Les tournées tant attendues étaient à nos portes et l’heure était aux dernier préparatifs. J’avais tout vu et revu avec Shiri pour m’assurer que tout était parfait de son côté et qu’elle ne me ferait pas une crise d’angoisse tout juste avant le grand départ et qu’elle remettrait tout en question. Elle m’avait montré, depuis qu’elle avait signé avec moi, qu’elle était capable de tout remettre en question pour une virgule mal placée. Je devais avouer que cela avait tendance à m’exaspérer mais c’était tout de même gérable. Je préférais nettement ce genre de comportement à celui de Lola qui avait tout de la diva capricieuse.

J’étais assise dans le fauteuil de notre chambre à coucher, Daniele, était installer sur notre lit avec Daniela qui babillait joyeusement. Je repassais en revue toutes mes listes alors que Daniele devait endormir notre petite princesse qui de tout évidence, n’en avait pas du tout envie !

Mes listes ne concernaient pas que le travail. En toute honnêteté, c’était le côté facile de mes préoccupations en ce moment, le travail. Ce qui me chicotait en ce moment, c’était la gestion et coordination de nos déplacements et le babysitting de nos enfants pendant la tournée. Daniele ne semblait pas le moins du monde stresser à ce sujet mais moi, laisser Tony et Daniela à la maison bien qu’ils seraient sous la gouverne d’Erik et de ma mère, ne me plaisait pas plus que ça. Ma fille était bien jeune pour être si longtemps séparé de moi mais de la prendre sur la route n'était pas une option. Pour ce faire j’aurais dû engager une nounou à temps plein qui nous aurait suivi aux quatre coins de la planète et je n’aurais pas eu beaucoup de temps à consacrer à ma fille. J’aurais été autant inquiète de l’avoir avec moi que de la laisser à la maison.

Daniele et moi avions donc convenu que de temps en temps, nous rentrerions à tour de rôle à la maison pour voir les enfants. Dire que nous avions convenu de ça ensemble est un bien grand mot. J’avais plutôt extorqué à mon mari qu’il fasse des visites éclairs et c’étaient justement les dates de ses retour à la maison que je regardais.

- Tu ne reviens que quatre fois à la maison. Et moi huit fois ! Daniele, est-ce possible qu’inconsciemment, tu te sois dit que parce que je gérais une artiste encore inconnue, il me serait plus facile de rentrer à la maison alors que toi qui a une vraie star entre les mains, devais rester près d’elle ?

Loin de moi l’idée de prêter de mauvaises intentions à mon cher et tendre mais j’aurais espéré qu’il accepte de sépare équitablement la poire. Je ne voulais pas avoir l’air de la manager incapable de quitter son patelin ! Le fait était simplement que Daniela était encore trop jeune pour être séparer si longtemps à la fois de sa mère et de son père.

Il y avait aussi Tony qui grandissait de plus en plus et qui allait lui aussi s’ennuyer de nous deux! C’était gros pour des enfants et même s’ils allaient être soignés comme des rois avec Erik et leur nonna, cela représentait beaucoup de temps qui ne repasserait jamais dans leur vie.

- Je commence à songer que nous devrions les amener avec nous ! Tu prendrais Tony et moi Daniela. Erik viendrait avec moi et mia madre avec moi. Ou peut-être préférerais-tu avoir avec toi mamma et Daniela ?

Je secourais la tête en me rappelant toutes les conversations que nous avions déjà eu à ce sujet et toutes les raisons qui nous avaient décidé pour le babysitting à la maison. N’en demeurait pas moi qu’ils allaient me manquer cruellement, mes bébés ! Je me levais et allais rejoindre le duo dans le lit et j’embrassais ma fille avant d’embrasser son père.

- Et si elle nous faisait une rage de dents la veille de notre départ ? Ou qu’elle avait des coliques ? Tu imagine la charge pour mamma et Erik ?
 

