When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé]
Howard Stone
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Lun 13 Fév - 9:57
When Friendship Makes Everything Worse ft. Olivia Hughes
J’étais furax…
Il y avait vraiment pas plus furax que moi… Alors que j’comptais, l’après-midi, repartir à New York pour rejoindre Peyton, j’avais changé d’avis en lisant cette foutue interview qu’Amon avait faite.
En lisant les lignes qui était une totale tribune pour le pire serial killer de cette putain de ville, j’m’étais senti trahi. Amon avait déjà fait des articles qui m’avaient déplu… Des articles qui me taclaient… Des articles qui me discréditaient… Des articles qui rapportaient des moments pas vraiment heureux de ma vie… Mais celui-ci m’avait, même si j’étais pas tellement cité, plus profondément touché.
Pourquoi ? Simple… Je m’étais confié à Amon sur mon foutu lit d’hôpital. Il m’avait aidé avec le premier article sur Reed. Et malgré tout ce que je lui avais dit, l’a pas pu s’empêcher d’aller interviewer Ward à Saint Quentin pour rendre plus compliqué ma vie et celle de Savannah. L’avait complètement discrédité une de mes amies les plus proches qui, actuellement, avait bien d’autres chats à fouetté que ses foutus démons du passé… L’aurait tiré sur nous avec un foutu flingue, le Sørensen qu’il aurait pas fait autant de dégâts qu’en sortant cette article. Article qui, en plus, avait permis à Fleming de jouer les pauvres p’tits innocents.
Amon allait m’entendre.
Il le fallait. Alors, j’avais annulé mon vol, j’avais téléphoné à Peyton pour la prévenir que j’devais mettre les choses au clair avec Amon et j’étais, ensuite, parti pour les studios de MTI pour voir si j’trouvais pas Savannah.
Mais quand j’suis arrivé, c’est Zack que j’ai trouvé en train de jouer de la foutue guitare dans notre foutu studio.
-Tu as pas vu Savannah ?
C’est ce que j’lançai avant même un « bonjour ». J’étais furax… J’avais une boule au ventre… Et mon cerveau tentait de fomenter un plan pour faire rentrer dans la tête d’Amon que ce qu’il avait fait était de la foutue haute trahison.
-Celle qui veut baiser son serial killer de cousin ? Non, je ne l’ai pas vue… Elle n’était pas aux studios quand je suis arrivé.
J’le fixai alors que Zack arborait un foutu sourire en coin.
-Va te faire foutre, Zack ! Tu sais rien de sa foutue vie à Savannah.
Il rigola.
-Elle a le SIDA… J’en sais assez je pense. Avec ta vie, celle de David et celle de Savannah, on est pas prêt de sortir un album. C’est ce que je vois. La preuve, il n’y a que moi ici et vu ta tronche, t’es pas apte à taper sur ta batterie.
Il avait repris son p’tit air de sérieux prétentieux. J’avais envie de lui démolir sa gueule mais j’gardais mes forces pour Amon. Zack, l’en valait pas la peine. L’aura son retour de karma un jour.
-T’es qu’un connard, Zack. Si t’es dans ce foutu groupe c’est parce que Timmy aime les pète cul comme toi. J’me casse !
Il haussa les épaules faisant mine de ne pas être touché par mes paroles.
-C’est ça, casse-toi, mais fait attention aux marches… Il y a des escaliers avant de sortir.
Je claquai la porte niant sa dernière provocation avant de filer tout droit dans la salle de repos. Là, y’avait quelques roadies et ils étaient tous penché sur le foutu L.A.People d’aujourd’hui. Ils causaient de Savannah. J’les entendaient. Et quand j’entrai, ils se turent tous d’un coup et me regardaient comme si j’étais un foutu alien. -Quoi ? Z’avez jamais vu un Stone ?
C’est ce que j’dis sur un ton sec. Mon humeur était de pire en pire avec le temps. Et, sans rien leur dire d’autre, j’pris la bouteille de vodka qu’il y avait dans une armoire et j’allai me foutre dans un siège à siroter ma vodka.
Et l’un des roadies tenta quand même une approche.
-Stone… C’est vrai ce qu’il dit, le Edward Fleming ?
Putain, le pire c’est que ouais c’est vrai ! Mais j’avais pas forcément envie de causer de ça.
-Qu’est-ce que ça peut vous foutre, hein ?
Il roula des yeux devant ma mauvaise humeur et enjoint les autres de retourner travailler. Bientôt, je fus seul dans la pièce et je laissai tomber ma tête face contre la table fermant les yeux pour essayer d’oublier ce foutu début de journée cauchemardesque.
@ Billy Lighter
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Dernière édition par Howard Stone le Sam 18 Mar - 17:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Mar 14 Fév - 18:34
When Friendship Makes Everything Worse ft. Howard Stone
Après avoir discuté avec Daniele lors de ma dernière représentation de ma tournée, j’avais décidé de rencontrer Howard Stone au sujet de ces récentes sorties médiatiques sur mon père. Il en avait après lui, d’accord je pouvais le comprendre mais il n’était pas obligé d’entrainer tout le monde dans son sillage, n on plus de brouiller les cartes. Aussi, je me disais que peut-être que son comportement était en fait un appel à l’aide. Daniele m’avait apprit que Stone avait été tabassé par Ward Fleming alors je me disais qu’entre victime de ce psychopathe, nous pouvions nous comprendre et s’entraider.
J’avais réfléchis à comment j’allais m’y prendre pour aborder le sujet mais je n’avais jamais trouvé la bonne formulation. C’était une situation ultra délicate d’autant plus que je me doutais que l’état psychologique de mon ami ne devait pas être à son meilleur.
En prime, je ne désirais pas le rencontrer chez lui ou dans un endroit ouvert au public. Avec c qu’il avait causé comme secousses, nous voir ensemble au restaurant par exemple allait alimenter son moulin et faire croire aux gens que je me rangeais derrière Howard plutôt que derrière mon père.
Il ne manquerait plus que ça ! Puis avec les récentes crises de jalousie de Julian, je n’avais pas besoin d’en ajouter une couche.
C’est donc aux studios MTI que je me rendis en espérant l’y retrouver. J’y allait de temps en temps pour voir Delfino et aussi, comme tout le monde le savait maintenant, étant la belle-fille de Don Hughes, il arrivait que je me rende chez MTI pour luncher avec mon beau-père, bien qu’il ne venait que rarement aux studios. Je comptais tout de même là-dessus pour justifier ma présence là.
J’allais à la réception demander si, à tout hasard, on avait vu Howard Stone dans les parages et on me confirma qu’il était bel et bien dans la bâtisse et on me pointa un couloir dans lequel je m’engageais. Il ne me fallu pas longtemps pour l’entendre dire à quelqu’un d’aller se faire foutre, quelque chose comme ça. Son humeur promettait une conversation fluide et joviale…
Je croisais, en entrant dans ce qui semblait être une salle de repos, trois roadies qui ne m’accordèrent aucune attention et c’était parfait ainsi. Howard était sur une chaise, dos à moi. Je m’approchais doucement et une fois tout près, je posais ma main sur son épaule et le contournais en mettant ma main sur son épaule.
- Mauvaise journée ?
