Howard avait l'air vraiment mal et ça me brisais le coeur de le voir comme ça, mais cette question devait avoir une réponse réfléchit, je ne voulais pas me tromper et montrer à Daniele qu'il était mauvaise langue qu'Howars aussi pouvait tomber amoureux...De moi en plus. Je laissai un doux sourire réconfortant sur mes lèvres. "J'en doute pas Howard..."

Reprit dans mes bras, il acceuillit l'idée de l'essai beaucoup mieux que ce que je pensai, à ma plus grande joie. Il voulait que cela marche et rien que de voir sa détermination, il marquait des points. "Mais attention, pendant cette période, ne sois pas l'homme parfait, soit toi car c'est avec toi que j'habiteraus si cela marche, pa avec le prince charmant..."

Le silence revint après mes mots, ses baisers vinrent sur mes lèvres et on reprit là ou nous nous étions arrêter, avant sa question, là où je n'étais pas encore remplit de doutes. Cependant ,je les laissais de côtés pour me concentré sur l'instant présent, ma peau frémissant à nouveau au contact des mains d'Howard sur ma peau, le jaccuzzi toujours chaud et nos corps à nouveau près l'un de l'autre. Je l'embrassais alors doucement, caressant sa nuque de mes mains que je venait de passer autour de son cou. "Je suis bien avec toi..."

Howard était la première personne que je voyais réellement depuis la parution de l'article et cela faisait du bien de voir une autre tête que celle d'Erik ou de Daniele.

Maria ne doutais pas de ma sincérité, ni de rien d’ailleurs. Je lui souris. Au moins, elle me laissait une chance et voulais, comme moi, que ça marche. Mais elle voulait, avant toute chose, un essai pour être bien sûr de voir dans quoi elle s’embarquait. C’était de bonne guerre et j’acceptai montrant toute ma détermination pour la réussite de cette « période de probation ». Elle me mit tout de même en garde sur le fait qu’il valait mieux que je ne joue pas aux princes charmants. Je rigolai.

-Ne t’en fais pas… C’est bien plus amusant d’être Howard Stone. Etre un prince charmant c’est trop fatiguant.

Je n’étais pas un prince charmant, j’étais une rockstar et c’était bien plus cool. Les filles ne rêvaient plus d’avoir un type fleur bleu qui lui apporte des roses toutes les trois minutes. Les filles préféraient les bad boys, c’est bien connu.

J’embrassai, à nouveau, ma petite-amie pour reprendre nos douces caresses là où on les avait laissées pour parler de mon « truc important ». Je n’avais de tout façon plus rien d’urgent à lui dire, je préférais profiter du moment. Elle m’embrassa doucement et je fermai les yeux alors qu’elle me fit frémir en me caressant la nuque. Je rouvris les yeux plongeant mon regard brun dans le sien.

-Moi aussi, je suis bien avec toi.

Cela devait se sentir de par mes gestes. Tout en souriant et en regardant Maria, je laissai descendre mes mains jusqu’à ses cuisses que je couvris de caresses avant de remonter un tout petit peu. Je la provoquai un peu du regard avant de l’embrasser à nouveau en lui mordant la lèvre. Mes provocations du regard et à l’aide de mes caresses qui le teasaient au lieu d’aller au bout des choses, histoire de la rendre folle.

Je me mis à rire un peu, il avait bien raison, les princes charmants, c'était pas pour moi. Howard Stone était bien plus interessant qu'un homme qui voulait sans cesse millimétrer mon bonheur, vivre une vie sans rien projeté était quelque chose de mon ressort et Howard était sans doute le meilleur à ce sujet.

D'ailleurs, un homme n'avait pas besoin d'être un prince charmant pour être bon en tout, il savait pousser la chansonette, faire de la batterie, était drôle, embrassait comme un dieu et me rendait folle. Il était mon prince charmant. J'osai le croire malgré un légère pensée pour Daniele qui restait sans cesse dans ma mémoire.

Howard savait tout de même y faire pour faire envoler cette petite pensée, ses caresses provocante et son regard de je-vais-te-manger-toute-crue étaient la pour ça. Un sourire s'éleva de mes lèvres alors que mes caresses dans sa nuque descendirent dans son dos. Mes jambes, à nouveau autour de sa taille, serrait Howard encore plus contre moi. On reprenait l'instant là où nous l'avions arrêter quelques minutes avant sa queston.

Je l'embrassai comme lui, mordillant parfois sa lèvre et caressant de haut en bas sa colone vertébrale, descendant même parfois à la naissance de ses fesses. Il avait la peau douce et l'eau bullée rendait tout cela encore plus agréable. "Je crois ne l'avoir encore jamais fait dans un jaccuzi..." Dis-je alors d'un ton provocant.

Je lui rendais chacun de ses caresses. Je sentais ses petites mains voyager dans mon dos alors que les miennes exploraient ses cuisses. Passer d’une question difficile à un moment aussi tendre était bien plus simple qu’on ne pouvait l’imaginer. Il suffisait de faire s’envoler les doutes et les angoisses que procuraient le fait de se projeter dans une vie future par quelques caresses et quelques baisers. Dans ma petite tête, la vie pouvait être bien plus facile qu’on ne l’imaginait. Ne prenant pas grand-chose au sérieux à part peut-être la batterie et, maintenant, cette relation avec Maria, j’avais toujours vécu sans complexe et sans stress. Ce qui était tout le contraire de ma petite-amie qui s’inquiétait souvent pour les autres. Et surtout de Ricci avec lequel la secrétaire entretenait une relation dont j’avais du mal a déterminé la nature exacte.

Je sentis ses jambes à nouveau m’enlacer et me serrer au plus près d’elle. C’est ce geste qui me fit carrément oublier la manager italien. Je me centrai sur le moment présent… Sur ce qu’on était en train de vivre elle et moi. Ses caresses étaient provocantes mais ce n’était rien comparé à ses baisers qui me donnaient envie de les lui rendre en plus langoureux encore. Maria m’avoua alors ne jamais l’avoir fait dans un jacuzzi.

-Il y a un début à tout.

