The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé]
Stephen Shran
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Sujet: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Mar 22 Oct - 8:49
The Choice Of Values Is The Logical Choice ft. Dan Anderson
Maxwell avait fini par porté plainte. Brent et moi, on savait que ça nous pendait au nez mais, n’ayant pas eu de nouvelle, j’avais nourri l’espoir qu’il était passé à autre chose. Mais le fait est que Maxwell était bien décidé à nous faire payer notre intrusion sur son lieu de tournage.
Les charges étaient multiples… Intrusion, espionnage, sabotage et coups et blessures volontaire. Des charge si elles étaient toutes prises telles qu’elles pouvaient me couter assez gros. Pas que je n’avais pas l’argent mais ça ne faisait pas bel effet dans un casier surtout la charge pour coups et blessures. Il me fallait, donc, un avocat pour faire sauter quelques charges et en atténuer d’autres. Je savais que Maxwell avait des preuves vidéo… Alors, je ne pouvais tout simplement pas me présenter au tribunal les mains dans les poches.
J’avais refusé d’entendre parler de Victor Hunter. Brento, lui, avait choisi de s’en remettre à son neveu par alliance mais, moi, mes principes m’empêchaient de faire une pareille connerie. Surtout que j’étais certain que Victor serait du genre à jubiler si je lui faisais pareille faveur ! Je le savais très bon mais je préférais largement aller en prison à perpétué plutôt que de m’en remettre à ce petit prétentieux raciste. Et c’est pas faute d’avoir prévenu Brent !
J’avais, donc, cherché et cherché encore un bon cabinet d’avocat qui me donnerait un avocat suffisamment bon. Enora, toujours fâchée, avait refusé de m’aider dans mes recherches. A vrai dire, ça faisait depuis le jour où elle avait su ce qu’on avait fait à Maxwell, Brento et moi, qu’elle ne jouait même plus les taxis pour moi me forçant à m’en remettre à Brent ou à un vrai taxi pour aller aux studios. Je m’en fiche, en réalité. Je n’ai jamais eu besoin d’Enora Lee !
Jamais !
Je ne lui avais, donc, pas demandé d’aide non plus et c’est, finalement, ma mère qui m’avait recommandé le cabinet Smith&Anderson. Ne me demandez pas comment ma mère connait aussi bien les cabinets d’avocat de cette ville, hein ! Elle a l’air de tout savoir sur tout ! Et j’ignore totalement comment ! Mais le fait est que, en ce qui concerne Los Angeles et ses bonnes adresses, je lui faisais aveuglément confiance.
C’est, donc, avec l’un des associés gérant de la boite, Maitre Anderson, avec qui j’avais pris rendez-vous. Pas nécessairement pour le prendre comme avocat mais pour voir si j’allais le prendre comme avocat. Je devais voir, pour ça, si j’avais affaire à un connard comme Hunter ou bien avec quelqu’un qui a des valeurs similaires aux miennes. Bien que je sais que, pour faire avocat, il ne faut pas nécessairement beaucoup de valeurs. Mais il y en avait des que j’encaissais plus que les autres.
Je m’étais, donc, rendu à ce cabinet sur Downtown… En taxi, bien sûr… Pas le choix vu que Miss Lee me râlait dessus…
J’étais à cran. Je l’étais depuis que j’avais appris que Maxwell comptait bel et bien porter plainte. Et ça me mettait d’un humeur assez massacrante. J’avais d’autres choses à gérer que ça et Brent aussi. Il se remettait doucement de la mort d’Eleanor qu’on venait d’enterrer et, moi, le scénario de mon film me bouffait pas mal d’énergie mentale. Je me serais, donc, bien passé des petites crises de diva de Maxwell !
Mais on en était là et je finis par entré dans le cabinet d’avocat. Une des secrétaires m’emmena vers le bureau d’Anderson et me fit entrer en me présentant à l’avocat avant de nous laisser.
-Bonjour, Maitre Anderson.
J’avais serré sa main avant de me laisser tomber dans un siège quand il m’en donna l’autorisation. Il devait sans doute voir que j’étais à cran. C’était toujours facile de savoir dans quel état émotionnel je me trouvais.
-On m’a dit que votre cabinet est un bon cabinet alors, me voilà. Je viens parce que Joe Maxwell pense que c’est du sabotage que de ruiner une scène déjà ruinée…
Bon c’était plus compliqué que ça. Je soupirai.
-Mais avant d’aller plus loin dans mon explication, je veux savoir c’est quoi comme genre d’affaire que vous préféré avoir en tant qu’avocat ?
Une question dont la réponse avait toute son importance pour moi.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Mar 22 Oct - 11:37
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Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec nul autre que Stephen Shran. Le réalisateur était très célèbre à L.A., notamment pour la trilogie Love In L.A., mais aussi pour sa série Spaceship qui, pour mon plus grand bonheur, avait repris avec Spaceship : The New Generation. J’étais donc assez excité par l’idée de le recevoir, même si je savais que ce n’étaient pas les circonstances idéales pour une rencontre avec quelqu’un qu’on admire.
J’allais devoir rester professionnel. Malgré tout, l’avantage d’être avocat, c’était qu’on pouvait se jeter corps et âme dans la défense de quelqu’un.
Je connaissais la réputation de Stephen Shran en dehors de son métier de réalisateur et d’acteur. Et comme j’avais préparé notre entrevue, je savais que son casier était vierge. En dehors de ça, il avait bien fait l’objet d’un retrait de permis mais c’était tellement courant comme fait que je n’y faisais même plus attention. Le roulage, en dehors des gros accidents ayant entraîné la mort d’autrui passaient crème devant le juge, en générale.
Bref, Shran pouvait donc bien être quelqu’un avec un sale caractère, il n’avait jusqu’ici rien à se reprocher.
Pour moi, quand je lisais la plainte de Maxwell, ça sonnait plus comme une blague qui avait été un tout petit peu trop loin qu’autre chose.
Rien qui allait ruiner la carrière du réalisateur, donc…
Le tout serait maintenant d’essayer qu’il ait à payer le moins possible d’indemnité et, peut-être, si j’étais bon assez, faire tomber le volet coups et blessures pour que le casier de mon client reste vierge.
