Le manager remercia Eileen et lui assura qu'elle aurait tout ce dont elle aurait besoin. C'est trop mignon ! Notre anglaise avait l'impression d'être une petite star en quelques sortes. Lorsqu'il se dirigea vers la porte, elle se retourna et regarda le petit bureau britannique de Timmy. Ce dernier reprit la parole. Son regard revint se poser sur lui. Il lui dit alors qu'elle pouvait gérer l'espace comme bon lui semblait pour qu'elle soit à l'aise. Elle lui répondit avec un sourire. Puis, il enchaîna en lui faisant part de l'endroit où se trouvait des biscuits. Olalah il ne fallait pas lui dire ça, pas à elle, Eileen est très gourmande. Elle finit par lui répondre avec un sourire :

- Merci beaucoup, ne vous faites pas de soucis je vais gérer ça. Et pour les biscuits, je ne promets pas de ne pas y toucher.

Eileen déplaça alors quelques objets qui étaient sur le piano de cuisine. Elle mit tous ceci dans un petit coin qui ne risquait pas de gêner le passage. Elle approcha le bureau de la petite cuisine. Puis, elle alluma la lumière et fermait les volets et rideaux de la fenêtre pour assurer le noir complet lorsque les lampes seront éteintes. Elle venait juste de finir quand Eileen entendit des bruits de pas. Ils étaient plusieurs à amener tout le matériel. Pendant que des hommes installèrent le matériel, le manager expliqua le pourquoi du comment à sa secrétaire qui avait l'air perplexe et étonnée. Une fois ceci fini, Timmy lui donna le feu vert.

- Et bien c'est parti alors ! Vos hommes ont placés la matériel. nous n'avons plus qu'à bosser.

Eileen montra d'abord les gestes à effectuer dans le noir complet en prenant une vieille pellicule usée et une bobine. Après avoir mis les produits dans les boîtes aussi appelées cuves, il fallait dans le noir total, enlever la pellicule de l'appareil, l'enrouler autour des bobines et les plonger dans les boîtes. Le manager acquiesça de la tête. Il parti éteindre la lampe allumée. Une fois dans le noir Eileen reproduisit ces mouvements. Elle annonça à Timmy qu'il pouvait de nouveau allumer la lumière. Elle secoua la boîte avec le révélateur pendant le temps indiquer sur les flacons, il dépend de la dilution du produit. Une fois fait, elle rince et pose la bobine à l'intérieur de la boîte contenant le fixateur. Elle secoue encore. Une fois fini, elle met la pellicule à sécher en l'attachant par les deux extrémités.

- On doit attendre quelques petites minutes. On va en profiter pour remplir les cuves et installer ce qui reste sur le bureau.

Eileen, aidée du manager anglais, installa le néon rouge au dessus de l'agrandisseur qu'ils venaient de poser sur le bureau. Les petites loupes étaient là, les blocs de papiers photo à l'intérieur de leur boîte aussi. Il ne restait plus qu'à mettre les produits dans les cuves. Notre anglaise expliqua clairement ce qu'il fallait faire et ils purent ainsi avancer plus vite. Ensuite, elle alla vérifier le film, il était sec. On voyait bien entendu en négatif, d'où le nom de film négatif. Elle jeta un coup d'oeil, elle était plutôt fière. Puis, elle les passa à Timmy pour qu'ils puissent en choisir quelques unes. Inutiles de développer 24 photos immédiatement sachant que certaines se ressemblent. Et puis ça fait parti du métier d'artiste de choisir quelques photos.

- Alors vous avez choisi quelles photo ?

Le manager lui montra les quelques photos choisies. Eileen était d'accord avec lui sur cinq photos. Elle découpa donc le film en plusieurs morceaux en vérifiant bien qu'il y ait une image que l'on va dire inutile qui dépasse de chaque extrémités.

- C'est parfait ! On va pouvoir allumer le néon et éteindre la lumière artificielle.

