Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Dim 12 Fév - 19:23
Unexpected Visit ft. Sonne Ferguson
On était à la fin du déménagement de Sonne chez moi. Il ne restait plus que quelques cartons à ranger dans ma villa. Les évènements s’étaient enchainés rapidement après son engagement comme secrétaire chez Ricci.
Sonne commençait à me faire confiance. Elle croyait en cet amour et en cette vie qu’elle s’était projetée d’avoir avec moi. Bébé Alan avait emménagé avec elle. Une de mes chambres ayant été transformée en chambre pour bébé. Plus on avançait, plus elle me rappelait ma propre mère. Discrète, avec de simples ambitions mais avec un certain caractère. Ma façade était parfaite. Et je pensais bien satisfaire mon père avec Sonne. Il ne chercherait plus à me rappeler de me marier avec une femme afin d’être sûr de continuée sa lignée dont il était si fier. Il serait comblé et moi je pourrais continuer à mener la vie que je menais avant sans qu’aucun soupçon ne me touche.
On était dans le salon à continuer le rangement. Les affaires personnels de Sonne commençaient à rempli ma villa. Ma garçonnière se transformait petit à petit en une maison familiale. Le changement était brusque et radical. Mais le plan avait tellement murit dans ma tête que ça ne me faisait pas peur. J’avais le total contrôle sur ce qu’on était en train de vivre avec l’ancienne danseuse. Je ne voyais que les avantages que pourraient m’apporter cette relation. Je n’en voyais pas les inconvénients comme les changements radicaux dû à l’enfant qui n’était autre que celui d’Atticus.
Atticus auquel j’étais sûr de faire du mal rien qu’en étant aux côtés de son ex-petite-amie. Et c’était ça une partie de mon plan. Ennuyer le chanteur. Montrer l’ascendant que j’avais sur lui.
J’envoyai des souris à Sonne. Le rangement avançait et, avant qu’il ne prenne fin, une question vint effleurer mon esprit. Je me redressai après avoir réarrangé l’étagère à livres et me tournai vers Sonne.
-As-tu trouvé une nounou pour Alan ? Sinon, je peux passer une annonce pour en trouver une convenable.
Je ne savais pas si elle avait déjà eu des nouvelles d’Atticus. Je ne parlais pas vraiment de ce sujet pour le moment. -A moins que le majordome de Ricci ne veuille s'en occuper.
Je rigolai à ma propre phrase. C’était de l’humour, bien entendu.
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Dernière édition par Axel Moriarty le Mar 28 Fév - 14:03, édité 1 fois
Avec Axel, les choses avaient pris une vitesse grande V. Après mon embauche chez Ricci, nous avions lancé à la blague que la prochaine étape devait consister à la cohabitation et nous avions bien rigolé, trinqué puis célébré dans l’intimité de sa chambre à couché toute la nuit durant. Au petit matin seulement, l’idée avait fait son petit bonhomme de chemin dans sa tête comme dans la mienne et au vu de la distance, non pas tellement énorme mais s’il fallait prendre en compte du trafic sur les principales artères pour me rendre de chez moi au boulot, m’installer chez Axel devenait question de logistique d’abord et avant tout.
J’étais grandement heureuse de la tournure que prenait ma vie. Dire qu’il n’y avait pas si longtemps que cela, j’étais loin de me douter que l’amour m’attendais au détour. Je pensais ma vie tracé sur un modèle de mère célibataire, travaillant de nuit, cherchant de jour en jour une solution pour son fils. Puis Axel avait fait son entrée, de bien étrange façon mais pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
C’est donc quelques jours seulement après mon embauche que nous fîmes le grand saut. J’avais passé la nuit à tout emballé et au petit matin, Axel était arrivé accompagné d’un camion et de professionnels du déménagement. La journée allait être longue mais j’étais tellement heureuse que je ne ressentais pas la fatigue.
Alan coopérait bien en restant tranquille dans sa petite balançoire pour bébé. Il faut dire qu’il était encore trop jeune pour risquer de se promener à quatre pattes au travers des boîtes et risqué de se retrouvé emballé avec les serviettes de la penderie !
Les déménageurs travaillaient bien et vite, Si bien que, à midi, toutes mes choses étaient rendues chez Axel, ou devrais-je dire dans mon nouveau chez moi et que ma maison, maintenant à louée entièrement meublée – j’avais refusé de la mettre en vente – était vide.
Nous avions installé en premier la chambre d’Alan afin que je puisse le coucher pendant que nous allions terminer le reste. Je n’avais pas réalisé que je possédais autant de choses avant de les voir emballées dans des cartons qui jonchaient le sol un peu partout dans la villa.
Bientôt vingt heure. J’avais baigné Alan ainsi que son dernier boire puis bercé un moment avant de le mettre au lit. Il était encore trop jeune pour se rendre compte du changement qu’il venait de se produire mais moi, j’étais très fébrile et cela me faisait une drôle de sensation de le border dans sa nouvelle et très grande chambre.
Je descendis à la cuisine, versais deux verres de vin et rejoignis Axel qui terminait le rangement d’une boîte de livres. Je posais les verres sur la table basse et ouvrit un autre carton. Je grimaçais en découvrant son contenu puis je le refermais. Que des bibelots et autres trucs sans trop d’importance. Il pouvait bien attendre celui là.
- As-tu trouvé une nounou pour Alan ? Sinon, je peux passer une annonce pour en trouver une convenable. À moins que le majordome de Ricci ne veuille s’en occuper.
Axel éclata de rire et je l’imitais avant de venir l’enlacer puis l’embrasser amoureusement. Je n’avais pas encore eu le temps de m’.occuper du dossier nounou, ayant été submergé par mon déménagement et tout ce que cela entraînait comme organisation, trouver de bons locataires et puis… remettre ma démission à Viny avait été on ne pouvait plus désagréable. J’avais redouté la réaction de mon patron mais jamais je n’avais imaginer qu’il le prendrait aussi mal, m’accusant de le trahir, de renier tout ce qu’il avait fait pour moi et d’agir de façon purement égoïste en l’abandonnant maintenant que j’avais trouvé un petit ami pété de tune. J’avais passé deux nuits entières à pleurer toutes les larmes de mon corps songeant même à faire marche arrière.
Mais je n’en fis rien, guidé par les bons conseils d’Axel et je me disais que le mieux était de laisser le temps faire son œuvre et qu’un jour non pas si lointain, Viny comprendrait que j’avais agit dans le meilleur des intérêts.
J’étais entrain d’expliquer a mon bel amour que j’allais me pencher sur le cas de la nounou dès le lendemain, et de m’affairer a lui retirer son t-shirt quand on sonna à la porte. Je fis la moue, déçue de nous faire interrompre. Surtout par une heure si tardive.
- Tu attends quelqu’un mon amour ? Une maîtresse peut-être ?
Je riais, ne doutant pas un seul instant de la fidélité d’Axel, sans toutefois le laisser aller répondre.
- Ignorons la porte mon amour… nous méritons une petite pause rien que pour nous, non ?
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Axel Moriarty
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C’est le bruit léger de verre qui se pose sur un table qui me confirma que Sonne était dans la pièce. Je la regardai et lui souris. Elle venait de s’occuper de son fils. De le mettre au lit vu l’heure. Alan n’avait pas fait d’histoire quand il a fallu déménager. Vu son jeune âge, il ne devait même pas s’en rendre compte.
Elle vint m’aider à ranger ce qu’il restait à ranger. Mais aussitôt elle eut ouvert un des cartons qu’elle le referma directement. Je souris. C’est vrai qu’il commençait à faire tard pour continuer le rangement. On pourrait bien passer une soirée tranquille à la place.
Mais avant, je demandai à Sonne si elle avait déjà pris les devants pour une nounou pour Alan. L’enfant devra rester seul la journée quand on travaillera tous les deux. En réfléchissant, me vint à l’esprit l’idée que le majordome de Ricci pourrait s’en occupé. C’était la nounou du manager, non ? Il pourrait s’occuper d’Alan aussi. C’était de l’humour et on ne tarda pas à en rire Sonne et moi. Quand on avait parlé d’Alan à Ricci, ça l’avait un peu troublé. Je doute vraiment qu’il soit content que sa nouvelle secrétaire demande à son majordome de s’occuper d’Alan. Bien que l’idée était drôle en soi.
Sonne vint m’embrasser alors que je souriais. Sonne déclara, tout en retirant mon t-shirt, qu’elle s’en occuperait demain. J’approuvai et souris. Sonne eu beaucoup de choses à faire et beaucoup d’émotions ces derniers jours. J’ai même eu peur qu’elle ne fasse carrément marche arrière quand son patron au Golden Nipples Club avait mal pris sa démission. Il n’était pas question que ce Viny n’interfère dans mon plan parfait. Je fus satisfait quand Sonne avait décidé d’aller de l’avant. Sinon, j’aurais usé de mes influences pour faire pression sur Viny. Ce que j’aurais fait sans le moindre remords.
J’allais répondre par un baiser quand la sonnette retentit. Sonne fit la moue et je poussai un soupire. Je ne comptais pas être dérangé ce soir… Et la question de Sonne me fit sourire. Mais je n’eus pas le temps de répondre qu’elle me fit savoir qu’elle voulait que j’ignore la personne qui s’était ainsi invitée. Je souris de plus belle.
-Oui, on mérite une pause. Ma maitresse attendra.
Je rigolai et embrassai Sonne en laissant glisser mon t-shirt au sol. J’allais enlever le sien en affichant un sourire malicieux quand la sonnette retentit à nouveau. Je soupirai levant les yeux au ciel.
-Mais qui viendrait donc m’ennuyer à cette heure ?
Qui que ça soit, il n’était pas prêt à partir. Je regardais Sonne en faisant la moue.
-Je vais aller ouvrir. Je ne serais pas long. Qui que ça soit, je lui dirais de s’en aller car je suis occupé.
Je me détachai de Sonne et repris mon t-shirt que je remis. Ce n’était vraiment pas le bon moment pour venir me déranger. J’allai ouvrir brutalement la porte. Et je fus surpris de voir, derrière, mes parents. -Papa… Maman… Qu’est-ce que vous faite ici ?
Il ne m’avait pas prévenu qu’ils viendraient aujourd’hui. Ma moue avait été remplacée par de la surprise. Je ne m’attendais pas à ça… Et je n’aimais pas vraiment être pris par surprise ainsi. Mes parents ne savaient pas que j’étais en couple avec Sonne. Je ne leur avais encore rien dit. Et je n’aimais pas ne pas pouvoir broder autour pour leur envoyer la nouvelle. Ma mère souriait et répondit.
-Nous avions un dîner d’affaire sur Los Angeles. On en a profité pour venir te voir. Comment vas-tu mon chéri ?
Mon père était tout aussi content de me voir. On se voyait très peu depuis que j’avais posé mes valises à Los Angeles. Et je ne m’en portais pas plus mal. J’aimais mes parents… Mais j’aimais aussi pouvoir mener ma vie loin de leur influence.
-Je vais bien… Vous tombez à pic, je voulais justement vous faire part d’une nouvelle qui va vous ravir.
Sonne était la nouvelle en question. Mes parents me mettaient sur le fait accomplis. Je n’avais pas le choix. Le visage de mon père s’illumina. Ma mère, elle, gardait le même sourire que depuis que j’avais ouvert la porte.
-Sonne. Viens un peu. J’ai des personnes à te présenter.
Quand Sonne arriva, je m’écartai de la porte pour faire entre mes parents. -Je te présente mes parents, Sonne. Howard et Heather Moriarty.
