Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: When Business Meet Hatred [PV Gaby] Lun 14 Sep - 15:09
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] When Business Meet Hatred
Je devrais peut-être sortir, non ? Depuis le matin, je trainais dans l’hôtel – le Skirvin Hilton Hotel donc pas n’importe lequel – habillé de façon relax. Jusque-là, j’étais bien trop fatigué pour mette le nez dehors. Puis, pour aller où ? Il n’y avait rien de vraiment intéressant à voir à Oklahoma City. J’étais assez content de quitter cette ville dès demain, à vrai dire.
Je voyageais dans les couloirs d’un pas las, les mains dans les poches. Roadtramp avait encore gagné en assurance hier soir avec un concert parfait. S’ils me les font tous comme ça, aucun doute qu’au retour de tournée, ils seront projeté au rang de rockstars. C’était bien mon but, de toute façon. Dommage que la soirée d’hier a été entachée par ce putain de malaise que j’avais fait avant le concert et dont seul Cort était au courant. Après le concert, j’allais déjà mieux et j’en avais finalement conclu que c’était bien le sevrage et la fatigue accumulée depuis le début de la tournée qui en était responsable. C’était en partie pour ça aussi que je n’avais pas encore quitté l’hôtel aujourd’hui.
Ma petite promenade à travers les couloirs était terminée et je terminais celui-ci dans ma chambre d’hôtel. C’était une des plus chères de l’endroit, bien sûr. Composée d’une chambre luxueuse – et spacieuse ! - avec un énorme lit ainsi qu’un grand bureau en chêne et d’une salle de bain avec une baignoire à bulle. Que rêver de mieux pour quelque jour dans une ville qui n’en valait pas spécialement la peine ? Je me couchai sur le lit, les bras croisé derrière ma tête. Je fermai les yeux avant de brutalement les rouvrir quand j’entendis quelqu’un toqué à la porte de ma chambre.
-Entrez !
Qui pouvait bien m’ennuyer à un moment pareil ? Ben, Maria… Elle se tenait dans l’encadrement de la porte et je la regardai un sourcil levé.
-Vous ne devriez pas sortir un peu ?, dit-elle visiblement inquiète que je ne sois pas encore sorti aujourd’hui.
Ben… Non… J’avais d’autres choses à faire.
-Non. Il n’y a rien de vraiment intéressant à faire dans cette ville et puis, j’attends la visite de Gaby Wolff.
Oui parce qu’il y avait ça aussi. Il y a quelques jours, Gaby m’avait téléphoné pour qu’on se voie afin de parler de Timmy Evans notre ennemi commun. Elle cherchait par tous les moyens de lui nuire et je devais avouer que l’idée de l’aider dans son action m’intéressait beaucoup. Je lui avais d’abord donné rendez-vous dans un petit restaurant d’Oklahoma City non loin de l’hôtel avant de finalement changer d’avis ce matin et de téléphoner au restaurant pour qu’ils préviennent Gaby que le rendez-vous était maintenant dans ma chambre d’hôtel – j’avais laissé le nom de l’hôtel au responsable du restaurant. Elle n’aurait cas demandé à la réception du Skirvin où se trouvait ma chambre. Ici, on sera plus tranquille pour discuter d’un plan contre Timmy.
-D’accord. Je vous laisse, alors… Je vais mettre en ordre nos affaires pour notre départ demain.
Qu’est-ce que je ferais sans elle ? Elle quitta la pièce après que j’ai approuvé. Je soupirais un grand coup et fermai à nouveau les yeux.
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Sujet: Re: When Business Meet Hatred [PV Gaby] Ven 2 Oct - 0:43
Même si ça n'était pas quelque chose que j'avouais aisément, j'étais une personne rancunière. Très, trop rancunière. Et, encore une fois, le diable avait frappé à ma porte : cette fois, sous les traits d'un collègue, Daniele. Je souriais malgré moi en entrant dans l'hôtel où nous avions rendez-vous, jubilant d'avance. Nous avions planifié ce petit rendez-vous depuis quelques jours, pour comploter contre un... Je dirais, un "ennemi commun". Même si dans mon cas, il s'agissait plus de vengeance gamine plus que d'autre chose. Mais bon, toute occasion est bonne à saisir, n'est-ce pas ? Le temps des remords viendrait plus tard, et je m'arrangerai pour les gérer le moment venu.
Le bruit de mes talons résonnait dans les couloirs, annonçant ma présence avant même que je ne sois arrivée à la chambre de Daniele. Je l'avais rencontré quelques temps plus tôt à une petite sauterie organisée chez lui, rassemblant le gratin des artistes de la ville. J'avais sorti un de mes plus beaux tailleurs Chanel, une paire de beaux escarpins Louboutin qui m'avaient coûté un salaire entier, et mon sac Prada. Bref, j'étais une publicité pour marques de luxe ambulante. Je toquais avec conviction à la porte de la chambre de Daniele. J'étais déjà entrain de mijoter quelques horreurs dans mon fort intérieure. Comme on le dit si bien, le Diable s'habille en Prada, et ça n'était pas si faux que cela.
