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 Telling Lies [PV BLUE]

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Amon Sørensen
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Who Am I?
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MessageSujet: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeMer 23 Avr - 15:16

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Il était deux heures du mat' au Dizzy Warhol. Les lumières des néons se mélangeaient, formant des arc-en-ciel  qui me brouillaient la vue. Ca faisait 4 heures que j'étais là et j'étais passablement plein. D'ailleurs, je ne pensais pas avoir jamais été aussi plein. Mais j'avais mes raisons: Freiya m'avait passé un coup de fil, on avait discuté pendant plus deux heures alors que j'étais au bureau, ce matin. Et, je ne savais pas pourquoi, mais le soir venu, j'avais eu un énorme coup de blues. Alors j'étais sorti pour me changer les idées.

Je savais que Blue Devils jouait ce soir au Dizzy Warhol. Et loin de moi l'idée d'y aller pour fouiner, j'y était aller parce que sa musique en envoyait tellement fort que j'étais persuadé que ça allait me niquer assez le cerveau pour tuer cette mélancolie qui m'avait collé au basques toute la journée. Mais ce que je savais aussi, c'était que Blue Devils et son groupe étaient de parfaits fêtards dignes de L.A. et qu'une nuée disparate de dealers en tout genre les suivait partout.

Et si je voulais me changer les idées, j'avais vraiment besoin de quelque chose de radical.

Du coup, à 2 heures du mat', le concert était fini. Je m'était fondu dans la foule du bar, gueulant avec eux, chantant avec eux et enchaînant Carlsberg sur Carlsberg... Une fois que je fus assez chaud, je passai au Jack Daniels. Et j'avais continué à boire jusqu'à ce que Blue hurle sa dernière note. Et c'était là que la fête avait vraiment commencé.

Je n'étais pas vraiment fan de la musique de Blue Devils, trop électro pour moi qui avait été élevé au rock psychédélique et à Johnny Cash. C'était l'ambiance, le mythe qui entourait le groupe qui m'intéressait.

Le groupe ne repartit pas en coulisse longtemps. Et une fois qu'ils eurent déposé leurs instrument à l'abri de leur fans, ils vinrent se joindre à l'ambiance de la salle du Dizzy qui était très particulière.

La salle était peuplée en majorité de punks, tous déjà défoncés, puis quelques métalleux qui s'étaient perdus ou avaient décider de partir explorer d'autres horizons que le Stryge. Une peu moins rares étaient les rockers qui ne restaient que le temps de se fournir auprès des différents dealers présents avant d'aller passer la soirée au Ginger en espérant croiser quelques bandes rivales avec qui se battre en chemin. Et puis il y avait les filles qui s'assortissaient aux gars présents, métalleuses souvent en couple avec d'autres métalleuses, groupies, petites punk aux visages d'ange qui contrastaient avec leurs bras parsemés de cicatrices, stigmates de tentative de suicide, automutilation, baiser de seringues...

Et au milieu de tout ce bordel, je titubais. Je portais un jeans bleus délavé, des Nikes blanche avec le logo en rouge, un t-shirt blanc et une veste en cuir noir.

Quand je vis le groupe assis en rond au milieu de la salle, leur table pleine de bouteilles d'alcools, aux noms imprononçables pour moi entre lesquelles trônaient des morceaux de miroirs poudrés de blanc, je m'approchai du chanteur. Du fameux Blue Devils. J'étais tellement pété que je ne savais même pas si j'avais déjà fait des articles sur lui et son groupe pour L.A. People. Et ça aurait même été le cas que je m'en serais foutu. S'il voulait me mettre uen dérouillée, je me laisserais faire, parce que je le méritais. J'avais fait pas mal de trucs ces derniers temps, raconté pas mal de mensonges... Et y avait des jours comme ça où ça me rattrapait. Où mon cerveau disait "stop!".

Je tendis la main au chanteur, alors que je me présentais par dessus son épaule.

-Hej... Salut, je suis Amon. Je peux me joindre à vous?

Pas besoin d'être médecin, expert ou même sobre pour se rendre compte que j'étais complètement out.

