Sujet: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mer 15 Mar - 21:39
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Je garais la Mustang d'Amon sur le parking du restaurant chic et cher où Sonne et moi avons organisé notre petit dîner entre copines. J'avais invité mon homme à venir rencontrer mon amie de longue date, sans en dire plus. De son côté, elle avait fait de même. Si elle connait Amon de nom et l'a déjà vaguement vu une fois, son copain à elle était encore un mystère pour moi. Mais j'étais tellement heureuse en ce moment que rencontrer un inconnu ne me faisait pas peur. En tout cas, plus maintenant.
Je pris tout mon temps pour bien me garer, prenant le plus grand soin de la créature métallique. J'avais littéralement emmerdé Amon pour qu'il accepte de me laisser conduire, et j'avais obtenu ce que je voulais, usant de mes atouts pour le faire craquer. Je n'avais pas eu à dire grand chose, mon corps est bien plus parlant. Enfin bref, rien que pour lui prouver que je suis responsable et sérieuse, je faisais ça bien alors qu'en temps normal, j'aurais foncé, braqué violemment pour me retrouver nickel entre les deux lignes, aucun centimètre de voiture ne dépassant. Mais pour ne pas faire faire une crise cardiaque à Amon, j'allais exagérément lentement.
Frein à main enclenché et moteur éteint, je me tournais vers lui, un grand sourire moqueur sur les lèvres. Lui qui disait que je n'arriverais pas à contrôler la bête en ville, je lui en ai bouché un coin, j'en suis sûre. En robe et en talon, j'avais insisté jusqu'au bout pour conduire, et prévoyante, j'avais emporté des baskets avec moi juste le temps de conduire. D'ailleurs, je sortais déjà de la voiture pour troquer mes vieilles godasses contre les talons noir et feu. J'étais impatiente de revoir mon amie, je pressais Amon de se dépêcher, lui prenant la main pour le tirer en avant. Evidemment, j'arrivais pas à grand chose, mais qui ne tente rien n'a rien.
On entrait dans le restaurant, sobre et majoritairement coloré de rouge, déjà bien rempli. Mais nos tables étaient réservées. Je cherchais Sonne du regard, mais les murets séparant les alcôves étaient un peu trop grand pour moi, alors j'abandonnais vite. Un serveur s'avança vers nous, nous demandant si nous voulions une table pour deux ou si nous avions réservé. Je répondis du tac au tac que mademoiselle Ferguson avait réservée, à quoi il me répondit d'un geste du bras dans la direction de nos tables, nous demandant poliment de le suivre.
Décidément, Sonne avait fait les choses bien. Elle avait décidée du restaurant, de l'heure et du jour. Nous préparions cette soirée depuis longtemps, alors j'avais noté dans l'agenda d'Amon que cette soirée était pour nous, interdiction formelle d'avoir un empêchement. Le boulot attendra le retour du héros.
J'avançais devant lui, à la suite du serveur, sa main toujours dans la mienne. Un peu intimidée par le lieu, les gens et ma tenue, sentir sa présence me rassure. Je n'ai pas l'habitude de porter une robe, bien qu'elle soit très simple. Trop simple, quand je vois les tenues des femmes présentes dans la salle. Je ne pouvais m'empêcher de les regarder, de les admirer, ou de les haïr.
Il n'y avait encore personne, Sonne ne va pas tarder, mais j'avais espéré qu'elle serait déjà là. Mais soit, je m'installais à côté d'Amon, et la gorge sèche je lorgnais la carte des boissons. J'avais soif, j'avais faim, et en même temps je n'avais envie de rien. Le stress, sans doute, mais pourquoi? Je connais Sonne, je connais Amon, je ne connais pas le copain de Sonne. Ça fait donc 3 personnes sur 4 que je connais. Je n'ai pas revue mon amie depuis quelques jours, mais ce n'est pas ça qui me retourne l'estomac tout de même? Ou alors.... c'est parce que Amon et moi, nous allons pour la première fois à un dîner en tant que couple?
