Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé]
Samantha Ricci
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Sujet: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Lun 10 Juin - 16:00
Plastic Smiles ft.Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed
La voix éteinte de Maritza avait répondu à mon appel et confirmé sa présence à mon invitation pour souper. Elle n’avait pas mentionnée qu’elle et son époux viendrait mais qu’elle viendrait. Je présumais que cela allait de soit que Jimmy l’accompagne. Ainsi, j’avais confié à mon amie la joie de la revoir mais elle avait coupé la conversation sans plus de façon me laissant un peu confuse.
De toute évidence, je n’étais pas la seule qui avait besoin de changer d’air !
Comme promis à Daniele, j’avais cuisiné un repas digne des plus grandes tablées italienne, de quoi lui mettre l’estomac dans ses petits souliers. Il avait erré près de la porte de la cuisine comme une âme en peine, humant les parfums riches flottant au-dessus de ma cuisinière. Ma mère m’avait aidé en frottant l’argenterie et Erik avait sortie les meilleurs vins. Je m’étais aussi assuré qu’il y ait de beaux bouquets de fleurs ici et là et que les bouteilles de whisky soient pleines et à portée de main, précaution superflue car Daniele ne manquait jamais de whisky !
Ensuite, je m’étais préparée dans notre chambre. J’avais opté pour une robre sobre et un maquillage neutre. J’avais simplement mes cheveux libre, je n’avais pas besoin de séduire ou de faire une bonne impression. Jimmy était une cause perdue qui ne m’intéressait aucunement et vue le ton de Maritza, je me doutais que nous n’allions pas s’engager dans une petite compétition amicale sur laquelle de nous deux a le plus beau diamant ou les dernières chaussures à la mode.
Quelque chose n’allait pas, je le devinais.
- Daniele, tu es prêt ? Il est bientôt dix-neuf heure, nos invités ne devraient plus tarder.
Daniela était ravissante dans sa petite robe jaune et sa boucle assortie dans ses cheveux et Tony, lui, portait fièrement des bretelles avec des ballons de football et son nœud papillon. Il avait tellement hâte de montrer ses prouesses bien que je me doutais que Jimmy Reed, Être qui se croie supérieur à tous et chacun n’aurait pas un seul once de temps à accorder à mon grand garçon, ne serait-ce que pour le contenter une toute petite minute.
- Tu as bien travaillé ton jeu de pied, Tony, bravo !
Il était fier comme un paon et me souriait grand avant de retourner à son ballon et de taper du pied dessus, encore et encore. S’il ne pouvait que ça du levé au couché, il le ferait et sans jamais se plaindre. Moi, je ne comprenais absolument rien à se sport, il m’ennuyait, même.
- J’entends une voiture, ils arrivent ! Daniele, viens !
Je soulevais Daniela et j’attendis que Daniele me rejoigne pour me diriger vers la porte et ouvrir à nos invités. J’aurais très bien plus laissé Erik le faire mais je tenais à les accueillir moi-même, avec un sourire honnête et franc.
Maritza était sublime, à couper le souffle même et elle affichait un sourire immense qui n’avait absolument rien à voir avec la voix éteinte qu’elle avait eu au téléphone au point ou je crus que j’avais été victime d’hallucination auditive et je regrettais alors de ne pas avoir sortie le grand jeu pour en mettre moi aussi plein la vue.
- Bonsoir ! Maritza tu es sublime ! Entrez, venez.
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mar 11 Juin - 12:22
Plastic Smiles ft. Samantha Ricci, Martiza Reed & Jimmy Reed
Sammy avait mis les petits plats dans les grands pour ce souper en compagnie de Jim et sa femme, Maritza. Ça sentait bon l’osso bucco dans toute la villa alors que c’est Sammy elle-même qui s’était attelée à préparer le repas. Elle était un très bonne cuisinière – un avantage quand, comme moi, on aimait manger ! Erik était doué aussi mais, pour les plats italiens, c’est tout de même Sammy qui était la meilleure !
Je n’avais aucune idée de comment le repas allait se dérouler… Est-ce que j’avais de l’appréhension ? Un peu ! Je savais que Jim et Sammy ne s’entendaient pas mais ma femme m’avait promis de ne pas entrer en confrontation avec mon meilleur ami. Je comptais sur elle tout comme je comptait sur Jim pour faire la même chose. J’avais besoin de me détendre !
De toute façon, restait à voir si Jim sera présent, hein ! Sammy avait téléphoné à Maritza qui avait accepté son offre de souper pour elle sans confirmer que Jim sera de la partie… Ni J.R., d’ailleurs… N’avait-on pas fait ce souper aussi pour que J.R. puisse sociabilisé avec nos enfants à nous ? Moui – c’était l’idée à la base même si je savais que Sammy avait surtout envie de revoir Maritza. Plus on approchait du souper plus je supposais que c’était pour sortir un peu son amie de sa villa que Sammy avait décidé de me soumettre cette proposition de souper.
Bref ! Nous verrons qui se pointera à la porte. De toute façon, il y aura de la nourriture en suffisance pour bien plus de personnes qu’on ne le sera !
Pour le souper, j’avais décidé de mettre quelque chose de chic tout en était relax. C’était un peu ça ce souper, non ? Ainsi, j’avais enfilé un sweet blanc avec, par-dessus une veste style costard grise foncée. J’avais aussi mis des lunettes transparente sur mon nez. Juste pour le style ! Je voyais très bien en réalité ! Chaque jour, Daniele Ricci cherche à réinventer la mode ! J’étais en train de revoir les quelques dernier détail de ma coiffure quand j’entendis Sammy lancer que nos invités n’allaient pas tarder.
-J’ai presque terminé !, dis-je en rectifiant quelques mèches.
Quand je fus près, je rejoignis ma femme et les enfants alors que Erik s’affairait à vérifier si la décoration et la table était parfaite. Elle était plus que parfaite ! Pas besoin de faire tant que chichi ! Ce n’était que Jim et Maritza, pas le président des Etats-Unis qu’on invitait.
Quand j’arrivais dans la pièce, Tony avait déjà son ballon dans les pieds… Ce gamin allait – définitivement – devenir joueur de football… Je m’étais résigné à ça. Pourtant, Dieu sait qu’il pourrait aspirer à plus ! Sammy l’encourageait dans ce sport même si elle n’y comprenait rien. Dans tous les cas, s’il devenait footballeur, Monsieur Tony Ricci avait bien intérêt à choisir son club ! Je ne veux pas d’un Laziale comme fils !
-Fait attention avec le ballon, Tony…, lançais-je au petit. Si tu casses quelque chose, tu payes.
Il roula des yeux.
-Oui, papa…,dit-il un peu exaspéré que je le rappelle à l’ordre.
Tout le monde était prêt et on ne tarda pas à entendre la voiture dans l’allée. Sammy m’invita alors à la suivre pour accueillir nos invités tout en prenant Daniela dans ses bras. Je la suivis pour accueillir le couple Reed.
Quand elle ouvrit la porte ce fut pour voir une Maritza tout sourire. Sammy m’avait pourtant dit qu’elle n’avait pas l’air en forme au téléphone. Ça ne semblait pas être le cas ici bien que je savais qu’un grand sourire n’était pas forcément synonyme de bonheur.
-Bonsoir ! Amico mio, content de te voir en dehors de la tour ! J’ai justement acheté un excellent whisky ! Tu m’en diras des nouvelles, dis-je enthousiaste.
Sammy fit entrer le couple qu’on dirigea vers le grand living où se trouvait la table dressée. Tony sourit en voyant tout ce beau monde arriver.
-Buongiorno !, lança-t-il avec un grand sourire.
Il avait toujours son ballon entre les pieds. A croire qu’il était collé !
-Comment allez-vous ?, demandais-je afin d’avoir les dernières nouvelles.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mer 12 Juin - 19:01
Plastic Smiles ft. Jimmy Reed, Samantha & Daniele Ricci
Un souper de couple.
C’est ce que Samantha m’avait proposé lors de son dernier coup de fil, de quoi me faire pleurer de rire, si j’en avais eu la force. J’avais accepté son invitation, sans laisser transparaitre une quelconque émotion. J’avais même coupé court la conversation téléphonique en la saluant alors qu’elle me disait le bonheur qu’elle avait de me revoir.
J’avais ensuite, laissé Isabel annoncer à Jimmy l’obligation amical à notre agenda. Je n’avais nullement l’intention de lui parler, puisque pour moi, Jimmy n’existait plus. Celui que j’avais aimé, deux fois, n’existait plus que dans mes souvenir. L’homme qui vivait auprès de moi aujourd’hui n’était qu’un monstre despotique, un être machiavélique.
Heureusement que je pouvais compter sur Isabel, fidèle et présente, confidente de mes maux de vie. Je savais que je pouvais placer ma confiance en elle, quoi qu’elle puisse avoir vécu et devoir à Jimmy, Isabel ne me trahirait jamais.
Elle m’avait aidé à m’habiller et à me maquiller, mettant en valeur tous mes atouts et je devais dire que, de voir mon reflet dans le miroir me donnait presque l’impression qu’il y avait encore de l’espoir, que je pouvais rebondir.
- Vous êtes parfaite, Maritza.
- Merci, Isabel
Elle m’avait donné mon sac et avait appuyé son regard dessus, je lui fis un signe de la tête pour la remercier puis elle m’avait escortée jusqu’à la voiture. J’avais ignorée sciemment Jimmy tout au long du trajet, de toute façon, nous n’avions strictement rien à nous dire. Je me concentrais sur le babillage de J.R. qui, heureusement, était là pour m’aider à tenir bon.
Samantha et Daniele nous accueillirent avec prestance et chaleur. En dehors de ma cage dorée, je pouvais mieux respirer. Je me tournais légèrement pour que J.R., dans mes bras, puisse voir Daniela dans les bras de son père. Ils se toisèrent, rien de moins avant que mon fils ne se tourne vers moi l’air de se demander ce qu’on faisait ici.
- Merci pour l’invitation, c’est très généreux de votre part.
Je fis la bise à Samantha puis à Daniele avant de les suivre, humant la délicieuse odeur d’un repas très prometteur. Peut-être que ce soir, j’allais me laisser tenter par autre chose que de l’air et des comprimés.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Jeu 13 Juin - 12:00
Plastic Smiles ft. Samantha & Daniele Ricci, Maritza Reed
Isabel m’avait annoncé que nous étions invités, Maritza, J.R. et moi, à un souper chez mon meilleur ami.
J’avais souris à la jeune femme qui m’avait donné également le jour et l’heure où aurait lieu ce souper.
-Merci, Isabel.