I'm your future,
I'm tomorrow, I'm the end


Lyrics form David Bowie - Telling Lies

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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeDim 11 Mai - 13:31

Dizzy Warhol, 21 h. UN néon blanc au dessus un miroir dans lequel se reflettai ma sale gueule de toxico.  La piece sans fenetre avec juste une veille chaise en fer qui grince face a ce putain neon . La porte est fermer  et bloque par une grosse caisse a roulette.Ce soir je joue du moins c'est ce qui est prevu. Je deteste le Dizzy, c'est un lieu de rendez-vous pour les juinkies avec dans une ambiances assez sombre  mais trop flash a la fois, ou on t'ecoutes pas , on est la pour danser et toujours en avoir plus , en prendre plus, une dose de plus ou d emoins on s'en fou apres tout on est tous fait pour une mort avec autant profité et si on fait une overdose c'est pas grave vu qu'on auras pris notre pied. La seul faible source de lumiere se met a faciller. NOn il faut pas qu'elle s'eteigne.Un dernier rayon blanc puis plus rien. Noir complet. Le néon a du griller. Je me releve et je frappe violament le neom fluorescent encore un peu dsans l'obscurité et il se rallume. Je laisse echappé un long soupire avant de retourné poser mon cul sur le dossier de la chaisse et mes pied sur l'assise. Je regarde d’abord face a moi avant de baisser les yeux sur le sol . Je finis par prendre un grand interret pour mes pied nu. Le bas de mon pantalon est defonce: déchiré,delavé troué. Bon a etre jeter . Mes pied eux assez petit pour etre ceux d'un gars  -du 37 en chaussure apparament- mais je m'en pleins pas  j'ai la taille que j'ai et je vais pas pouvoir en changer de si tot.

La lumiere du neon ne tiendra plus tres longtemps  . Autours de moi y'a  des bouteilles vides, des  megots de cigarettes; de la poudre au sol ,une bouteille d'eau aussi. C'est un peu une copie de mon appart en mode rangé . Tout ça j'lai acheter en face du Dizzy a un dealeurs assez avar mais quand il m'a reconnu et qu'il a vu la somme il arreta tout a coup sa radinerie et me fila tout ce que je voulais, les bon comptes font les bon amis . Cette expression s'appliquait plutot bien ce soir. La lumiere vacilla a nouveau avant de s'eteindre definitvement. Les bruits de pas e tarderent pas a ce faie entendre en coulisse accompagné de paroles  qui disant etre dans la merde . Visiblement le lieu etait victimes d'une coupure de courant, je me suis alors lever  et je me suis dirigé vers la porte e tj'ai ouvert la grosse caisse avant d'y prendre une lampe de poche et d'eclairer la piece, degager la porte et sorti dans le long couloir. Je l'ai ai eclairait  avant de soupirer et d'ouvrir ma loge en grand et désigner la caisse. Ils avait remis le courant.

-On vas faire le concert a la lampes torches ça seras cool  deux lampes sur chaque musicien et 4 qui tourne sur le tour le la scène …  

Les roadies ont rien ajouté juste opinant du chef ils ont pris la caisse de lampes dans bronché en regardant l'etat de la loge avant de repartir preparer la scene . Seul un mec  qui avait un micro avait un carnet et noter toute les options j'pense. Apres ça j'me suis enfermer a nouveau j'ai mis des chaussure  , j'ai pris deux trop trucs dont je saurait meme pas eppeler le nom et j'ai rejoins mes musiciens dans les coulisses, c'etait a nous. La  musique  qu'on produisait  en envoyait tellement fort que  ça peu carrément te niquer assez le cerveau pour tuer tout ce qui t'es arrivé ans ta journée. Ce qui est vrai parce qu'on la suffisamment prouvé, niveau réputation on est de parfaits fêtards dignes de L.A. et qu'une nuée disparate de dealers en tout genre nous suivant   partout. Donc la seul chose a retenir de nos concert etant qu'on vidait les tete, c'etait ça notre musique , du son pure électronique qui envoie lourd .