Je le regardais en m’asseyant en face de lui. Dire que, il n’y avait que quelques années de ça, je tapissais les murs de ma chambre avec des affiches de lui. Aujourd’hui je le regardais en me disant qu’il n’avait plus rien à voir avec le sexe symbole qui avait bercé une grande partie de mon adolescence.
- Je me trompe peut-être mais tu m’as l’air de quelqu’un qui a besoin de parler et j’ai cru que tu aurais envie de me parler. Je me suis sentie interpelé par ton interview avec Jake Snyder.
Ce n’était pas tout à fait en ce sens que je m’étais sentie interpelée mais ça avait le mérite d’être clair. Il saurait que je savais et que je n’étais pas ici que pour prendre de ses nouvelles san pour autant lui donner l’impression que j’en profiterais pour l’enfoncer encore plus.
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Mer 15 Fév - 10:30
When Friendship Makes Everything Worse ft. Olivia Hughes
Les roadies avaient évacué la pièce. Tant mieux. Qu’ils aillent tous se faire foutre. Ils ont vraiment aucun foutu cœur ou quoi ?! Puis qu’est-ce que ça peut leur foutre, hein, si ce que Fleming dit est vrai ou non ? C’est qu’un connard de psychopathe. L’aurait même pas dû avoir droit à une foutue tribune.
Après leur départ, j’avais mis ma tête contre la table me disant que j’ferais bien de m’enfiler cette vodka et de rentrer chez moi avant d’aller voir Amon. T’façon Savannah était même pas là et c’était pour essayer de la croisé que j’m’étais pointé ici.
Mais alors que j’regardai pas autour de moi, j’sentis une main sur mon épaule. J’sursautai légèrement. Depuis mon agression j’avais absolument pas la conscience tranquille. Quand j’dormais, c’était pareil, le moindre foutu bruit me réveillait en sursaut. Mais j’me rendis compte que c’était une fine main et que le geste était plus réconfortant alors j’me détendis.
J’relevai, donc, la tête voyant le visage de Livia qui, bientôt, fut face à moi. J’étais chez BSC ? Non… Chez MTI. Pour une fois, c’était elle qui s’était trompé de maison de disques.
Elle demanda si j’passai une mauvaise journée et j’dis sur un ton un p’tit peu sec. -Non. C’est une foutue journée comme les autres.
Elles sont toutes mauvaises alors c’est une journée comme les autres. Y’a rien n’à sauver de ce genre de foutue journée. J’m’étais fait trahi par un type que j’considère comme l’un de mes meilleurs amis, Savannah doit pas être bien et, en prime, j’avais dû repoussé mon retour vers New York pour régler mes comptes…
J’soupirai faisant signe à Livia de laisser tomber… Que c’était pas à elle que j’en voulais. J’en voulais à Amon, à Fleming, à Zack, à ces foutus roadies et, comme chaque jour, à Jimmy Reed. Livia en pouvait rien…
J’bus un coup de vodka alors que Livia disait que j’semblais avoir besoin de parler. Est-ce que j’en avais vraiment besoin ? P’t-être bien… J’en sais rien… Parler de quoi, en fait ? De ce foutu monde qui est putain d’injuste ?
Mais Livia alla plus loin disant qu’elle s’était sentie interpelée par mon interview avec Jake Snyder. Celle où je lynche son père.
Je lançai un « ah ! » rempli d’ironie. Mais j’me rappelai, en fait, que j’avais aussi parlé d’elle dans cette interview. Alors, j’fis la moue et j’bus encore une gorgée de vodka. Je m'excusai encore d’un signe avant de reprendre sur un ton plus calme :
-Pourquoi ça t’a interpelé ? Si c’est parce que j’ai parlé de toi, bah, c’était pas contre toi… J’trouvais réellement que ton père t’avais manqué de respect.
Pour moi, son père l’utilisait. Mais c’était que mon foutu avis. J’savais pas, en fait, quel genre de relation ils avaient actuellement. J’savais juste que, avant, Reed l’ignorait complètement alors même que Livia lui envoyait des signaux méga lumineux. Il l’avait ignoré jusqu’à-ce que j’lui force la main en révélant tout à… Amon… Puis ça avait mené à l’enlèvement de Livia chose dont je culpabilisais encore aujourd’hui.
-Ou alors ça t’a interpelé parce que j’discrédite ton foutu chef des Los Diablos de père ? Si c’est pour ça, sache que j’regrette pas.
Pire, j’comptais pas m’arrêter là.
-Je hais Jimmy Reed…
C’est ce que j’soufflai.
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Jeu 16 Fév - 20:16
When Friendship Makes Everything Worse ft. Howard Stone
Howard n’avait pas la conscience tranquille vu comment il sursauta quand je posais ma main sur son épaule. Avec ce qu’il se trainait comme casseroles, pas étonnant non plus ! Je le contournais pour m’installer sur la chaise devant lui et je le regardais, inquiète de l’épave que j’avais en avant des yeux. Il faisait peine à voir, honnêtement, puis je commençais sérieusement à me questionner sur son état mental.
Alors je lui demandais s’il passait une mauvaise journée et, sèchement, il me répondit que c’était une journée comme toutes les autres. Je hochais de la tête, en pinçant un peu des lèvres, sentant bien l’ironie dans sa voix. Je n’étais pas ici en ennemi pourtant, il ressentait le besoin de m’attaquer en premier ? Il me fit un signe, comme pour se faire pardonner sa rudesse et je lui répondis d’un simple geste de tête.
Je tentais une approche en disant que je m’étais sentie interpellée pendant son interview avec Jake Snyder et que j’avais cru qu’il avait besoin de me parler. Là encore, il se montra ironique avec un ‘’ah!’’ mais il s reprit en disant que tout ça n’était pas dirigé vers moi mais contre mon père qu’il jugeait irrespectueux envers moi.
- Sur ce coup, c’est un peu ce que tu as fait aussi, me manquer de respect. Alors tu vois, je me suis questionnée à savoir ce que j’avais bien pu te faire pour mériter ça et… j’ai trouvé une réponse à ma question. C’est pour ça que je suis ici, pour en discuter avec toi.
Howard demanda si je n’étais pas là plutôt parce qu’il s’était attaqué à mon père, chose qu’il avoua ne pas regretter. Le contraire m’aurait surpris !
- Jimmy est un grand garçon. Si ce que tu as entreprit contre lui l’énerve, il saura se défendre lui-même. Il n’a pas besoin que sa grande fille vienne plaider sa cause.
En toute vérité, j’étais là pour essayer de tempérer Howard, même, de le faire lâcher prise bien que je ne fondais pas beaucoup d’espoir en un gain de cause pour moi. Qui ne risque rien n’obtient rien, je ne risquais donc pas grand-chose à essayer de le raisonner, ne serait-ce qu’un tout petit peu.
J’approchais ma chaise de la sienne puis je croisais les jambes tout en me penchant un peu vers l’avant, mon bras sur la table et je le regardais, lui, a moitié couché dessus la table, la bouteille de vodka d’une main et le regard presque vide. On aurait dit Monty Guerra quand il venait en classe complètement déchiré et que le prof l’interrogeait. La lumière était allumée mais il n’y avait personne à la maison !
Je m’assurais qu’il n’y avait plus personne d’autre que nous deux dans la salle avant de commencer à lui dire ce que j’avais besoin de lui dire.