Je souris Je ne sais pas combien de filles étaient passées dans ce jacuzzi mais aucune ne valaient Maria. Son ton provocant ne fit que renforcer ses caresses qui passèrent de ses cuisses à ses fesses alors que j’embrassai sa poitrine parcourant de mes lèvres chaque parcelle. Le moment était magique, bien plus que les précédentes fois. On était chez moi ce qui rendait la relation plus réelle dans un sens. Je finis par titiller ses parties les plus intimes captant le regard de Maria pour la teaser du regard. J’y allais doucement faisant durer le plaisir. Mon cœur battait plus vite d’un amour réciproque entre elle et moi, ce qui semblait un peu magique sur le coup.

Je ne pensais pas passer du coq à l'âne aussi facilement, même si l'ombre de la question qu'Howard m'avait poser était toujours présente de mon côté, il y avait cette légère atmosphère qui illuminait un peu plus la pièce, laissant l'ombre se dissoudre peu à peu au fond de moi. C'était surtout les caresses de mon petit ami qui réussisaient à me faire passer d'un moment stressant à un moment tendre et apaisant.

Ma petite plaisanterie sur le jaccuzi avait fait mouche et avait ouvert bien des porte, d'aussi loin que je m souvienne, j'avais toujours été plutôt sage au sujet des relations intime. Pas de truc insolite à part peut-être une fois sur le caisson de la guitare electrique du guitariste d'un groupe que j'avais été voir durant l'adolescence, mais à part ça, j'étais sage. Avec Howard, je devais m'attendre à tout et cela réveillait l'ado' que j'avais été et qui dormait toujours en moi.

J'avais lâcher un sourire provoquant à sa réponse et il avait été plus vite que moi, j'aurais voulu lui sauter dessus mais il était déjà sur moi à ce moment là. Je nétais pas dupe, je savais au fond de moi que lui, il l'avait déjà fait un bon nombre de fois ici, je n'osais même pas demander le nombre de fille à qui il avait fait son numéro de charme. C'était peut-être ce qui m'attendait, mais actuellement, je m'en foutais totalement. J'aurais été une de plus dans son tableau de chasse mais j'étais prête à tout pour qu'il se souvienne de moi.

Serrer contre lui, je massais ses fesses tout en le serrant encore plus contre lui, ses lèvres sur ma poitrine me laissait échapper quelques soupires qui n'attendaient que cela de sortir depuis la fin de la tournée. Quand sa main vint titiller mes endroits les plus cachés, les yeux encrés dans les siens, je me sentis perdre déjà pieds, venant l'embrasser langoureusement et en transmettant l'envie que j'avais pour lui. Tout était combinée pour un bon moment entre lui et moi.

Ça aurait été plus cool avec une ambiance tamisée. Avec des bougies autour du jacuzzi et sans la lumière du soleil. Mais malgré tout, c’était quand même magique. Maria était contre moi, avec ses petits sourires provocateurs. Il ne m’en fallait pas plus pour craquer complètement pour la secrétaire. Le stress semblait derrière elle et, si ce n’était pas le cas, j’espérais que mes caresses suffiraient à lui faire oublier tout ça. Même oublier ma question, tiens tant qu’on y est. Alors que je m’en voulais toujours de lui avoir posé si vite.

Si ce jacuzzi avait accueilli beaucoup d’autres filles avant Maria, aucune ne valait la secrétaire. Aucune ! Les caresses de Maria étaient là pour me le rappeler. Des caresses qui m’incitèrent à être encore plus entreprenant en parcourant sa poitrine de mes lèvres. J’entendais ses soupires de plaisir qui faisaient barre mon cœur encore plus vite. Je la sentis doucement se cambrer alors que mes caresses se faisaient plus intimes mon regard toujours plongé dans le sien à essayer de lire en elle ce qu’elle pensait. Elle vint m’embrasser et je fis durer ce baiser plus longtemps. Je sentais son envie de par ses caresses et ses baisers. Je ne pensais plus qu’à elle… Plus qu’à nous. Combien de temps notre relation pourrait durer ? Des semaines ? Des mois ? Des années ? Je n’en avais pas la réponse mais, à cet instant, je voulais que ça dure éternellement. Tout comme ce moment.

Notre quête de caresses qu’on se rendait chaque fois plus cherchant à provoquer l’autre dura longtemps. Comme si on ne voulait aucun des deux en venir au fait et terminer ce moment magique. De cette quête naquit un combat de dominance que je laissais Maria gagner. Pas par galanterie, mais parce qu’aujourd’hui, elle avait été plus forte que moi. Je lui souris alors qu’on ne faisait plus qu’un et que ma respiration ne faisait que s’accélérer au rythme de nos mouvements.

Manquait plus que la musique pour donner un coup de charme en plus. Mais le disque, que j’avais mis avant l’arrivée de Maria, était terminé depuis un moment.

Je n'avais pas besoin d'avoir une atmosphère romantique avec Howard, j'aurais même trouver cela assez étrange, disons que ce n'est pas notre tasse de thé à tous les deux tous ce qui était niais, enfin, je suppose. De toute façon, notre relation venait à peine de commencer et il était du coup difficile de dire quel genre de couple nous étions.

Nous étions sans doute atypique, et en même temps, qui aurait pu croire que notre relation allait durer? Même moi je pensais ne jamais le revoir après avoir quitter ma chambre d'Hotel pendant la tournée et pourtant, il fallait croire que ce n'était que le début d'une histoire. Peut-être que c'était le destin qui nous avait fait une blague. Qui avait voulu nous dire quelque chose. Je n'était pas croyante, pour moi, dieu n'était qu'une raison pour que les gens se disputent, mais le destin...c'était autre chose. Tout comme les caresses d'Howard, c'était des caresses qui ne ressemblaient à aucune autre.

Ses caresses, on les arrêta seulement pour s'embrasser et pour faire cette bataille de dominance que j'avais gagné, j'avais donc plaqué doucement Howard contre le jaccuzzi, mon corps contre lui, nos intimités se  frottant l'une à l'autre. Mes baisers descendirent jusqu'à son cou et mes mains se placèrent sur ses épaules. Titillant son intimité avec la sienne, j'embrassais son coup de chaud baisers.  