Mon père était mon portrait tout craché avec ses cheveux noir et ses yeux bruns. Il n’était pas beaucoup plus grand que moi et était aussi effilé. Ma mère, elle, avait de longs cheveux bruns et de grands yeux verts qui faisaient tout son charme. Ils étaient un couple assortis et riches comme le montrait leurs vêtements.
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Spoiler:
Je viens de remarquer dans un ancien RP que j'avais appelé mon père Howard comme mon autre perso ! Je suis trop original, je trouve !
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Les derniers jours n’avaient pas été de tout repos, me faisant vivre des émotions contradictoire toutes à la fois, me laissant complètement exténuée. Faire l’amour avec Axel à ce moment précis, au milieu des cartons qui décoraient encore son – notre- salon me semblait une belle façon de boucler la boucle et ce n’était pas la sonnette de la porte qui interromprait mon initiative et pour mon plus grand bonheur, Axel abonda en mon sens en retournant ma blague. Sa maîtresse attendrait ce soir il n’était question que de moi.
J’en frémissais d’impatience. Mes mains longeaient les muscles de son torse alors que je prolongeais le baiser avec une insistance assumée et que lui-même s’apprêtait à faire valser mon haut rendant le match nul. Du moins, pas tant que ça si j’en jugeais pas la proéminente bosse qui pointait dans le pantalon de mon amoureux.
Mais tel un présage du mauvais sort, la sonnette se fit entendre de nouveau brisant l’effervescence de la passion qui était pourtant si prometteuse.
Axel se distança de moi, grommelant la question qui me trottait également en tête. Qui que ce fut, il ou elle semblait déterminé à ne pas cesser d’Appuyer sur le carillon tant que nous ne lui aurions pas répondu.
- Je vais aller ouvrir. Je ne serai pas long. Qui que ce soit, je lui dirai de s’en aller car je suis occupé.
- Oui… et au passage, dis leur de ma part qu’il est malvenu de sonner aussi tardivement chez les gens !
Je soupirais de désappointement en le voyant enfiler son t-shirt puis me laissais tomber dans le grand fauteuil, espérant qu’il me revienne vite et qu’enfin, nous puissions nous accorder notre pause tant mérité.
Au lieu de cela, Axel m’appela depuis le vestibule, un soupçon de nervosité dans le timbre de sa voix, Ça ne lui ressemblais pas le moins du monde. Des gens à me présenter ? Sérieusement ? Qui pouvait-il bien avoir envie de me présenter à une heure aussi tardive, sachant très bien que la maison est dans un état de cafouillis total et que je ne suis pas à mon avantage vêtu d’un jeans et de mon t-shirt fétiche des Beattles.
- Je te présente mes parents, Sonne. Howard et Heather Moriarty.
- Tes… Oh ! Euh… Enchantée de faire votre connaissance !, dis-je nerveusement.
Je lançais un regard complètement paniqué à Axel. J’avais bien cru qu’un jour nous en viendrions à ce jour fatidique ou je devrais rencontrer ses parents. Ce jour là, je l’avais idéalisé dans ma tête. J’avais pensé à ma robe, à ma coiffure, j’avais agencé mon maquillage à la couleur de mon vernis et surtout j’avais cuisiné des petits fours absolument délicieux que nous aurions servit avec le vin approprié. La maison était parfaitement rangé, et j’aurais immédiatement entré dans les bonnes grâces de ma belle-mère en lui démontrant que je pouvais tenir la maison de son fils à la perfection.
Au lieu de ça, je me tenais aux côtés d’Axel, cernée jusqu’aux genoux et la maison ressemblait plus à un chantier de démolition qu’au parfait petit nid d’amour. Mais, ce qui me troublait encore plus dans le fait de me retrouver devant mes beaux-parents sans y avoir été préparé, c’est qu’à côté d’eux, sur le sol, avait été déposées des valises qui ne m’appartenaient pas.
Les beaux-parents débarquaient en ville, et, pas que pour la soirée semblait-il. !
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Axel Moriarty
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Mes parents étaient là. Venus à l’improviste troubler ma quiétude. C’était la première fois qu’ils me faisaient un coup de ce genre depuis que j’avais emménagé à Los Angeles. Ça aurait été à un autre moment, ça ne m’aurait pas dérangé. Mais le fait est que, là, ce n’était pas le bon moment. Parce que Sonne était ici et que la rencontre avec les parents n’était pas encore à l’ordre du jour dans mon plan.
J’allais devoir faire avec…
Je leur souris. Mais je fis quand même part de ma surprise. Ils s’expliquèrent en disant qu’ils étaient en ville et qu’ils en avaient profité pour passer me voir. Je décidai de prendre le taureau par les cornes et d’appeler directement Sonne pour la présenter à mes parents. Je savais que mon père serait content. Surtout que j’avais eu l’intelligence de trouver un métier de choix à ma petite-amie. Mon père connaissait Daniele Ricci et je savais qu’il l’appréciait.
Sonne apparut dans la pièce et je lui présentai mes parents. Ma nervosité s’envolait petit à petit à envoyant le regard illuminé de mon père. Ma mère était plus réservée. Elle se pinça les lèvres en voyant Sonne habillée d’un jeans et d’un t-shirt Beatles. Sonne répondit nerveusement se disant enchantée. Elle était paniquée et, d’un regard, je venais la rassurée. C’est mon père qui répondit le premier à mes présentations en venant, heureux, embrasser Sonne sur la joue. -Enchanté, Mademoiselle.
Il se tourna vers moi.
-Je ne savais pas que tu avais une compagne, Axel. Tu nous avais caché ça.
Je fermai la porte derrière mes parents. Ils avaient leur valise avec eux. Ils allaient rester la nuit ici. Mes lèvres se pincèrent. Ils auraient pu choisir un autre jour pour s’inviter à l’improviste.
Je souris à mon père de mon sourire hautement hypocrite. Je n’étais pas content de les voir. Mais passons… Faisons croire que je l’étais.
-C’est très récent. Je ne voulais pas vous en parler avant que tout soit stabilisé ici. Mais venez ! Allons dans le salon, nous y seront mieux !
On alla dans le salon. Ma mère était toujours renfermée sur elle-même alors que mon père, lui, complimenta la beauté de Sonne. Une fois dans le salon, ils eurent vite fait de remarquer les cartons et il ne fallait par leur faire un dessin. Ils comprirent que Sonne était en train d’emménager dans ma demeure. Mon père nous félicita pour ça aussi. Et il s’installa dans le fauteuil. Ma mère, elle, fusilla Sonne du regard. -Vous emménager donc avec mon fils… Que faites-vous dans la vie ? Vous êtes journaliste vous aussi ? A moins que vous ne soyez la fille d’un politicien ou d’un entrepreneur peut-être ?
Ma mère disait tout ça avec ironie. Son regard qui lorgna les vêtements de Sonne firent vite comprendre à ma nouvelle petite-amie qu’elle n’avait pas la dégaine d’une fille de la haute. Je soupirai.
Mon père semblait convaincu… Ma mère, ça allait être une autre histoire. Je ne serais pas contre une ligne de cocaïne pour mieux faire passer le moment.
Que ne ferait-on pas pour ses propres intérêts ?
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De toutes les situations embarrassantes devant lesquelles j’avais été placé, celle-ci trônait au sommet du palmarès. C’était pire que la fois où le pied de micro était tombé sur scène et que je m’étais retrouvé complètement nue sur la scène du Golden Nipples Club. Plus gênant encore que la fois où j’avais dû aller m’acheter un haut en toute hâte, parce qu’un chiot à l’animalerie où travaillait ma meilleure amie Sélène m’avait uriné dessus… plus gênant encore que… que… Enfin ! C’était hyper inconfortable de me tenir là, aux côtés d’Axel, faisant face à ses parents qui m’analysaient des pieds à la tête. Son père, avec un sourire satisfait, sa mère, avec le regard analytique d’une mère possessive.
Axel fit les présentations en bon et due forme et le patriarche Moriarty fut le premier à briser la glace en venant m’embrasser sur la joue. Mes joues s’empourprèrent instantanément, et je lui bredouillais que le plaisir était pour moi alors qu’il s’exclamait de sa joie de me rencontrer. Puis, se tournant vers son fils, le sermonna un peu sur le ton de la taquinerie, comme quoi il s’étonnait d’apprendre que maintenant, la présence d’une femme dans la vie de son fils.
- C’est très récent. Je ne voulais pas vous en parler avant que tout soit stabilisé ici. Mais venez ! Allons dans le salon, nous y seront mieux !
Excellent idée, me dis-je. Sauf qu’en entrant dans le salon, mes cartons encore non ouverts venaient nous nargués un peu plus, confirmant aux parents d’Axel que non seulement leur fils avait rencontré une femme, mais qu’en plus, elle vivait avec lui. Je pris une longue inspiration qui resta bloquée en travers de ma gorge quand mes yeux se posèrent sur une photo de moi et de mon fils que j’avais laissé sur le dessus d’un carton, faute de savoir ou la placer et, d’un geste que je voulu discret mais qui ne le fut pas du tout, je balançais une pile de magazines sur la boîte. Un « vraaaaam » sonore qui fit sursauter ma belle-mère qui se tenait droite comme un T aux côtés de mon beau-père qui lui avait trouver son confort dans le grand fauteuil en cuir.
- Vous emménagez avec mon fils…Que faites-vous dans la vie ? Vous êtes journaliste vous aussi? À moins que vous ne soyez la fille d’un politicien ou d’un entrepreneur peut-être ?
- Non…Je suis… Je suis secrétaire pour Daniele Ricci…le manager ? Et, oui. Je viens d’emménager avec votre fils... C’est une décision très récente mais je crois qu’il en est très heureux… je le suis moi, en tous les cas.
Ma belle-mère dissimulait mal sa première impression de moi. Il est clair que je n’avais pas scorer haut dans son échelle de s standards probablement préétablis depuis la naissance même d’Axel. Elle devait avoir une idée parfaite de la femme parfaite pour son fils parfait et visiblement, je ne rencontrais pas son idéologie vu comment elle m’analysait de la tête au pieds. Son père aussi d’ailleurs mais lui, il semblait avoir plutôt une fixation pour le logo des Beattles imprimé à la hauteur de ma poitrine.
- Comment avez-vous rencontré mon fils ? Étiez vous de la même université ?
- Oh…Comment…J’ai rencontré… Oui c’est une excellente question ça…
Puis me tournant vers Axel, je lui lançais la balle chaude. À lui de naviguer en eaux troubles. Je n’avais pas vraiment envie d’entrer dans les détails avec Heather Moriarty et risquer de déclencher en elle une crise de panique. Une ex danseuse, ça se chiffrait où sans dans son échelle des valeurs ?
- Axel, pourquoi ne raconterais-tu pas cette palpitante histoire à tes parents pendant que je vais en cuisine nous préparer du thé…
Et un grand verre de vodka pour moi, j’allais avoir besoin d’aide pour éviter de craquer. Je n’attendis pas la réponse d’Axel pour m’échapper du salon et, tournant le coin pour passer à la cuisine, Alan, choisit ce moment, on ne peut plus mal synchronisé, pour pousser le plus long et convaincant pleure. À peine ai-je posé le pied sur la première marche de l’escalier que j’entendu ma belle-mère s’égosillé à l’annonce de la prime de luxe qui venait avec la petite amie… Inutile d’espérer, je ne devais même plus tenir au premier barreau de l’échelle.
Alan se rendormit assez vite, il n’avait que perdu sa tétine. Je replaçais les couvertures puis je me dépêchais de changer de haut, troquant mon t-shirt des Beattles pour un chemisier en soie blanche. Je gardais mon jeans mais au moins, j’aurais un peu moins le look d’une chatte de gouttière.
