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 The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ]

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Olivia Cortez
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MessageSujet: The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ]   The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ] I_icon_minitimeMer 28 Aoû - 16:20

The Begenning Of Something Unexpected
ft. SOLO


The Meeting

Il y a quelque temps de cela déjà, mon ami Annie est tombée sous le charme d’un beau et jeune homme rencontré dans une soirée chez des amis. Pile son genre de garçon, en mieux, du moins en apparence. Il était trop tôt pour savoir si intellectuellement, le courant allait passer parce que physiquement, c’était le cas ! Il l’avait invité à une fête sur le yacht de son patron, le milliardaire Clint Powell J.R. Évidement, Jess n’était pas ce genre de fille naïve qui allait sauter sur la première occasion et se rendre à un rendez-vous seule et risquer de ne jamais être revue. Elle m’avait convaincue de l’accompagner, du moins jusqu’à la marina de Santa Monica et, lorsque j’avais vu les gens aller et venir sur le pont du bateau, les serviteurs avec leur plateaux de verres de cristal pleins dans les mains, les ballons et les guirlandes, je pouvais conclure qu’il s’agissait d’une vrai fête et non pas d’un guet-apens.

J’avais donc accepté de monter à bord, voyant que le pire que je pouvais risquer était de boire un coup de trop. On grimpa la passerelle et on se faufila au travers les nombreux invités, tous des visages de la haute bourgeoisie, des gens que l’on ne voyait que dans les journaux dans la rubrique mondaine ou politique. Je regardais depuis la rambarde,  la marina qui me semblait toute minuscule. Même le yacht de Daniele Ricci accosté plus loin me ressemblait à un canot de sauvetage vu d’ici.

L’extravagance des milliardaires à son meilleur.

Les plateaux de petits fours défilaient à une vitesse hallucinante, tout comme ceux des verres remplis. Il était clair que la consigne avait été de ne laisser personne sur sa faim et assoiffé. Cela ne faisait même pas quinze minutes que nous étions à bord que nous avions déjà suffisamment grignoté et que mon verre de champagne à moitié vide avait été remplacé par un autre, plein. À ce rythme, je n’aurai pas le temps de m’en rendre compte que je serai un peu ivre !

Jesse repéra son prospect et on se dirigea vers lui, contournant transat et traine de robe, un truc digne d’une discipline olympique.

- Salut les filles ! Je suis heureux de vous voir ici ce soir !

- Nous ne pouvions rater ça pour rien au monde. C’était si gentil de nous inviter.



- Oui, merci pour l’invitation !


Ils n’avaient d’yeux que l’un pour l’autre et moi, je me retrouvais dans le rôle de celle qui tient la chandelle. Ça m’amusait, honnêtement mais Annie était une grande fille et n’avait pas besoin de moi pour lui tenir compagnie. Si quelque chose n’allait pas et celui qui s’était présenté comme Andrew Slater. Je les avais donc laissés entre eux, c’était la meilleure chose à faire puis à en juger par le regard de mon amie, elle n’avait pas spécialement besoin de moi à cet instant précis. J’allais donc explorer le yacht, puisque c’est ce qui semblait être la chose à faire. Les gens allaient et venaient, comme à la fête de Ricci, sans se soucier d’être vu ou pour certains, entendu. C’était drôle, quand même, que de constater que ce genre de fêtes finissait toutes un peu de la même manière.

Je passais la soirée à discuter avec des gens que je ne connaissais pour la plus part pas personnellement mais que j’avais déjà entendu ou lu quelque chose leur sujet. C’était une occasion en or d’accroitre mon cercle de relation, de faire de nouvelles connaissances et d’en apprendre davantage sur certains d’entre eux. Ceci dit, les conversations ne s’éternisaient pas et j’avais un peu l’impression de tourner en rond. Je comptais retrouver Annie et, si elle se sentait confortable avec ma proposition, j’allais peut-être rentrer. Je la cherchais au travers des convives mais ce fut sur Jackson Holland que je tombais, pour ma plus grande surprise. Il était le seul autre provenant de la même branche que moi, que je rencontrais ici ce soir !

- Bonsoir Jackson !

- Hey ! Olivia Cortez en personne ! Heureux de te rencontrer !