Oui, « mon client » car je la voulais, cette affaire !
Ça me changerait de défendre des enfoirés comme Edward « Ward » Fleming dont j’avais lu qu’il était présent lors de la mort de la chanteuse de Nelligan. Chaque fois que je repensais à ça, mon cœur s’emballait… Parce que j’étais persuadé qu’il l’avait tuée… Et j’étais encore plus persuadé que j’y étais pour quelque chose s’il était encore dehors et pas à Saint Quentin en train d’essayer de s’entretuer ave son paternel.
Ma secrétaire m’annonça l’arrivée de Stephen Shran et je me levai de ma chaise pour lui serrer la main par-dessus mon bureau.
-Bonjour, Monsieur Shran. Je vous en prie, installez-vous.
Il se laissa tomber sur la chaise et me fit un très gros résumé de la situation. Je lui souris et lui montrai le dossier, assez mince, que j’avais bien étudié.
-Je suis au courant. J’ai déjà fait mes recherches et je connais les bases de l’affaire. Tout du moins, la version de Maxwell qui n’a pas été avare de détails lors de son dépôt de plainte. Tellement détaillée d’ailleurs que j’en viens à me demander s’il n’a pas « romancé » un peu les choses. Si vous voyez ce que je veux dire.
Quand quelqu’un déposait plainte en étant sincère, il y avait des trous dans la déclaration, des zones floues ou des souvenirs perdus. Maxwell, lui, avait raconté les fait avec une chronologie parfaite comme s’il s’était s’agi du scénario de son prochain film.
Mais avant de me donner sa version, Shran me posa une question qui me déconcerta. Si je le considérais déjà comme mon client, il ne me considérait apparemment pas encore comme son avocat et je devais passer par la case « casting ».
Je joignis mes mains devant moi sur le bureau et pris le temps de la réflexion. La question aurait été plus facile s’il m’avait demandé l’affaire que j’avais le plus détesté parce que Ward Fleming n’était jamais très loin dans mon esprit… Mais ce n’était pas sa question.
-Vous avez vu Boundaries ? J’ai récemment défendu une famille d’immigrants qui était dans la même situation que celle du film. Cela faisait des années qu’ils étaient ici, à L.A., le couple occupait des postes importants, la femme au Good Samaritan Hospital, l’homme comme contremaître dans une entreprise de construction. Leurs trois enfants étaient scolarisés et le plus jeune, qui était arrivé ici à un an, ne parlait que l’anglais…
J’appuyai mon regard sur Shran.
-L’Etat voulait les expulser. C’était donc nous contre la plus grosse machine juridique du pays… Et on a gagné. Pourtant, cela n’a pas été facile. Mais on a gagné.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Mer 23 Oct - 9:10
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J’avais serré la main d’Anderson avant de me laisser tomber sur ma chaise. Le soucis quand tu es à cran tout le temps c’est que tu es crevé mais incapable de te reposer. C’était comme ça que j’étais pour le moment !
J’étais directement rentré dans le vif du sujet mettant en avant une des charges de Maxwell qui, de mon avis, était complètement stupide. Qu’est-ce qu’on avait saboté, hein ? Rien ! La scène était meilleure après le passage du vaisseau de Spaceship ! C’est mon avis de pro, en tout cas ! Maxwell devrait me remercier au lieu de m’envoyer en justice !
Anderson disait être au courant car il avait fait ses recherches. Je levai un sourcil, surpris. Il avait pris les devant sans même savoir si j’allais l’embaucher ? Soit il me voulait absolument comme client, soit c’était un grand pro. Dans tous les cas, qu’il dise ça me surprenait dans le bon sens.
Il affirma avoir la version de Maxwell. Un Maxwell qui était allé dans les détails au point où Anderson pensait bien que Joe avait romancé les choses. Je ricanai.
-Ouais, ça ne m’étonnerait pas…Tout ce qu’il veut c’est nous foutre dans la merdre et qu’on passe pour les enfoirés de l’histoire dans la presse. L’agent, il s’en fiche… C’est ma réputation qu’il veut démolir.
Je savais qu’il en faudrait beaucoup plus que ça pour détruire ma carrière ou même ma réputation. Il y avait des choses bien pires qu’une petite guerre entre deux réalisateurs rivaux ! Même si, c’est vrai, ce que Brento et moi avions fait n’allait pas redorer mon blason auprès des divers producteurs… Mais j’avais déjà bien commencé moi-même à me faire détester par eux. Pas besoin de Maxwell pour ça !
Anderson, vu le travail qu’il avait fait en amont de notre rendez-vous, semblait m’avoir déjà adopté comme client… Mais je ne l’avais pas encore choisi comme avocat. Pour ça, je devais savoir quel type d’avocat il était. Je lui posai alors une question en vue de le jauger un peu. Je voulais savoir quel type d’affaire il aimait défendre et quand il me sortit le titre du dernier film de Christopher North, je tiquai et fit une petite moue. Oh, détrompez-vous ! J’avais adoré le sujet du film ainsi que la fin de celle-ci. Mais j’avais toujours du mal à encaisser Hank North, peu importe dans quoi il joue. Quant à Christopher, je sais qu’il est bon, mais la relation que j’ai avec lui n’est pas des plus exceptionnelle non plus. Alors, inévitablement, j’avais tiqué.
Mais je finis par me concentré sur l’histoire, bien réelle ce fois, d’Anderson. Il avait défendu une famille de immigrés qui étaient menacés d’expulsion. Une famille qui avaient des jobs, des enfants scolarisés… Bref, une famille totalement intégrée à sa « nouvelle » vie. Le genre d’histoire qui a le don de m’énerver. Comment un état peut-il faire ça ? Comment ? Pourquoi ? Je n’avais aucune foutue réponse à ça car ça n’avait aucun sens. Et si j’aurais pu m’étendre sur le sujet pendant des heures, je ne fis que lancer : -Putain comment un Etat censé être civilisé peut faire ça hein ? J’ai jamais compris…
Je dis ça sur un ton agacé. Agacé par ce que venait de me dire Anderson. Un Anderson qui avait réussi à gagner ce procès ce qui, de mon avis, n’était que justice ! Ils avaient gagnés contre l’Etat ce qui n’était pas rien. Mais ce n’était pas tant par son histoire qu’il m’avait eu mais par la façon dont il l’avait racontée. Il avait dit « on a gagné ». Pas « j’ai gagné ». Un petit enfoiré comme Victor Hunter se serait donné la victoire à lui-même. Car c’est ça qui compte pour Hunter… La victoire. Peu importait l’affaire. Peu importait son sens… Il ne voulait que gagner. C’était un jeu pour lui.
