La tournée de Livia avait été un triomphe et, maintenant qu’elle était terminée, je prenais un peu de bon temps à Los Angeles avec Samantha. Ces petites jours de congés passé en famille m’avait donné envie de reprendre mes fêtes. Uniquement une fois par semaine, bien sûr ! Mais ça me manquait. Seulement, je n’avais pas encore soumis l’idée à Sammy. Nul doute qu’elle ne verrait pas ça d’un très bon œil. Mais j’avais une réputation à tenir et j’avais l’impression que cette réputation s’effritais maintenant que j’étais marié et que j’avais deux enfants.

Des enfants que j’aimais – je ne pouvais pas le nier. La preuve étant que je ne me soustrayais absolument jamais au déjeuner qu’on passait tous les quatre ensemble. Parfois cinq quand la mère de Sammy ne se levait pas en même temps d’Erik. Ces deux-là s’appréciaient – d’ailleurs – beaucoup. Quant à moi, moins je parlais à la matriarche Mancini, mieux je me portais bien qu’on entrait parfois dans des débats interminables juste pour avoir le dernier mot.

Je pensais, donc, à tout ça alors que je lisais le journal pendant que Tony bouffait ses céréales et que Sammy nourrissait notre fille. Il n’y avait rien de neuf sous le soleil à L.A.. C’est ce que disais la presse, en tout cas.

L.A.People sera sûrement plus bavard. J’attendais qu’Erik revienne de la boîte aux lettres avec les magazines.

-Rien de neuf à L.A. !, m’exclamais-je. Tout les trucs intéressant se passent toujours quand je suis sur les routes.

Comme l’arrestation de Ward Fleming – pour ne citer que ça.

Erik était revenu avec le L.A.People et le Guitar&Pen. Je l’avais remercié après avoir avalé ma gorgée d’Irish Coffee. J’avais poigné dans le Guitar&Pen où la magnifique bouille de ma Sammy faisait la Une.

Sauf que… Cette vision ne m’empli pas de joie !

-Non ! Ce n’est pas juste !!, m’exclamais-je à nouveau avec une pointe de frustration dans la voix !

J’avais ouvert le magazines à la page qui donnait le classement final du manager de l’année et, comme depuis trois foutues années, c’était Sammy qui était la gagnante.

-Deuxième ?! C’est pas juste ! Je méritais de gagner !, dis-je tel un enfant qui venait de perdre à un jeu de société.

J’avais fait une meilleur classement que les autres années mais, d’après moi, je méritais la victoire cette année. J’avais signé Jackson Holland dont l’album et le retour avait ravi Los Angeles. Livia et moi avions aussi fait une tournée parfaite ! Je méritais de gagner car tous les projets que j’avais entrepris avait été un succès et j’en avais entrepris plus que Sammy, cette année !

J’avais fait glissé le magazine vers ma femme. C’est bien pour cette raison que je devais à nouveau faire des fêtes. Ma réputation déclinait !

@ Billy Lighter

Tout était enfin terminé !

La tournée de Livia, couronnée de succès, le fiasco de celle de Peyton partie se réfugier à New York. Tiffany Quinn venait d’accoucher d’un adorable garçon et le groupe se reposait avant de s’attaquer au calendrier bien garni qui l’attendait.

Daniele et moi pouvions enfin prendre la vie une heure à la fois sans se poser trop de questions sauf peut-être ce que nous allions manger le soir. Une vraie vie douce et calme comme nous le méritions après avoir été secoué de toute part.

Daniela qui allait bientôt fêter son premier anniversaire, marchait pour ne pas dire qu’elle fonçait dans la vie, comme le plus mignon des petits bulldozer. Elle développait également un caractère bien trempé et nous faisait rapidement comprendre ce qu’elle voulait et surtout, ce qu’elle ne voulait pas ! Son mot préféré depuis quelques semaines déjà était ‘’non!’’, évidement !

Nous étions à table, devant notre déjeuner et la porte de la terrasse était ouverte pour laisser passer la douce brise matinale. Tony mangeait ses céréales en faisant rouler sous son pied, son ballon de foot, près à déguerpir à l’extérieur dès sa dernière bouchée avalée et la permission de sortir de table accordée. Daniela mangeait les morceau de banane que je plaçais devant elle tout en débitant toutes les syllabes qu’elle connaissait et même celles qu’elle inventait. Un doux babillage qui ajoutait à la sérénité du moment.

Je me servis une seconde tasse de café alors que Daniele commentait l’actualité de Los Angeles. Rien de nouveau sous le soleil, tant mieux, non ? Nous avions eu assez de ce que nous avions à gérer sur la route pour se préoccuper des malheurs des autres.

- Parce que quand tu es sur la route, l’actualité rapporte tes succès, amore mio !

Erik entra dans la pièce et déposa le Guitar&Pen que je lirais fort probablement plus tard et le torchon L.A. People. Je détestais tout ce qui pouvait se retrouver entre les pages de cet infâme recueille de ragots bâtis en épingles pour faire mousser les ventes. J’avais eu la nausée en lisant comment Amon Sørensen avait parlé de Savannah Prescott !

- Qu’est-ce donc, amore mio ?