Le soir dit, je m’étais apprêté dans ma chambre. La villa était assez grande pour que Maritza et moi puissions faire chambre à part, ce qui s’était fait naturellement et sans même en discuter. Un jour, j’avais demandé à John de préparer une autre chambre pour moi et, depuis, je dormais dedans. Je ne savais pas si Maritza s’était posé des questions ou quoi et à vrai dire, c’était le cadet de mes soucis.
J’attendais toujours qu’elle se décide à quitter la villa ou à se suicider… Tout ce qui m’arrangerait, c’était qu’elle prenne sa décision assez vite parce qu’entretenir un zombie ne m’intéressait pas. Et je n’allais certainement pas me battre pour une femme qui, de toute façon, me haïssait.
A part ça, j’avais repris ma vie d’avant, sortant faire la fête, dormant parfois dans mon appartement de la tour BSC et papillonnant çà et là avec des femmes de la jet-set ou avec Frances.
Mais pour le souper chez Daniele, nous pouvions toujours faire un effort. J’avais même été étonné que Maritza accepte l’invitation et j’avais limite un peu espéré qu’elle déclare qu’elle n’irait pas. Mais si…
Je l’avais attendue dans la voiture où j’avais déjà attaché J.R. à l’arrière. Quand Maritza embarqua, sans un mot, je démarrai, écoutant The Army avec bonheur, chantant même avec Sniper, jusqu’à ce qu’on arrive chez Daniele. J’étais heureux, épanoui, et ça se voyait. Normal, n’ayant plus de lien ni avec Maritza, ni avec Olivia, je n’avais plus personne pour représenter une de mes plus grandes faiblesses. Je me sentais donc à la fois libre et puissant !
Une fois à destination, j’étais allé vers le coffre de la voiture, laissant Maritza s’occuper de J.R. et en avait sorti deux petits cadeaux.
Quand Daniele vint nous ouvrir, je pris mes deux paquets dans une main et fis l’accolade à Daniele, un peu difficilement parce qu’il tenait sa fille dans ses bras.
-Daniele ! Je suis content de te voir !
Il vanta d’entrée de jeu la qualité du whisky qui nous attendait.
-Je n’en attendais pas moins de toi !
Puis, je m’approchai de Samantha et lui tendis la main pour un salut plus formel.
-Bonsoir, Samantha. Est-ce à toi qu’on doit cette odeur divine qui flotte dans la maison ?
Puis, Tony et son ballon attirèrent mon attention. Je m’accroupis pour être à sa hauteur et lui tendis un de mes deux paquets.
-C’est pour toi, Tony…
Il s’agissait d’un maillot officiel de l’AS Roma de cette saison. Je l’avais fit directement importer d’Italie.
Je me redressai alors que le garçon déchirait le papier et revins vers Daniele et Daniela….
-Et pour Daniela… De quoi se faire belle. Tiens…
Des petites pinces à cheveux pailletées et un set de maquillage pour enfant.
-Je suis en pleine forme ! Et vous ? Merci pour l’invitation, au fait !
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Jeu 13 Juin - 19:57
Plastic Smiles ft.Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed
Nos invités venaient d’arriver et c’est avec Daniele que je les avais accueillis, comme il se devait. J’étais heureuse de les recevoir, Maritza plus que Jimmy il va sans dire mais Daniele allait apprécier de passer une bonne soirée avec son ami dans un autre contexte que celui du travail. J’avais un peu redouté l’arrivée de Maritza, ne sachant pas à quoi m’attendre suite à notre brève conversation téléphonique. Elle m’avait semblée éteinte pour ne pas dire malade.
Cependant, quand j’ouvris la porte pour les saluer, l’un comme l’autre était pimpant, souriant et habillé comme de vraie carte de mode, de quoi me faire regretter d’avoir choisis une tenue plus sobre et moins éclatante. Maritza nous remercia d’amblée pour l’invitation qu’elle trouvait très généreuse. De devoir me coltiner son imbuvable époux toute une soirée, c’était effectivement très généreux de ma part.
- C’est un réel plaisir de vous recevoir, nous avons tant de choses à rattraper niveau bavardage.
Quant à Jimmy, il complimenta directement l’odeur qui planait dans la maison.
- Une recette de famille. J’espère qu’elle ravira ton fin palais.
Je lui fis la bise, par politesse puisque c’était le jeu, après tout, puis Jimmy offrit des présents à mes enfants qui ne pouvaient pas être plus content. Ils avaient tapé dans le mile avec un maillot de L’As Roma directement importé d’Italie et des boucles pour les cheveux de Daniela qui adorait jouer à la princesse.
La scène aurait été agréable à vivre si le couple ne s’ignorait pas sciemment donnant l’impression que l’air polaire venait d’entrer dans la maison, avec eux. Ce fut d’autant plus marquant que Jimmy avait offert les cadeaux sans échanger un regard avec sa femme et qu’il nous remercia pour l’invitation, comme si cette dernière ne l’avait pas déjà fait.
- Un réel plaisir, dis-je…
Nous étions dans le living devant une table richement dressée. Que serait-ce un souper de bourgeoisie sans argenterie et verres de cristal ? Le vin avait été aéré mais je proposais un cocktail à Maritza comme apéritif. Je savais que Daniele et Jimmy iraient de suite pour un bon whisky et il y avait du jus pour les tous petits.
- À notre santé !, dis-je en levant mon verre avant d’en prendre une petite gorgée afin de ne pas abîmer mon rouge à lèvre.
Tony avait déjà enfilé son maillot et se bombait le torse, fier de le porter. J’échangeais un regard avec Daniele, voulant dire qu’un avenir dans ce sport semblait de plus en plus inévitable. Je me voyais déjà, suffoquer dans les estrades VIP lors des matchs, applaudissant ses efforts continuellement.
- Daniele et moi sommes allés voir Death Boat au cinéma il y a peu. J’ai été surprise que le film soit aussi bon avec des têtes d’affiches inconnues du public.
Je tentais de lancer la conversation avec un sujet inoffensif et, du même souffle, réchauffer l’ambiance.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Ven 14 Juin - 11:13
Plastic Smiles ft. Samantha Ricci, Martiza Reed & Jimmy Reed
Jim et Maritza étaient arrivé en compagnie de leur rejeton, JR. Jim m’avait directement fait l’accolade et je lui avais souris. Il se disait content de me voir ! Normal ! Qui ne serait pas content de voir Ricci The Best, après tout !
Il y alla pour une poignée de main plus formelle avec Samantha mais elle s’avança pour lui faire la bise. Quelque chose de tout aussi formel mais de plus Italien dans l’âme. Nous les Italiens faisions plus facilement la bise que les Américains. C’était quelque chose que j’avais remarqué en arrivant ici il y a maintenant plus de 20 ans.
Sammy se disait content de revoir tout ce beau monde. Elle disait avoir beaucoup de bavardage à rattraper. Quant à moi, ce fut mon whisky que je mis en valeur. J’avais acheté le meilleur et mon meilleur ami ne doutait aucunement qu’il sera de qualité. Il alla même jusqu’à complimenté l’odeur planant dans plusieurs pièces de la villa. C’était l’œuvre de Sammy et Jim lui envoya directement le compliment. Je préférais ça que de les voir s’entretuer. Ma belle affirma que c’était une recette de famille.
-Tu verras, amico mio ! Après avoir gouté le repas de Sammy tu trouveras tous les restaurant italien de Los Angeles bien fade, dis-je largement sûr de ce que j’avançais.
On s’était avancé vers le living où se trouvait Tony qui ne maqua pas de saluer nos invités. C’est là que Jim se lança dans une distribution de cadeaux. Un pour Tony qui ne manqua pas d’être très enthousiaste à l’idée de recevoir un cadeau alors que ce n’était pas son anniversaire. Quoi que ! C’était peut-être le cadeaux offert par Jim pour les quatre ans du petit – même si c’était il y a un mois à peu près.
-Merci !, lança Tony en souriant.
Mais Jim avait aussi un cadeau pour Daniela que je portait dans mes bras. C’était des petites pinces pour ses cheveux ainsi qu’un set de maquillage.
-Merci, Jim !, dis-je avec un petit. Elle va adorer !
Mais quand je vis que Tony avait reçu un maillot officiel de la Roma, je ne pus m’empêcher d’afficher une certaine jalousie.
-Hey ! Tu aurais pu m’en apporter un aussi, amico mio !, dis-je en faisant une petite moue alors que le gamin enfilai déjà sa nouvelle acquisition.
Jim affirma alors être en plein forme… Il déclara alors la même chose que sa femme venait de dire il y a quelques minutes d’ici… L’un et l’autre n’avait aucun regard l’un pour l’autre. Sammy répliqua que c’était un plaisir.
-On va très bien. Le routine. Le boulot. Mais tout roule, dis-je alors que Jim venait de dire que, pour sa part, tout allait bien.
Il était temps de servir à boire ! Sammy proposa un cocktail à Maritza. On avait pas mal de vin mais rien n’empêchait de boire bien d’autres choses. Ce n’est pas l’alcool qui manquait ici.
-Erik, tu peux sortir le whisky, dis-je à l’attention d’Erik.
Il nous servi après avoir préparé des verres pour nos femmes. Chacun ayant une boisson en main on trinqua à l’initiation de Sammy.
-A notre santé !, lançais-je à sa suite avant de boire une gorgée de mon très bon whisky.
Tony continuait de se pavaner avec son maillot et je croisai le regard de Sammy qui avait vu que notre fils était fier de porter les bonnes couleurs. Ouais… Je devais me rendre à l’évidence que ce gamin fera du football…
Ainsi soit-il…
J’avais déposé Daniela à terre où tout une partie du living avait été préparée pour qu’elle et JR puissent jouer entre les plats. En attendant, Sammy avait lancé le premier sujet de conversation qui n’entrainera aucune polémique : Death Boat. Elle disait avoir aimé malgré le casting fait de nouvelles têtes.
-River Moriarty est quand même connu mais Kate n’est, en effet, pas actrice de base. Elle n’a pas fait beaucoup de films. J’ai apprécié aussi. C’est du Trevor Price, quoi… Riley Sullivan est pas mal là-dedans. J’ai entendu que c’est son tout premier film. C’est une bonne pioche, dis-je en analysant ce que j’avais vu.
Les films de Trevor Price me détendaient. C’était souvent un peu trash et j’aimais bien ça.
-Et ton avocat, Jim, se joue lui-même… Il a payé combien de personne pour obtenir ce rôle ?, dis-je un peu moqueur. Parce que je doute que Trevor l’ait engagé pour son talent à un quelconque casting. C’est le seul Hunter qui n’est pas un foutu artiste.
Moui – contrairement à Jim, je n’aimais pas plus que ça Victor Hunter. C’était un petit enfoiré quand il le voulait et, surtout, un foutu raciste ! Parfois, j’ai l’impression qu’il a été élevé par Daryll Rogers !
