Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Sujet: Careful Steps [PV Victor][Terminé] Sam 24 Aoû - 12:11
Careful Steps ft. Victor Hunter
Trois semaines ! Trois putains de foutues semaines ! C’était long ! Trop long pour le niveau d’inquiétude dans lequel j’étais. Je n’arrivais même pas à être furieux contre Maritza parce que tout ce que je voulais, c’était revoir mon fils, ou au moins, savoir où il était et qu’il allait bien.
Du coup, je restais la plupart du temps à ma villa, en stand by près du téléphone au cas où Maritza se déciderait à donner signe de vie ou si les policiers avaient du neuf. Et pendant ce temps-là, je fumais cigarettes sur cigarettes, mais m’empêchait de boire plus de trois verres de whisky par jour.
Je voulais être alerte, et avancer mes pions en essayant de faire le moins d’erreur possible.
La vie de J.R. était en jeu et je n’avais pas intérêt à merder.
Mais il fallait aussi que j’avance de mon côté.
C’était pour ça que j’avais convoquer Victor à la villa. Une villa qui avait été perquisitionnée par la police seulement quelques jours plus tôt. Ils avaient un mandat et je les avais fait entrer sans broncher, en leur disant : « S’il n’y a qu’une infime chance que vous retrouviez mon fils, vous pouvez tout fouiller, le moindre coin, retournez tout s’il le faut. Mais retrouvez J.R. »
Evidemment, les flics n’avaient rien trouvé. Ils étaient repartis avec les bandes des caméras de surveillance que j’avais déjà regardées moi-même. Maritza était partie de son côté, et c’était une femme de ménage de la villa, quelqu’un de tellement discret que j’en avais pratiquement oublié son existence, son salaire étant payé chaque mois automatiquement, qui avait emporté J.R. de son côté.
Je n’avais rien compris. Rien. J’avais demandé le divorce, libérant Maritza du fardeau que je représentais, la soulageant de sa haine ! J’avais même presque imaginé qu’elle se montrerait un minimum contente ou au moins soulagée.
Mais non. Elle avait commis un rapt et mon éternelle question était « Pourquoi ? » Parce que ça n’avait rien de logique. Rien.
La seule conclusion qui me venait en tête à chaque fois que je reliais les points entre eux, c’était qu’elle avait été victime d’un coup de folie. Qu’elle n’avait pas réfléchi à ce qu’elle faisait. Pourtant, la police m’avait laissé entendre que son geste avait été prémédité. Peut-être depuis longtemps.
Pourquoi ne pas avoir changé d’avis quand j’avais demandé le divorce ? Encore une fois, POURQUOI ? Merde ! Surtout qu’en commettant ce crime, elle risquait de perdre la garde de J.R. pour de bon alors qu’en acceptant le divorce et en me disant où elle allait, on aurait partagé cette garde.
Il fallait que j’avance, que je m’occupe.
Alors quand John fit entrer Victor Hunter dans mon bureau empli de fumée bleutée tellement je fumais…
-Bonjour, Victor. Entre, installe-toi…
J’attendis qu’il soit installé et lui poussai mon paquet de cigarette, cherchant la force de me lever de mon siège pour nous servir un verre, mais je n’y arrivai pas tout de suite. Alors je restai assis et regardai Victor dans les yeux avant de lui demander sur un ton un peu mou :
-Tu as fait les papiers du divorce ?
Copyright Billy Lighter
_________________
Victor Hunter
Date d'inscription : 11/03/2023
Messages : 348
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 1 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: doué Song: You Could Be Mine - Guns N'Roses
J’étais un peu plus libre maintenant que mon procès venait de s’achevé et que ce petit parvenu communiste avait réussi à me sucrer une bonne poignée de dollars ! J’avais bien gérer les choses en utilisant mes témoins de moralité à bon escient dont Brent qui avait bien joué son rôle vu que j’avais rempli ma part du marché en m’excusant à Stephen Shran ! Il adoré ça, le Shran ! Mais ça n’était que partie remise !
J’avais évité habilement la prison avec sursis et les travaux d’intérêt général. C’était surtout ces derniers que je voulais éviter. Je n’avais aucune envie de me retrouver à faire du jardinage dans un parc ou, pire, à donner de la soupe à la basse classe de cette ville ! Il y avait des gens pour ça ! Je n’avais pas fait droit pour aller nourrir des pauvres qui n’ont qu’à se bouger le cul et bosser pour s’en sortir au lieu d’utiliser le peu d’argent qu’ils ont pour s’acheter de la came. La came c’est pour les riches !
Maintenant, je pouvais me concentrer sur d’autres clients que moi-même dont celui qui avait le plus de thunes : Jimmy Reed. Sa femme avait, il y a environs trois semaines, pris la poudre d’escampette embarquant avec elle l’hériter de l’empire. Un acte totalement irréfléchi qui prouve que Maritza Cortez avait un sacré grain… Reed m’avait dit qu’elle était dépressive mais il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse en arrivé à un telle extrême surtout après que mon client lui ait demandé le divorce. M’est d’avis que Maritza voulait simplement se venger… Je ne voyais que ça. Sinon, pour quoi d’autre, hein ? Protéger son gosse ? De quoi ? De la richesse ? C’est des conneries… M’est d’avis que le gosse est mieux avec Reed qu’avec une femme diagnostiqué dépressive, hein.
L’enquête était en cours à ce niveau et, de toute façon, si Maritza venait à être retrouvée, ça sera le ministère public qui s’occupera de son cas et la poursuivra pour rapt parental. Mais ça n’empêchait que j’avais quand même quelques formalités à remplir comme celle du divorce… Reed avait tout les droits de divorcer de façon unilatérale mais comme Maritza est portée disparue, ça rendait la procédure légèrement plus ennuyeuse. Il me fallait prouver que Reed avait tout fait pour retrouver son ex-femme ce qui était le cas vu que le police était sur le coup. J’avais plusieurs document attestant ce fait. Après quoi, il y aura une audience pour prononcé le divorce et si Maritza ne s’y présente pas, il sera prononcé. Des formalités mais pour un avocat comme moi qui aime les défis, c’était loin d’en être un. Ça soulagera Reed, par contre.
Dernièrement, Jimmy quittait peu sa villa et c’est là que j’avais rendez-vous avez lui pour discuter de tout ça. D’habitude, je faisais en sorte que mes clients se déplacent chez moi mais, hey, c’est mon client le plus fortuné alors je n’allais pas faire la fine bouche.
Je m’étais présenté à la villa et j’avais été accueilli par le majordome de Reed qui m’entraina jusqu’au bureau du magnat de BSC. L’endroit était enfumé. J’étais fumeur mais là, j’avais l’impression de rentrer dans une cheminée de haut fourneau. Mon nez se plissa d’ailleurs alors que Reed me salua.
-Bonjour, Jimmy.
