Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: Re: The Girl who burning up for you |Howard - Daniele - Gaïana - Jordan||[TERMINE] Lun 28 Nov - 13:35
The girl who burning up for you ft. Maria Watson, Daniele Ricci, Jordan Keller, Gaïana Dugopoliac?
Elle me tenait pour responsable. J’faisais tout pour me déculpabiliser mais ce que me disait Maria m’enfonçait encore plus. J’la regardais sans rien dire. J’regardais ses larmes couler. Je me retenais de faire de même. Elle avait raison. J’étais responsable.
J’voulais quand même croire à une ultime chance. J’aimais Maria. J’sais pas si je lui avais prouvé assez… J’crois pas… Je rentrais quasi plus le soir, j’buvais, j’faisais même pire que ça. Alors qu’elle, elle était restée avec moi, même en sachant pour les dettes. J’sais pas si c’était une preuve d’amour de sa part ou autre chose. Mais c’était, en tout cas, une preuve de quelque chose. Je la suppliais du regard. J’savais, au fond, que j’la méritais pas cette deuxième chance.
Et je ne l’obtins pas. Mon visage se décomposa. Et j’eus un pincement au cœur quand elle déclara qu’on ne s’aimait pas. J’l’aimais. Quoi qu’elle en pense. Mais c’était pas réciproque. Je l’apprenais au plus mauvais moment. Ça me faisait mal d’entendre les arguments de Maria qui me prouvaient que, moi, je ne l’aimais pas. Je baissais la tête. J’étais pas assez là… J’avais rien vu… Et elle me le reprochait.
-Je suis désolé…
Je ne savais plus comment me défendre. Les mensonges, les belles paroles, rien n’aurait marché. Je relevai le regard quand elle avoua que je n’étais pas le seul fautif. Elle s’en voulait d’avoir accepté de venir vivre avec moi. Elle s’en voulait de m’avoir rendu malheureux. Et je me rendais compte que, ouais, elle avait raison. Je n’ai jamais été aussi mal que depuis que j’étais avec elle. Mais j’voulais pas lui en vouloir. C’était pas sa faute.
Elle me donna le chèque destiné à Reed. La réponse à mes dettes qui nous avaient fait tant de mal. Je le pris regardant le montant qui allait me permettre de rembourser cet enfoiré de Reed.
-Merci…
J’savais pas quoi dire d’autre. Elle ne m’aimait pas et elle m’avait quand même aidé. J’devais tirer quoi de ça ?
J’crois que j’avais plus qu’à accompagner Maria jusqu’à sa chambre. Après ça, ça serait fini entre nous. Et j’me disais même qu’elle pourrait me pardonner un jour et qu’on pourra repartir sur de bonnes bases.
C’était sans compter sur la suite.
Maria avait une promesse à tenir. Celle de me quitter. J’écarquillai les yeux.
-Quoi… ?!
J’comprenais pas… Et Maria commença à tourner autour du pot. Elle s’excusa. Je fronçai les sourcils d’incompréhension. L’ambulance c’était arrêté. Je tremblais de ne pas savoir. J’la regardais pour qu’elle crache le morceau. Avant de le faire, elle me prévenait de ne pas aller frapper quelqu’un. Le type auquel elle avait fait la promesse, j’présume.
-Putain mais c’est qui ?!
Elle cracha le morceau. Elle m’avait trompé. Je sentais la colère monter en moi à toute vitesse. Et j’savais avec qui. Je ne voyais personne d’autre que l’enfoiré qui était dans l’autre ambulance… Il n’y avait que lui. Elle le défendait tout le temps. Elle avait produit son album. J’aurais dû l’voir venir. J’l’avais vu venir, d’ailleurs. Mais Maria m’avait toujours certifié que j’étais rien d’autre qu’un jaloux parano. Ouais, c’est ça !
Je m’étais levé en même temps qu’ils avaient ouvert les portes de l’ambulance. Je fusillai Maria du regard.
-T’es désolé, hein ! C’est Ricci, c’est ça ? Tu m’as trompé avec Ricci ?!
J’avais haussé la voix. J’me fichais qu’elle le confirme ou non… J’savais que c’était lui.
-J’mérite peut-être que tu me plaques ! Mais j’méritais pas que tu me caches ça. T’aurais dû me plaquer plus tôt ! Putain, j't'aimais, Maria!
J’me sentais trahi. J’me sentais un peu con aussi. J’n’en voulais pas à Maria jusqu’ici. Mais maintenant, c’était différent. J’lui en voulais. Si elle m’avait plaqué plus tôt, je n’aurais peut-être pas cramé la voiture de Reed. Et j’aurais encore une villa, aujourd’hui.
-Et maintenant, c’est toi qui chiale ? Tu te fous de moi ?!
Je serrai les poings. L’ambulance où se trouvait l’Italien était garée juste à côté. J’pouvais facilement aller régler mes comptes avec lui. Je pris le chèque que Maria m’avait donné et je le jetai sur elle.
-Garde-le ton chèque. J’ai pas besoin de ta foutue pitié ! J’en avais pas besoin avant non plus.
Les infirmiers me demandaient de me calmer et de sortir de l’ambulance. Je les fusillais du regard. Je descendis de l’ambulance. Je regardais Maria avec toute la haine que je contenais en moi.
-T’as gagné ! Tu me verras plus ! Plus jamais !
Je me tournai vers l’ambulance de Ricci, ils étaient sur le point de le sortir. J’hésitai un moment d’aller lui dire ses quatre vérités avant de me dire que ça n’en valait pas la peine. J’lui règlerais ses comptes un autre jour.
J’étais furax. Et j’étais dévasté. Et je finis par partir loin de Maria et de Ricci.