Le vie de riche, Faith et moi on la vivait depuis quelques mois dans cet appartement de Beverly Hills. Si Faith avait du mal à se faire au régime alimentaire qui lui était imposé, moi, je m’étais habitué à ce foutu confort que jamais je ne penserais avoir dans ma vie.

Pourtant, c’était comme ça qu’on vivait depuis plusieurs mois. Et même si je faisais un peu office de parasite parce que ce n’était pas moi qui portait cette gamine que Faith avait dans son ventre, je profitais quand même sans honte de tout ça. Surtout que, malgré tout, j’aidais pas mal Faith à surmonter les désagréments liés au fait d’avoir un foutu polichinelle dans le tiroir.

Puis, ce confort m’avait permis de passer par-dessus le fait que j’avais été écarté de la tournée de Livia à cause de cette diva de Peyton Stone. BSC, même si Lola n’avait pas donné suite aux potentielles poursuites qu’elle voulait faire contre moi, avait décidé que je ne reprenne le travaille que quand la tournée de Livia sera terminée. Ils continuaient de me payer… C’était déjà ça… Et ils ont dit qu’une fois que l’histoire sera tassée, je pourrais revenir bosser.

Alors, j’attendais en profitant du confort… J’avais ralentis sur la came et j’avais repris mes entrainement de boxe à la salle de sport. J’y allais quasi tous les deux jours… Sauf que, désormais, j’allais devoir ralentir là-dessus aussi.

Pourquoi ?

Parce que, Faith et moi, on allait devoir aller crécher à New York jusqu’à la fin de la grossesse de Faith.

Ça nous avait surpris. Apparemment, les parents de l’enfant que portait Faith étaient désormais là-bas et voulaient, donc, que la gamine ne soit pas trop loin. Genre, ils avaient déménager… Un truc comme ça. Maitre Louis avait pas trop fait dans les détails.

Du coup, c’est à New York qu’on était désormais. L’avion, j’avais pris l’habitude pendant la tournée alors le voyage s’était bien passé pour moi. Certainement moins pour Faith étant donné son état. Elle était maintenant énorme mais son visage était toujours le plus beau de toutes les filles que j’avais vues.

Et c’est au Central Park Hotel, un hôtel super luxueux et super cher qu’on déposa nos bagages dans un super suite. Je sifflai d’admiration en entrant avant de me laisser tomber dans un des grand divan en cuir.

-Wow ! C’est presque aussi grand que notre appartement !

Je sentais qu’on allait passé un mois et demi de luxe. Rien à payer. Juste à profiter.

-Quand je pense que, bientôt, tout ça sera terminé… Dommage…

Ouais parce que, bientôt, Faith allait accouché. Et j’imagine qu’elle n’était pas tellement de mon avis… Sa vie devenait de plus en plus pénible à mesure que le bébé prenait de la place.

@ Billy Lighter

Monty et moi avions dû plier bagage et quitter notre luxueux appartement de Beverly Hills pour nous rendre à New York selon la volonté du couple pour qui je portais leur bébé. Ça ne me plaisait pas de devoir déménager, changer mes habitudes, avoir de nouveaux médecins pour suivre ma grossesse et tout ce que ce changement d’État impliquait.

Je me plaignais le ventre plein, sans faire de mauvais jeux de mots mais j’étais devenue irritable facilement, dernièrement. La psychologue qui me voyait deux fois semaines disait que c’était normal vue le stade avancé de ma grossesse et les effets des hormones. Je les emmerdes ces foutues hormones !

L’hôtel où Monty et moi serions logé jusqu’à la fin de ma grossesse était outrageusement luxueux et la chambre que nous avions, quasi plus grande que notre appartement !

- Mais comment ils font hein ? Le couple ? Comment ils font pour savoir nous payer tout ça ?

Genre, ils devaient être des putains de riches ! Des gosses de riches, devenus eux-mêmes méga riches et probablement qu’ils avaient aussi remporté la loto parce que tout ce qu’ils payaient pour le contrat nous unissant représentait une foutue somme !

Monty pensait déjà à la fin qui approchait et trouvait ça bien dommage. Je roulais des yeux, c’était évident que ce n’était pas lui qui portait le bébé ! Si c’était le cas, il serait soulagé de voir la fin approcher !

- Dommage parce qu’on va retourner dans notre trou à rat mais pour retrouver ma liberté, c’est un mal pour un bien !

Je crevais d’envie de dévorer un burger au fromage dégoulinant de gras et des frites huileuses à souhait ! Fumer une cigarette après une partie de jambes en l’air endiablés et descendre quelques bouteilles de bière ! Faire la fête jusqu’à pas d’heure et surtout, au sommet de la liste, boire un café bien corsé !

Je visitais notre chambre d’hôtel, en me demandant quel genre de personne avait les moyens de se payer ce genre de chambre pour une nuit. Certainement pas des gens qui payaient à l’heure, en tous les cas ! Toutes les robinetteries étaient en or et les moulures en contre-bas des murs et au plafond étaient en bois. Les parquet était vernis et brillaient autant que les lustres en cristal au plafond.