Ouai, sûrement ça.
Le serveur déposa une bouteille en verre pleine d'eau fraîche sur la table, apportant également des amuses-bouches et les cartes des vins et alcools. Merveilleux! J'attendis qu'il soit repartit pour sauter sur la bouteille, me servant un verre à ras bord pour l'engloutir juste après. Merci l'inventeur de l'eau!
Je déposais bruyamment mon verre, exprimant tout aussi rudement mon soulagement d'avoir retrouvée une gorge normale plutôt qu'un désert en été. Oops, on est pas tout seul, c'est pas très distingué ce que je fais. Une claque mentale en pleine figure, et je me redressais sur mon siège, jouant le rôle de la femme mondaine par excellence. Ou pas. Mais comment Sonne elle fait?
Billy Lighter
Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Ven 17 Mar - 14:34
Let's Be Friends... Or Not.
ft. Sélène Mortiak, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Deux pensées se bousculaient dans ma tête : « J'aurais du tenir. » et « Elle va me rendre cinglé. ».
Sélène m'angoissait.
Pendant tout le trajet, j'étais resté avec une main discrètement cramponnée à la portière, les dents serrées. Pas que ma petite amie conduisait mal, elle conduisait relativement bien. Mais ça n'enlevait strictement rien au fait que je détestais être passager dans ma propre voiture. Lors de notre voyage au Grand Canyon, elle avait conduit aussi mais les circonstances étaient différentes : j'étais crevé et si elle n'avait pas pris le volant, j'aurais du m'arrêter pour dormir un peu en chemin. Donc, même si elle avait pilé pour conduire ce soir-là, c'était finalement moi qui avais pris la décision de lui passer le volant.
Mais pas ce soir. Ce soir, si j'avais accepté, c'était uniquement pour qu'elle arrête de me le demander et donc tout à fait à contre cœur, me faisant avoir par son travail de sape et ses beaux yeux, sans compter le reste... Toute la journée, elle n'avait pas arrêté. Pas moyen d'écouter un disque sans qu'elle ramène ça sur le tapis. J'avais tenu bon longtemps... En me disant que j'aurais finalement peut-être mieux fait d'aller travailler plutôt que de prendre congé pour être sûr d'être là et pouvoir accompagner Sélène au restaurant où elle avait invité une de ses meilleures amies et son compagnon...
Ouais... Parce que pour ça aussi, je n'avais pas eu mon mot à dire. C'était un jour à la rédaction de L.A.People où, en ouvrant mon agenda, j'avais trouvé un note à la date d'aujourd'hui écrite de la main de quelqu'un d'autre. Et cette note disait, en gros, que j'avais tout intérêt à me libérer ce jour-là... Si elle avait pensé que j'allais trouver ça mignon ou romantique ou quoi que ce soit, elle se gourait. Ça, c'était mon agenda, et elle avait écrit dedans.
Et là, maintenant, on était dans ma voiture et c'était Sélène qui était au volant.
Mon monde était en train de me crouler dessus et j'étais déjà en train d'étouffer.
Peut-être que j'étais resté seul trop longtemps. C'était possible. Mais une chose était sûre : il fallait que je remette les choses en place et vite. Parce que là, je ne savais plus où commençait ma vie, où commençait la vie de couple et où commençait la vie de Sélène.
Moi, je ne touchais jamais à ses affaires, je ne m'occupais pas de ce qu'elle faisait quand nous n'étions pas ensemble. Je lui faisais confiance, j'avais pas besoin de la surveiller, ni de lui passer des coups de fil quand elle travaillait...
Dans ma conception des choses, la vie de couple se déroulait lorsque nous étions ensemble et ne devait avoir strictement aucune influence sur le reste du temps. Or, la note dans l'agenda, je l'avais vue au travail, dans mon agenda du travail pour que je prenne congé au travail... Ce qui faisait qu'une des cloisons entre la vie de couple et le reste était salement poreuse...