- Je sais que tu n’es pas tombé dans l’escalier. Je sais de qui tu as peur et ce qui se passe dans ta tête. Si je sais ça, c’est parce que moi aussi j’en ai peur. J’crois que j’en aurai toujours peur, tu vois ?
Je touchais du bout de mon doigt ma tête, comme pour lui faire comprendre que ce que j’avais vécue y était gravé.
- On n’a rien demandé à personne et on s’est fait martyriser par le pire de psychopathe de Los Angeles. Tu crois pas qu’au lieu de s’enfoncer à coup de grandes révélations à la radio, nous pourrions nous aider l’un l’autre ? Howard tu es mon ami, je pensais que j’étais la tienne !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Ven 17 Fév - 14:29
When Friendship Makes Everything Worse ft. Olivia Hughes
Livia, elle était là pour mon interviewer avec Snyder. Une interview que j’avais utilisé pour démolir Jimmy Reed. Mais, où, dans cette interview, j’avais aussi parlé de Livia. J’disais que c’est parce que j’trouvais que son père lui avait manqué de respect. Mais elle disait que je l’avais fait aussi. Elle disait que c’était pour ça qu’elle était là. J’soupirai. -Tu m’as rien fait… J’te dis que c’était pas contre toi. J’pensais pas que ça te ferais du mal.
J’avais fait que balancé des foutues vérités à Snyder. J’avais dit que Reed avait ignoré sa fille jusqu’à-ce qu’il ne puisse plus l’ignorer. Maintenant, il sortait le grand jeu du père protecteur qui soutien sa fille… Pour moi, c’était manquer de respect à Livia. Pire, c’était l’utiliser pour son image à la con.
Livia était, apparemment, pas ici pour défendre son père. Elle disait qu’il était assez grand pour se défendre tout seul. J’roulai des yeux.
-Bah heureusement parce qu’il a pas besoin d’aide… Puis, c’est pas parce que tu aurais demandé que j’aurais cessé d’lui cracher dessus.
Il le méritait. C’était un foutu connard de chef de gang qui ne vaut pas mieux que Ward Fleming.
Livia approcha sa chaise de moi. J’regardai la bouteille de vodka avant d’en boire une gorgée. J’avais pas envoyer Livia ailleurs. Elle m’avait rien fait, elle. Et elle me causait pas de cette foutue interview de Ward Fleming. J’voulais plus entendre parlé de Ward Fleming !!
Pourtant… C’est bien lui qui tomba dans la conversation. Livia déclara qu’elle savait que j’étais pas tombé dans l’escalier et j’eus un frisson d’effroi quand elle dit ça. Si elle le savait alors que j’lui avais pas dit, qui d’autre le savait ? Comment elle le savait ? Est-ce que Ward le sait que j’l’ai dit à quelqu’un ?
J’avais la nausée. Et j’me mis à trembler un peu quand elle disait qu’elle savait de qui j’avais peur. Qu’elle aussi était passé par là et qu’elle avait toujours peur.
J’crevais de touille aussi… J’faisais des cauchemar. Mais faire le lien avec Livia me faisait encore plus mal parce que j’me sentais méga responsable de ce qu’il lui était arrivé.
Elle voulait qu’on s’entraide.
Elle disait que j’étais son ami.
J’la fixai alors un regard légèrement embrumé de larmes.
-Comment tu le sais ? Comment tu l’as su ? Je… Tu… T’es pas censé le savoir. P’tain si Fleming sait que j’l’ai dit.
J’suis mort.
J’secouai la tête. Les larmes coulaient le long de mes joues. Ma culpabilité me rongeait de plus en plus. J’croyais, pourtant, l’avait enfermé quelque part, bien loin, dans mon esprit. Sauf qu’il avait simplement fallu que Livia me rappelle ce qu’elle avait vécu pour qu’elle revienne. -T’es mon amie mais… J’ai merdé… J’ai…
Je gémis encore tellement la douleur était forte. C’était pas une douleur physique. C’était pire que ça.
-C’est moi… J’ai dit à Amon que t’étais la fille de Reed… Je… J’étais bourré. Sans ça, Fleming l’aurait jamais su… Sans ça, t’aurais jamais été enlevée même si… J’savais pas qu’il t’enlèverais. J’savais pas qu’il était chef des New Soldados… J’savais pas qu’il avait un problème avec Reed.
J’pouvais plus empêcher mes larmes de couler.
-P’tain, sans moi t’auras pas vécu ça. J’crève de trouille depuis que Fleming m’a tabassé mais, toi… Il t’a carrément enlevé.
Et dans les deux cas c’est ma faute. Pour moi… Pour elle… -J’suis méga désolé.
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Ven 17 Fév - 16:45
When Friendship Makes Everything Worse ft. Howard Stone
Évidement que je m’étais demandé, au-delà des attaques envers mon père, ce qui avait pris à Howard pour me ramener dans son combat contre Jimmy. En quoi il avait cru que de parler de notre relation allait lui servir plutôt que de me démolir ?
- Ça m’a fait du mal… Oui et non. En fait, ce qui m’a blessé c’est plus que tu croie utile de parler de ma vie privée. Ce qui s’est passé entre Jimmy et moi, ça m’appartient à moi, tu comprends ?
Il n’en savait rien de comment, dans le privé, loin des projecteurs, les choses allaient entre Jimmy et moi à ce moment-là et encore moins si j’étais confortable ou non dans cette situation.
Si j’étais ici aujourd’hui, ce n’était pas pour prendre la défense de Jimmy, du moins pas officiellement. Je disais qu’il était assez grand pour protéger son bac à sable, qu’il n’avait pas besoin de moi pour ça. Tout de suite, Howard s’empressa de préciser que de toute façon, si je le lui demandais, il ne ferait pas machine arrière.
Ça, j’en doutais !
C’était même inscrit dans le ciel.
J’approchais ma chaise de la sienne alors qu’il s’envoyait une gorgée de vodka. Voir quelqu’un tout mettre en œuvre pour se détruire à petit feu comme le faisait Howard, c’était d’une tristesse sans nom ! Avait-il conscience qu’il jouait de plus en plus avec les poignées de son propre cercueil ? Je baissais un peu le ton, bien que je m’étais assurée que nous étions bien seuls dans la pièce. Puis d’une voix que je voulais bienveillante et rassurante, je lui avouais savoir la vérité sur ce qui lui était arrivé.
À partir de ce moment, je savais que j’avais sa pleine attention et que je venais de donner un grand coup de pied dans sa confiance de grand garçon. Je voyais dans son regard un mélange de détresse et de désespoir.
Il bafouillais presque en me demandant comment ça se faisait que je savais, qui est-ce qui je me l’avait dit. Je passais alors doucement ma main dans ses cheveux tout en le regardant puis je soufflais que je savais exactement ce qu’il vivait puisque j’avais vécu la même chose.
En me préparant à cette rencontre, je m’étais figuré qu’Howard me dise des choses pire encore que ce que je savais et ce, dans le but de me blesser volontairement ou non, uniquement pour ne pas perdre la face dans cette guerre qu’il avait engagé contre mon père. De tout ce que j’avais pu imaginer, je ne pensais pas qu’il avoue être le responsable de mon kidnapping en révélant être la source d’Amon Sørensen. Mon cœur s’emballa et bien que j’eu à l’instant des envies de meurtres, je restais calme conservais mon regard remplie de tendresse.