-Je peux constater que vous avez des valeurs. Vous défendez les bonnes causes même si, j’imagine, que vous n’avez parfois pas le choix de que défendre des choses qui ne vous plaisent pas ?
Je n’étais pas dupe. Ça restait du business, la justice. Même les soins de santé étaient du business, alors… Je soupirai.
-Je veux bien vous prendre comme avocat. Et ça même si vous avez cité Boundaries…
J’esquissai un petit sourire en coin avant de reprendre mon sérieux. Je ne pense pas trouver mieux qu’Anderson. De toute façon, je suis un peu fatigué de chercher.
-Bon ! Vous avez fait vos devoir… Comment je vais m’en sortir, alors ? Qu’est-ce que je risque ? J’ai pas l’habitude de tout ça… C’est la première fois qu’on m’envoie en justice… Enfin… C’est pas la première fois que j’y vais parce que j’ai quatre divorces à mon actif mais c’est la première fois que j’y vais pour un soi-disant délit…
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Mer 23 Oct - 10:41
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Stephen Shran, affalé sur sa chaise, était bien d’accord avec moi pour penser que Maxwell devait avoir romancé un peu sa plainte pour que lui et son ami Brent Hughes passent pour des méchants. Et que son but n’était pas tant d’obtenir des indemnités que de nuire à la réputation des deux hommes.
-Je ne dis pas que ce que vous avez fait était l’idée du siècle… Mais je pense qu’il y a bien plus grave comme histoire.
En gros, ils avaient fait une connerie, ok, mais bon… Est-ce que ça méritait vraiment un dépôt de plainte… Je regardai mes notes… Et je fis la moue… Il y avait eu le coup de poing et la pommette cassée (chose qui était bien vraie car Maxwell avait joint au dossier le protocole du médecin qu’il avait vu après cette « agression »)…
Ce fut alors que le réalisateur me posa une question qui me surprit. Il voulait savoir si j’étais l’avocat qu’il lui fallait et me demanda quelle avait été l’affaire que j’avais le plus aimé défendre. La réponse fut assez simple à trouver et à expliquer grâce au film Boundaries qui posait les bases de mon histoire. Je vis alors le réalisateur tiquer… J’espérais que je ne partais pas trop mal ! Shran ne pouvait quand même pas détester tout le monde dans le cinéma !
Mais au fur et à mesure de mon histoire, je sentis que j’étais en train de conquérir mon futur client. Comme moi à l’époque, il était choqué que l’Etat puisse avoir le pouvoir de casser des carrières, de ruiner des vies et de déraciner des enfants. Car oui, les racines des enfants que j’avais cités étaient bien à L.A. et non ailleurs !
Il avoua, révolté, qu’il ne comprenait pas qu’un pays censé être civiliser puisse prendre des décisions pareilles.
-Nous sommes sur la même longueur d’onde alors. Et sincèrement, c’était loin d’être gagné au départ.
Je compris, quand il le dit, que c’était mes valeurs qu’il voulait tester. Je m’en doutais un peu mais sans en être certain. Et j’avais choisi mon histoire parce que c’était vraiment un procès dont j’avais été fier et non parce que c’était facile de coller ce genre d’histoire dans un scénario d’épisode de Spaceship que je regardais dès que j’en avais l’occasion.
Il demanda aussi si, parfois, je devais défendre des causes qui ne me plaisaient pas.
-J’ai dû défendre Ward Fleming en Pro Deo… Et je vous avouerai que cette histoire me donne encore des cauchemars…
Je me rappelais encore de son sourire quand le juge l’avait acquitté… Et ce alors que j’étais pratiquement sûr de sa culpabilité dans tout ce dont on l’accusait.
Je soupirai.
-Vous avez dû lire ça quelque part, à l’époque. Ça avait fait les choux gras de la presse… Le fils du Boucher de Los Angeles acquitté.
Il déclara alors que j’étais embauché pour son affaire et je rigolai quand il précisa « même si j’avais cité Boundaries »…
-C’était un très bon film, pourtant. Mais je ferai de mon mieux pour vous aider.
On entra ensuite dans le vif du sujet : comment il allait s’en sortir. Je balayai mes notes du regard.
-Et bien la première chose à faire est de vous trouver des circonstances atténuantes. Je ne peux pas croire que vous ayez fait ça dans un but réellement malveillant au départ…
Je souris en coin.
-En vrai, ça ressemble à une blague d’adolescent… Et il est écrit ici que vous étiez en état d’ébriété, donc pas dans votre état normal. Avec le bon twist, on pourrait retourner ça à votre avantage.
Je fis la moue.
-Le seul fait vraiment embêtant, c’est les coups et blessures… Enfin… Il n’y a eu qu’un seul coup porté. Le problème, c’est que ça a entraîné une blessure assez conséquente, vous comprenez ? Maxwell ne précise pas ce qui a mené à ce coup. Mais moi, j’aimerais le savoir.
Y avait-il eu provocation ?
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Jeu 24 Oct - 9:17
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Anderson était d’accord avec moi sur le fait que Maxwell avait largement exagéré les choses. Ce qu’on avait fait, Brent et moi, n’était rien d’autre qu’une blague qu’il avait mal prise ! Les choses avaient un rien dégénérées à la fin, je le conçois mais c’est uniquement la faute de Maxwell !
Quand au fait que ça ne soit pas l’idée du siècle… Tout est une question de point de vue ! Je trouve que la scène qu’on a fait avec Brent est digne des meilleures franchises ! Quel habitant de L.A. n’a pas envie de voir le vaisseau de Spaceship entrer en contact avec celui de Galactic Wars, hein ? Je suis sûr que beaucoup adorerait voir ça !