Enfin soit, j'étais perturbé, pas spécialement à l'aise, avec cette impression d'étranglement qui se faisait de plus en plus oppressant. Pire encore était cette impression d'avoir totalement perdu le contrôle d'au moins une grosse partie de ma vie.
Et elle, elle était fière. Elle avait réussi à garer la Mustang, et c'était avec un sourire moqueur qu'elle me regardait alors que je la regardais aussi, la bouche entrouverte et les sourcils légèrement froncés, encore à moitié perdu dans le labyrinthe de mes réflexions... Moi, je rigolais pas. Il me fallut quelques secondes pour finalement dire :
-C'est moi qui conduirai pour rentrer... Et on va t'acheter une nouvelle voiture...
Comme ça, chacun sa voiture, problème réglé. Si elle voulait absolument conduire pour aller quelque part, elle n'aurait qu'à prendre sa voiture. En plus, se faire conduire par sa petite amie, au volant de sa propre voiture, ce n'est vraiment pas normal. Vraiment pas. A moins d'être vraiment incapable de conduire, avec les deux bras cassés, à l'article de la mort...
Je sortis de la voiture et attendis qu'elle change de paire de chaussures en regardant l'enseigne du restaurant, en profitant pour me détendre un peu et m'étirer parce que j'étais salement crispé. Et ben... Son amie devait avoir pas mal de pognon... A moins que ce ne soit vraiment un extra ! Mais pas le temps de m'extasier, les mains dans les poches, apparemment, parce que Sélène vint me prendre par la main pour me tirer vers le restaurant en me disant de me dépêcher.
Alors, je rigolai quand même un peu...
-Hey hey ! Du calme... y a pas le feu.
Bon, ok, je rigolais un peu jaune parce que ça n'arrangeait rien au sentiment d'oppression et de perte de contrôle que j'avais, mais je me déridais... C'était déjà pas mal étant donné l'état de mon pauvre esprit que Sélène semblait prendre plaisir à démolir.
Fallait que je respire... Fallait qu'elle me laisse respirer.
Alors qu'elle me tirai par la main, moi derrière elle traînant un peu la patte, j'en profitais pour la regarder, sobrement moulée dans une robe qui lui allait comme un gant, le galbe de ses jambes mis en valeur par les talons qui la surélevaient, je savais que j'aimais cette femme et comment elle était quand nous étions dans notre bulle à nous. Si ce n'était pas le cas, je ne me ferais pas autant de mal... J'aurais déjà fui, loin...
A l'intérieur, le restaurant était magnifique. Les tables étaient placées dans des alcôves qui permettaient de garder une relative intimité. Vraiment un bon choix. Le serveur vint vers nous et Sélène géra le tout, affirmant que la table était réservée au nom de son amie.
Alors qu'on avançai à nouveau, je voyais le regard de Sélène se perdre sur les autres femmes déjà présentes dans la salle. Elle avait encore dans les yeux cette sombre lueur d'insécurité. Comme si elle enviait les autres femmes et ce qu'elles avaient. On s'installa, Sélène prenant place à côté de moi. On avait enfin arrêté de courir. J'attirai alors son attention d'une main sous son menton pour qu'elle me regarde plutôt que la carte des boissons.
-Hey... Regarde-moi. Arrête de regarder les autres comme ça.
Je l'embrassai doucement sur les lèvres, mettant de côté mon propre mal-être pour la rassurer elle. Puis, je caressai sa joue, gardant mes yeux fixés sur les siens.
-Tu n'as rien à envier aux autres femmes. Ok ?
Le serveur revint avec de l'eau et des amuses-bouche. Sélène se rua sur la carafe pour se servir un verre et l'engloutir. Elle respirait le stress pour des raisons qui m'échappaient. Et c'était contagieux. J'avais vraiment pas besoin de ça. Je lui fis un clin d’œil.
