"Azalon Alkhlel : le manager de la mort" une fois de plus un des trop nombreux journaux avec l'article ou je fais la une se retrouve dans ma boite aux lettre. ça va faire 2 ans et j'ai toujours l'impression d'en etre au même point. Alkhel voit sa carrière décolle.... vers le 7 eme ciel. Alkhel le manager qui vous tue.J'en passe et des meilleurs. Apres avoir encore jeter mes "courrier" , j'ai négligemment fais claquer le portail direction le théâtre. Il faisait beau, le soleil rayonnais sans etre assomant . Un. Deux. Trois. Quatres. Cinq pas. j'ai relever la tete vers le haut de l'affiche . Un dernier soupire avant de m'y engouffrer . Oui j'habite en face d'un theatre d'hollywood. Niveau de bruit je m'en tape complet .
Qu'est ce que j'allais foutre dans un theatre a 7 heures du matin? Alors que les ruelles sont vides et que tout le mondes dors encore. La nuit a était courtes et beaucoup sont encore au fond de leurs plumard mais moi j'avais du ménages a faire. Depuis quelques mois j'fais le ménages le lendemain matin des salles et du hall pour garantir l'accueil du publique le soir venu. Y'as des soirs ou les représentation sont un peu crades . Celle d'hier en fais partie. Une troupe avait joué THE ROCKY HORROR SHOW: alors vas y de la bouff partout, des déchets a ramasser a tout les recoins de la salle et une odeur de fauve . J'ai retirer ma veste et mes lunette avant de chopper des gants et de m'y mettre. Alors que j'allais remplir un énième sac poubelle la porte de secours a claquer. Bizzarre ... J'ai lacher mon sac et j'ai couru jusqu’à la porte de sorti.
-Y'as quelqu'un?
j'avais la desagreable sensation de ne pas etre seul?
Elle faisait miroiter la bière qui trempait au fond de son large verre abîmé soigneusement déposé sur un plateau. Son regard se perdait dans les ombres qui passaient. Les spectateurs du Rocky Horror Show, bien arrosés, déambulaient dans les rues en hurlant et riant des plus idiotes blagues inimaginables. Il devait être dans les environs de deux heures du matin. Tous les passants étaient saouls, bien trop ivres pour remarquer June, lassement installée sur une terrasse avec vue sur le théâtre. Elle lisait, et relisait cette lettre. Fabio Montale était mort. Depuis plus d'un an déjà. Les larmes restaient coincées dans sa gorge muette, un silence lourd et accablant pesant sur ses frêles épaules. Un homme, svelte, noir et baraqué, faisait sortir les quelques personnes qui étaient restées plus longtemps au théâtre. Il les poussait avec un manque d'entrain évident. Il était fatigué, des rides et des cernes marquaient son visage morne, nu de toutes couleurs. La plus belle des personnes était selon Hélène celle qui s'habillait des couleurs de l'arc en ciel. Lui, il était un jaune qui avait grisé au cours des années. Il vidait la salle du théâtre que tant affectionnaient. Des protestations se faisaient entendre. June leva les yeux, ronds, où détresse et mélancolie ne faisaient plus qu'un. Fabio Montale. Son père. Elle ne l'avait jamais vu et pourtant, elle l'aimait. Un peu. Comme on aime un chanteur sans ne l'avoir rencontré. Dehors, bientôt tous les spectateurs s'insurgeaient si bien qu'une bagarre s'entama. À ce moment, June Wood n'avait rien de June Wood. Elle était Anita Montale, téméraire, et sans protecteur. Elle s'élança jusqu'au tumulte d'en face. Trois personnes se jetaient d'une façon animale sur le vigile qui tentait vainement de calmer le jeu. Elle n'était pas musclée June, mais avec l'élan nécessaire elle giflait de plein fouet l'un des balourds qui traînaient. Un coup dans le ventre puis son poing dans l'oeil gauche, il avait su se venger. Après avoir violemment tabassés leur deux proies endolories. Ils s'échappèrent. Un peu trop d'alcool, un garde qui se la joue, et une belle fille qui se défend, ça suffit pour attiser la haine. L'homme avait la mâchoire en sang, les côtes tremblotantes d'effroi, par son entraînement il avait su malgré tout supporté les chocs. La blonde voyait peu à peu son oeil se teindre d'une nuance violette, tandis qu'elle gardait son ventre tordu par les coups.