Sans echanger un moins on a former un cercle a nous six et on a  fait notre signe d'avant concert puis on est monté sur scene . Dans le noir total au niveau de la scene je me suis assis sur le bord micro et lampe de poche en main.  La basse a commencer suivi du synthé et tout a commencer . Je me suis relever et j'ai commencer a mon tour en  gueulant dans mon micro. Les plus fans chantant les refrains avec moi sur le refrain et sautant au rythmes de Bastian . Sur le coup des  2 heures du mat', le concert ése termina. Entre deux chanson je m'etait allumé 5 ou 6 clopes avant d'hurler ma derniere note j'avait balancer mon chaussure sans vrai raison puis j'ai salué mon public en annonçant a l'aide d'un papier  nos prochaines dates . Le concert avec le slampes de poches en eclaiage avait etat un franc succes et j'en ete tres satisfait. ON as vite deposé  les instrument à l’abri dans les coulisse avant d edevenir nous meme des clients du bar le plus underground de L.A ; J'adore cet endroit mythique situé dans une ancienne station de métro désaffectée. On y consomme pas mal de drogues synthétiques et le décor est composé principalement de néons colorés. On voulait se joindre à l'ambiance de la salle du Dizzy qui était très particulière.

On s'intalla rapidement a une table  ronde au millieu de la salle , la table ne tarda pas a se remplir de  bouteilles d'alcools venu de partout,de morceaux de miroirs poudrés de blanc et quelques pillules coloré. Alors que je m'appreter a sniffer une trainer de poudre blanche je senti une presence dans mon dos qui me fit sursauter et lacher le miroir. J'ai lacher un jurons  entre mes dents agacé. Rapidement une main apparu par dessus mon épaule accompagné par la voix d'un certain Amon demandant si il pouvait s'incruster. J'ai relever la tete avant de reconnaître ce visage qui faisait parler de lui par les medias et rien qu'a l’évocation de son prenom j'aurais du me mefier, Mais etant  fou suis les bors j'ai saisi sa main et lui ai fait une place a coter de moi,

-Salut… Ouais bien sur!

j'ai pris une gorgé d'alcools avant de le dévisager.

-Dis moi Que me vaut l’honneur de ta présence ici …  


Dernière édition par Blue Devils le Jeu 29 Mai - 13:36, édité 1 fois
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Amon Sørensen
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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeLun 12 Mai - 12:31

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Baby Grace is the victim
She was 14 years of age
And the wheels are turning, turning
For the finger points at me


Tout tournait... Le monde autour de moi, le passé, le présent et le futur dans ma tête. J'étais là et je me demandais bien où j'allais ou plutôt, où je pouvais aller après tout ce que j'avais fait, après tout ce que j'avais dit. Et je prenais un malin plaisir à décourager ceux qui essayaient de m'approcher, comme Ginger, de me comprendre, persuadé, à tort, que personne ne le pourrait. J'avais peur, peur qu'ils découvrent qui j'étais vraiment. Peur qu'ils découvrent qu'en fait, je n'étais pas si terrible que ça.

C'était ce qui m'avait mené ici. Comme beaucoup d'autres exilés de L.A. avant moi, probablement. A défaut de trouver une sortie, de s'adapter ou de pouvoir rentrer, je cherchais au Dizzy le moyen de fuir. Et je venais trouver Charon pour qu'il me fasse traverser le Styx et me fasse passer directement en Enfer. Et Charon, je l'avais en fasse de moi, il me serra la main, en la personne de Blue Devils. Lui connaissait tous les méandres du Styx. Il me guiderait pour cette nuit où j'allais tout abandonné. Juste une nuit. Mon cerveau en avait vraiment besoin. Tous ces jeux, ces stratégies, étaient bien trop compliqués pour moi.

Les yeux de Blue me dévisageaient. Et j'étais tellement bourré que je ne pus m'empêcher de rire à sa question. C'était pour ça que je ne buvais presque jamais: pour ne pas perdre le contrôle, pour ne pas que des choses m'échappent, que ces choses viennent de moi ou de l'extérieur. Parce que quand j'étais plein, j'avais tendance à trop parler. A trop me dévoiler.

Les yeux de Blue, eux aussi étaient vitreux. Il devait être bien lui lui aussi. Alors who cares? Aucun de nous deux ne se rappellerait probablement ce qui se dirait ce soir.