@ Billy Lighter

Elle ne voulait pas dormir… Elle ne pleurait pas mais impossible qu’elle ferme les yeux alors que je la berçais du mieux que je pouvais afin qu’elle ferme enfin les yeux. C’était ma tâche de ce soir alors que Sammy relisait ses nombreuses listes installée dans le fauteuil de notre chambre. On allait bientôt partir en tournée chacun de notre côté – elle avait Shiri et moi avec Livia. Ma tournées était plus grandiose – bien sûr – car Livia commençait à gagner en popularité alors que Peyton, elle, me paraissait finie surtout depuis son mariage avec le merdeux Stone.

Seulement, je n’avais que de bons mots pour Shiri qui – je l’espérais – volera la vedette à Lola pendant la tournée de Sammy. Ainsi, ça me fera d’une pierre trois coups : Sammy sera heureuse, Lola aura la monnaie de sa pièce et la popularité de Timmy diminuera. Lui qui m’a volé l’AMA l’an dernier, je comptais bien que cette année soit l’année d’un nouveau triomphe pour le grand Daniele Ricci !

Pendant ces deux tournées, nous avions décidé de laisser les enfants à la maison avec la mère de Sammy et Erik. Je n’avais vraiment aucun stress vis-à-vis de ça depuis que Jimmy avait signé un accord avec Fleming concernant les protections de nos famille. Bon, quand on reviendra, nos enfants seront certainement devenu pourris gâtés mais on ne partait pas pendant des années non plus. Surtout qu’on s’était décidé – sous l’insistance de Sammy – qu’on reviendrait de temps en temps pour s’occuper d’eux. J’avais cédé à ça parce qu’elle avait usé de tous les stratagèmes pour me convaincre.

Seulement, Sammy ne semblait pas encore satisfaite des nombres des allées et venues. Elle trouvait que j’en avais moitié moins. Elle pensait que j’avais fait cela parce qu’elle allait en tournée avec une première partie alors que j’avais – moi – à charge une rockstar en devenir.

-Moui, il y a un peu de ça, dis-je sincèrement. C’est surtout que je serais le seul manager sur la tournée. Jack Perry ne sera pas tout le temps là parce que son môme ne viendra que lors de ses différents congés. Pour ça que j’emmène aussi Tobby Cooper. Ce qui me fait deux artiste à gérer. C’est normal que je revienne moins.

Moui – ça me semblait logique. Mais si Sammy avait vraiment besoin d’être auprès de Shiri, elle n’avait pas besoin de revenir tant de fois. Surtout qu’il y avait des petites pauses dans ce genre de tournées où nous allions rentrer de toute manière. Ce que Sammy avait ajouté c’est des allées et retours en plus de ces pauses.

Elle n’était pas satisfaite parce qu’elle avait maintenant lancé l’idée qu’on devrait les prendre avec nous. Moi je prendrais Tony et Erik et elle sa mère et Daniela. Je n’avais aucune envie de trimballer Tony partout !

J’avais soupiré le temps de rassembler mes arguments mais Sammy en était venue à penser que Daniela pourrait avoir des coliques ou une rage de dents.

-Je pense que tu t’en fais trop, dis-je en soupirant. Je pense qu’Erik et ta mère sauront parfaitement gérer une rage de dents ou des coliques. Tu te rappelles que ta mère t’a élevé et qu’Erik m’a élevé ? Ils sont parfaitement rôdé à la tâche. Un enfant chacun. Ils sauront gérer la situation, dis-je alors que je n’avais aucune angoisse vis-à-vis de ça. Et je ne veux pas avoir ta mère dans mes pattes pendant la tournée. Le but c’est qu’on n’ait pas trop de charge pendant la tournée et si on trimballe les enfants, ça fera une charge.

Daniela commençait à doucement s’endormir bien qu’elle semblait lutter. Pourquoi, luttait-elle ?

-Bien que si tu veux absolument emmener Daniela, je ne t’en empêcherais pas… Tu prendras ta mère avec ainsi Erik n’aura pas à s’occuper de deux personnes, dis-je avec un sourire en coin alors que je supposais par là qu’Erik devait s’occuper, aussi, de la mère de Sammy.