Après quelques seconde à le narguer et à faire monter la température, j'avais enfin pris possession de son corps, à moins que cela soit lui plutôt. Nous étions enfin liés. Je commnençais les vas et viens doux alors que des soupirs passaient mes lèvres. L'eau du Jaccuzzi donnait un aspect différent de la chose et ce n'était pas désagréable, au contraire!

Ses baisers rendaient la défaite plus facile. J’avais fermé les yeux pour ressentir toutes les sensations que me procuraient les lèvres de Maria dans mon cou ainsi que son corps contre le mien. C’était comme si le temps c’était arrêté. D’ailleurs, je n’avais aucune idée du temps qui s’était écoulé depuis qu’on était ici. Je profiter de chaque minute, de chaque seconde passée en compagnie de Maria. Je me laissais aller à l’embrasser tendrement cherchant à lui procurer le plus de sensation possible.

On avait fini par ne faire plus qu’un après des provocations de part et d’autre. Les soupires de plaisir de Maria entrainèrent les miens. D’abord doucement, on avait progressivement accélérer la cadence entre des baisers. Ce moment, on le partageait à deux et je ne pouvais m’empêcher d’avoir les yeux qui brillent en croisant le regard de ma Maria. Ce petit jeu de va et vient dura encore alors que mes soupirent suivant le rythme jusqu’à ce qu’on arrive au paroxysme du plaisir. Nos ébats terminés, je gardai Maria contre moi, la serrant dans mes bras et posant un baiser sur son front. Je la regardai dans les yeux souriant.

-Alors, tu es plus détendue maintenant ?

J’espérais avoir pu lui faire oublier ses tracas pendant le temps qu’on avait passé ensemble. Et si ce petit moment de détente dans le jacuzzi m’avait fait beaucoup de bien, j’espérais que Maria allait rester encore un moment auprès de moi. Au moins, jusqu’au soir. Voir jusqu’au lendemain. On avait jusqu’ici passer que quelques moments ensemble, jamais plus d’une journée. Je me rendais maintenant compte de pourquoi Maria trouvait ma demande trop rapide…

Nos ébats avaient durer un petit moment avant de se finir en apotheose. J'avais mener la danse de tout du long et cela n'était pas pour me déplaire. nous avions eu un très bon moment ensemble. Le fait d'avoir été dans un jaccuzzi était d'autant plus magique. C'était même un peu romantique quand on y pense non?

Quoi qu'il en soit, Howard m'avait garder dans ses bras et j'y étais rester volontier, être blottit dans les bras d'un homme était tellement agréable et ça l'étais encore plus puisqu'il s'agissait d'Howard. Je m'étais blottit encore mieux, les yeux clots, la tête dans son cou, profitant de ce moment. Le silence nous entourait, seul le bruit des bulles du jaccuzzi nous parvenaient aux oreilles. Il rompa le silence en me demandant si j'était décontracté à présent, un sourire passa mes lèvres, et, sans bouger, je lui répondit. "Oui...Comment ne pas l'être à présent? Je susi tellement bien dans tes bras actuellement..."

Apaisée, je n'étais pas prête de partir ni du jaccuzzi, ni des bras d'Howard, ni de la villa. Le silence était revenu entre nous avant que je ne pose une question. "Est ce que je peux rester ici cette nuit?" Il était encore tôt et nous pouvions encore profiter de tous et n'importe quoi. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi et de retrouver un appartement vide, je ne savais même pas si j'avais laisser de quoi manger dans mon frigo depuis le temps que je n'y étais pas aller.  "Après tout je te dois une pizza ce soir.." Et oui, j'avais presque oublié cela, j'avais perdu à la course et avait été beaucoup moins rapide que lui a entrer dans le jaccuzzi. Je nous voyais faire une soirée tranquille dans le canapé à regarder un film en mangeant de la pizza et buvant des bières, moi contre lui... Je pensais énormément à être tactile avec le batteur et pourtant, ce n'était pas tellement le cas d'habitude mais j'avais l'envie de sentir sa peau contre la mienne, ses yeux sur moi et m'adressant un sourire. J'étais peut-être bien accro à lui...

J’étais tellement bien avec Maria blottie dans mes bras. Je pourrais rester là des heures sans rien dire, juste être elle contre moi et profiter d’un moment paisible ensemble. Brisant le silence, je lui demandai si elle était plus détendue comme si son corps sans tension n’était pas là pour parler pour elle. Elle confirma ce qui me fit sourire.

-Tant mieux.

J’étais content qu’elle soit bien, tellement que je n’osai pas bouger d’un centimètre de peur de la déranger. Je l’entendais respirer doucement et je fermai les yeux n’entendant plus que nos respirations et les bulles. Ce silence reposant fut rompu par Maria, cette fois, qui se demandait si elle pouvait rester ici cette nuit.

-Bien sûr ! J’allais te le proposer, d’ailleurs.

Je souris. C’était un bon début si Maria voulait rester chez moi. J’étais vraiment content qu’elle me le demande. Elle me rappela la pizza et je rigolai. Ouais, j’avais gagné notre petite compétition. J’en étais fier, d’ailleurs.

-Ouais, une pizza bolognaise ! C’est mes préférées.

Je rigolai à nouveau avant que le silence ne revienne entre nous. Je ne sais pas combien de temps on est resté dans se jacuzzi, juste l’un contre l’autre à profiter de l’eau et des bulles. J’avais fermé les yeux pendant tout ce temps laissant Maria profiter du moment autant de temps qu’elle le voulait. Jusqu’à ce que je commence à avoir faim et à avoir envie d’une bonne bière ou d’un bon whisky.

-Tu veux aller manger et regarder un film ?

J’avais rouvert les yeux attendant la réponse de Maria.

-J’ai plein de cassettes vidéos. Il y a le choix pour le film.

Le plus dure serait sûrement de sortir du jacuzzi.

Howard avait accepté que je reste dormir ici, intérieurement, j'avais l'impression de retourner à cette période où j'étais adolescente. Si j'aurais pu, j'aurais sauté un peu partout pour montrer ma joie mais parce que je ne voulais pas que mon petit ami me prenne pour une cinglée -et parce que j'avais une réputation de femme sérieuse à tenir-, je m'étais contenté d'un large sourire en le regardant dans les yeux. "Super, tu m'en vois ravie!"