-C'est bien la première fois qu'on considère ma présence comme un honneur.

Je pris place à côté de Blue, au milieu de son groupe, au milieu des bouteilles d'alcool et de la poudre blanche qui s'éparpillait de plus en plus sur la table. Elle était tellement immaculée qu'elle devait coûter extrêment cher. Ou pas... Pour ce que j'en savais...

-Je suis pété... Je suis en exil depuis 11 ans. J'ai raconté pas mal de conneries ces temps-ci. J'ai un gosse furax à mes basques parce que j'ai "tué" sa petite amie. J'ai une rouquine deux fois plus furax qui veut fouiller mon passé et détruire mon avenir... Et ma soeur est à des milliers de kilomètre d'ici, voilà pourquoi je suis là.

This is your shadow on my wall
This is my flesh and blood
This is what I could've been


J'avais tout déballé, d'un coup, en souriant, avant d'attraper une bouteille d'alcool, peu importait laquelle, que je portait à ma bouche. Je levai le coude et en pris une bonne lampée. Je grimaçai tellement ça me brûlait l'oeusophage, mais mon cerveau, lui, me remercia. Avec ce que j'avais dit, Blue Devils pouvait très bien se rendre compte que loin de moi était l'idée d'écrire quoi que ce soit sur qui que ce soit.

-Et de toute façon, je déteste lire et écrire...

J'avais lâché ça tout haut à la place de le penser... Puis, je regardai Blue dans les yeux, mais je devais avoir l'air d'être très très loin.

-Vous avez bien joué les gars... C'était assez fort pour me niquer les neurones aussi bien que quand je boxe.

Je frappai un bon coup, mais pas pour faire mal, de mon poing sur l'épaule du chanteur.

Lyrics from David Bowie - I Have Not Been To Oxford Town

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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeJeu 29 Mai - 13:33

Le sol du Dizzy devait bouger sous leurs pied mais les cerveaux etait bien trop anestesiaient par les pillules miracle  pour qu'ils s'en rende reellement compte. Moi je le savait sur scene mes pied vibrer un max c'est du au ampli et leurs vibrations surpuissante a te broyer les idee en milles morceau. Ca c'etait se que je procurer au gens c'etait mon but. Ca et me tuer dans les sommet. Quand les junkies relevèrent la tete de leur table de poudre et qu'ils rmarquerent les vaisseahx lumineux "c'est presque la fin le bout du tunnel." cette phrase passa dabs leur esprits sans aucuns doutes, sous l'effets de leur graal ils etait si naif et cela me dégoûter profondément mais je faisait moi même tourner les fournisseur alors a qui faire croire que je hais les droguer?

Au moins leur graal les avait faire reagir a mon show et le reste c'etait fait tout naturellement . Les plus discret a taper du pied sous leurs table quant au plus exciter ils sauter face a nous a l'interieur de  la fausse,survolté comme jamais. Dans leurs vies ils sont pour la plupart perdu  dans un labirynthe geant dont je sur l'issus de secours d'une soirée. C'est ça  je leur donne _une porte sur ailleurs, une issue de secour ou quelques soit le nom, de cette choses je leurs procure un échappatoire.Passer les barrières d'un monde d'illusion,Ou tous semblent fier à n'en perdre la raison. Et s'il n'entendent pas la tristesse qui nous ronge, Et s'il ne sentent pas l'amertume de nos songe. Ils sont la juste au final pour passer de l'autres coté ou rien n'est serieux ou grave comme ici bas.

Les yeux d'Amon Sørensen se ballader trres rapidement un peu artout autours de la table  sans reussir a se poser vraiment.  Il devait etre aussi pleins que tout les autres dans le bar, moi aussi je le suis je le nie pas mais moins qu'eux .   Mais chez le journaliste il y avait quelques choses de différent : il ne devait boire que peu souvent   ou juste très mal tenir .  Il ne pu s'empecher de rire quant a ma question, ces yeux etait vitreux donc quoi qu'on dise y'a tres peu de chances qu'il s'en souvienne pour un article mais je me limiterais  quand meme ce soir.