@ Billy Lighter

Daniele expliquait qu’il ne pouvait pas revenir aussi souvent que moi à la maison parce qu’il n’était que le seul manager sur la tournée puisque Jack Perry ne viendrait qu’à temps partiel et qu’il, Daniele, avait aussi Tobby Cooper présent sur la route. Je savais combien prenant tout cela serait pour mon mari et je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas avoir envie plus que ça que de faire la navette en plein ciel. N’en demeurais pas moins que je trouvais que nos absences respectives et prolongées n’étaient pas saines pour nos bébés.

Nous avions exclu l’idée d’avoir les enfants avec nous en tournée mais cette possibilité recommençait à me tarauder l’esprit. Mes aller-retour à la maison pendant la tournée et même pendant les petites pauses me paraissaient insuffisants. Daniela pouvait nous faire une rage de dents ou des coliques jute avant notre départ, ce serait une charge de plus pour ma mère et Erik qui en aurait déjà plein les bras avec la maison à tenir. Nous ne savions jamais ce qui pourrait arriver pendant notre absence et qui rendrait la vie à la maison infernale !

- Ils sont parfaitement rôdés, certes mais ils n’ont plus vingt ans non plus.  C’était quoi déjà ce mot que tu avais utilisé l’autre soir pour désigner ma mère… desséchée ?

Et je ne lui avais toujours pas pardonner bien que je le regardais les bras croisés avec un sourire moqueur sur mes lèvres. Il y avait toujours cette espèce de guerre entre Daniele et ma mère. L’un ne manquait pas une occasion de picosser l’autre et plus subtile c’était, plus fières ils étaient !

- Ce ne serait pas une charge de plus puisqu’Erik et ma mère seraient là, eux aussi, expressément pour veiller sur les enfants !

J’avais rejoint mon mari et notre fille sur le lit et cette dernière avait attrapé mon doigt qu’elle faisait valser dans les air en tirant sur ma main. Elle n’était pas près de s’endormir, de toute évidence ! Si nous peinions à la border à la maison, qu’est-ce que cela serait sur les routes avec tous les changements d’hôtel et les décalage horaire.

Daniele avait totalement raison en disant que de prendre les enfants avec nous consisterait en une tâche de plus dont nous n’avions vraiment pas besoin. C’était ma première expérience sur les routes en tant que manager et je voulais m’y consacrer correctement. C’était mon cœur de mère qui parlait ce soir et qui prenait le dessus sur ma raison.

- Je sais que d’amener les enfants n’est pas une option, amore mio. J’angoisse simplement à l’idée de me séparer des enfants et de toi ! Depuis que nous nous sommes retrouvés, c’est la première fois que nous ne seront pas ensemble et je l’avoue, je n’aime pas du tout la perspective de ne pas dormir dans tes bras.

Je devais me dire que les premières nuits seraient les plus difficiles et qu’ensuite, je m’y ferais et puis il y avait le téléphone et les pauses pendant la tournée. Doucement, je caressais la joue de Daniele de ma main libre puis je m’approchais de luis pour l’embrasser tendrement.  

- Tu es indispensable à mon bonheur, amore mio et vois combien Daniela combat le sommeil pour passer un maximum de temps avec toi ? C’est tout l’effet que tu fais aux femmes de ta vie !

@ Billy Lighter

Décidément, plus on avançait vers nos tournées respectives, plus Sammy était stressée pour les enfants. C’était la première fois qu’elle les quittait aussi longtemps. Seulement, je ne savais que trop bien ce que c’était que d’emmener son gamin en tournée. J’avais dû le faire avec Tony lorsque la Casa Nuova menaçait sa vie. Maintenant que plus aucune menace ne planais sur nous ou les enfants, je trouvais que c’était une bonne idée qu’il reste à Los Angeles.