Le plus difficile ensuite fut de l’entendre se dire désolé, s’empêtrer de [i[si j’avais su[/i] et de je ne savais pas. Fallait-il vraiment se mettre la main sur le rond de la cuisinière pour savoir que ça allait faire mal ? Il semblait bien qu’Howard devait passer par-là pour tirer des leçons.
- Ça ne fait rien… c’est passé tout ça…
Non, ça ne l’était pas !
Cette histoire m’avait laissé des marques mentales et physiques dont je ne me départirais jamais ! Le pire était bien d’apprendre que je devais tout ça à quelqu’un que j’avais sincèrement considéré comme un ami.
J’attrapais alors la bouteille de vodka, j’en avais besoin, moi aussi !
- Ça a un goût de désinfectant !
Je préférais de loin le whisky, peut-être était-ce un autre héritage génétique que m’avait transmis mon père, sans le savoir.
- Ça m’arrangeait que Jimmy évite de nous exposer. Je ne dis pas ça parce que si personne l’avait su, je n’aurais pas vécue ce que j’ai vécue. Avec le recul, j’étais confortable avec ce lien discret et secret. Je connaissais la vérité que j’avais si longtemps cherché et c’était correct ainsi, j’étais Livia Cortez. Aujourd’hui, je suis la fille de Jimmy Reed qui chante parce que son père lui a ouvert les portes de sa maison de disque.
C’était ce que je voulais qu’Howard comprenne. La vérité qu’il avait exposer au travers des mots d’Amon Sørensen n’avait strictement rien apporté à personne et n’avait pas affaibli mon père. Cependant, ça m’avait atteint moi et j’allais en faire les frais toute ma vie. C’était aussi une des principales raisons qui me faisait m’enfoncer dans de longues études pour lesquelles je me démenais corps et âmes pour obtenir les meilleurs résultats possible. Mon père n’avait pas fait d’études, il n’avait graisser la patte de personne pour me faire réussir.
- Oui, ça a aussi provoquer ma ‘’rencontre’’ avec Fleming. Oui, ça aussi fait mal à Jimmy par la bande. Est-ce que ça t’a servi ? J’en doute. Tout comme je doute que ce que tu fais en ce moment t’apporte ce que tu recherches, Howard. Ce que je veux dire c’est qu’en cherchant à atteindre Jimmy, tu attire l’attention de Fleming.
Il pourrait argumenter comme il le voudrait avec toute la fougue qu’il aurait envie d’y mettre, les faits parlaient d’eux-mêmes ! Nous étions tous les deux des victimes miraculeusement vivante de la guerre sévissant entre Jimmy et Ward.
- Il serait peut-être temps de cesser d’alimenter Ward, tu ne penses pas ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Sam 18 Fév - 12:22
When Friendship Makes Everything Worse ft. Olivia Hughes
Livia avait pas forcément été blessé parce que j’avais dit à Jake mais plutôt parce que c’était sa vie privée et que j’en avais parlé. J’soupirai… -J’sais…
J’savais mais c’était ça ou balancer que Jimmy était chef des Los Diablos. Pas sûr que Livia aurait préféré ça. Mais j’l’avais pas fait parce que j’savais que si j’faisais ça, c’était mon arrêt de mort. J’savais que j’pouvais montrer le vrai côté de Jimmy d’une autre façon.
Et j’savais que faire ça allait pas plaire à tout l’monde. Et ça plaisait visiblement pas à Livia.
Livia disait ne pas être ici pour défendre son père… Heureusement parce que, sinon, elle pouvait rentrer chez elle parce que ça servait à rien. J’comptais aller jusqu’au bout. J’comptais être le pire cauchemar de Reed au jour le jour.
Livia n’était donc pas là pour ça mais quand elle avoua savoir ce qui m’était arrivé avec Ward, j’craquai complètement. Tout ça malgré le geste réconfortant que Livia avait pour moi. C’est la culpabilité qui pris le dessus. Celle que j’trainais depuis le jour où Livia s’était fait enlevé. Et si j’avais quelques excuses, j’arrivais quand même pas à m’en défaire…
Et j’m’étais mis à pleurer. J’pleurais bien trop souvent depuis que Ward m’avait démoli. Avant, j’pleurais jamais. J’réagissais à tout avec la plus grande des nonchalances.
J’osais plus vraiment la regarder. J’pensais qu’elle allait m’en vouloir ce qui aurait été logique. Mais non… Elle resta juste muette un p’tit moment avant de me dire que c’était du passé.
Non.
Ça l’était pas.
Je m’étais toujours pas remis de l’agression de Ward alors j’osais pas imaginé ce qu’il en était pour elle qui était resté captive plusieurs semaines. -Non… Ce n’est pas rien…
C’est ce que j’dis alors que mes larmes coulaient. Et Livia s’envoya un coup de vodka avant de grimacer disant que ça avait le goût de désinfectant. Avec le temps, la vodka avait pour moi un goût rassurant. Rien d’autre… J’saurais même pas le décrire.
J’esquissai un très maigre sourire qui s’envola directement. Livia, elle, malgré ce que j’venais de dire restait calme. L’avait changé depuis notre première rencontre. Beaucoup changé… Et j’savais pas si j’adorais ou si j’détestais ça.
Elle disait qu’elle aimait pas tellement que Jimmy les expose. Elle préférait quand personne savait… Elle préférait parce que, maintenant, beaucoup de gens pensaient qu’elle était là où elle était parce qu’elle est la fille de Reed.
J’comprends…
J’réussi à remonter mon regard sur Livia. -Si les gens remarquent pas que c’est ton talent qui t’a mené là et pas ce foutu Reed alors c’est qu’ils sont sourds et qu’ils n’en valent pas la peine.
J’la fixai avec un air désolé alors qu’elle semblait pensé que, déjà à l’époque, j’voulais du mal à Jimmy avec ma foutue révélation sur leur lien. Sauf que c’était pas le cas.
-L’avoir dit à Amon, c’était méga impulsif… J’étais complètement jeté. C’était à mon mariage et j’avais méga bu. J’ai voulu faire le malin en prouvant à Amon que j’en savais beaucoup plus que lui à Los Angeles.
Ce qui était le cas… J’avais toujours une guerre d’avance sur lui parce que j’vivais au milieu de la jet-set et pas lui. Lui, la jet-set s’en méfiait comme la peste.
Livia ajouta que ce que j’faisais en ce moment m’apportera rien. Si. Ça me déchargeait. Parce que si Ward Fleming était aussi puissant c’est parce qu’il y a un Jimmy Reed. C’est leur guerre le problème. J’avais compris ça en fouillant dans l’Eastside.
J’frissonnai quand elle disait que j’attirait l’attention de Ward en faisait ça. Oui. Mais j’pense que ça devait l’amuser plus qu’autre chose. T’façon, l’a d’autres chats à fouetté. L’est en taule !
Elle disait qu’il était temps de cesser d’alimenter Ward. J’la fixai. -L’est en taule. Il va p’t-être griller sur la chaise électrique. C’est tout ce que j’lui souhaite. J’me fiche de ce qu’il pense de ma guerre contre Reed. J’m’en fout complètement.
C’était deux choses différentes. Ward et Reed. Méritaient juste tous les deux le même sorts.
