas ce que nous ferions dans la prochaine heure.

Cette chair de vie qui m’avait guidé jusque dans l’antre du Shaman, qui nous avait fait nous unir dans une passion enlevante. Je vivais l’instant à fond, plus rien autour de nous existait, pas même l’exaltation suprême du concourant qui venait de remporter son nouvel électroménager.

Cash se donnait corps et âme en me pilonnant et je m’accrochais à ses biceps pour éviter que son ardeur ne nous propulse au sol. L’orgasme arriva trop vite mais ne fut pas moins parfait. J’aurais voulu, égoïstement que cet instant dur à l’infini. Que nos corps se soulèvent dans l’extase et nous fasse voyager astralement.

La gorge sèche, égratigner de ma voix rauque, je lui murmurais que je ne mettrais pas aussi longtemps pour revenir. Cash était convaincue que le destin ferait se recroiser nos chemins et que, ces fois encore, il honorerait ma beauté féline.

- Je n’en attends pas moins de toi, beau Shaman !

Je me gardais en moi en contractant tous les muscles de ma féminité, refusant de le laisser aller trop rapidement. Puis, je n’en avais pas fini de lui, pas tout de suite. Ce n’était qu’une pause, qu’une brève accalmie, le temps de se refaire des forces. Il me tendit un paquet de chips puis s’endormit la tête sur ma poitrine. Ma collation faisait des miettes dans ses cheveux dans lesquels je passais encore mes doigts pour en enrouler et désenrouler une mèche.

Puis je crois que j’ai fini par m’endormir moi aussi.

Je me réveillais et la pièce était plongée dans le noir.

Nous n’avions pas bougé sauf pour le sexe de Cash, maintenant complètement au repos, qui avait dû glisser hors de moi. Je m’étirais et grimaçais parce que mes bras, hors de la couverture humaine qu’était Cash allongé sur moi, avaient froid. Je m’extirpais tout de même, le plus précautionneusement du monde de sous mon amant puis je le recouvris d’une couverture non sans lui embrasser chacune de ses trop belles petites fesses avant. Enfin, j’enfilais mes fringues un peu a contre cœur, mais Cash lui-même avait dit que le destin allait nous réunir à nouveau.

J’avais envie d’aller nager dans l’océan, prendre un bain de minuit puis marcher le long de la plage et voir où mes pas me conduiraient.

La vie était encore jeune, et on ne savait jamais où et quand le destin allait frapper !

@ Billy Lighter