Sammy avait trouvé que c’était une bonne idée aussi, seulement, maintenant, elle remettait tout ça en cause. C’était pas faute de la rassuré sur les capacités de sa mère et d’Erik qui en avaient vu d’autre. En tout cas, Erik en avait vu d’autres. Seulement, Sammy essayait de démonter mes arguments de là même à retourner les insultes que j’avais fait sur sa mère…

-Desséchée, oui, dis-je avec un sourire en coin. Ils n’ont plus vingt ans mais ils pourront tenir le temps d’une tournée.

J’en étais sûr. Par contre, ce dont j’étais sûr c’était que ça allait être une charge en plus pour nous si jamais on décidait de les emmener avec nous. On voyait bien que Sammy n’avait jamais fait ça – moi oui ! Je préférais pouvoir me concentrer uniquement sur Tobby et Livia et pas sur la vile créature de l’Enfer qu’était Tony et ça même si Erik sera là !

-Crois-moi, ça sera une change en plus. En tournée, ce n’est pas pareil qu’à la maison. Les enfants seront fatigués plus souvent et un gamin fatigué est horrible, dis-je platement.

Sammy m’avait rejoint au lit et Daniela m’avait montré qu’elle était – finalement – très loin de s’endormir. Elle n’imagine pas à quel point ce genre de chose sera pire en tournée. Les concerts avaient lieu en soirée et laisser les gosses enfermés à l’hôtel avec sa mère ou Erik allait les rendre d’autant plus exécrables.

Elle semblait revenir doucement à la raison mais elle ne pouvait pas calmer son angoisse. Elle allait être loin de nos enfants et loin de moi. J’avais l’habitude – moi – d’être loin de gens que j’aimais. Bien qu’il y a une époque où les gens que j’aimaient se résumaient à Erik.

J’avais tourné ma tête vers elle alors qu’elle caressait ma joue avant de m’embrasser. J’étais indispensable à son bonheur et à celui de Daniela qui semblait lutter pour pouvoir me voir. Tout ça satisfaisait mon ego – bien sûr – mais je voyais bien où se trouvaient les inquiétudes de Samantha.

-Je sais, je suis indispensable, dis-je avec un petit sourire et ma modestie légendaire. Seulement, il va falloir s’habituer à ce genre de situations. Certes, nous ne seront pas chaque fois en tournée en même temps mais pendant que l’un ou l’autre y sera, c’est clair qu’on se verra moins souvent. C’est ça d’être manager. C’est une grosse partie de la carrière sur les routes, dis-je sachant très bien que je n’apprenais rien à Samantha. Et ne t’en fais pas pour les enfants. Quand il seront plus grands, il sera plus simple de les emmener avec nous. Pour l’instant, c’est plus simple s’ils restent à la maison. Quand j’étais petit, mon père était rarement là et ça ne m’a pas empêcher de devenir quelqu’un de génial !

Moui – mon père n’était pas le meilleur exemple…

-Puis, rien n’empêchera Erik et ta mère de venir nous voir de temps en temps aussi en dehors des moments où on reviendra à Los Angeles. Tu verras, tout se passera bien. On peut encore changer nos plans si quelque chose ne va pas, dis-je pour la rassurer.

J’avais marqué une pause avant de reprendre.

-Pendant ton absence, The Warriors a des concerts de prévu à Los Angeles?, demandais-je curieux de voir comment Sammy faisait pour gérer tous ses artistes.

@ Billy Lighter

Desséchée était le terme qu’avait utilisé Daniele pour qualifier ma mère en référence à son âge et à la possibilité qu’elle commençait à en perdre. Alors puisqu’il s’évertuait à me répéter ce soir qu’Erik et ma mère allaient être parfaitement en mesure de s’occuper de nos enfants pendant nos absences respectives, je n’hésitais pas, avec beaucoup d’amusement à lui remettre son propre argument sous le nez.

- je ne remets pas en doute leur capacité à prendre soin de nos enfants. Ils s’en sont tout de même bien sortit quand les Moriarty logeaient chez nous et que nous devions tous aller travailler.

Ils nous avaient même prouver que nous avions encore des croutes à manger au niveau de la parentalité et ça les avaient amusés, pour le coup. Ils avaient vu neiger, bien plus que nous. Daniele avait raison en ajoutant que de passer d’hôtel en hôtel avec des enfants, suivre des horaires atypiques et tout ce que ce genre de voyagement impliquait ne serait que plus stressant et compliqué que de laisser les enfants ici.