Daniele feuilletait le Guitare&Pen sur lequel je faisais la première page ce qui ne manqua pas de me faire sourciller. Qu’avais-je fait pour me retrouver sur la première page de ce magazine et qui faisait s’insurger mon époux ? Apparemment, c’était les résultats annuel du sondage du meilleur manager de l’année et, quand je réalisais le rapport avec ma première page et le désespoir de Daniele, je gloussais.

- Tu méritais de gagner, amore mio mais soyons franc, tu as épousé la meilleure, tu n’as aucune chance contre moi, The Best !

Son égo devait encaisser beaucoup ce qui rendait l’expérience encore plus loufoque et, alors qu’il  faisait brusquement glisser le magazine en ma direction, je le pris entre mes mains pour admirer le superbe palmarès.

- Tu es tout de même remonté en seconde position, Daniele. Ce n’est pas rien… Pas la première place mais mieux que ta précédente place.

@ Billy Lighter

Il n’y avait pas de nouvelles à Los Angeles aujourd’hui et je me plaignais un peu que toutes les nouvelles tombaient toujours quand j’étais à des milliers de kilomètres d’ici. Mais Sammy eut tôt fait de flatter mon ego en disant qu’il y avait des nouvelles quand je n’étais pas là parce que la presse rapportait mes exploits.

-Tu as raison, dis-je avec un large sourire. Il y a tellement à écrire sur moi que je suis sûr que les journalistes font des heures supplémentaires rien de pour rapporter mes exploits.

Je ne croyais pas réellement ce que je disais – bien sûr. Mais j’aimais me dire que j’étais le centre d’intérêt de pas mal de journalistes quand j’étais en tournée.

J’avais jeté un œil à Daniela qui mangeait ses bananes avec appétit avant de prendre le Guitar&Pen apporté par Erik. Une Guitar&Pen qui avait – en Une – la tête de ma Samantha.

J’avais très vite compris qu’elle avait gagné le fameux sondage annuel du manager de l’année ! Je m’étais exclamé ayant l’impression d’être face à la pire des injustices. Certes, Sammy était une bonne manager. Mais sur l’année, j’avais largement mérité de passer devant elle ! J’avais fait une tournée mondiale – moi – alors que celle de Shiri avait été avortée ! J’avais permis à L.A. de retrouver Jackson Holland ! Je leur avait fait découvrir Tobby Cooper sous une autre forme que celle d’un champion de boxe ! Sniper était une légende ! Je SUIS le meilleur manager de l’année !

Sammy se demandait ce qu’il se passait et je n’avais pas tardé à lui faire part de mon insatisfaction par rapport à ce que je lisais. Même Axel Moriarty pensait que je le méritais ! Bon, ok… Il est toujours de mon côté mais – là – il avait raison !

Sammy avoua elle-même que je méritais de gagner mais que j’avais épousé la meilleure et que je n’avais aucune chance contre elle.

-Non. Je suis le meilleur manager de tout les temps, affirmais-je, pas près de lui laisser ce titre. Ce sont les lecteurs de Guitar&Pen qui ne se rendent pas compte de ce que j’ai accompli cette année.

Sammy avait pris le magazine pour se rendre compte du classement et elle avait remarqué que j’étais remonté à la première place.

-Je méritais d’être premier, grommelais-je comme un enfant. L’année prochaine, je te battrais. Ce qui me console c’est que Evans se fait littéralement lyncher par Moriarty.

Et Evans le méritait. Ses groupes n’allaient absolument nulle part et Peyton n’avait même pas terminé sa tournée.

-Mamma est la meilleur manager du monde entier !, s’exclama alors Tony qui semblait avoir suivi la conversation. Je peux aller jouer ?

Je m’étais tourné vers lui en le foudroyant du regard. Sale vile créature de l’Enfer !

-Oui ! Déguerpis ! Hors de ma vue !, lançais-je toujours frustré.

-Youpi !, s’exclama Tony, heureux.

Il s’en alla avec son ballon vers le jardin. Je grommelai encore encaissant cette injuste deuxième place.

-Tu sais c’est quoi le soucis ? Ma réputation. Depuis que je ne fais plus de fêtes ici, je ne suis plus une référence… Je me disais qu’en refaire de temps en temps ne serait pas une mauvaise idée… Qu’est-ce que tu en pense ?, demandais-je les bras croisés.

@ Billy Lighter

Daniele se plaignait du manque de nouvelles intéressantes dans les journaux mais cela devait être parce qu’il était de retour en ville et que les journalistes ne savaient plus sur quoi écrire puisque mon tendre époux était tranquille à la maison. Ça me fit sourire et dire que j’avais raison. Évidement que j’avais raison.

- Certains auraient besoin, à mon avis, de retourner apprendre leur métier. Quand on lit les stupidités qui s’écrit en une seule publication, c’est à pleurer de découragement.

J’avais une dent, pour ne pas dire toute la dentition, contre Amon Sørensen depuis qu’il avait mit mon chanteur phare dans l’embarras et ça ne s’était pas arrangé quand ensuite, il avait enfoncé cette pauvre Savannah Prescott pour donner du crédit à Edward Fleming. Ce genre de fouille merde ne méritait pas leur plume et encore moins qu’on leur accorde du mérite.