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Ven 14 Juin - 17:21
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Jimmy avait apporté des cadeaux aux enfants de Daniele et Samantha alors qu’en réalité nous savions tous qu’il n’en avait rien à foutre d’eux. Il faisait ça pour se montrer, se mettre en avant plan alors que son égo démesuré suffisait à ce qu’on ne voit que lui. Si ça lui faisait plaisir, grand bien lui fasse !
Le parfum délicieux du repas qu’avait cuisiné Samantha planait dans toute la demeure et ravissait nos narines avec ravissement. Daniele affirma qu’après avoir goûté la cuisine de sa femme, Jimmy ne voudrait plus rien savoir de la cuisine Italienne de Los Angeles. Il était facile de le croire ! Les restaurant mexicain d’ici n’avait de mexicain que le nom !
L’hypocrisie de Jimmy était à vomir. Lui qui roulait des yeux chaque fois qu’il me voyait aux fourneaux sous prétexte que nous avions des gens pour cuisiner pour nous et qui complimentait l’odeur du plat de Samantha alors que nous n’étions même pas à table, me donnait la nausée. J’en venais à me demander s’il lui arrivait de se regarder dans le miroir, de temps en temps, et de voir la même chose que je voyais, maintenant.
Les enfants découvrirent avec ravissement leur cadeau et même que Daniele nourrissait une petite pointe de jalousie ayant lui aussi aimé un maillot de L’As Roma. Ne connaissant rien à ce sport, je ne fis aucun commentaire, pas devant des fans comme pouvaient l’être Samantha et Daniele.
Jimmy répéta ce que j’avais dit un peu plut tôt, preuve qu’il n’écoutait rien d’autre que le son de sa propre voix. Il était visible sur le visage de nos hôtes que notre mascarade n’était pas convaincante mais ni Jimmy ni moi n’allions abdiquer.
Samantha m’offrit un cocktail à base de vin blanc, c’était divin, alors que les hommes se versèrent un verre de whisky. Il aurait bien pu y avoir un blanc malaisant, chacun savourant son breuvage mais Samantha lança la conversation sur l’un des derniers films sortit en salle, Death Boat. Elle disait qu’elle avait été surprise du résultat avec un film porté à bout de bras par des acteurs peux connu.
- Tu me donne envie d’aller le voir, Samantha. Je n’y suis pas allée encore, il ne m’a pas attiré. Victor Hunter me semblait être un clown sortit de sa boîte à surprise au travers de vrais acteurs.
Comment le mentionnait Daniele, l’avocat de Jimmy avait probablement allongé des billets pour s’offrir une place sur le casting. Quoi que les avocats en général sont de bon acteurs, ils savent porter des masques aux moments opportuns.
- Je suis allée voir Boundaries cette semaine et j’ai adoré. Le jeux d’Hank North est à son meilleur.
C’était le genre de film qui passait bien, qui plaisait à un large public et qui pouvait facilement se retrouver dans une course aux oscars.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Sam 15 Juin - 11:35
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Samantha semblait heureuse de nous accueillir. Je savais qu’en ce qui concernait Maritza, c’était plus que probablement la vérité. Quant à moi, pour elle, je devais simplement faire partie du package deal et elle devait faire avec. Mais je jouais le jeu. J’étais là pour passer une bonne soirée, pas pour me battre ou me disputer. Quand elle ignora ma main pour me faire plutôt la bise à l’italienne, je lui rendis la politesse en souriant.
Cela sentait divinement bon dans la villa de Daniele et je ne manquai pas de le faire savoir. Apparemment, c’était Samantha qui avait cuisiné une recette de famille et elle espérait que ça me plairait.
-A l’odeur, je peux déjà être assuré que ce sera le cas.
Et Daniele de dire qu’après ça, je ne pourrai plus apprécier aucun restaurant italien de L.A. Je rigolai et lui tapai sur l’épaule.
-Et bien je viendrai manger ici alors !
J’avais ensuite distribué les petits cadeaux que j’avais amenés pour les enfants. J’avais toujours eu un très bon feeling avec les enfants, aussi loin que je me souvienne. Depuis que j’avais déshérité Maritza et Olivia, ne restaient sur mon testament que trois enfants : J.R. en tant qu’héritier principal de ma fortune, Tony Ricci et James Moriarty, un filleul que je ne voyais que trop peu souvent, malheureusement. Dans mon entourage proche, il y avait aussi Ian Hunter avec qui je m’entendais bien et avec lequel j’avais joué pendant des heures depuis sa petite enfance. Puis, il y avait Grant que je considérais comme un employé à part entière de la tour BSC…
Alors je n’avais pas manqué l’occasion de gâter Tony et Daniela. Un Tony qui me remercia très poliment et une Daniela qui était toute curieuse devant sa petite boîte à maquillage.
-De rien, c’est avec plaisir.
Quand Tony eut ouvert son paquet, cela attira la jalousie de Daniele qui aurait aussi bien voulu avoir son propre maillot de l’AS Roma. Je rigolai et lui rétorquai…
-Il me faut bien garder des idées de cadeau pour ton anniversaire.
Bref, avec tout ça, la petite famille Ricci allait très bien. Ils étaient même tombés dans une forme de routine. Je fis une moue de réflexion.
-Trop de routine, ce n’est pas bon. Il va falloir organiser des fêtes !
Erik sortit le whisky à la demande de Daniele pendant que Samantha servait un cocktail à Maritza et elle-même. Je pris mon verre et trinquai ensuite avec Samantha à notre santé.
-Et à nos succès.
J.R. avait été déposé dans le living aménagé en pleine de jeu pour lui et Daniela pendant que Tony tournait autour d’eux avec son ballon de là où j’étais, je pouvais garder un œil sur eux. Je ne tenais pas à ce que l’un d’eux se fasse mal ou quoi que ce soit.
Samantha lança alors une conversation. Apparemment, le couple hôte avait vu le film Death Boat. J’avais également été le voir seul et apparemment. Maritza, elle, ne l’avait pas vu mais critiquait d’avance mon avocat qui ne lui avait rien fait si ce n’était rayer son nom dans mon testament.
-J’ai aimé aussi mais pas au point de dire que ça mérite un quelconque prix. C’est du Trevor Price… Moriarty était très bon et j’ai trouvé Victor bon dans son propre rôle, comme tu le dis, Daniele.
Je rigolai.
-Je ne sais pas s’il a payé pour avoir le rôle. J’espère juste qu’il ne va pas se décider à devenir artiste comme le reste de sa famille. Il est bien meilleur en avocat qu’en acteur.
Maritza enchaîna en disant que, par contre, elle avait vu Boundaries que j’avais vu également.
-C’est vrai que c’était un très bon film. Christopher North a encore tapé juste avec le sujet abordé.
Mais je n’allai pas jusqu’à dire à quel point ce film m’avait réellement touché. Avec mes Los Diablos, je connaissais et considérais comme des amis énormément de latinos qui n’avaient pas les papiers pour rester sur le territoire américain.
J’entendis alors J.R. pousser des petits cris autoritaires et tournai instantanément mon regard vers lui. Il me pointait du doigt et je me rendis compte qu’une petite balle avec laquelle il jouait était à mes pieds. Je souris à mon fils.
-Et tu ne ramperais pas jusqu’ici la chercher ?
Je me levai et allai lui ramener sa balle avant de revenir à la table des adultes.
-Il est aussi fainéant que moi…
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Lun 17 Juin - 19:18
Plastic Smiles ft.Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed
Parce que la soirée se déroulait chez moi, c’est en faisant une bise à l’italienne à Jimmy plutôt qu’en lui serrant la main que je l’accueillis. C’était tout naturel pour moi de le faire alors que si nous avions été reçus, Daniele et moi, chez les Reed, je lui aurais serrée la main tout simplement.
À Rome, vis comme les Romains !
La glace fut brisée et on se dirigea vers le living, là où la table était dressée pour combler nos – je l’espérais – gros appétits. Jimmy se disait rassuré par l’odeur du repas qui avait mijoté comme ça, tout doucement, toute la journée. Évidement que si l’on complimentait ma cuisine, j’étais heureuse ! Daniele ajouta même que, après avoir mangé ma cuisine, il ne voudrait plus jamais manger d’italien ailleurs.
- Il me ferait très plaisir de te faire découvrir la panoplie des recettes de famille que je connais. Mais attention ! La cuisine Italienne est généreuse, j’espère que tu as un bon métabolisme… ou un entraineur privé hors paire !
Le couple Reed n’était pas arrivé les mains vides et c’est par Jimmy que mes enfants se firent offrir de beaux présents. Daniela était encore petite pour jouer avec du maquillage mais elle adorait se faire belle et s’installer à mes côtés sur le banc de ma coiffeuse quand je me préparais pour le travail ou pour de grandes sorties. Ils avaient donc visés juste, surtout pour Tony qui enfilait déjà son nouveau maillot, de quoi attisé un peu la jalousie de son père.
C’est donc en le regardant que je dis :
- Tu en as déjà un dans le fond de ton armoire que tu ne sors jamais, amore mio !
Puis je me tournais vers Jimmy pour ajouter en rigolant :
- Quoi qu’il s’agit peut-être d’un joueur qui n’y est plus. Garde l’idée sur ta liste, j’irai fouiller !
Je lançais une conversation non engageante qui ne risquait pas de soulever les passions puisqu’il ne fallait pas être devin pour comprendre qu’une tension planait entre les époux Reed. Je parlais donc du film Death Boat que nous avions vus tous les quatre. L’avis était assez unanime sur la qualité du film mais différait légèrement sur les acteurs au générique. Jimmy disait que le film ne méritait probablement pas de prix puisqu’il était signé par Trevor Price.
- Pardon, je ne connais pas beaucoup la carrière de ce réalisateur. Il ne cumule pas les succès ?
Quant à savoir comment Victor Hunter avait pu obtenir un rôle, cet avocat de carrière n’avait pas un jeu convainquant plus que ça à l’écran. En tous les cas, c’était mon opinion. Par contre, Riley Sullivan avait tiré son épingle du jeu aux côtés de River Moriarty et de Kate Julian. Daniele me fit rire quand il mentionna que Victor s’était joué lui-même.
Je tournais le regard sur Maritza qui avait vu Boundaries et qu’elle avait beaucoup apprécié ce film. En effet, lui aussi était très bon.
- Nous avons été gâtés niveau cinéma ces derniers temps.
Notre attention fut dirigée vers J.R. qui pointait Jimmy de son tout petit doigt autoritaire avant que mon regard ne se pose aux pieds de Jimmy, là où une petite balle avait fini sa course. Je m’attendais à ce que le petite se lève et vienne la chercher d’un pas de course maladroit mais Jimmy se chargea de lui retourner la balle en disant que son fils était autant fainéant que lui.