Il disait que c'etait bien la première fois qu'on considère sa présence comme un honneur avant de prendre enfin place a mes coté. IL  s'integra comme si de rien etait meme si ça n'etait pas de l'avis de tous ils n'avaient rien a reduire, j'etait  le chef je choisisait qui integrer, Maxi  n'arretait pas de devisager  Amon avec un regard pleins de mefiances  . Mon bassiste  savait qui il etait et ce qu'il ecrivait et ce qu'il avait fait a Billy Lighter, le chanteur de The Lightenning,  alors  il voulait pas qu'il nous détruise aussi ce soir.

-Sers toi mec…

Puis d'un seul quoi quand que je lui demande ou bien etait ce sa reponse je saispas mais il m'a deballer tout ses problemes d'un seul coup et que tout ces problemes l'oint mener ici au Dizzy. Je me suis contenterde l'ecouter en sniffant un raille de coke  avant de reflechir. Il disait avoir raconté pas mal de conneriesces temps ci et que sa sœur etait tres loin . OK mais qu’était quoi pour lui ? Un echappatoir ? un Charon ayant les clé de l'enfer ? Quoi qu'il en soit se dernier avait tout deballé en souriant avant  d'attraper une bouteille d'alcool  et de la boire cul sec non sans grimacer . Apres ce que le journaliste venait de dire j'avait echanger avec Maxi un regard abropateur, non demain matin il n'ecrirait pas un article sur moi  car ce soir c'etait pas son but.  Comme pour nous convaincre il ajouta  que de toute façon il detestait lire et écrire.

-Alors changes de boulot…  

Il me regardait dans les yeux portant il n'avait pas l'air tres present, totalement ailleurs
, il planait déjà bien .

-Ouais… Disons que j'ai decider de changer un peu ce soir.   

Il accompagna son compliment d'un coup d epoing dans l'epaule qui ne me fit pas bouger d'un minimetre. J'ai sorti du tabac et j'ai commencer a rouler eun joins avec une herbe secher.

-Tu a pas l'air tres net… Viens on sort.  

J'me suis alors degager de la table et j'ai empoigné Sørensen par le bras.
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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeVen 30 Mai - 13:22

Je crois que je parlais sans me rendre compte que tout ce que je disais n'étais pas dans ma tête. Que tout ce qui martelait mon crâne de l'intérieur depuis trop longtemps venait d'éclater mon crâne et sortait à gros goulots comme si ça avait été du sang. Et pourtant, il y avait quand même un tas de choses que je réalisais. Je n'avais que trop conscience du monde étouffant qui nous entourait, de ces centaines de voix, mélangées, confondues, de la musique qui essayait désespérément de les couvrir, de la chaleur plombée, de l'odeur de chair humaine sûre, mais surtout, j'avais conscience des regards lourds de significations posés sur moi. Ceux des musiciens de Blue. Pour eux, j'étais déjà jugé et condamné.

Et même l'habitude que j'en avais ne m'empêchait pas de sentir ce poids me courber l'échine. Tellement que je ne tardai pas à me laisser tomber, assis à côté de Blue, quand celui-ci me fit signe de le faire. Il était le seul à avoir encore un regard neutre, à attendre et voir. Et, qui sait? A vouloir peut-être se faire sa propre idée sur l'individu mort bourré qu'il avait à côté de lui. "In Vino Veritas" était une expression qui m'allait parfaitement. Et c'était une des raisons pour lesquelles je ne buvais presque jamais. Parce que je ne disais que rarement la vérité. Ce n'était pas mon job. Bien que, venant de moi, même la vérité finissait par avoir un goût de mensonge.

Moi-même, je commençais à m'y perdre. Certaines choses semblaient si loin, si floue maintenant, que j'en venais parfois à me demander si je n'avais pas imaginé tout ce qui s'était passé au Danemark pour me protéger de ce qui était vraiment vrai: que j'étais un foutus menteur, manipulateur, doublé du moins que rien que me renvoyait mon reflet dans les yeux de Lars.