-Relax... Ok ? Relax... Tout va bien se passer...
J'avais dit ça sans trop savoir si je parlais à Sélène de cette soirée ou si je me parlais à moi-même, à propos du fait d'être en couple...
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Ven 17 Mar - 19:15
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
Toute la journée, je n’avais pas lâché Axel avec le diner de ce soir. Je lui parlais de Sélène, de comment avait débuté notre amitié, du sentiment proche qui nous unissait, que sans elle je ne serais probablement pas rentrée à L.A., et je lui repassais cette cassette plusieurs fois.
Le pauvre, sans mots dire, sans reproches, il m’écoutait lui gonfler les oreilles avec ma ritournelle, véritable ode a mon amitié pour Sélène. Mais bon, quand il me parlait de Jimmy, je le trouvais étrange, surtout avec ses yeux qui s’illuminaient. Faut croire que l’amitié sincère provoque ce genre de réaction.
J’avais changé de tenues plusieurs fois avant d’enfin choisir la bonne. Une petite robe noir, ajusté au buste, taille empire qui m’arrêtait à mi-cuisse environ. J’avais rehaussé ma tenue d’une petite chaîne en or toute simple et des boucles d’oreilles assorties.
Axel était prêt depuis longtemps quand je quittais enfin notre chambre. Il ne disait rien mais je sais qu’il regardait l’heure secrètement, ça se voyait sur son visage. Je laissais encore une bonne dizaine – vingtaine- de recommandation à la baby-sitter et enfin nous nous mîmes en routes.
C’était mon premier vrai souper de couples avec Axel et, qui plus est, entre amis puisque Sélène y serait accompagné d’Amon. Enfin ! J’allais le rencontré le beau et ténébreux jeune homme. Jusqu’à présent, j’avais eu la chance de le connaître au travers des yeux de Sélène, et une seule fois, brièvement entrevu, de loin, mais ça remontait à l’époque ou leur relation n’était que purement platonique.
Axel gara la voiture et un valet vînt m’ouvrir la portière. L’endroit me semblait soudainement beaucoup plus mondain que je ne l’avais cru. Qu’importe, rien de trop beau pour une soirée entre amis.
Une fois à l’intérieur du restaurant, je mentionnais avoir une réservation à mon nom et l’hôtesse nous conduisit sans plus attendre vers notre table.
L’ambiance était chaleureuse à souhait, les rires des nombreuses personnes déjà attablées résonnaient tout comme les verres qui s’entrechoquaient ou des couverts qui heurtaient les plats.
Sélène et Amon étaient déjà arrivés et les saluais chaleureusement, me penchant vers Sélène pour lui faire la bise.
- Sélène, tu es ravissante, comme toujours !
Mon sourire en disait long sur ma joie d’être enfin en présence de mon amie et de son compagnon. Je me tournais vers Axel, et je me chargeais des présentations d’usage.
- Axel, je te présente mon âme sœur Sélène Mortiak et son compagnon Amon Sorensen… je le prononce correctement ? , demandais-je à l’ami de Sélène, espérant ne pas faire de bourde pour couronner notre première rencontre. Enfin j'ai l'honneur de rencontrer ce grand gaillard... c'est un plaisir, de faire votre connaissance !
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Sam 18 Mar - 15:43
Let's be friends... Or not
ft. Sélène Mortiak, Amon Sørensen & Sonne Ferguson
Je crois que je connaissais déjà tout sur Sélène… Sonne, depuis le matin, ne faisait que me parler de cette amie avec qui on devait diner ce soir. Elle faisait l’étalage de leur amitié indestructible. Et moi, j’écoutai Sonne à la fois attentif au début et plus détaché à la quatrième fois qu’elle me racontait les mêmes histoires.