-Mais j’veux pas qu’un autre type du genre de Fleming puisse vivre sa vie sans avoir la moindre foutue embuche. Or, ton père, désolé, mais l’est comme Ward. Ce sont les foutus même. Si tu t’es fait enlevée, c’est aussi parce que ton père, l’est pas foutu de lâcher les Los Diablos alors que, au départ, l’a pas du tout besoin d’être chef de gang. L’est méga riche depuis qu’il est né ! Il aime juste ça, bordel ! Et ça a failli te tuer.
J’passai ma main sur mon visage. J'remarquai qu'en disant ça, j'tenais bien plus à Livia que j'imaginais. Parce que imaginer qu'elle ne soit plus là faisait atrocement mal. -Ce que j’fais contre ton père… Il me faut ça… J’pas ne pas agir. J’peux pas rester les bras croisés en sachant tout… Je…
J’devrais le livrer aux flics…
-Sans ça… J’crois que j’craquerais complètement.
C’était sorti tout seul. J’avais dit ça d’une voix brisé. J’en pouvais plus… Ma bataille contre Reed, c’était à la fois une façon de me racheter, de faire quelque chose de juste et d’oublier mes problèmes.
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Dim 19 Fév - 2:49
When Friendship Makes Everything Worse ft. Howard Stone
Le concept de vie privé devenait bien abstrait une fois qu’on atteignait une certaine notoriété alors je m’étais attendu à ce qu’entre gens connus, on ne se poignarde pas dans le dos. Je voyais ça comme un code d’éthique, une forme de respect mais de toute évidence, ce n’était pas tout le monde qui fonctionnait ainsi. Howard n’avait pas hésité à la ramener pour servir ses intérêts en parlant à Jake Snyder de ma relation avec mon père. Il cherchait à emmerder Jimmy mais c’était plutôt moi que ça embêtait. Il avait prit mon histoire et en avait fait la narration selon son point de vue.
- Tu sais, Jimmy et moi ne ressentions pas le besoin d’expliquer aux gens notre lien. Nous le vivions dans le privé avec ma mère et c’était très bien ainsi.
Depuis toute petite que je rêvais de retrouver mon père, je n’avais pas besoin que ce soit placarder sur toutes les premières pages au pays. On nous avait privé de notre droit de le dire quand nous en aurions ressenti le besoin et il fallait vivre avec. Ce n’était pas la fin du monde bien que ce n’était pas tous les jours une situation de rêve.
Je voulais qu’on laisse Jimmy de côté, qu’il était capable de se défendre lui-même. En fait, je voulais donner l’impression que je n’étais pas ici pour parler du conflit entre Howard et mon père mais pour prendre des nouvelles d’un ami qui traversait le même enfer que j’avais traversé.
Je touchais ma cible en plein centre. Howard fut ébranlé par mes paroles, plus que je ne l’aurais cru. Je me rapprochais de puis pour lui apporter juste assez de douceur et de support. Il en avait gros sur la conscience, plus que je ne l’aurais cru, plus que j’aurais voulu entendre. C’était lui qui avait vendu la mèche à Sørensen, le premier à avoir publier sur Jimmy et moi.
Ce que j’entendais me faisait mal et me donnais envie de tout casser. Avoir été impulsive, j’aurais exploser de rage mais je restais calme et je pris le temps de respirer avant de dire tout simplement que c’était passé maintenant. Je prit une gorgée de vodka pour faire passer le goût amer de la déception mais ça n’aida pas. Si j’avais su que cette conversation nécessiterait du courage liquide, j’aurais apporté une bouteille de whisky !
Mon kidnapping avait forcé Jimmy à confirmer notre lien. Avant qu’il ne le fasse, j’avais une identité propre, un talent qui m’appartenait. Depuis, j’étais sa fille et c’était l’unique raison qui faisait en sorte que je sois signé chez BSC
Howard croyait que si les gens ne voyaient pas mon talent, c’était qu’ils étaient sourds et n’en valaient pas la peine.
- Pourtant, tu as dit toi-même à Jake Snyder que c’était précisément le fait que je sois sa fille qui m’avait ouvert les portes de sa maison de disque… Tu as utilisé ces mots. Tu ne t’en rendais peut-être pas compte sur le coup mais tu as discrédité mon talent pour faire valoir ton opinion sur Jimmy.
Howard me donnait l’impression d’un chien courant en rond pour mordre sa propre queue. Il s’enfonçait dans une guerre qu’il allait de toute évidence perdre, sans se rendre compte qu’il abattait autour de lui, tout ceux sur qui il pouvait compter. La raison qu’il me donna pour expliquer ses confidences faites à Amon Sørensen me fit sourciller.
- Tu es entrain de me dire que tu as largué ma vie privée à Amon Sørensen par orgueil?
C’était pire que pire !
Je devais vraiment déployer de gros efforts de contrôle pour ne pas lui sauter à la gorge et lui foutre quelques claques en arrière de la tête ! J’essayais fort, vraiment très fort de ne pas lui cracher au visage tout ce que je pensais de lui mais il le fallait !
Puisque je savais maintenant qu’il vivait un traumatisme profond après s’être fait tabasser par Ward, je tentais une approche. Ce petit jeu auquel il s’adonnait pour emmerder mon père faisait couler beaucoup d’encre et donnait des minutions à Ward. S’il cessait de l’alimenter, il pourrait envisager de se libérer de son fardeau. Évidement, Howard ne voyait pas les choses sous cet angle.
Le fait que Ward soit en prison lui laissait croire qu’il ne risquait plus rien. Il pouvait donc s’en foutre.
- Si tu t’en foutais tant que ça, tu ne tremblerais pas de peur en pensant à lui. Moi j’en tremble encore. Je vérifie toute mes portes et mes fenêtres avant d’aller dormir. Eux fois. Cinq fois. Dix fois encore. Je me lève la nuit pour m’en assurer. Tu regarde derrière toi quand tu marche dehors le soir, Howard ?
Je le fixais droit dans les yeux.
Je ne voulais pas lui faire peur, simplement qu’il comprenne que Ward Fleming, en prison ou non, continuerait de lui pourrir la vie.
- Il est en prison et ton pote Sørensen lui a donné la parole. C’est inquiétant. Ça l’est encore plus quand je pense que c’est Yang qui m’a enlevé et torturé, ce que je veux dire, Howard c’est qu’il peut passer ses ordres depuis San Quentin, les barreaux ne l’arrêterons pas. Tu as pensé à Peyton ? À vos bébés ?
Howard brouillait les cartes en juxtaposant mon père et Ward, comme s’ils formaient un seul individu. En fait, à eux deux, ils constituaient une classe à abattre. Je l’écoutais attentivement l’absurdité de son discours. J’essayais même de comprendre en quoi le fait que mon père soit le chef des Los Diablos le brimait lui, Howard Stone en tant qu’individu.
- Non, si je me suis fait enlevé, c’est parce qu’un journaliste de merde a voulu faire du fric avec cette histoire en ne pensant pas au mal qu’il ferait. Puis tu sais, certains jouent à la loterie, d’autres placent des paris sur des courses de chevaux et il y en a qui noient leurs problèmes dans l’alcool. Lui, il dirige un gang. Est-ce que c’est pire ? Est-ce que c’est mieux ? Howard j’en sais foutrement rien ! Tout ce que je sais c’est que ça va juste t’éclater en pleine face ce que tu fais. J’ai peur pour toi, peux-tu le comprendre ? J’ai peur pour mon ami et je ne sais pas comment faire pour t’aider, merde !