Eileen parti éteindre les lampes pendant que le manager alluma le néon rouge. Elle lui sourit puis le rejoigne près de l'agrandisseur. Elle posa les négatifs sur un petit objet qui se clipe et dont le nom ne me reviens pas. Puis elle régla la taille de la photo en jouant avec les molettes sur les côtés, elle régla la netteté et vérifia cette dernière avec les petites loupes prévues à cet effet. Une fois fait elle éteignit l'agrandisseur, plaça un bout de papier découpé. Elle fit un rois bandes test : une avec une exposition de 10 min, puis 15 et enfin 20. C'est un peu la partie hasardeuse du tirage photo. Elle trempa son papier dans la cuve avec le révélateur, attendit 60 secondes, ensuite dans la cuve d'eau pour "laver" la photo environ 30 secondes et enfin dans le fixateur, deux minutes. Une exposition à 15 min était parfaite en l'occurrence quelle chance ! Elle expliqua simplement à Timmy pourquoi. Maintenant ils pouvaient tirer les autres photos. Eileen, fit les quatre premières et laissa au manager le soin de faire la dernière. C'est toujours une fierté de développer une photo soi-même. Elle regarda attentivement. Eileen fut surprise de la précision et de la rapidité d'apprentissage du manager ! Une fois qu'il eut fini de la développer et que toute les photos avaient fini leur deuxième lavage, ils rangèrent tout le matériel, tut du moins tout ce qui pouvait noircir à la lumière. Ils éteignirent le néon et ouvrèrent les volets et rideaux. Eileen après avoir sécher avec la main les photos les posa sur le bureau du manager. Elle avait un sourire mais attendait tout de même le verdict final.

- Voilà les cinq photos ! Alors vous en pensez quoi ?

Et là une petite dose de stress monta en elle mais ne laissa rien paraître, hormis peut-être qu'elle ne put se retenir de jouer avec ses doigts.

Quand je revins de ma recherche de matériel, Eileen avait pris soin d’aménager la pièce comme il se devait. Je souris en voyant cela. J’avais l’impression que tout était calculé.

Je donnai le coup d’envoie et c’était partit. J’allai éteindre la lumière à la demande d’Eileen et le manipula vieille pellicule et bobine. Je la regardais faire avec un regard très attentif. J’essayai de retenir un maximum d’information. Car, autant je n’étais pas très fort en photographie, autant j’avais une très grande envie d’apprendre afin de pallier à mes lacunes. J’allumai la lumière à la demande d’Eileen et elle continua ses manipulations et fis sécher la pellicule. J’avais déjà vu cela dans les films mais c’était bien plus complexe en vrai. Il fallait désormais installer le reste.

-Très bien.

On installa d’abord ce qu’elle me définit comme étant l’agrandisseur et puis je m’attelai à la tâche d’installer le néon rouge. Eileen m’expliqua ensuite la marche à suivre afin d’aller plus vite. Elle alla, ensuite regarder le film qui avait sécher et, à ses expressions je pouvais voir sa satisfaction.

Elle me les passa ensuite et je les regardais une à une avec la plus grande attention. Après quelques minutes, elle me demanda mon choix et je lui désignais celles que j’avais choisi.

-Celles-ci.

J’étais impatient d’en voir le résultat. Eileen réduit ma sélection à cinq photos sur lesquelles nous étions d’accord. J’allai éteindre la lumière et elle alluma le néon rouge.

Notre jeune anglaise ce mis alors à l’œuvre et je regardais tout ses faits et gestes afin de retenir un maximum d’informations. On voyait bien qu’elle disposait de beaucoup d’automatismes et elle travaillait rapidement et sans hésitation. Elle m’expliquait les raisons de chacun de ses gestes afin que j’enregistre encore mieux les informations.

Elle me proposa ensuite d’en développer une moi-même. Je me mis alors à l’œuvre en reproduisant ce qu’Eileen avait fait quelques minutes plus tôt. J’étais bien moins rapide étant donné qu’il me fallait un temps de réflexion, mais je me débrouillais pas mal pour une première fois et j’étais assez fier.

Les photos désormais développée, nous rangeâmes le matériel et nous fîmes rentrer, à nouveau, la lumière du jour dans la pièce. Eileen déposa les photos sur le bureau et je les regardais, une à une, attentivement et en silence. Eileen, elle, attendait le verdict avec, probablement, un léger stress.

On pouvait voir un véritable travail de pro dans ses photographies. Je n’étais peut-être pas un expert mais je savais faire la différence entre un travail de professionnel et un travail d’amateur. Et là, on pouvait voir que le jeu de lumière était très bon. On pouvait ressentir les émotions vécues dans chacune des photos.

Je relevais les yeux vers Eileen et la regardai d’un air neutre. Je voulais laisser un peu plus monter l’angoisse qu’elle pouvait ressentir à cet instant. Cela dura quelques longues secondes avant qu’un petit sourire ne s’installe sur mon visage.

-Elles sont magnifiques. On peut voir toute l’émotion du moment capté, je trouve cela très beau.