Ce fut en lisant le Guitar&Pen que ma tendre moitié s’emporta. Il venait de prendre connaissance des résultats du sondage sur le manager de l’année, moi, en l’occurrence et, plutôt que de ce réjouir de mon succès, il boudait de sa perte de terrain. Évidement, ça me faisait rire de le voir s’emporter pour cela et je me réjouissait de constater que pour la troisième année, j’étais toujours confortablement installée en tête de classement.

- Les lecteurs ont bon goût, que veux-tu que je te dise ? Amore mio, je suis la meilleure, cela fait trois ans qu’il en est ainsi, tu devras te faire une raison !

Il grommelait en disant que l’an prochain, il me battrait au sondage mais j’en doutais. J’allais avoir une très grosse année avec The Warriors et même avec The Lightenning dont je partageais la gérance avec Lenny Knowles. Je comptais aussi faire bouger la carrière de Shiri qui avait travaillé très fort et qui avait vu la tournée s’écrouler par la faute de Lola. J’avais aussi un projet solo pour Tiffany Quinn mais pour elle, je devais être patiente puisqu’elle venait de donner naissance à son premier enfant.

- Tu le méritais mais il semblerait que les gens qui ont votés ont aussi cru que je le méritais un peu plus que toi.

Que pouvais-je y faire ?

Moi, j’étais très heureuse du résultat et je comptais faire encadrer cette troisième couverture pour la mettre sur le mur de mon bureau, avec ses précédentes. Ce serait magnifique !

- Oui, vas jouer mon grand… Papa digère sa défaite.

Tony était heureux d’aller se dégourdir les jambes au jardin alors que Daniela prit un morceau de banane et le lança en direction qu’avait filé son frère.

- Gégerpi !

Je roulais des yeux et pris ensuite une gorgée de café. Daniele aurait une attitude maussade et renfrogné pour le reste de la journée, je l’avais bien saisi et sel le temps le ferait passer à autre chose.

- Tu entends quoi par de temps en temps ? Hors de question que la maison redevienne le lupanar de Beverly Hills. Je sais quelle réputation tes fêtes avaient avant et avec des enfants à la maison, je refuse catégoriquement que ça frôle l’indécence. Je ne suis pas contre quelques soirées mais ne me parle pas de quelques fois par mois, c’est non !

Nous n’allions pas élever nos enfants dans la débauches et les bouteilles de whisky vide !

@ Billy Lighter

D’après Samantha, les journalistes devraient retourner apprendre leur métier. Elle semblait désillusionné quant à leur capacités à écrire autre chose que des stupidités.

-Certaines stupidités sont drôles à lire, dis-je avec un petit sourire.

Je trouvais que c’était divertissant. Je devais avouer que certains malheur de petites stars comme Howard et Peyton Stone me faisaient bien rire. Puis, j’aimais lire mes exploits aussi !

-Même si j’avoue que parfois, ils vont un peu loin, dis-je en référence à l’article d’Amon sur Ward Fleming.

Seulement, tout n’était pas bon dans le journalisme ! Oh que non ! La preuve avec le classement annuel des managers de l’année ! Encore une fois, je ne trônais pas à la première place alors que – cette fois – je le méritais amplement. Je ne voulais pas minimiser le travail de Sammy mais je trouvais avoir fait bien mieux qu’elle cette année ! Ce qui est normal vu que Sammy avait eut moins de temps à cause de la naissance de Daniela.

Mais non ! Il avait fallu que les votants soient stupides !

Je boudais alors que Sammy déclara que les lecteurs avait simplement bon goût. Non ! Ils étaient justes aveugles !

-Non ! Cette année, j’étais le meilleur ! Les choses sont ainsi, Sammy, dis-je pas prêt de lui accorder cette victoire injuste.

Tony – lui – n’était pas de mon avis. Pour lui, c’était sa mère la meilleure. Mamma mia – c’est déjà un petit fils à sa Maman ! Qu’avais-je fait pour mériter tant de gens contre moi et incapable d’accepter ma suprématie sur le monde du management !

Je l’avais envoyer jouer au ballon ce qui l’amusa. Quant à Sammy, elle avait ajouté que je digérais simplement ma défaite.

-Au fond, tout le monde sait que j’ai gagné, boudais-je toujours.

Daniela, elle, avait aussi envoyer paitre son frère en utilisant mes mots ce qui m’arracha un sourire fier. Chacun semblait avoir son enfant préféré. Enfin, c’est plutôt les enfants qui avaient choisis.

J’avais ajouté que ma réputation était entamée par le fait que mes fêtes légendaires n’avaient plus lieues. Alors, je demandai à Sammy la permission pour recommence ce rituel. Mais elle ne souhaitait pas que ça se fasse trop souvent. Je fis la moue quand elle déclara ne pas vouloir le faire plusieurs fois par moi. Pourquoi ? Les enfants !

Je réfléchis. Avant qu’une idée me passe par la tête.

-Et pourquoi pas une fois toutes les deux semaines ? Je me disais que ça pourrait être l’occasion pour les enfants d’avoir une sortie avec ta mère. Ou toi, si tu ne veux pas participer aux fêtes. Ils pourraient passer la nuit dans mon appartement à Santa Monica. Qu’est-ce que tu en dis, demandais-je en pensant que tout ça était un bon compromis.  