Je m’installai alors que Reed me présenta ses cigarettes. Il avait le teint moins éclatant que d’habitude. L’air un peu plus fatigué. Mais je savais qu’il se faisait réellement du sang d’encre pour son gamin. Je sortis une cigarette et l’allumai alors que Reed ouvrit à nouveau la bouche et me questionna sur les papiers du divorce d’un ton très mou.
Je sortis les papiers de mon sac. Ceux qui devront être signé par Reed.
-Les voilà. Tu n’as qu’à les signer. C’est un divorce unilatéral et comme ton ex-femme est portée disparue, la procédure administrative et judiciaire est un peu plus emmerdante. Enfin, surtout pour moi. Toi, tu n’auras qu’à te présenter à l’audience. Si Maritza ne se pointe pas, ça sera dans la poche. Il y a toutes les preuves que tu as cherché à la retrouvée et le rapt est une preuve suffisante que le conflit entre vous est irrémédiable même si, ça en soi, je n’étais pas obligé de le prouvé.
On pouvait divorcer sans expliquer le pourquoi. C’était en vigueur depuis plus de 15 ans.
-Tu seras bientôt divorcé.
Je dis ça avec un petit sourire. Mais vu l’état de Reed, je doutais qu’il allait faire la fête… Je tirai sur ma cigarette.
-Alors ? Des nouvelles de l’enquête ? Ils ne l’ont toujours pas retrouvé ?
Je supposais qu’il n’y avait rien de bien neuf, sinon, je l’aurais su assez vite. Je fis la moue prenant un air compatissant.
-Tu n’as pas l’air en forme…
C’était une évidence et la raison était tout aussi évidente.
Copyright Billy Lighter
_________________
Jimmy Reed
Date d'inscription : 12/08/2016
Messages : 1321
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Victor était arrivé dans mon bureau, escorté par John qui s’éclipsa avec un petit signe de tête respectueux, fermant la porte derrière l’avocat. Je vis le nez de Victor se plisser mais moi, qui vivais dans cette fumée depuis des heures, je ne m’en rendais même plus compte.
Tout ce que je voulais, c’était que ce foutu téléphone sonne et que soit la voix de Maritza, soit la voix de l’inspecteur Henry me donne une localisation et me dise, tout simplement, si mon fils allait bien.
C’était tout ce que je voulais. Si j’avais ces informations-là, je voudrai bien arrêter de me questionner sur le « pourquoi ? » tout ça était arrivé. Parce qu’à mes yeux, ça n’aurait plus d’importance. Maritza semblait de toute façon dénuée de toute logique, dans cette affaire.
J’invitai Victor à s’asseoir et il prit une cigarette que je lui offrais. Tant qu’à être dans la fumée, hein…
Ma première question fut de savoir s’il avait les papiers du divorce et il les sortit de son sac avant de me les tendre. Je pris le tas et commençai à vaguement lire pendant que Victor m’expliquait qu’en fait, ça allait être très simple. Je n’avais qu’à signer et me présenter aux audiences et en deux temps trois mouvements, je serais débarrassé de mon lien avec Maritza.
J’imaginais que c’était ce qu’elle voulait… Peut-être à tort. Mais dans notre situation, même avant le rapt, je m’étais dit que c’était la meilleure solution. Même si je devais piétiner mes convictions sur les liens sacrés du mariage pour ça. Je le faisais non seulement pour moi, mais aussi pour Maritza qui ne m’aimait de toute façon clairement plus.
Je parcourais toujours les lignes sans vraiment les lire.
-Merci, Victor. C’est du bon travail. Je te fais confiance.
Je laissai retomber le coin de la feuille que je tenais et frottai mon visage à deux mains quand Victor me demanda s’il y avait des nouvelles au niveau de l’enquête. Mon visage caché derrière mes mains, je secouai négativement la tête.
-Non… Enfin, on sait qu’une de mes femmes de ménage, Rosetta Finelli, a aidé Maritza à enlever J.R. Il faudrait d’ailleurs que tu rédiges une lettre de licenciement à son encontre, même si elle aussi a disparu…
Et pour une faute grave, c’était une faute grave. D’ailleurs, si on la retrouvait, elle serait aussi sur le banc des accusés, à côté de Maritza.
Victor déclara que je n’avais pas l’air en forme et je soupirai.
-Mon fils est entre les mains d’une femme qui est malade mentalement. Alors, je ne dors pas beaucoup…
Je me pris une nouvelle cigarette et l’allumai.
-Je suis limite content de savoir que je n’aurai même pas à poursuivre Maritza. L’Etat le fera pour moi.
Je soufflai une bouffée de fumée puis regardai Victor dans les yeux.
-Je suppose qu’elle va perdre ses droits parentaux, après ça. Mais est-ce qu’il y a moyen de mentionner quelque part, si on me donne mon avis, que tout ce que je veux, c’est que Maritza, si elle veut un jour récupérer la garde partagée de J.R. se fasse d’abord soigner ? Parce que même pour Maximo et Rosalyn, ça vaut mieux. Elle les a quand même abandonnés, dans l’histoire.
Je tirai sur ma cigarette puis me décidai enfin à me lever pour nous servir du whisky.
-Je ne veux pas la priver de son fils, même après son crime. Si toutefois elle ne lui a pas fait de mal, on s’entend. Tout ce que je veux, c’est ne plus rien à voir à faire avec cette femme. Isabel se chargera, si un jour les choses s’arrangent, de transférer J.R. de chez elle à chez moi et vice-versa…
Dans un monde idéal, les choses pourraient se passer comme ça. Mais étions-nous dans un monde idéal ?
Je me rassis et lui donnai son verre de whisky.
Copyright Billy Lighter
_________________
Victor Hunter
Date d'inscription : 11/03/2023
Messages : 348
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 1 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: doué Song: You Could Be Mine - Guns N'Roses
C’est dans le bureau enfumé de Jimmy Reed que j’avais fait mon entrée. Il ne fallait pas me faire un dessin pour que je remarque assez vite qu’il était préoccupé… Inutile de demander pourquoi. Son fils s’était fait enlevé par son ex-femme et il ignorait totalement où se trouvait le gamin. J’avais beau ne pas aimer les enfants, je pouvais quand même comprendre l’état d’esprit de mon client préféré.
Pour combattre la fumée, j’avais accepté la cigarette de Reed et je commençai à fumer tout en sortant de mon sac les papiers du divorce. Reed n’aura pas grand-chose à faire dans la procédure. C’était surtout de la paperasse… De quoi surtout me faire du travail à moi. Mais il obtiendra rapidement le divorce, c’était un fait.
Je le vis lire le document mais je voyais bien qu’il lisait en diagonale. Tout ses gestes semblaient las et son regard était bien moins vif que d’habitude. Il affirma que j’avais fait du bon travail et qu’il me faisait confiance de quoi m’arracher un petit sourire.