Avant d’aller plus loin sur l’affaire, j’avais tenu à savoir si Anderson était l’avocat qu’il ne fallait. Pour ça, je devais savoir quelles étaient ses valeurs à travers les affaires qu’il avait défendue. Il me parla d’une famille d’immigrés et l’histoire était digne du dernier film de Christopher North. Toutefois, je voyais bien qu’Anderson était fier de cette victoire. Une victoire qu’il ne s’attribua pas qu’à lui tout seul ce qui, sincèrement, me rassura sur ses principes. Je n’avais pas, en face de moi, un petit Victor Hunter. C’est, finalement, tout ce que je voulais.
Je disais être révolté par ce genre d’histoire… Des gens totalement intégrés renvoyé dans le pays qu’ils avaient fuis pour diverses raisons était une aberration. Anderson était totalement d’accord avec ça.
-Mais vous avez gagné. Contre l’Etat. C’est ce genre d’histoire que j’aime entendre.
Mais il y avait des affaires dont, effectivement, Anderson était moins fier. Et quand il nomma Ward Fleming, j’eus comme un frisson. Ça ne m’aurait rien fait si jamais je n’avais pas appris, par L.A.People, que Ward Fleming était le petit amie d’Eleanor et qu’il était présent, avec elle, juste avant sa mort. Je ne pouvais m’empêcher de me faire un tas de film et quand Anderson en parlait, j’avais bien l’impression que, même si Fleming avait été acquittés, il le voyait comme coupable. Car s’il était réellement innocent, son avocat ne ferait pas encore des cauchemars de cette affaire, n’est-ce pas ? Je déglutis alors qu’Anderson m’aida à replacer qui était Fleming chose que, finalement, il n’avait pas forcément besoin de faire.
-Oui… Je vois bien qui s’est. Enfin, j’en ai entendu parlé dans les journaux comme tout le monde… Mais… Du coup… Vous pensiez qu’il était coupable c’est ça ? Si c’est le cas, je serais à votre place, je ne dormirais plus. Surtout après ce qu’il s’est passé avec sa dernière petite amie.
Ce n’était pas un reproche envers Anderson. Quoi que… Peut-être un peu. Il aurait pu refuser l’affaire. Sauf s’il s’est rendu compte trop tard de la culpabilité de Fleming. Mais le fait qu’il en fasse encore des cauchemars, ça voulait dire qu’il avait une conscience. Je voyais bien Victor Hunter défendre un type comme Fleming et bien dormir la nuit. D’ailleurs, il le faisait… D’après ce que je sais, il est l’avocat de Thomas Fleming, le fameux Boucher de Los Angeles…
Je fus suffisamment convaincu que pour embaucher Anderson. De toute façon, je ne pouvais pas faire passer un casting à tous les avocats de la ville. Je n’avais pas le temps pour ça. J’avais, donc, jeté mon dévolu sur Anderson qui, finalement, me semblait suffisamment proche de mes valeurs et ça, même s’il aimait Boundaries. Il continuait à dire que c’était un bon film m’arrachant une moue.
-Je n’ai pas dit le contraire… Mais je déteste Hank North ! Christopher devrait, de temps en temps, changer d’acteur principal ! Ça l’aiderait à faire de meilleurs films !
Pas le temps de parler cinéma… Je devais me sortir du merdier dans lequel l’alcool, Maxwell, Alicia et une semaine merdique m’avait mis. Je demandai à Anderson ce que je risquais et ce qu’on allait faire. Il disait que la première chose était de me trouver des circonstances atténuantes. Je fis une petite moue. Je doutais que de dire que j’étais bourré soit une circonstance atténuante… Ça n’avait pas marché avec Enora, ça ne fonctionnera pas avec la justice, de mon avis… J’écoutais Anderson dire que, sur papier, ça ressemblait à une blague d’adolescent.
-C’était… Un peu ça. On était complètement bourré, c’est vrai… On avait eu une semaine de merde, Brento et moi et j’ai décidé d’aller « dire bonjour » à Maxwell. Là, on a juste fait une blague en intervenant dans la scène en cours. Rien de méchant, donc… La scène était, de toute façon, à refaire. Alicia était complètement nulle dedans.
Puis… Maxwell s’est énervée. Alicia aussi… On s’est échangé des mots pas très gentils, c’est vrai. Et il y a eu le coup de poing. Un fait qu’Anderson mit sur le tapis me faisant soupirer. Il voulait savoir ce qui, en gros, m’avait fait péter les plombs. Je passai une main sur mon visage trahissant mon énervement et ma nervosité. Rien que d’y repenser, ça me mettait à cran.
-Il m’a rappelé une période pas très agréable de ma vie… Il avait dit qu’il porterait plainte contre Lee Pictures… Pas contre nous mais contre la boite de production d’Enora… C’était vicieux et il le savait parce qu’il m’a rappelé qu’en 70, Enora a décidé d’arrêter la production de Spaceship parce que…
Je fis une moue avant de soupirer et de finir par achever mon idée.
-Parce que j’ai dépassé les bornes. Largement… Du coup, étant bourré, j’ai pas réussi à me retenir et j’ai frappé Maxwell. A ma décharge, Alicia nous avait giflé Brent et moi, peu avant. Mais bon, comme ça a pas cassé ma pommette, ça compte pas, je suppose ?
Je ricanai d’un léger ricanement un peu fatigué.
-C’est une assez bonne excuse pour que la justice se dise que Maxwell l’a mérité, vous pensez ? Parce que, je vais être franc, j’ai pas vraiment de regrets…
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Jeu 24 Oct - 11:07
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J’avais tapé dans le mille en choisissant l’histoire à raconter au réalisateur de Spaceship. En même temps, ce n’était pas très difficile de deviner quelles étaient ses valeurs. Cela dit, je n’avais nullement inventé cette histoire, je l’avais réellement vécue et j’étais sincère dans mon soulagement d’avoir gagné… Parce que c’était loin d’être couru d’avance.
Ce qui éclatait surtout mon potentiel client, c’était le fait d’avoir gagné contre l’Etat…
Je souris.
-Alors vous êtes vraiment un peu anarchiste… ?