- Daniela a aussi ses petits caprices qui lui vient de son père.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mar 18 Juin - 12:42
Plastic Smiles ft. Samantha Ricci, Martiza Reed & Jimmy Reed
Jim semblait déjà apprécier le repas de Sammy rien qu’à l’odeur. Il est vrai que ma femme avait un certain talent pour cuisiner les recettes italiennes. Moi, j’étais certain qu’aucun restaurant italien de Los Angeles ne sera à son goût quand il aura goutté l’osso bucco de Sammy. Ça ne dérangeait pas Jim – il disait qu’il viendra manger ici quand il aura envie de manger italien. Sammy semblait prêt à l’accueillir et lui faire découvrir toutes les recettes de la famille Mancini.
-M’est d’avis que si Jim vient manger Italien ici souvent, il grossira tout simplement, dis-je en m’esclaffant.
Jim et le sport, ça faisait deux. Et je doutais que son métabolisme puisse encaisser toute la générosité de la cuisine de Sammy.
Jim s’était alors lancé dans la distribution des cadeaux. Seulement, il n’en avait que pour les enfants ! De quoi me rendre jaloux surtout que j’aurais bien voulu avoir – moi aussi – une vareuse de la Roma. Je n’avais pas manqué de faire part de ma jalousie alors que Tony avait remercié Jim pour le cadeau. Mon meilleur ami affirma qu’il devait garder des idées de cadeaux pour mon anniversaire.
-Tu pouvais m’acheter deux vareuses. Une aujourd’hui et une en juillet, dis-je en faisant une petite moue.
Sammy, elle, affirma que j’avais déjà une vareuse dans le fond de l’armoire mais que je ne le sortais jamais. Elle supposais que c’était parce que le joueur en question n’était plus dans l’équipe. Elle visait juste.
-Sammy à raison. Je me suis trompé en misant sur le mauvais joueur la dernière fois que j’ai acheté une vareuse. J’en veux une de Nela ! C’est un grand défenseur et, lui, ne me décevra pas !, lançais-je pour donner de bonne idées à Jim.
On avait fait part du fait qu’on vivait une certaine routine ces derniers temps. Jim disait que trop de routine, ça n’était pas bon et que, de ce fait, on devra organiser une fête.
-Je ne suis jamais contre une fête, lançais-je avec un petit sourire.
J’étais le roi de la fête !
Erik et Sammy s’était empressées de servir à boire et quand chacun eu son verre, on trinqua à nous et à nos succès. Les enfants, eux, jouaient déjà dans le coin qui leur était réservé pour la soirée. Ainsi, on aurait pas à les avoir dans les pattes tout le temps et ça permettra à Daniela de faire connaissance avec JR.
C’est dans la foulée de tout ça que Sammy lança un premier sujet de conversation. Le film Death Boat était un sujet qui ne devrait apporter aucune polémique. Tout le monde l’avait vu à l’exception de Maritza. Sammy avait bien aimé. Moi, ça m’avait diverti. La femme de mon meilleur ami semblait avoir envie, désormais, d’aller voir le film même si, pour elle, Victor faisait tâche parmi tous ces acteurs de métier.
-Avocat c’est être acteur en quelque sorte, dis-je en faisant une moue de réflexion. Mais bon c’est vrai que je n’aurais jamais imaginé qu’un réalisateur serait tenté de l’engager…
Jim avait aussi apprécié bien qu’il disait que ça restait du Trevor Price. Sammy ne connaissait pas bien Trevor Price alors je lui clarifiai les choses.
-Disons qu’il as l’habitude de faire des films d’aventure ou d’horreur… Pas vraiment le genre de film qui a l’habitude de remporter des prix. En général, il fait des scénario efficaces mais pas de là à prétendre aux Oscars. Mais bon, pour ceux qui aiment le films de ce genre-là, il est quand même une référence. Trevor est surtout connu pour avoir du flair au niveau des acteurs. Il en a lancé plusieurs. C’est lui qui a lancé Jessica Hill, par exemple, dis-je en souriant.
En soi, Trevor n’était pas mauvais mais il faisait souvent la même chose. Et, surtout, il aimait faire tout ça à bas coût. Ça n’empêchait que je trouvais ses film divertissant.
Pour en revenir à Victor, j’en venais à me dire qu’il avait sûrement payé sa place dans le casting. Je voyais mal Price lui donner un rôle principal sans contrepartie. Mais Jim ignorait si son avocat avait payé pour le rôle ou non. Tout ce qu’il espérait c’est que Victor n’allait pas se mettre à l’acting comme activité principal.
-Je crois que pour ça tu n’as pas à t’en faire, dis-je avec un petit sourire en coin.
Je voyais bien mal Victor faire autre chose qu’avocat. Il était doué pour ça – je devais bien l’avouer. C’était un métier de connard et Victor est un connard de première.
Maritza, elle, avait aimé le film Boundaries. Sammy et moi avions été le voir aussi ainsi que Jim. C’était un bon film… Hank North était – sans conteste – un bon acteur même si, pour avoir été son producteur, je savais qu’il était, aussi, extrêmement difficile à vivre. Quant au petit Quinn, ce n’était autre qu’un Pequeñas Manos et, tout le monde autour de cette table, était au courant de ça. Jim affirma que Christopher avait visé juste avec le sujet choisi.
-S’il voulait un sujet sensible qui fait parler alors, ouais, il a visé juste. C’est une problématique qui risque encore de l’être pendant de nombreuses années, dis-je pragmatique.
L’immigration était un sujet sensible. J’étais moi-même un immigré. Mais j’étais riche alors ça changeait quand même tout ! Le problème n’est pas un problème de nationalité mais d’argent. Si tu as de l’argent, tu seras bien mieux accepté. Enfin, sauf par des gens comme Daryll ou Victor qui, eux, sont de toute façon des causes perdues.
-Mais c’est vrai que c’était un bon film, dis-je en souriant.
Sammy, elle, s’était réjouie des belles sorties cinéma qu’il y avait eu dernièrement. C’est vrai qu’on en avait eu pour notre divertissement.
J’allais enchainer quand on fut interrompu par JR qui avait lancé sa balle vers nous. Il poussait des cris sans doute pour qu’on la lui rende ce qui lui valu un petit commentaire de Jim qui finit par accéder à la demande de son fils. J’avais un peu rigolé en voyant mon meilleur ami à la merci des demandes de son rejeton. Il ne bougerait pas pour moi, hein ! Mais pour son fils, bien !
Jim affirma que son fils était aussi fainéant que lui.
-Je vois ça, amico mio, dis-je avec un petit sourire en coin. Etonnant même qu’il ait réussi à te faire te lever.
Sammy déclara que Daniela avait aussi hérité de mes petits caprices.
-Elle est, donc, parfaite ! Sans mes caprices, je ne serais pas Daniele Ricci, dis-je avec un grand sourire et avec grande modestie.
Je me demande si Daniela héritera, du coup, de cette fameuse modestie.
-Je la vois bien devenir femme d’affaire. Ou manager, dis-je un peu pensif. En tout cas, elle ne fera pas de football !
Un ça me suffisait !
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mer 19 Juin - 16:32
Plastic Smiles ft. Jimmy Reed, Samantha & Daniele Ricci
Le délicieux parfum du repas qu’avait cuisiné Samantha chatouillait nos narines et ravissait à l’avance nos estomacs gourmands .Je ne me nourrissais que très peu dernièrement, n’ayant pas le cœur à m’empiffrer mais ce soir, je pourrais faire une exception. Puis il y avait Jimmy qui semblait saliver et prétendre qu’il viendrait manger Italienne à la table des Ricci chaque fois qu’il en aurait l’occasion. Intérieurement, je roulais des yeux en me disant qu’il ferait comme tout le reste, il s’en lasserait rapidement et irait voir ailleurs. Je camouflais un rire de sarcasme alors que Daniele disait que si Jimmy venait manger la cuisine de Samantha si souvent, il grossirait, tout simplement.
- Ça ne risque pas d’arriver. La gymnastique mentale lui suffit pour rester svelte.
L’attention de tous mais surtout celle des enfants fut tournée sur les présents offert par Jimmy. La vareuse de L’As Roma qu’offrait Daniele à Tony attisa la jalousie de Daniele mais Sammy le ramena gentiment à l’ordre en disant qu’il en possédait déjà une mais il s’agissait d’un joueur que l’Italien n’affectionnait pas plus que ça. N’y connaissant pas grand-chose à ce sport, je préférais ne pas me prononcer. Je préférais le football, le vrai, le jeu viril à ces femmelettes roulant sur le sol au moindre petit coup de coude.
Samantha dirigea la conversation sur le cinéma, plus précisément sur les derniers films sortis en salle et s’ils avaient tous vuDeath Boat malgré qu’il était supporté par des quelques figures inconnu du milieu, dont l’avocat de mon cher époux, Victor Hunter. Je ne l’appréciais pas, uniquement parce ce que sa réputation ne faisait pas de lui un homme sympathique et parce que je devinais que pour être la nouvelle voix légal de Jimmy, il n’était certainement pas un enfant de chœur et c’était peut-être pour cela que je n’avais pas vu le film mais maintenant qu’ils émettaient leur opinion, je me laissais doucement convaincre.
Tout comme moi, Samantha ne captait pas le sous-titre derrière l’insinuation très peu développée de Jimmy sur Trevor Price. C’est Daniele qui expliqua que le parcours cinématographique du réalisateur ne comportait pas de film qui marquait l’histoire du cinéma. Il jouait d’efficacité mais il ne produisait pas de films dans le but de recevoir des prix, c’est ce que je comprenais.
- S’il parvient tout de même à vendre des places de cinémas, je suppose que ce style lui convient. Il en faut. Il faut de tout.
De mon côté, j’avais vu Boundaries et j’avais été conquise. L’histoire était racontée avec une telle émotion et la justesse du jeu des acteurs portait toute la subtilité des émotions que nous ressentions pendant le visionnement. Il s’agissait d’un film qu’on se rappellerait longtemps.
Les enfants, en jouant, envoyèrent une balle vers nous et J.R. la pointa du doigt, ne daignant pas ramper pour aller la chercher lui-même mais la quémanda ou plutôt, ordonna qu’on la lui apporte. J’entendais bien changer cette attitude de plus en plus problématique pour faire de J.R. un enfant débrouillard qui n’avait pas peur de se lever pour obtenir ce qu’il voulait et non pas un petit blanc bec qui avait tout cuit dans la bouche simplement parce qu’il avait eu la chance d’avoir le bon nom de famille.
Jimmy se leva et alla lui porter cette fichue balle que notre fils ne pouvait, ou plutôt ne voulait pas venir prendre lui-même.