J’avais, ensuite, demandé où en était l’enquête mais, apparemment, il n’y avait rien de bien neuf. La police avait identifié un complice de Maritza. Une des femmes de ménage de Reed nommée Rosetta Finelli… Avec un nom pareil, ça ne m’étonnait même pas ! Avec tout le respect que j’avais pour Reed, je trouvais qu’il n’avait pas été judicieux quand il avait marié une ressortissante de Tijuana venue des bas quartier… Ce genre de gens n’étaient pas fiable. Ils n’étaient pas comme nous… Pareil pour sa femme de ménage. Elle venait d’où ? D’Italie ? Pas étonnant qu’elle n’ait pas été fiable non plus. Mais loin de moi l’idée de mettre ça devant le nez de Jimmy. Pas maintenant, en tout cas.
Il voulait, tout naturellement, licencié Finelli.
-Ça sera fait ! De toute façon, elle est sous enquête et s’ils ont des preuves que c’est bien elle qui a enlevé le petit la faute grave sera facilement prouvée.
Encore une formalité, donc. Bien que ça fera encore de la paperasse. Ça faisait partie du métier d’avocat. En ce qui concerne la femme de ménage, elle devait sûrement être bien payée au service de Reed. A se demander ce qui lui avait traversé par la tête pour en venir à aider Maritza sans son crime. A croire qu’il n’y avait pas eu qu’un seul coup de follie, cette nuit-là, mais deux.
-Tu lui a donné un job bien payé à Finelli et tout ce qu'elle pense à faire c'est enlever ton fils... Heureusement, si elle est retrouvé, avec ça dans son casier judiciaire, elle aura bien du mal de pouvoir retravailler pour qui que ce soit.
Je tirai sur ma cigarette avant de souligner que mon client n’avait pas l’air en forme et, pour cause, il était rongé par l’inquiétude. Il disait ne pas dormir beaucoup. Je fis la moue.
-C’est compréhensible… C’est tout de même malheureux qu’elle en soit arrivé à une telle extrême alors que tu avais demandé le divorce.
Pour moi, c’était très peu compréhensible. C’est pour ça que je tablais sur la vengeance. Je ne voyais rien d’autre. Le seul moyen qu’elle avait de faire mal à Reed était de lui enlever son enfant. C’est bas.
Reed était content que ça soit l’Etat qui allait poursuivre Maritza si elle venait à être retrouvée. J’hochai de la tête. Moi, j’aurais bien voulu mener la barque de ce procès mais j’étais avocat de la défense. Je n’était pas procureur.
-Moui. En espérant que le procureur choisi fasse bien son boulot.
Mais il fallait, avant toute chose, que Maritza soit retrouvée. Si c’était le cas, Reed souhaitait qu’elle se fasse soigner avant de pouvoir récupérer une partie de la garde de J.R.. Apparemment, il ne voulait pas nécessairement privé Maritza de son enfant malgré ce qu’elle avait fait. Il pensait même aux autres enfants de Maritza…
-Elle a quasi cent pour cent de chance de perdre la garde au moins momentanément. C’est un fait vu que le Ministère public risque d’en venir à la conclusion qu’il y a risque qu’elle récidive. Je dirais au procureur ta demande mais il y a de forte chance qu’ils aient la même demande. Elle devra sans doute suivre un traitement et avoir des évaluation avant de récupérer une partie de la garde étant donné qu’elle est dépressive et que l’enquête l’a prouvée. A voir si ça s’étendra à ses deux autres enfants… Tout dépendra de la demande d’Enrique Lopez… Il peut réévaluer la garde. Mais s’il ne fait rien, il se peut que Maritza perdre la garde de J.R. mais pas de Maximo et Rosalynn. Ce genre de chose arrivent bien plus souvent qu’on ne l’imagine. Ça dépend des juges… Mais comme elle n’a pas enlevé les deux autres, il se peut qu’on arrive à se cas de figure.
J’haussai des épaules.
-Mais je laisserais entendre que tu ne veux pas absolument la privé de la garde à jamais. Ça évitera d’autres possibles procès d’obtention de garde complète, du coup.
Mon de travail pour moi… Mais bon, c’était ce que voulait Reed. J’aurais été dans son cas, j’aurais été bien moins magnanime. Mais il semblait simplement vouloir que les choses rentrent dans l’ordre. Il ne voulait pas détruire Maritza mais simplement revoir son fils.
Reed, qui s’était levé pour aller nous chercher un whisky, revint en posant mon verre devant moi. Je le pris en main buvant une gorgée avant de reprendre.
-Il n’y a plus qu’à espérer que ton fils soit vite retrouvé sain et sauf. En dehors de ça, il n’y a, hélas, pas grand-chose à faire hormis attendre que les flics fassent leur travail. Jusqu’ici, ils sont bons ?
C’était un peu ça le soucis… Aussi puissant que Reed soit, il ne pouvait, dans ce cas, ne faire rien d’autre que de dépendre de la police.
Copyright Billy Lighter
_________________
Jimmy Reed
Date d'inscription : 12/08/2016
Messages : 1321
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Après avoir vaguement regardé les papiers du divorce qui me débarrasserait de mon lien avec Maritza, je demandai à Victor un autre service : rédiger une lettre de licenciement à l’encontre de Rosetta Finelli, la femme de ménage qui avait assisté Maritza dans son crime. Je vis bien sur le visage de mon avocat ce que ce nom lui évoquait. Victor était un raciste fini, ce qui n’était pas mon cas. On pouvait me reprocher beaucoup de choses, mais pas ça.
-Merci, Victor. Ils ont des preuves : on la voit sortir avec J.R. dans les bras sur mes caméras… Je les ai regardées.
Victor, lui, disait qu’après ça, Finelli aurait bien du mal à retrouver du travail.
-Elle s’est détruite elle-même… A croire que les femmes ne savent vraiment pas réfléchir.
Je frottai mon œil fatigué.
-Je me demande depuis quand Maritza avait l’intention de me faire ce coup-là…
J’avais dit ça sans colère. J’étais plutôt las. J’avouai d’ailleurs à mon avocat ne pas dormir beaucoup. C’était très rare quand je montrais ce genre de faiblesse, hormis peut-être à Daniele. Mais cette histoire m’inquiétait tellement que je n’avais même pas la force de donner le change en jouant le rôle du puissant qui a toutes les cartes en main.
Tout simplement parce que ce n’était pas le cas.
J’écartai les bras d’impuissance quand Victor affirma ne pas comprendre comment on en était arrivé là alors que j’avais demandé le divorce…
-On est deux à ne pas comprendre, alors…
Et certainement même plus. L’avis de recherche était parue dans les magazines, mais même Amon Sørensen n’en avait pas parlé, hormis vaguement dans son classement des personnalités les plus détestées de L.A. où j’étais arrivé, sans grande surpris, en tête. Certes, étant donné qui j’étais, cette histoire de rapt n’allait pas attendrir les gens envers moi. Mais ce dont j’étais sûr, c’était que Maritza n’allait pas s’attirer plus de sympathie après avoir posé ce geste. Que du contraire.