Je n’avais jamais rencontré cette Sélène de ma vie. Mais, après toutes les histoires de Sonne, je pensais, maintenant, la connaitre mieux que certaines de mes amis. Il n’y avait qu’une seule inconnue à l’équation : qui était le petit-ami de cette Sélène. Sonne gardait le secret pour me faire la surprise. J’espérais juste que l’homme en question ne soit pas trop à mon goût. Ça ne le ferait pas si je venais à loucher dessus. Ça ne serait pas respectueux envers Sonne ou même Sélène. Et, à cette femme pleine de ressource qu’était ma petite-amie, je devais le respect. Elle était parfaite dans le rôle dans lequel je l’avais mise. Elle était la femme parfaite.
Sonne prit le temps pour trouver sa tenue. Moi, je pris un costard simple. C’était un restaurant de riches dans lequel on allait. Mais tous mes costards convenaient à ce genre d’endroit. Je l’enfilais et coiffai mes cheveux en arrière avec du gel. La poche de mon pantalon cachait une surprise que je réservais pour la soirée. Et j’étais prêt bien avant Sonne qui était toujours en train d’ajuster sa tenue. Je surveillai Alan, en attendant. J’agitais, de temps en temps, son hochet au-dessus de son petit corps qui ne cherchait qu’à jouer. Jusqu’à l’arrivée de la baby-sitter qui pris le relais. Je regardai l’heure. On allait être en retard. Et, quand Sonne arriva enfin, c’était pour donner toutes les recommandations à la baby-sitter qui écoutait attentivement tout. Je crois que Sonne à répéter plusieurs fois les mêmes choses, tellement angoissée à l’idée de laisser Alan seul avec sa nounou. Je la rassurai d’un regard à la sortie de la maison quand on entra dans ma voiture.
On arriva un peu après. Le restaurant n’était qu’à quelques rues d’ici. C’est Sonne qui s’était occupé de la réservation. Le prestige du restaurant faisait qu’un valet vint ouvrir la portière à Sonne. Je souris, c’était un endroit qui nous allait très bien.
On entra dans le restaurant et on nous amena à notre table. On était légèrement en retard mais rien de grave. Il y avait déjà beaucoup de monde tous bien habillé. J’étais dans mon élément ici.
A notre table, Sélène et son compagnon étaient déjà là. Quel ne fut pas ma surprise quand je reconnu directement Amon. Un grand sourire s’afficha directement sur mon visage. Amon était le petit-amie de la meilleure amie de Sonne. L.A. était bien petit. Les deux amies avaient un goût en commun pour les journalistes les plus redoutés de la ville. Lui dans le people et moi chez Guitar&Pen. Amon et moi n’étions pas amis. On n’était pas ennemi non plus. On savait tous les deux que l’autre était dangereux, journalisitiquement parlant. Je me méfiais du Danois et il se méfiait de moi. Mais il n’y avait aucun ressentiment entre nous. Je me rappelle vaguement de notre dernière conversation qui datait déjà de plusieurs mois. Et je me rappelle, surtout, que le Danois pouvait faire preuve de violence quand on touchait à des points sensibles comme sa chère sœur.
Sonne complimenta son amie qui était, il est vrai, ravissante. Elle nous présenta les uns, les autres. Je regardai Sélène avec un sourire.
-Enchanté de vous rencontrer Sélène. Sonne m’a beaucoup parlé de vous.
Et c’était un euphémisme ! Je vins m’installé à la table en même temps que ma petite-amie. Et je toisai, maintenant, Amon en affichant un large sourire.
-Salut Amon ! Comment tu vas ? Je ne pensais pas te rencontrer ici au bras de la charmante Sélène.