Il m'indiqua que sa pizza préféré était celle à la bolognaise, je notai ça dans un coin de ma tête et me prépara psychologiquement à sortir du jaccuzzi et donc, à casser ce doux rêve que nous vivions éveiller Howard et moi. "Je vais passer la commande, je connais une pizzaria super bien, on commande toujours à celle-là avec Ricci, et pour qu'un italien dise que des pizzas sont bonnes, c'est que c'est le cas pas vrai?" Je venais rapidement de me rendre compte que je parlais encore une fois de mon patron. J'étais incorrigible mais malheureusement, quoi dire d'autre? Ma vie se résumais à mon travail, ça faisait des jours que je n'étais pas rentré chez moi. "Je parle trop de lui...désolé..."  

Il m'avait ensuite demander si regarder un film pouvai être une de mes envies, pourquoi pas? En fait, cela serait avec plaisir! J'avais justement envie de ça, d'être dans ses bras et de regarder la télé comme un couple normal. "J'ai hâte de voir ce que tu vas me proposer comme film!"

Je le regardai dans les yeux, il était temps de bouger, pourtant ,mes muscles refusaient de s'activé, j'étais tellement bien... Je volai un baiser à Howard et prit mon courage à deux mains pour sortir. Je pris alors une serviette qui était à porter de main et m'entoura alors dedans. Je me tournai alors vers lui. "Tu pourrais me passer de quoi m'habiller? Je n'ai absolument rien avec moi...Un tee shirt et un caleçon m'irait très bien!" Je m'étais alors un peu poussé pour lui lasser de la place pour sortir. Devant la glace, je relevais mes cheveux pour faire une queue de cheval haute.

On était tous les deux contents que Maria reste. Je n’aurais pas cru que ça aurait été si facile de la faire rester et pourtant… On resta encore un moment l’un contre l’autre à parler de pizza mais on savait tous les deux qu’il allait falloir sortir tôt ou tard. Je lui avouai que ma pizza préférée était la bolognaise et du coup elle me parla de la commande qu’elle allait faire… Et de Ricci. Je fis une légère moue écoutant Maria. Elle avait fait tant de chose en 10 ans avec Ricci et ils avaient leurs petites habitudes. Il était Italien alors le gars s’y connaissait en pizza. J’hochai positivement de la tête pour approuvée mais ma moue était toujours là. Ouais, il s’y connaissait sûrement… Se rendant compte de la chose, Maria s’excusa.

-Non, c’est pas grave… Ouais, je suppose que c’est une bonne pizzeria.

Je souris pour rassurer Maria. Ricci était omniprésent dans sa vie, ce qui était normal vu qu’elle était sa secrétaire personnelle.

Je lui proposai aussi un film en plus de la pizza. On pourrait ainsi se détendre devant la télévision ce qui n’était pas plus mal pour une soirée à deux. Elle accepta me laissant le choix du film.

-Tu ne seras pas déçue.

On allait devoir sortir pour faire tout ça et ça semblait difficile. Maria fini par bouger me volant un baiser avant de sortir. Je la regardais mettre gracieusement un essuie autour d’elle alors que j’étais toujours dans le jacuzzi à simplement la regarder avec un sourire aux lèvres. Elle me sorti de mes pensées en me demandant quelque chose à mettre sur elle.

-Ouais, je vais aller te chercher ça.

Je sortis alors du jacuzzi, m’essuyant un peu avant de remettre mon boxer. Je laissai ensuite Maria dans la salle de bain pour aller lui chercher ce qu’il fallait. Je revins peu de temps après avec un t-shirt à l’effigie de The Burning Fire et un boxer noir. Je les lui donnai avant de terminer de m’essuyer et d’enfiler un short, trouvant inutile pour moi de mettre un t-shirt.

-T’es superbe avec les cheveux attachés.

Je souris. Elle était superbe de toute façon.

-Donc tu t’occupes des pizzas, moi je vais chercher la cassette !

Je disais ça en venant par derrière elle et en lui déposant un baiser dans le cou.

-N’oublie pas les bières.

Je lui soufflai ça à l’oreille avant de partir en mission « K7 ».

Je parlais trop de Ricci, je le savais et je devais arranger cela, si je continuais sur cette voie, Howard pourrait croire des choses qu'il n'avait pas lieu d'être. J'étais avec le batteur et personne d'autre. Il m'avait rassuré à moitié en déclarant que ce n'était pas grave mais j'avais bien compris que la jalousie pouvait apparaitre à tout moment dans un couple. Je lui dis un sourire et lui vola un baiser avant de sortir pour m'excuser.

Une fois sortis, j'avais demander à avoir de quoi me vêtir et Howard me ramena de sa chambre un boxer et un tee-shirt à l'effigie de son groupe, j'eu un sourire amusée. Je ne pensais pas un jour mettre ce style de haut, mais cela m'amusée plus que cela me vexais. Après tout, c'était sympas The Burning Fire.  

Je me mis à rougir un peu quand il me complimenta, j'avais juste relevé mes cheveux, je n'avais rien fais de plus, mais j'avais rougit tout de même, un rien pouvait rosir mes joues avec lui. J'avais laisser un doux sourire devant moi afin qu'il puisse le voir via le mirroir, puis, je m'étais habillée. SOn biaser dans le cou me procura quelques frissons. "Je m'occupe des pizzas..."

On sorta alors de la salle de bain et descendit de l'étage, je trouva le téléphone dans le salon -qui était immense- et appela la pizzaria, je connaissais le numéros par coeur à force d'y commander des pizzas. Après deux tonalité, une femme assez âgée à la voix chevrotante et à l'accent italien forcé decrocha. Je commandai alors une pizza bolognaise et une poulet/curry, indiqua l'adresse de la villa de mon petit ami et raccrocha.

Regardant ensuite autour de moi, Howard sans doute entrain de chercher le film de ce soir, n'était pas dans la pièce, je pris alors mes aises et m'installa dans le canapé, il était confortable à souhait. M'allongeant de ton mon long, j'observais toujours la pièce. Il arriva très vite avec la fameuse casette, un sourire sur mes lèvres. "Les pizzas arrivent d'ici 20 minutes!"