Il me serra la main, tout sourire. Je ne connaissais pas personnellement Jackson mais là que je lui serrais la main, je constatais qu’il avait beaucoup de charme. Il m’expliqua qu’il connaissait Clint Powell Jr. l’hôte de la soirée. Je ne questionnais pas à savoir comment il en était venu à devenir l’ami du milliardaire le plus influent de notre époque, nous avions mieux à discuter. Nous parlions longtemps de musique, de nos sources d’inspiration, du temps qu’il avait passé en prison et de l’introspection que cela l’avait amené à faire. C’était une salle période pendant laquelle il se droguait et buvait beaucoup. J’aimais son ouverture et la simplicité avec laquelle il abordait la vie et ses obstacles. On parla de mon divorce, de comment la presse en avait parlé, de comment moi je l’avais vécue. Il était facile de s’en faire toutes sortes de conclusions en étant pas impliqué. On rigola beaucoup aussi en parlant de choses complètement anodines. Jackson était vraiment de bonne compagnie au point où je ne vis pas l’heure passer.

Je quittais Jackson pour retrouver Annie qui, justement, me cherchait de son côté. Elle me demanda si cela m’ennuyait de rentrer seule, qu’elle et Andrew allaient prendre un dernier verre quelque part. J’embrassais mon amie sur sa joue rose de bonheur et lui souhaitais une bonne fin de soirée après lui avoir fait promettre de me téléphoner à la première heure demain matin. Annie méritait tout le bonheur possible et imaginable !

C’est donc seule que je rentrerais. Il se faisait tard, cependant et je ne désirais pas traverser la marina quasi plongée dans l’obscurité. Je retournais donc vers le pont avant du yacht en espérant croiser à nouveau Jackson et lui proposer de partager une partie du trajet. Je ne le trouvais malheureusement nulle part.

- Vous cherchez quelqu’un, mademoiselle ?

- Non… Enfin… Oui. Je veux rentrer et je dois m’appeler un taxi.


- Venez, je vous conduis à la cabine du capitaine. Vous trouverez un téléphone et vous pourrez faire votre appel.

- Merci, c’est gentil à vous.


Il y avait beaucoup moins de gens présents à la fête, signe qu’elle tirait à sa fin. C’est à se moment que je me rendis compte que j’étais vraiment épuisée et qu’il était plus que temps que je rentre. Mon accompagnateur me désigna une porte et j’y entrais.

- Mademoiselle Cortez, j’espérais tant faire votre connaissance ce soir !

- Euh… Enchantée… Pardon… On m’a dit que je pouvais entrer ici pour passer un coup de fil, je ne voulais pas vous déranger.


- Vous ne me dérangez pas du tout ! C’est moi qui ai demandé à John de vous conduire à moi. Je suis l’un de vos plus grands fans et… Pardon ! Je suis impoli, je ne me suis même pas présenté. Mon nom est Clint Powell Jr.


J’avais donc devant moi, le fameux Clint, celui dont tout le monde parle mais que personne n’avait vu se promener parmi ses invités ce soir. Je m’approchais lentement, presque craintive, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. En fait, tout comme avec Jackson, Monsieur Powell ne désirait rien de plus que de faire ma connaissance en me répétant je ne sais combien de fois à quel point il adorait mes chansons. Il voulait connaitre l’histoire derrière certaines d’entres elles.  Une conversation qui était plaisante mais pour laquelle j’aurais été plus enthousiaste si je n’avais pas été autant épuisée.

- Mais quel andouille suis-je ! Je suis là à parler et parler alors que vous tomber de sommeil ! John ira vous reconduire en limousine pour me faire pardonner de vous avoir accaparé.

- Ce n’est rien. Je suis fatiguée, il est vrai mais c’était plaisant de discuter avec vous.


- Mademoiselle, accepteriez-vous de souper avec moi demain soir ? Je vous propose le Great outdoors, ici même à Santa Monica. Je serais heureux de poursuivre cette conversation autour d’un excellent repas.


J’acceptais l’invitation autant parce que je ne tenais plus et que je ne rêvais que de me retrouver dans mon lit que par curiosité d’en apprendre davantage sur ce personnage haut en couleur. Un repas n’engageait à rien, pas vrai ?