" Les salauds. Vous allez bien? - Oui merci... Et vous? Votre oeil gonfle. Venez à l'intérieur. Vous devriez vous reposer. Je vais fermer le théâtre. Je dois rentrer mais vous pouvez vous poser ici. Il y a de la glace et de la pommade. "
Elle opina péniblement de sa tête qui tournait et alors que le vigile l'abandonnait dans le théâtre. Elle s'installa dans des gradins où, prise de fatigue et de douleur, électricité s'endormit pour au moins plusieurs heures. Le vigile de la veille entra alors que l'horloge affichait neuf heures moins dix, son menton avait déjà légèrement cicatrisé, et il avait repris sa carrure. Droit, stoïque. Son oeil avait gonflé, une faible cicatrice ornait le coin de ses lèvres, et elle ne pouvait faire de geste trop brusque au risque de se faire mal. Le vigile, expliquant que bientôt tous les employés arriveraient lui demanda poliment de quitter les lieux, ce qu'elle accepta sans broncher. Le vent frais apaiserait ses esprits. Elle décida de sortir par la sortie de secours, de peur de croiser quelques salariés arrivant au théâtre. Elle dévala les escaliers à toute allure, si bien qu'à peine dehors elle glissa sur un paquet de chips qui traînait là. Dehors, les rires, les cris avaient disparu. Pas un bruit, pas un mouvement. Seul un silence. Elle restait assise par terre n'ayant ni la force ni l'envie de se relever. Et un grand blond arriva. Sa tête, elle lui était familière: Azalon Alkhel, un manager de star que les vedettes s'arrachaient. D'un air soucieux, il venait demander si quelqu'un était là. S'appuyant sur le mur à ses côtés, elle se redressa et d'un sourire malicieux annonça:
" Juste moi. "
Elle baissa le regard, puis amassa le sac de chips qui avait causé sa chute.
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Sujet: Re: No group, no way [libre] Ven 5 Aoû - 15:29
Une voix sorti de nul part dans ce long couloirs retenti. Une jeune femme blonde etait adossé au mur avec un petit sourire. On me l'avais jamais faite celle la . Elle avait un jolie sourire et des vetements froissé ainsi qu'un cocquar violacer a coin de l'oeil. Sans doute avait elle dormi ici .
-Juste toi ? A qui ais je l'honneur?
Je l'ai alors invité a rerentrer pour refermer la porte de secours lui proposant meme une chaise au milieu de la scène. Une révérence pour dire " si madame veux bien se donner la peine " et j'lai regarder des pied a la tête amusé. Elle avait un jolie visage au teint de pèche avec des jolie yeux noisette , ses long cheveux blé lui donnais l'air d'une enfants.
-Tu n'as pas le droit d’être la, tu le sais ça?
Tout en l'observant j'avais ce petit sourire . C’était je dois l'avouer assez rare de faire des rencontre dans le théâtre le matin. J'ai fini de remplir mon sac et je l'ai nouer. Les murs d’arrières scènes était encore pleins de substances visqueuses faudrait les laver au jet d'eau. Mon regard revint sur la jeune fille .
- T'as pas dormi ?
J'avais retirer mes gants depuis le début et a la façon dont elle me regardais je me doutais qu'elle se poser beaucoup de questions.