- La vue est magnifique ! Monty ! Viens voir !

Nous étions arrivés en fin de journée et depuis notre chambre, nous pouvions voir la nuit tomber sur Central Park. C’était la première fois de ma vie que je mettais mes pieds dans la grosse pomme et j’étais fort impressionnée.

- J’espère qu’ils me laisseront le droit d’aller me promener un peu ! Ce serait con d’être à New York et de pouvoir l’admirer que par le balcon !  Tu as vu un peu le parc ?

Je soupirais longuement avant de finalement, tourner le dos à la fenêtre et à Central Parc pour me diriger dans ce qui était, de toute évidence, la salle à manger. Sur la table, une enveloppe avec mon nom inscrit dessus avait été posé. Je l’avais prise et je glissais mon doigt sous le rabats pour en sortir un document de plusieurs pages.

- Ça vient de Maitre Louis… C’est mon horaire, mon régime, mes permissions et restrictions, en gros, la même merde qu’à Los Angeles !

@ Billy Lighter

Le luxe dans cet hôtel était à couper le souffle. C’était super grand et j’étais sûr que, comme dans notre appartement de Beverly Hills, il y avait un tas de trucs qui ont l’air totalement inutiles mais pour lequel on s’habitue au point de ne plus savoir s’en lasser comme les foutus distributeurs de glaçons !

Faith s’étonnait que le couple savait se payer tant de trucs. C’était clair que pour payer autant pour des gens qu’ils ne connaissaient même pas, il ne fallait pas demander la taille de leur foutue baraque !

-Aucune idée ! Ils sont sûrement super riches ! Genre, ça doit être des gens super connus. C’est pas possible autrement. Ou des chefs d’une grande entreprise dans le luxe ou un truc du genre. Ou ils ont hérité...

C’était possible aussi. Parfois, les gens faisaient qu’hériter sans rien foutre, finalement. C’était pas mon cas et ce n’était plus le cas de Faith qui, elle, était passé d’une relative richesse à… Torcher le cul des groupes de rock de MTI…

En tout cas, en attendant, on en profitait. Mais ça aura une fin parce qu’une fois que Faith aura accouché, fini le luxe… Même si elle avait gagné un paquet d’argent en attendant. Assez pour mettre de côtés, j’imagine. C’était pas moi qui m’occupait des finances. J’avais les miennes et je squattais. Bien que, là, je faisais partie du voyage et, donc, les riches payaient pour moi aussi ce qui était une putain de bonne chose.

Mais Faith, elle, était pressée que ça se finisse pour retrouver sa liberté. Je fis momentanément la moue avant d’hausser des épaules.

-Ouais, dans ton cas, c’est clair que c’est pas fun. Mais bon…

Mais bon j’en profitais bien, moi, en attendant.

On fit le tour alors que je suivais Faith à travers la suite qui ressemblait à une foutue maison étalée sur un seul étage. Il y avait même des robinet en or ! En or, je vous le jure ! Un truc de malade !

Je m’étais arrêté devant ces foutus robinets quand Faith m’appela pour voir la vue. Je la rejoignis et sifflai d’admiration devant Central Park.

-Wow ! C’est autre chose que Beverly Hills !

Il y avait rien à Beverly Hills à part des villas et des collines. Ici, c’était une ville superbe avec des immeubles immense.

Faith espérait pouvoir sortir. J’esquissai un petit sourire.

-Au pire, si tu sors, ils le remarqueront même pas. On sortira en mode ninja ! Ça peut être fun.

Même si déroger au règles pouvait contraindre Faith a rembourser tout ce qu’elle avait gagné. Ce qui serait une putain de malchance !

Elle s’avança vers le living où se trouvait une enveloppe. Apparemment, ce qu’il y avait dedans, c’était uniquement toutes les règles infinies que devaient suivre Faith. Je roulai des yeux.

-Putain, tu vas te faire chier ici. Pourquoi t’avoir fait déménager si c’est pour faire exactement la même chose qu’à L.A. ?

Ouais, je ne comprenais pas bien ça. Au pire, une fois l’enfant né, il aurait pu être transféré à New York si les riches avaient déménagés.

Je fis la moue.

-Mais ça t’empêche pas de sortir, si ? Le parc est pas loin… Ils vont pas te tuer pour ça…

Je fis la moue tournant autour de moi.

-Tu crois qu’ils ont mis des caméras pour te surveiller ?

Ils seraient capables.

-N’empêche, je crève d’envie de savoir qui sont ces riches…

@ Billy Lighter

Pour dire vrai, je commençais à en avoir marre de n’être considérée que comme un incubateur à bébé et de me faire dicter comment vivre et même, où je devais vivre. Si j’avais grandement apprécié le luxe dans lequel on m’avait installé me rappelant ma vie d’avant, toutes les contraintes que je subissais pour porter le bébé princier allaient bientôt me rendre complètement dingue.