La théière sifflait à la cuisine et j’allais mis rendre mais en posant le pied sur le plancher du rez-de-chaussée, j’entendis Heather demander à Axel :
- Tu ne vas quand même pas élever son bâtard ?
Tant pis, le thé attendra ! J’entrais dans le salon, les bras croisés sur ma poitrine impatiente de connaître la réponse d’Axel.
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Axel Moriarty
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Sonne était stressée. Je n’arrivais pas à la rassurer même en lui envoyant des regards pour arriver à cette fin. Elle tenta de cacher, maladroitement, une photo d’elle et Alan qui était posée sur un carton. Mais elle ne fit qu’un vacarme qui fit sursauter ma mère dont les expressions se durcissaient de plus en plus. Je me pinçai les lèvres. Dissimuler la présence d’un enfant dans la maison allait être mission impossible. Cette tentative était donc inutile.
Mais je n’en voulais pas à Sonne d’essayer. Le stress prenait le dessus. Il fallait que je rende ça plus plaisant. Mais ma mère me pris de vitesse. Elle questionna Sonne avec des questions digne des pires interrogatoires. Sonne répondit à la question avec un peu d’hésitation dans la voix. Le visage de ma mère ne s’illumina pas malgré la réponse très convenable de Sonne. Je levai les yeux au ciel en poussant un soupire que personne ne pouvait entendre. Mon père, par contre sourit. Et je l’entendis même dire que travailler chez Ricci était un honneur. Mon père appréciait l’Italien pour des raisons probablement plus politico-économique qu’autre chose. Et j’avais bien vu son regard porté, toujours, sur la poitrine de Sonne ce qui me fit lever un sourcil… L’âge ne l’arrange pas.
Ma mère, elle, n’en avait rien à faire de la poitrine de Sonne. Elle continua son interrogatoire. Je me pinçai à nouveau les lèvres. Sonne ne savait pas vraiment y répondre. Et elle me laissa la corvée d’y répondre pendant qu’elle allait faire du thé. J’approuvai de la tête. Et je souris à ma mère d’un grand sourire.
-Nous nous sommes rencontré dans un cabaret huppé. Sonne y était danseuse, mère. La reine de son spectacle. C’était une grande professionnelle de la danse avant de se reconvertir dans le secrétariat pour le bien de…
Son fils… Mais je n’eus pas le temps de le dire que ce dernier se manifesta en pleurant de toutes ses forces. Ma mère parut horrifiée. Mon père surprit. Ma mère vociféra en disant que je ne me rendais pas compte de ce que j’étais en train de faire. Elle s’exclama en regardant mon père : « Elle a déjà un enfant en plus ! Tu te rends compte, Howard ?! ». Je levai les yeux au ciel alors que mon père haussa les épaules. Ma mère s’indignait et finit par me demander si j’allais élever l’enfant. Je le dis poliment. Sa manière à elle était bien plus rude. Sonne revint à ce moment précis bien déterminée à entendre ma réponse. Je la regardai. Je voulais excuser en un regard les dures paroles de ma mère. Je posai, ensuite, mon regard sur ma mère.
-Mère, il s’agit du fils de ma nouvelle petite-amie. Bien sûr que je vais l’aider à l’élever. Ça me parait évident ! De plus, il s’appelle Alan et non « bâtard ».
Bâtard c’était mon bon cousin, River. La famille Moriarty aussi avait ses démons. Et à la mine de mon père, je crois que c’est à ça qu’il pensait. Ma mère devint toute blanche. Et c’est mon père qui reprit.
-L’important c’est que tu ais trouvé une femme ravissante qui saura tenir une maison. Elle a un travail respectable et quand tu te décideras à prendre en main ta carrière de politicien, elle sera une alliée pour toi.
Son sourire revint. Ma mère, elle, fusilla son mari du regard. Mon père avait beaucoup de préjugés. C’était un républicain pure souche. Mais Sonne, malgré son passé de danseuse, lui plaisait. Parce que ce n’était pas une hippie comme l’était sa sœur. Parce qu’il voyait en Sonne une femme qui veut se ranger dans la bonne société.
-C’est ce que je pense aussi, père. Sonne est une femme remarquable.
Je souris à Sonne. Ma mère, voyant que le combat était perdu d’avance pour elle, posa son regard sur ma petite-amie. -Vous êtes prête à ça, mademoiselle ? A devenir une épouse aimante qui sait à la fois tenir un foyer et se tenir dans la haute société ? Car j’ai bien vu que vous ne veniez pas des hautes sphères et que vous aviez tendance à abandonner vos précédents petits-amis.
Mon père soupira en même temps que moi. Ma propre mère agaçait même Howard Moriarty. -Mère, l’histoire est bien plus compliquée que ça !
J’haussai un peu le ton en disant ça. Ma mère était très forte pour me mettre des bâtons dans les roues. Ma propre mère une entrave à mon plan. On aura tout vu. Ça m’exaspérait.
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Les bras croisés sur ma poitrine, j’attendais avec impatience la réponse d’Axel. Le pauvre, coincé entre sa mère et moi devait trouver la situation plutôt inconfortable mais il s’en tira d’une main de maître en répondant à sa mère qu’il était évident qu’il élèverait Alan avec moi et, qui plus est, tenta de clouer le bec de sa mère en ajoutant que mon fils avait un prénom et que ce dernier n’était pas « bâtard ».
Son père tenta même de calmer les passions en affirmant que son fils avait su trouver une femme, ravissante, selon ses propres termes, avec un bon emploi et qui saurait le soutenir s’il lui prenait envie de se lancer en politique. Cette dernière partie me fit légèrement sourciller. Je ne connaissais pas les allégeances politiques de mon petit ami, alors il était un peu surprenant d’apprendre qu’une quelconque carrière dans le domaine puisse l’attirer.
Bien callé dans le grand fauteuil, sa femme stoïque à ses côtés, mon beau-père souriait comme un âne qui regarde le train passer. Soit il ne voulait pas voir la tempête qui menaçait, soit il en avait strictement rien à foutre et préférait rester spectateur, sirotant son verre tranquillement. Et moi, qui avais la sensation d’être un chien qu’on venait de balancer dans un jeu de quilles.
Malgré ses sourires qui se voulaient réconfortant, Axel n’atténuait pas un dixième de mon angoisse vis-à-vis de sa mère. Il semblait être un petit caneton devant ses parents. Une image à l’opposé de celle de l’homme fort d’esprit qu’il m’avait toujours démontré. Je n’arrêtais pas de me répéter que, si j’avais su leur arrivé imminente, j’aurais pu me préparer, les accueillir de façon digne et gagner mon point avec une bonne première impression. Au lieu de ça, j’enchaînais les malaises et les questions à double tranchants.
- Vous êtes prête à ça Mademoiselle ? À devenir une épouse aimante qui sait à la fois tenir un foyer et se tenir dans la haute société ? Car j’ai bien vu que vous ne veniez pas des hautes sphères et que vous aviez tendance à abandonner vos précédents petits-amis.
- Mère, l’histoire est plus compliquée que ça !
- Effectivement, Madame Moriarty, je ne viens pas de votre monde huppé mais je crois ne m’en être pas trop mal sortie. J’avais un « nom » quand j’ai rencontré votre fils- j’étais quelqu’un. Et ça je ne le dois à personne sauf à moi-même. Je ne dois rien à personne, tout ce que j’ai fait, je l’ai fait toute seule. Et, en ce qui concerne « mes petits-amis », j’aimerais consulter la liste car à ma connaissance il n’y en a eu qu’un seul. J’ai été avec lui presque trois ans alors on ne peut pas me reprocher de sauter d’un lit à un autre. J’aime Axel et je suis prête à tenter l’aventure avec lui. À me dévouer pour notre couple et faire de notre relation une belle histoire qui fera rêver nos arrières, arrières-petits enfants.
Voilà, j’avais déballer mon discours dans pratiquement reprendre mon souffle et je terminais en ajoutant juste assez d’exclamation pour lui faire comprendre qu’elle pouvait bien tenter de m’intimider avec ses questions, j’aurais des réponses. Ce n’était certes pas la relation avec ma belle-mère que j’avais idéalisé dans ma tête mais il semblait bien que je n’avais d’autres choix que celui de la guerre des mots.
Exaspérée et surtout pour répondre à mon besoin criant de fuir, je tournais les talons et me rendis en toute hâte à la cuisine mettre fin aux lamentations de la bouilloire qui avait sué tout son dû. La pauvre était prête à rendre les armes, tout comme moi. J’enfilais un gant de cuisine et je déposais la bouilloire dans l’évier. De toute façon, vu la tournure de la conversation, l’heure était au porto, et non au thé.
Posant quatre verres et la seule bouteille que je trouvais sur un cabaret, un délicieux porte dix ans d’âge, je retournais au salon et je posais le tout sur un carton, plutôt que sur la table base et je pris place sur le divan, face au fauteuil plutôt que de faire le service.
J’avais conscience que je provoquais délibérément la maman d’Axel en manquant aux règles de bases de la parfaite femme au foyer, mais que je sache, Axel n’avait pas encore fait sa grande demande. Il n’avait même pas encore avoué m’aimer. Du moins, pas en ces termes.
- Au fait, j’ai cru remarquer que vous aviez des valises… désirez-vous que je vous prépare une chambre ? demandais-je directement à mon beau-père, évitant de regarder Heather.
- Effectivement, Sonne. Nous sommes à Los Angeles pour quelques jours et nous avons pensez, ma femme et moi, qu’il était grand temps de venir visiter notre fils. Il s’est montré avare de nouvelles ces derniers temps. Je comprends mieux, maintenant, à quoi il était occupé, et il est tout pardonné !
- Oh ! Vous êtes flatteur. On devine aisément qu’il tient son charme de vous ! , répondis-je du tac-o-tac sur le ton de la plaisanterie.
Seulement, Heather, qui avait finalement opté pour le second fauteuil, ne semblait nullement apprécier la complicité naissante entre son époux et moi. Mais qu’à cela ne tienne, ce dernier se leva et fit lui-même la distribution des verres de portos, ce qui ne manqua pas de m’amuser et de faire rouler des yeux ma belle-mère.
- Je trinquerai donc avec vous et j’irai ensuite vous préparer votre chambre. Je ne pourrai, hélas, embrasser la nuit en votre compagnie car j’ai une réunion demain matin avec Monsieur Ricci.
Je savais que cela piquerait la curiosité d’Axel et j’avais volontairement lancé cette information à la fois pour montrer à ma belle-mère que je pouvais être consciencieuse au travail, et pour titiller le questionnement de mon homme à qui j’avais omis cette information. À comme cela était plaisant de tenir momentanément le plus gros bout du bâton !
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Axel Moriarty
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Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Ma mère n’était pas tendre avec Sonne. Elle l’avait pris en grippe directement. Et je ne savais pas vraiment comment poliment calmer les ardeurs de ma mère. Même mon père ne voulait pas s’y risquer. Pourtant, lui, semblait apprécier Sonne.
L’interrogatoire continua. Et ça devenait oppressant que d’être entre ma mère qui cherchait à faire craquer Sonne et Sonne qui était angoissée. Ma mère fut rude avec Sonne et lui demanda si elle était prête à devenir une épouse qui sait tenir un foyer… Je la repris au vol quand elle parla des précédentes relations de Sonne en dénigrant le comportement de ma petite-amie.