J’étais content que ce soit l’Etat qui poursuive ma presque ex-femme. Je n’avais même pas envie d’essayer de la détruire. Comme je le disais, elle venait de se détruire toute seule et ce n’était pas la peine d’en rajouter… Et puis… Je ne détruisais que les gens qui avaient une certaine importance dans mon petit monde, des gens qui valaient la peine que je me démène. Or, Maritza n’avait plus aucune importance pour moi. Seul J.R. comptait.
Victor espérait que le procureur qui serait choisi fasse bien son boulot. Je haussai les épaules.
-Ce qu’a fait Maritza ne se justifie dans aucun cas alors je ne m’en fait pas trop pour la procédure et tout ça si jamais ils la retrouvent.
Je tirai longuement sur ma cigarette.
-Tout ce que je veux, c’est récupérer mon fils sain et sauf.
Preuve étant que je ne voulais pas réduire Maritza à néant, j’étais prêt, une fois qu’elle se serait fait soigner et serait déclarée guérie, à lui accorder la garde partagée de J.R. Même si, en y réfléchissant bien, elle ne le méritait pas parce qu’elle avait aussi abandonné Maximo et Rosalyn, ce que je trouvais aussi impardonnable que le rapt en lui-même.
Victor m’expliqua alors que dans tous les cas, elle perdrait la garde momentanément. Je hochai la tête, bien d’accord avec ça. Mais il allait faire passer le message de mes conditions au ministère public. Il parla aussi d’Enrique qui pouvait avoir ses propres conditions, mais ça m’importait peu.
-Peu importe ce que voudra Enrique… on m’a bien fait comprendre que j’étais une mauvaise influence pour Maximo et Rosalyn, va savoir pourquoi… J’ai de très bons souvenirs avec eux. Maximo avait l’habitude de jouer dans le bureau où nous sommes assis en ce moment même.
Mais bon… Voilà, c’était comme ça, les deux gamins, même si je les avais appréciés, n’avait plus de lien avec moi.
Victor haussa les épaules et confirma qu’il ferait passer mes conditions au sujet de la garde.
-Merci… ça prouvera que dans l’histoire, je suis de bonne volonté, je pense.
Le tout était de gagner quelques points aussi.
Victor demanda si les flics étaient bons. Je me laissai aller en arrière sur mon siège.
-Je le pense, oui. L’inspecteur Henry pose de bonnes questions. Il sait où il va et quelles sont les priorités. Il a l’air d’avoir de la bouteille aussi. Je lui fait confiance.
Je regardai Victor.
-Et au fait, ton procès à toi, comment ça s’est passé ? Tu es ici et pas en prison, c’est déjà ça.
Copyright Billy Lighter
_________________
Victor Hunter
Date d'inscription : 11/03/2023
Messages : 348
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 1 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: doué Song: You Could Be Mine - Guns N'Roses
Jimmy Reed voulait, tout naturellement, se séparé de sa femme de ménage qui était, désormais, recherchée par la police. Une certaine Rosetta Finelli dont le nom disait déjà à qui on avait affaire… La virer sans préavis ne sera pas difficile étant donné le crime dont elle était, sans aucun doute, coupable. Je disais « sans aucun doute » car il y avait des preuves sur caméra comme le fit bien remarqué Jimmy. -Elle aurait dû savoir qu’il y avait des caméras. En plus du reste, elle est stupide la Finelli.
Elle savait que la police regarderait les caméras et verrait qu’elle s’en va avec l’enfant dans ses bras… Que s’imaginait-elle ? Elle venait de se foutre dans la merde en plus de se sucrer toute possible possibilité de carrière future si jamais elle venait à être retrouvée. Il n’y avait aucune logique dans le geste de cette femme de ménage. Maritza n’était pas riche, que je sache. On ne pouvait même pas dire qu’elle avait fait ça pour l’argent la Finelli. Sauf si Maritza lui avait fait des fausses promesses et que Finelli l’avait crue !
Jimmy confirma que Finelli s’était détruite elle-même et que, de ce fait, ça le confirmait dans sa croyance comme quoi les femmes ne savaient pas réfléchir. Je ricanai.
-Surtout quand elles viennent des bas-fonds.
D’où venait Finelli. D’où venait Maritza. Une Maritza dont Jimmy ignorait depuis quand elle avait l’intention de s’en aller avec son fils sans laisser d’adresse. Il ne l’avait pas vu venir en tout cas. J’haussai des épaules.
-C’était prémédité d’après ce que tu m’as dit. Si toi tu ne sais pas depuis quand, j’imagine que seul Maritza le sait.
Il y avait beaucoup de choses dans cette histoire que seule Maritza savait… Parce que m’est d’avis que beaucoup de choses se sont passés dans sa tête !
Reed était lessivé. Il ne dormait pas beaucoup inquiet qu’il était pour son fils. Je ne crois pas l’avoir déjà vu dans cet état. Il semble, d’habitude, tellement en contrôle mais là, il ne l’avait pas le contrôle. Quoi qu’il en soit, lui comme moi ignorons comment les choses en étaient arrivées là.
La folie ou la vengeance. Je ne voyais que ça.
C’était l’Etat qui allait poursuivre Maritza si elle venait à être retrouvé et ça semblait soulagé mon client. Il semblait avoir perdu toute combativité ou se disait qu’il n’avait même pas besoin de mettre la moindre force là-dedans vu que la loi, sur ce coup-là, était celle qui allait attaqué Maritza pour se crime. Moi, tout ce que j’espérais c’était que le procureur allait bien faire son travail mais Reed ne s’en faisait pas pour la procédure.
-C’est un fait. De toute façon, peu de choses peuvent être une circonstances atténuantes d’un rapt. Et Maritza n’entre pas dans ces cas de figure.
Notez que je parle de « circonstances atténuantes » et pas de « justification ». Rien ne justifie un crime.
Il n’y avait pas de violence… Pas que je sache en tout cas. Reed ne faisait pas partie d’une secte… Il avait même demandé le divorce ce qui est une preuve qu’elle était libre.
Tout ce que voulait Reed c’était retrouver son fils en vie. J’hochai de la tête. Ça, c’était le boulot de la police. En attendant, Reed avait des demandes que je devais prendre en compte et passer au procureur. Celui que Maritza se fasse soigner avant, d’éventuellement, récupérer la garde de J.R.., en faisait partie. En ce qui concerne Maximo et Rosalynn, c’était l’affaire d’Enrique Lopez. Il se peut que Maritza perde la garde de J.R. et garde celle de ces deux autres enfants mineurs. Il y a ce genre d’aberration dans la justice. Parce que, soyons honnête… C’est un aberration. Si tu es un danger pour un gosse, tu l’es pour les autres. Mais je n’écris pas encore la loi.