Je sens que la soirée allait valoir le coup. Le Danois ne connaissait que trop bien mon penchant pour la provocation. Mais, par respect pour Sonne, j’allais me retenir d’entrer dans ce petit jeu.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Sam 18 Mar - 21:58
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Amon est aussi tendu qu'un string, voir plus, et c'était absolument drôle à voir et en même temps, pas sympathique pour moi. Visiblement, la confiance est pas de la partie. Ni la bonne humeur danoise. Dire qu'il tire la gueule est un doux euphémisme, j'avais bien compris que la note pourtant innocente dans son journal était mal passée, sûrement qu'il aurait été bien mieux luné derrière son bureau au boulot.
Mais je n'y fis même pas attention. Il ne gâchera pas cette soirée avec son caractère de cochon grognon, à la base cette soirée était pour Sonne et moi, mais j'avais émis l'idée que l'on invite nos chéris pour faire connaissance. J'avais pensé à lui alors que pourtant on devait être entre filles. Si c'est comme ça qu'il me le rend, alors je ne risque plus de le mêler à des activités sympathiques où "légèreté et amusement" sont les maîtres mots. Et ce sont les sentiments que je ressens en ce moment, car je vais revoir ma Sonne soleil.
J'avançais entre les tables, mon regard virevoltant sur les personnes présentes, intimidée mais surtout avec l'impression d'être toute petite. Mais fort heureusement, notre table est dans un espace reculé, à l'abri d'une grande partie des regards, joliment apprêtée et éclairée par des bougies (entre autres). Je prenais place, face à la porte d'entrée, sur le qui-vive. Je vois Sonne, je saute sur Sonne, j'embrasse Sonne. On s'est pas revue depuis plusieurs jours, on a sûrement pleins de choses à se raconter. Mais en attendant, je perdis encore mon temps à observer les femmes bien habillées du restaurant. Amon me fit remarquer que c'était inutile, déposant un baiser sur mes lèvres, son regard fixé sur le mien.
Son océan est en pleine tempête, avec naufrages et noyades en abondance. Il est pas vraiment ravi d'être là, il n'a pas encore digéré que j'ai osé m’immiscer dans son travail. Ou dans sa vie, je ne sais pas trop. Il me préfère silencieuse et nue, pour le reste, pas trop d'initiatives de ma part serait préférable. Je m'en souviendrais.
Il tentait encore de me rassurer, mais je pense plutôt qu'il devrait se retourner ses propres mots. Je n'avais rien à dire, alors je reportais mon attention sur l'eau bien fraîche que le serveur apporta, faisant mon bonheur. J'étais encore en train de boire que Sonne arriva avec un bel homme bien habillé à son bras, sublimes tout les deux, et surtout heureux. Je souriais à mon amie alors qu'elle s'approchait pour m'embrasser. Je me levais, et la pris dans mes bras rapidement. Je remarquais à peine que les deux hommes tiraient des têtes surprises, comme s'ils venaient de voir un fantôme.
Sonne fit les présentations, s'attardant un instant sur Amon et la prononciation de son nom de famille. Amusée, je la regardais, la soutenant du regard. Crois-moi, ma belle, moi aussi je ne le prononce pas correctement, avec l'accent danois qui manque. Je regardais celui qui se nomme Axel, le nouveau compagnon de ma sœur de cœur. A voir son sourire et sa joie, il l'a comble comme un vrai homme devrait le faire.
-Enchanté de vous rencontrer Sélène. Sonne m’a beaucoup parlé de vous
" Enchantée, Axel. Je vous crois sur parole, dis-je avec un clin d’œil en direction de Sonne. Je vous remercie de si bien prendre soin de mon amie."
J'étais sincère, et très sérieuse. Elle en a tellement bavé. Mais fort heureusement, les marques laissées par Atticus ont fondu comme neige au soleil sous les baisers et les caresses qu'Axel doit lui offrir tout les jours. Il a tout intérêt à traiter Sonne comme une princesse, sinon il aura affaire à moi.