En entrant dans notre nouveau logis pour les dernières semaines de mon contrat, je constatais qu’encore une fois, nous étions emmitouflés dans un luxe presque grossier. Vous savez, l’adage qui dit que ‘’trop, c’est presque comme pas suffisant’’ ? Avions-nous besoin de tout ça pour assurer au couple d’impuissant un bébé en santé ? Ça me fis me questionner sur ce qu’ils pouvaient bien faire comme job pour pouvoir payer presque sans compter. Puis il fallait se dire qu’ils devaient se payer encore mieux que ce qu’ils dépensaient pour moi.

- Une chanteuse marié à un chef d’entreprise ou un médecin spécialiste et dont les deux seraient héritier de magnat du pétrole.

La totale, quoi !

Si à un moment j’avais eu envie de garder le bébé et de partir à l’autre bout du monde, aujourd’hui j’avais hâte que tout ça se termine pour passer à autre chose. J’en avais marre de ce gros ventre, de devoir rendre des comptes sur ce que je mangeais, la quantité d’eau que je buvais, le nombre de fois que j’avais fait l’amour avec mon petit ami, si je faisais bien mes exercices tous les jours, pour nommer que ça !

- Ça aura valu le coup pour le frics mais si au moment de signer j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui, je ne le ferais pas.

Ça avait remué un tas de truc en moi et je n’avais pas aimé l’expérience.

- La seule chose que j’aurais apprit suite à ça c’est que je ne voudrai jamais d’enfants à moi !

Avec Monty, on explora la chambre qui était littéralement une maison dans un hôtel et nous commentions tout ce que nous voyons et qui nous semblait hautement ridicule et inutile mais qu’au fond, nous aurions bien aimé avoir les moyens de se payer pareil ou mieux encore. Puis je fus impressionnée sur la vue que nous avions depuis notre chambre sur le célèbre Central Park.

Je crevais d’envie d’aller m’y promener !

- Tu as déjà vu un ninja enceinte jusqu’aux yeux ?

Je n’osais même pas imaginer combien peu subtile je serais mais une chose était certaine, j’allais au moins essayer de m’y rendre ! Comme le disait Monty, ils ne le remarqueraient probablement même pas ! Maitre Louis était à Los Angeles, et le couple ne devais probablement pas être logé à la même enseigne.

L’était-il ?

En retournant dans le living, je découvris une enveloppe laissée là à mon intention. Comme je m’en doutais, ce n’était pas que pour me souhaiter la bienvenue. J’y retrouvais toutes les mêmes conneries que j’avais déjà lu et qu’on me remâchait encore et encore à Los Angeles. À croire qu’ils me prenaient pour une demeurée !

- J’en sais foutrement rien ! Ce sont deux despotes maniaque du contrôle et ils devaient penser que ce serait plus simple de continuer de me contrôler si j’étais dans la même putain de ville qu’eux !

En tous les cas, j’étais heureuse de constater qu’il n’y avait rien qui mentionnait que je ne pouvais pas sortir de cette chambre. Il était cependant écrit que je devais m’y trouver de 19heures le soir à 9heures le lendemain matin a l’exception de rendez-vous médicaux.

- Ils seraient très bien capable de mettre des caméras mais j’ai le droit de sortir, autrement, ils n’auraient pas eu besoin de spécifier des heures de couvre-feu !

Je brandissais le document de plusieurs pages devant Monty, fière du peu de liberté que je conservais. Nous pourrions aller à Central Park et peut-être visiter les alentours.

- Je crève d’envie de manger un bretzel au coin d’une rue!

Nous étions à New York ! Il fallait vivre l’expérience un minimum, sinon, ce serait trop injuste !

@ Billy Lighter

On était sûr sur une chose, Faith et moi : les gens qui avaient demandé à avoir ce foutu bébé étaient super riches. Pour moi, c’était sûrement des gens connus ou, alors, des chefs d’entreprises ou des héritiers. Faith était pas en manque d’imagination à ce niveau.

-Ouais ! Sûrement quelque chose comme ça. En tout cas, j’aimerais bien savoir.

Mais Maitre Louis ne voulait pas cracher le foutu morceau ! Je ne voyais pas l’intérêt de nous cacher ça. On avait promis de la fermer de toute façon.

Et si je regrettais un peu que tout se luxe nous file entre les doigts quand le gosse sera né, ce n’était pas le cas de Faith qui semblait super pressée que tout se termine. Il faut dire que c’est elle qui était privée de plein de trucs, en attendant. Du coup, ok, je la comprenais un peu. Même si… Ouais, je voulais pas que ça se termine, moi… Et en même temps, j’étais à nouveau pressé de faire la fête avec Faith et de la voir sans son gros ventre. Elle est sexy avec mais elle est quand même bien mieux sans.