Ce que voudra Enrique importait peu à Reed. Apparemment, l’ex-mari de Maritza avait laisser entendre que Reed était une mauvaise influence pour les deux autres enfants alors que le magnat de BSC avait de bons souvenirs avec eux. Je ricanai.
-Tu lui as volé sa femme… Peut-être qu’il a fait ça pour se venger. Il ne doit pas t’aimer beaucoup uniquement pour ça, le Lopez. Maintenant, ce sont ses gamins… Il en fera ce qu’il veut. J.R. est ce qui compte.
Car c’est lui que Reed voulait revoir. Maximo et Rosalynn était à Maritza et Enrique et si Enrique voulait bien qu’une Maritza dépressive s’en occupe, ainsi soit-il. Je ne savais même pas quel était l’arrangement de garde entre Maritza et Enrique. Tout ce qui était évident c’est que Maritza s’était enfuie avec J.R. mais avait laissé les deux autres derrières ce qui me laissait penser que le motif de la vengeance était le plus plausible.
J’affirmai que j’allais passer lesdites conditions. Reed me remercia et déclara que ça prouvera qu’il est de bonne volonté.
-Plus que de bonne volonté, je dirais. Je n’aurais pas été aussi magnanime dans la même position.
Oh que non ! J’aurais fait en sorte qu’elle ne revoit jamais son fils si j’avais été dans la même position que Reed. Mais Reed semblait vouloir prôner la paix et non la guerre. Il voulait simplement revoir J.R..
Je demandai alors s’il trouvait les flics qui avaient, en main, l’affaire suffisamment compétent. C’était le cas, apparemment. Je demande parce que les flics sont, parfois, de simple mangeurs de donuts sans jugeotes et qui aiment faire le strict minimum. Combien j’ai vu d’affaire bâclée pour des erreurs de procédures, hein ? Des tonnes ! Ça ne semble pas être le cas de l’Inspecteur Henry.
-Tant mieux ! Avec un peu de chance, ils finiront par retrouver très vite ton fils.
Ce fut, ensuite, de mon propre jugement sur lequel Reed envoya la conversation. Je fis une petite moue avant de m’envoyer une bonne dose de whisky. Je tirai, ensuite, sur ma cigarette avant de répondre.
-J’ai réussi à assez bien m’en sortir. Je ne dois qu’une grosse indemnité à ce foutu parvenu des basses classes. J’ai éviter de peu les travaux d’intérêts généraux. N’empêche que j’ai tout de même une ligne dans mon casier et le Barreau m’a un peu tapé sur les doigts.
Mon visage se tordit un peu. Cette affaire m’avait fortement énervé et m’avait sucré pas mal de mon précieux temps !
-Et j’ai dû m’excuser auprès de Stephen Shran pour avoir Brent Hughes comme témoin de moralité. Au concert de The Lightening, je lui ai renversé un cocktail dessus… Brent à tenu à ce que je m’excuse sinon, il ne serait pas venu témoigné au tribunal… La seule chose dont je peux me réjouir c’est que Willow Ford à ouvert les yeux et s’est séparée de son foutu travailleur social prétentieux.
Copyright Billy Lighter
_________________
Jimmy Reed
Date d'inscription : 12/08/2016
Messages : 1321
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Je hochai la tête en tirant sur ma cigarette et en tapant ensuite les cendres dans le cendrier alors que Victor soulignait que Finelli aurait dû savoir qu’il y avait des caméras. Comme je le lui disais, il ne fallait pas demander à une femme de réfléchir.
Victor ajouta à cela que c’était surtout caractéristique des femmes qui venaient des bas-fonds, comme Finelli elle-même… ou encore Maritza qui n’avait jamais su s’adapter à la vie de reine que je voulais lui offrir.
-Je ne sais pas si c’est une question de classe sociale… Je connais des femmes nées dans la jet-set qui n’ont pas plus de jugeote.
Kate Julian était un bon exemple. Elle avait su cacher son jeu longtemps, mais avait fini par être démasquée.
Mais bon, ça ne l’empêchait pas de faire encore des films. Comme quoi, elle semblait quand même avoir rattrapé un peu les pots cassés.
Je parlai du rapt qui était prémédité par Maritza. Depuis combien de temps complotait-elle dans mon dos ? Victor disait que seule Maritza pouvait le savoir.
-Oui… En tout cas, elle ne pourra pas plaider le coup de folie. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête.
Et dans le fond, je m’en foutais, tant qu’on retrouvait J.R. et qu’on empêchait Maritza de recommencer à me faire un coup pareil. Je comptais sur la justice pour arranger tout ça. Parce que moi, je ne voulais plus de contact avec Maritza. Si j’avais vraiment besoin de lui faire passer des messages ou autre, ce serait par avocat interposé.
Victor affirmait que rien ne justifiait le crime de Maritza et qu’en plus, elle avait très peu de circonstances atténuantes…
-Je ne vois pas ce qu’elle pourrait avoir comme circonstance atténuante. Elle a fait ça après que je lui ai annoncé que je voulais lui rendre sa liberté, et retrouver la mienne.
Je soupirai…
-Elle me hait et a voulu frapper là où ça fait mal, c’est tout. Un dernier coup d’éclat avant de sortir définitivement de ma vie.
En plus, ce que je trouvais d’autant plus odieux dans le geste de Maritza, c’était qu’elle avait, dans l’aventure, abandonné ses deux autres enfants que j’avais appris à connaître lors de leurs visites quand Enrique les autorisaient encore. A la limite, je pouvais comprendre qu’Enrique, à cause de ma réputation, ne veuille pas que j’aie de contact avec ses enfants. Je pouvais le concevoir.
Mais Maritza qui les abandonnait en commettant un crime qui avait tout de la simple vengeance ? Quel genre de mère était-ce, hein ? Sérieusement ?
Victor pensait qu’Enrique n’avait plus voulu que je voie Maximo et Rosalyn parce que je lui avais volé Maritza. Je regardai l’avocat, pensif…
-Non, si c’était ça, il aurait interdit les visites dès le début. Non… Je ne sais pas ce que j’ai fait de mal à ce niveau-là…
Je toussai un peu.
-Je pense que tous ces gens, Maritza, Enrique, Olivia, etc… Me prêtent des intentions et des actes qui sont faux et que je n’ai pas commis…
Ils étaient parano… Complètement parano… Je n’étais pas un saint, je le savais, mais je n’avais jamais fait aucun mal à tous les gens que je venais citer. Aucun.
Bref, avec tout ça, je pensais que j’étais quand même de bonne volonté et Victor était bien d’accord. Apparemment, lui n’aurait jamais accepté qu’après un acte tel qu’un rapt, la mère de l’enfant ait une seul infime chance de récupérer la garde de l’enfant.