Copyright Billy Lighter


Spoiler:


Dernière édition par Olivia Cortez le Mar 3 Sep - 17:15, édité 1 fois
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Anonymous
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MessageSujet: Re: The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ]   The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ] I_icon_minitimeLun 2 Sep - 18:20

The Begenning Of Something Unexpected
ft. SOLO


The Diner

Clint Powell Jr, le milliardaire le plus en vu de Los Angeles m’avait invité au détour d’une conversation improvisé à diner avec lui. J’avais vécue suffisamment de choses dans les dernières années pour me méfier des inconnus mais que risquais-je à me rendre dans un endroit public et passablement achalandé ? J’étais aussi très curieuse d’en savoir un peu plus sur cet homme qui se disait être un grand fan de ma musique. J’avais été très surprise, lorsqu’il m’avait raconté cela, non pas que je ne pensais pas que ma musique pouvait rejoindre un public de son âge mais parce qu’il me semblait être un homme au-dessus de certaines choses. Peut-être que son statut me laissait croire qu’un homme comme lui n’avait pas le temps de se poser pour apprécier un album d’un couvert à l’autre.

Très avenant, Clint avait tiré ma chaise pour que je puisse m’installer à notre table puis avait pris place en face de moi. Nous avions un pichet d’eau citronnée, un plateau d’amuses-bouches et un chandelier entre nous. J’appréciais le respect de l’espace personnel bien que l’ambiance fut feutrée et propice aux conversations privées.

- J’ai pris la liberté de commander une mise en bouche en vous attendant. Vous aimez le calmar ?

- C’est parfait, merci.



En fait, je n’en avais jamais mangé encore mais devant un tel enthousiasme, je ne voulais pas me montrer irrespectueuse en faisant ma fine-bouche. N’était pas de nature très difficile, j’étais toujours volontaire pour essayer de nouvelles choses. Cette petite attention culinaire brisa en quelque sorte la glace et permis de lancer la conversation sur la culture de la nourriture et les découvertes que j’avais pu faire en parcourant le monde dans le cadre de l’un ou l’autre de mes tournées mondiales. Clint avait lui aussi beaucoup voyagé et en écoutant ses histoires gastronomiques, j’étais amusée d’apprendre qu’il était un globe-trotter assumé et passionné.

- Vous avez vraiment parcouru l’Europe avec un sac-à-dos ?

- Ce fut mon plus beau voyage à vie ! Aucun itinéraire, l’aventure droit devant. Ce fut très formateur


- Je veux bien vous croire ! Je pars bientôt pour l’Afrique mais il n’est pas question de vagabondage. Tout est très structuré.


Mes valises étaient prêtes, j’avais eu tous mes vaccins, il ne restait qu’à compter les dodos, comme on dit. Je tenais à ce voyage autant pour la mission qu’il chapeautait que pour le besoin de partir d’ici et de changer d’air. Jamais de ma vie je n’avais autant eu besoin d’aller voir ailleurs si l’air était meilleur.

Une bisque de homard avec biscotes au sésame avait suivit les amuses-bouches puis une assiette gargantuesque de fruits de mers apprêtés de différentes façons avait été déposée devant nous. Clint avait un appétit à toute épreuve ou alors, il pensait que j’étais affamée ! Ceci dit, tout était si délicieux qu’il était presque difficile de ne pas succomber et de manger, par pure gourmandise.

- Cela doit tout de même être merveilleux de pouvoir représenter une fondation de concert avec votre mère.

- Vous savez, je ne la vois pas aussi souvent que je le souhaiterais. Nous sommes toutes les deux très occupées.



En vrai, je me privais d’aller voir ma mère pour ne pas tomber nez à nez avec Jimmy. Lui, moins je le voyais, mieux je me portais ! Tellement que je songeais de plus en plus à quitter BSC. La seule chose qui m’en empêchait était Daniele pour qui j’avais beaucoup de respect et avec qui j’adorais travailler. L’avenir me guidera sur ce que je devais faire, ce qui serait le mieux pour moi et j’écouterais la petite voix de mon cœur, comme je l’ai toujours fait jusqu’à présent. Elle ne m’avait jamais mentit et m’avait toujours portée chance.