@ Billy Lighter

Je ne m’en cachais pas ! J’étais remontée contre Sørensen et sa clique depuis que le L.APeople avaient publier un article  de fond de poubelle sur Finan Quinn et mon opinion n’allait pas en s’améliorant quand j’eu lu l’article avec Ward Fleming paru récemment. Je n’accordais donc plus beaucoup de mérite à ce genre de publication contrairement à Daniele qui aimait se gargariser de potins, surtout quand ils ne le concernaient pas et que cela lui permettait de casser du sucre sur le dos d’un autre.

Cependant, c’était le résultat du classement de manager de l’année dans le Guitar&Pen qui faisait rager ma tendre moitié. J’étais numéro un et il récoltait la seconde place, ce qui était beaucoup mieux que son précédant palmarès. Moi, j’étais flattée bien que je pouvais comprendre la déception de Daniele.

- Tu as effectivement travaillé très fort mais je n’y peux rien si les votants m’ont préférés à toi. Peut-être que pour eux, je suis la meilleure, quoi qu’il puisse se passer dans une année.

Pour Daniele, la situation était inacceptable. Je ne me formalisais pas de sa réaction, sachant très bien que mon mari avait un égo surdimensionné.


- Tu as gagné le gros lot le jour où tu m’as épousé, en effet !

Arès avoir autorisé Tony a sortir de table et le tacle de sa petite sœur, Daniele et moi contemplions la situation de point de vu différent. Évidement que moi j’étais honoré et qu’il était déçu, pour ne pas dire triste. Il allait certainement bouder une bonne partie de la journée, je m’y attendais. Un bon whisky but avec son ami Jimmy Reed devrait réparer la faille dans son estime personnel.

Je ne m’attendais cependant pas qu’il juge que cette baisse de popularité soit le résultat des fêtes qu’il ne faisait plus à la maison depuis notre mariage et la naissance de Daniela. Je n’aimais pas ce genre de soirée car en général, elles finissaient en orgie et la drogue y circulait beaucoup trop à mon goût. Je ne voulais pas que mes enfants grandissent dans ce genre d’environnement et qu’on les stigmatisent au rang de jeunes débauchés ! C’était correct quand Daniele vivait son célibat, maintenant, il était temps pour lui de passer au rang de père de famille et d’époux respectable.

Je n’étais pas contre de faire des soirées, avec un certains nombres d’invités triés sur le volet mais et tant que ce n’était pas toutes les semaines. Daniele lui, proposait aux deux semaines et pire encore, que moi et les enfants allions dans son appartement de Santa Monica pour qu’il puisse faire la fête, tranquillement.

- Hors de question que je quitte la maison pendant que tu feras la fête ! Et je ne compte pas dépayser les enfants pour t’accommoder. Faire des fêtes de temps en temps, je veux bien mais dis-toi que si elles servirons de tremplin à ta popularité, elles serviront la mienne aussi. C’est un couteau à double tranchant.

Il devait prendre en considération qu’il n’était plus le célibataire le plus convoité en ville et que les fêtes données ici allaient être faites en nos deux noms. C’était ainsi, qu’il le veuille ou non.

@ Billy Lighter

Sammy disait ne rien y pouvoir si les votants l’avaient préférés. Moui – pas faux. C’était bien la preuve qu’ils se fichaient complètement du but du classement qui était de récompensé à l’année. Or, c’était littéralement l’année de Daniele Ricci !

-Mouais, grommelais-je. Et bien j’espère qu’ils auront un peu plus les yeux en face des trous l’an prochain !

Pas que je dénigrais le travail de Sammy. Elle était aussi une talentueuse manager. Mais j’estimais avoir été meilleur cette année pour un tas de raisons.

Sammy disait que j’avais gagné le gros lot quand je l’avais épousé. J’esquissai un petit sourire en coin. Décidément, qui se ressemble s’assemble paraissait-il. Or, l’ego de Sammy était quasi aussi gros que le mien – c’est sans doute une raison qui faisait que je l’aimais.

-Et toi de même, amore mio, dis-je avec un petit sourire en coin.

Tony était sorti de table après avoir bien montré qu’il était prêt à vivre éternellement dans les jupes de sa mère étant donné qu’il prenait parti pour elle alors que Daniela – elle – semblait être de mon côté.

J’avais remis ma baisse de popularité de ces dernières années sur le fait que je ne faisais plus de fêtes à ma villa. Avant, c’était le meilleur endroit où se retrouver pour faire la fête ! J’étais le roi de ces fêtes ! Elles étaient mêmes réputées de l’autre côté du pays ! Désormais, j’étais Daniele Ricci – marié et père de famille. J’étais sûr que ça avait des répercussions sur ma légende !

Seulement, Sammy ne semblait pas très emballée à l’idée que je puisse à nouveau faire de ma villa un lieu de débauche. Alors, j’avais essayé de trouver un compromis. Une fois toutes les deux semaines et les enfants – ce jour-là – pourront profiter de Santa Monica.