Mais c’est Sonne qui se décida à répondre tout de même. Elle clama, avec courage, qu’elle s’était construit toute seule. Et qu’elle n’avait, avant moi, eu qu’un seul autre petit-ami. Elle se défendait à merveille et ma mère en fronça les sourcils. Elle aurait préféré que Sonne se décompose sur place et se fasse dépasser par toutes ses questions. Ce que Sonne n’avait pas fait. Je souris à Sonne qui, alertée par la bouilloire, tourna les talons me laissant seul avec mes parents.
-Mère, pourriez-vous être plus sympathique avec Sonne ? C’est une femme très bien. Certes, elle ne vient pas de la haute société mais elle s’y fera très vite.
Mon père approuva mes dires sans en rajouter. Mon père était de ses hommes à paraitre puissant devant ses opposants politiques. Mais dès qu’il s’agit, dans le priver, à s’opposer à sa femme, c’était tout autre chose.
-Je cherche juste à savoir s’il ne s’agit pas d’une petite profiteuse ! Je fais ça pour ton bien, Axel !
Ma mère était tenace. Elle ne lâcherait pas Sonne aussi facilement. Je soupirai. Et Sonne revint avec des verres et du porto. Elle avait dû abandonnée l’idée du thé. La situation se prêtait plus à l’alcool, elle avait raison.
Mais, contre toute attente, elle ne servit personne. Elle préféra poser les verres sur un carton et attendre que quelqu’un d’autre se bouge pour servir tout le monde. Je levai un sourcil. Je doutais que ça allait plaire à ma mère, tout ça. Je regardai ma mère du coin de l’œil. Et cette dernière était choquée par le comportement de Sonne. Je soupirai à nouveau.
C’est Sonne qui repris la conversation en s’adressant à mon père. Ce dernier confirma leur présence pour plusieurs jours ce qui me fit soupirer à nouveau. Au moins, Howard Moriarty ne m’en voulait pas pour le manque de nouvelle. Il aimait définitivement bien Sonne. Et cette dernière jouait de cette tout jeune complicité… Mais se permis tout de même d’envoyer une pique à ma mère. Je serrai les dents. Mais je ne rajoutai rien pour ne pas en rajouter une couche à une situation déjà très inconfortable.
Mon père, qui devait avoir soif, servit les portos sous le regard limite réprobateur de ma mère. Et Sonne disait qu’après avoir trinqué elle ira préparer une chambre. Et parla de sa réunion de demain dont je n’avais pas connaissance. Je pris un air étonné en regardant Sonne et en prenant mon verre.
-Tu as une réunion demain ? Je ne savais pas que Ricci était matinal… Une réunion pourquoi ?
Pourquoi m’avait-elle caché qu’elle travaillait demain ? Mon père lui souriait.
-Vous pourrez passer mon bonjour à Ricci. Dites-lui aussi que j’ai vu son père ce matin. Il était, lui aussi, à Los Angeles pour affaire.
Mon père adorait monter qu’il connaissait des gens puissant. Le père de Ricci était un des hommes les plus riches d’Europe… Et l’amitié entre mon père et celui de Ricci était un atout pour ce politicien d’Howard.
Ma mère, elle, se tue. Elle montrait sa mauvaise humeur. Mais elle ne pouvait qu’admirer le professionnalisme de Sonne. Elle se permit quand même d’ajouter :
-Tu vas devoir t’occuper de l’enfant, alors, Axel, demain.
Elle souriait de me rappeler que cet enfant était un poids.
-Vous m’y aiderez, mère. Puisque vous rester ici.
Je lui renvoyais son sourire. On avait le même. On aurait dit un miroir.
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Si j’avais bien appris quelque chose au cours de mon existence c’est bien que nous ne pouvons plaire à tout le monde. Je faisais face à un bel exemple ce soir là, ayant en poche, cinquante pour cent de mes beaux-parents.
Ça me faisait étrangement sourire. Si au début, la situation me rendait inconfortable, je m’en amusais maintenant. Et le comble de l’hilarité résidait dans le fait que c’était maintenant Axel qui ne semblait plus savoir où se mettre.
Je l’avais toujours vu en pleine possession de ses moyens. Toujours très sur de lui comme si, pour toutes situations, il s’efforçait de suivre un plan strict et bien établi. Mais ce soir, il n’avait visiblement aucun contrôle et, pire encore, il devait s’en remettre au hasard, selon comment moi et sa chère maman placions nos pièces sur l’échiquier.
Un verre de portos en main, assise sur le grand divan blanc, jambe correctement croisées, je tournais la tête vers Axel, légèrement satisfaite qu’il démontre de l’intérêt, ou plutôt de la curiosité pour mon meeting du lendemain matin.
- Effectivement, il veut que l’on se rencontre afin de discuté des projets à venir. Mais, tu sais, mon cœur, ce qui est au bureau, demeure au bureau !, lui dis-je en venant appuyer sur son nez du bout de mon index pour le taquiner.
J’aimais bien mon travail dont j’apprenais encore les rouages. Jusqu’à présent, Daniele s’était montré très souple et peu exigeant. Je me doutais bien cependant que ce n’était que le début de notre collaboration et qu’au fil du temps, j’apprendrais à mieux le connaitre et que je découvrirais très certainement ses côtés les moins reluisants. Cela établi, Axel, de son côté, apprendrait très vite que je n’allais pas ébruiter les secrets du bureau.
Il ne fallait pas un diplôme des grandes écoles pour comprendre que si la secrétaire du manager le plus en vue de L.A. couchait avec le journaliste le plus virulent de Guitare&Pen, et qu’une quelconque information venait qu’à couler, je serait la première pointé du doigt.
- Vous pourrez passer mon bonjour à Ricci. Dites-lui aussi que j’ai vu son père ce matin. Il était, lui aussi, à Los Angeles pour affaire.
- Je n’y manquerai pas, soyez en certain, Monsieur Moriatry. Soyez certains que je ferai le message.
- Tu vas devoir t’occuper de l’enfant, alors, Axel, demain. La désagréable voix d’Heather avait cru bon de se manifester pour mettre en perspective la responsabilité prochaine de son fils.
Oh ! Je ne l’avais pas vu venir celle là. Ce monstre antipathique et narcissique allait rencontrer le fruit de ma chair et, qui plus est, nettoyer ses langes pendant mon absence. Je regrettais presque de devoir travailler, uniquement pour la voir mettre la main à la pâte. J’étais presque certaine qu’elle n’avait jamais lavé une couche souillée de sa vie. Pas avec ses bagues serties d’énormes pierres aux doigts en tous les cas !
Je terminais mon verre, cul sec et je le déposais sur le plateau avec la carafe encore pleine puis, avant de me lever, j’embrassais Axel sans retenu. La délicieuse saveur du porto mélangé a la douceur de ses lèvres avait de quoi saouler une femme. En tous les cas, sur moi ça fonctionnait merveilleusement bien.
Je me levais en leur souhaitant le bonsoir. Je devais aller m’assurer que la chambre tout au fond du couloir, c'est-à-dire, celle la plus loin possible de la nôtre leur conviendraient le mieux. Je connaissais l confort du lit, pour en avoir fait l’expérience mais je n’avais jamais vraiment dormis dedans. Et, alors que je pensais avoir cloué le bec de ma belle-mère, du moins pour le reste de la soirée, elle largua sa dernière bombe.
- Et, bien entendu, Axel, tu ne partage pas ta chambre avec ta petite-amie… Un couple, non marié, quelle offense pour les valeurs de notre famille cela serait ! Je ne pourrais, ainsi que ton père, cautionner une telle entreprise !
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J’appris, de la bouche de Sonne, qu’elle avait une réunion avec Ricci dès demain. Elle ne m’avait pas prévenu de cette réunion. Et, du coup, ça attira ma curiosité Et elle sembla satisfaite que je lui pose la question. Elle m’en dit que très peu, au final. Ce qui est au bureau reste au bureau. Je lui souris, mais c’était plus un sourire jaune qu’un véritable sourire sincère.
-Je comprends. Tu ne vas pas tout dire à ton journaliste de petit-copain. Ça doit être marqué quelque part dans ton contrat.
Je souris vraiment, cette fois. J’étais sûr que Sonne ne sera pas le genre de femme à faire la taupe chez Ricci pour moi. Ce n’était pas le but, non plus. Ricci était plus un allié qu’un ennemi dans toute cette histoire. C’était le meilleur ami de Jimmy Reed, après tout. Et si je devais flatter son ego pour rester dans les bonnes grâces de Reed, je le ferais.
Mon père prit la chose au vol en répétant, encore, qu’il était proche de Ricci et de son milliardaire de père. Sonne déclara qu’elle allait passer le message entrant, encore un peu plus, dans les bonnes grâces d’Howard Moriarty.
Je souris… Mais mon sourire ne tarda pas à disparaitre quand ma mère déclara que j’allais devoir, demain, m’occuper de l’enfant de Sonne. Je n’étais pas en manque d’arguments, après tout j’étais le fils d’Heather… Et je lui dis, au passage, qu’elle devra m’y aider vu que ma chère mère sera aussi de la partie demain. Ce qui lui fit faire une moue prouvant qu’elle était à court d’arguments pour cette fois-ci.
Et Sonne, qui ne devait pas avoir apprécié l’intervention de ma mère, acheva son verre d’un coup. Tout le contraire de moi qui appréciait le contenu de mon verre. Elle se leva sous mes yeux et vint m’embrasser devant mes parents. J’étais surpris. Mais pas assez pour ne pas prolonger ce baiser qui venait me détendre. Ses lèvres avaient un goût exquis.
Ma mère était choquée. Il n’y avait pas plus puritaine que ma mère. Mon père ne lui arrivait pas à la cheville. Et je le soupçonnais même de cacher certains de ses vices les plus profonds aux yeux de sa femme. Et, quand Sonne se leva pour rejoindre son lit, ma mère fit part de sa vision bien rétrograde des choses en m’interdisant de dormir avec ma petite-amie. Je levai les yeux au ciel. J’étais exaspéré.
-Mère ! Nous l’avions déjà fait si tu veux tout savoir ! Les temps change ! Vous êtes dans ma maison ce soir et on joue selon mes règles. Or, je dormirais avec ma petite-amie ce soir comme tous les autres soirs.
Mon père faisait genre qu’il n’était pas d’accord avec moi en ayant un air fermé. Il pouvait bien faire genre, je savais tous les démons de la famille Moriarty. Ma mère rétorqua sec : -C’est indigne de notre famille, Axel !
Je sortis mon plus beau sourire. J’avais encore une carte à jouer.
-Oh… Indigne... C’est vrai que la famille Moriarty n’a jamais connu pire qu’un de ses membres qui couche avec sa petite-amie avant de mariage… Jamais…
Je parlais bien de la sœur de mon père. Et du bâtard River Moriarty.
Mon père blêmi. Et mon sourire, lui, s’agrandit. Howard Moriarty finit par regarder sa femme droit dans les yeux.
-Il a raison Heather. Les temps ont changé. Laisse donc ton fils gérer sa relation comme il le souhaite. Il est grand et responsable. C’est quelqu’un d’intelligent qui a toujours su se montrer digne de notre famille. Nous lui devons notre confiance.
Je savais que toucher ce point sensible ferait réagir mon père en mon sens. Il savait quel fin stratège j’étais. Mon père se leva et souris à Sonne.
-Ma femme et moi allons allez nous coucher aussi. Pourriez-vous nous montrer notre chambre ?
Mon père avait peur que des révélations soit faite. Je regardais Sonne avec fierté. J’étais fier de ma petite entreprise.