A qui avait-il l'honneur? Elle pâlit à cette question. Elle devait être sacrément amochée pour qu'on ne la reconnaisse pas dès le premier coup d'oeil. Elle pinça des lèvres, légèrement ennuyée que sa notoriété ne suffise pas à ce qu'un manager aussi connu qu'Alkhel ne la reconnaisse pas. Elle se présenta malgré tout. June Wood. Simple. Direct. Sans autres explications. D'un bref geste de la tête, il l'intimait à rentrer de nouveau au théâtre pour discuter calmement. Sans doute, en avait-il le droit. Sans en demander la permission, June déposa le sachet qu'elle avait tantôt attraper dans le sac de cet étranger. D'une démarche douce, et légère, la jeune blonde s'adossa lentement à un siège des gradins soigneusement replié. Son droit d'entrée au théâtre devait être inexistant, et elle en avait pertinemment conscience. Mais à quoi bon évoquer tout les événements récents pour se justifier? Elle répliqua simplement, d'un air rêveur:
" Je le sais. C'est pourquoi je n'y étais pas. J'étais dehors, c'est vous qui m'avez emmené ici, après tout. "
Elle frotta timidement son oeil violacé, et ne put s'empêcher de pousser un cri de surprise à la vive douleur qui l'envahit aussitôt. Se mordillant anxieusement la lèvre, elle regardait ça et là, sans ne jamais oser croiser le regard de son interlocuteur. Elle n'était pas en position de force, c'était certain. Elle leva enfin le bout du nez lorsqu'il lui eut demandé si elle avait dormi. Dormi: non. Tourné, et retourné à la recherche vaine du sommeil: oui. June hocha cependant de la tête et affirma:
" Si. Un peu. Vous savez, je ne veux pas déranger. "
Son interlocuteur était blond. Assez grand. Un regard sombre et déterminé. Et un léger sourire aux lèvres. Mais il ne valait pas son Zachary. Elle balaya cette pensée de la tête. Elle ne devait pas l'aimer, elle ne le pouvait pas. Elle le savait, ce ne serait jamais réciproque. Elle souffla de désespoir avant de poser de nouveau son attention sur cet intriguant jeune homme. Même si elle venait de sous-entendre le contraire, elle était certaine qu'il ne lui donnerait la paix avant qu'elle ne se soit pleinement expliquée sur la raison de sa présence.
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Sujet: Re: No group, no way [libre] Lun 15 Aoû - 21:40
Je n'ai jamais eu du talent et de la chance. Mon père m'as toujours dis que ça allais de paire mais visiblement pas chez moi. Alors que la porte s'était refermer étrangement silencieusement la jeune inconnue avait littéralement ignorer mon invitation sur scène pour se contenter d'un contre siège du premier rang pour s'adosser. Elle avait l'air légèrement agacé que je ne reconnaisse pas son jolie minois d'actrice dans le vent. Bien sur ce que savais qui elle était avant qu'elle ne se présente. Je venez de le comprendre avec un peu d'aide.
-June Wood. -Je sais . Alkhel. Azalon Alkhel.
J'avais envie de rire mais j'avoue que j'avais un peu peur qu'elle le prenne mal. Tout en me présentant j'ai sauté directement de la scène et je le suis approché d'elle gardant tout de même la distance. J'ai alors récupérée le magazine et je l'ai ouvert a la page qui parlais d'elle. Elle était légèrement amoché mais ça allais. " Je le sais. C'est pourquoi je n'y étais pas. J'étais dehors, c'est vous qui m'avez emmené ici, après tout. " Elle n'avais pas tord. Mais c'etait au dépars une impulsion matinal sans but précis. Je l'ai alors regarder dans les ex et pour seul réponse j'ai hausser les épaules comme pour dire : Ah oui . Que tu sois la je pense pas que ce soit grave tant que tu es avec moi.
Souvent les spectateurs laisser leurs effets personnels sur les sièges . Les sièges du théâtres sont des vides poches. Bon nombres de portes feuilles, de trousseaux de cles et de sachets de coke et la c’était un magazine sur les star a LA qui avait était perdu. Ça m'amusais de feuilletais ces torchons -qui bon je dois l'avoue me faisais ma réputation actuelle. - Dans celui ci un bel article chantant les louanges de la jeune blonde face a moi : June Wood. Son œil avait un bel aspect boursouflé et violet. Oui sous un coquard il y a un bleu donc ça fais mal. Elle avait pousser un cris de surprise sans doute alors qu'elle frottais son œil. Je connaissait que trop bien cette douleurs de bleue fraîchement apparu.
J'avais déjà passer la nuit dans un théâtre bien après que le rideau soit tombé. J'aimais pas vraiment cette atmosphère. Alors quand elle m'annonça que elle avais dormi un peu. Ajoutant qu'elle ne voulais pas déranger. Je ne pensais pas honnêtement qu'elle est dormi même qu'un peu dans la rue. Deux choses d'une : je n'aimais pas le vouvoiement et J'crevais d'envie d'en savoir plus sur ses mésaventures de la nuit derniers et elle n’était pas vraiment en position de force même si c’était June Wood.
-Tu peux me tutoyer.
