Les relations de June Wood, aka Anita Montale.

Drake Anson

Ami de Faith grâce à leur groupe de musique commun, June a rencontré Drake à la fin d'un de leur concert. Ils se sont mutuellement plu et ont décidé de faire plus ample connaissance. Après quelques confidences, des services rendus, et plusieurs fêtes, ils sont finalement devenus de bons amis tout deux sachant qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre.

River Moriarty

Elle pose doucement sa main sur son torse, tout en plongeant son regard vert jade dans les beaux yeux clairs de son amant. Langoureusement, ils s'embrassent tout en passant réciproquement leur main dans le dos de l'autre. Puis, comme toujours, ils finissent au lit essoufflés, et le corps chaud. Entre eux, pas de lendemain confus, juste une bonne nuit d'amour. Même si le Moriarty a un raisonnement quelque peu étrange, June passe outre et continue d'entretenir avec lui une relation sexuelle occasionnelle.

Amon Sørensen

Lui, elle ne le sent pas. D'un air dédaigneux, elle tente de l'éviter durant les conférences de presse, consciente du potentiel danger qu'il est à sa réputation. D'une curiosité sans limite, elle est certaine qu'un jour il s'intéressera de trop près à sa vie privée. En attente d'un moment douloureux de révélations publiques, June se contente de l'ignorer.

Apolline Mclagan

L'Écosse, la bourrasque fraîche, et le whisky qui coule dans la gorge, Apolline c'est une flamme de ce genre. Nouvelle guitariste du groupe Burning Fire, dont June est fan, celle ci après avoir vu La Passion brûle s'est aussi éprise des talents d'artiste de la jeune Wood. Elles se sont un jour rencontré et le courant est immédiatement passé. Désormais, elles se rencontrent de temps en temps pour discuter avenir, carrière et amours.

Howard Stone

Ancien amant de la belle blonde, ils ont tout deux préféré mettre fin à cette relation aussitôt que le plaisir n'était plus. Maintenant qu'Howard est en couple, June souhaiterait pourtant en apprendre plus à ce sujet, voir réussir à obtenir une nouvelle nuit auprès du batteur de son groupe préféré.

Robin North

Acteur ayant interprété le fiancé de Katharina Donn dans La Passion brûle, il est un acteur à grand succès. Suite à ce fabuleux travail d'équipe, June et Robin ont dépassé le stade de collègue pour devenir de très bons amis. Ils ne cessent de paraître comme le duo d'acteurs du moment, confidents et proches connaissances, ils espèrent profiter de nouveau de ce titre pour obtenir des rôles principaux dans des films communs.

Faith Maldonado

Fan de June Wood, musicienne en devenir, Faith est une belle jeune femme qui vante sa chance d'avoir rencontré l'actrice grâce à leur connaissance commune: Apolline Mclagan. Sans n'avoir encore fait de la publicité à cette nouvelle amie, June ne cesse de l'encourager.

Daniele Ricci

Le sac en cuivre sur le dos, la chevelure blonde en bataille, le teint pâle, et les yeux cernés, elle s'était installée dans un bar pour oublier le temps d'un instant les emmerdes de sa vie. Puis, un homme est venu doucement l'aborder. Leurs racines italiennes communes les a immédiatement rapproché. Enfin s'étant présenté comme un manager de talent, il fut celui qui lui permit d'entamer sa carrière d'actrice, et d'obtenir le fameux rôle de Katharina Donn. Depuis, ils entretiennent une relation d'amants.

Zachary Wolf

Petit copain officiel de June, ils sont connus par la presse comme un charmant couple de stars. Mais derrière les photographies, les sentiments amoureux sont pour l'instant moindres. En effet, cette idée de couple n'est rien d'autre qu'une promotion, bien qu'au début partie d'une réelle attirance. Pourtant, rapidement, une bonne entente s'installe entre eux à jouer cette comédie. Si des sentiments sont potentiellement en train de naître, ils les chassent par des relations sexuelles avec quelques amants.

Ses mains moites reposaient sur ses cuisses découvertes. Assise sur le lit, Linda suppliait vainement son époux de rester auprès d'elle, de ne pas l'abandonner. Elle n'avait pas la force de se relever, de s'agripper à son bras, même sa voix ne lui obéissait plus. Les cris restaient bloqués dans sa gorge, les larmes dans ses cils et la détresse dans son coeur. Anéantie. Ses pommettes creuses, ses cernes violacées, et ses lèvres gercées, étaient le reflet de son âme salie par une confiance brisée. Elle triturait anxieusement le bracelet doré qui ornait son poignet, un cadeau de l’homme qu’elle voyait actuellement fuir. Jusqu'à ce que la mort nous sépare était l'inscription qui figurait en italique. La mort n'avait été qu’une irlandaise à la chevelure flamboyante et ondulée, que la passion d'un jour avait brisé une vie. Linda caressait son ventre avec cet espoir naïf que l'être qui l'habitait ferait rester le beau Fabio. Elle s'écria dans un élan de panique, tandis qu'il s'apprêtait à fermer la porte:

Et le bébé?
C'était une erreur.
Fabio, ce bébé est notre chance! Tu ne vas tout de même pas l'abandonner! Je t'en prie, reste! Je t'aime!
Adieu Linda.

