Premier acte: ma naissance! Bébé Nathan qui pleure, bébé Nathan qui bouffe, bébé Nathan qui dors... J'étais le bébé le plus normal du monde, une vraie fierté pour ma mère malgré le divorce et le départ de mon père sur la côté est. Je n'avais pas besoin de lui pour bouffer, dormir et pleurer de toute façons. Nathan Jerry c'est comme ça que je m'appelle. Nathan parce que Nathan et Jerry parce que ma mère vouait un culte au grand Jerry Lee Lewis. Jour et nuit le bébé que j'étais entendait les mélodie énergétique du Killer. J'ai hérité plus de Jerry que de mon père quand on fait les comptes. J'étais talentueux et pas lui.

Deuxième acte: la fin du rêve! Pour ma mère. Elle avait espéré tant de moi. Que je fasse de grandes études ou bien que je devienne quelqu'un. Quand j'avais 10 ans, elle rêvait que je sois président des Etats-Unis. Quand j'en avais 12, elle espérait que je devienne banquier. Quand j'en avais 14, elle avait un once d'espoir que je devienne vendeur dans un supermarché. Et quand j'en avais 15, elle n'espérait plus. Pauvre maman. Whatever. Nul à l'école... J'exagère, je n'étais pas si nul, j'étais juste... Comment ils disent? Insolent. Moi insolent? J'étais juste moi, un ado en quête de sexe et d'aventure. Mais j'ai vite compris qu'être juste moi ne plaisait pas à grand monde.

Troisième acte: case prison! Vol à l'étalage, agression, trouble de l'ordre public. La loi et ses mots si dures. Je n'ai fait "qu'emprunter" des biscuits, que "discuter" avec mon voisin et que boire "de l'eau" tout en chantant un tube de Queen au milieu d'Hollywood. Et chaque fois ils m'ont mis en cellule ou bien me faisait travailler pour la communauté. C'est là que j'ai rencontré Damian Siller. Oups pardon, Jordan Keller. C'est un filc sympa et j'étais son cas désespéré favoris. Pas à cause de mes crimes, mais à cause de mon comportement... Comment il disait déjà? Un arrogant sympa et irrécupérable. Mais il m'amait bien le Damian, on avait toujours le temps de parler musique et de rire de mes blagues. Le matin quand un de ses collègues m'arrêtaient pendant la nuit, il avait m'accueillait avec un:"Tiens Nathan, ça faisait longtemps!". Il était plus sympa que n'importe quel autre flic.

Quatrième acte: le bol des débutants! Alors que je n'étais ni en prison, ni en train de travailler pour Los Angeles, j'ai eu vent d'une audition que faisait The Burning Fire en ville. Nathan Williams (ouais, c'est mon homonyme! Mon homonyme est célèbre, c'était un signe!) et compagnie cherchait un chanteur pour remplacer Kayden James toujours dans le coma depuis des lunes. Je me suis dit:"Pourquoi pas... Après tout, je sais chanter..." Je me suis donc pointé à l'audition et les ai ébloui après ma reprise de Don't Stop Me Now de Queen. Ils étaient tellement désespéré par les précédents candidat qu'ils m'ont engagé tout de suite. Qu'est ce que vous  croyer, je suis le meilleur chanteur de ma génération! Quatre jours plus tard et après quelques blagues sur les comateux, Nathan Williams (pas moi, l'autre) à quitté le groupe en claquant la porte comme dans les films. Je n'ai pas compris pourquoi...

Dernier acte: les filles j'arrive! Du jour au lendemain, la nouvelle de mon engagement était déjà connu de tout L.A. Inutile de préciser que les fans sont déçu qu'un inconnu ai repris le rôle de Kayden. Personnellement, je m'en fous, j'allais avoir l'argent et les filles n'allaient pas tarder à suivre! Le monde, me voilà!