Je posais mes deux mains sur chacune de ses épaules et mon front contre le sien. J’en tremblais, moi aussi. De rage ou de peur, je ne saurais le dire. S’il voulait guérir de Ward, il devait lâcher prise sur Jimmy c’était aussi simple qu’un et un font deux.
- Tu m’as moi. Et tu as ta femme et des amis pour t’aider à ne pas craquer, soufflais-je.
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Howard Stone
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Dim 19 Fév - 9:03
When Friendship Makes Everything Worse ft. Olivia Hughes
Livia disait qu’elle et son père n’avaient pas besoin d’expliquer leur lien à tout L.A.. Ok… J’avais merdé sur ce coup-là. J’aurais pas dû mettre cette histoire en avant dans l’interview avec Jake… Parce que j’voulais pas faire de mal à Livia. J’pensais la défendre en faisait ça. J’pensais lui montrer que des gens pensaient qu’elle avait souffert et comprenait sa souffrance.
Mais l’avait pas aimé. Ok.
Mais je m’attendais pas à ce que cette conversation touche ma corde sensible. Je n’étais pas du tout remis de ce qu’il m’était arrivé avec Ward. Pas du tout. Et ça raviva rapidement ma culpabilité sur ce qui était arrivé à Livia. J’pus plus m’empêcher de retenir mes larmes et de trembler. Fleming était en prison mais les souvenirs ne cessaient de me hanter. J’suppose que c’était le cas pour toute ses victimes dont Livia.
Livia avait but de la vodka mais elle aimait pas ça. Elle en avait besoin après ma révélation. J’pouvais plus garder ça pour moi. J’devais le dire. Même si ça m’exposait à la colère de Reed. Parce que j’savais que ma p’tite guerre dans les médias, il allait répliquer par ces mêmes médias mais s’il apprends que c’est moi qui ait provoqué involontairement l’enlèvement de sa fille, j’risquais gros. J’le savais. Mais ce truc me rongeait de l’intérieur ce qui n’était pas beaucoup mieux.
Alors, j’l’avais dit.
Et Livia maintenant était simplement considéré comme la fille de Jimmy Reed et non comme Olivia Cortez. Mais le fait est que si les gens n’entendent pas son talent alors ils ne méritent pas la considération. Mais elle mit en avant que c’était précisément ce que j’avais dit à Jake. Que sans son lien, elle n’aurait pas pu signer chez BSC.
-C’est parce que c’est vrai.
J’la fixai. -Pas parce que tu manques de talent, Livia… Non. Parce que tu es une femme. Si tu n’avais pas été sa fille, tu aurais eu tout le talent que tu veux, il ne t’aurait pas engagé. C’est aussi simple que ça. C’était Jimmy Reed que j’taclais en disant ça. Pas toi. Toi, tu as du talent et si tu n’avais pas été la fille de Jimmy Reed alors t’aurais p’t-être signé chez MTI ou dans une autre grande maison de disques de ce pays. Mais chez BSC ? Non.
De ça, j’en étais certain. Un tas de femmes avec beaucoup de talent avaient tenté le coup d’envoyer leur démos à BSC mais jamais elles n’avaient été engagées. Même Ricci s’est vu refusé une signature avec BSC des Tiny Suicides. Pour Dieu sait que Ricci, l’a un p’tit pouvoir sur Reed.
J’expliquai, un peu honteux, que j’avais balancé l’info à Amon parce que j’étais bourré. Et, évidemment, ça choqua Livia. J’soupirai passant ma main sur mon visage mouillé par les larmes.
-Plus parce que j’étais complètement bourré que par orgueil.
J’soupirai.
-Mais même si j’l’avais pas fait, votre lien aurait été découvert tôt ou tard.
Parce que personne peut garder un foutu secret à Los Angeles. Les gens auraient fini par comprendre d’une façon ou d’une autre.
Livia essayait de me faire comprendre que ma guerre contre Reed ne fera qu’alimenter Ward. J’voyais pas en quoi. A part le faire se marrer au fin fond de sa cellule, j’voyais pas bien en cas ça pourrait le contrarier. Puis, l’était justement en prison. Donc… J’préférais l’oublier. Mais Livia, elle, disait qu’elle en avait toujours peur.
Moi aussi.
J’tiquai.
-J’cauchemarde plus qu’autre chose. Et j’marche le moins possible dehors la nuit, donc… Mais, ouais… J’ai un flingue sur ma table de nuit. Bien sûr que j’crève de trouille.
Livia me disait que même en prison, Ward avait du pouvoir. Amon était aller l’interviewer. J’fronçai les sourcils rien qu’à repenser à ça. Amon allait payer ! Lui qui se disait être mon foutu ami !
Tu parles !
Livia me disait de penser à Peyton et à nos bébés. J’fixai Livia.
-Tu crois que j’y pense pas ? Bien sûr que j’ai la trouille. Mais j’ai pas témoigné contre Ward. J’vois pas ce que ça a à voir avec ce que j’dis sur Jimmy Reed… Ma guerre avec Reed, ça doit simplement faire marrer Ward. C’est tout. Il m’a dit qu’il me ferait du mal que si j’disais aux flics ce qui m’était arrivé.
Et je la ferme. C’est ce que j’fais. T’façon, ça femme avait fait tout le boulot ce qui était très bien. Il grillera sur la chaise électrique sans que j’lève le p’tit doigt. Donc.
Mais Reed, lui, était libre et il était tout aussi coupable de Ward. Association de malfaiteurs, trafique de drogue et l’a sûrement commandité un tas de meurtres. On est pas chef de gang sans commanditer des meurtres.
Ce que j'me demandais c'est pourquoi ça révoltait pas plus que ça Livia que son père soit chef des Los Diablos alors qu’il n’a même pas besoin de l’argent des gangs. Pour moi c’était en partie pour ça qu’elle s’était fait enlevé. Mais pour elle, le coupable était Amon. C’est tout. Rien que lui. Mais c’est surtout la suite de son discours qui m’choqua réellement. Le moment où elle a comparé les joueurs de loterie, les parieur et les alcoolique au fait de diriger un gang. Comme si c’était un putain de passe-temps.
Bien sûr que c’est pire ! Bien sûr que c’est mille fois pire !
Mais c’est comme si Livia arrivait pas à voir ça. Elle disait simplement qu’elle avait pas envie de me perdre.
Elle mit son front contre le mien. Moi, j’en encaissais le choc tout en gérant les sentiments méga contradictoire que je ressentais en ce moment. J’adorais Livia. L’était intelligente, l’était talentueuse, l’avait un cœur en or… Mais… Mais l’avait changée. Elle était devenue plus forte… Moins impulsive. C’était des avantages. Mais l’était devenue aussi… Plus Reed…
J’ai beaucoup entendu par Jordan que tout ce que Ward touche, Ward le contamine. J’voyais en directe que tout ce que Jimmy touche, Jimmy le contamine.