« Anarchiste » n’était peut-être pas le bon mot… Mais en tout cas, il était un peu rebelle… Je regardais Spaceship et je savais que parfois, ses personnages se dressaient contre leurs propre Fédération quand celle-ci oubliait ses valeurs de base dans des buts politiques.
Je ne lui cachai pas non plus mon expérience, en tribunal, la plus désagréable : celle qui avait vu partir Ward Fleming libre comme l’air malgré les graves et nombreuses accusations qui pesaient sur lui. Stephen Shran demanda si je le pensais coupable, sachant très bien de qui je parlais.
Je soupirai…
-Mes cauchemars sont pires depuis que j’ai lu pour Eleanor Harris… Et pour répondre à votre question, oui, je le pensais coupable. Le secret professionnel m’empêche de vous en dire plus que mon propre ressenti mais… Non, il n’aurait jamais dû sortir de Saint Quentin…
Je tapotai des doigts nerveusement sur mon bureau.
-A vrai dire, je me demande encore comment, avec la prestation que j’ai faite, on a gagné… Parce que comme je n’étais pas convaincu de l’innocence de mon client, ma plaidoirie a été, je ne vous le cacherai pas, assez médiocre.
Avec tout ça, Stephen Shran m’embaucha finalement pour le défendre. Et ce même si j’aimais le film Boundaries. Il me rendit le sourire en s’emballant gentiment sur Christopher North qui s’évertuait à donner des rôles à son frère.
-Peut-être… Mais en même temps, on ne change pas une équipe qui gagne.
Et les deux North ensemble avaient toujours fait du bon travail.
On entra alors dans le vif du sujet : l’affaire qui nous occupait aujourd’hui. Et je demandai à mon client de m’en dire plus, de me donner sa version. Elle collait assez bien avec la version que je venais de lire, celle de Maxwell…
Tout ce qui changeait, c’était la façon dont les faits étaient présentés. Maxwell faisait passer ça pour une affaire d’Etat alors que Shran, lui, racontait ça comme une blague qui avait été un rien trop loin suite à une série d’événements s’étant déroulés pendant la semaine qui avait précédé.
Je pris un bic et notai : « Alcool » + « semaine de merde »… Puis je le regardai…
-Ce n’est pas cette semaine-là que la chanteuse Livia a annoncé son départ pour New York ?
Ce qui expliquerait l’état de Brent Hughes, mais pas celui de Shran.
-Et vous ? Qu’est-ce qu’il s’est passé, cette semaine-là ?
Je voulus aussi savoir si avant le coup de poing, il y avait eu provocation et c’était le cas. Je l’écoutais attentivement.
-Maxwell n’a pas mentionné avoir eu de tels propos… On pourra donc les utiliser à sa charge. Quant aux coups portés sur vous et Monsieur Hughes par Alicia Ford, on pourra faire en sorte que ça compte, je vous le garantis.
J’étais pour l’égalité des sexes… mais pas à sens unique quand ça arrangeait les femmes.
Shran déclara pour conclure qu’il n’avait pas vraiment de regrets… Je regardai encore une fois la déposition de Maxwell…
-Il y a quelque chose qui m’interpelle : Maxwell déclare que vous l’avez traité de xénophobe.
Je relevai les yeux vers Shran avec un petit sourire en coin.
-Mais il n’a apparemment pas osé ajouter « diffamation » aux charges qui pèsent contre vous… Ce que je veux dire, c’est que dans l’histoire, certes vous êtes un peu fautifs, notamment pour l’intrusion. Mais pour le reste, pour moi, c’est du 50/50…
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Ven 25 Oct - 9:05
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Je rigolai un peu quand Anderson souligna que j’étais un peu anarchiste comme la presse aimait, parfois, le dire. Quand c’était pas anarchiste c’était communiste, de toute façon. Les choses étaient bien plus complexe que ça !
-Non. Pas vraiment en fait. J’aime quand il y a un certain ordre. J’ai même fait l’armée. Mais je déteste l’intolérance et les injustices. Ultra-progressiste est un meilleur mot. Et l’Etat est encore loin d’être parfait alors j’aime quand il se prend des revers quand il fait de grosses conneries.
Et il en faisait, croyez-moi !
Mais Anderson n’avait pas que de belles victoires du genre à son actif. Il avait aussi des choses qu’il regrettait et des affaires qui l’avait miné. Comme celle qui avait vu Ward Fleming libre comme l’air. Je devais avoué que cette information me fit un peu froid dans le dos. Eleanor ne serait pas sortie avec ce type et il n’aurait pas été la dernière personne à l’avoir vu vivante que j’aurais pu prendre plus de recule par rapport à ça mais ce n’était pas le cas. Et entendre Anderson m’avouer qu’il pensait bien Fleming coupable des accusations qui pesaient sur lui me fit d’autant plus frémir. L’avocat en faisait des cauchemars surtout depuis la mort d’Eleanor. Je soupirai.
-Eleanor Harris était la protégée de mon meilleur ami…
Et plus encore, en fait. C’était carrément sa nièce. Mais je me retins de le dire l’information n’ayant pas encore été rendue public. Je n’étais même pas sûre qu’elle le soit un jour…
Si j’avais soufflé ça ce n’était pas tant pour faire plus culpabiliser Anderson mais comme pour justifier mes expression qui montraient que j’étais à la fois effrayé et révolté par tout ça.
Anderson se demandait bien comment Fleming avait pu sortir libre alors qu’il avoua avoir fait une bien mauvaise prestation en tant qu’avocat étant donné qu’il n’était pas convaincu de l’innocence de Ward. J’espère qu’il sera plus convaincu de la mienne… Enfin… Je ne clamais pas être innocent mais je clamais, par contre, que Maxwell exagérait.
-Bizarre… Peut-être que vous avez été meilleur que vous ne l’imaginez…
Finalement, je décidai d’embaucher Anderson. Il m’avait suffisamment convaincu même s’il aimait Boundaries qui avait comme acteur principal Hank North… Mais Anderson ne se laissa pas influencé par ma haine envers le frère de Christopher en déclarant qu’on ne changeait pas une équipe qui gagne. Je fis une petite moue.