J'ai alors reposer le magazine sur le bords de la scène et je me suis précipite face a l'actrice . Gardant a présent moins d'un mètre de distance.
Il était là. A moins d'un mètre. Son regard assuré et rassurant se posant sur la jeune blonde qui balbutiait. Si June savait parfois trouver des mots cassants, parfois ils manquaient. Et elle restait dans un silence gênant qui englobait parfaitement sa silhouette frêle et amochée. Elle scrutait le moindre geste qu'il effectuait sans n'oser quoi dire, le regardant de ses grands yeux verts comme une enfant prise en flagrant délit. De quoi? D'avoir couché pour la nuit sans autorisation dans un théâtre qui ne lui appartenait pas. C'était June Wood, certes, mais cela ne lui donnait droit à tout. Elle était une femme parmi les autres, qu'on se vantait parfois d'avoir croisé. Et c'était tout. Elle avait sa vie. Ses problèmes et ses ennuis, dont celui de la veille sur lequel Azalon ne cessait de demander des nouvelles. Levant brièvement les yeux aux ciel, et soupirant d'exaspération, June lâcha:
" Rien de passionnant. Juste des cons qui voulaient pas sortir d'ici. J'ai aidé le vigile, bêtement oui... ", avoua-t-elle entre deux sourires.
Elle repensait alors à la vive douleur du moment. Comme lorsqu'on arrache un sparadrap. Vif, rapide, brutal, et violent. Les jours suivants, la souffrance est sensée s'estomper. Mais ce n'était pas un sparadrap, c'était un poing salement orné de bagues.
" Je suis désolée, je sais que j'aurais pas dû rester. Si ça pouvait rester entre nous... "
Ca m'arrangerait s'entendait-elle dire intérieurement, ce qui était le cas. Le temps que les bleus s'effacent, il lui serait de toute façon impossible de faire une apparition publique à moins de vouloir faire parler d'elle. Ainsi, Azalon Alkhel se tenait à elle. Le contemplant de ses prunelles jade, elle semblait admirative et gênée du personnage face à elle. Il semblait si sincère. Simple. Son honnêteté finirait par le perdre à Los Angeles, c'était certain. Daniele le répétait inlassablement dans son esprit: le rêve américain c'est le sexe, la drogue, et la musique. C'était ça la réussite ici. Ni plus, ni moins. Approchant lentement d'Azalon, une fois relevée, elle lui tendit sa main avec assurance, serrant par la suite la sienne avec enthousiasme.
" Je suis en tout cas ravie de vous... Enfin te rencontrer. Vous êtes sûr pour le tutoiement? Je doute que ce ne soit très professionnel, et Ricci préfère certainement le tutoiement. Comme vous voulez. Du coup... Oui, tu connais un vrai succès, ici! Et qu'est-ce que tu fais alors? Je n'imaginais guère voir monsieur Alkhel dans le coin. Sans journaliste en plus! "
Passant difficilement sa main dans sa poche, le morceau froissé de la lettre à propos de ses parents vinrent titiller ses doigts. Elle jouait avec le papier abîmé, le triturant d'une telle façon que c'en était presque nerveux. D'ailleurs, ça l'était. Elle chassa vivement cette pensée en plongeant son regard dans les beaux yeux sombres du grand blond. Nul doute: il l'intriguait.
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Sujet: Re: No group, no way [libre] Lun 14 Nov - 14:42
Un soir du rocky horror des mecs bourrés et un cou de point perdu. Plus il la regardait plus Azalon avait mal . Il la laisserais finir avant de lui proposer de la glace. Histoire que ça n'enfle pas plus que ce ne l’était déjà. Cela aurais pu finir bien plus mal et la jeune Wood avait bien fais de se mettre a l’abri. Désolé de s’être pointé dans un théâtre vide a 3h du matin? On lui avait jamais sorti celle la. Apres il en avait beaucoup vu ces dernières années alors il n'avait pas envie de la mettre dans l'embarras plus qu'elle ne l’était déjà.
'' Tu risques quoi? C'est plus moi qui risque mon job' ."