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C’était si délicieusement satisfaisant d’entendre Axel affirmer devant sa mère que nous avions déjà consommé le plaisir conjugal que je cachais difficilement mon amusement, même en jouant hypocritement avec une mèche de cheveux pour cacher mon visage. Bon, d’accord ! Il parlait de dormir mais… il fallait être complètement déphasé ou simplement aveugle pour ne pas capter le sous titre.
Puis, dans son élan, Axel sembla sortir un squelette du placard des Moriarty. Une histoire dont je ne connaissais ni le début ni la fin. Mais à voir comment le visage d’Heather se décomposa et le teint blanchâtre d’Howard, comme si le sang de sa tête venait brusquement de descendre à ses pieds, je compris que mon homme venait de larguer lui aussi une bombe, atomique celle là!
Reprenant de son courage, en même temps qu’une gorgée de porto, le patriarche Moriarty fini par calmer sa douce moitié jouant la carte de la compassion. Il me faisait un peu pitié, quand même. Je le voyais comme un homme juste et ambitieux, tiré par des ficelles manipulés par sa femme.
A voir le trio, je comprenais un peu mieux certaines choses que j’avais observés chez Axel. Son désir d’avoir une main mise sur chaque facette de sa vie, moi y comprise, remontait de son éducation. De sa plus tendre enfance. Ce qui n’était pas mal en soit mais à force, ça semblait créer plusieurs non dit chez les Moriarty.
- Ma femme et moi allons allez nous coucher aussi. Pourriez-vous nous montrer notre chambre ?
- Oui… Bien sûr. Suivez-moi !
Je souris doucement à Axel qui n’avait plus dit un seul mot depuis sa dernière intervention puis je tournais les talons pour monter à l’étage, mon beau-père sur les talons. Possiblement qu’il suspectait sa femme de vouloir entretenir Axel en privé mais je ne pouvais et ne voulais plus m’en mêler. Je longeais le corridor et, passant devant la chambre d’Alan, je jetais un œil pour m’assurer que tout allait bien pour lui. Mon petit ange dormait à poings fermés.
Howard m’avait observé et sourit tendrement. Faut croire que ça l’attendrissait de me voir jouer la maman couveuse. Je lui fis signe de me suivre puis je lui ouvris la lumière de la dernière chambre au bout du couloir. Plus petite que les autres, c’était celle qui offrait cependant le plus d’intimité après celle des Maîtres.
- Voilà, je crois que vous serez bien ici. Je vais vous apportez des serviettes propres car je ne crois pas qu’il y en ait dans votre salle de bain. Je sais cependant que les draps ont été changés il y a peu de temps…dis-je en me remémorant une nuit plutôt torride qui c’était fini en queue de poisson, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me le dire.
- Merci Sonne. Ce sera parfait. Je vous demande de ne pas trop en vouloir à ma femme. Ce fut tout de même une surprise d’apprendre ce soir que notre fils avait quelqu’un dans sa vie. Il lui faudra un certains temps pour s’y faire.
- Je comprends. Ne vous en faites pas… Chaque chose en son temps, j’imagine. Je vous souhaite la bonne nuit, Monsieur Moriarty…
Je le laissais là, au milieu de sa chambre puis je me dirigeais vers celle d’Axel, enfin, la mienne devrais-je dire. Je n’avais pas imaginé ma première nuit officielle ici de cette manière. Je pris ma chemise de nuit, ou plutôt celle d’Axel que j’avais adopté dès sa première nuit chez moi et dont j’avais rapidement fait ma propriété et je fit un détour rapide par la douche. Froide plus que tiède, j’avais besoin d’un coup de fouet pour me remettre de cette étrange soirée ou tout était allé de travers.
En sortant de la douche, je me séchais rapidement les cheveux à l’aide d’une serviette puis j’enfilais la chemise et je regagnais ma chambre. Sourire aux lèvres, le souvenir du cadeau que j’avais acheté pour Axel, afin de symboliser ce jour que je considérais avec importance.
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Je fis taire les débats en utilisant la carte du bâtard dont il ne fallait pas parler. Je savais que ce secret que voulait absolument enterrer ma famille était une arme redoutable pour un homme comme moi. Ma mère m’avait mis au pied du mur. Et je n’eus d’autre choix que de sortir cette carte.
Ce fut efficace ! Mon père repris les choses en main. Et il mit fin aux réprimandes de ma mère qui, entre temps, avait pâli. Ma satisfaction se lisait sur mon visage. Mon père disait qu’il était temps pour eux d’aller se coucher. Je souris, largement satisfait. Sonne fit de même. Et elle alla monter le chemin de sa chambre à mon père.
Il n’y avait plus que ma mère et moi dans le salon. Elle me regardait avec un regard noir. Je ne disais rien. Je buvais tranquillement mon porto en soutenant son regard. Elle brisa se silence que je ne comptais pas briser.
-Tu risques de le regretter un jour, Axel. Je vois très bien quel genre de femme elle est. Elle te séduit et puis s’en ira avec ton argent. C’est ce que font ces femmes des classes modestes.
Ma mère était fière d’être des hautes classes. Elle était fière de ses origines. Elle était fière de son mariage avec un politicien puissant. Et elle n’avait aucune considération pour toute autre personne sortant de sa classe sociale. Sonne était une tâche dans son petit univers. Mais ma mère n’avait jamais été une femme qui se plait à faire des plans. Ça c’était le registre de mon politicien de père. Elle ne pouvait pas comprendre. Et elle ne pouvait pas savoir.
-Mère, Sonne est une femme bien ! Tu devrais lui laisser une chance. Je ne vais pas la mettre dehors parce que tu ne l’aime pas. Père semble l’aimer lui…
Je souris d’un sourire presque sadique. Mon père n’était pas opposé à Sonne. Il semble même l’aimer beaucoup ! Le rappeler à ma mère, la fit bouder un peu.
Mais elle ne s’arrêta pas là. Elle me parla longuement de l’enfant. Des responsabilités liées à celui-ci. Du père de celui-ci qui aurait, peut-être son mot à dire. Des ennuis que cela pouvait provoquer. Elle parla aussi de la déception que ça avait été pour elle d’apprendre que j’avais osé casser les codes de conduite en faisant l’amour avec Sonne avant le mariage. Ses réprimandes furent longues.
Mais quand elles furent finies, je posai mon verre de porto vide sur la table.
-Quoi que tu penses de Sonne. Quoi que tu penses de mon avenir avec Sonne. Tu n’as pas ton mot à dire. Père est d’accord. Et, aux dernières nouvelles, c’est lui qui doit me donner sa bénédiction. Ce qui me semble fait. Tu devrais aller dormir, maintenant !
Elle fut choquée. Mais elle avait bien trop parlé pour résister plus longtemps et elle se retira vers sa chambre. Je soupirais. Calmer ma mère, c’était fait. Je comptais sur mon père pour achever le travail. Il le fera, j’en étais sûr.
Je montai dans ma chambre où j’eus la très bonne surprise d’u trouver Sonne. Elle portait ma chemise qu’elle avait adopté depuis nos premiers soirs ensemble.
-Je ne savais pas qu’ils allaient venir, aujourd’hui. Ils ne m’avaient pas prévenu… Je suis désolé.
Sonne avait vu ma mère dans son pire jour. Et mon père dans son meilleur…
-Ma mère n’as pas été facile à mettre au lit. J’ai dû encore la calmer et écouter ses indénombrables réprimandes avant de réussir à l’envoyer en haut.
Je soupirais et vint embrasser Sonne longuement. Quand je brisai le baiser c’était pour la regarder avec compassion.
-J’espère que tu n’es pas dégoûtée de ma famille. Ma mère a tellement peur que tu ne partes avec mon argent qu’elle t’a tout de suite pris en grippe. Elle a toujours vécu dans ce petit monde fermé. Elle finira par t’aimer.
Je souris. Et je vins caresser le visage de Sonne.
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Toute cette soirée prenait franchement des airs d’opéra Italien. Si ma belle mère avait été grosse et pourvu d’une opulente poitrine, le compte y était ! Howard Moriarty avait tout ce qu’il fallait pour prendre le rôle du chef d’orchestre. Observateur et calculateur, il savait quand le moment était opportun afin de calmer sa tendre moitié. Et c’est probablement Axel qui, tout au long de son enfance, avait servit de tampon entre eux.
Je réfléchissais, sous la douche, me savonnant de la tête aux pieds, à nos enfances respectives, à Axel et moi. Il avait, du moins semblait, avoir eu une enfance dorée, avec des parents en moyens de lui offrir tout ce qu’il désirait. Pourtant aujourd’hui, il devait encore rendre des comptes, comme s’il était redevable. Alors que moi, qui n’avait pas connu sa mère, élevé par un homme qui prétendait être mon père mais qui n’avait jamais pu le prouver, ne m’avait offert que ventre vide et coupure d’électricité. Mais j’étais libre aujourd’hui et je ne devais rien à personne.
Cette pensée me fit frissonner, malgré l’eau chaude qui coulait sur ma tête. La vie était si bizarrement faite et la liberté, chèrement acquise. Je massais mon cuire chevelue m’assurant d’avoir bien rincée mon shampooing puis je fermais l’eau et sortit de la douche. J’essorais mes cheveux à l’aide de ma serviette et j’enfilais la chemise d’Axel –ma nouvelle chemise de nuit- laissant les gouttelettes encore présentent dans mes cheveux, humidifier ma tenue.
Axel me rejoignit, enfin, probablement aussi exténué que je le fut avant ma douche. Le pauvre, il avait les traits tirés – ceux d’une longue journée à charrier des boîtes et faire du remue ménage dans sa demeure- et ceux qu’on affiche quand on se retrouve coincé entre l’arbre et son écorce.
- Je ne savais pas qu’ils allaient venir, aujourd’hui. Ils ne m’avaient pas prévenu… Je suis désolé.
- Pourquoi être désolée Axel ? Il fallait bien que cette rencontre ait lieu un jour ou l’autre, non ? Ils n’ont que précipité les choses, voilà tout…
Je me voulais rassurante et compréhensive. Il y avait un diction qui disait « Qui prend mari, prend pays! » Je n’avais certes pas [encore] épousé Axel, mais le bagage familiale venait avec que je le veuille ou non. Il avait bien accepté mon fils – quoi que sa mère et sa langue de vipère n’était en rien comparable aux gazouillis trop mignons d’Alan – je pouvais tolérer sa mère.
- Ma mère n’a pas été facile à mettre au lit. J’ai dû encore la calmer et écouter ses indénombrables réprimandes avant de réussis à l’envoyer en haut.
M’imaginant la scène, j’éclatais de rire. Le fils bordant sa mère à grand coups d’argumentations sur comment il entendait vivre sa vie de couple allait fort probablement donner des cauchemars à Heather !
Je me surpris presque à la plaindre l’espace d’une minute… Presque… ! Axel vînt m’embrasser, longuement, tout comme j’aimais qu’il le fasse. Je pressais mon corps contre le sien, captant sa chaleur, alors que je frissonnais du fait que mes cheveux avaient détrempés ma chemise de nuit. Il brisa notre étreinte, ce qui m’arracha une petite moue tristounette.
- J’espère que tu n’es pas dégoutée de ma famille. Ma mère a tellement peur que tu partes avec mon argent qu’elle t’a tout de suite pris en grippe. Elle a toujours vécu dans ce petit monde fermé. Elle finira par t’aimer.
- J’en doute, Axel. Elle me tolèrera, tout au plus mais m’aimer, n’y compte pas trop. En général, les filles comme moi, on couche avec, on ne les présente pas à papa et maman. Ta mère le sait, tu le sais, je le sais. Toi, tu as enfreint son code de valeurs, elle n’oubliera jamais ça.