Vu la tête de Sammy, je m’attendais à ce qu’elle refuse. Sauf que tout ce qui l’ennuyait c’était que je cherche à l’éloigner de la villa à ce moment-là. Elle voulait aussi être la reine de la soirée.

Bien !

Elle voulait jouer à ça ?

Parfait !

-Et bien alors nous ferons ces fêtes à deux, dis-je avec un petit sourire. Mais crois-moi, ces fêtes resteront les fêtes de Daniele Ricci The Best ! Tu verras, Sammy, dis-je sur un ton de défi.

Les défis, c’était notre façon de fonctionner depuis notre première rencontre. Et – apparemment – ce n’était pas prêt de changer.

-Par contre, il faudra que je mette des gens sur liste noir, dis-je pensif. Je ne le faisais pas avant mais je ne veux pas voir Howard Stone dans ma villa. Ni sa femme, d’ailleurs.

@ Billy Lighter

Décidément, Daniele ne digérait pas le classement auquel je ne pouvais rien. J’estimais avoir fait une excellente année moi aussi. Ça n’avait pas été facile que de partager une tournée avec Lola, surtout qu’elle avait été avortée à mi-parcours ! Je me disais aussi que les votants avaient dû reconnaitre mon travail irréprochable dans le dossier Finan Quinn. Je m’étais rangée derrière mon chanteur et le reste de son groupe. J’avais tout fait pour leur apporter un maximum de support et faire en sortie que la leur première et mémorable tempête médiatique ne les stigmatise pas pour toujours.

- L’an prochain sera une grande année pour moi puisque je serai en pleine tournée avec The Warriors, The Lithening travaille sur un album, Shiri aussi alors ne te berce pas trop d’illusion, amore mio !

J’étais déterminée à briller à nouveau en tant que manager que cela lui plaise ou non. Cela faisait partie de nous, depuis toujours, une saine compétition que nous alimentions par la parole et maintenant avec notre travail respectif.

- Je n’ai pas de Mademoiselle Ferguson pour penser pour moi, elle mériterait bien un trophée pour tout ce qu’elle accompli comme travail.

Alors que moi, je gérait mon agenda moi-même comme une grande fille.

Puis Daniele n’avait-il pas gagné le plus beau et important prix en m’épousant ? Cela le fit sourire avant de me retourner la remarque.

- J’en suis bien consciente et reconnaissante chaque jour.

Daniele pensait que sa baisse de popularité venait des défuntes fêtes qu’il tenait avant de m’épouser. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre ! Il voulait renouer avec ses vieilles habitudes et, voyant que je ne voulais pas voir mes enfants côtoyer ce genre de soirée, proposa de nous reloger un weekend sur deux dans son appartement de Santa Monica.

Je lui répondis d’un regard qui voulait bien tout dire ! Hors de question que nos enfants plient bagages pour laisser leur demeure devenir un lupanar de bas étage ! Cette simple idée m’horripilait ! Et le pire était qu’il semblait sérieux. Je modifiais donc ma stratégie en lui laissant voir que si ce genre de fête aidait à accroitre sa popularité, elles serviraient ma cause. Je pensais que ce serait suffisant pour le faire revoir sa propre stratégie.

Daniele était d’accord pour que nous tenions ces fêtes ensembles mais que d’une façon ou d’une autre, elles seraient tout de même les soirées du grand Daniele Ricci. J’allais devoir remettre les pendules à l’heure alors qu’il faisait déjà une liste noire.

- Et pourquoi tu ne ferais pas ces fêtes à Santa Monica ? Ainsi, les enfants et moi n’aurions à voir notre demeure souillée de tout ce qui se passe pendant ces soirées et tu aurais tout le loisir de voir ta réputation grimper en flèche.

C’était à prendre ou à laisser.

- Cela dit, je ne te le dirai qu’une seule fois. Tu regarde un peu trop une femme ne serait-ce que par hasard et tu ne regarderas plus jamais rien, compris ?

Parce que je n’étais pas dupe ! Je savais que trop bien de ce qu’il faisait à ses fêtes. Nous avions un joueur de soccer dans le jardin pour le lui rappeler !

@ Billy Lighter

Sammy n’était pas certaine que je puisse gagner l’an prochain non plus étant donné que ça allait être une grosse années pour elle entre les albums de Shiri et de The Lightening ainsi qu’une tournée pour The Warriors.

-Moui, à considérer que The Lightening te ponde cet album dans le courant de l’année prochaine, dis-je un peu moqueur.

Car rien n’était moins sûr !

Je comptais faire mieux de toute façon avec tous mes artistes ! J’avais plus d’artistes que Samantha et j’avais – parmi eux – au moins un légende ! Je pensais bien que j’allais finir par récupérer ma première place !

Seulement, Sammy déclara avoir fait tout ça sans l’aide d’une secrétaire ce qui n’était pas mon cas. J’avais fait une moue. Sammy se passait de secrétaire pour le moment mais j’étais sûr qu’elle allait finir par céder – ça ne faisait aucun doute.

-Tu n’as qu’à proposer à Moriarty de faire un classement des meilleures secrétaires, dis-je avec un petit sourire en coin. Sonne est douée, c’est vrai. Mais quand tu auras autant d’artistes que moi, tu verras qu’une secrétaire n’est pas de trop.