-Comme je te dis, le but n’est pas de détruire Maritza. Elle l’a déjà fait toute seule comme une grande.
En commettant le rapt, elle n’allait certainement pas s’attirer la sympathie du public. Bien que, comme nous serions divorcés, elle allait probablement petit à petit disparaître de la vie publique. C’était ce qu’elle voulait, non ? Vu qu’elle était si malheureuse dans la jet-set.
Quant aux flics qui étaient sur l’affaire, selon moi, ils devaient faire leur boulot correctement. Victor en était bien content et espérais qu’ils retrouveraient bien vite J.R.
-Je l’espère aussi.
J’en vins à m’intéresser au procès de Victor. Un procès pour coups et blessures dans lequel il était l’accusé. Fort heureusement, mon avocat avait réussi à obtenir une peine raisonnable. Il devait payer une indemnité mais pas faire de travail d’intérêt général et s’était juste fait un peu taper sur les doigts.
Mais je sentais que quelque chose lui avait coûté cher dans l’histoire et je ne parlais pas d’argent. En effet, pour avoir Brent Hughes comme témoin de moralité, il avait dû s’excuser auprès de Stephen Shran pour un cocktail qu’il lui avait vidé sur la tête. Je souris et ris même presque, pour la première fois depuis trois semaines.
-J’avoue que c’est cher payé. Shran a dû jubiler, le connaissant.
Je haussai les épaules.
-Ne t’en fait pas, tu auras des occasions de l’ennuyer encore de temps en temps.
J’en revins alors à mon affaire en me frottant les yeux.
-Tu pourrais, s’il te plait, annoncer mon divorce à L.A. People ? En demandant qu’ils précisent que je ne souhaite pas retirer tous ses droits concernant J.R. à Maritza malgré son geste ? Ça la fera peut-être sortir du bois et prendre contact avec moi ou avec la police…
Copyright Billy Lighter
_________________
Victor Hunter
Date d'inscription : 11/03/2023
Messages : 348
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 1 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: doué Song: You Could Be Mine - Guns N'Roses
Pour moi, le fait que Maritza et Finelli venaient des basses classes était une raison à leur manque de jugeote mais Jimmy déclara qu’il connaissaient des femmes nées dans la jet-set qui n’en avait pas plus. Je ricanai un peu. Ce n’était pas faux. Quoi que ça vaut pour les hommes aussi. Je ne suis pas aussi misogyne que Reed. Pour moi, la débilité n’avait pas de sexe… Plus une couleur et un niveau sociale même si certaines personnes de la jet-set pouvaient, en effet, être stupides.
-Ce n’est pas faux…
Reed ignorait ce qui avait poussé Maritza à commettre un rapt. Sa dépression ? La folie n’est parfois pas que passagère… Elle peut s’étendre sur une plus longue durée. Bien que, dans ce cas, ça passe bien plus mal devant un juge. Il n’y avait, donc, qu’une seule personne qui pouvait expliqué ce geste et c’est Maritza elle-même. Reed déclara qu’elle ne pouvait pas plaidé le coup de folie. J’hochai de la tête.
-En effet. Elle ne pourra pas plaider ça.
Elle ne pourra pas plaider grand-chose pour atténuer sa décision. Il n’y avait pas de circonstances atténuantes. Reed confirma disant qu’elle avait fait ça suite à sa demande de divorce… Soit, au moment où Reed lui rendait sa liberté. Après ça, Maritza aurait été libre de vivre sa vie comme elle l’entendait. Tout ce qu’elle aurait eu en commun avec Reed, c’était le gamin mais ça ne les obligeait en rien à se voir… Donc, pou lui, c’était aussi de la vengeance.
-C’est ce que je pense aussi d’après tout ce que tu m’as dit. Ce qui rend son geste assez ignoble. Dans l’histoire, m’est d’avis qu’elle a plutôt pensé à te faire mal qu’au bien être de son enfant. Un enfant en cavale avec une femme dépressive est en danger. Il ne le serait pas ici bien au chaud dans une villa.
Maritza n’avait, de mon avis, pas pensé à J.R. quand elle l’a embarqué pour un road-trip à travers le monde… Elle allait devoir se cacher et le gamin en pâtira inévitablement. Elle ne pourra pas l’inscrire dans une école, par exemple, sans éveiller les soupçons… Pas avec un mandat d’arrêt international.
Quoi qu’il en soit, elle avait laissé derrière elle, deux autres enfants dont leur père, Enrique Lopez, avait, depuis un temps, empêché de venir à la villa Reed. Moi, je pensais bien que c’était uniquement parce que Reed avait pris la femme de Lopez que celui-ci ne désirait pas que ses enfants fréquentent Jimmy mais lui pensait bien que c’était autre chose, sinon, Lopez n’aurait jamais autorisé qu’ils viennent même au début. Mais ce n’était pas le cas, ce qui laissait Jimmy dans le flou concernant ce qu’il avait fait de mal. Il pensait bien que son ex-femme, sa fille et Enrique Lopez lui prêtent des intentions et des actes qu’il n’a pas commis.
-Peut-être… Quoi qu’il en soit, il n’ont pas jugés bons de t’expliquer pourquoi ils t’en voulaient ou pourquoi, pour Maritza, elle en est venu à une telle extrême, hein !
Vu que Jimmy ignorait pourquoi Maritza avait fait un tel acte, pourquoi Enrique avait, subitement, interdit ses enfants de venir à la villa Reed et, aussi, pourquoi sa fille lui vouait tant de haine. D’après ce que j’en savais, Livia avait quitté BSC sans même passé par Reed et sans lui expliquer son choix. Oh, je n’étais pas stupide. Je savais qu’il y avait eu une bisbrouille. Jimmy m’en avait parlé… Mais couper les ponts c’était pas un acte anodin.
Quoi qu’il en soit, le principal, dans l’histoire était que les flics retrouvent rapidement J.R.. Mon client retrouvera sûrement sa vitalité comme ça. Il était satisfait, pour l’instant, du travail des flics, donc, c’était déjà ça.
Il s’intéressa, ensuite, à mon procès et je lu dévoilai le verdique non sans montrer un peu d’agacement face à ce que j’avais dû faire pour obtenir Brent Hughes comme témoin de moralité. Je crois que ça m’avait autant, voir plus emmerdé que l’indemnité elle-même. Même Jimmy trouvait ça cher payé.
-Pour jubilé, il a jubilé ! Heureusement que j’ai fait ça par téléphone. Ça m’a évité de voir sa tête…
Jimmy affirma que j’aurais d’autres occasions de l’ennuyer. Je ricanai.
-Sans doute… Il n’est pas difficile à ennuyer… Même si, je suis sûr qu’un jour, il finira par se détruire tout seul. Il a bien failli avec Amon, dernièrement, visiblement.