C'est cette dernière pensée qui me fit attraper un bout de miroir sur lequel était disposée de la poudre blanche en une ligne qui me semblait parfaite. Et, tout en continuant de débiter la liste de ce qui m'avait amené là au chanteur qui me laissait parler, silencieux, je pris un petit rouleur fait de billets de banque. Et, par pure mimétisme parce que n'avais jamais pris ce genre de merde, j'imitai l'un des musicien, sniffant allégrement la substance. Je n'avais même aucune idée de ce que c'était... C'était quoi la différence entre de la coke et de l'héro? Rien à foutre. Si Lars l'apprenait, ma tête irait décorer le centre de København. Et je fus pris du genre de sueurs froides dont on est pris lorsque, adolescent, on a pleinement conscience de dépasser les limites... Sans pour autant résister à le faire.

J'acquiesçai en croisant le regard de Blue quand, lorsque j'achevai ma litanie sur le fait que je détestais lire et écrire, ce qui, encore une fois, était on ne peut plus vrai, il me dit que je devais changer de boulot. Et, sur le coup, ça me paru être le conseil le plus sage qu'on m'ait jamais donné.

-Ok... Je ferai ça. Ras-le-cul de tous ces encuuuuulés...

De qui je parlais? Des journalistes de L.A. People? De ses lecteurs? Des stars? Des journalistes danois qui m'avaient foutus dans la merde comme si j'y avais déjà pas été jusqu'au cou? Des gens qui ne cherchaient pas plus loin que ce qu'on leur servait? Du monde entier? Ouais... C'était plutôt ça...

J'allais sniffer une nouvelle ligne, sans avoir aucune idée des conséquences que ça pourrait avoir quand je me sentis fermement tiré vers le haut par le bras. Mon regard se braqua sur Blue sans savoir si je devais râler et insister pour rester ici ou obtempéré. Je choisi la seconde solution.

-Wooow... Ow! Doucement.

Surtout à cause de la chaleur qui me semblait de plus en plus intense et qui me faisait couler de grosses gouttes de sueur dans le dos.

Je me levai et suivis Blue dehors. L'air frais et le brusque changement de température ne me fis pas du bien, au contraire. J'eus un vertige et titubai encore plus que je ne le faisais déjà sous l'influence de l'alcool. Je me rattrapai à l'épaule de Blue. Tout autour, des petits groupes disparates qui faisaient je savais pas quoi... Et vous savez quoi? Je m'en foutais royalement...

C'est à Blue que je m'adressai avec un sourire en coin. Celui que j'avais quand j'étais jeune... Et que je voulais faire croire que je n'avais peur de personne. Même mes putains d'expressions étaient des mensonges.

-Quoi? Tu veux te battre qu'on vient dehors?

Mon monde... Tout en fait pour moi... Se résumait à ça. A une menace et à des guerres qui ne s'arrêteraient jamais. J'étais, à ma façon, un parano. Et paradoxalement, c'était la seule chose qui me faisait me sentir vivant... Et pour laquelle j'étais bon. La guerre.

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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeMar 10 Juin - 23:21


Non mais serieusement comment on peu vivre dans une situation ou notre boulot nous passer rale le bol,ou toutes les taches sont plus ingrates les une que les autres et qu'a chaque fois que votre boss vous adresse la paroles il a ce ristsu qui vous donne envie de le frapper et de partir. Mais malheursement -ya toujours un mais dans les histoire d'un mec banal- vous pourrais jamais lui dire merde et vous barrer car le peu de freic qui vous donne sert a payer votre toit et la bouff si y'a pas de truc plus important a reparer dans l'appartt oui la c'est la tuile mais je sais que ça arrive assez souvent. Bah si le Amon Sørensen assis a ma droite avant repondu qu'il n'aurais pas pu pour X ou Y raison j'aurais pris un morceau de miroir pour lui trancher discretement la cuisse en murmurant que la volonté c'est pas qu'une théorie. La preuve j'en suis la aujourd'hui.