J’déglutis alors qu’elle disait que j’avais elle, ma femme et mes amis pour pas craqué. -J’sais…
J’le savais. Mais j’pus pas m’empêche de me reculer légèrement. Pourtant, ce foutu contact avec Livia m’avait fait du bien… Mais fallait que j’mette les choses au clair :
-Mais j’peux pas croire que tu penses ce que tu dis. J’peux pas croire que tu vois le fait de diriger un gang comme un passe-temps au même titre que le fait de parier sur des foutus chevaux. J’peux pas croire que tu pense que le fait d’envoyer des gens dans la rue dealer, de rendre des enfants orphelins parce que leurs parents risquent leur vie chaque soir dans les rues soit un foutu passe-temps. C’est pas un passe-temps Livia… C’est un crime. Ton père, c’est un criminel et…
P’tain c’est logique, non ?!
-J’sais pas si tu l’as lu mais… Dans l’interview avec Jake, j’dis aussi que Reed a payé des gens pour me tabassé. Dans l’Eastside. T’étais là. Sans toi, j’serais mort, d’ailleurs. C’était ton père. L’a envoyé ses Los Diablos.
Le pire c’est que j’suis certain qu’elle le sait !
-Ça aussi c’est dans ma tête. Depuis ce jour-là aussi j’regarde derrière moi quand j’sors dans la rue.
Ce que j’veux dire c’est qu’il y a pas que Ward qui m’a traumatisé… Reed aussi. Et même si Ward y avait mis plus de mise en scène, ça restait que ces deux-là méritaient, pour moi, le même sort.
-Alors si, Liv’… Diriger un gang, c’était méga pire. J’t’adore, t'sais… Même plus que tu ne l’imagine mais… J’peux pas croire que tu penses vraiment ça. J’peux pas croire que tu acceptes ce que ton père faire en dehors de BSC…
Non… Elle pouvait pas être comme ça.
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Dim 19 Fév - 19:29
When Friendship Makes Everything Worse ft. Howard Stone
En toute sincérité, j’expliquais à Howard pourquoi j’avais été blessée par son discours à Jake Snyder sur comment j’avais vécue ma relation avec mon père et le fait que nous voulions garder ça secret. Depuis que cela se savait, je n’étais plus Olivia Cortez mais la fille de Reed. Howard se défendit en disant que ça ne retirait rien à mon talent mais que nous savions tous les deux que ma place chez BSC je ne l’aurais pas eue si Jimmy n’était pas mon père.
- Je ne suis pas stupide, je le sais. Mais les gens chez eux, ils n’auraient forcément pensés ça si quelqu’un ne leur aurait pas mit sous le nez.
Le mal était fait et je devais simplement continuer de faire ce que je faisais le mieux : chanter ! Je donnais le meilleur de moi-même à chacune de mes performances. Je m’assurais d’avoir une image impeccable pendant les sorties publiques et d’envoyer un bon message à ceux qui s’inspiraient de moi.
Ensuite, je voulais qu’Howard sache que j’étais la mieux placée pour comprendre ce qu’il vivait. Le traumatisme de Ward était indélébile, quoi qu’on fasse. Il resterait toujours quelque par dans le coin de notre tête qu’on le veuille ou non. J’avais touché la corde sensible d’Howard sans me douter de ce qu’il allait me confesser.
Je tombais de haut en apprenant par la bouche même d’Howard qu’il était le responsable derrière la publication d’Amon Sørensen. Je ne savais pas ce que j’allais faire avec cette confidence mais pour l’heure, je restais calme en apparence mais en dedans, je bouillais de rage et de colère. Il se disait désolé, je n’avais pas de raison de douter de sa parole mais ça faisait quand même deux fois qu’en ouvrant sa grande gueule à un journaliste, il me plaçait en mauvaise posture. Après sa première confidence à Amon, il n’a pas eu envie de tourner sa langue sept fois dans sa bouche pour réfléchir ?
Il semblait qu’Howard n’apprenait pas de ses erreurs !
- La prochaine fois que tu te bourre la gueule, essais de ne pas être avec un journaliste !
Mais comme il semblait être saoul en permanence, ça risquait d’être compliqué d’autant plus que les journalistes, maintenant, devaient savoir qu’avec quelques bouteilles de vodka ils pouvait faire cracher n’importe quelle confidence à Stone ! Lola devait mener une vie de sainte sans reproche pour ne jamais être dans les confidences d’ivrogne de son mari !
Howard devait ralentir l’alcool et calmer ses impulsions de petit garçon de huit ans. Ce qu’il faisait avec mon père ne rimait à rien sauf de me mettre sous les projecteurs de mauvaises manière parce qu’il semblait que j’étais l’argument majeur des propos d’Howard. Puis les deux fois qu’il avait vomit dans l’oreille d’un journaliste, c’est Ward qui en avait profité. La première fois en me kidnappant, la fois d’ensuite en le tabassant.
- On en cessera jamais de regarder derrière. C’est impossible !
Le traumatisme était trop grand, trop profond pour complètement nous quitter. Avec le temps, la douleur diminuait mais la cicatrice resterait pour toujours.
Tour ce que je voulais, maintenant, c’était que ça cesse ! Howard avait une dent contre mon père pour une mauvaise raison, ou alors elle m’échappait complètement. La seule chose que je savais, c’était qu’il perdait son temps et ses énergies. Il ne gagnerait jamais contre mon père et je commençais à craindre qu’il ne l’écrase avec le bout de son petit doigt comme un vulgaire moucheron. Jimmy en avait les moyens et, pour dire vrai, Howard l’aurait cherché et mérité !
Je jouais la carte de l’amitié. Je ne voulais pas le perdre, qu’il lui arrive quelque chose. Puis, il ne pouvait pas comparer mon père à Ward ! Mon père, ce qu’il avait fait, il l’avait fait parce qu’il y avait été contraint alors que Ward le faisait par plaisir, pour assouvir une impulsion meurtrière ! Mon père n’était pas violent de nature. Il était calculateur et c’est ce qui lui avait donné son pouvoir. Il avait calculé ses coups, avancés ses pions au bon moment alors que Ward avait tué tout adversaire sur son passage. Il dirigeait même un réseau de prostitution ! C’était impossible de comparer mon père à ce psychopathe ! Même pas en faisant des efforts d’imagination !
Et ça choqua Howard que je puisse penser que Jimmy dirigeait les Los Diablos comme d’autres dilapidaient leur paye dans des machine à sous ou dans l’alcool. J’avais cru une seconde que mon étreinte l’avait calmé et que je gagnais la manche mais, non. Il se recula en s’insurgeant presque.
Évidement que je ne disais pas que c’était correct ce que faisait mon père. J’aurais préféré ne jamais le savoir ! Il y avait cependant tout un monde entre la façon d’opérer de Jimmy et celle de Ward. J’aurais voulu répliquer à Howard et lui dire que les dealer des Los Diablos le faisaient par choix, que jamais mon père avait mit le canon d’une arme sur leur tempe pour les forcer à vendre ! Que mon père prenait soin des enfants des Los Diablos en trouvant par exemple une bonne famille à Jesse et en prenant Izabel pour s’occuper de la maison et tenir compagnie à ma mère. Je baissais les yeux quand il me rappela que Jimmy l’avait fait tabasser dans une ruelle à cause de moi et que de ça aussi, il en était resté traumatisé. N’importe quel père aurait voulu péter a gueule d’un homme majeur qui couchait avec sa fille mineure. Chef de gang ou non !
- Dénonce-le. Je déconne pas, Howard. Porte plainte contre lui et laisse la justice s’en occuper comme elle le fait pour Ward. Tu as toutes les cartes en mains pour le faire alors, fais-le ! Cesse de vendre des brides ici et là parce qu’en faisant ça, tu perds en crédibilité.