Je marquai une pause avant de reprendre.

-Nous pourrons donc discuter d’un éventuel contrat. Je parlerai de vous aux Burning Fire et je leur montrerai les photos. Si cela vous emballe toujours bien entendu.

Je la laissais respirer afin qu’elle se remettre de tout cela et j’allai sortir les biscuits.

Les cinq photos étaient posées sur le bureau. Eileen regardait son résultat et le manager alternativement. Il les scrutait les clichés, beaucoup trop selon la jeune femme. Cela ne faisait qu'augmenter le stress et la nervosité de la petite anglaise. Est-ce que cela lui plaisait ? Est-ce qu'il jugeait que cela pourrait plaire au futur public, ou voire même à la MTI ? Que de suspense et de questions qui traversaient son esprit. Elle tenta alors de faire le vide, mais c'était loin d'être facile.

Pensez-vous que le manager Timmy Evans allait l'aider ? Non, bien sûr que non ! Il releva sa tête et Eileen s'attendit à ce qu'il montre ce qu'il pensait réellement : soit ça lui plait soit c'est un désastre. Il n'exprima ni l'un, ni l'autre mais un visage purement neutre. C'est très perturbant. Ces quelques secondes avaient semblé durer plusieurs minutes. Il est vraiment doué dans le suspense ce manager. Puis un petit sourire se dessina sur le visage de ce dernier. Ca c'était bon signe ! Mais c'est ignoble de faire subir tant de stress à une personne comme Eileen. La tension redescendit, elle souffla et sourit à son tour au manager. Il avait juste adoré ! Super ! Généralement on ne dit pas magnifique pour quelque chose que l'on apprécie sans plus. Elle était tellement heureuse.

- Oh merci, merci, merci ! … Excusez-moi …

Elle s'était quelque peu laisser emporter. Il marqua une courte pause et continua en abordant l'idée d'un contrat de travail. The Burning Fire seraient probablement le prochain sujet photographique d'Eileen, Timmy précisa si elle en avait toujours envie. Quelle question idiote ! Bien sûr que oui elle en a envie !

- Oui, bien évidemment, cela m'emballe toujours. Ce serait super s'il acceptent.

Rien n'était gagné, mais si le manager aimait ses photographies c'était déjà un grand pas pour l'avenir de notre brunette. Mister Evans sortit les biscuits. Eileen salivait déjà, ça allait l'aider à se remettre de tous ces évènements. En tout cas, pour le moment c'était fort en émotion pour une première journée à Los Angeles.

Je savais à quel point j’avais été sadique avec la jeune femme. La faire attendre ainsi et arborer cette expression neutre avant de dire mon ressentit n’était pas digne d’un gentleman. Mais c’était plus fort que moi. C’était comme un jeu que je jouais avec tout le monde. Le jeu du suspens. C’était mon petit défaut. Enfin, je veux dire, l’un de mes petits défauts. Quoi qu’il en soit, je n’avais pas du tout de remords par rapport à ce que je venais de faire.

Toutefois, je finis par la rassurer avec mon sourire. Je devais avouer que ses photos étaient très belles. Aucun photographe ne m’avait aussi bien photographie qu’elle. Même certains pros n’arrivaient pas à un tel résultat.

Quand je lui fis part de mon ressenti, elle semblait en même temps soulagée et extrêmement heureuse. Cela faisait plaisir de voir une telle joie. Elle me remercia à plusieurs reprise avant de s’excusé de s’emporter ainsi. Toutes ses émotions de bonheur se ressentaient dans toutes les expressions de son corps. Moi je restais calme mais je ne pouvais m’empêcher d’élargir mon sourire devant tant d’enthousiasme.

-Très bien ! Si les Burning Fire me donnent leur accord je vous engagerai à plein temps.

Je déposais les biscuits sur mon bureau et en proposai un au chocolat à Eileen. Je n’avais aucune idée de si elle aimait le chocolat mais je tentai tout de même le coup.

-Si, par contre, les photos ne leur plaisent pas. Ce que je doute fort, bien entendu. Je vous attribuerai un autre groupe, moins connu.

En fait, je désirais intérieurement que Kayden et ses gars acceptent Eileen. Elle avait, pour moi, quelque chose que je n’avais encore jamais vu chez l’un des photographes de MTI. Peut-être la fougue de la jeunesse… Je n’en savais rien.

-Quoi qu’il en soit, vous faites désormais partie de MTI !