- Il comprendra un jour qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Répondis-je à Daniele qui s’étonnait que Jimmy se soit levé pour aller la lui porter. Samantha rétorqua que sa fille avait elle aussi hérité des mauvais plus de son père ce qui semblait le rendre bien fier. Je laissais échapper un petit rire polis alors qu’il disait que sans ses caprices, il ne serait pas Daniele Ricci. Cette petite réflexion permis aux heureux parents de rêvasser même sur l’avenir de leur fille qu’il espérait voir devenir femme d’affaire, comme ça mère. En tous les cas, elle ne ferait pas joueuse de soccer.
- L’important c’est qu’ils fassent quelque chose qui les rendent heureux.
Évidement je pensais à Olivia qui venait de remanier sa vie d’un bout à l’autre justement dans optique. Elle avait fait des choix que je devinais ne pas être simples mais dans la vie, rien ne l’était. À cet instant, la petite Daniela montra son habileté à la marche et se dirigea vers moi en m’ouvrant les bras. Je me penchais et la pris sur mes cuisses.
- Que voilà une jeune demoiselle absolument ravissante. Tu veux qu’on mette les boucles que t’a offert oncle Jimmy dans les cheveux ?
La petite fit oui de la tête alors je me levais avec elle pour aller chercher le petit paquets laissé plus loin sur un meuble puis je revins à ma place et passais mes doigts en peigne dans les long cheveux noir de Daniela et entreprit de lui faire une tresse pour y placer ensuite, quelques boucles.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Jeu 20 Juin - 11:36
Plastic Smiles ft. Samantha & Daniele Ricci, Maritza Reed
Je ris avec Samantha et Daniele quand ceux-ci affirmèrent que si je profitais souvent de leur invitation à venir manger italien chez eux, j’allais inévitablement grossir. N’empêche que ladite invitation n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Rigolant toujours, j’aplatis ma chemise sur mon ventre.
-Pour l’instant, ça va, j’ai de la marge.
Et Maritza d’intervenir avec un mépris et autant de sarcasme que la Terre pouvait en porter, en disant que la gymnastique mentale me suffisait à rester svelte. Je ne doutais pas que nos hôtes aient saisi tout ce mépris dans la voix de celle qui partageait ma villa pour le moment… Mais je ne m’en formalisai pas, répondant tout simplement avec le sourire comme si elle avait parlé sur le ton de la rigolade… Elle n’en valait pas la peine… Et elle valait encore moins la peine que je m’abaisse à son niveau en jouant de sarcasmes et de sous-entendus.
Ce fut donc avec le sourire que j’enchaînai.
-Il est vrai que réfléchir maintien en forme. C’est pour ça que je n’arrête jamais.
J’offris alors mes présents aux enfants, attirant la jalousie de Daniele qui aurait lui aussi souhaité un cadeau, et une vareuse de l’AS Roma si possible. Mais Samantha intervint en lui rappelant qu’il en avait déjà une et moi, en disant qu’il me fallait bien garder des idées pour son anniversaire.
Je ris et tapotai sur l’épaule de mon ami qui n’avait qu’à être patient et attendre son anniversaire.
Une fois installés à table, et avec un embryon de projet de fête en tête, les femmes avec un cocktail et nous avec nos whisky d’une excellente qualité, on parla un peu cinéma… Death Boat pour commencer… On l’avait tous vu, sauf Maritza qui l’avait rejeté d’emblée à cause de Victor Hunter qui figurait au casting. Il était vrai que l’avocat tombait un peu comme un cheveu dans la soupe mais… Je haussai les épaules.
-Pour le film de Price, il convenait… Il n’a pas relevé le film, mais il ne l’a pas tiré vers le bas non plus.
Samantha connaissait mal le réalisateur alors Daniele lui expliqua un peu la réputation qu’il avait. Il faisait des films qui étaient, pour la plupart, bons, mais pas de quoi remporter des prix. Maritza, elle, trouvait qu’il fallait de tout.
-En effet…
Quant à moi, j’espérais bien que mon avocat resterait avocat mais Daniele semblait confiant. Je levai mon verre à ses paroles.
Boundaries était un film d’une toute autre ampleur et celui-là, tout le monde l’avait vu et l’avis était assez unanime… Même pour moi qui était le seul véritable américain de la tablée, mais qui avait dans son entourage énormément d’amis immigrés.
On pouvait me reprocher beaucoup de choses. Mais certainement pas d’être raciste.
Ce fut là que J.R. interrompit notre conversation en me lançant une balle qu’il ne voulait pas récupérer lui-même. Ma réflexion fit rire Daniele qui s’étonnait de me voir me lever, pour la cause. Ça me fit rire. Puis Maritza déclara qu’il finirait par apprendre qu’on était jamais mieux servi que par soi-même.
-Moui, par soi-même ou par des gens bien payés pour le faire.
Je revins à ma place alors que Samantha parlait des caprices de Daniela qui ne manquait apparemment pas de caractère. Daniele, elle, la voyait déjà femme d’affaire ou manager. Je fis une moue de réflexion.
-Ou elle se choisira un bon parti qu’elle sera amenée à représenter à différents événements… C’est une belle place et un véritable métier à temps plein que d’être l’épouse de quelqu’un d’important ! Elle pourrait devenir l’Impératrice de L.A.
Puisque Maritza n’avait pas voulu cette place, se refermant sur elle-même plutôt que de rencontrer des gens, de créer des liens et de profiter de mon pouvoir pour devenir quelqu’un de très important dans la jet-set.
Maintenant, c’était trop tard. C’était fini.
Maritza qui avait pris Daniela sur ses genoux et entreprenait de lui tresser les cheveux. Je souris, les observant.
-Je suis même carrément son parrain, Maritza. Une belle place également que d’être ma filleule. Elle sera protégée et aidée si un jour, elle se retrouve dans le besoin.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Ven 21 Juin - 15:20
Plastic Smiles ft.Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed
Ma cuisine emballait déjà Jimmy alors même qu’il n’y avait pas encore goûté. J’espérais que mes plats mêlant le raffinement avec l’ancestralité Italienne apprise auprès de ma mère plusieurs années auparavant, soit à la hauteur des attentes de tous. Daniele défiait presque Jimmy de trouver mieux ailleurs alors que ce dernier envisageais de revenir à ma table chaque fois que l’envie de manger Italien lui prendrait. Ceci n’était pas sans risque puisque ma cuisine était riche comme elle se devait et que notre métabolisme prenant en âge, risquait de pâtir à neutraliser toute cette nourriture. Maritza y alla d’une réflexion qui me fis sourire, peut-être parce que je ne saisissais pas la profondeur du malaise subsistant au sein du couple.
- La réflexion force l’introspection, chose qui n’est pas donné à tout le monde. Je salut alors ta force cérébrale.
Ma pauvre tête avait bien besoin de repos, lorsque je la déposais sur l’oreiller.
Des cadeaux furent distribués et une conversation sur les derniers films sortis en salles fut amorcée. Maritza se laissait convaincre d’aller voir Death Boat, un film qui avait été bien accueilli malgré les faibles attentes générales. Le nœud de guerre résidait en la présence d’un avocat, Victor Hunter, en tête d’affiche. Je ne connaissais pas l’homme personnellement, seulement de réputation ce qui pourrait suffire à vouloir s’en tenir loin mais en toute honnêteté, connaissez-vous un avocat qui a bonne réputation ? J’appréciais qu’un m’éclaire également sur la réputation de Price, n’ayant pas vraiment suivis sa carrière.
Le film de Christopher North récoltait lui aussi beaucoup d’éloges de quoi lui assurer une belle place dans la course des oscars, là-dessus, nous étions tous d’accord. Quoi qu’il en soit, la diversité des histoires portées à l’écran ne manquait pas de satisfaire petits et grands, insensibles comme grands émotifs.
Nos progénitures respectives jouaient. Tony avec son ballon et portant sa nouvelle vareuse fièrement et Daniela et J.R. en s’envoyant une balle au sol, jusqu’à ce que cette dernière roule jusqu’à nous, aux pieds de Jimmy, plus précisément et ce dernier se leva pour aller la lui rapporter. Un geste des plus anodins si ce n’était que Jimmy se qualifiait de fainéant et que Maritza ajoute qu’un jour, son fils comprendrait que l’on est jamais mieux servit que par soi-même ou comme l’ajoutait Jimmy, par quelqu’un payé pour le faire.
Je cherchais d’un bref regard à Daniele, des réponses à des questions que je ne pouvais de toute façon pas formuler, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Je parlais donc des caprices trempés que ma fille tenait fièrement de son père ce qui laissa ce dernier rêvasser sur l’avenir de sa fille. J’allais dire que je la voyais bien reprendre mon flambeau, pourquoi pas mais Jimmy suggéra qu’elle pouvait aussi se marier à quelqu’un d’influent et ainsi devenir l’impératrice de Los Angeles.
- Si Daniela doit régner sur un empire un jour, je souhaiterais que ce soit le sien et non celui qu’elle aura obtenu en épousant un bon partit.
Il n’y avait non plus rien de mal de devenir quelqu’un en épousant un bon partit mais à l’approche du nouveau millénaire, j’espérais mieux pour les prochaines générations de femmes dont ma fille serait fière représentante. C’est d’ailleurs cette dernière qui changea un peu le courant en venant près de Maritza et se laissant coiffer par cette dernière qui avait beaucoup de facilité à la coiffer.
- Elle ne me laisse jamais lui jouer autant dans les cheveux, mio Dio !
Jimmy apporta une clarification quasi pas codée dans les circonstance. Étant le parrain de ma fille, elle jouerait de sa protection si d’aventure, elle se retrouvait dans le besoin.
Puis je compris !
Le couple Reed traversait une petite crise qui devait venir du changement de maison de disque d’Olivia ! Maritza devait atténuer les décisions de sa fille alors que Jimmy devait ruminer. Ça expliquait le froid polaire et les sous-entendu sur le fait de faire son chemin soi-même et d’être protéger du besoin. Ça ne devait pas être une période facile à la maison suite à tout cela, je pouvais le comprendre et maintenant que je pensais avoir deviner ce qui se passait, je n’allais plus me formaliser pour leur attitude.
- Je crois que le repas est prêt ! Nous pouvons prendre place à table.
J’avais fait placer les hommes chacun en bout de table tel que le voulait la bienséance alors que Maritza et moi serions face à face de chaque côté. Je devais avoir des dons de clairvoyance car placé ainsi, nous n’étions pas côte à côte et cela éviterait que l’un ou l’autre des époux Reed ne finissent par planter sa fourchette dans la main de l’autre. Alors que l’on nous servait le potage servant d’entrée, je relançais la conversation.
- Le nouveau millénaire approche, je ne le réalise à peine. Quand j’étais petite fille, mon père me répondait ‘’ chiedimelo di nuovo nel 200’’ quand je lui demandais quelque chose qu’il ne voulait pas m’accorder ou discuter maintenant. Je ne peux hélas pas répondre à même chose aux enfants, il ne s’agit que de quatorze années avant de franchir ce cap. Quand on y songe, quatorze ans c’est vite passé dans la vie d’un enfant.