Faith déclara que sachant tout ce qu’elle avait dû traverser, elle n’aurait pas signé même pour tout ce fric. Je fis la moue avant d’esquisser un sourire quand elle déclara que cette aventure l’avais vacciné de l’envie d’avoir des enfants.

-Ça tombe bien ! Je n’en veux pas non plus !

C’est chiant, les mômes. Il faut s’en occuper en plus.

On commença à visiter la suite jusqu’à tomber sur la vue époustouflante sur Central Park. Un endroit que voulait visiter Faith même si elle doutait en avoir le droit. Je déclarai qu’elle n’avait qu’à sortir en mode ninja mais vu son état elle doutait d’être discrète. J’haussai des épaules à sa question.

-Non. Et, à vrai dire, je n’ai jamais vu de ninja tout court. Mais tu pourrais être la première ninja enceinte jusqu’aux yeux.

Puis, personne verra qu’elle sort d’ici sauf s’il y a des caméras partout. Mais connaissait la parano des futurs parents du gosse que portait Faith, j’étais sûr qu’il serait capable d’en mettre partout dans la suite. Je fis, d’ailleurs, la réflexion tout haut et Faith déclara que les futurs parents n’étaient autre que des despotes maniaque du contrôle. Je fis la moue.

-Ouais. Ça les décrits bien. Ce sont des cinglés… Peut-être même qu’ils prennent du plaisir à te torturer.

Les riches font ça, parfois, quand ils s’ennuient.

Faith était en train de lire toutes ses restrictions et en conclu qu’elle pouvait sortir vu qu’elle avait des heures de couvres feu.

-Putain, c’est déjà ça ! N’empêche que je plains le gosse que tu portes. T’imagine tout ce qu’il ne pourra pas faire quand il sera enfant et ado. L’enfer total.

Putain que j’aimerais pas être à sa place. Je préférais largement mes parents, finalement… Même si mon père est un bel enfoiré !

Faith crevait, donc, d’envie d’aller bouffer un bretzel au coin de la rue. J’esquissai un sourire.

-Allons-y !

On sortit, donc, de l’hôtel pour aller dans la rue en face. Le marchand de bretzel n’était pas loin. Il était juste à côté de celui qui vendait des journaux et autres magazines. Pendant que Faith commandait les bretzel, je pris un magazine people que je commençai à feuilleté. C’était un magazine local et ça parlait, entre autre, d’Howard Stone qui avait fait un petit concert pour sa belle, cette petite salope de Peyton, au Plaza Hotel où Peyton résidait. Je roulai des yeux alors que Faith revenait vers moi avec les bretzels.

-Putain, je me demande comment ton pote Stone peut arriver à supporter sa femme… Je la piffe pas moi, en tout cas.

Pour des raisons évidentes.

-Ils sont à New York, en plus. Mon destin est toujours de finir dans la même ville que cette petite diva.

@ Billy Lighter

Monty et moi avions plusieurs idées sur ce que faisait le couple pour qui je portais le bébé vu tout le fric qu’il claquait pour m’assurer une grossesse dans un confort  et contrôle absolu. Ça donnait mal au cœur de voir autant d’argent investi dans une chambre d’hôtel. Nous aurions été très bien dans une chambre bon marché mais rien était trop beau pour le précieux bébé que je couvais. En posant ma main sur mon ventre parce que la petite me donnait des coups, je déclarais :

- Riche comme crésus et incapable de faire un bébé ! L’argent n’apporte pas tout dans la vie.

J’éclatais de rire ensuite en réalisant que finalement, ce que je venais de dire était un non-sens parce que je portais leur bébé et qu’ils payaient à prix fort pour l’avoir ce bébé.

- Bon ok, l’argent va leur permettre d’avoir un bébé mais pas de façon normal, c’est ce que je voulais dire.

N’en demeurait pas moins que je me demandais si c’était la femme ou l’homme qui ne pouvait pas avoir de bébé. Peut-être était-ce un couple d’homosexuels ou qu’ils étaient rendus trop vieux pour risquer une grossesse.

Quoi qu’il en soit, je savais moi, après cette expérience unique, que je ne voulais pas d’enfant. J’avais détesté être enceinte et même si je devais être enceinte de mon propre enfant et que je pourrais gérer ma grossesse à ma manière, j’étais convaincue que je ne voulais pas répéter l’expérience de la maternité. Monty était bien d’accord sur le sujet ce qui faisait que nous pouvions mettre un point final à toute éventuelle conversation sur ce sujet. Il n’aurait jamais lieu.

New York me faisait rêver, je voulais sortir et visiter cette ville ultra médiatisé partout sur la planète. Moi aussi je voulais  marcher sur la cinquième avenue et trainer sur Time Square puis pourquoi pas faire une balade dans un célèbre taxi jaune après avoir bouffer un hot dog vendu dans un stand au coin de la rue. Monty suggérait que nous sortions en mode ninja mais mon gros ventre ne me faciliterait pas la tâche niveau subtilité et puis j’étais certaine que le couple était capable de braquer des caméras de surveillance sur la porte de ma chambre d’hôtel pour contrôler mes allées et venues.