Mais visiblement pour Amon ma reponse vu un tres bon conseil resonnant dans son esprit puisque qu'il repondit un bref ok avant d'ajouter en avoir mare de tout ses enculés. Enfin il ne precisa pas de qui il parlait et a vrai dire j'etais flic, psy ou juste un mec qui cerche a casser des reputation. Pourtant je pourrais des dossiers j'en ai un paquet mais je suis trop droit pour ça ou bien j'essaie juste d'avoir l'air clean un minimum.

"J'croyais que les journaliste n'avait aucuns remords" marmomat mon guitariste en souriant alors que je tirais Amon par le bras pour qu'il avance. J'espere qu'il n'as pas entendu , oh oui je priais cela interieurement en me dirant vert la sorti a travers la foule eletriser. J'avais subitement eu envie de prendre l'air alors j'ai tirait le journaliste par le bras alors qu'il etait sur le point de sniffer une ligne . Tant pis quelqu'un d'autres la récupéra sans doute. Il aurait tres bien pu raler comme un gamin pour rester comme un gamin la assis mais n on il décida de me suivre. Je ne m'attardait jamais au Dizzy d'habitude dans je voulais en sortir notament à cause de la chaleur qui empire a chaque seconde , le genre de sueur qui te coule dans le dos en grosses gouttes.

Dehors l'air etait bien plus respirable meme si on parlait de l'air d'un des quartier les plus miteux de L.A il faisait bon ce soir et l'air rentrait a nouveau normalement dans nos poumons, Une fois arrivé à l'exterieur j'observait Amon tranquillement il avait pas l'air d'etre bien vraiment pas. IL devait avoir pris une de ses pires cuite et un peu trops de cachets. IL titubait face a moi et se raccrocha a mon epaules comme un homme a la mer a une boué. Ouais il avait l'air carrement paumé le pauvre. J'ai soupirait avant de l'installer sur des escalier non loins de la porte en le poussant dans les escaliers et il y fini rapidement assis. Juste avant qu'il ne tombe assis dans l'escalier ce dernier m'avait demander avec un sourire malsait si je voulait le battre. Quel petit con, si il était sobre peu ete cela serait equitable mais a ce moment precis non il risquait de se blesser tout seul.

J'ai souris d'un sourire casiment identique au sien en sortant une feuille slim et du tabac avant de me mettre a rouler . Une fois cela fait j'ai sorti un petit sachet en plastique avec un peu d'herbe que j'ai rajouté au joins avant de roulet définitivement la cigarette. Puis je l'ai porté a ma bouche pour l'allumé.Tout ça sous les yeux d'Amon qui je crois etait entrain de changer de couleur. Avait il vomi ? Allait il le faire ?J'en avait aucunes idée et je voulais pas de savoir. J'ai toujours detesté jouait les chaperons en soirée.

-Non… Parce que j'suis sur de gagné !

J'ai declaré cela avant de tiré sur le joins lentements.Ouais soyons honnête face a lui je sortirais forcement gagnant tant que ce dernier seras pété.
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MessageSujet: Re: Telling Lies [PV BLUE]   Telling Lies [PV BLUE] I_icon_minitimeMer 11 Juin - 13:27

Une fois dehors, et mon léger malaise dû au changement de temprature passé, je me retrouvai assis sur les premières marche d'un escalier, "aidé" ou plutôt "poussé" par Blue. Pendant quelques longues secondes, je regardai le chanteur de plus prêt, le détaillant du regard. Son regard à lui avait quelque chose de légèrement jemenfoutiste et en même temps, d'unique. Le regard d'un camé, d'un paumé, qui, paradoxalement, savait ce qu'il faisait et ce qu'il voulait. Cela dit, mon interprétation pouvait très bien être complètement à côté de la plaque, vu l'état dans lequel j'étais moi-même.

Et j'avais pris de la coke. Et ça, c'était une mauvaise idée. N'y connaissant rien en drogue, n'en ayant jamais pris, je n'avais qu'une vague idée de ce que cette poudre pourrait me faire. Mouais. Sauf que je m'y connaissais VRAIMENT pas. Je pensais en effet que la drogue allait me mettre dans un état second, que j'allais "planer" comme le disaient si bien tous ces junkies. Que la drogue me mènerait quelques part, loin de ce qui m'angoissait pour le moment. Sauf que la cocaïne n'était pas l'héro. Elle était sa jumelle obscure. Et au lieu d'anesthésier mes sens, ceux-ci étaient amplifiés à l'extrême. Je voyais tout, les odeurs putrides de la rue me donnaient la nausée, mes muscles étaient tendus par un énervement venu de nulle part qui s'ajoutait à mes peurs actuelles. Mes gestes étaient brusques, maladroit, mais ma force était de plus en plus inhumaine. es poings étaient crispés au poing que mes jointures étaient blanches.