Et si Sammy disait que j’avais gagné le jackpot en l’épousant ça en avait été de même pour elle ce qu’elle ne niait pas. Ça me fit sourire sincèrement.

Seulement, il me fallait revenir totalement au top et je me disais que le seul moyen était de reprendre mes fêtes là où je les avais laissées. Mais il me fallait faire des compromis étant donné que j’avais – désormais – une femme et deux enfants. J’avais proposé une solution mais ça ne semblait pas plaire à Sammy que je veuille l’évincer de la maison pendant que je profiterais des bienfaits de la jet-set pour me faire voir comme le roi de la fête.

Alors, je lui avais dit de rester lors de mes fêtes. Sa mère pouvait bien s’occuper des enfants, non ? Mais c’était surtout l’endroit qui ennuyait Sammy. Elle préférait que les fêtes se fassent à Santa Monica ce qui était totalement impossible.

-Je croyais que tu voulais participer aux fêtes, dis-je en ne comprenant plus rien. Mon appartement à Santa Monica est beaucoup trop petit, grommelais-je.

Sammy ne voulait pas – non plus – que je regarde un peu trop une femme.

-Tu sais bien que tu es la seul et unique femme qui vaut quelque chose à mes yeux, dis-je en roulant ces mêmes yeux. Je laisserais toutes ces femmes pour les autres. Et si tu veux vraiment garder la villa, j’en achèterais une autre rien que pour les fêtes.

J’en avais largement les moyens.

-Deux fois par mois… Deal ?, demandais-je pour voir si nous étions d’accord.

@ Billy Lighter

J’avais toutes les chances de remporter pour une quatrième année consécutive, le titre de manager de l’année. Après tout, j’avais pleins de beaux projets en casseroles et mes artistes étaient tous en feu ! Cependant, Daniele jouait de son éternel scepticisme mais cela n’affecta en rien ma confiance.

- Avec ou sans un nouvel album de The Lightening je saurai te battre a ce concours qui n’en est pas vraiment un. Tu verras, amore mio !

Ma première année sur la plus haute marche du podium avait été une surprise totale, j’étais même prête à dire un vol pur et simple puisque je venais de m’installer sur ma chaise de manager et que je gérais en duo avec Lenny Knowles les ingérables The Lightening. Depuis, j’avais bien roulé ma bosse et j’avais acquis une réputation sans secrétaire pour me materner.

- Il n’y aurait que Mademoiselle Ferguson qui pourrait figurer dans le classement. Je ne connais aucune autre secrétaire autant dévouée que la tienne. Je t’avoue, amore mio, que je me suis même déjà demandé si tu n’avais pas déjà entretenu une relation avec elle.

Il y avait aussi Frances, la secrétaire de Jimmy mais ce dernier n’était rien d’autre qu’un gros pacha à la tête d’une maison de disque, je ne voyais pas ce que sa secrétaire viendrait faire dans un concours de secrétaires de managers.

- Tu crois qu’Axel voudrait mettre sa femme sous projecteur ? Il me semble un peu trop possessif et jaloux pour attirer les regards sur sa femme.

Axel Moriarty serait du genre à attirer les regards sur lui avant que de faire parler de sa femme, c’est du m oins ce que j’avais cru comprendre de lui, pendant le temps où sa petite famille avait partagée notre quotidien.

Daniele rejetait l’insuccès de son classement aux fêtes qu’il ne faisait plus à la maison depuis qu’il s’était rangé en tant que bon époux et père de famille. Selon moi, il faisait là des enfantillages et rien de plus. Un autre de ses caprices qui ne méritait pas autant d’attention mais cela me piqua quand même un peu l’orgueil, sachant ce qui se passait à ses fêtes.

- Je ne tiens pas plus que ça à y participer mais je n’ai pas confiance aux femmes qui pourraient en profiter pour tenter de te séduire.

Daniele demeurait un homme et les hommes étaient tous faibles sous l’effet de l’alcool et devant une belle paire de seins posées sous leur nez.

Je refusais que nos enfant et moi devions changer de maison pour lui permettre de faire la fête toute une nuit ! S’il voulait faire la fête, c’était à lui de changer d’endroit et non l’inverse. Si son appartement de Santa Monica était trop petit pour recevoir tout son monde, il n’avait qu’à louer une salle.

- Loue une salle ou organise tes fêtes sur la plage ! Nos enfants son ici chez eux bien avant tes fêtes et les gourgandines s’y invitant.

Daniele proposa carrément d’acheter une autre villa pour ainsi faire ses fêtes en toute liberté et cela me fis rouler des yeux. Il pouvait bien dilapider son argent comme bon lui semblait mais cela ne m’empêcherait pas de lui crever les yeux avec une fourchette si j’apprenais qu’il avait lorgner un peu trop lorgner dans le décolleté d’une femme. À cela, Daniele répliqua qu’il n’y avait que moi qui comptait à ses yeux.

- Cela ne me rassure en rien, amore mio ! Parles en a Stone et tous ces hommes trompent leurs femmes. Ils ne préméditent pas leur actions mais un verre de trop et oops, la braguette glisse vers le bas.

J’allais lui faire confiance mais je comptais être présente à ces fêtes !