- Tu m’étonne ! Je suis persuadée qu’ils font exprès de me torturer en mode « ils souffrent de ne pouvoir faire ça eux-mêmes alors pourquoi ne pas pourrir à vie de la mère porteuse sous prétexte que c’est pour son bien! »

J’étais certaine que c’était quelque chose dans le genre, sinon, ils étaient tout simplement fou et comme le disait Monty, la petite puce que je portais allait en baver enfant et adolescente ! Elle aurait un tas de restrictions farfelues à suivre et ne pourrait jamais vivre à fond sa jeunesse !

- Tout ce qu’ils risquent alors c’est d’en faire une ado rebelle qui va les envoyer chier à la moindre occasion !

Comme je l’ai été avec mes parents bien que je ne l’étais pas tout le temps.

En lisant le document laisser par maitre Louis, je réalisais que je pouvais sortir à condition d’observer un couvre-feu. Je me réjouissais de cette nouvelle et entrevoyais notre passage dans la grosse pomme comme un peu moins pénible. Il ne fallu pas plus longtemps pour qu’on se retrouve, Monty et moi, au coin de la rue, lui entrain de feuilleté les magazines et moi, je commandais ce fameux bretzels dont je rêvais !

- Il commence sa journée en mettant de la vodka dans ses cornflakes !

Voilà comment faisait Stone pour endurer sa garce de femme ! Comble du malheur, le couple se trouvait dans la même ville que nous.

- Elle est enceinte et pas mal rendu au même stade que  moi, alors imagine combien insupportable elle doit être !

Je me tapais moi-même sur les nerfs avec mes hormones qui allaient tous les sens et j’étais quelqu’un de plutôt facile à vivre alors elle qui avait un caractère de merde et qui avait la réputation d’être une infâme diva ! Wow, quel calvaire cela devait être pour Stone de l’endurer.

- Imagine qu’ils aient un bébé avec le caractère de la mère et l’alcoolisme du père ! Ça va donner un putain de mélange de merde adulte !

J’indiquais à Monty le par cet on s’y dirigea avec nos immense bretzels. J’y mordis à pleines dents tout en me laissant imprégner de l’ambiance.

@ Billy Lighter

Faith disait que les deux gros riches étaient riches mais incapable d’avoir un bébé… Sauf que… Bah, ils allaient y arriver quand même vu qu’ils l’utilisaient elle pour faire leur bébé ce dont elle se rendit tout de suite compte.

-Ouais, je vois ce que tu veux dire. Ils trichent avec leur fric.

L’un comme l’autre, on se demandait quand même qui était le couple impuissant. Je voyais pas fort l’intérêt de nous cacher ça vu qu’on avait de toute façon signé une clause pour ne rien dire. Peut-être qu’ils avaient peur qu’on se foute de leur gueule. Qui sait ?

En attendant, ils étaient apparemment penché sur le sadisme vu toutes les restrictions qu’ils infligeaient à Faith. Elle se demandait même si elle pouvait sortir de cette suite. Parce que ça serait vraiment con d’être à New York et de ne pas pouvoir sortir. Parce qu’avec cette putain de vue sur Central Park, ça donnait envie de sortir. Ça serait super sadique de l’empêcher d’y aller tout en lui donnant une vue sur ce qu’elle manquait. On allait même jusqu’à penser qu’ils étaient capable de foutre des caméras partout.

Pour moi, le couple impuissant n’était qu’une bande de cinglés sadiques. Faith était de mon avis parce qu’elle pensait bien qu’ils adoraient la torturer en la faisant crouler sous les règles et autres restrictions débiles.

-Putain, c’est vraiment ça…

Et la gamine que portait Faith allait en baver quand elle sera plus grand. Putain, que j’aimerais pas être à sa place. Pour Faith, elle deviendra une ado rebelle qui va les envoyer chier. Ça me fit marrer.

-Ouais ! Et ils regretteront d’avoir claqué tant de fric pour l’avoir. Ça sera un beau retour de flamme pour ce qu’ils t’ont infligés.

Mais en attendant, ils permettait à Faith de sortir alors on ne se priva pas. On descendit dans la rue pour acheter des bretzels. Faith s’occupa de ça pendant que je m’étais acheté un magazine que je feuilletai pour découvrir que Stone avait rejoint sa diva à New York. Je comprenais pas comment un mec comme lui pouvait supporté une diva comme Peyton. Elle était complètement cinglée.

Faith avait sa théorie là-dessus et ça me fit rigoler.

-Je serais marié à Peyton Stone, je crois que je me saoulerais aussi.

Peyton était enceinte aussi et à peu près au même stade que Faith. Alors Faith se disait qu’elle devait être vraiment insupportable. Je ricanai.

-Ouais, j’ai eu un aperçu à Milan… Une vrai furie. Elle est complètement folle. J’espère que tu vas pas finir dans le même hôpital à accoucher en même temps qu’elle parce que tu risques de l’entendre. Elle gueule constamment quand elle est contrariée.