Il avait bien failli descendre le journaliste. Un jour, il ratera son coup et en tuera un. Quand ça sera le cas, il sera bien dans la merde et pourra dire adieu à sa carrière. Même Brent ne pourra rien faire pour lui.
Parlant d’Amon, Jimmy voulait que je passe à L.A.People l’information sur son divorce ainsi que tout ce qu’il souhaitait vis-à-vis de la garde si jamais Maritza venait à être retrouvée. Il se disait que ça allait peut-être la faire sortie du bois.
-Je ferais ça. Je dois, aussi, rendre public l’audience sur le divorce.
Pas par L.A.People, bien sûr, mais par d’autres moyens. Ainsi, ça montera que tout à été fait pour mettre l’autre partie au courant et lui donner la chance de se défendre en justice. C’était la procédure.
-J’espère que ça la fera sortir. Quant à toi, tu devrais te rendre à une fête ou l’autre. Ça te fera du bien. Voir des gens et tout. Te morfondre ne ramènera pas J.R..
Copyright Billy Lighter
_________________
Jimmy Reed
Date d'inscription : 12/08/2016
Messages : 1321
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Nous tentions, Victor et moi, d’analyser au mieux la situation. Je me rendais compte que j’avais besoin d’en parler, de verbaliser. Le mieux aurait été que je me rende chez Daniele ou que je l’invite à prendre un verre ici. Cela dit, à force de fréquenter Victor, j’en venais à lui faire confiance. Sans pour autant en faire un confident, il était tout de même mon avocat et plus il en savait, mieux il saurait me défendre.
Ce qui me rassura, c’était qu’il pensait, comme moi, que l’acte de Maritza n’était pas justifié. Il le qualifiait même d’ignoble. Pour lui, elle n’avait pas pensé à J.R.
Je ricanai.
-On me qualifie souvent d’égoïste. Mais quand je repense au comportement de Maritza ces derniers temps, et même à celui de Livia ces derniers mois, je me dis qu’elles me valent bien, à ce niveau.
Livia me donnait l’impression de devenir une petite diva qui n’aurait bientôt plus rien à envier à Peyton Davis, quant à Maritza… Comme le disait Victor, ce qu’elle infligeait à J.R. actuellement prouvait bien qu’elle ne pensait qu’à elle-même et à sa petite vengeance. Car J.R. ne serait nulle part plus en sécurité qu’ici, avec moi.
Bref, tout ça pour dire que les choses et les événements avaient escaladé à une vitesse hallucinante et sans que je les voie venir. Pour quelqu’un qui, comme moi, se vantait d’avoir toujours trois coups d’avance, je l’avais bien dans le cul.
Comme le disait Victor, je n’aurais pas pu savoir, vu que personne, ni Livia, ni Maritza, ne m’avaient jamais exposé leurs griefs.
Je soupirai.
-Quand j’y repense, je me dis de plus en plus que j’ai nourri deux parasites qui ne m’ont rien donné en retour. Elles ont pris tout ce qu’elles pouvaient prendre, puis sont parties en ne me vouant que haine et mépris. Alors que j’ai toujours cherché à les faire avancer dans mon monde, à leur donner leur place. A les protéger.
Je grommelai en m’allumant une nouvelle cigarette.
-Les ingrates.
C’était comme si tout ce que j’avais fait de bien pour elles avait été effacé de leurs mémoires. Et il leur restait quoi ? La fois où j’avais dit à ma façon, au yacht, à Livia de faire gaffe à Howard Stone ? Que le suivre n’était pas très intelligent. Waw… Quel crime ai-je donc commis là !
Le crime de m’inquiéter pour ma fille ! Et bien on ne m’y reprendrait pas à deux fois ! Quand tout ça serait terminé, j’effacerais Livia et Maritza de mon cerveau et reprendrais ma vie où je n’aurais jamais dû la laisser.
Mais je n’étais pas le seul à avoir des problèmes dans ce monde… Moi, au moins, je m’en rendais compte. Victor avait récemment eu des problèmes avec la justice, mais apparemment, il ne s’en était pas mal sorti. Même s’il avait dû faire des excuses à Stephen Shran.
-Au moins, ils n’ont pas demandé à ce que ces excuses soient publiques.
Il avait évité cette humiliation.
Victor, lui, espérait que Shran finisse par se détruire tout seul. En tuant quelqu’un par inadvertance, par exemple.
-Ça ou il va se détruire médiatiquement. Lui aussi réagit impulsivement et sans réfléchir. Ça m’étonne déjà qu’il ait grimpé autant d’échelon.
Vu d’où il partait, le Shran, ce n’était pas gagné.
Je demandai ensuite un dernier service à Victor : rendre l’information sur mon divorce public et lancer un appel à Maritza pour qu’elle dise enfin où elle se terrait avec J.R. Victor espérait que ça marche et me conseillait de sortir. Que de me cloîtrer ici ne ferait pas revenir mon fils.
Je soufflai une longue et langoureuse bouffée de nicotine.
-Je devrais… Mais de un, je n’en ai pas l’énergie et de deux… Pour une fois, je veux que le monde comprenne que je m’inquiète vraiment.
Non seulement, c’était vrai. Mais en plus, ça jouerait en ma faveur… Ce qui ne serait pas le cas si on me voyait faire la fête.
Copyright Billy Lighter
_________________
Victor Hunter
Date d'inscription : 11/03/2023
Messages : 348
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 1 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Los Angeles Je suis: doué Song: You Could Be Mine - Guns N'Roses
Je pensais bien que Maritza n’avait pas réellement pensé à son fils quand elle avait posé son acte. Une vie de cavale ce n’est pas une vie pour un gamin. Il a été arraché de tout ce qu’il connaissait. Pourquoi ? Mystère totale ! La vengeance probablement ! Reed et moi ne voyons que ça ! Ou la folie…
Reed affirma qu’on le qualifiait souvent d’égoïste mais les femmes qui l’avaient entourés ces dernières années, c’est-à-dire sa femme et sa fille, ne valaient pas mieux, d’après lui. Il est vrai que Livia, qui change de manager comme de chemise, n’a, au moins, pas beaucoup de considération pour ceux avec qui elle travaille. Jack Perry et Daniele Ricci peuvent en témoigner ! Elle a 4 ans de carrière et déjà trois managers et deux maisons de disques ! C’est limite un record !
-C’est un fait !
Jimmy Reed disait que tous ses gens lui prêtait des actions et des mots qu’il n’avait pas eu. Sauf que, d’après ce que m’en avait dit Reed, personne n’avait dit en face ses griefs. Que ça soit Maritza, Livia ou Enrique. Ce qui faisait que Jimmy n’avait rien vu venir. Elles avaient un peu agit sans prévenir et sans s’expliquer. Livia ne s’était même pas elle-même expliqué à sa presse pour son geste. C’était silence radio de son côté depuis un moment. Dans ce cas, pour le monde entier, c’est la version de L.A.People qui prime.