Vu la vitesse à laquelle ils grandissent tous, quatorze ans ressemblait à un battement de cils.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Sam 22 Juin - 11:27
Plastic Smiles ft. Samantha Ricci, Martiza Reed & Jimmy Reed
De la bonne cuisine de Sammy, on en était venu à parler de la ligne de Jim. Si mon ami disait avoir encore de la marge, je m’étais moqué de son incapacité à faire du sport. Il n’aimait pas ça. Jim était un éternel paresseux. Cela dit en passant, je n’étais pas beaucoup mieux à ce niveau. J’étais très loin d’être un sportif contrairement à Tony qui ne cessait de courir après son ballon à longueur de journée.
C’est là que Maritza fit une intervention déclarant que le fait que Jim réfléchisse constamment suffirait à lui faire garder sa ligne. J’ignorais s’il s’agissait là d’une pique ou bien d’une touche d’humour à vrai dire… Quoi qu’il en soit, ça ne troubla pas Jim qui sourit et affirma que réfléchir tenait en forme alors que Sammy louait la force cérébrale de mon meilleur ami.
Après la distribution de cadeaux fait par Jim, on avait chacun reçu à boire avant d’entamer une conversation sur les dernières sorties cinéma comme celle de Death Boat de Trevor Price. C’était surtout la place légitime ou non de Victor Hunter dans ce film qui faisait parler et à Jim de dire que pour un film de Trevor Price, son avocat ne faisait pas tellement tâche déclarant que l’avocat n’avait pas tiré le film vers le haut mais pas non plus vers le bas. Bref, il s’était fondu dans le casting sans vraiment en détonné au final.
-Moui, ce n’est pas faux, concluais-je.
Mais de là à faire de Victor un réel acteur, il y avait encore une marge. De mon avis, c’est surtout un très bon avocat. Ce qui, en soi, demande quelques capacités d’acteurs.
J’avais alors expliqué à Sammy qui était Trevor Price et quel style de film il faisait. Maritza déclara que si Price arrivait à faire vendre des places c’est que son style convenait à un certain public. Il était clair que le style de Price avait beaucoup d’adeptes. Et – comme Maritza le disait si bien – il en fallait pour tout les goût. Jim était d’accord.
-C’est clair que si tout le monde faisait du cinéma bon pour les Oscars, on s’ennuierait, dis-je convaincu que les Oscars avait quelque chose de parfois trop élitiste, voir trop intellectuel.
Un film qui était bon pour les Oscars était, par contre, Boundaries que tous avions aimé dans cette pièce. On discuta un peu de ce sujet avant que la balle de JR ne nous fasse changer de sujet pour parler des enfants. JR semblait avoir hérité de la paresse de Jim et si Maritza semblait vouloir faire comprendre à son enfant qu’on était jamais mieux servi que par soi-même ce que ne contesta pas Jim, ce dernier déclara qu’on pouvait aussi se fier au gens payé pour nous servir. Moui – c’était un fait.
-C’est vrai. Rien que tel que soi-même ou un employé fidèle, dis-je avec un petit sourire.
Pour cause, Erik avait toujours été là pour moi.
D’après Sammy, Daniela avait, aussi, hérité de quelques-uns de mes défauts ce qui, à mes yeux, la rendait parfaite ! Je me mis alors à rêver à ce que ma fille sera étant plus grande. Je la voyais bien femme d’affaire ou bien manager comme moi et Sammy. Pour Maritza le tout était que la gamine soit heureuse. Certes – c’est un fait. Mais j’aimerais tout de même qu’elle soit heureuse tout en ayant des projets intéressants et non pas à ne rien faire en tournant en rond à la maison. Jim, lui, se disait que Daniela pourrait tout aussi bien marié un bon parti et devenir impératrice de L.A.. En somme ce qu’était sa mère à une époque pas tellement lointaine – finalement. C’est clair que dealer avec la jet-set et se faire des liens était un métier à plein temps. Certaines femmes d’hommes d’affaire s’y adonnaient à chaque fête ou gala. Parfois, les femmes avaient des liens plus intéressants que leur mari ce qui leur donnait un certain pouvoir. Je savais que Rachel Reed avait toujours excellé à ce petit jeu. C’était tout un métier ! Mais Sammy préférait que notre fille règne sur son propre empire.
-Rien ne lui empêche de faire les deux, finalement, dis-je en haussant des épaules. Elle peut-être un excellent manager et marier un bon parti et le représenter lors des fêtes pour devenir l’impératrice de L.A. C’est une Ricci ! Elle peut tout faire, dis-je conscient des grandes ambitions que j’avais pour ma fille.
Ce que je venais de dire prouvait que je ne rejetais en rien le nouveau monde et l’ancien monde. Je trouvais qu’on pouvait tirer le meilleur parti des deux mondes. Le tout est de tirer son épingle du jeu avec les cartes qu’on à en main. Et Dieu sait que Daniela en à des bonnes, des cartes. Limite, elle aura l’embarras du choix.
Daniela marcha alors jusqu’à Maritza qui la pris sur ses genoux pour commencer à enfiler les nouvelles pinces que Jim lui avait acheté. Un miracle vu que même Sammy n’arrivait pas à coiffer notre fille sans qu’elle rechigne.
-On saura qui appeler si on arrive pas à la coiffer, dis-je avec un petit sourire.
Jim déclara alors que Daniela étant sa filleule elle sera protégée et aidée si elle se retrouve dans le besoin.
-C’est certain qu’elle ne manquera jamais de rien, dis-je ne m’en faisant aucunement pour ma fille qui, entre les Ricci et les Reed ne maquera vraiment de rien.
Sammy déclara alors que le repas était prêt et on s’installa tous autour de la table apprêté à cet effet. Le potage ne tarda pas à arrivé et j’en salivait déjà ! C’est là que Sammy relança la conversation parlant du prochain millénaire qui approchait… Encore 14 ans et on y était. En espérant qu’on soit encore vivant pour voir ça – ce que, vu notre âge, je l’espérais quand même, hein !
-C’est clair que le temps passe. Vite on y sera en un clin d’œil, confirmais-je. Nos enfants seront ado. Quel malheur…
Bien que d’ici là, j’aurais envoyé Tony en Europe, hein ! S’il veut faire du football, c’est là qu’il devra aller. C’est pas ici qu’il va arriver à avoir un bon niveau dans cet discipline !
-Et nous, on sera sans doute encore les mêmes avec quelques rides de plus. Quoi que j’espère bien trouver la fontaine de jouvence, lançais-je pensif. Je compte bien être manager jusqu’à la fin de ma vie.
J’adorais mon métier.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Lun 24 Juin - 19:36
Plastic Smiles ft. Jimmy Reed, Samantha & Daniele Ricci
La spécialité de Jimmy pendant une conversation était bien celle d’écouter pour répondre et non pas pour comprendre. Je m’en rendais bien compte alors que nous conversions avec nos amis de manière platonique et non engageante. Il s’évertuait à se mettre de l’avant, à paraitre plutôt qu’être. Les apparences encore et toujours. Ça devait être lassant d’être dans sa peau, à force !
Du repas prometteur de notre hôte aux films à l’affiche dans les cinéma, nous étions d’accord, ou presque, sur le fait qu’il fallait de tout, pour tous les goûts. Si tous les films étaient faits dans l’unique but de remporter une statuette, l’ennui nous guetterait. Il en fallait des comédies vides de sens qui ne demandait aucune force cérébrale. Nous avions aussi besoin de ces films à l’eau de rose où l’amour triomphe toujours afin de nous faire croire que cela est aussi possible dans la vraie vie. Certains avaient besoin d’un bon vieux slashers où n’importe quel objet peut devenir une arme meurtrière, ne serait-ce que pour évacuer quelques pulsions qu’ils ne sauraient jamais relâcher autrement.
La conversation cinématographie s’acheva d’une balle fugitive qui termina sa course aux pieds de Jimmy et qui fut retourné à son expéditeur par Jimmy lui-même. De quoi nous faire assoir chacun nos positions sur se servir soi-même ou se faire servir. Évidement, Jimmy préférait la seconde option quant à moi, j’avais appris à la dure que l’on était jamais aussi bien servie que par soi-même. C’était quelque chose que j’apprenais à mon fils et que je ne cesserais de lui apprendre. Ainsi, je n’allais pas en ajouté après que Daniele eut temporisé en admettant que les deux options se valaient.
Cette petite interlude amena le couple Ricci à rêver de l’avenir de leur fille. Bien sûr, il fallait que Jimmy la ramène en disant que la petite pourrait régner sur Los Angeles en épousant un bon partit. Faisait-il allusion à notre fils ? Quoi qu’il en soit, Samantha ne tarda pas à ajouter qu’elle espérait que, si d’aventure sa fille devait régner sur un empire, elle souhaitait qu’elle l’aie bâti de ses mains et qu’elle ne le devrait pas à un homme. Étais-je surprise d’entendre Daniele encore une fois faire le pont entre les deux opinions, celle de sa femme et celle de son meilleur ami ?
Ça devait être lassant de monter deux chevaux avec un seul cul !
La petite Daniela gambada jusqu’à moi et ce fut avec plaisir que je la pris sur mes genoux, après être aller chercher avec elle ses nouvelles boucles à cheveux laissés plus loin lors de la réception des cadeaux. Elle avait une chevelure noire magnifique et une longueur impressionnante pour son âge. Ça se voyait rien qu’en passant mes doigts en peigne dans ses cheveux que Samantha y accordait beaucoup de soin. D’ailleurs, la maman s’exclama que la petite ne se laissait jamais autant faire lorsque venait le temps de la coiffer.
- Il me ferait très plaisir de venir la coiffer. J’ai toujours adoré faire de belles coiffures dans les cheveux de mes filles.
Ce fut là que Jimmy lâcha une remarque absurde et d’une grossièreté sans limite. Je dû me battre intérieurement pour lui répondre que cette promesse ne serait effective que tant et aussi longtemps Daniela agirait comme une marionnette docile et bien dressée mais que le jour où elle oserait marcher d’elle-même, il la renierait d’un simple trait.
Heureusement que Samantha déclara à ce moment qu’il était temps de passer à table et qu’elle eu la présence d’esprit d’installer les couples l’un en face de l’autre et non côtes à côtes ! Ainsi, si je devais me lever pour aller me repoudrer le nez, je ne craindrai pas que Jimmy injecte son venin dans mon verre !
Samantha semblait tenir à alimenter la conversation. Elle s’exprima sur le fait que l’an deux milles approchait plus rapidement que l’on ne pouvait le croire. Il n’y avait quatorze années nous séparant du nouveau millénaire. Ça pouvait sembler énorme mais seul un parent pouvait se rendre compte à quel point quatorze années pouvaient passer comme une brise un soir d’été.