Je mangeai un biscuit et sorti un contrat du tiroir de mon bureau. C’était un contrat de photographe. On pouvait déjà y voir le cachet de notre établissement. Je le tendis à Eileen.

-Votre signature, la mienne et notre affaire sera conclue.

Je regardai la jeune femme dans les yeux. Cela me faisait plaisir de participé à la concrétisation de son rêve.

Eileen toute contente et toute excitée réussit à faire encore élargir le sourire du manager. Il précisa néanmoins que l'accord des Burning Fire était nécessaire pour un emploi à un plein temps. Même si c'est à temps partiel, notre jeune anglaise serait ravie de faire des photographies pour MTI et surtout pour le manager Timmy Evans. Elle acquiesça d'un signe de tête et lui sourit. Petit à petit la demoiselle se calmait.

Il lui proposa par la suite un biscuit au chocolat. Rien que le mot et la vision du chocolat donnaient envie à notre brunette de manger ce petit gâteau ! Elle ne pu refuser et accepta donc volontiers le petit biscuit chocolaté. Le manager la rassura sur le fait qu'elle ferait quand même des photos, ça c'était génial, une très bonne nouvelle même.

- C'est super ! Vous savez du moment que je fais des photos, que ce soit un gros groupe ou un tout petit, le plaisir est le même. Certes les possibilités de faire des photographies de scènes seraient plus réduites avec un groupe qui débute.

Après lui avoir répondu, Eileen se mit à déguster le petit biscuit. Tout comme le thé il était délicieux. On sentait vraiment le goût du chocolat. En fait il n'aurait pas dû lui faire goûter elle va vouloir manger toute la boîte maintenant … Timmy ne pense donc pas à la ligne de la jeune femme.

Il confirma de nouveau qu'elle était la nouvelle recru de MTI. Elle est pas belle la vie ? Comme quoi chaque rencontre peut influer sur son avenir, sur son destin, ça c'est très beau et très profond. La jeune femme était juste plus qu'heureuse, c'était un peu comme un rêve en fait. Et cela ce concrétisa lorsque Timmy sortit un papier de son bureau. Eileen réussit à lire alors " Contrat de travail". Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres.

- C'est génial ! Je signe tout de suite !

Elle avait quand même jeter un oeil sur les phrases écrites en tout petits caractères, juste au cas où. Il n'y avait rien de suspect à signaler. Elle signa de sa plus belle signature et regarda de nouveau le manager, toujours avec son sourire XXL.

Eileen se calmait de plus en plus, l’émotion de surprise et d’exaltation devant mon avis positif sur ses photos semblait être passé et faisait place à de la joie contrôlée.

Elle accepta le biscuit au chocolat que je lui avais proposé et je lui souris. J’avais vu juste, elle aime le chocolat. En même temps, rare étaient les gens qui ne l’aimait pas. Je n’avais donc pas vraiment été hardi sur ce choix là.

La suite de ses paroles ne faisait que renforcer mon idée que moi choix était le bon. Cela ne l’ennuyait pas de se retrouver avec un groupe moins connu et c’était une preuve en plus de toutes les qualités que j’avais déjà vue en Eileen précédemment. Comme une envie de prendre ce qu’il vient, quoi qu’il arrive, sans broncher. Je trouvais cela courageux. Peu de jeunes de son âge faisaient cela.

-Oui, les possibilités seront réduites, mais dans le cas d’un petit groupe la photographie est très importante. Donc il faut surtout ce concentré sur la qualité plutôt que sur la quantité. C’est une question de promotion.

Je marquai une pause afin d’avaler un biscuit. Ce qu’avaient besoin les petits groupes s’étaient de belles photos de groupe afin de montrer leur style au grand public. Les photos de scènes étant un rien moins importante même si toujours indispensable.

-Mais ne vous en faites pas, je suis sûr que les Burning Fire vont apprécier votre travail.

Je l’espérais intimement car je trouvais qu’Eileen avait la personnalité parfaite pour le travail. Et pour la pression qui allait avec. Elle me semblait n’avoir peur de rien et c’était encourageant pour la suite.

Je pouvais voir à ses expressions que mes biscuits lui plaisaient. Encore un cadeau de ma mère… Décidément, elle avait bon goût.

-Apparemment les biscuits vous plaisent. N’hésitez surtout pas à vous servir.

Mon sourire s’élargit. Et quand je sortis le contact, je vis son visage s’illuminer. Décidément, j’avais fait sa journée à cette jeune femme et j’en étais ravi. Elle signa après avoir lu quelques lignes de ce contact. Elle était prudente et j’aimais cela.