-Elle n’a pas toujours gagné, croyez-moi…
Peace Hero était la preuve de ça. Ce qu’il s’était passé sur le plateau s’était ressenti dans le film. Un film que je n’ai vu qu’une seule fois et c’était à l’avant-première. Plus jamais je ne l’ai visionné par après. Pourtant, Dieu sait que j’aime regarder le fruit de mon travail.
Bref, je n’étais pas vraiment ici pour parler cinéma mais pour me sortir de ce foutu merdier. Je racontai les faits en bref mettant en avant que Brent et moi étions complètement bourrés et qu’on avait eu une semaine de merde. Anderson fit le lien avec Livia qui avait rompu son contrat avec Brento.
-Si c’est cette semaine-là… En tant que manager, c’est un truc assez difficile à encaisser.
Bien que, désormais, tout ça était derrière Brent et il avait eu le malheur de vivre pire quelques jours plus tard avec la mort d’Eleanor…
Mais quand il demanda pourquoi, moi, j’avais eu une semaine de merde, je fis la moue. Je me rappelle qu’Enora m’avait bien fait comprendre que j’étais énervé, cette semaine-là, par un foutu caprice. Je regardais un instant sur le côté avant de reposer mon regard sur Anderson.
-J’avais une migraine carabinée et mon médecin traitant était en vacances… Du coup, j’ai trainé ma migraine toute la semaine. Souffrir me met à cran…Et avant que vous ne le demandiez, je n’aime pas aller voir d’autres médecin que celui qui me suit depuis des années. Prenez ça comme un caprice si vous voulez mais les choses sont comme ça.
Mon problème, par rapport à celui de Brent, passait pour un caprice de star quand on avait pas tout le contexte… Quoi que même avec le contexte Enora prenait ça pour un caprice, alors ça ne servait à rien que je donne plus de contexte à Anderson.
J’avais, ensuite, expliqué ce qui m’avait conduit à frappé Maxwell. Evidemment, mon rival n’avait pas précisé tout ça dans sa plainte ce qui était bon pour nous, apparemment. Anderson comptait aussi mentionné les coups qu’avait porté Alicia.
-Ça c’est une bonne chose ! Je ne veux pas passer pour le seul qui en est venu aux mains… Alicia a de la force aussi, hein. Et les gifles ça fait très mal !
Peut-être même plus que moi ! C’est bien ça le pire !
Je ne cachai, malgré tout, pas que je n’avais aucun regret pour le coup porté. Anderson mit alors en avant que j’avais traité Maxwell de xénophobe mais que ce dernier n’avait pas porté plainte pour diffamation. Je ricanai.
-Normal, c’est vrai ! En plus c’est pas comme ça que ça s’est passé… Je n’ai pas traité Maxwell de xénophobe… T’Kor a traité l’équipage du vaisseau de Galactic Wars de xénophobe. Brent et moi on était dans nos rôles quand on a soi-disant saboté la scène. C’était pour se marrer, c’est tout.
Ceci étant dit, Anderson disait qu’on était surtout fautif pour l’intrusion… Mouais… Ok. J’admets… Mais que pour le reste c’était 50/50…
-Donc, vous pensez qu’on aura qu’à payé que pour une charge ? Le reste va sauter ? Même le coup et blessure ?
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Ven 25 Oct - 10:36
The Choice Of Values Is The Logical Choice ft. Stephen Shran
Le qualificatif « anarchiste » ne plaisait pas à Stephen Shran qui s’empressa, après un petit rire amusé, de remettre l’église au milieu du village. Il n’était pas anarchiste : il aimait l’ordre et avait fait l’armée. Mais il se battait contre les injustices et l’intolérance, se qualifiant lui-même d’ultra-progressiste.
Je le regardai, à la fois admiratif et inquiet.
-C’est dangereux de nos jours.
Pourtant, c’était vrai que Spaceship véhiculait ce genre de messages à travers pratiquement tous ses épisodes. Or, tout le monde n’était pas prêt pour ça. Mais Shran osait. Shran secouait les gens à travers sa série. Quant à moi, cette série m’avait parfois permis d’avoir des exemples à exploiter en plaidoirie, pour vulgariser une situation, par exemple.
Mais je n’avais pas que des victoires positives à mon palmarès… J’avais été celui qui avait permis à Ward Fleming de s’en sortir après quelques mois passés à Saint Quentin. Et la mort d’Eleanor Harris avait ravivé cette culpabilité qui dormait en moi, me faisant faire d’affreux cauchemars.
Dans un souffle, Stephen Shran déclara comme si ça expliquait toute une histoire bien plus profonde, que la jeune femme était la protégée de son partenaire de blague.
Je compatissais…
-Toutes mes condoléances. Je n’avais pas fait le rapprochement entre Eleanor et Nelligan mais maintenant que vous le dites…
Et le pire, c’était que peut-être, cette mort, nous la devions à Ward Fleming. J’expliquai alors à mon client que je me demandais encore au jour d’aujourd’hui comment j’avais fait pour réaliser l’exploit de le faire sortir avec un acquittement total, pas même une peine avec sursis, alors que j’avais été on ne pouvait plus médiocre parce que je ne croyais pas à la cause que je défendais.
Je haussai les épaules quand Shran déclara que j’avais peut-être été meilleur que je ne le pensais. Mais je n’ajoutai rien.
Je fus donc embauché malgré mon amour pour le film Boundaries et j’appris que Shran ne portait pas les North dans son cœur. Selon lui, la combinaison des deux frères n’avait pas toujours été une équipe qui gagne… Mais… Moi, je ne voyais pas de mauvais film de Christopher North. Je les avais tous aimés.
Bref, nous en vînmes à notre affaire et on établit les bases de notre défense. Il y avait plusieurs éléments qu’on pouvait éventuellement tourner à notre avantage, dont le fait que les deux hommes, Shran et Hughes, avaient passé une mauvaise semaine. En effet, c’était la semaine où Livia avait cassé son contrat avec MTI, quant à Shran, lui, il avait été victime d’un mal de tête carabiné et son médecin n’était pas là. Shran expliqua d’entrée de jeu qu’il n’aimait pas aller voir un autre médecin que celui qui le suivait.