Je choisi de lui donner un t-shirt de The Burning Fire. J’en avais des tonnes des t-shirt de mon groupe et c’était l’un des premiers qui m’était tombé sous la main. L’important c’est qu’elle soit à l’aise ce qui semblait être le cas. Après un petit compliment et un sourire de sa part qui ne faisait que me donner plus envie encore d’une soirée devant la télé avec elle dans mes bras, on se réparti le travail à faire. Elle allait s’occuper des pizzas et moi de la cassette vidéo.

On était sorti de la salle de bain et, arrivé en bas, on s’était séparé. Elle alla dans le salon et moi dans le living où se trouvait une énorme armoire remplie de cassette vidéo. Je les regardai une par une pour trouver la meilleure tout en écoutant Maria téléphoner. La villa était silencieuse, je pouvais entendre la voix de ma petite amie en train de nous commander des pizzas. L’entendre me faisait sourire. Je me reconcentrai sur mes cassettes…. Seul bémol, je n’avais aucune idée de ce qui pourrait plaire à Maria. Il faut dire qu’on n’avait pas vraiment eu l’occasion de parler cinéma… Et mon armoire était essentiellement composée de films d’horreur et d’action.

Maria avait fini de téléphoner et comme, de toute façon, je n’avais aucune idée de ce qu’elle aimait, je pris une cassette au hasard. Le hasard choisi Shining. Ça m’allait, espérant que ça plaise à Maria.

Je revins dans le salon où je découvris ma jolie Maria allongée sur le canapé. Je souris quand elle me prévint que les pizzas allaient arriver dans 20 minutes.

-Ok, cool !

Je lui montrai la cassette.

-J’ai pris ça… Bon, c’est un film d’horreur mais je ne sais pas vraiment ce que tu aimes comme film alors. Et à part des films d’horreur et d’action, j’ai pas grand-chose…

Je me mordis un peu la lèvre comme pour m’excuser de mes lacunes. Il faudra qu’on résolve ça un jour. En apprendre plus l’un sur l’autre. Je suppose que ça viendra avec le temps…

Je mis la cassette dans le magnétoscope avant de rejoindre Maria sur le canapé mettant ses jambes sur mes cuisses pour ne pas la forcer à bouger trop.

Howard ne mit pas longtemps avant d'arriver dans le salon, souriante, j'avais hâte de savoir ce qu'il me reservait comme film Nous ne connaissions pas encore les gouts cinématographique de chacun, en fait, nous avions encore beaucoup de chose à connaître l'un de l'autre. Il allait falloir du temps pour qu'on se connaisse parfaitement mais c'est le but quand on est en couple : connaitre tous les petits secrets de l'être cher.

Couché sur le canapé, l'attendant, il vint m'annoncer que nous allions regarder Shining, cela m'allait parfaitement, j'aimais beaucoup Kubrick et encore plus Jack Nicholson. Lui souriant, je lui avait répondu. "C'est parfait, je ne suis pas chiante comme fille quand il s'agit des films, j'aime tout, ou j'aime peut-être moins les films policier..." J'étais loin d'être une poule mouillé, au contraire, quand j'étais ado', je ne pouvais jamais regarder de films comme celui-là puisque j'étais la seule à aimer cela. "Je me souviens d'une fois, je devais avoir 16 ans, un garçon à voulu jouer son malain en m'invitant à regarder "le retour des morts vivants", à la fin de la soirée, c'était lui qui était dans mes bras et pas l'inverse comme il l'avait espéré. " dis-je alors amusée.

La nuit tombait dans les rues de L.A, c'était une très bonne ambiance pour un film à deux en amoureux. Mon petit ami me rejoingnit dans le canapé, bougeant seulement mes jambes pour s'asseoir. N'étant pas d'accord, je changea de position, venant me coller à lui, ma tête sur ses genoux. Le film commença et je fus attentive à ce chef-d'oeuvre du cinéma.

20 minutes plus tard, à peine, on avait sonné à la porte d'entrée. "Ca doit être les pizzas." Je pris la télécommande du magnétoscope et appuya sur "pause". Je me levais et regarda Howard. "Je vais payer les Pizzas, prends les bières pendant ce temps là." Puis je sortis de la pièce pour aller prendre les pizzas.

En revenant dans le salon, je posai les boites en carton sur la table et les ouvrit. Une délicieuse odeur sortit des deux boites, je m'en laichai déjà les babines. Voulant prendre des assiettes et des couverts, je voulu parmi en excursion pour trouver la cuisine. J'allai dans une direction, finalement, je me retrouvai dans le garage, rebroussant chemin, je partis ensuite à gauche, me retrouvant dans des sanitaires. Encore raté. Je décidai d'apeller Howard à la rescousse. "Chéri? Elle est où ta cuisine?" J'avais lâché ce mot doux avec tant de naturelle que je ne m'étais pas vraiment rendu compte de ce que j'avais dis.

Le film que j’avais choisi lui plaisait. J’étais rassuré et ça se voyait. Je crois que c’est rare les moments où je me soucie de quelque chose et là, bizarrement, pour un truc aussi simple, ça avait été le cas. Je notai dans un coin de ma tête que Maria aimait bien tous les films sauf les policiers qui étaient moins son truc.

-Cool !

Je souris, très content de ne pas avoir pris un film policier mais bien un chef d’œuvre de Kubrick.

Pendant que je mettais le film et rembobinai la cassette, j’écoutais Maria me raconter une histoire de quand elle avait 16 ans. Je rigolai en écoutant la chute qui me prouvait que ma Maria n’avait décidément peur de rien. La preuve elle sortait avec moi.

-Ce mec devait être un couillon.

Ayant lancé le film, je rejoignis Maria dans le canapé. Mécontente de nos positions respective, ma petite-amie ne tarda pas à mettre sa tête sur mes genoux. Je souris passant mes doigts dans ses cheveux et caressant sa joue. On regardait attentivement le film quand la sonnette retentit pour nous annoncer la venue des pizzas. Elle mit le film sur pause me donnant la mission d’aller chercher les bières.

-Ok !