Et dans cette ambiance angoissante dans laquelle la cocaïne me mettait, je demandai à Blue si c'était pour se battre qu'il m'emmenait ici. Evidemment, personne à L.A., hormis Timmy Evans, n'était au courant de ma passion pour la boxe free-style... Et si tout le monde connaissait la violence verbale et la sournoiserie dont je pouvais faire preuve dans mes article, personne ne savait que j'étais encore bien plus dangereux en ne me servant que de mes poings. Un jeune gars au Danemark en avait plus que fait les frais.

Mon coeur ne cessait de battre plus fort et plus vite. On m'aurait fait la peur de ma vie qu'il n'aurait pas pu battre plus fort. J'avais l'impression qu'il allait se déchirer, exploser dans ma poitrine. Je remarquait seulement maintenant, alors que je me levais, que Blue était minuscule! Il faisait quoi? Un mètre soixante? Un nain à côté de moi. Et j'écarquillai les yeux quand il me répondit qu'il ne voulait pas se battre. Parce qu'il était sûr de gagner.

J'éclatai si fort de rire que j'en retombai le cul sur les escaliers que je venais de quitter. Shooté à mort ou pas, j'avais nettement les capacité de le détruire. Et ce de toutes les façon possible et imaginables. Que ce soit à l'aide d'un article cinglant ou en utilisant seulement mes deux mains dont les forces étaient décuplées par la drogue. Je rigolai pendant un long moment, incapable de me ravoir au point que j'en avais mal aux côtes et au abdos. Mais finalement, quand je récupérai l'usage de la parole, je le perçai d'un regard vert froid souligné par un sourire qui pouvait ne rien annoncer de bon.

-Sûr de gagner? Si je n'avais pas eu un avant goût des problèmes que ça pourrait m'amener, je t'anéantirais pour avoir dit ça.

"Anéantir" était bien la bonne expression. Heureusement pour lui, je n'étais pas un psychopathe, même si me battre me détendait et que gagner me prouvait que j'avais toujours ma place dans ce monde, quelque part. Je m'étais relevé, m'étais approché de Blue et le dominait de toute ma stature. Mon poing me démangeait, mais apparemment, je n'étais pas encore assez shooté pour me laisser complètement aller. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait. Les paroles d'Eileen, la petite amie de Timmy, me revinrent en tête, des paroles qu'elle avait prononcées lorsqu'elle était venue me voir me battre.

"Par contre, il est complètement sûr de lui, il se prend pour la star, ça se voit dans son attitude et dans les regards qu'il lance aux femmes. C'est peut-être un point à étudier, il faut avoir confiance en soi certes mais trop, ce n'est pas bon non plus. On devient aveugle. "

C'était ce qu'était Blue. C'était son point faible et j'aurais pu m'en servir. D'autant que c'était encore plus jouissif de briser la confance d'un homme... Et de le laisser vivre avec ça. Mais non. Parce qu'en lui ayant répondu comme je venais de le faire, j'avais fait preuve d'autant voire plus de prétention que lui.

Alors, plutôt que de le frapper, de le détruire comme j'avais tant envie de le faire, je finis par reculer d'un pas après ce qui me sembla être une éternité. Je me laissai retomber sur les escaliers. Et appris une nouvelle chose: la coke provoque des sautes d'humeurs. Et je me mis à chialer comme un gosse, enfouissant mon visage dans mes mains. Jamais je n'avais craqué. Pas même quand le sang avait couvert les jointures de mes poings des milliers d'années auparavant, ni quand le juge avait prononcé sa sentence. Je n'avais plus pleuré depuis le début de mon adolescence.

-Je veux rentrer chez moi.

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