@ Billy Lighter

Sammy était sûr de pouvoir me battre même si The Lightening jouait encore un an de plus les prolongations avec la conception de leur nouvel album. Je pris un air sûr de moi.

-Nous verrons, dis-je certain que, l’an prochain, sera l’année où je reprendrais ma place de numéro 1.

Sammy essayait de remettre une partie de mon talent sur Sonne. Certes, Sonne m’aidait beaucoup mais je gérais bien plus de groupes et d’artistes que Sammy. On en reparlera quand elle en aura plus.

-Une relation avec elle ? Non, dis-je avec un petit sourire. On a cru qu’on avait couché ensemble, un jour, mais ce n’était pas le cas. Nul besoin de te dire qu’on avait beaucoup bu.

C’était il y a quelques temps déjà. Sammy n’était pas encore revenue dans ma vie à ce moment-là.

Seulement, Sammy était certaine qu’Axel Moriarty ne fera jamais un tel classement. J’en venais parfois à oublier que ma secrétaire était marié à Axel Moriarty. Il faut dire que je l’appelait toujours Mademoiselle Ferguson.

-Moui, sans doute qu’Axel ne se risquera pas à faire passer sa femme pour plus célèbre que lui, dis-je pensif.

J’avais tenté – ensuite – de faire un parallèle entre ma baisse de popularité et la disparition de mes fameuses fêtes. Sammy n’était pas heureuse que je pense à faire revenir cette vieille tradition. Et nous entamâmes, donc, des négociations. Elle souhaitait participer aux fêtes… C’est ce qu’elle semblait dire avant de revenir sur ses paroles. En réalité, elle ne voulait pas y participer mais n’avait aucunement confiance aux femmes qui viendront tenter de m’arracher à elle.

-Qu’elles essayent, dis-je avec un petit sourire. Ça ne fonctionnera pas.

Sammy était la femme de ma vie. Plus aucune d’autre femme n’avait d’intérêt depuis que je l’avais retrouvée.

Mais les négociations ne s’arrêtèrent pas là. Sammy refusait que les fêtes aient lieu dans la villa – là où les enfants vivaient. Quant à moi je refusais de les faire dans mon appartement de Santa Monica qui était bien trop petit. Sammy me proposa alors de louer une salle ou d’aller sur la plage.

-Pas question, je veux un endroit magique et un peu d’intimité, dis-je pas prêt d’organisé une fête sur une plage ou louer une salle impersonnelle.

Je me disais qu’il me faudra – alors – acheter une autre villa. Sammy avait roulé des yeux mais n’avait pas protesté. Qu’il en soit ainsi ! J’achèterais une nouvelle villa rien que pour ça !

Seulement, Sammy avait toujours peur des autres femmes. Pour elle, on était tous des Howard Stone en puissance ou quoi ? J’avais fait la moue a l’évocation du petit merdeux.

-Hey ! J’ai quand même du self-control. Et comme je le dis, personne ne t’arrive à la cheville. Les autres femmes ne m’intéressent pas. A ces fêtes, ce n’est pas des femmes que je recherches mais de la notoriété. J’ai une réputation de fêtard à tenir, dis-je avec un grand sourire.

Je mis ma main sur celle de Sammy.

-Fais-moi confiance… Et si tu ne me fais pas confiance, tu n’auras qu’à venir. Tu es la première invitée sur ma liste, dis-je avec un petit sourire.

@ Billy Lighter

J’avais toutes les chances de conserver ma première place au classement des meilleurs manager l’an prochain puisque plusieurs de mes projets étaient sur le point de prendre vie dans la prochaine année. Je n’avais plus assez de doigts que pour tout comptabiliser donc, je ne m’en faisais vraiment pas.

Daniele devait remettre une grosse partie de son succès sur sa secrétaire qui le maternait et qui veillait au grain férocement. Sans elle, j’étais convaincue que mon cher et tendre s’y perdrait dans les pages de son calendrier. Daniele et Sonne étaient très proches au point où je me demandais s’ils n’avaient pas déjà eus une aventure.

- Sonne est une très belle femme. Je n’aurais pas été surprise que tu m’avoue avoir eu une aventure avec elle.

Peut-être que mon époux avait été échaudé par des histoires de cœur avec des employés de bureau. En général, mêlé le cœur aux affaires ne donnait jamais rien de bon. Puis, concernant un concours de la meilleure secrétaire, je doutais qu’Axel Moriarty ne le fasse de peur de voir sa femme briller un petit peu trop à son goût. Il me semblait être un mari trop conservateur que pour apprécier le succès de sa femme.

- J’ai toujours trouvé leur couple mal assortie. Je verrais Sonne avec un homme capable de l’élever de la masse et non pas de la cantonner dans le rôle de bourgeoise de maison.

Dommage pour la jeune femme qui, malgré tout, semblait tenir bien fermement les rennes de sa vie en manœuvrant carrière et rôle de mère et d’épouse. Je la trouvais inspirante et de savoir qu’elle veillait si bien sur mon époux me rassurait.

Daniele, en éternel enfant gâté qu’il était, plaçait sa déconfiture sur le dos du manque de visibilité que sa vie d’homme marié et de père de famille lui procurait. Sa vie de célibataire endurcie lui manquait et cela m’égratigna légèrement le cœur. Il ne pouvait jouir d’une vie de célibataire tout en étant marié.