Mais je regardais la petite bouille trop craquante de Daniela qui ne voulait décidément pas dormir ce soir et mon cœur ne pouvait s’empêcher de se torturer en imaginant tous les moments de ce genre que nous allions rater en étant loin de nos enfants. Puis il n’y avait pas que ça ! L’idée de dormir toutes ces nuits loin de l’homme de ma vie n’aidait pas à me sentir complètement zen. Daniele était la pièce maîtresse de mon bonheur durement acquis.

- Oh mais tu es indispensables, amore mio.

Malgré ce fait, j’allais devoir m’habituer à être séparée de lui surtout avec nos carrières respectives qui nous forçaient à quitter la maison pendant plusieurs mois, de temps en temps et comme nous étions tous les deux manager, ce genre de situations allaient être multipliées par deux, forcément.

- Tu as raison, comme presque toujours. Les enfants grandiront et nous pourrons envisager plus facilement qu’ils nous accompagnent. Ou alors nous faisons d’autres bébés et je quitte mon travail de manager non sans traficoter pour que tu prennes au moins The Warriors sous ton aile.

Je disais ça en rigolant, bien évidement. Si j’étais totalement dépendante de mes nuits dans les bras de mon mari, je n’étais pas prête à mettre une croix sur ma carrière qui me plaisait de plus en plus et pour laquelle je ne devais pas être si mauvaise étant donné les deux années consécutives où j’avais été nommée manager de l’année. Et puis le management me manquerait trop. Cela dit, je n’étais pas contre l’idée de faire quelques bébés de plus !

Je le regardais en levant un sourcil moqueur quand il expliqua que l’absence de son père ne l’avait pas empêché de devenir quelqu’un de génial.

- Je dirais même que c’est justement l’absence de ton père qui a contribué à faire de toi l’homme extraordinaire que tu es !

Il n’y avait absolument aucun doute là-dessus.

Daniela commençait à fatiguer. Elle bougeait moins et sa petite tête dodelinait de plus en plus, elle avait même lâché mon doigt. Elle sursautait parfois, comme si un regain d’énergie soudain prenait possession d’elle mais elle laissait ensuite ses paupières doucement se refermer, presque complètement. Elle était si mignonne quand elle faisait ça.

- J’ai déjà établi un calendrier pour que ma mère puisse me retrouver a quelques reprises. J’aimerais bien qu’elle puisse amener Tony et Daniela avec elle pendant ces visites. Il n’y en a que trois, ça ne me semble pas excessif.

Et encore une fois, Daniele avait bien raison en disant que nous pourrions changer les plans si cela s’avérait être nécessaire. Je devais faire confiance en la vie et me convaincre que tout irait bien.

- Et tu as bien la liste des numéros de téléphone de tous les hôtels où je serai ? Tu n’oublieras pas de me passer un coup de fil avant d’aller au lit ?

J’étais prête à accepter de dormir sans lui, mais je refusais qu’on aille dormir chacun de notre côté sans au minimum s’être souhaité bonne nuit! Et puis ce serait bien de pouvoir entendre sa voix.

- J’ai fait en sorte que leurs prestations soient en même temps que mes retour à la maison. Ils ont tout de même quelques engagements qu’ils devront faire seuls comme de grands garçons mais Tiffany veille sur l’agenda comme sur la prunelle de ses yeux. Je peux partir l’esprit tranquille.

Tiffany serait mes yeux et mes oreilles pendant mon absence, façon de parler, bien sûr. Elle avait en sa possession tous les numéros pour me rejoindre et l’agenda que j’avais planifié pour le groupe. Je pourrais partir avec ce tracas en moins bien que ce n’était pas pareil que si j’étais vraiment présente avec eux.

- Tu vas la mettre au lit ? Tua preziosa principessa dort enfin, papa a encore gagné !

