Enfermée à clef dans sa chambre, assise sur le sol ferme de sa chambre, les jambes repliées sur elles-mêmes, la tête avachie sur ses genoux où seuls ses bras étaient un réconforts à ce moment-là, Rhéane ne se doutait pas à quel point tout ça était réellement grave. Elle qui avait pensé durant tout ce temps, que ces tâches qui apparaissaient au fur et à mesure du temps, n'était que superflu, n'était qu'une petite cause sans nom... Et bien en réalité, cela fut pire que ce qu'elle croyait et c'était la fin d'une vie où elle pouvait être heureuse à cent pour cent. Ses larmes ne cessaient de couler, l'on pouvait entendre que des gémissement de douleurs. Tandis que sa mère, tambourinant à la porte, tenter de savoir ce qu'il se passait avec sa fille qu'elle n'avait jamais connue ainsi. C'est au bout de quelques heures qu'elle avait réussi à persuader Rhéane de sortir de cette chambre afin de lui expliquer. Après tout ça, Rhéane n'était pas soulagé bien que sa mère l'a soutenait totalement malgré les soins que cela engagerait par la suite... Ca n'allait pas être qu'une petite somme, mais c'était quelque chose qui ne comptait pas aux yeux de sa mère. La santé avant tout, et pas la sienne en tout cas.
Rhéane s'était empressé d'aller tout raconter à son père qui ne l'a portait déjà plus dans son cœur depuis quelques temps. Elle voulait trouver un second repère, quelqu'un à qui se confier mais c'était hors de question. Rhéane se retrouva miss à pied par la nouvelle copine de son père qui détestait encore plus la brune et qui la méprisait. Son père n'avait rien voulu savoir et il considérait désormais sa fille comme une erreur de la nature et ainsi, contagieuse. Le regard de Rhéane s'assombrit encore plus à ce moment et depuis, elle n'avait plus récupéré cette lueur qui luisait dans ses yeux.
Quelques jours plus tard, Rhéane se rendit à son atelier de chant, c'était une activité quotidienne à laquelle elle aimait participer. Mais ses absences répétées lui avait valut quelques avertissements, déjà qu'elle avait eu du mal à payer les frais il ne fallait pas qu'en plus elle gâche ces moments-là à cause de sa maladie.
Rhéane sourit de peu en arrivant à l'atelier, peu de monde se trouver déjà là, elle se dirigea dans une pièce à part afin de s'entraîner, fallait dire qu'elle avait perdu l'habitude, déjà qu'elle n'était pas très douée. Ses mains s'étaient posées sur le piano fabuleux que l'atelier avait la chance d'avoir. Il était si vieux mais si précieux à ses yeux.
- "Oh, Finan!"
Quelle s'exclama de vive voix, avec un grand sourire aux lèvres bien que ce dernier n'était pas sincère. Mais elle était toutefois ravie de revoir son seul ami. Il pouvait la conseiller, et la réconforter, il avait cette maturité qu'elle n'avait pas encore et autour d'elle, non plus. Elle l'appréciait en tout point car il ne l'avait jamais jugée. Mais elle redoutait les questions qu'il allait certainement lui poser, pour justifier ses absences.
Elle lui fit un signe de la main afin de s'approcher, alors qu'elle commençait un peu à être nerveuse. Elle ne voulait pas qu'il arrive à le percevoir. Elle se remit alors à fredonner quelques notes qu'elle avait apprises, lui montrant qu'elle n'avait rien oublié, tout ça afin de l'impressioner.
Copyright Billy Lighter
Finan Quinn
Date d'inscription : 20/07/2020
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Who Am I? Age: 35 ans Date de naissance: 1 avril 1951 Localisation: Hollywood Birth place: Limerick, Irlande Je suis: un ex-Los Diablos Song: The Magic Of The Wizard Dream - Rhapsody
Sujet: Re: Chanter, c'est comme honorer l'oxygène (1971)[Pv Finan] Mar 14 Mai - 14:05
Chanter, c'est comme honorer l'oxygène ft. Rhéane Hijane
Le cours de musique et de chant était chaque fois une bouffée d’oxygène dans mes journées. J’enchainais les petits boulots très peu palpitant depuis ma sortie de l’orphelinat il y a deux ans et tout ce que j’avais pour m’échapper de ça, c’était la musique et les sorties dans divers bars à me saouler avec des potes. Rien de bien transcendant.
Je jouais déjà de pas mal d’instruments et je savais déjà chanter. C’était mon père qui m’avait transmis sa passion et m’avait appris les bases. Mais, seul, j’avais du mal à réellement me perfectionner. Je manquais de discipline… C’est pour ça que je claquais une partie de ce que je gagnais dans ce genre de cours.
Ce soir, il y avait cours et je me demandais si j’allais y trouver Rhéane. Elle était de quatre ans ma cadette et avait un certain talent pour le piano. Mais ça faisait quelques temps maintenant qu’elle était souvent absente. J’ignorais totalement pourquoi… Rhéane et moi ayant noué une amitié au fur et à mesure de ces cours, elle ne m’avait pas prévenu qu’elle souffrait de quelque chose l’empêchant de venir ici… J’avais, donc, remis ça sur le fait qu’elle devait, sans doute, avoir trop de travail pour l’école.
Mais aujourd’hui, elle était bien là, déjà assise au piano. J’esquissai un sourire. Elle ne m’avait pas encore vu arrivé. J’avais apporté ma guitare acoustique pour le cours. On pouvait emprunter des instruments mais je préférais venir avec ma propre guitare qui était un cadeau de mon père.
Elle finit par me remarquer. Je lui souris. -Salut Rhéane !