-C’est tout à fait votre droit. La souffrance peut parfois nous faire faire des choses idiotes… C’est comme ça que bien des gens font des overdoses… Vous, vous vous soulagez en prenant du bon temps avec un ami. Rien de répréhensible à cela.
Surtout qu’en soit, si on arrêtait l’histoire de Maxwell juste avant le coup de poing. Ou mieux, juste avant les gifles d’Alicia Ford, l’histoire était juste amusante. Gifles que je comptais bien mentionné à la décharge de mon client. Il n’avait pas été le premier de la bande à en venir à la violence.
Quant aux insultes mentionnées par Maxwell dans sa déposition, Shran m’expliqua que le mot « xénophobe » avait été prononcé dans des conditions qui rendaient en fait la chose purement fictive. Je souris, à la limite de rigoler en imaginant la scène.
-D’accord, je vois la scène.
Je pensais bien que tout ça sentait assez bon pour nous… On devrait s’en sortir et je ne le cachai pas à Shran qui demanda si même les accusations pour coups et blessures allaient sauter. Je me frottai le menton et me laissai aller en arrière sur mon siège.
-Ce sera le plus dur à faire sauter, mais il y a de l’espoir. Le tout sera de nous attirer la sympathie du juge et qu’il trouve cela aussi drôle que vous sur le moment et faire passer Maxwell pour quelqu’un d’aigri à l’esprit étriqué.
Je regardai Shran dans les yeux.
-Parce que si on arrête votre histoire juste avant que les gifles soient données, soit juste avant qu’Alicia rende ça sordide en employant la violence et Maxwell la provocation, sincèrement, ce qu’il s’est passé ne vaut pas des poursuites en justice…
Je haussai les épaules.
-Ce sont des choses qui peuvent se régler entre hommes, entre vous, sans autres intermédiaires, si Maxwell était assez mature pour ça.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Sam 26 Oct - 11:00
The Choice Of Values Is The Logical Choice ft. Dan Anderson
Anderson trouvait ça dangereux de prôner l’ultra-progressisme. Il n’imaginait même pas à quel point. Je recevais de temps à autre des menaces de mort… Rien que je prenais vraiment au sérieux. Les gens qui font ça n’ont, en général, pas les couilles de venir vous affronter en face. Je préférais les ignorer et répondre sur le terrain c’est-à-dire à travers ma série.
-Je ne vous le fais pas dire.
J’étais certain que le monde était fait pour évoluer et que tous les gens qui ne voudront pas avancer resterons derrière. Le monde que les gens comme Jimmy Reed, par exemple, adorent finira, à terme, à changer et disparaitre. J’en étais certain !
Mais Anderson avait aussi des affaires dont il n’était pas fier. Quand il évoqua Ward Fleming, je ne pus m’empêcher de confier à l’avocat qu’Eleanor Harris était la protégée de Brent… C’était même plus que ça mais je ne retins de l’ajouter. Il me donna ses condoléances faisant, maintenant, le lien avec Nelligan.
-Merci…
C’était surtout pour Brent que c’était compliqué. Moi, je n’avais jamais rencontré la jeune femme. Mais j’avais tout de même l’impression de la connaitre à travers tout ce que m’en avait dit Brent. Il était fier de cette gamine… Ce qui lui était arrivé était un drame qu’on devait peut-être à un très mauvais choix de petit ami…
Je finis par accepter Anderson comme avocat et on entra, donc, dans le vif du sujet. J’avais raconté comment on en était arrivé là et j’avais justifié ça par une mauvaise semaine. Mais quand il fallut expliqué pourquoi ma semaine avait été mauvaise, je trouvais ma raison bien moins forte que celle de Brent. Je tentai quand même une justification en parlant du mal de crâne dont j’avais été victime. Par chance, Anderson s’était fait ben plus compréhensif qu’Enora… Il disait qu’il valait mieux prendre du bon temps avec un ami que te calmer ma souffrance sous un tonnes de médicaments.
-Ouais… Allez dire ça à ma productrice… Elle n’a pas été aussi compréhensive que vous. Mais ouais, la douleur à l’art de me faire péter des plombs.
Je m’étais expliqué sur le fait que Maxwell avait dit que je l’avais traité de xénophobe. Il l’était, hein ! Du moins, sa série l’était… Mais je remis tout de même les choses en contexte déclarant que ces propos avait été dit par T’Kor alors qu’on blaguait, Brent et moi. Ça fit sourire Anderson ce qui, j’imagine, était bon signe.
Et il semblait plutôt optimiste mais je me risquais tout de même à demander si ça sera possible de faire sauter l’accusation de coups et blessures. Ça faisait clairement moche dans un casier… Mais Anderson disait que ça sera l’accusation la plus difficile à faire sauter ma faisant faire la moue. Pour lui il faudra attirer la sympathie du juge.
-En espérant que le juge n’ait pas des préjugés sur moi… C’est le soucis quand on est connu. Suffit de tomber sur quelqu’un d’un peu trop conservateur et c’est foutu…
Mais Anderson affirma que, notre histoire, juste avant qu’Alicia n’en vienne aux mains, ne valait pas des poursuites en justice. Pour lui, ça aurait pu se régler entre homme. Mais Maxwell en avait décidé autrement. Je soupirai.
-C’est parce que Maxwell voulait qu’Enora le sache. Au départ, c’est Lee Picture qu’il envoyait en justice avant qu’Enora ne négocie. Il l’a fait uniquement pour foutre le brin entre elle et moi. C’était tactique. Et, le pire, c’est que c’est réussi…
De ça, j’en étais sûr. Maxwell avait fait ça pour ça. En réalité, il est bien content que j’ai fait cette erreur.
-Il l’a fait un peu aussi pour me faire mal voir dans la presse. Il sait que le mal est déjà fait… Il a déjà gagné en quelque sorte.
Je passai une main sur mon visage.