Bien sur qu'Azalon ne dirais rien mais il s'amusait a voir la June dans cette situation s'en inquiétais. Ici il y avait cette histoire d'image publique . Peu savait qu'il travailler dans ce théâtre et si la jeune femme le voulait pourrait s'en servir contre le manager. Mais sans un mot le contrat était entendu, ils ne dirais rien l'un sur l'autres. Les gens avait toujours admirer Azalon de par sa beauté mais aussi par sa paroles . Il avait cette façon particulière de parler, a prêcher les non convertie a sa cause sans mal. "T'es trop gentil comme mec tu réussira jamais, trop honnêtes tu vas te faire bouffé Az'. Alors tu pars a los angeles? Pense a un plan B." Voila se qu'on as dis a Az mais derrière cette facette de mec honnêtes se cache un stratèges manipulateur . Il a toujours pas un ni deux mais bien cinq coup d'avances. Daniele Ricci devait le prendre pour un oisillon qui finirai par se cracher bien vite ; que LA c’était juste sexe frique musique et il avait raison . Apres une poignée de main pleine d'assurance échange et une question de politesse Az avait ses yeux plongé dans ceux de June .
" Le professionnalisme passe pour ma part par l'absence de futilité tel que le vouvoiement ."
La jeune femme c'etait empressé de le complimenté sur sa réputation assez grande ici. Qu'est ce qu'il faisait ? Ça se voyait pas ou ... ? Il s’éloigna un peu de quelques pas récuperant son sac poubelle il regarda la pendules. 7h53. Il lui fit signe de le suivre passant dans le hall du théâtre.
"Je suis rarement harceler avant 8 heure du matin alors j'en profite.Je vais te passer de la glace."
Il jetterais tout dans le vide ordure en temps voulu. Les journaliste le suivait souvent pour voir ou le jeune manager allait , qui il voyait pour repérer les prochains rockstar par exemple. Le blond ouvrit le petit frigo et en sorti une petite poche de glace et lui tendis enveloppé d'un torchon.n Il l'intriguait et sans mentir y voyait une opportunité avec la jeune femme.
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Sujet: Re: No group, no way [libre] Jeu 17 Nov - 23:10
Elle voulut frotter doucement son oeil endolori, mais la brusque violence qui la parcourut au moment où son poignet atteint sa joue la fit convaincre par une grimace spontanée que l'idée n'était que mauvaise. Embarrassée, June esquissait malgré tout un fin sourire au célèbre manager. Des tas de questions trottaient dans sa tête, et la raison de sa présence répondait à bon nombre d'entre elles. Que faisait ce grand blond aux traits adulés par la foule américaine dans un théâtre à cette heure-ci? Si les stars étaient connues pour leur manque d'assiduité, celle-ci était bien l'exception. June était bien convaincue que Daniele à cette heure n'était que mollement installé dans son sofa, le bras encadrant de nouvelles hanches inconnues. Daniele tout craché. Remarquer ces différents modes de vie était déstabilisant, le succès n'avait donc pas qu'une seule recette. L'absence de vouvoiement qui plus est, rendait cet échange intéressant. Les gens avaient pour habitude de la vouvoyer, de la complimenter, de respecter la blonde qu'elle était pour ce qu'elle était. Et surtout pour ses prunelles luisant sous l'éclairage du théâtre. Mais personne n'osait l'avouer, car si Los Angeles recouvrait de personnes franches et dérangeantes, les hypocrites étaient des plus répandus dans cette ville popularisée. Et pour une fois, sur cette terre, on la tutoyait. On la tutoyait entre deux baisers, quand elle n'était qu'une enfant inconnue, ou encore quand elle n'était pas reconnue. On ne la tutoyait plus, et ce sentiment de familiarité lui avait à vrai dire manqué.
" C'est ce qui est futile qui est beau. Pas ce qui est vital. J'aime ton goût de risque. " , conclut-elle en riant.