- Est-ce vraiment le fait que nos enfants seront des adolescents qui t’inquiète Daniele ? Ne serait-ce pas plutôt les quatorze années supplémentaires à notre compteur qui t’effraies ?
Dans quatorze ans, il n’y aura plus aucune crème anti-âge qui fonctionnera à son plein potentielle et cacher mes cheveux blancs deviendra mon combat quotidien.
- Si tu la trouve, garde-la précieusement cachée et utilise-la à bon escient.
Rien ne devait être pire que de voir tous ses proches mourir autour de nous et d’être le seul encore debout en centre.
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Jimmy Reed
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mar 25 Juin - 17:53
Plastic Smiles ft. Samantha & Daniele Ricci, Maritza Reed
Le repas, à l’odeur, s’annonçait digne des meilleurs restaurants italiens. Peut-être même mieux parce que Samantha semblait y avoir mis tout son cœur. Alors, après quelques réflexions sur ce sujet qui allait inévitablement me faire grossir si j’honorais l’invitation du couple Ricci, nous nous installâmes à table. Une table décorée avec goût autour de laquelle nous pûmes tranquillement prendre l’apéritif en parlant, pour commencer, des derniers films sortis en date.
Chacun y allait de son avis et la conclusion fut finalement que tant Death Boat que Boundaries méritait d’être vu, chacun dans son genre évidemment. Après, qu’on aime ou qu’on aime pas, comme dans tout art, ce n’était qu’une question de goût.
Comme le disait Daniele, si tout le monde faisait des films bons pour les Oscars, ça deviendrait lassant.
-C’est vrai que je ne suis pas contre un film pour me vider la tête de temps en temps.
Cela m’arrivait de me mettre même devant un de ces films d’horreur à la Stephen Shran… Pourtant, Dieu savait que Shran et moi ne nous apprécions pas… Mais je devais dire que cinématographiquement, j’aimais globalement ce qu’il faisait… Même si pour moi, les idées portées par Spaceship étaient aussi utopiques que risibles.
Ce fut J.R. et sa balle qui nous fit changer de sujet pour le porter sur notre progéniture. Maritza trouvait qu’on était jamais mieux servi que par soi-même et je savais que c’était ce qu’elle inculquait à J.R. Je n’avais rien contre ce mode d’éducation, surtout que je pensais que ce que moi je lui inculquais, soit qu’il pouvait aussi faire appel à d’autres personnes bien payées pour lui rendre service, était en quelque sorte complémentaire.
Ainsi, J.R. saurait à la fois se démerder seul, mais aussi s’entourer pour ne pas être surchargé et ne pas être isolé.
J’étais donc bien d’accord avec Daniele qui validait les deux options et levai mon verre en souriant.
-Comme dirait ce merdeux d’Howard Stone, « Amen à ça ».
Quant à Daniela, Samantha et Daniele la voyait femme d’affaire ou manager. Moi, qui était naturellement plus conservateur, la voyait plus devenir une maîtresse de maison incontournable ! L’organisatrices de fêtes mondaines du tonnerre ! Une femme capable de voir et de comprendre la jet-set et d’y bouger ses pions… Une femme avec un pouvoir énorme par alliance.
Samantha maintenait sa position. Si Daniela voulait du pouvoir, elle devait l’acquérir par elle-même et non en se liant avec un homme puissant. Je regardai Samantha et souris.
-Le rêve fait vivre, Samantha… Le rêve fait vivre.
Et je ne développai pas plus le débat puisque de toute façon, à mes yeux, l’avis de Samantha n’avait strictement aucune valeur.
Daniele, lui, qui voulait toujours le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière sans aller à l’épicerie voulait à la fois que Daniela devienne quelqu’un par elle-même, mais ne néglige pas son choix d’époux. Je rigolai.
-Je te reconnais bien là.
La petite Daniela, qui avait peut-être compris que la conversation des grands tournait autour d’elle, marcha jusqu’à nous et tendis ses bras à Maritza qui la pris sur ses genoux et entrepris de la coiffer. Je regardai la scène en sirotant tranquillement won whisky alors que Samantha se plaignait que sa fille n’était pas aussi docile avec elle. Maritza, elle, se proposait de la coiffer quand elle voulait.
Je tendis ma main vers la petite Daniela pour lui caresser sa petite joue potelée de l’index et attirer son attention. Elle me fixa alors de ses grands yeux bruns magnifiques.
-Hey Daniela… Maritza va te faire toute belle ? Tu seras aussi belle qu’elle quand tu seras grande.
Je pensais réellement ce que je disais. Pour moi, Maritza avait été, était et resterait une très belle femme. Une femme que j’avais aimée. Il était dommage que sa froideur ait fini par éteindre la flamme qui m’avait animé pendant des années. Maintenant, c’est trop tard pour la ranimer. Elle était étouffée par la haine qu’elle me portait pour de mauvaises raisons.
Samantha annonça alors le début du repas et l’entrée, un potage qui sentait divinement bon, nous fut servi.
-Bon appétit !
Puis la conversation tourna sur la proximité du nouveau millénaire. L’an 2000 n’était qu’à 14 ans de nous et cela semblait être un sujet d’inquiétude… Surtout pour Daniele qui avait peur des rides et des adolescents que seraient nos enfants.
Je regardai mon meilleur ami.
-Je préfère ne pas penser au fait de vieillir. Je déteste l’idée de vieillir. Mais question projets, les miens resteront toujours les mêmes. Promouvoir de la musique et faire de l’argent…
Je pris une cuillère de soupe.
-Et pas forcément dans cet ordre…
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Jeu 27 Juin - 18:04
Plastic Smiles ft.Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed
J’avais lancé la conversation sur le cinéma en me disant que ce sujet ne risquait pas de soulever de grand débat où les opinions divergentes risquaient de diviser. Ce souper à quatre était un prétexte pour casser la routine et non pas pour se créer des conflits inutiles. Les derniers films sortis au cinéma récoltaient de bonnes critiques de notre part, humbles cinéphiles amateurs et nous étions tous d’accord qu’il fallait des films pour tous les goûts autant pour se vider la tête que pour se gaver de popcorn.
La conversation emprunta un chemin un peu plus glissant quand Jimmy se leva pour aller porter la balle vagabonde de son fils qui l’avait réclamé. Visiblement, il y avait une divergence d’opinion au sein du couple Reed concernant l’art de se faire servir et se servir soi-même. Honnêtement, je penchais de l’avis de Maritza là-dessus et plus encore quand on supposa que pour régner sur Los Angeles, elle devait impérativement épouser un bon partit. Non, il était hors de question que ma fille doive sa notoriété et sa place dans la société à son futur époux. Je souhaitais pour ma fille plus d’autonomie, de débrouillardise et d’accomplissement personnel avec un grand A et un grand P.
Pour Jimmy, ma vision de l’Avenir de ma fille tenait du rêve et le rêve faisait vivre. Heureusement que rêver était encore permis et gratuit !
- J’apprends justement à ma fille de rêver grand et d’y croire.
Croire en ses rêves et se donner les outils pour les concrétiser.
Ceci dit, et parce que je ne voulais pas non plus que ma fille épouse un va nu pied qui se ferait entretenir par elle toute sa vie, je levais mon verre alors que Daniele qui la voyait bien faire les deux, être une femme influente ET épouser un bon parti.
- Évidement qu’elle peut tout faire !
Avec le bagage génétique que nous lui avions offert, Daniela ira très loin !
Comme si elle se sentait interpellée par la conversation, ma fille fit son entrée et alla dans les bras de sa tante Maritza qui commença à la coiffer, un miracle en soi parce ma fille ne se laissait pas jouer aussi facilement dans les cheveux. Cela força notre admiration, à Daniele et moi. Je souris doucement quand Jimmy complimenta indirectement le travail de sa femme en expliquant à Daniela qu’elle serait aussi belle que son épouse, lorsqu’elle serait grande.
J’annonçais le service du repas et donc, c’est à table que la conversation se poursuivit. Les enfants étaient attablés plus loin, avec un service adapté pour eux ainsi avec une servante pour les aider au besoin. Nous pouvions, nous les adultes, mangés en toute quiétude sans devoir surveiller et prévenir un éventuel dégât.
Le potage fumant fut placé devant nous alors que l’on relativisait sur le prochain millénaire qui approchait plus vite que nous voulions bien nous le faire croire. J’appréhendais un peu ce cap parce que cela signifierait que j’aurais plusieurs années en plus, que ma fille serait déjà une adolescente avec tout ce qui venait avec. Daniele espérait que d’ici là, il trouverait la fontaine de jouvence et, s’il la trouvait, Maritza lui conseillait de garder ce secret bien caché et de l’utiliser intelligemment alors que Jimmy avouait sans crainte détester l’idée de vieillir mais que, avec des rides de plus ou non, ses projets resteraient les mêmes.
- Et bien, pour emprunter les mots que tu as toi-même emprunter, Jimmy, Amen à ça ! Les projets font vivre, autant que les rêves.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Ven 28 Juin - 8:57
Plastic Smiles ft. Samantha Ricci, Martiza Reed & Jimmy Reed
Le conversation sur le cinéma avait été pas mal agréable. Death Boat et Boundaries étaient des films très différents mais ils n’avaient pas le même but non plus. L’un était pour divertir, l’autre pour faire réfléchir sur une problématique. Jim disait d’ailleurs qu’il n’était pas contre un film qui vidait la tête. C’était mon cas aussi ! D’ailleurs – en général – j’allais au cinéma pour me vider la tête.
C’est le fils de Jim qui fit basculer la conversation sur un sujet qui nous concernait tous : l’avenir de nos mômes. Cela de Daniela plus particulièrement. Avec le statut qu’elle avait, les gens qui l’entouraient, pour sûr qu’elle aura l’embarras du choix sur ce qu’elle pourrait faire. Je la voyais bien manager ou femme d’affaire ! Avec Sammy et moi comme parents, c’était sans nul doute un chemin à privilégier pour elle. On est toujours influencés par ce que font nos parents – quel que soit la relation qu’on a avec eux. Pour preuve, j’étais très loin d’être proche de mon père et, pourtant, j’avais fini par – dans un premier temps – bosser dans son entreprise comme homme d’affaire avant de prendre mon propre chemin comme manager… A savoir qu’un manager fait des choses fort similaires à un homme d’affaire. Les deux sont des gestionnaires et des spécialistes en relations publiques.
