Nos fronts se touchèrent et un feu ardent envahis mon corps. Nos regards étaient encore connectés comme l’était notre amour et notre passion. Mon Eileen me chuchota des mots doux à mon oreille le feu grandis encore quand mon esprit assimila ces douces paroles.

Nos réponses se faisaient par des gestes et nous nous embrassâmes de nouveau avec plus de passion. Nos caresses s’accentuèrent et je quittai ses lèvres pour embrasser son cou puis sa poitrine. Chaque geste était un « je t’aime » supplémentaire et chaque baisers une nouvelle preuve d’un future heureux et ensemble. Tous mes gestes étaient mesurés au début puis trop passionné pour l’être à la fin. Mon esprit vagabondait et ne calculait plus rien. Lui qui avait, tout au long de sa vie, cherché à mesurer les possibilités et à calculer les risques ici, je ne trouvais pas l’envie de résister à la passion.

Je débarrassais ma petite anglaise des derniers vêtements qui lui restait sur elle. Mes caresses virent maintenant couvrir l’entièreté de son corps, tantôt rapides et tantôt plus douces. Les contraintes du travail et son stress étaient à des années lumières du moment que je partageais avec ma petite anglaise. Nous vivions hors du temps et hors des normes pendant quelques poignes de minutes.

Jamais mes caresses ne cessèrent, mon regard, lui, vagabondaient sur les courbures du corps de mon Eileen qui me semblait parfait. C’était ma princesse et bien plus encore car je savais que nous allions vivre, nous voir vieillir ensemble. Je priais pour que ce soit ceci notre avenir. A deux et heureux, beaucoup de gens demandaient cela sans pour autant pouvoir le vivre alors que moi j’avais la certitude que ça allait nous arriver à Eileen et à moi.

Je toisais son corps de mon regard et ma main vagabondait le long de ses courbes. Son corps nu était plus beau que n’importe quelle peinture d’un grand artiste. Nos regards se croisèrent et je ne pus que rougir quand un magnifique sourire vint orner le beau visage de mon Eileen. Ses caresses me procuraient les plus doux des frissons et nos embrassades la plus douce des chaleurs.

Après des caresses plaisante sur mon torse, mes vêtements finir aussi par ne plus me couvrir quand, en quelques gestes, je m’en débarrassai. Mes lèvres continuèrent à goûter celles de mon Eileen pendant de longues et savoureuses minutes. Avec des gestes maitrisés, je m’étais placé au-dessus d’elle, savourant toujours ses lèvres et perdant mes doigts dans ses cheveux satinés.

Petit à petit mes gestes étaient plus avides de la peau brulante de ma petite anglaise. Mon bassin faisait des allées et venues et nous ne faisions maintenant plus qu’un. Ma respiration se faisait haletante. Celle de mon Eileen était comme une musique à mes oreilles. C’est cette respiration et le son de sa voix que je voulais entendre encore et encore jusqu’à ce que je meure, c’est son image que je voulais voir le matin quand je me réveille et le soir quand je m’endors, c’est cette jeune femme que je voulais à mes côtés jusqu’au bout de notre vie.

Nous ne faisions qu’un. Un couple heureux, partageant un moment de plaisir. Nous nous embrassâmes encore et encore, mes doigts se perdaient dans la chevelure blonde de mon amour. Ses cheveux étaient une caresse en plus sur mon corps brûlant de plaisir.

Les bras de mon Eileen enlacèrent mon cou alors que les miens tentaient de caresser délicatement le corps de ma petite anglaise. Je disais tentaient car mon cœur s’emballait et ma respiration était de plus en plus forte et saccadée. Celle de mon Eileen était plus contrôlée. Elle était forte mon Eileen, elle savait se contrôler. C’était encore une qualité que je pouvais lui attribuer. Mes gestes suivirent ma respiration, j’étais demandeur d’encore plus. Il semblait que mon Eileen perdait de plus en plus le contrôle et nous ne nous laissions plus de repos l’un à l’autre. Nous en demandions et redemandions sans cesse. Mon Eileen se cambrais et ma forte respiration se transforma en son.

Chacun de nos gestes étaient emplis d’amour, c’est ce que je voulais que ressentes mon anglaise. Uniquement le plaisir et l’amour, c’est ce que je lui donnais maintenant. Je ne pouvais plus me retenir alors que le rythme que nous avions pris devenait intenable pour nous deux. Nous finîmes par nous cambrer moi autant qu’elle et c’est ensuite à ses côtés que je m’étendis. Reprenant mon souffle, je regardais le plafond pour ensuite mon plonger à nouveau dans le regard bleuté de mon Eileen.

-Je t’aimerai toujours, Eileen.

C’était une promesse et une certitude.

Nous étions tous les deux fatigués par l’effort produit. C’était une fatigue agréable créé par notre amour réciproque. Eileen s’allongea sur moi et nous nous regardions dans les yeux. Elle confirma son amour pour moi comme je venais de confirmé mon amour pour elle.

Nous nous embrassâmes de nouveau avec plus de tendresse que d’avidité. Je posais mes mains sur son dos. Elle était si jeune, mon Eileen. La différence d’âge n’était pourtant plus un problème depuis un moment. Chez MTI, plus personne n’y portait attention et notre couple était bien accepté. Nous étions heureux et Eileen était celle avec qui je voulais dire peu importait le reste.

Pour Eileen j’étais celui qui lui correspondait le plus au monde. Sa phrase, elle la ponctua d’un doux baiser plus long que tous les précédents. J’étais heureux que tout ça ne soit pas un rêve mais bien la réalité. Parfois, la réalité dépasse les rêves. Eileen posa sa tête contre mon cou, je pouvais entendre sa respiration ralentir.

-Personne ne m’a jamais correspondu comme tu le fais, Eileen.

Nous voulions chacun que l’autre sache à quel point il était important. Je laissais mes yeux se fermer et serrais mon Eileen contre moi. Cette journée venait de conclure le pacte d’une relation à deux et à long terme.

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