Je signais à mon tour afin de conclure le contrat et la regardai dans les yeux.

-Bienvenue à MTI, Miss Kramer.

Ce nom de famille lui allait bien. Je venais de l’apprendre grâce à sa signature.

-Dés que j’aurais parlé à Kayden James, je vous ferais part de sa réponse. Vous serez donc fixée rapidement quant à votre avenir.

J’étais face à elle. Notre petite entrevue semblait terminée et je ne trouvais, hélas, rien pour qu’elle s’éternise.

Le manager anglais Timmy Evans, précisa et cela rassura notre jeune brunette, que si elle devait s'occuper d'un groupe moins connu il faudrait d'avantage se baser sur la qualité que sur la quantité. Ceci peut aider à s'améliorer quelque part. A se focaliser sur son art, son style et les détails. Peu importe l'issue, Eileen sera ravie et donnera tout pour satisfaire tous ceux pour qui elle travaille.

- J'entends bien. Les deux sont tout aussi intéressants et différents. Quelque soit la décision, je serai très heureuse, soyez rassuré !

Puis il ajouta que selon lui, les Burning Fire accepteraient que la jeune demoiselle soit leur photographe attitrée. A vrai dire, elle le souhaitait, non pas pour une sorte de reconnaissance ou de gloire, mais surtout parce que ces hommes ont l'air sympathiques et puis elle apprécie beaucoup leurs musique et chansons.

Le manager a repéré qu'elle adorait les biscuits. Ils avaient l'air faits maison puis le chocolat était tellement délicieux ! Il lui proposa d'en reprendre si elle souhaitait. Un sourire se dessina sûr ses lèvres et elle prit un second petit biscuit. Elle en croqua un bout. Il n'était pas au chocolat celui-là mais on dirait du caramel plutôt. Exquis encore une fois !

- Oui ils sont super bons ! Dites-moi si je me trompe mais on dirait qu'ils sont faits maison, ai-je raison ?

Après avoir signer, Eileen remarqua le grand sourire du manager qui signa à son tour. C'est officiel, elle est photographe pour la maison de disque MTI ! Champagne les amis ! Le manager la regarda dans les yeux et lui souhaita la bienvenue. Elle était tellement heureuse, ça devait se voir sur son visage et dans son regard. Il n'avait plus qu'à parler de la photographe aux concernés, de voir leur réponse et d'en faire part à la demoiselle. Voilà une journée qui se déroule à merveille !

- Merci beaucoup, ça me fait énormément plaisir de faire partie de MTI ! Pas de problème j'attendrai votre réponse dans ce cas.

Le sourire d'Eileen s'élargit. Apparemment cet entretien touche à sa fin. C'est dommage, c'est passé si vite qu'elle avait l'impression qu'ils s'étaient croisés il y a à peine une heure. Miss Kramer était ravie, elle s'entendait pour le moment excellemment bien avec le manager et espérait que cela allait durer.

Elle m’avoua trouver les deux alternatives toutes aussi intéressantes l’un que l’autre. Il est vrai que le travail pour les deux était vraiment très différent. Et je ne pouvais que saluer le fait que cela ne la dérangeais pas de s’occuper d’un groupe moins connu.

-Très bien, je suis rassuré alors.

Je souris, laissant quelque peu apparaitre mes dents blanches. Je l’avais quand même rassurée sur le fait qu’elle aurait sûrement une place au côté des Burning Fire et notre conversation s’était tournée vers les biscuits. Elle déclarer beaucoup les aimer et remarqua même qu’ils étaient fait maison. Je ne pu m’empêcher de lui envoyer un regard des plus bienveillants.

-Non c’est exact, ils sont faits maison. C’est ma mère qui les a faits. C’est un véritable cordon bleu, surtout pour ce qui est de la pâtisserie.

Elle aimait le thé, elle aimait les biscuits. Une véritable petite anglaise cette Eileen.

Le contrat signé, les accords faits. Nous n’avions plus qu’à prendre congé l’un de l’autre. Elle me remercia et je lui attribuai un sourire. Elle respirait la joie à cet instant et cela en était communicatif. J’allai lui ouvrir la porte comme le demandait la convenance.

-Je vous recontacterai personnellement. Bonne journée Miss Kramer et portez vous bien.

Elle s’en alla non sans un au revoir et je m’installai à mon bureau afin de remplir toutes les autres formalités à ce sujet.

Une belle rencontre, une bonne journée. Que demander de plus ?