Tendrement, il vînt caresser ma joue et je posais ma main sur la sienne, fermant les yeux pour apprécier le moment présent. Comment pouvait-il arriver à me rendre complètement à sa merci par son seul contact.
J’ouvris les yeux, le regardant avec toute la passion pour lui qui vibrait en moi, brûlante comme les braises. J’avais bien l’intention de reprendre là où nous avions laissé, tout juste avant d’être interrompu par Yin et Yang. Et alors que je me frayais un chemin sous son t-shirt, le souvenir de la petite boîte que je gardais pour lui me revînt en tête.
- Oh ! Attends ! J’ai un cadeau pour toi ! Et si ta mère à peur que je fuis avec ton argent, au moins dis toi que ceci m’a coûter une bonne partie de ma première paie de Ricci ! Je te l’offre… pour souligné cette nouvelle histoire que nous écrirons… tous les deux…
Je me retournais, gambadant presque jusqu'au bureau sur lequel j'avais laissé mon sac à main et je sortis une boîte joliement emballée et je la lui tendis, à la fois nerveuse et excité de voir ce qu'il allait en dire.
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Axel Moriarty
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Je m’excusai à Sonne pour l’arrivée subite et inattendue de mes parents. Elle était compréhensive. Ça aurait dû arriver tôt ou tard de toute façon. C’était vrai, mais j’aimais bien pouvoir préparer les choses. Avoir le contrôle dessus.
-C’était trop précipité. Mais c’est vrai que cette rencontre aurait eu lieu tôt ou tard.
Mes parents auraient pu avoir la décence de prévenir. Eux qui étaient à cheval sur les convenances c’était un peu limite. Ma mère, à elle seule aurait pu gâcher mon plan en dégoûtant Sonne de ma propre famille. Etre un Moriarty avait de grands avantages… Mais aussi son lot d’inconvénients.
Je disais à Sonne que ça n’avait pas été simple de mettre ma mère au lit. Elle rigola de la situation. Je souris à mon tour. Si Sonne riait c’est qu’elle n’était pas prête de plier bagages parce que ma mère ne l’acceptait pas encore pour ce qu’elle était. Je finis par dire ça à Sonne : que ma mère finira par l’accepter. Et, si Sonne pensait bien que ça ne sera jamais le cas, moi je savais que ça sera tout le contraire. Ma mère était méfiante. Mais quand elle comprendra que Sonne a du caractère et est faite pour la monde doré des riches, elle l’acceptera.
-Rien n’est gravé dans la pierre, Sonne. Quand tu seras bien intégrée dans notre monde, elle t’acceptera. J’en suis certain.
Je souris. De toute façon, l’avis de ma mère n’était pas important. Et je savais, par les contacts qu’on avait l’un pour l’autre, que Sonne n’allait pas partir à cause de l’avis d’Heather Moriarty. On se souriait. On pouvait reprendre l’activité qu’on avait commencée avant que mes parents ne viennent nous interrompre.
Mais Sonne s’arrêta pour me dire qu’elle avait un cadeau pour moi. Elle l’avait achevé avec l’argent de son nouveau travail. Je souris et pris en main la boîte emballée qu’elle venait de sortie de son sac. Je l’ouvris avec un sourire malicieux sur le visage. Et quand je découvris la nature du cadeau, je souris encore plus. Je tournai le stylo dans tous les sens pour le regarder dans les moindres détails.
-Un stylo ! Il est superbe, Sonne ! Merci beaucoup !
Je l’embrassai tendrement pour la remercier de ce beau présent. Sonne tenait à cette histoire entre nous. Elle croyait à notre amour. Et c’est tout ce que je voulais pour l’instant. Elle sera ma façade. Mais il me fallait, en contrepartie, la rendre heureuse. Et c’était mon but pour l’instant. Je passai mes mains sous sa chemise. Je la caressai doucement. Et, quand je brisai le baiser, c’était pour plonger mon regard dans le sien.
-On sera heureux. Je peux te le promettre.
Je continuai mes caresses. Et j’enlevai la chemise de Sonne. Mes baisers virent se poser dans son cou. Et mes caresses, elles, parcoururent tout son corps. Je m’arrêtai un peu pour glisser quelques mots à son oreille.
-Et je montrerai à ma mère, demain, que je peux très bien m’occuper d’Alan.
J’augmenterai, ainsi, ma popularité auprès de Sonne. Tout en faisant taire ma mère. Je continuai caresses. Elles étaient sensuelles. J’embrassai à plusieurs reprise Sonne en me serrant à elle très fort.
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Regarder Axel ouvrir son présent m’emplissais de bonheur, presque autant que lui, je crois. J’avais longuement réfléchis au cadeau idéal pour lui, ne connaissant pas encore bien ses goûts, et désirant une symbolique, sans que ce soit trop engageant. La plume avait donc été un choix judicieux et, qui plus est, utile. Il pourrait s’en servir au bureau et penser à moi entre deux articles.
Il jouait encore de prudence envers moi, ça se sentait pat son choix de mots, par certains de ses gestes et, bien que de mon côté, j’étais plus que prête et totalement conquise, je laissais les choses couler d’elles mêmes. Plus de pression, plus de questions, que l’abandon au moment présent et ça me comblait.
Et, au moment présent, il me promettait le bonheur à deux, tout en me retirant ma chemise. De ses lèvres gourmandes, il vînt embrasser mon cou alors que ses mains découvraient mon corps nu de parts et d’autres, me faisant frémir sous son toucher de soie.
Il était d’une force d’attraction incomparable pour moi, me laissant complètement à sa merci. Je me collais contre lui alors qu’il me serrait très fort dans ses bras, continuant de parcourir mon corps de ses mains curieuses.
Je n’entendais aucun bruit filtrant au travers de la porte de notre chambre, me laissant croire que la vie était plongé en arrêt nocturne, à l’exception de nous deux, encore vigoureux et amoureux, prêt à braver la trotteuse de l’horloge en prolongeant le moment présent.
- Et je montrerai à ma mère, demain, que je peux très bien m’occuper d’Alan.
- Je n’en doute pas mon amour , lui murmurais-je le souffle couper par les prémices de notre nuit.
Je savais déjà, pour l’avoir vu agit avec mon fils quand il se trouvait chez moi, qu’il pouvait s’occuper d’Alan et moi, partir l’esprit tranquille. Il n’aurait pas l’idée de l’abandonner à son triste sort. En me proposant de cohabiter, c’est qu’il avait envisagé de prendre part dans l’éducation de mon fils. Qu’elle femme aurait pu être insensible à ce tableau plus que parfait ?
N’en pouvant plus, je me distançais un peu et lui proposais de continuer cette délicieuse conversation dans le confort de notre lit – lit dans lequel je n’avais d’ailleurs jamais encore dormis- et de m’expliquer bien en détails toutes les subtilités auxquelles il avait songé.
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Axel Moriarty
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Le cadeau de Sonne me donnait beaucoup d’indices sur la confiance qu’elle me vouait de plus en plus. Ça marquait notre mise en ménage d’une façon subtile. Sonne ne s’engageait en rien avec ce cadeau. Mais elle fêtait quand même la chose en me donnait quelque chose.
Et je la remerciai pas des baisers qui parcouraient son cou. Je savourais chaque centimètre de sa peau. La villa était calme. Mes parents devaient soit dormir, soit parler silencieusement. En tout cas, il n’y avait aucun bruit. C’était reposant après les paroles assassines de ma mère envers Sonne.
Mes caresses étaient lentes et sensuelles. Je prenais mon temps. Le temps de parler encore à Sonne pour lui dire que je prouverais à ma mère que j’étais capable de m’occuper d’un enfant. Sonne disait ne pas en douter. Elle me confiait son fils pour une journée. Et elle n’en doutait pas. Je pouvais dire que j’avais gagné sa confiance. Et que c’était sûr cette fois. Mon plan était à son bout. J’avais Sonne pour moi. Et tous les avantages liés à cette relation étaient miens aussi.
Je souris. Mes caresses incitèrent Sonne à m’inviter à rejoindre notre lit. Je la suivis. Et on se retrouva dans mon confortable lit. C’était la première fois que Sonne y prenait place. Je posai mes lèvres sur les siennes. On avait assez parlé avec mes parents. L’heure n’était plus à la causette. Je préférais de loin des caresses silencieuses. Je pris le temps de voyager sur le corps de son avec mes doigts. Je revisitais son corps lentement. Ma bouche pris le relais de mes doigts sur ses seins. Ils se pourraient bien fort que mes parents entendent nos ébats. Mais je n’en avais rien à faire. Eux même avaient leurs vices inavouables de toute façon. J’en connaissais certain. Mais bien d’autres devaient encore m’être inconnus.
Je dégustai le haut de son corps. Un feu ardent commença à naitre en moi. Le corps de Sonne était doux et agréable au touché. Je finis par descendre ma bouche sur ses cuisses que je couvris de baisers. Je ne réfléchissais plus. C’était mon moment d’abandon. Ma bouche sur sa cuisse, je passai ma main sur son intimité. Je me mis à la caresser. Je remontai pour voir le regard de Sonne. Mais mes caresses là en bas ne s’arrêtèrent pas. Je vins mettre ma bouche tout contre son oreille.
-Je t’aime.
Ce n'était pas un mensonge. Je l'aimais d'une certaine façon.
Et je mordillai cette même oreille avec envie. Mes caresses continuèrent. De même que les baisers que je lui donnais un peu partout. Je n’arrêtai mes caresses que quand je la sentais perdre pieds. J’en rigolai un peu de la voir faiblir sous le plaisir.
Je vins me positionner sur elle. Et je commençai les vas et vient.
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Mer 1 Mar - 1:41
Unexpected Visit ft. Axel Moriarty
L’attraction de nos deux corps prenait le dessus sur nous et c’est dans le lit que nous nous retrouvâmes, Axel, au dessus de moi de couvrant de ses lèvres mon corps en son intégralité. Mes seins, premier arrêt d’un pèlerinage gourmand, voyaient leurs mamelons se dresser de plus en plus à mesure qu’il les embrassait. Les muscles de mon ventre se contractaient, appelant a davantage de stimulations.
Axel descendit langoureusement pour couvrir de baisers ma cuisse, provoquant en moi un spasme incontrôlable, signe évident de mon plaisir naissant. Je fermais les yeux, inspirant profondément chaque fois que son souffle chaud couvrait la peau fragile de l’intérieur de mes cuisses et ensuite embrasser mon intimité. Sa langue découvrant chacune des subtilités de cette partie de mon anatomie.
C’était si divinement bon, si intense que j’approchais d’un paroxysme certain. Je posais mains, paumes à plat contre le matelas et de mes doigts, tirais sur les draps alors que je remontais les cuisses, gémissant mon plaisir de plus en plus bruyamment.
Les amants de la nuit ne sont-ils pas seuls au monde ?
Je sentais très bien la satisfaction qu’en tirait Axel alors qu’il remontait vers mon visage -son érection n’ayant aucune subtilité. Je l’emprisonnais de mes cuisses caressant sa nuque en balayant doucement de la main en remontant dans ses cheveux.
- Je t’aime...
Ces mots si tendres, si sous, tant espérés venaient de lui échapper et provoquèrent un feu d’artifices qui éclata tout partout en moi. Je ne les lui avais pas volé ces mots. Il les avait prononcées librement et c’était bien pour cela qu’ils me réjouissaient autant.