@ Billy Lighter

Samantha ne remettait pas en cause les capacités d’Erik et de sa mère à s’occuper de nos enfants. Il est vrai qu’ils avaient fait leurs preuves lorsqu’on avait héberger les Moriarty ainsi que toute leur marmaille. En réalité, ce qui ennuyait Sammy c’était de devoir se séparer des enfants pendant une longue période. Moui – c’était la mère en elle qui venait de reprendre le dessus alors que le départ pour nos tournées respectives arrivait à très grands pas. Mais il n’y avait pas que ça. J’allais aussi énormément manqué à Sammy ce qui – bien entendu – fit beaucoup de bien à mon ego surtout quand elle confirma ce fait.

Seulement, elle n’aura pas fort le choix. On était manager tous les deux et tel était la vie d’un manager. Sammy se rendait bien compte que j’avais plus que raison. Les enfants ne resteront pas des bébés toute leur vie. Ils grandiront et seront plus transportable – si je puis dire. Seulement, j’avais dégluti quand Sammy avait annoncer qu’une autre solution était de faire d’autres enfants afin qu’elle joue les mères au foyer.

-Quoi ?!, dis-je surpris.

D’autres enfants ?! Il n’en était pas question ! Deux c’était un nombre très correcte ! Seulement, j’avais compris juste après qu’elle avait dit ça pour rigoler bien que je savais qu’avec Sammy parfois, ses blagues deviennent des réalités !

-Deux enfants, c’est bien. Mieux vaut que tu restes manager, en plus, tu es faite pour ça, dis-je pour la dissuader de vouloir nous faire une floppé d’enfants turbulents !

De plus, il n’y avait rien de mal à laisser les enfants ici le temps d’une tournée. Je l’avais prouvé en prenant mon propre exemple. J’avais été élevé quasiment que par Erik et je n’étais pas moins équilibré qu’un autre. Sammy en avait même profité pour tacler mon père en disant que c’était justement son absence qui m’avait été profitable.

-Moui, sans doute, dis-je pensif.

Mon père et moi avions toujours une relation compliqué qui faisait que – en fait – je ne l’avais plus vu depuis des années. Je ne m’en portais pas mal à vrai dire…

Je sentais que Daniela commençait à abdiquer ce qui n’était pas plus mal. Ça voulait dire qu’elle allait pouvoir bientôt rejoindre son lit pour – je l’espère – dormir une nuit complète. Seulement, Sammy n’en avait pas fini avec les enfants. Elle avait prévu des moments où sa mère viendra la rejoindre sur la tournée avec eux.

-Ça me semble correcte. Je n’y vois pas d’inconvénient, dis-je simplement.

De toute façon, tout ça n’était pas inscrit dans le marbre. Nous pourrons changer nos plans aux fur et à mesure. Bien qu’elle tenait à ce que je l’appelle avant d’aller dormir.

-C’est promis. Par chance, on sera chaque fois sur me même continent. Donc, pas trop de décalage horaire au programme, dis-je avec un sourire en coin.

J’avais demandé si – pendant son absence – Sammy avait prévu des choses pour son groupe phare. C’était le cas bien qu’elle s’était arrangé pour qu’ils fassent des concerts pendant les retours à L.A. de Sammy. Elle gérait ça comme une pro il n’y avait pas à dire.

-Oui, je pense que Tiffany pourra gérer les deux autres, dis-je pour confirmer les pensées de Samantha.

Il n’y avait qu’à espérer que Finan Quinn ne se mette pas à taper sur un autre aryen pendant notre absence – ça la foutrais mal autant pour sa vie que pour sa carrière.

Sammy demanda alors si j’allais mettre Daniela au lit. C’est là que je me rendis compte qu’elle s’était complètement endormie.

-C’est normal !, dis-je avec un sourire en coin. Je gagne tout le temps ! Je suis Ricci The Best, rajoutais-je avant d’embrasser tendrement Samantha.

Une fois le baisé brisé, je m’étais doucement levé pour aller mettre Daniela au lit en prenant bien soin de ne pas la réveiller.

@ Billy Lighter