J’étais certaine qu’il n’oserait jamais et, même s’il me disait quelque chose du genre ‘’Ok alors en sortant d’ici, je vais au commissariat et je porte plainte! ’’, je savais qu’il ne le ferait pas. Pour tout ce qu’il disait, il n’avait aucune preuve ou rien qui ne serait pas explicable. Je me doutais que Jimmy était blindé et que le jour où il en aurait assez des aboiements incessants d’Howard, il y mettrait un terme.
Tout ce que j’avais voulu faire aujourd’hui, c’était d’éviter à Stone de se ramasser encore une fois à la une de journaux mais cette fois, en ayant perdue le peu de crédibilité qu’il lui restait. Ça me faisait mal de le voir rendu aussi bas.
- Je ne peux rien ajouter à ça, Howard.
Je poussais du bout de mon doigt la bouteille de vodka puis je haussais des épaules avant de me lever.
- Je n’ai pas envie que ça se retrouve dans les journaux. Retiens juste que si j’ai prit le temps de venir te voir, c’est parce que tu compte pour moi et que ça, même mon père n’y peu rien.
Je l’embrassais sur la joue et je fis quelques pas vers la porte avant de me retourner.
- Quoi que tu fasses, si tu as besoin d’aide, je serai-là.
Pour l’aider où pour lui faire face aux côtés de mon père, seul l’avenir nous le dira mais je serai là.
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Sujet: Re: When Friendship Makes Everything Worse [PV Livia][Terminé] Lun 20 Fév - 12:58
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Livia savait que si elle avait pas été la fille de Reed, l’aurait jamais eu sa place à BSC et ça même si Jack avait insisté. Jimmy aimait pas les femmes artistes mais il avait quand même accepté sa fille. Mais Livia disait que les gens auraient p’t-être pas pensé à ça si j’leur avait pas mis sous le nez.
Moi, j’en étais pas sûr du tout. J’savais que des gens pensaient comme ça avant même l’émission de Jake… J’avais fit que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Et c’est triste. Parce que Livia avait, en réalité du talent, mais j’savais pas si être chez BSC l’aidait.
Mais c’était une autre histoire ça.
Parce qu’après vint Ward et notre traumatisme. Avec ça la culpabilité et les révélation que j’fis à Livia. Lui en parlé ne me faisait pas sentir moins coupable mais ça me faisait un poids en moi. Malgré ça, Livia restait calme. Elle m’avait pas frappé… Elle n’avait même pas haussé le ton. Et je justifiai mon geste en disant que ce qui m’avait poussé à faire ça, c’était l’alcool et rien d’autre.
J’étais bourré… J’avais pas réfléchi… Je m’en voulais…
Elle déclara alors que la prochaine fois que j’me bourre la gueule, j’devais pas le faire devant un journaliste. J’hochai de la tête. T’façon, ça risquait plus d’arriver. Entre Amon et moi, c’était fini.
Faudra juste que j’aille lui dire à ma façon.
-Ok…
Livia essayait de me dire que ma guerre contre son père n’avait aucune sens. Que ça ne faisait qu’alimenter Ward. Mais j’voyais pas en quoi ça l’alimentait. J’voyais pas en quoi tout ça m’attirerait ses foudres. Même si j’avouai que, effectivement, j’dormais mal et que, comme elle, quand j’me promenais seul, c’était plus comme avant.
Sauf que ça, ça datait pas de Ward. Mais de quand Reed m’a envoyer ses Los Diablos me tabasser.
-Impossible, ouais…
Je tentais d’explique à Livia pourquoi j’devais continuer ma guerre. C’était mon moteur actuel mais avec tout ce que j’savais j’pouvais tout simplement pas laisser Reed tranquille. Il se lavait les mains de tout ce qu’il avait fait et faisait encore. Alors si j’pouvais être une épine dans son pieds alors j’allais le faire.
Livia ne trouvait pas de sens à mon action… Malgré qu’elle voulait me soutenir autrement. J’sentais bien qu’elle était sincère dans le fait qu’elle voulait m’aider. Malgré le fait que j’comparais Ward à son père. Pour moi, ils étaient les mêmes. Leurs actions entrainaient des morts et des vies brisées. Moi et Livia, on avait été victime de ça. Pourtant, Livia ne semblait pas prêt à reconnaitre la culpabilité de son père dans son enlèvement.
Pourtant, il était en partie coupable. Au même titre qu’Amon. Au même titre que moi.
Mais j’finis par être choqué par le fait que Livia semblait bel et bien voir le statut de chef de gang de Jimmy Reed comme un passe-temps… Elle comparait ça au fait de parier sur des chevaux ce qui était absolument différent. Il y avait plus différence ces deux choses qu’entre Ward et Jimmy.
Et si elle tenta un geste qui était super réconfortant, j’dus m’en dérober pour lui dire que j’approuvais en rien ce qu’elle venait de dire. Pour moi, ça sortait de mon entendement.
Et j’la vis tout de même baisser les yeux quand j’reparlai de mon agression. Mais elle ne justifia pas sa pensée. Non… Elle déclara simplement que j’avais qu’à dénoncer son père. Elle m’avait parlé plus tôt du fait que je devais pas alimenter Ward de peur que ma famille trinque… Et là, elle me demandait de dénoncer Reed ? Elle pensait quoi ? Que Reed allait se montrer plus magnanime que Ward ?
J’pense pas qu’il le sera.
-Tu viens de dire que tu tenais à moi… Et là, tu me demande de faire une action qui me mènera à ma foutue tombe. Si j’dénonce Reed, il va payer des avocats et des juges pour s’en sortir et retourner mon accusation contre moi. Au mieux, il va détruire ma carrière. Au pire, il va m’tuer. J’sais qu’il en est capable. J’le sais à partir du moment où Alonso et sa clique m’a démoli dans l’Eastside.
Non… Dénoncer Reed c’était comme me tirer une balle dans la tête.
-J’arrêtais pas…
Il n’en était pas question. Et voir comment pensait Livia me donnait juste envie de continuer.
Elle disait qu’elle pouvait rien ajouter à ça. J’hochai de la tête essuyant mes larmes du revers du bras. Et elle ajouta quand même qu’elle aimerait que tout ça reste entre nous. Maintenant, l’avait peur que j’révèle absolument tout.
-J’vois pas l’intérêt de parler de ça… J’veux pas te faire du mal.
Elle déclara que sa visite était de son initiative. Après ce qu’elle venait de dire, j’la croyais.
-J’sais…
Elle m’embrassa sur la joue. J’avais brièvement fermé les yeux pour ressentir au mieux ses lèvres. J’essayais d’oublier quelques-unes de ses paroles pour ne retenir que ce que Livia était vraiment…
Parce que j’savais qu’elle avait un cœur… J’savais qu’elle était pas comme son père.
Elle se leva marcha vers la porte avant d’ajouter que si j’avais besoin d’elle, elle serait.
-Merci…
J’la fixai.
-Pareil dans l’autre sens. Si tu as besoin d’aide, j’suis là…
Parce que j’avais l’impression qu’il n’y avait pas que moi qui en avait besoin.
J’la laissai, ensuite, partir avant de m’envoyer une grosse lampée de vodka.
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