Lentement et avec toute la douceur du moment, Axel vînt mordiller mon oreille ; celle la même qui fut confidente de ses paroles, et il s’introduisit en moi dans un mouvement suave et des plus sensuel.
J’aimais la façon qu’il avait de me faire l’amour. Chaque fois en prenant avantage sur moi, son corps se couvrant de sueur pesant sur le mien dans cette union charnelle. Ma voix se faisait maintenant entendre dans la chambre; je ne m’en rendais pas compte. J’exaltais au rythme des vas et viens d’Axel.
Je passais mon bras derrière son cou tout en levant la tête. J’avais soif de ses lèvres desquelles je m’abreuvais sans plus attendre. Je le tenais tout contre moi, écrasant ma poitrine contre son torse bouillant. Je pouvais presque sentir nos cœurs battre à l’unisson.
Mon regard, ancré au sien, ne faisait qu’accroître mes sentiments amoureux pour lui. Il était si beau quand son visage trahissait son plaisir pendant l’amour. Ses traits si doux, si attendrissants faisaient chavirer mon cœur qui en redemandait.
Mes gémissements n’avaient plus rien de subtiles - je calquais le rythme des mouvements de mon bassin à celui d’Axel.
- Axel !!, m’exclamais-je alors que je me sentais à deux doigts d’atteindre l’orgasme qui allait ébranler mon petit corps de part en part tel une éclair pendant l’orage.
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Ven 3 Mar - 14:25
Unexpected Visit ft. Sonne Ferguson
Mes doux baisers sur son intimité que je redécouvrais faisaient frissonner Sonne de toute part. Je ressentais chaque spasme qui parcourait son corps rendant le plaisir divinement contagieux. Son plaisir montait avec les décibels de sa voix. Je la sentais au bord du gouffre, prête à craquer sous le poids de mes baisers. Je voulais faire durer le plaisir. On devait en profiter comme si c’était la dernière fois. Chaque moment charnel devait être vécu de la sorte pour que tous les deux on en tire avantage.
Je vins emprisonner ses lèvres entre les miennes. Ses caresses sur ma nuque me firent frissonner. Et je lâchai les trois mots qui illuminèrent le visage de Sonne. Elle en était ravie. Et elle les sentait sincère. Je lui souris, comblé par la plénitude du moment. On ne faisait qu’un. Je venais de m’introduire en elle sensuellement. Et les mouvements que l’on fit arrivèrent à me faire gémir de plaisir.
J’étais avide de baiser que je volai à Sonne pendant l’acte. Ses gémissements qui ne faisaient qu’augmenter le plaisir en moi devenaient des cris qui, depuis le temps, devaient avoir atteint les oreilles de mes parents. Qu’importe. Ils s’en remettront. Mes vas et vient devinrent plus réguliers et profonds. Mes gémissements n’étaient plus retenus et ce depuis longtemps. Elle vint me coller à elle. Cela n’étouffait pas nos cris. Et ce regard qu’elle me faisait montrait tout l’amour qu’elle avait pour moi. Je souris. Parfois, les regards en disent plus que les mots.
Elle cria mon nom. Elle était au bord de la jouissance suprême. Je souris proche de craquer, moi aussi. Et je vins faire un dernier vas et vient plus franc que les autres pour arriver à l’orgasme qui nous prit en même temps.
Je vins me reposer aux côtés de Sonne pour reprendre mon souffle. On n’entendait que nos battements de cœurs. Je posai une main sur sa poitrine pour sentir son cœur. Je souris.
-Je pense que ça a dû réveiller ma mère. Je vais me le faire dire demain. Au moins, elle n’aura plus de doute sur où nous en sommes dans notre relation.
Je caressai doucement sa poitrine.
-J’espère juste qu’Alan n’est pas réveillé.
Je souris. Ma mère pourrait plus vite se rendormir qu’Alan. Quoi que ce n’en était pas sûr. Il se pourrait qu’elle vienne aussi nous embêter juste pour le bruit qu’on venait de faire. Mon père, lui, il était malin. Je savais qu’il dormait avec des boules-quies… Il ne devait rien avoir entendu…
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Sam 4 Mar - 3:23
Unexpected Visit ft. Axel Moriarty
C’est sans trop de peine qu’Axel me fit atteindre le septième ciel, m’arrachant des gémissements qui n’avaient plus rien de subtiles. Nos deux corps bougeant à l’unisson, l’un contre l’autre, dans de longs et suaves mouvements.
Et c’est ensemble que nous avons franchis le seuil de l’extase, s’abandonnant corps et âmes l’un à l’autre. Axel s’allongea de tout son long à mes côtés, posant sa main sur ma poitrine comme s’il voulait s’assurer que mon cœur n’allait pas flancher après un aussi intense feu d’artifices.
Je plaçais ma main sur la sienne, tournant la tête pour le regarder amoureusement. Il n’avait jamais été plus beau qu’en ce moment, ou je le sentais totalement à moi et moi seule.
- Je pense que ça dû réveiller ma mère. Je vais me le faire dire demain. Au moins, elle n’aura plus de doute sur où nous en sommes dans notre relation
- Nous le serons dès que nous croiserons son regard au petit déjeuner, lui répondis-je sur un ton mi figue mi raisin. De toute façon, à moins que ta mère croie encore que les petites filles naissent dans les fleurs, les petits garçons dans les choux, je ne crois pas qu’elle avait besoin de la bande sonore pour se douter que nous ne faisons pas que nous regarder dans les yeux une fois au lit.
L’image me fit tout de même sourire. Non pas que je voulais délibérément provoquer la mère d’Axel mais puisque je n’avais pas eu l’occasion rêvé e l’apprivoiser, aussi bien qu’elle sache rapidement que j’étais là pour rester et tous les moyens étaient bon pour le lui faire sentir.
La main d’Axel, toujours sur ma poitrine, me caressait doucement. Si faire l’amour avec lui me comblais totalement, l’instant d’après lui offrait un sentiment de sécurité et de réconfort complet.
- J’espère juste qu’Alan n’est pas réveillé.
- J’en doute… Il a eu une grosse journée et je crois bien qu’il est partit pour une nuit complète. Tu… es certains que tu vas t’en sortir demain ?
Je me tournais sur le côté pour lui faire face et je glissais ma main dans la sienne, croisant nos doigts comme j’aimais tant le faire.
- Je te promets que je vais appeler cette nounou qui semble être si parfaite. Je pense que j’ai un peu de mal avec ce concept mais… tu n’auras pas à assumer cette tâche trop souvent.
Je remontais les couvertures sur nous et je me collais autant que possible contre Axel, cherchant à capturer toute la chaleur émanant de son corps. Je fermais les yeux puis souriant pour moi-même je lui murmurais :
- Alors ? Ça fait quoi d’avoir sa p’tite femme à la maison ?
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Dim 5 Mar - 11:54
Unexpected Visit ft. Sonne Ferguson
On avait été en pleine extase pendant de longues minutes où on s’était abandonné l’un à l’autre. Maintenant, je regardais Sonne ma main posée sur sa poitrine. La sienne sur le mienne. Elle me regardait avec un regard débordant d’amour. Je souris et constatai que ma mère devait avoir compris ce qu’on venait de faire. Elle et ses beaux principes catholiques n’approuvait sûrement pas ça… Mais ce n’était rien. Elle s’en remettra.
Sonne déclara qu’on saura très vite si ma mère est au courant. La suite me fit rigoler. Sonne avait un humour piquant que j’aimais.
-Non, je ne crois pas qu’elle avait besoin d’entendre pour comprendre. De toute façon, elle fait mine d’avoir de beaux principes, mais en réalité elle n’est pas toute blanche non plus. Je doute qu’elle ait attendu le mariage avec mon père pour passer à l’acte. Ils ont toujours fait croire que c’était le cas. Mais j’en doute sérieusement.
Je caressai Sonne tout en parlant. Et en espérant qu’Alan ne se soit pas réveillé. Mais Sonne en doutait vu la journée que son fils avait passé. Et ma petite-amie s’inquiétait un peu pour demain. Je pouvais la comprendre. C’était la première fois qu’elle laissera son enfant entre mes bras. On entrecroisa nos doigts et je souris.
-Oui, ne je crois pouvoir m’en sortir. Je t’ai vu faire à plusieurs reprises. Ça n’a pas l’air bien compliqué.
Il suffisait de donner un biberon de temps en temps et changer les couches. Cette dernière activité n’était pas très agréable. Mais ce ne sera qu’un mauvais moment à passer.
Sonne me promit d’engager une nounou. Elle ne voulait pas que je sois encombré par la présence d’Alan. -Elle sera surtout utile quand on travaillera tous les deux. Le reste du temps on est souvent là ensemble. A part demain. Alan s’en sortira très bien avec une nounou. Celle que tu veux engager me parait très bien.
Je souris. Sonne allait devoir apprendre à laisser son enfant entre les mains d’autrui. Si elle ne le fait pas maintenant, le problème sera reporté à plus tard quand il devra aller à l’école.
Sonne se colla à moi. Et je la serrai contre mon corps nu. Et elle me demanda ce que ça faisait d’avoir une femme à la maison. Je rigolai.
-Ça change radicalement de ma vie d’avant. Je me sens différent avec toi à la maison. Avant, je passais plus de temps dans les bars et les villas des autres plutôt que dans la mienne. Mais avec toi ici, c’est bien différent. C’est une toute nouvelle vie.
J’étais un autre homme. Mais j’étais toujours Axel Moriarty. Je posai un baiser sur son front.
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Dim 5 Mar - 18:46
Unexpected Visit ft. Axel Moriarty
Engager une nounou ne me plaisais pas du tout mais je me rendais bien compte que nous n’avions plus d’autres options surtout vu mon nouvel horaire de travail. Axel avait quelques journées de disponible ce qui m’avais permis de souffler un peu entre le déménagement, ma démission au Golden Nipples puis le début de mon embauche pour Ricci mais il ne pourrait pas éternellement demeurer à la maison pour jouer le rôle du petit papa parfait auprès d’Alan.
Puis, sans savoir d’où elle provenait, l’idée la plus saugrenue traversa mon esprit déjà embrumé par le sommeil. Loin d’être si bête, cette nouvelle option n’en demeurait pas moins que temporaire mais me laisserais encore le temps de soit trouver a concilier mon horaire avec celui d’Axel afin qu’il y ait toujours l’un de nous deux avec Alan, soit trouver « la » nounou plus que parfaite, car, bien que celle que j’avais trouvé semblait l’être, je n’étais pas totalement convaincue.
Je me serrais contre le corps d’Axel l’écoutant me raconter en quoi sa vie différait maintenant que j’avais les deux pieds bien ancrés dedans. La prochaine étape logique, selon moi, restait le mariage. J’y rêvais, comme plusieurs jeunes femmes de mon âge. Et avec Axel comme partenaire de vie, il était permis de voir grand !
Le lendemain matin, je me réveillais dans la même position dans laquelle je m’étais endormi. J’ouvris péniblement les yeux avant de lentement me relever en me distançant d’Axel et d’éviter de le réveiller. Je déposais un baiser sur ses douces lèvres puis je m’extirpais du lit, non sans grimacer par la froideur de la pièce.
Je cherchais vite quelque chose à enfiler et je fini pas revêtir le t-shirt d’Axel – celui de la veille, bien sûr – puis je sortis une culotte en dentelle bleu d’un des tiroirs qu’Axel avait dégagé pour moi. Je me retrouvais assez bien malgré toute cette nouveauté.