Faith imaginait leur bébé comme aillant le caractère de Peyton et l’alcoolisme de Stone. Je rigolai à ça.

-Parait qu’ils vont en avoir deux ! Putain, t’imagine deux comme ça ? Ça va être des cas avec des parents pareils.

On se dirigeai, ensuite, vers le parc et je me mis à manger le bretzel. Il était génial, ce parc. Bien mieux que tous les parc qu’on trouvait à L.A..

-Ce parc est génial. Ça donne presque envie de vivre ici.

On s’installa sur un banc devant une petite mare. Je m’affalai un peu regardant des canards faire des trucs de canards.

-Quand on redeviendra pauvre… Tu comptes reprendre ton job chez MTI ?

On avait pas encore parlé de ça, en fait.

@ Billy Lighter

Après avoir extrapolé sur l’avenir du bébé que je portais et des tendances à vouloir absolument tout contrôler de ses parents, je fus heureuse de constater que je pouvais sortir de ma prison doré à condition de respecter un couvre-feu.  Quelqu’un allait soit me passer un coup de fil pour s’assurer que je soit bien dans ma chambre à l’heure prescrite, soit on viendrait frapper à ma porte ou alors, il y avait des caméras qui surveillaient mes allées et venues. Je penchais plus pour cette troisième option.

Puisque nous étions en plein cœur de la journée, rien ne m’obligeait à rester dans ma chambre alors Monty et moi avions déguerpi avec la seule envie de découvrir New York. Il y avait tant à voir ici que ça aurait été trop con de ne pouvoir que contempler la ville de par les immenses vitrines de ma chambre d’hôtel.

Pendant que j’attendais les bretzels géant, Monty feuilletait un magazine et tomba sur un article parlant du couple formé d’Howard Stone et de Lola. Je ne comprenais pas ce qu’ils pouvaient faire ensemble, ils actaient ‘’faux’’, leur couple sonnait faux que ça devenait pathétique et triste de les voir ensemble essayer de passer pour heureux. Je croyais honnêtement que Stone se saoulait dès le petit matin pour oublier qu’il était marié avec une chieuse comme Lola !

- L’accouchement doit avoir lieu au New York Presbyterian Hospital. C’est écrit dans le document que c’est le meilleur hôpital de New York donc un hôpital pour la Diva. Je dois juste souhaiter ne pas pondre en même temps qu’elle !

Je donnais son bretzel à Monty puis secouais la tête en rigolant alors qu’il parlait du fait que le couple allait avoir deux bébés pour le prix d’un !

- Ouais ben une chose est certaine, c’est qu’avec la naissance de leurs jumeaux, nous n’avons pas fini de les voir en couverture de tous les journaux !

Je tirais la langue de dégoût !

Main dans la main, Monty et moi traversions la rue avant de pénétrer dans le parc le plus connu en Amérique du Nord ! J’en retenais presque mon souffle tant c’était impressionnant. Pourtant, il n s’agissait que d’un parc comme nous en avions à Los Angeles. Le fait était que, une fois en son cœur, nous n’entendions plus les klaxons des voitures, comme si nous venions d’atterrir en pleine campagne.

Nous avions trouvé un banc qui faisait face à une marre dans laquelle s’amusaient des canards que je fixais avec intérêt pendant que Monty disait que de se trouver ici lui donnait presque envie d’y aménager.

- Ouais, ce serait chouette de s’installer ici.

Tant que l’endroit était animé moi ça m’allait !

- J’en sais trop rien de ce que je ferai ensuite. Je pourrais me servir d’une partie du fric pour retourner aux études. Ou proposer à Maitre Louis de convaincre le couple de faire tout de suite un autre bébé pour me mettre encore plus de fric dans les poches !

Je rigolais, évidement ! Je n’avais aucunement envie de revivre une expérience comme celle-là, en tous les cas, pas pour un couple avec autant d’exigences ! Et puis de partager mon corps avec un autre humain que je n’allais jamais revoir commençait sérieusement à me peser. Il était temps que cette grossesse se termine.

- J’ai fait un petit calcul et je me disais que nous pourrions nous payer des vacances pour tourner la page sur tout ça et envisager l’avenir, du moins ce que nous pourrions en faire.

Je fixais un canard qui me fixait, lui aussi.

Je fronçais des sourcils en me disant qu’il me défiait, le con ! Il me fixait vraiment et plus il me fixait, plus je le fixais, moi ! Sans le quitter des yeux, je séparais un morceau de mon bretzel et le lançais en direction du canard.

- Tu sais ce qu’est là l'anatidaephobie, Monty ?

@ Billy Lighter

Faith disait que l’accouchement de Peyton risquait de se passer dans le même hosto parce que l’hôpital dans lequel Faith devait faire naitre le bébé était le meilleur de la ville… En gros, certainement l’hôpital que Peyton allait choisir. Je fis la moue.