Je me levai paresseusement allant dans la direction opposée de Maria. Je pris les bières dans le frigo qui était à 70% composé d’alcool notamment de bouteilles de vin mises au frais pour boire comme ça tout simplement. Je pris un pack de 6 bières et revint au salon où je sentis la bonne odeur de pizza. Elles étaient là, sur la table. Je déposai le pack de bière sur la table me demandant où Maria était passée. J’eus vite la réponse quand j’entendis sa voix résonner dans la villa. Elle ne trouvait pas la cuisine. Le petit mot doux me fit sourire, c’était nouveau et c’était cool. Je me dirigeai vers Maria et la trouvai non loin des sanitaires.

-Tu veux une carte, chérie ?

Je lui souris avant de lui voler un baiser.

-Viens, elle est là la cuisine.

Je la pris par la main et lui montrai le chemin vers la cuisine. C’était une grande pièce où régnait un certain bordel. Notamment quelques bouteilles de vins vides qui trainaient sur le plan de travail et une vaisselle pas faite.

-Les couverts sont là et les assiettes ici.

Je lui montrai tout pour qu’elle puisse s’y retrouver même quand je ne serais pas là. Je pris des couverts pour nous deux.

-Désolé pour le bordel… Comme je ne savais pas que tu allais venir je n’ai pas pris le temps de ranger… Ni d’appeler la femme de ménage…

Je lui souris comme si ça suffisait à excuser une cuisine mal rangée.

Je m'étais perdue dans la villa d'Howard, cela pouvait arrivé qu'à moi ce genre de chose. Quelle cruche je pouvais être parfois! Immobile dans l'entrée, j'avais demander de l'aide à Howard et il m'avait demander en riant si je voulais une carte. "Oui je veux bien!" avais-je demandé de façon honteuse. "Au moins je sais où sont les toilettes..." Il m'avait surnommée "chérie" et ça me fit un peu bizare, c'était le temps que je m'habitue à cette marque d'affection. Je laissai un sourire alors qu'il m'entraina dans la cuisine.

Je fis une petite grimace quand je vis l'état de la pièce, c'était bien un mec seul qui vivait là, quoi que chez Daniele c'était rangé, mais il y avait Eirk pour faire le sale boulot. Donc ça ne comptait pas et il fallait que j'arrête de penser à mon patron, j'étais actuellement avec mon petit-ami. "Et bah dis donc, j'espère que c'est rangé les autres jours" Dis-je avec une pointe d'humour.  Je pouvais parler, mon appartement avait l'air d'un appartement tout droit sortit d'un magazine de meuble tellement c'était impersonnel et rangé, quoi que, sans doute un peu poussièreux depuis le temps où je n'y étais pas aller.

Je pris alors les couverts et les assiettes en souriant un peu. "Tu as une femme de ménage qui vient souvent?" Je le suivis pour retourner dans le salon, posait ce que j'avais dans les bras et m'installa dans le canapé, coupai les pizzas et en prit une part. "Miam bon apétit!" Je croquai vivement dans ma part, cétait sans doute la troisième fois que je mangeais une de ses pizzas depuis que j'avais vu Daniele. Il fallait que je fasse attention à partir de demain.

Je regardai ensuite la pizza d'Howard et lui fit des petits yeux de petite fille. "Tu me fera gouter ta pizza? Je ne l'ai jamais prise celle-ci!" Quand on parlait de nourriture, j'étais au rendez-vous, j'étais parmi ces femmes qui adoraient manger mais qui, curieusement, ne prenait pas un gramme -enfin, c'était dans la limite du raisonnable-.

Maria s’était perdue mais je vins à son secours pour lui montrer ma cuisine pas rangée du tout pour qu’elle puisse prendre les couverts pour les pizzas. J’avais vu la grimace de Maria qui montrait tout sa désapprobation par rapport à l’état de la pièce. Ouais, c’était pas brillant, j’avoue. Je bafouillai des excuses prétextant que l’arrivée de Maria chez moi était inattendue.

-Oui, c’est rangé en général…

J’esquissai un sourire sentant bien le ton d’humour que Maria avait pris. Il semblerait qu’elle allait me pardonner pour le bordel pour cette fois-ci. La prochaine fois, faudra que je pense à faire venir la femme de ménage plus souvent si on venait à vivre à deux ici. Maria parla d’ailleurs de celle-ci.

-Oui, elle vient toutes les semaines. Elle est jeune, elle s’appelle Kate et…

Et je ne sais pas combien de fois elle avait fini dans mon lit. A cette pensée je détournai le regard de Maria.

-Heu… Ecoute, je crois que je vais la virer… Elle nettoie mal de toute façon. J’en prendrais une plus expérimentée…

Bien rattrapé Howard. Et par expérimenté je voyais plus vieille comme ça il n’y aura aucune risque de tentation même si rien ne pourrait, maintenant, me détourner de Maria. Je me mordis la lèvre en regardant Maria comme un gosse qui avait failli dire une grosse connerie.

On retourna dans le salon devant nos pizzas. Elles avaient l’air bonnes.

-Bon appétit !

Je mordis dans une part en même temps que Maria. Bordel, elle avait raison, elles étaient vachement bonne ces pizzas. Je tournai le regard vers Maria qui me regardait avec des petits yeux envieux en me demandant un part de ma pizza. Ce regard me faisait craquer.

-Mais oui, je vais t’en donner une.

Je rigolai coupant une part de ma pizza pour la donner à Maria. J’enclenchai alors à nouveau le film tout en mangeant ma pizza aux côtés de la femme que j’aimais. C’était probablement les meilleures pizzas que j’avais jamais manger.

-Il a raison le Ricci, c’est super bon. Tu pourras lui dire…

Je faisais des efforts… J’avais bien compris que Maria aimait bien son patron et si je voulais faire bonne figure je ne devais pas être le connard de l’histoire.