Je sortis de la chambre et allais directement dans la chambre d’Alan qui était bien réveillé. Mon petit garçon s’amusait à attraper ses doigts de pieds ce qui le faisait rouler sur le côté. Je le soulevais et le mitraillais de petits baisers. Ce petit ange roux en gazouillait de bonheur.
Une fois ses langes propres et moi un petit peu plus éveillée, je descendis à la cuisine afin de faire chauffer le biberon du matin et mettre les couverts sur la table pour le petit déjeuné. C’était tout de même étrange comme sensation que de préparer la maison à son éveil, sachant qu’il y a peu encore, cette demeure n’était pas la mienne et surtout en ayant les parents d’Axel sous le même toit.
Alan était installé dans sa chaise haute de bébé et je coupais des oranges afin de les presser quand Heather Moriarty entra dans la cuisine, l’oreille encore étampé au visage.
- Bon matin, Madame Moriarty, lui dis-je le plus sincèrement du monde, j’espère que vous avez bien dormis ?
Elle ne me décerna même pas un regard et se contenta de se couler un café fumant avant d’aller prendre place à la table de la salle à manger. Je maugréais à voix basse, me disant que la journée ne pouvait plus mal commencer. Jusqu’à ce que je l’entende demander, comme si j’étais la bonne :
- Mais où Diable se trouve le journal ? !
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Mar 7 Mar - 10:08
Unexpected Visit ft. Sonne Ferguson
C’est serré contre Sonne que je disais que ma vie avait fondamentalement changée avec elle. Il allait falloir, tous les deux, s’habituer à ces changements. Mais, avec Sonne dans ma vie, j’allais assoir mon pouvoir et mon influence d’une façon inattendue.
On s’endormit dans les bras l’un de l’autre. Et je dormis encore mieux que je ne dormais quand j’étais seul. La chaleur du corps de Sonne était agréable. C’était notre première nuit officielle en tant que couple vivant ensemble.
Le matin, je sentis Sonne quitter le lit. Elle déposa un baiser sur mes lèvres mais je n’ouvris pas les yeux encore à moitié dans mon sommeil de plomb. Je pris le temps d’émerger et de m’étirer. Sonne avait rendez-vous avez Ricci. Il ne devait pas être tard. Mais, mes parents étant présents dans la maison, je n’avais pas intérêt à trop trainer au lit. Sonne seule avec eux, je ne préférais pas tenter le coup.
Je me levai lentement. Et je vins m’habiller d’un short et d’un t-shirt. Sonne avait pris mon t-shirt de la veille. Je souris. Mes vêtements allaient vite devenir les siens. Ma chemise était, déjà, à moitié la propriété de Sonne.
Je descendis au rez-de-chaussée et, quand j’entrai dans la cuisine, j’entendis ma mère réclamer le journal. Sonne était dans la pièce ainsi qu’Alan. Mon père devait encore trainer au lit. Ma mère n’avait pas tardé à recommencer son petit manège de la veille. -Dans la boite aux lettres, mère… Comme chaque matin. Je n’ai pas encore de femme de ménage comme toi.
Je disais ça calmement et avec le sourire. C’était une meilleure façon pour faire passer les choses. Ma mère se tourna vers moi.
-Bonjour, au fait, mère.
Je vins vers Sonne et l’embrassai pour lui dire bonjour.
-Ta compagne aurait dû aller le chercher.
Ma mère était encore coincée dans les années 50. Je soupirai. -Mère, tu ne vas pas recommencer… Sonne devait s’occuper d’Alan avant de penser au journal…
Ma petite-amie et ma mère n’était pas faite pour s’entendre. Moi qui croyais qu’avoir une femme dans ma vie plairait à mes parents. Pour ma mère, je n’avais pas choisi la bonne. Ils n’étaient jamais contents.
Mon père arriva dans la pièce et posa le journal devant sa femme et souriant.
-J’ai été cherché le journal, ma chérie.
Un sourire sarcastique s’afficha sur mon visage. Mon père, sans le savoir, venait encore de clore le sujet. Ma mère marmonna dans sa barbe des reproches pour Howard Moriarty. Je me tournai vers Sonne.
-Tu as bien dormi ?
Je souris.
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Mer 8 Mar - 14:15
Unexpected Visit ft. Axel Moriarty
Je préférais nettement éviter toute confrontation en général le matin. Parce que, normalement, je ne suis pas du type très sociale avant une certaine dose de caféine puis aussi, parce que je suis de ceux qui pensent qu’un conflit dès le matin ne fera que modeler le reste de la journée en ce sens. Je n’avais pas envie de passer une mauvaise journée, surtout sachant que j’aurais une grosse journée au boulot.
Axel me demanda comment avait été ma nuit, attentionné jusqu’au bout de la nuit, mon prince charmant, alors je lui répondis en l’embrassant tout simplement. Ma nuit avait été des plus merveilleuse, blottit tout contre lui. Je ne pouvais rêver de mieux.
Je m’éclipsais le temps d’aller me vêtir décemment – le t-shirt d’Axel et un caleçon trop grand ne feraient très certainement pas bonne figure au bureau - quoi que… ! ? Je pris mon chemisier en soie blanche et une jupe coupée aux genoux noir aux imprimés floraux ton sur ton.
Je redescendis, redoutant une quelconque remarque de ma belle-mère au sujet de ma tenue mais elle se contenta de me regarder de la tête aux pieds, aller-retour affichant une mine voulant tout dire. Encore une fois, je ne répondais pas à ses attentes. Mais qu’importe, c’était surtout aux attentes de mon patrons que je me souciais de me conformer et un regard rapide à l’horloge me fis comprendre que j’allais être en retard si je ne quittais pas immédiatement.
Embrassant mon fils qui gigotait dans sa chaise, renversant sur le sol son petit gobelet de jus, j’embrassais ensuite Axel, lui souhaitant une bonne journée. Malgré la confiance que j’avais en Axel, je quittais tout de même l’esprit un peu préoccupé. Cruella Moriarty aurait tout le champ libre pour critiquer tout ce qui n’avait pas le « copy right » de la famille.
Et ma journée n’arrangea en rien mon état d’esprit. D’abord arrivée en retard de deux minutes au bureau, je cru que quelqu’un s’y était introduit par effraction. Je m’étais armé d’un parapluie qui traînait. Ai-je vraiment cru que je pouvais mettre K.O. un intrus avec un parapluie ? En lui lisant le bulletin météorologique, voyons !
Pour mon plus grand soulagement – et surprise – c’est mon patron que je découvris à l’intérieur, un verre de whisky à la main, le regard perdu. Et la conversation qui s’en suivi, troublante et bouleversante, s’ajouta au palmarès des [im] probabilités de la journée. J’avais accompagné mon patron chez lui où j’avais récolté le reste de ses confidences.
C’est la tête bourdonnante d’informations, d’images et de spéculation que je rentrais chez Axel – chez moi devrais-je maintenant dire. La maison était des plus silencieuses sauf le téléviseur qui s’égosillait au salon, les parents Moriarty installé devant un épisode de Dallas. Et merde, j’allais rater ça ! Mais bon, j’étais trop épuisée et je devais absolument parler à Axel.
Je grimpais l’escalier à la vitesse d’une limace crevée, insulte pour la limace, qui devait très certainement être plus rapide que moi au même moment. Au bout d’un effort surhumain- et après la sage décision de retirer mes talons- j’atteignis le haut de l’escalier au moment ou Axel sortait de la chambre d’Alan. N’entendant pas ma progéniture pleurer, je conclu qu’Axel s’en était plutôt bien tiré.
- Axel… j’ai besoin de te parler de quelque chose… d’important !
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Unexpected Visit [PV Sonne][Hot][TERMINE] Ven 10 Mar - 14:59
Unexpected Visit ft. Sonne Ferguson
Sonne allait bien malgré les interventions désagréables de ma mère. J’étais vraiment pressé que mes parents rentrent à Chicago… Sonne ne disait pas un mot. Mais ses gestes et attentions me prouvaient son amour.
Elle me laissa avec mes parents pour aller se changer pour partir travailler. La journée allait être mortel d’ennui sans Sonne. Mais son absence provoquera moins de tension entre mes parents et moi. Surtout entre ma mère et moi. Même si, j’étais sûr que j’allais en entendre encore tout au long de la journée. Je me servis un café et me préparai une tartine de confiture à la fraise. Je n’étais pas un grand mangeur le matin. Ma mère ne dit rien. Elle lisait le journal en grommelant. Mon père buvait tranquillement son café en me parlant de ses derniers exploits politiques. J’étais prêt à subir le discours politique de mon père toute la journée si c’était pour éviter de parler avec ma mère.
Sonne revint quelques minutes plus tard habillée pour le travail. Cela lui valut le regard de ma mère qui la jugea d’un coup d’œil. Je n’étais pas sauvée avec elle… Je soupirai. Sonne ne dit pas un mot. Elle embrassa son fils qui lâcha son gobelet qui se renversa sur le sol propre. Ce qui fit grommeler ma mère encore une fois. Sonne m’embrassa dans la foulée et je lui souris.
-Bonne journée.
Elle s’en alla en quatrième vitesse. Un regard vers l’heure m’informa qu’elle avait pris du retard. Ma mère me regardait sans me lâcher du regard. Je levai un sourcil.
-Qu’est-ce qu’il y a, mère ?
Son regard se porta sur le gobelet renversé. J’avais compris. Je soupirai en me levant. Et je ramassai et lavait le petit carnage d’Alan. -C’est ça la vie de père de famille sans nourrice à disposition !
Ma mère, toujours le mot pour bien plomber l’ambiance. Je ne relevai pas. Je me contentai de finir mon déjeuner et de prendre, ensuite, Alan pour le mettre dans sa balançoire dans le salon pendant que j’achevai de ranger les cartons. Mon père me rejoignit pour se poser dans le divan et continuer de discuter.
Et la journée se déroula plutôt bien… J’en avais fini avec les cartons et la villa ressemblait beaucoup moins à un chantier. Je me reposai un peu avec Alan sur mes bras en écoutant de la musique. Ma mère ne s’en était pas occupée une seule minute du gamin. Mais ce n’était pas trop grave… Mon père faisait le boulot à sa place. Il a même insisté pour lui donner à manger à midi. Il l’entretenait comme si c’était son véritable petit héritier. Le fils d’Atticus héritier des Moriarty. Je rigolai intérieurement de cette idée.
Je passai le reste du temps à écrire des ébauches d’article. Je n’étais pas à Guitar&Pen mais ça ne m’empêchait pas de travailler quand même. J’entendis à un moment, mes parents allumer la télévision. C’était l’heure de Dallas. J’entendis, au même moment, Alan pleurer dans sa chambre. J’allai voir et constatai qu’il avait perdu sa tétine. Je la lui remis et il se rendormit instantanément. Je restai un moment à le regarder dormir. Il ressemblait à Sonne quand il dormait.
Je finis par sortir de la chambre. Et je vis que Sonne était là. Déjà ? Je la regardais surpris. Et elle disait avoir quelque chose d’important à me dire.
-Quoi de si important ?
Je m’approchais d’elle. J’entendais toujours la télévision. Mes parents n’allaient pas nous déranger en plein épisode de Dallas.
-C’est en rapport avec ton boulot et ce retour à la maison prématuré ?
Je la regardai dans les yeux. Qu’était-il donc arrivé ? Ricci ne l’avait quand même pas viré ? S’il l’avait fait, j’allais toucher deux ou trois mots à l’Italien. Voir à Jimmy Reed en personne, s’il le faut. Je ne voulais pas que Sonne retourne danser au Golden Nipples Club et retomber entre les mains de Viny.
-Ricci ne t’as pas viré quand même ?
@ Billy Lighter
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