- Croyez-vous qu’elle serait ravie ?


- Pardon, j’ai été prise dans mes pensées. Vous disiez ?


- Que j’aimerais beaucoup faire la connaissance de votre mère. Est-ce qu’une visite de la fondation me permettrait de la rencontrer sans brusquer quoi que ce soit ? Je crois savoir que la fondation a toujours besoin de dons.


- Ma mère est une femme formidable et exemplaire. Elle serait très heureuse de faire votre connaissance et plus encore si vous désirez vous impliquer.

- J’en serais heureux.


Je savais que ça ne se faisait pas mais la conversation dévia malgré moi sur la relation entre ma mère et Jimmy. Clint était si ouvert et attentif que les mots glissèrent hors de ma bouche comme la pluie glissait sur le dos d’un canard. Je savais que ma mère n’était pas au sommet de sa forme et que quelque chose la tourmentait. Ça avait été plus flagrant le jour où Enrique lui avait dit qu’il ne voulait plus que Maximo et Rosalynn aille à la villa Reed. Entre la fondation et JR, ma mère voyait mal comment elle pouvait se rendre à Tijuana visiter les petits mais heureusement qu’elle leur parlait tous les jours au téléphone. Elle avait continué d’entretenir un lien fort avec eux, comme toute bonne mère ferait. On peut reprocher bien des choses à ma mère mais jamais d’avoir abandonné ses enfants.

- Et vous ? Vous n’êtes pas mariés ? Pas d’enfants ?

Clint laissa échapper un petit rire puis un long soupir alors qu’il prenait son verre de vin et en faisait tourner le liquide pour en admirer rêveusement la robe rubis.

- Mes histoires d’amour ne m’ont jamais souris, vous savez. Ma première épouse est décédée quelques temps après notre mariage. Mes deux mariages suivant se sont soldés par un divorce. Mon épouse numéro quatre est décédée d’un cancer, et ma cinquième femme est morte en couche. Je viens d’officialiser mon troisième divorce et j’entends bien demeurer célibataire. Je porte malheur aux femmes.

Je regardais Clint, bouche-bée, ne sachant que dire à autant de malchance et de malheur. Son parcours amoureux était digne des plus grandes tragédies ou des romans-savon que l’on diffuse en après-midi à la télévision. Il n’avait pas parlé du bébé et je me gardais bien de le questionner, sachant très bien que la question serait indélicate.

- Je suis navrée d’apprendre tout cela.

D’un geste de la main, Clint me fit comprendre que tout cela ne l’affectait pas autant que cela pouvait sembler, probablement que le temps avait aidé à atténuer le chagrin. On nous apporta une bouteille de vin blanc et sucré, légèrement pétillant et un dessert fait de mousse de framboise et de génoise à la vanille. Un truc à se rouler par terre, c’est d’ailleurs de cette manière que je pensais rentrer chez moi, tant j’avais mangé ce soir !

Il ne restait que quelques clients dans tout le restaurant, les serveurs commençaient même à placer les tables pour le service de demain. Je passais ma main dans mes cheveux et de mon autre main, je camouflais un bâillement ce qui en provoqua un chez Clint et nous fit rire légèrement, l’un comme l’autre.

- Pardon, je ne voulais pas vous faire bailler.  Je disais quoi ? Ah, oui ! En fait, c’est encore très embryonnaire comme projet mais mon amie Annie et moi y croyons. Nous avons rencontrés quelques architectes et nous évaluons les différentes propositions pour la rénovation de la grange.


- Un projet d’envergure !


- Et très onéreux ! Avec l’achat du domaine, j’ai passablement cassé mon cochon, je ne veux pas trop piger dans ce que j’ai mis de côté non plus.


- Il vous faudrait un investisseur, quelqu’un qui croit en ce genre de projet et qui n’a pas grand-chose à perdre.


- Ils ne courent pas les rues. En même temps, Annie et moi pouvons prendre notre temps.


- Moi. Moi je serais très intéressé d’investir dans votre grange-salle de concert.



Je regardais Clint longtemps avant de sourire et même, de rire, un peu nerveusement mais avec un rêve plus grand que nature en tête. Pouvais-je accepté autant de générosité ? Est-ce qu’il y avait quelque chose de caché sous une pareil proposition ?