Jimmy Reed trouvait Maritza et Livia ingrate et, pour cause, il leur avait donné beaucoup de choses. Il leur a donné à elle plus qu’il n’a donné à quiconque et ça n’avait pas suffi.
-A se demander ce qu’elles voulaient de plus…
Grand mystère ! Les gens, parfois, ne sont jamais contents, voilà tout ! Puis, elles sont Mexicaines… Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elles soient raisonnables ou même résonnées.
Jimmy s’intéressa, ensuite, à mon procès et je fis un bref résumé du verdique et de ce que j’avais dû faire pour obtenir des témoins de moralités clés… M’excuser à ce parvenu de Shran avait été loin d’être agréable et Jimmy déclara que, au moins, il ne m’avait pas demandé d’excuses publiques. Je grommelai :
-Heureusement. J’aurais préféré aller en prison que faire ça !
Surtout que ça ne valait aucunement des excuses publiques. J’avais simplement vidé mon cocktail sur sa petite tête de communiste ! Pas de quoi en faire une affaire d’Etat !
Ce que j’en venais à espéré c’était que Shran finisse par se détruire tout seul. Il finira par y arrivé s’il continue à, littéralement, tiré à vue sur les gens. Jimmy confirma disant qu’il risquait aussi de se détruire médiatiquement vu qu’il était impulsif et irréfléchi.
-S’il a monté les échelons aussi facilement c’est grâce à Stanley Montgomery. C’est lui qui a convaincu Trevor Price de lui donner son premier rôle… Et s’il a pu faire son projet de Spaceship c’est parce qu’il baisait Enora Lee, déjà à l’époque, tu peux être sûr de ça !
Sans ça, personne n’aurait jamais voulu développer un tel projet à l’agenda communiste ! Déjà à l’époque, bien avant leur mariage, il y avait des rumeurs comme quoi ils couchaient ensemble ! Je suis certain que c’est pour ça !
Reed me demanda alors de donner l’information sur son divorce et sur ses conditions à L.A.People. Chose que je ferais, bien entendu ! Je lui conseillai alors de sortir un peu. D’aller aux fêtes ! Histoire de se changer les idées… Mais il n’en avait pas la force et voulait, aussi, que les gens voient qu’il s’inquiétait vraiment. Je fis une petite moue. Il n'avait pas tort... Mais voir un homme tel que Jimmy Reed être terrassé par l'inquiétude, c'était inquiétant car ça montre que c'est un être humain.
-Je vois… Et bien, tu pourras compter sur moi pour que je te tienne au courant de ce qui se passe dans la jet-set. Car, maintenant que mon procès est derrière, je compte bien décompresser. Et rien de tel que des fêtes pour ça…
Rapporter des informations me rapportera un petit bonus, qui sait ? Je savais que Reed était du genre à être généreux à ce niveau.
-Sinon ? Tu n’as pas d’autres demandes ? D’autres missions ? Si c’est le cas, je suis à ta disposition !
Copyright Billy Lighter
_________________
Jimmy Reed
Date d'inscription : 12/08/2016
Messages : 1321
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Victor ne pouvait pas m’aider à y voir plus clair sur ce qui m’avait valu la haine inconditionnelle des deux seules femmes qui avait un jour été les deux seules femmes de ma vie. Maritza et Livia.
Mais c’était terminé, tout ça, maintenant. Je n’allais quand même pas les laisser continuer à me cracher leur haine à la tronche et juste encaisser. Non… Non, j’allais juste les effacer de ma vie, pour de bon, et faire comme si elles n’avaient jamais existé, sans plus m’intéresser à ce qu’elles feraient à l’avenir. Cela ne me regarderait plus. Et j’espérais bien que de leur côté, elles me laisseraient tranquille.
Tout du moins, à partir du moment où j’aurais récupérer J.R. et où je le saurais en sécurité. En attendant, je devais toujours faire avec la donnée « Maritza ».
Je frottai mes yeux et soupirai.
-J’ai hâte que ça se termine.
Bon, déjà, le divorce serait prononcé que Maritza le veuille ou non. C’était déjà une bonne chose. Ensuite, Victor ferait un communiqué dans L.A.People pour dire ce que j’avais à dire là-dessus, ce qui se résumait à pas grand-chose : « J’ai divorcé de Maritza Cortez et je ne compte pas, malgré son geste récent, l’empêcher de voir son fils à l’avenir. Et que, par pitié, elle nous donne des nouvelles. »… C’était plus ou moins tout.
Simple et efficace. Du Jimmy Reed quoi. Sørensen serait content de ne rien avoir à inventer et moi, j’aurais passé mon message.
Notre conversation dévia sur un sujet qui me pesait un peu moins : le procès de Victor lui-même. Il avait évité les pires condamnations, mais devait payer quand même. Cependant, le pire dans l’histoire, c’était les excuses qu’il avait dû faire à Stephen Shran pour pouvoir avoir Brent Hughes de son côté.
J’eus même un petit rire quand il s’exclama qu’il aurait préféré aller en prison que de faire des excuses publiques au réalisateur.
Mais bon, Shran finirait un jour par faire une erreur quelque part… Il était impulsif et ne réfléchissait pas toujours. Victor en profita pour cracher sur Shran, le traitant de parvenu qui n’avait eu sa place que grâce à son demi-frère et sa relation avec Enora Lee…
-Oh mais j’en suis sûr, Victor… C’est justement à ce genre de parasite que j’étais en train de penser.
Là-dessus, Victor m’exhorta à sortir, à participer à des fêtes. Mais je n’en avais pas le cœur, pour commencer et je ne voulais pas me montrer publiquement diminuer. Tant qu’on ne me voyait pas, on ne pouvait pas savoir réellement dans quel état d’esprit j’étais. Il n’y aurait que des spéculations. Et puis, ça prouvait que je prenais cette histoire de rapt au sérieux. Je me voyais mal rigoler et sourire sur la passerelle du yach de Daniele et, d’un autre côté, prétendre que je m’inquiétais pour mon fils.
Victor accepta cela et me promis de me tenir au courant de ce qu’il se passait dans la jet-set. Je lui souris.
-Parfait, merci. Il ne faut pas que je perde la main à ce niveau-là.
Il me demanda si j’avais d’autres demandes ou missions à lui confier… Je pris le temps de réfléchir en terminant mon whisky, puis secouai lentement la tête.
-Si tu fais tout ce que j’ai demandé, c’est déjà pas mal. Et garde l’argent que Sørensen te donnera pour l’information sur le divorce. C’est cadeau…
Je remplis mon verre.
-Ah… Et prends un dernier verre avec moi…
Parce que je sentais qu’un peu de compagnie ne me faisait pas de mal.