Elle avait le sourire ce qui faisait plaisir à voir. Je me rapprochai un peu plus d’elle quand elle me fit signe et je déposai ma guitare tout près du piano avant que mon amie ne fredonne quelques notes. Je l’écoutais et quand elle eut terminé, j’ouvris la bouche. -Ta voix n’a pas trop pâti de ton absence, comme je vois. C’est déjà ça.
Je pris une chaise pour l’installer près d’elle.
-Ça fait un moment qu’on ne l’a plus vu au cours. J’espère que tu n’étais pas malade. Qu’est-ce qui t’as empêcher de venir ?
Finan avait aussitôt remarqué sa présence, ce qui n'était pas pour déplaire à la brune. Il s'approcha sans sourciller, il avait ce sourire aux lèvres qu'elle aimait percevoir. Parce que ça la rassurait de savoir qu'il ne lui en voulait pas vraiment de cette longue absence.
- Je me suis un peu entraînée chez moi. Dans ma chambre surtout. Faut dire que ma mère apprécie ma voix mais elle a ses limites et elle aime sa tranquillité. Mais je n'ai jamais cessé de m'entraîner.
Lorsque Rhéane entamait des choses, généralement, elle ne les abandonnait pas si facilement. Et apprendre cette maladie il y a quelque temps l'avait un peu plus enfermé dans le chant et elle ne voyait plus que par ça, ainsi que par le piano, qu'elle s'entraîna à jouer sur son bureau, imaginant être un vrai instrument, il suffisait de fermer les yeux et de visualiser les touches. Grâce à ça, elle n'avait presque rien perdu.
- Ah... J'imaginais que tu allais me poser la question...
Rhéane avait redouté ce moment assez longtemps. Elle ne savait pas si elle devait lui faire part de tout ça ou si elle devait simplement se taire. Ses yeux en disaient long, elle n'arrivait pas à lui dire la vérité.
- C'était une méchante intoxication alimentaire qui m'a conduit à l'hôpital.
En soi, ce n'était pas tout à fait faux, elle avait vraiment été à l'hôpital à cause de sa maladie qui l'avait épuisé. En ajoutant un surplus du stress, son corps n'était pas si solide qu'elle ne l'avait pensé.
- mais ne t'en fais pas, ça va mieux ! Hm...
Un soupir ne pouvait s'empêcher de sortir de sa bouche. Elle était restée durant quelques secondes inerte, son visage était devenu pâle et ses yeux donnaient cette impression de vouloir parler. Néanmoins, elle ne voulait pas se morfondre sur son sort. Elle secoua la tête de droite à gauche.
- allons-y!
Un petit sourire vint orner son visage fatigué, cerné. Elle serra ses mains avec les siennes qui étaient glacées. Tentant de le rassurer de toutes les manières possible pour qu'elle n'ait pas d'avantages à se justifier de cette absence qui l'avait déjà assez déboussolé.
Spoiler:
je n'ai pas réussi à mettre une image de Finan dans le petit rond
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Sujet: Re: Chanter, c'est comme honorer l'oxygène (1971)[Pv Finan] Mer 22 Mai - 10:52
Chanter, c'est comme honorer l'oxygène ft. Rhéane Hijane
J’étais content de revoir Rhéane. Ça faisait un moment qu’elle ne s’était plus présentée au cours mais, malgré ça, elle n’avait pas perdu la main pour chanter. Elle affirma s’être entrainée chez elle dans les limites, bien sûr, de la propre tranquillité de sa mère. Je rigolai un peu à cette réflexion avec d’hocher de la tête. -Tant mieux si tu as pu continuer à pratiquer chez toi.
Evidemment, je ne pus pas passer à côté de lui demander ce qui avait provoqué sa longue absence… C’était parce que Rhéane était devenue mon amie, au fur et à mesure des cours, que je m’inquiétait ce qui l’avait tenue éloignée de cet échappatoire. Parce que ces cours étaient, pour moi, un échappatoire et j’avais l’impression qu’il en allait de même pour Rhéane.
Elle sembla embêtée par la question vu qu’elle affirma qu’elle s’imaginait bien que j’allais lui poser cette question.
-On est ami, non ? C’est normal que je m’inquiète de ce qui t’as fait raté tant de cours.
Elle affirma alors avoir été victime d’un intoxication alimentaire qui l’avait conduite à l’hôpital. Ça avait dû être un très forte intoxication alors pour qu’elle finisse à l’hosto. Toutefois, ça n’expliquait pas pourquoi Rhéane semblait ne pas vraiment vouloir en parler. Il n’y avait rien de honteux là-dedans… Ça arrivait de choper un virus… Personne n’était à l’abris de ça…
-Je suis désolé pour ça. Ça a dû être douloureux et pas amusant du tout. Tu aurais dû téléphoné… Je serais passé te voir…
Juste histoire de lui remonter le morale. Puis, aussi, de comprendre plus vite les causes de son absences. Mais elle affirma allait beaucoup mieux maintenant. Je souris.
-Tant mieux. Ça fait plaisir de te revoir, en tout cas.
Même si son non-verbal n’allait vraiment pas en ce sens. Elle semblait embêtée voir même angoissée. Comme si mes questions l’avaient mises mal à l’aise. Je la connaissais assez pour savoir quand quelque chose la perturbait ainsi quand elle semblait vouloir commencer à s’entrainer, je fis une petite moue.
-Tu es vraiment sûr que ça va mieux ? Tu m’as l’air angoissée… Tu sais que tu peux tout me dire, Rhéane… Je ne suis pas du genre à laisser tomber mes amis…
La loyauté… C’est ce qui me caractérisait en amitié.