- Je ne peux pas accepter sans en parler d’abord avec Jess. Nous nous consultons pour tout. Ceci dit, votre proposition est très alléchante. Presque trop belle pour être vraie.


- Peut-être que cette proposition n’est pas totalement désintéressée non plus.


- C’est à ce moment que je dois prendre mes jambes à mon cou ?


- En tout bien tout honneur, j’aimerais que vous m’accompagniez à différents évènements auxquels je dois participer. Nous traversons le tapis rouge, vous souriez pour quelques photos, peut-être un verre de champagne puis vous pourrez quitter.


- Rien que ça ? Quelques photos, un verre et c’est tout ?


- C’est tout.


Je soutenue le regard de Clint un long moment avant de décidé d’entrechoquer mon verre au sien et d’en prendre une gorgée.  Ce n’était pas bien accaparent comme engagement et ça pourrait régler un dossier épineux auquel Annie et moi allions devoir nous attaquer éventuellement si nous voulions mener à terme notre projet.


Copyright Billy Lighter


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Olivia Cortez
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MessageSujet: Re: The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ]   The Begenning Of Something Unexpected - Earlier In 1986 [SOLO][TERMINÉ] I_icon_minitimeMar 3 Sep - 17:15

The Begenning Of Something Unexpected
ft. SOLO


The Promise

Allongée dans mon lit installé en plein milieu de mon salon parce que je ne parvenais pas à grimper l’escalier de ma demeure, je regardais les nuages défiler lentement au travers l’immense vitrine. Cela m’apaisait autant que me troublait. Quand Howard et moi étions captifs des rebelles, j’avais souvent fixé le ciel au travers les branches de notre cabane de fortune. Je m’accrochais à chacun des petits nuages que je voyais, comme si à force, l’un d’eux allait nous permettre de nous évader. J’y avais cru et c’était peut-être ce qui m’avait permis de ne pas lâcher prise malgré la peur et la douleur.

Je n’avais eu que très peu de visiteur, depuis mon retour à la maison et j’en étais la principale responsable. Je ne me sentais pas prête à raconter en long, en large et dans ses moindres détails tout ce qu’Howard et moi avions vécu, sauf avec lui. Je ne me repliais pas sur moi-même pour affronter mon traumatisme, je ne voulais que l’évacuer, à ma façon et à mon rythme, au grand dam de ma mère qui voyait là, je suppose une forme de rejet. En fait, je n’avais pas la force de prendre sur moi sa propre détresse. Je savais que ma mère n’allait pas bien, qu’elle s’enfonçait de plus en plus dans le chagrin et le désespoir. Elle voyait maintenant le vrai visage d’un homme qu’elle avait sincèrement aimé et fait confiance et qui l’avait lui, sournoisement manipulée et trahi. Puis ma ma mère n’était pas ma seule préoccupation. J’espérais de toutes mes forces qu’Enrique reçoive des nouvelles favorables concernant sa demande de citoyenneté pour lui, ainsi que pour mon petit frère et ma petite sœur. Ça ferait sans aucun doute beaucoup de bien à ma mère de pouvoir venir les voir ici plutôt que de se contenter d’un appel par jour.

Je m’en faisais aussi pour Howard. J’avais eu l’occasion de le revoir depuis notre retour, il était passé ici pour prendre de mes nouvelles et s’affranchir d’une promesse d’orgie culinaire. Ça avait fait beaucoup de bien au moral que de s’empiffrer de burger ! C’est fou ce que la malbouffe peur réconforter quand on a le cafard. N’empêche que le soir venu, j’avais replongé dans mes tourments et je m’étais endormi, roulée en boule sur moi-même, la tête sous mon bras, comme dans la cabane, en Afrique.

Le lendemain matin, j’avais été réveillée par un appel provenant de l’appareil relié à la porte de l’entré du domaine. Je m’étais péniblement levée pour répondre et autoriser le visiteur, un livreur de fleurs, à venir décharger sa livraison. Il y avait en tout huit énorme paniers bouquets composés de gerberas et de roses blanches. J’avais été décontenancée devant un étalage aussi magnifique et il m’avait fallu un moment pour me ressaisir et attraper l’une des cartes accrochée aux fleurs pour trouver mon généreux donateur. Je devais passer un coup de fil, pour le remercier !