La porte claqua, et c'était la fin. Les sanglots éclatèrent enfin, et les hurlements de rage retentissaient dans tout Rome, ville qui venait alors de perdre toutes ses couleurs. Un hoquet de surprise rompit le silence qui à l'aube régnait dans l'appartement. Une main de taille minuscule venait se former au niveau du nombril de Linda, qui un sourire béat essuyait ses larmes. Ce bébé était sa chance. Tandis que dans la chambre parentale, la future mère jetait par la fenêtre les dernières affaires de Fabio, celui ci s'était évadé en Angleterre où bientôt il allait s'installer, seul, dans le regret d'avoir abandonné les seules femmes qui auraient un jour pu l'aimer. Le berceau à la construction conclue par un prêtre voisin voyait finalement ses draps remplis par le corps frêle de la Montale. Anita Montale.

L'odeur d'encens se faisait sentir dans le salon qui environnait sa chambre. Doucement, et encore blottie dans une couverture brune, la jeune fille vint saisir la main de sa mère, à genoux devant un portrait du Christ. Courroucée, elle s'insurgea:

Je prie Anita! Laisse moi! Va te vêtir pour la messe.
Je me sens malade, mère. Puis-je rester à la maison ce matin?
Tu voudrais manquer la messe! Lave toi de tes péchés.
Mais… Je n'ai rien commis de mal.
L'accouchement est un péché. L'Homme est un péché. Tu es péché. Dieu nous pardonnera mais il faut prier! Dieu est bon, Anita. Consacrons lui les vies qu'il nous a offert.

La pré-adolescente hocha de la tête par soumission avant de se rendre à la salle d’eau où une robe vert pâle l'attendait. Elle se regardait dans le miroir crasseux, avec dégoût. Elle n'était que péché. Une erreur. Un goût amer de haine s'emparait de sa gorge. Ce sentiment occupant son corps pendant toute son enfance. Le prêtre, un vieillard chauve, saisit fermement les mains de la belle Linda, envoûtée par des idéaux qui ne l'avaient jamais habité. Elle croyait en Dieu, car l’Homme cruel qu'elle avait pensé bon l'avait trahi. La jeune Anita, elle, suivait le mouvement, dubitative. À quinze ans, elle se rebellait pourtant devant ce mode de vie qu'on lui imposait. Rapidement, des disputes se déclenchaient chez les Montale que Linda gagnait en enfermant sa fille, dans une maigre pièce où  des représentations de Jésus comblaient tout vide. Une façon d'obliger Anita à se repentir devant un dieu auquel elle ne croyait pas. Les années passèrent. Et sa mère fut diagnostiquée pour des troubles psychiques. Par pitié et d'un amour inexplicable, Anita accepta de vivre à ses côtés jusqu'à sa mort. En effet, il lui fallait désormais être accompagnée face à cette folie religieuse violente. Évidemment, les médecins préféraient classer ce cas rapidement, la psychologie n'étant qu'un aspect de la médecine à l'époque peu important. Femme affirmée, la blonde ne se laissait plus faire et à la moindre réprimande s'échappait. Le temps d'une nuit. Rien qu'une, mais une nuit où la vie était rose.


Il enlaça ses hanches qu'il désirait tant puis passa les paumes de ses mains sur ses cuisses qu'il frôla d'un air envieux. Lentement, et sous le regard hésitant de la belle Anita, il vint soulever la jupe qui cachait auparavant ce corps attirant. D'un geste mécanique, elle en rabattit les bords avant de s'excuser. Ce n'était qu'un réflexe dont elle voulait se défaire, avec lui. Le teint de porcelaine, sa peau ne put contenir des rougissements face à cette scène. Elle se mordit timidement la lèvre inférieure, puis déboutonna son chemisier fleuri. À vingt ans, Anita avait enfin une vie sexuelle et amoureuse riche et épanouie. Jusqu'au jour où une nuit avait été de trop. Une nuit la passion avait été trop forte. Elle était là, incapable de dire un mot. Sa mère la toisait. Après confirmation de grossesse par le médecin, la blonde n'avait su quoi dire, ni quoi faire. L'avortement dont la loi venait d'être votée en 1978, lui était cependant paru comme la meilleure option. Et là, sa mère tenait entre ses doigts la lettre du docteur assigné à la tâche de l'avortement. Anita ne put contenir la panique qui l'étouffait:

Je suis enceinte!
Je sais. Tu as reçu du courrier. Ton sac est dans l'entrée. Sors de chez moi.
Mais mère! Je suis votre fille!
Non. Je ne te reconnais pas. Hors de chez moi, Anita.
Je pensais que vous comprendriez. C'est la même erreur que la vôtre, il y a vingt ans! Mais moi, j'ai le choix. Moi je peux choisir! Comme l'a si bien dit mon père, adieu Linda!

Folle de rage, de honte, et de tous ces sentiments négatifs, Anita saisit fermement son sac et partit. Sa mère mourait deux ans plus tard d'un cancer inévitable. Jamais Anita n'a décidé de paraître devant la tombe de sa mère.

En claquant la porte, elle venait de mettre fin à un passé particulièrement douloureux pour se rendre en Amérique, continent où elle pourrait enfin renaître. Avec le peu d'argent qu'elle possédait, elle acheta un billet en bateau et voilà qu'elle était partie pour Los Angeles.

Assise sur un tabouret à moitié déchiré, elle faisait miroiter l'alcool qui gisait au fond de son verre lorsqu'un homme d'un peu plus de la trentaine, s'approcha. Daniele Ricci. Manager. Tout allait si vite dans son esprit embrouillé. Elle hocha de la tête dès l'évocation d'un potentiel salaire et saisit le numéro de l'agent qu'il lui tendait. Anita Montale venait de devenir June Wood.

Behind the screen