Nous nous préparions à mener l'assaut contre Timmy. Timmy, un de nos collègues managers, qui avait eu la fâcheuse idée de se mettre Daniele et ma propre personne à dos. On ne se met pas une langue de vipère à dos, et encore moins deux : à part si on a des envies de suicide. Et, clairement, Timmy avait des envies de mort. Mais, tant mieux : je supposais que Daniele serait tout aussi enclin que moi à lui faire vivre un enfer, et à lui montrer qu'on ne se jouait pas si aisément de nous. En tous les cas, c'était bien mon intention : et je comptais me servir des moyens de mon futur collaborateur de mauvais coup pour atteindre mon ancien "ami" en plein coeur. Oui, voilà, j'étais comme cela. J'aimais rendre coup pour coup, mais... En dix fois pire. Et cette fois ne ferait certes pas exception à la règle.
Je décidais finalement de m'annoncer, tant plongée dans mes rêvasseries que je n'y avais pas songé. "C'est Gaby !" Ma voix était enjouée, féroce, prête à en découdre.
Je me demandais depuis mon appel téléphonique ce que Daniele pouvait bien avoir en réserve. Il n'était pas un secret que dans notre milieu, on n'arrivait dans les hautes sphères du management qu'à force de coups bas et de manipulation subtile, et le tout rudement bien mené. Ce cher monsieur Ricci devait avoir plus d'un tour dans sa manche pour être si sûr de lui, et pour m'inclure dans ses plans. J'avais plus que hâte de pouvoir enfin montrer à Timmy de quel bois je me chauffais, et qu'on ne me dupait pas impunément : et Daniele allait m'aider à exécuter ce merveilleux plan. Je souriais bêtement en songeant qu'il s'agissait tout bonnement d'un échange de bon procédés : nous devions trouver la chose la plus diabolique, la plus fourbe, et la plus subtile que nous avions en réserve. Histoire que Timmy soit bien dans la merde, qu'il comprenne que ce soit nous, mais qu'il ne puisse ni contre-attaquer, ni prouver que le mauvais coup venait de Ricci et moi-même. Eh oui. Gaby la connasse est de retour, et n'avait qu'une seule hâte : prouver ses talents.
Daniele Ricci
Date d'inscription : 28/09/2013
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Sujet: Re: When Business Meet Hatred [PV Gaby] Lun 5 Oct - 15:44
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Timmy, Timmy, Timmy… Qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir lui faire comme sale coup à celui-là ? Il y avait certainement une tonne de possibilités mais on ne sera pas trop de deux pour rendre notre plan infaillible. Avoir Timmy était un but amusant car, même si j’étais toujours – et resterait à jamais – le meilleur manager de L.A., Evans n’en restait pas moins mon principal rival et donc ma principale menace. Quand j’ai su que cette Gaby – elle-même manager – en avait après ce cher Timmy, je lui ai directement proposé mon aide. J’étais toujours prêt à aider les jeunes femmes surtout quand il s’agissait de faire tomber mon plus proche ennemi.
J’étais toujours allongé sur le lit, les yeux complètements clos. Si mon cerveau n’était pas en train de carburer à essayer de trouver un magnifique plan digne d’un Ricci des bons jours, je crois que je me serais tout simplement endormi. Ben… Faut croire que pendant un moment ce fut le cas parce que je sursautai un grand coup quand on toqua à la porte de ma chambre d’hôtel. Je repris rapidement mes esprits et me redressais un peu gardant toujours mes bras croisé derrière ma tête. C’était Gaby de l’autre côté de le porte.
-Entre !, dis-je la voix un peu dans le brouillard.
Quand elle entra, je la regardai de haute en bas. Putain, elle était sur son 31 avec son tailleur de marque et ses escarpins tout aussi coûteux. Une vraie petite femme d’affaire. Je laissai échapper un petit sifflement d’admiration devant la tenue de Gaby. Puis, elle était jolie, on pouvait pas vraiment le nier ça. On pouvait pas dire que j’étais vraiment habillé pour un repas d’affaire… Pas grave, j’étais présentable peu importe ce que je portais.
-Waw, t’es superbe, dis-je en regardant toujours Gaby de haut en bas. Bonjour, au fait.
Je lui souriais avant de finir par me lever. Gaby était plus grande que moi, mais je commençais à avoir l’habitude qu’on soit plus grand que moi. Je lui montrai le petit « salon » non loin de mon lit où trônaient deux divans l’un en face de l’autre séparé par une petite table.
-Installe-toi, je t’en prie. Tu veux boire quelque chose ?
Je me passais une main dans les cheveux en regardant la jeune femme. Je voulais qu’on soit bien à l’aise avant de rentrer dans des discussions bien plus intéressantes.