-Je compte sur vous. Et… Essayez d’être bon. Brent a pris Victor Hunter comme avocat. Si vous pouvez faire aussi bien voir mieux que lui, ça me fera plaisir. Même si je souhaite à Brent de prendre la moins grosse peine possible mais… J’ai bien envie aussi que Victor voit qu’il n’est pas le seul bon avocat de cette ville.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Sam 26 Oct - 11:42
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L’affaire qui nous occupait aujourd’hui me semblait bien moins grave que nombre de dossiers dont je m’étais occupé. Il n’y avait ici pas mort d’homme… Bon, ok, un coup de poing s’était perdu dans l’aventure… Mais selon moi, pas de quoi trainer des gens en justice. Si on tombait sur un juge indulgent, il y avait moyen de s’en sortir assez facilement.
J’avais demandé à Shran de me décrire sa semaine, ce qui les avait mené, lui et son ami, à se conduire comme des adolescents. Ce n’était qu’une question de décompression, le tout arrosé d’alcool. Mon client avait été victime d’un mal de tête qui lui avait fait péter les plombs. Et j’imaginais bien, sans devoir demandé des détails, que s’il était suivi par un médecin en particulier pour ça, c’était que ça arrivait souvent et que ce n’était pas le genre de maux de tête qui passait avec une aspirine.
Bref, je le comprenais, contrairement à sa productrice que je savais n’être autre qu’Enora Lee…
-Je vois…
Je savais aussi qu’ils avaient été mariés, c’était de notoriété publique. Alors oui, j’imaginais bien que des fois, ça devait clasher entre eux, à force de travailler ensemble. Et elle n’avait pas trouvé ça drôle, Enora Lee, apparemment.
Shran s’inquiétait de tomber sur un juge trop conservateur qui aurait des préjugés sur lui. Je me mordis la lèvre inférieure en écartant les bras en signe d’impuissance.
-Ça, malheureusement, c’est la loterie, Monsieur Shran.
Mais effectivement, si on tombait sur le gros Dorsey, par exemple, ce petit procès ne serait pas une promenade de santé et il allait falloir jouer d’imagination pour qu’il trouve cette histoire aussi drôle que je ne l’avais fait moi…
-Quoi qu’il arrive, je ferai tout pour gagner ou au moins que les charges ne soient pas trop lourdes.
Surtout que pour moi, cette histoire aurait largement pu s’arranger sans passer par la justice, mais ce que Maxwell avait voulu, c’était que Lee Pictures soit au courant de cette frasque. Je fis une moue dépitée.
-Je vois… Il a pensé qu’avec un peu de chance, il pourrait mettre fin à Spaceship grâce à ça… En créant une bisbrouille entre vous et vos producteurs.
Je marquai une pause.
-C’est très bas, comme stratégie.
Pour Shran, Maxwell avait déjà gagné car la presse avait fait les choux gras de cette histoire et ça avait un peu entaché la réputation de Shran et son ami…
-Je ne pense pas que cette tache soit indélébile… Avec le temps, les gens oublieront… Sauf si vous trouvez ça tellement drôle que vous le racontez aux conventions. Car oui, ça nourri vos détracteur, mais je pense que vos fans y verront une belle farce.
Shran m’annonça alors qu’il espérait que je sois bon d’autant que Brent avait pris Victor Hunter comme avocat. Shran voulais que je sois au moins aussi bon. Je souris, me levai et lui tendis la main pour sceller à la fois conversation et promesse.
-Je ferai ce qu’il faut. Je vais rassembler les données et travailler à une stratégie. Merci pour votre confiance, Monsieur Shran.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé] Dim 27 Oct - 13:02
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L’optimisme d’Anderson était plutôt rassurant mais je ne pouvais m’empêcher de penser que certains juges pourraient avoir des préjugés sur moi. J’étais un personnage publique et mon comportement ainsi que mes opinions sur les choses étaient de notoriété publique… Tout le monde savait que j’étais un foutu progressiste et il suffisait d’un juge un peu trop conservateur pour ne pas avoir ses faveurs. Sauf que c’était quelque chose que mon avocat ne pouvait pas contrôler.
-Il faudra croiser les doigts, alors…
On avait pas vraiment le choix… J’espérais que le juge pourra voir l’affaire de la façon la plus impartiale possible. Si ce n’est pas le cas, je pourrais toujours faire appel, j’imagine.
Anderson me promit que quoi qu’il arrive, il fera de son mieux pour que les peines soient les moins lourdes possibles. Je n’avais d’autres choix que de compter sur lui. J’hochai de la tête. D’après Anderson cette affaire n’aurait théoriquement jamais dû aller jusqu’en justice si jamais Maxwell avait été un rien plus mature… Sauf que je savais qu’il l’avait fait uniquement par stratégie en foutant le brin entre moi et Enora. Maxwell n’était pas stupide et il avait utilisé notre faux pas à moi et à Brent contre nous. Si je ne regrettais pas mon coup de poing, je regrettais de lui avoir donner les munitions suffisantes pour me toucher. Ça, ça m’emmerdait.
Anderson compris, donc, que le but de Maxwell avait été de tenter de mettre fin à ma série en provoquant une dispute entre moi et Enora. Mon visage se ferma.
-Exactement… Et ça aurait pu fonctionner… C’est bien ça le pire. Parce que ma productrice était loin d’être contente de tout ça. Très loin.
Elle boudait depuis… Mais je savais qu’avec le temps les choses allaient finir par se tasser. Surtout quand ce foutu procès sera derrière moi.
Anderson disait que la stratégie de Maxwell était basse. Ouais ! Elle l’était ! Mais il était comme ça, cet enfoiré.
-C’est un connard.
Et on entendait dans ma voix que je le pensais et pas qu’un peu.
Un connard qui s’était empressé de raconter l’histoire à la presse afin de ruiner ma réputation. Mais d’après Anderson, les gens finiront par oublier. Ça, je le savais. Il se disait même que ça pourrait être faire rire certains de nos fans. J’affichai un petit sourire en coin.
-Mais je compte bien le raconter. Ma version des choses. Qui montre que Maxwell n’est qu’un enfoiré sans humour.
Sur ce, je demandai à Anderson de donner le meilleur de lui-même non sans mettre en avant que j’aimerais qu’il fasse mieux que Victor Hunter que Brent avait pris comme avocat. Il rétorqua qu’il fera ce qu’il faut avant de me remercier.
Je serrai sa main.
-Bon travail, alors.
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Sujet: Re: The Choice Of Values Is The Logical Choice [PV Dan Anderson][Terminé]
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