Mon époux désirait donc renouer avec ces célèbres fêtes ce à quoi je m’opposais plus ou moins. En fait, je tentais de lui mettre des bâtons dans les roues d’abord en refusant de relocaliser notre petite famille le temps d’une soirée, puis en le mettant en garde sur les intention de femmes voulant attirer un petit peu trop son attention. S’il devait lorgner de travers dans un décolleté, il risquait d’y perdre beaucoup plus que sa réputation, parole de Samantha !

- Amore mio, j’ai confiance en toi, mais aucunement en ces femmes. Ne pourrais-tu pas te contenter de soirée entre homme autour d’un bon whisky et cigare ?

Il pouvait dire tout ce qu’il voulait pour me rassurer, je ne le serais qu’a moitié et je serais de mauvaise humeur les jours avant et après une fête.

- Bien alors ! Si ta réputation de fêtard est plus importante que l’amour de ta femme et de tes enfants, achète une villa et fait la fête jusqu’à pas d’heures, que veux-tu que je te dise ?

Daniele prétendait que si je ne lui faisais pas plus confiance que ça, je n’avais qu’à venir à ses fêtes puisque de toute façon, j’étais la première invité sur sa liste. Je le vrillais du regard avant de prendre ma tasse de café et d’en boire une gorgée.

- Tu ne crois tout de même pas que je me priverai du plaisir d’accueillir tes invités, puis que comme tu viens de le dire, il s’agira de ta liste, ta fête, ta villa.

Je déposais ma tasse et, prenant une serviette de table, débarbouillais Daniela qui avait décrété la fin de son déjeuner en jetant par terre, le reste de sa banane.

- Je vais aller dans le jardin, rejoins-nous si toutefois tu n’as pas rien de plus important que de passer du temps en famille.

@ Billy Lighter

Sammy disait qu’elle n’aurait pas été surprise si jamais j’avais déclaré avoir eu une aventure avec Sonne.

-C’est vrai qu’elle a une grande classe, confirmais-je.

Je n’avais jamais compris comment elle avait fini avec un type comme Moriarty. Il n’avait pas la classe de Sonne et je savais qu’il était loin d’être un mari parfait pour elle. Je me rappelle encore de ce qu’il s’était passé à leur mariage… Pour Sonne, ce jour-là, son mariage était passé de mariage d’amour à mariage de raison. Maintenant, je crois que c’est ses enfants qui la retenait d’opter pour le divorce.

Sammy trouvait – d’ailleurs – que le couple Moriarty était mal assorti.

-C’est vrai, dis-je totalement d’accord avec elle. Peut-être que Sonne trouvera l’homme parfait dans le futur.

Un homme qui voudra bien marier une femme qui a déjà quatre enfants… Bien que je savais que Sonne savait comment mettre du piments dans sa vie… Elle entretenait une relation extra-conjugale et ça semblait la satisfaire.

Seulement, ce classement m’avait donné de l’eau à mon moulin concernant mes fêtes. J’utilisai cette arguments pour essayer de faire en sorte que Sammy me permette de reprendre cette tradition – certes moins souvent qu’avant mais tout de même.

Les négociations commencèrent alors parce que Sammy n’était pas très chaude à cette idée. Notamment à cause des enfants mais pas que ! Elle était aussi jalouse des autres femmes qui pourraient tenter leur chance en me draguant. Moui – c’était possible… Seulement, je n’allais pas être sensible à leur charme. Je n’aimais que Sammy et rien qu’elle.

Sammy n’avait pas confiance – pas en moi mais en toutes ces femmes. Elle préférait que je fasse une soirée entre hommes…

-Sammy… Ça ne sera pas une « fête à la Ricci » si j’organise simplement un soirée entre hommes autour d’un whisky et de quelques cigares, dis-je avant de faire la moue. Le principe c’est de toucher un plus large public et montrer que je suis le roi de la fête.

Je n’en démordais pas et je trouvais une solution à chaque réticence présentée par ma femme. S’il fallait que j’achète une nouvelle villa pour un accueillir mes fêtes j’allais le faire.

Sammy avait fini par lâcher prise non sans me montrer son mécontentement. Moui – elle n’était absolument pas heureuse de mon envie de faire la fête !

-Sammy…, dis-je en soupirant. Tu sais bien que je vous aime… Je peux vous aimer tout en gardant ma réputation, non ?

Ça me semblait totalement faisable.

Afin de faire taire sa jalousie, j’avais déclaré qu’elle sera ma première invitée. Seulement, ça ne semblait en rien la convaincre – elle était toujours fâchée que je veuille le retour de mes fêtes. J’avais soupiré à sa remarqua avant que Daniela ne nous montre qu’elle en avait marre de manger.

Sammy s’était levée, avait pris la petite prêt à aller dans le jardin. Je savais qu’elle allait m’en vouloir quelques heures. Les femmes étaient ainsi faite ! Ça faisait partie de leur charme.

-Je vais vous rejoindre, dis-je en la laissant partir devant afin de lui laisser le temps de digérer ma demande.

@ Billy Lighter