J'avais l'impression d'être une mégère. Je ne devais pas bousculer autant son quotidien, il venait à peine de me demander de venir habiter chez lui et voilà que je prenais déjà mes aises. Il m'anonça qu'en principe, c'est rangé, sauf que j'étais venue à l'improviste aujourd'hui. Je me pinçais les lèvres en le regardant. "Désolé, tu dois te dire que je suis déjà bien chiante"

Puis il m'indiqua qu'il avait une femme de ménage, il semblait bien la connaître et me l'a présentait d'un air enjoué, jusqu'à ce qu'il s'arrête et ne fasse tous le contraire. Un tel comportement me montrait deux choses d'Howard Stone :

1) Je n'étais pas la première fille de sa vie, ou plutôt, j'étais la nouvelle conquête d'une longue liste.
2) Il allait arrêter ses "coups vite fait" pour moi.

Cela se voyait et s'entendait. Et rien que pour ça, je lui dis un baiser sur les lèvres, un sourir doux l'accompagnant. "Merci." avais-je murmuré. Puis nous étions repartis dans le salon avec tous le necessaire à notre dîner. M'asseyant convenablement, je lâchais un remerciement à Howard pour son bon apétit et croquai dans ma pizza.

Un regard vers Howard et j'eu une de ses parts, en souriant telle une gamine ayant une sucette dans un magasin, je lui dis un bisou sur la joue avant de couper une part de la mienne et de la lui donner. "Donant donant''. Le film se remit en route et on se mit à le regarder de nouveau. J'eu un sourire quand mon petit-ami m'annonça qu'elles étaient bonnes. "Je le lui dirait, je suis sûr qu'il sera ravit d'entendre ça." Dis-je d'un air amusée.

Howard faisait des efforts, je le voyais et je ne pouvais que le remercier pour cela. Daniele avait peut-être tout faux. Peut-être qu'il était le bon...

Chiante ma Maria ? Je lui offris un petit sourire rassurant.

-Pas du tout. Tu n’es pas chiante.

Je parlai, ensuite, de la femme de ménage essayant de me rattraper tout de suite. Ok, elle était belle donc c’était une tentation… Donc, je devais m’en débarrasser. C’est ce que je promis à ma Maria. J’en engagerais une vieille pour être bien sûr de ne pas être tenté. Elle me remercia et déposa un baiser sur mes lèvres. Des baisers qu’elle seul avait le secret.

On était retourné dans le salon pour manger nos pizzas. Je lui avais passé une part et, en contrepartie, elle m’avait offert une de la sienne. Donnant donnant. C’était bien la secrétaire de Ricci. J’eus un petit sourire en y pensant.

-Merci.

On regarda à nouveau le film tout en mangeant. J’eus même un petit compliment pour Ricci histoire de me faire bien voir. Je ne voulais pas passer pour le méchant de l’histoire, alors… Ça faisait plaisir à Maria et c’est tout ce qui comptait.

-J’espère… J’fais des efforts…

Je me sentais obligé de le préciser.

On finit de manger se concentrant uniquement sur le film. Mais bientôt, je ne regardai plus que Maria la prenant dans les bras. Je caressai ses courbes tout en regardant l’œuvre de Kubrick d’un œil.

-Ça fait longtemps que je n’avais plus regardé de film avec quelqu’un.

J’avais dit ça à un moment alors que j’étais vraiment bien dans le fauteuil avec Maria. Quand des filles venaient ici c’était jamais vraiment pour regarder un film.

Howard venait de me rassurée, je n'étais pas chiante comme je le disais, tant mieux, mais il était clair que je devais être moins sur son dos, après tout, je n'habitais pas encore là. Il était indépendant et pouvait faire ce qu'il voulait -Bon dans la limite du raisonable bien sûre!-.

J'avais bien compris que la femme de ménage était passé par son lit -ou le jaccuzzi- au vue de sa réaction et je fus touchée qu'il souhaite avoir une nouvelle femme de ménage. Je ne pouvais pas lui en vouloir, nous n'étions pas ensemble à l'époque, c'est comme il ne pouvait pas m'en vouloir d'avoir coucher avec Eddy pendant la tournée -mais bien sûre je ne lui dirait tout de même pas-.

Il avait sentit obligé de me dire qu'il faisait des efforts, je lui fis un doux sourire puis un baiser sur la joue. "Je sais, je t'en remercie. Je sais que ce n'est pas facile, j'en ai conscience." Avais-je dis avant de reprendre le dîner.

Les assiettes vides, nous n'avions pas prit le temps de débarassé, nous ferons ça tout à l'heure. Me replaçant dans les bras d'Howard, je regardais totalement le film. Des caresses d'Howard faisait frissoner ma peau et me faisait sourire tendrement. Ma main sur sa cuisse, je lui caressais doucement avant qu'il ne me dise que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas regarder un film avec quelqu'un. Je crois que c'est la même chose. En fait, ça faisait longtemps que je n'avais pas regarder un film tout cours. Les journées passent si vite dans ma vie...

"C'est pareil pour moi, ça fait tellement longtemps que je ne m'étais pas poser tranquillement devant la télé. Je ne sais même plus ce que c'est de m'asseoir dans mon canapé chez moi." Dis-je avec amusement. "Il faudrait que je pense à y retourner à un moment donner, que je ne paie pas mon loyer pour rien. Et que j'y fasse le menage, ça doit être plein de poussièr partout! "

Ma tête dans son cou, je humais son parfum en écoutant le film, j'avais fermé les yeux pour profiter de ce moment à deux.

Mes efforts avaient été appréciés. Tant mieux parce que ce n’était pas par plaisir que je faisais des compliments à Ricci. Mais les remerciements de Maria valait largement l’effort tout comme le baiser qu’elle laissa sur ma joue.

On avait bien mangé. Les pizzas étaient réellement succulentes. On regarda le film, ensemble, en silence. Je me laissai aller à quelques caresses, dessinant les courbes de Maria. Elle me rendait ces caresses et le film avait tout de suite moins d’importance que Maria elle-même. Il n’était qu’un prétexte pour passer un bon moment à deux. Je disais à Maria que ça faisait longtemps que je n’avais plus regarder un film avec quelqu’un. S’en était de même pour elle. Même, pour elle s’était pire, parce qu’elle n’avait, apparemment, même plus le temps de se poser chez elle. Elle parlait de ça avait humour. Je rigolai.

-Je pourrais y envoyer la nouvelle femme de ménage si tu veux.