Ce qui était vital n'avait et n'aurait jamais d'importance. Seuls les choix futiles nous révélaient, car de par leur candeur, ils ne satisfaisaient point un besoin mais une envie. Une envie qui ne ferait que dévoiler davantage de facettes de ce cher Azalon. Le courant passait, et de ce dialogue des plus civilisés mais modestes, June en tirait quelques sourires ravis. Finalement, le jeune homme proposa de rafraîchir et apaiser sa vive blessure en y apposant un morceau de glace, ce qu'elle approuva d'un maigre hochement de tête avant de s'emparer du torchon qui l'englobait. Elle le plaça alors sur sa paupière qui commençait à gonfler puis reprit:
" Je suis vraiment désolée. Et confuse. J'aurais souhaité ne pas avoir à te déranger. Merci encore. Je pourrais te payer quelque chose? Pour me faire pardonner évidemment. "
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Sujet: Re: No group, no way [libre] Ven 30 Déc - 23:24
J'avais toujours était un enfants plus ou moins obéissant. Ma mère m'as toujours élever avec une main de fer pour que j'ai une éducation convenable. La politesse était une des priorité et ça m'avais bien réussis, je crois. J'étais peu être quelqu'un d'un peu trop direct, exubérant mais polis et galant quand il le faut. C’était, je pense, donc normal de l'aider et lui proposer de la glace avant que cela n'empire. Qu'elle soit June Wood ou la jeune inconnue vivant sur Eagle Avenue ça faisait pas grande différence l'importance c'est que le bleu n’entame pas plus son jolie minois. Justement ce minois souriant restais fixé sur moi et ne baissai pas ses yeux pétillant au sol . Je déteste ça -les gens qui baissent les yeux- on dirais un enfants qui a honte d'avoir fais une bêtise. Je suis aussi qu'un de très ponctuel voir souvent en avance pour voir les gens arrivé, je suis patient aussi ; c'est devenu obligatoire dans mon boulot , les stars et la ponctualité général ça va rarement de paire. Aussi par précaution je l'avais fais s'asseoir a nouveau avec la glace.
Dans le showbizz il n'y avais qu'une seule recette au succès sinon on aurais toujours la même tête d'affiche . Voilà comment je voyais les choses . La jeune June devais être habitude a être vouvoyer depuis un bon moment vu l’étonnement et la gène de cette dernière. A quand pouvais bien remonter son dernier tutoiement ? Je l'ignorais mais je gardais cette question pour plus tard.
" C'est ce qui est futile qui est beau. Pas ce qui est vital. J'aime ton goût de risque. " , Mon Goût du risque ? Ouais il pouvais être un trait , une patte personnel qu'on m'attribuerait dans les magazines. La futilité est donc plus belle ? Je ne m’étais jamais posé la question sincèrement j’étais un speaker pas un rêveur et c’était encore plus le cas a présent. Je lui rendis doucement son sourire avant de m'asseoir a mon tour face a elle. Étrangement le courant passait bien sans que j'ai a me forcer. J'aime beaucoup parler et convaincre ça c'est indéniable mais ici a L.A beaucoup de personnes surjouent, cela m'insupporte car souvent au final ils n’étaient encore rien du tout ou dans la lumière pour leur quart d'heure de gloire et ils glisserai dans le caniveau avant l'ombre et l’indifférence d'ici, au mieux, quelques mois. June était différente, en soit naturel, elle semblait un peu désarmé mais je savais qu'elle ne s’était pas complètement briser . Elle était belle, jeune et pouvoir vibrer sous la lumière elle as tout pour L.A. - Le dormeur du val de Rimbeau est mon poème préférer.
Oui je lui parlais poésie alors qu'elle avais une poche de glace sur le visage. La technique du changement de sujet est efficace pour oublier la douleur . Priez pour moi vous la haut pour que cela marche ne serait ce que pour elle . Elle se remis a s'excuser encore. C’était touchant de la voir confuse du dérangement . Honnêtement j'étais même plutôt content qu'elle soit la parce que je m'ennuyer ferme et ça me donnais une excuse pour pas bosser. Elle alla jusqu’à proposer de me dédommager en me payant quelques chose. Je ne pu réprimander un sourire a ses mots .
-Écoutes c'est bon si tu me dérangeait honnêtement je t'aurais laisser dehors. Ça me vas .
C’était vrai . Je lui repris doucement la poche de glace au bout de quelques longues minute pour observer son bleu. Ça avait déjà bien dégonfler . Je lui sourit en faisait un signe positif en joignant mon pouce et mon index pour former un cercle. Je lui tendis alors mes lunettes de soleil avant d'aller jeter la glace.
-Ça va dégonfler tout seul d'ici un ou deux jours normalement mais tu vas avoir un beau coquard . Mets mes lunettes et sortons.
Je l'invitais alors a se relever et me suivre vers la porte de sorti du théâtre.