- Oui ?

- J’ai eu droit à un superbe défilé de fleurs. Je voulais vous remercier pour cela. C’est encore une fois, un geste très généreux.


- Une femme mérite des fleurs, pas des pleurs. Reposez-vous, Mademoiselle Cortez.


Clint avait raccroché tout aussi simplement, sans s’attarder, sans profiter de ma politesse pour prolonger la conversation, devinant que j’avais besoin de repos. J’appréciais grandement ce genre de bienveillance. C’est moi-même qui relançai Clint, quelques jours plus tard, après une conversation des plus troublantes avec ma mère et parce qu’Annie était passé avec les différentes propositions d’architectes et qu’il fallait en choisir une. Avant de prendre une décision, j’avais besoin de savoir si l’offre de Monsieur Powell tenait toujours. Il me rassura à ce sujet et certifia qu’il était à fond dans le projet pour autant que cela fasse également l’affaire de ma partenaire principale.

- Ça m’embête tout de même de vous demander des sous alors que je ne suis pas en mesure d’honorer ma part du marcher.

- Il n’y a aucune raison pour cela. Vous êtes en rétablissement, ce n’est pas le temps de sourire sur les tapis rouges. Je m’occuperai des devis d’architectes avec votre amie, Annie. Il est plus que temps que je la rencontre, ne croyez-vous pas ? [/i]


- Effectivement. Elle sera heureuse de faire votre connaissance, officiellement.


Nous avions terminé l’appel et j’avais dormis quelques heures. C’est ce que je faisais de mieux de mes journées. Dormir et regarder la télé. Passer un coup de fil et regarder si j’avais de la mousse dans le nombril.

Deux jours plus tard, ma mère m’avait confirmé souffrir de dépression et de ne plus se sentir bien à la maison. Elle savait que son mariage coulait à pique mais elle craignait que de quitter elle-même Jimmy ne l’éloigne de JR. Nous savions de quoi il était capable et avec un diagnostique de dépression, il aurait tout mit en œuvre pour lui retirer la garde. Disons que la diplomatie et la bienveillance n’était aucunement sa tasse de thé. J’avais tenté de la rassurer en lui disant que tout irait bien mais je sonnais plus faux qu’autre chose. Je n’étais pas parvenue à rassurer ma mère qui m’avait dit qu’elle ne me dérangerait plus avec ses problèmes. Cela m’avait fait soupiré et j’avais simplement dit ‘’Comme tu veux…’’

Si j’avais su la suite !

Annie m’avait passé un coup de fil pour me dire qu’elle venait de valider avec le troisième architecte, celui qui avait eu la plus belle et la plus ambitieuse des propositions ce qui m’amena à passer un coup de fil à Clint pour confirmer avec lui et convenir des dispositions à prendre.

- Vous pouvez passer, quand vous le souhaiterez, pour voir l’avancement des travaux. Je serai heureuse de vous revoir.

- Je passerai dans les prochains jours. Au fait, comment va votre mère ? La dernière fois que nous avons parlés, vous disiez être inquiète pour elle.



Cela fit un bien fou de pouvoir lui confier certaines craintes et appréhensions que je nourrissais, à tord ou à raison, au sujet de ma mère. Clint ne jugeait pas, n’avait pas de commentaires désobligeants et était même très nuancé. C’était forcément plus facile d’y voir plus claire en n’étant pas intimement impliqué.

- je suis navrée… Je vous ai balancé toutes mes craintes sans filtre… Vous avez mieux à faire de votre temps que de m’entendre vous dire à quel point Jimmy est un être ignoble !

- C’est moi qui ai posé la question. Vous écouter, n’est-ce pas ce que ferait un bon ami ? Voyez-moi comme un ami et n’ayez crainte de rien. Je m’occupe de tout, promis


Evidement, il parlait de là des rénovations de la grange et tout ce que cela impliquait. Avec le recul, je n’en suis plus si certaine. Mais jamais, au grand jamais je ne ferais part de mon doute concernant la promesse de Clint.
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