Je savais que si elle n’avait pas été depuis longtemps chez elle c’est parce qu’elle avait passé beaucoup de temps chez son patron. Mais je chassai cette idée de ma tête pour profiter du souffle de Maria dans mon cou. Mes yeux rivés à nouveau sur le film, je n’en étais pas moins attentif aux moindres gestes et à la moindre caresse de Maria.  

Le film se termina et le générique apparu sur l’écran. Maria était toujours serrée contre moi et je la redressai pour l’embrasser langoureusement. Je regardai ensuite la table remarquant que je n’avais bu qu’une seule canette de bière sur tout le film. Un record. Ça m’arracha un petit sourire avant que je ne repose mon regard sur Maria.

-On rangera demain. J’ai pas envie de faire du rangement maintenant.

Je lui souris caressant sa joue.

-Tu veux visiter la chambre?

Mon sourire était enjoué. Je voulais passer le reste de la soirée prélassé dans mon lit avec Maria à mes côtés.

Ca faisait un bien fou de se poser avec son petit-ami, dans un canapé. J'étais bien là, à apprécier les caresses d'Howard. Je suivais le film seulement à moitié tant je profitais des mains de mon petit-ami. J'avais ensuite annoncer au batteur que mon appartement était devait être dans un éta déplorable. Il en avait rit et m'avait proposer d'envoyé la futur femme de ménage. "Je note ça dans un coin de ma tête et dès que tu l'as trouvé, je te la pique!" Dis-je en riant un peu.

La fin du film arriva plutôt vite alors que c'est un film qui dure un moment, peut-être que je m'étais un peu assoupi, si bien dans les bras d'Howard, la tête calé dans son cou. En tous les cas, le générique passait à l'écran. Howard me redressa et, en souriant, il m'embrassa langoureusement. Des frissons parcoururent tous mon corps et je prolongeais ce baiser. Notre embrassade s'arrêta au bout d'un moment, quand Howard regarda la table.

Il avait dit qu'on rangerait demain, il avait totalement raison, j'avais juste envie de me poser encore et de profiter des bras d'Howard. Je hochai la tête "Oui, on fera ça demain, là je dois t'avouer que j'ai envie de profiter de toi.". Avais-je dis en lui encerclant la taille et l'embrassant dans le cou.

Sa question m'avait fait rire. "Je crois qu'il ne manque plus que cette pièce, non?" J'avais très envie de connaître toutes les pièces de cette villa et bein sûre, la chambre de mon petit-ami mais j'y allais peut-être un peu à reculons. Combien de femmes étaient passés dans son lit? Je savais pertinament que je n'étais pas une fille comme les autres, s'il voulait simplement coucher avec moi, il m'aurait déjà jeté depuis longtemps et il ne m'aurait pas demander d'habiter avec lui.

Je me levai alors et lui pris la main. "Je te suis".

On commençait déjà à se partager des choses. Ma future femme de ménage pourra aller faire le ménage dans l’appartement vide de Maria quand ma petite-amie le voudra. On pouvait vivre comme des stars à nous deux, on était loin d’être dans le besoin. Même si j’étais impatient de voir Maria habiter à plein temps chez moi pour la voir assise dans ce même fauteuil quand je rentrais du studio.

On regardait le film tous les deux d’un seul œil car on était bien trop hypnotisé l’un par l’autre que pour faire autrement. Je sentais ma Maria toute détendue pendant que mes caresses parcouraient son corps. Le générique arriva sur l’écran et j’embrassai ma petite-amie devant complètement accro à ça.

Je remis au lendemain le rangement de la table. Ce n’était pas forcément le moment de faire le ménage, au contraire. C’était le moment de profiter un maximum de la présence de Maria. S’en était de même pour ma petite-amie qui avait les mêmes envies que moi en ce moment ce qui me fis sourire. Ses baisers me procurèrent des frissons et je trouvais qu’il était plus que temps de lui faire visiter ma chambre.

-J’crois oui. C’est la pièce la plus importante en plus.

C’était peut-être la future chambre de Maria, qui sait… Elle me prit par la main et je le conduit jusqu’en haut. J’ouvris la porte sur ma chambre qui était immense. Au milieu un lit king-size illuminé par la grande baie vitrée qui me servait de fenêtre et qui donnait une vue magnifique sur une partie Beverly Hills vu que j’avais la chance d’habiter sur l’une des nombreuses collines du quartier. On y retrouvait aussi une batterie mais qui faisait plus office de décoration qu’autre chose.

-Et voilà ! Si ça peut te rassurer, je crois qu’on voit la villa de ton patron d’ici…

Je laissai échapper un petit rire avant de lâcher la main de Maria pour enlever mon short et finir en boxer pour ensuite m’écrouler sur le lit en poussant un soupir de soulagement comme si j’avais passé une journée super fatiguante.

C'était assez drôle de jouer au couple, cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu cette sensation de partage. J'étais amusée d'Howard et de ce qu'il m'avait proposé. C'était quand même se plonger dans le futur vu qu'il n'avait pas encore fait le necessaire avec sa femme de ménage.

Il m'indiqua que sa chambre était la pièce la plus importante de sa villa. Oui, bien sûre, c'était toujours  comme ça qu'on définissait la chambre. C'était une pièce qui devais montrer le repos mais aussi l'érotisme. Je me demandais comment était sa chambre, je n'avais pas besoin d'attendre très longtemps puisqu'on allait y aller dans la minute qui suivie notre sortie du salon.

Mains dans la mains, vallait mieux que le tienne fermement pour ne pas me perdre dans cette villa. On entra dans sa belle chambre. Elle était immense, contrairement à la mienne qui était vraiment pas plus grande que son entrée. Je lâchai sa main en souriant. La baie vitrée m'attira, arrivant devant la vitre, je me mis à rire un peu à sa remarque. "Tu m'en vois ravie! Je crois même pouvoir le voir se taper une fille dans la piscine" ce n'était pas vrai biensûre, on voyait au loin quelques coins de sa villa.

Je me retournais vers lui, alors qu'il était coucher dans son grand lit. Souriante, j'allais le rejoindre dans son lit après m'être mise en sous vetêment. Collés à lui en souriant, je vins lui embrassé la joue. "Tu as une très belle chambre, tu as de quoi faire ici!" Je regardai chaque coin de la chambre en souriant.