A L.A, on répertorit deux types de personne: ceux qui réussisent et ceux qui échouent. Moi, à la base, je n'étais pas faite pour réussir. Née à Los Angeles dans le quartier de l'Eastside, dans un quartier modeste, on m'a donné deux prénoms de garçon -Comme si un seul n'aurait pas été assez difficile à porté-Ma mère, qui était femme de ménage pour de grandes stars, et mon père, vendeur de nachos dans un stand dans la rue, on décidé de m'appeler comme cela pour "cassé le stéréotype des prénoms de fille et de garçons", si vous voulez mon avis, c'est parce qu'ils attendaient un garçon et qu'à ma naissance, ils se sont retrouvé avec une fille et, n'ayant pas trouvé de prénom, ils m'ont appelé comme ça et c'est tout.

Bon, j'ai eu une vie plutôt banale à L.A, dans le sens où je n'ai jamais touché à un instrument, ni fait de théâtre et, en plus, je chante comme une casserole mais j'en suis fière parce qu'il en faut bien, des gens comme moi, à Los Angeles, juste pour rappeler aux gens que ce n'est pas une ville remplit d'artiste. J'ai dû essayé la batterie à une époque, parce que j'avais un copain qui était fan de cet instrument mais, même si la musique m'interesse beaucoup, je ne me vois pas en faire. Et puis, je ne m'étais pas forgé un destin artistique.

J'ai été à l'école comme tous le monde et j'avais des notes plutôt bonnes. J'étais la petite fille modèle jusqu'à l'adolescence où avec mon ami Howard Stone, on faisait conneries sur conneries. A chaque fois on évitait de justesse les flics qui commençaient à nous connaître sans jamais nous boucler. Mais on était jeunes et c'était des betises d'adolescents. Et puis il était plus du genre solitaire, en fait, on se retrouvait tous les deux souvent, de façon hasardeuse et on allait ensemble faire les conneries. C'était une bonne période de ma vie, je m'amusais bien à l'époque.

Mais il a fallut faire des choix. J'en avais marre d'entendre les gens dirent que Los Angeles était une ville d'avenir, pour moi, ce n'était pas le cas, je n'étais pas doué dans l'artistique. Du coup j'ai pris l'avion et je me suis installé à Washington à l'âge de dix neuf ans, pour faire des études de droit international. J'ai laissé Howard, ma mère et mon père seuls en Californie.

Ces cinq années passées dans la capitale américaine n'ont pas été toutes faciles, entre études et travail, je n'avais pas vraiment de temps pour moi et les liens de la Californie s'effaçaient petit à petit. Mon diplome en poche, on m'a tout de suite trouvé un travail au sein du cabinet d'avocat le plus réputé des Etats-Unis. Un mois après été engagé, je suis partie en Chine pour une femme qui était retenu prisonnière là-bas.

C'est là-bas que j'ai fais la connaissance de Jordan Burt.

Il était beau avec ses cheveux bouclés et il avait un regard de braise à en faire fondre plus d'une. Il était le genre d'homme qui combatait pour le droit des femmes. Ca à été le coup de foudre tout de suite entre lui et moi. Si bien qu'au bout d'un mois, il revenait avec moi à Washington. Il était né au Texas, à Houston, et était en Chine pour racheté une émission télé. Jeune et téméraire, il voulait montrer aux américain que la télé était l'avenir et qu'on pouvait même montrer des chanteurs et acteurs à la télé. Finis les émissions radio et la presse à scandale, son émission serait tout dans un seul format. Son idée m'a plus et je l'ai suivis dans son idée en l'aidant à monter ce projet.

Etablis à Washington, le projet de "Burt&Greatfield show" prenait de la couleur années après années et au bout de cinq ans de vie commune, Jordan fut à la télé avec son émission. Devenu préentateur, notre couple était un peu éclaté puisque je continuais de voyager partout dans le monde. Pensant sans doute que j'allais partir loin de lui, Jordan m'a demandé en mariage et bien sure, j'ai accepté. Ca à été comme un second souffe pour nous.

Trois ans après le début de l'émission, Jordan se plaignait de mal de tête à se taper le crane contre le mur. Après avoir réussit à le faire aller chez le médecin, il nous envoya à l'hopital qui, eux, diagnostiquèrent une tumeur au cerveau inopérable. Tout notre mondre éclata en mille morceau à ce moment précis.

Abattue, j'allais faire des derniers mois de la vie de mon mari un rêve. Il voulait monter sa société de production, et bien il aurait sa société de production! Il voulait aller à Los Angeles, et bien nous irions là-bas! Je démissionna de mon boulot, prit deux billet aller pour L.A et on partit s'installer dans un appartement dans l'Eastside. Je fis les démarches pour monter la société de production "Burt&cie" et Jordan fit son dernier numéro de l'émission à Los Angeles.

La tumeur grossissait de jour en jour. Ma vie sociale était un néant car je passait le plus clairs de mon temps à m'occuper de mon mari. Un jour, alors que nous étions sur le balcon, il me regarda en souriant, me demandant de reprendre la présentation de l'émission. Au début, je reufsa catégoriquement, mais plus les semaines passaient, et plus il m'apprenait à présenter une émission et finalemelement, peut-être que j'en avais envie...

Jordan s'éteigna le 17 decembre 1978 à deux de l'après midi dans son lit d'hopital à Los Angeles. Me laissant veuve à 30 ans. C'était beaucoup trop difficile pour une fille comme moi, de voir son mari étendue dans son lit, inerte. Après sa mort, je n'ai pas reprit de suite l'émission qui, du coup, restait dans les cartons alors que des chaînes m'envoyait sans cesse des demandes pour avoir les droits. J'ai toujours refuser.

Pendant deux ans, j'ai broyé du noir, j'étais dans ma solitude. J'ai eu tous les vices possibles. Je buvais sans cesse, enchainant les cuites, je me drogais en drogue les plus dures et je fumais. Cependant, j'ai jamais retouché un homme depuis Jordan. C'est le jour de mes 31 ans que le déclic arriva. Je défaisais quelques carton dans mon nouvel appartement, quand je suis retombé sur les notes que j'avais prise quand mon mari me donnait des cours pour présenter son émission. Je me mis à réfléchir un peu et finalement, je pris mon courage à deux mains et étudia toutes les demandes des chaines avec Daniele Ricci que j'avais rencontré des années au paravant.



La première de l'émission "Burt&Greatfield Show" fut un succès, si bien que la chaine nationnal sur laquelle je présentais le show me commanda une saison complète. J'avais reprit exactement le même concept que Jordan, bonne humeur et artiste se relayait dans le show. Voilà deux ans qu'elle marche. Je suis fiere de cette émission, elle me permet de rester un peu attaché à Jordan même s'il est loin de moi...

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