-Plus qu’à prier que tu accouche avant ou après.

Parce que je n’avais aucune envie de croiser Peyton. Ni de l’entendre gueuler parce qu’elle met au monde ses chiards de gosses.

-T’imagine si elle a mal parce qu’elle accouche et qu’elle me voit, elle serait capable de dire que c’est ma faute…

Je roulai des yeux. Elle serait bien capable, la diva. Je la voyais bien venir.

En tout cas, Faith disait qu’avec la naissance des enfants Stone, on allait voir que ça dans les journaux. J’hochai de la tête.

-Ouais… Tout ça pour deux mioches… Des pauvres gosses, d’ailleurs, entre une mère hystérique et un père alcoolique…

Juger les autres, je savais faire. J’avais fait ça pendant toute ma scolarité et je m’étais pas arrêté en sortant de l’école.

On avança, ensuite, dans le parc, main dans la main tout en mangeant notre bretzel. On s’installa, ensuite, sur un banc qui faisait face à une mare. L’endroit était assez cool alors je trouvais que ça donnait presque envie de s’installer ici. Faith était d’accord.

Quant à savoir ce qu’elle fera ensuite… Elle savait pas trop si elle allait retourner chez MTI. Elle se disait qu’elle pourrait retourner aux études. Je grimaçai rien qu’à l’idée d’aller, moi, un jour, à nouveau, aux études. Pour le reste, je rigolai.

-Non. Tu vas crever si tu fais encore un gosse pour se couple. Tu va crever de dépression. Mais les études… Ouais… T’as du courage. Moi, jamais je retournerais aux études. J’étais doué quand sport de toute façon…

Le reste, ça m’intéressait pas.

Mais Faith pensait aussi que ça serait cool de se payer des vacances pour réfléchir à la suite. J’hochai de la tête.

-Ouais. Aux Caraïbes alors. La plage et tout. On se fera des virées en bateau.

Faith fixa un canard qui semblait la défier du regard. Puis, elle me lâcha un mot que j’avais jamais entendu de ma vie.

-Heu… Non… Ça a rapport avec les canards ?

Canard avec qui elle partagea son bretzel, d’ailleurs.  

@ Billy Lighter

Peyton et moi allions forcément accoucher dans le même hôpital puisque celui qui était mentionné dans le document avait la réputation d’être le meilleur en ville et comme la Diva ne recherchait que le meilleur, tout portait à croire que nous allions nous y croiser.

- Je n’espère pas la croiser ! Si elle hurle comme elle chante, j’espère que l’hôpital fournit les casques anti-bruit !

Elle avait attaqué mon petit-ami alors moi, j’allais contre attaquer en critiquant tout ce qui venait d’elle de manière négatif ! Aussi simple que ça ! Monty redoutait déjà de se faire mettre sur le dos, tous les maux de la Diva et ça me fit rouler des yeux. Elle en serait bien capable !

- Ouais ben qu’elle essaie voir et elle me trouvera sur son chemin !

Il fallait croire que Monty et moi développions de forts sentiments, à force, pour en venir à se porter à la défense de l’autre avec autant de dévotions.

Quand la Diva mettrait au monde ses gamins, nous ne verrions qu’eux sur tous les journaux  pendant des semaines ! Ça allait être horrible d’autant plus que nous avions déjà que la tronche de Stone, dernièrement.

- Ça ne fera même pas changement étant donné que Stone s’amuse à tirer à bout portant sur ton grand patron. D’ailleurs, tu en sais là-dessus ?

Non, il ne devait pas en savoir plus que ça parce que depuis que la garce de Peyton l’avait faussement accusé, Monty avait été mit en congé forcé. Une autre injustice signé par le couple d’emmerdeurs.

Une fois nos bretzels en mains, on alla s’installer devant une marre dans le par cet Monty s’intéressait de savoir quels étaient mes plans après l’accouchement. Je n’avais pas envie de retourner chez MTI, je n’avais pas non plus envie de renouveler l’expérience avec un autre contrat de mère porteuse, surtout que je pourrais tomber sur pire encore comme couple d’impuissant. Quoi que je me demandais si nous pouvions vraiment faire pique que ça !

- Courage ou pas, si je veux me trouver un job moindrement intéressant, je devrai bien faire le saut. Et toi ? Pourquoi tu essaie pas de retourner au sport ? Peut-être pas chez les pro mais tu aurais peut-être ta place dans les ligues en d’sous. C’est payant aussi il parait.

Je proposais de partir en vacances, quand mon contrat de mère porteuse prendrait fin. Cela nous permettrait de réfléchir à l’avenir er de nous reposer après ces neuf longs mois pendant lesquels je n’aurai fait que subir ma vie, et la faire subir par la bande à Monty.

- Ola, calmos amigos ! Je n’ai pas envie de claquer tout le fric sur une semaine de vacances ! Puis n’oublie pas que je dois rester discrète aussi. Mais ouais, par contre, la plage c’est un incontournable.