Jim – lui – se disait que le mariage était aussi un bel avenir. Il n’avait pas tort. Gérer l’empire d’un conjoint puissant était un sacré boulot qui offrait un très bon statut et une place de choix dans la jet-set de Los Angeles, voir même du pays entier. Les femmes derrières les hommes n’affaire avait parfois un pouvoir qui surclassait celui du mari en question. Parce que – si l’argent était un atout considérable – ce qui donnait le pouvoir c’était les relations. Plus tu as de relations, plus tu as de pouvoir ! Daniela devra apprendre ça. Qu’elle règne avec son mari sur un empire ou qu’elle ait son empire à elle comme le voulait Sammy dans une optique plus progressiste, elle devra savoir se faire des liens. Sans ça, elle ne pourra progresser. Dans le monde des affaires, on ne peut pas avancer seul.
Je validais les deux idées car, en soit, elles étaient toutes les deux valables. Toutes les deux étaient – de mon avis – valorisante et, finalement, c’est Daniela qui aura le choix final de ce qu’elle veut faire. Toutes les femmes, après tout, n’ont pas l’ambition de construire leur propre empire… Idem pour les hommes d’ailleurs – certains n’avait pas nécessairement cette ambition… Peut-être qu’un mariage rendra ma fille heureuse – qui sait ? Quoi qu’il en soit, Jim leva son verre à ce que je venais de dire reprenant l’expression du petit merdeux de Los Angeles.
-Amen à ça, ouais !, dis-je avec un petit sourire en coin.
Jim dit à ma femme que le rêve faisait vivre et Sammy rétorqua qu’elle apprenait justement à nos enfants à croire à leurs rêves et à se donner les moyens de les concrétiser. Moui – il était clair que Jim comme Sammy n’avaient pas la même vision des choses. Ce n’était pas un scoop et je ne m’en formalisait aucunement.
Car moi, je savais Daniela capable d’avoir le meilleur des deux mondes. Celui de Jim et celui de Sammy. Elle pouvait très bien avoir son petit business et marié un homme qui a son propre empire. Elle pourra se faire représente de son mari comme représente d’elle-même. L’un n’empêche pas l’autre ! Pour cause, je n’avais aucunement envie que Daniela se marie à n’importe qui, hein ! Le pire, ça serait un artiste ! Les artistes ne sont pas fiables !
Tout ça après que Sammy ait confirmé que notre fille pouvait tout faire alors que Jim me reconnaissait bien là. Je rigolai un peu.
Daniela – qui semblait avoir entendu qu’on parlait d’elle – finit par nous rejoindre et Marita se mit à la coiffer ce qui était assez impressionnant. Au point où Sammy et moi lui proposâmes de venir la coiffer ce qu’elle ne refusa pas. Maritza avait deux filles d’après ce que j’en savais – donc – elle avait de l’expérience.
Jim y alla d’un compliment envers sa femme. C’est vrai que Maritza était une belle femme avec tout le charme latino. Nul doute que ma fille sera aussi belle une fois grande.
-Ça sera la plus belle au monde, confirmais-je avec un petit sourire.
Hey ! C’est ma fille ! Elle sera magnifique ! Suffit de me regarder et de regarder Sammy pour s’en rendre compte.
Les enfants furent, ensuite, casé à leur table alors que le début du repas commença par un potage. On se souhaita bonne appétit avant que le conversation ne reprenne sur le millénaire suivant qui était en approche. Moi, j’avais bien envie de trouver la fontaine de jouvence ce qui amena Maritza à se questionner sur ma peur de vieillir.
-Les deux sont effrayant, lançais-je. Un adolescent, ça fait n’importe quoi ! Quant à vieillir, qui aime ça ?
Maritza déclara que si je trouvais la fontaine de jouvence, je devrait l’utiliser à bon escient de quoi me faire rire un peu. J’étais un bon gestionnaire – ça devrait bien se passer !
Jim lui, n’aimait pas vieillir non plus mais se voyait mal changer ses projets avec le temps. Tout comme moi d’ailleurs. J’aimais la position que j’avais. Je rigolai quand Jim déclara qu’il comptait promouvoir de la musique et faire de l’argent et pas forcément dans cet ordre. Je le reconnaissais bien là.
Sammy reprit à son tour l’expression de Stone avant de dire que les projets et les rêves faisaient vivre.
-Surtout quand on a les moyens de les accomplir, dis-je pour conclure les paroles de Sammy.
Et les moyens nous les avons !
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Plastic Smiles ft. Jimmy Reed, Samantha & Daniele Ricci
La petite Daniela s’était approchée de moi pour que je la prenne, ce que je fis avant de commencer à la coiffer. Elle avait de magnifique cheveux d’une longueur impressionnante pour une gamine de son âge. J’avais donc beaucoup de plaisir à la coiffer, chose que je ne faisais plus avec mes propres filles. Livia avait passé l’âge de me demander de lui faire des nattes quant à Rosalynn, je ne la voyais plus aussi souvent malheureusement. Je ne pouvais blâmer mon ex-mari de vouloir protéger nos enfants de Jimmy.
Le compliment que me lança Jimmy par la bande en complimenta Daniela glissa sur mon dos comme sur celui d’un canard. Je savais qu’il ne servait qu’à paraitre, entretenir l’image qu’il ne voulait pas voir se fissurer avant que je ne le quitte d’une manière ou d’une autre comme il me l’avait intimé. Il se donnait le beau rôle mais derrière son masque lisse, se cachait un inimaginable monstre.
Je relevais la tête et je le regardais en affichant un beau sourire démontrant ainsi que son compliment m’avait touché. Je pouvais, moi aussi, afficher un sourire plastique quand l’occasion l’exigeait. Il m’avait lui-même enseigné à le faire, tel un petit chien à qui l’on enseigne à donner la patte en brandissant une friandise.
Samantha nous invita ensuite à prendre place à la table. Elle savait recevoir, il fallait le lui donner ! Les petits plats avaient été mis dans les grands, les verres étincelaient et les ustensiles avaient été frottés pour qu’ils brillent sous l’effet des immense chandelier dont les chandelles ne servaient qu’à amplifier la magnificence de la table. Si le repas était à la hauteur des décorations, déjà que l’odeur promettait de combler nos appétits, nous allions rouler en sortant de table.
Encore une fois, Samantha ressenti le besoin de diriger la conversation. Avait-elle à ce point peur que nous parlions de sujet sensible ? Je me doutais que Daniele et Jimmy aurait beaucoup à dire pour se vider le cœur sur le dos d’Olivia. Peut-être que Jimmy en profiterait pour vomir le venin que je lui inspirais, d’une manière détourné, évidement.
Le nouveau millénaire ne nous effrayait pas plus que ça. Ce que nous redoutions plus que de vieillir était de faire face à l’adolescence de notre progéniture. Daniele clama qu’un adolescent, ça faisait de toute façon n’importe quoi. Il espérait bien mettre la main sur la fontaine de jouvence et, s’il y parvenait, je le mis en garde lui suggérant de l’utiliser avec parcimonie avant que ce cher Jimmy y aille de sa propre prévision quant à son avenir. Il continuerait de promouvoir de la musique et de faire de l’argent non sans préciser que les choses ne se feraient possiblement pas dans cet ordre.
J’esquissais un petit sourire à l’intention de Samantha qui ajouta que les projets faisaient vivres, autant que les rêves.
- Levons notre verre à tout cela et aux amitiés qui ne fanent pas.
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Sujet: Re: Plastic Smiles [PV Daniele Ricci, Maritza & Jimmy Reed][Terminé] Mar 2 Juil - 12:29
Plastic Smiles ft. Samantha & Daniele Ricci, Maritza Reed
Daniela se hissa dans les bras de Maritza et la scène de la voir coiffer les cheveux de l’enfant me rappela combien elle était belle. Maritza avait été, était, et serait toujours la seulement femme pour laquelle j’avais un jour eu des sentiments. Il n’y en avait pas d’autre. Il n’y en aurait jamais d’autre.
La haine qu’elle me vouait avait non seulement était la flamme de mon amour pour elle, mais en plus, je me promis à moi-même de ne plus jamais faire l’erreur de me laisser aller à aimer quelqu’un. Parce qu’il n’y avait strictement rien à y gagner, vu le merci que j’en avais.
Je ne fis même pas attention à son sourire plastique. Et la conversation tourna sur le nouveau millénaire qui n’était qu’à 14 petites années de nous. Chacun semblait l’appréhender à sa façon, avec ses espoirs et ses peurs, cet avenir.
Personnellement, je campais sur mes positions. Faire de l’argent avait toujours été mon but et si je pouvais le faire en offrant de la musique aux gens, tant mieux. Puis j’avais aussi les Los Diablos. Où là aussi je vendais du rêve en poudre. Et ça rapportait presque tout autant.
Je levai mon verre, comme les autres, aux toasts de Samantha et Maritza.
La soupe fut servie, les enfants mis à table par une nounou qui veillait sur eux, nous laissant tout loisir de savourer le repas.
La soupe était excellente et je complimentais Samantha. Quant à l’Osso Bucco, il était tout simplement divin et je déclarai à Daniele que j’allais réellement prendre son invitation au sérieux à condition que la nourriture soit préparée par Samantha.
Ensuite vint le temps du tiramisù maison et de l’Amaretto qu’on sirota tranquillement. Puis, Daniele et moi nous retirâmes dans le petit salon pour fumer un bon cigare tandis que les femmes parlaient entre elles. On parla de choses et d’autres mais en particulier de comment on voyait la prochaine fête qu’on organiserait ensemble pour en mettre encore une fois plein la vue à la jet-set.
Ni Livia, ni Maritza, ne furent, à aucun moment, le sujet de notre conversation. Pour lui, comme pour moi, tout ça était une affaire classée… Ou presque.
Il était près de deux heures du matin quand je décidai qu’il était l’heure de se retirer. Je récupérai J.R. qui dormait profondément sur le canapé et il ne broncha même pas, sa tête dodelinant mollement contre mon épaule.
J’embrassai Daniele et Samantha.
-Encore un grand merci pour le souper. C’était vraiment excellent et j’ai passé un bon moment.
Puis, j’installai J.R. dans la Cadillac et attendis que Maritza me rejoigne sur le siège passager. Je démarrai, faisant un dernier signe de la main à nos hôtes de la soirée. Mais une fois sorti de l’allée de la villa Ricci, je regardai vers Maritza.
-Tu t’en vas demain. Je demande le divorce.
Elle n’était pas heureuse, je le savais et il était temps de mettre fin à cette comédie. Et j’avais encore assez de respect pour elle pour lui rendre sa liberté en marchant sur mes principes. Mais plutôt que de lui dire que je faisais ça parce que je l’avais aimée et que je l’aimais encore assez pour cesser de lui faire du mal, je présentai les choses autrement :
-Olivia m’aura au moins appris une chose : quand quelqu’un ne t’intéresse plus, jette-le.
Puisqu’elle voulait tant me voir comme un monstre, autant me comporter comme tel.