J’étais toujours sous la protection de témoins alors je ne pouvais pas me permettre d’aller et venir dans le monde. Je ne savais même pas si j’avais le droit de quitter Los Angeles sans les prévenir mais je l’avais fait. En même temps, je n’avais pas eu beaucoup de temps pour me préparer ! Je l’avais appris la veille, tard !

Un canard, près de la marre, me fixait et je le fixais moi aussi. Je fronçais des sourcils, il me semblait un peu anormal ce canard, comme s’il me dévisageait en mode chasseur. Je lui lançais un morceau de mon bretzel mais il ne broncha pas et le laissa à ses compatriotes palmés.

- C’est la phobie que quelque part dans le monde, un canard soit entrain de te fixer. J’ai trouvé le canard à l’origine de cette phobie ! Putain il est pas net, lui !

Ou bien c’était moi qui me faisais des idées !

Je soupirais et secourais la tête avant de la poser contre l’épaule de Monty.  

- C’est difficile de croire qu’on touche à la fin de cette aventure mais, je voulais te dire merci d’avoir passé au travers de ça avec moi. Toute seule, je n’y serais pas arrivée.

@ Billy Lighter

Faith, elle espérait que l’hôpital fournissait des casques anti-bruit si jamais Peyton Stone décidait de pondre son gosse en même temps que Faith et dans le même hôpital qui plus est.

-J’espère aussi vu que je vais, aussi, trainer dans cet hôpital à ce moment-là.

Et j’espérais ne pas y rencontrer Lola parce qu’elle risquait bien de me rendre coupable de n’importe quel problème qui pourrait lui arriver pendant son foutu accouchement. Elle en serait capable tellement elle est complètement folle. J’esquissai un sourire quand Faith disait que si elle osait faire ça, Peyton la trouvera sur son chemin.

-La fougue italienne… J’adore.

Ouais, j’aimais ce petit côté-là chez Faith. On dirait une lionne quand elle est comme ça.

Après l’accouchement de Peyton, le couple Stone allait monopolisé les unes des journaux. C’était clair. Mais Faith trouvait que ça changera pas grand-chose vu que son pote Howard monopolisait déjà tout ça avec sa petite guerre contre le big boss de BSC qui est aussi mon boss, du coup. Faith se demandait si je savais quelque chose là-dessus. J’haussai les épaules.

-Pas plus que ce que disent les médias. Je ne sais pas ce que Stone a contre Jimmy Reed… Peut-être que Stone s’emmerde et voulait qu’on parle de lui.

J’en savais rien. Et je m’en fichais un peu. Stone se faisait défenseur des pauvres contre le grand méchant riche qu’était Reed. Mais pour moi, c’était rien que deux riches de merde qui parlaient dans le vide pour savoir qui est le plus vertueux. C’est tous les deux des connards pour moi.

C’est devant une mare qu’on s’arrêta pour bouffer nos bretzels. On parla un petit peu d’avenir mais Faith ne savait pas encore ce qu’elle allait faire. Et moi… Moi, j’avais un job et c’était déjà pas mal. Elle, elle voulait carrément reprendre des études. Moi, je saurais pas. Mais elle disait que c’était le seul moyen pour elle d’avoir un job convenable. Elle disait que je devais peut-être me lancer dans le sport. J’haussai des épaules.

-Peut-être… Je m’entraine à la boxe. Qui sait ? Je pourrais peut-être percer dans « une ligue en dessous ». Etre footballeur pro, c’était mon rêve et à cause d’un putain de chintoque, je suis qu’un foutu roadie pour la maison de disques de cette petite prétentieuse de Livia.

Mais elle avait peut-être raison, Faith… Je devrais peut-être me remettre sérieusement au sport pour gagner mes thunes avec ça.

En attendant, Faith avait accumulé du frics et pensait à des vacances. Moi, je nous voyais déjà partir aux Caraïbes mais Faith voulait pas claquer tout le fric en vacances. Mais elle voulait une plage, ouais. J’haussai des épaules.

-On trouvera… Une autre plage que celle de L.A.. C’est pas les océans qui manquent, hein.

Même si je suis super nul en géographie. Mais bon, Faith nous trouvera une bonne plage.

Faith s’attarda alors sur un canard et ils se défièrent du regard. Elle finit par lui céder un bout de bretzel avant que Faith me lâche un foutu mot super compliqué. Elle expliqua que c’était un genre de phobie super bizarre basé sur un foutu canard.

Je fixai le canard.

-Il est pas net, ouais. Mais bordel, qui a peur de ça, sérieusement ?

Faith posa sa tête sur mon épaule avant de me remercier. Je fus surpris sur le coup avant de sourire un peu.

-De rien. Faut dire que tu m’as bien aidé aussi.

Ouais. Vivre avec elle avait quand même pas mal changé ma vie.

-Puis, on a encore un tas de truc à vivre tous les deux.

Ouais. Pourquoi changer une équipe qui gagne, après tout ?

@ Billy Lighter