A la suite des amoureux, je me rassis, alors que Axel disait bonjour à Amon à sa façon. Ils se connaissent, plus aucun doute la dessus. Je me voyais repartir plusieurs semaines en arrières, quand je m'étais retrouvées saucissonnée entre Amon et Robin. Larguée, encore une fois. Je vais donc faire la même chose que la dernière fois, me concentrer sur la nourriture, et Sonne!
J'admirais la beauté de la carte, lisant chaque menu, repas, plats, dessert, formule comme si c'était un mantra. Le visage enfoncé loin sous la carte, je prenais mon temps pour me décider, demandant des nouvelles d'Alan à Sonne.
"Comment va Alan? Il grandit bien? Ça lui fait quel âge, maintenant? Et ce soir, vous l'avez laissé avec qui?"
Je crois qu'à chaque fois que je parle du fils Ferguson, je demande son âge. Je n'arriverais jamais à me souvenir de sa date de naissance, et j'aurais encore moins le courage de faire une formule mathématique pour trouver son âge. C'est plus facile de demander, et Sonne ne refusera jamais de me répondre.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Dim 19 Mar - 17:01
Let's Be Friends... Or Not.
ft. Sélène Mortiak, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Je voyais bien que mon visage fermé, ma mauvaise humeur et mon attitude crispée ne plaisait pas à Sélène qui ne pensait qu'à une chose : s'amuser. Tout était sujet à amusement pour elle, y compris me rendre cinglé et marcher sur mes plates-bandes, comme l'avait témoigné son sourire fier quand elle avait garé la Mustang.
Je me rendais compte qu'il y avait une énorme différence entre voir quelqu'un une ou deux heures deux à trois fois par semaine et vivre avec cette même personne. Jusque-là, je n'avais connu de Sélène que ce qu'elle me montrait à la salle de sport : une jeune femme obstinée, qui voulait apprendre, s'améliorer, devenir plus forte ou se défouler. Nos objectifs étaient alors les mêmes.
Maintenant, je découvrais une Sélène instable émotionnellement, capable de passer du rire aux larmes à la moindre pichenette, envieuse des autres femmes et angoissée à l'idée de ne pas être assez bien... Mais ça, ça pouvait encore s'arranger, ça faisait partie de la femme que j'aimais. Ce que j'aimais moins, c'était qu'elle défonce les limites, qu'elle bafoue un ordre qui était plus que clairement établi en moi.
J'étais bien conscient qu'étant en couple, j'allais devoir faire des efforts, que mes limites, mes habitudes, allaient devoir changer pour y inclure Sélène.
Mais j'aimais pas qu'on me force. Et la note dans mon agenda (« Resto avec Sonne ! Interdiction formelle d'avoir un empêchement ! »), c'était du forcing. Me bassiner toute la journée pour conduire ma voiture, c'était du forcing. Je n'étais pas un trophée qu'on expose.
Tout ça quand il aurait suffit, un soir, dans les bras l'un de l'autre (ou en faisant la vaisselle ensemble, bref, dans un moment quelconque) de lever les yeux vers moi et de me dire : « Amon... J'ai prévu une soirée au restaurant avec une amie et j'aimerais beaucoup que tu m'y accompagnes. Je voudrais te la présenter. Tu penses que ça peut se faire ? »...
L'histoire aurait alors été toute différente. J'aurais non seulement accepté, mais avec plaisir, en plus.
Fallait que je me détende sinon, cette soirée allait être une enfer.
Et je m'y employais, essayant d'être rassurant envers elle mais ne recevant aucune réponse de mon amante probablement vexée de mon attitude. Tant pis... Restait à compter sur le couple d'amis de Sélène pour détendre l'atmosphère.
Je fus donc ravis de voir apparaître dans l'alcôve, guidée par le serveur, une jeune femme élégante et à l'air épanouie. Je m'étais levé respectueusement. Sonne me fit alors sourire quand elle demanda si elle prononçait mon nom correctement. Elle avait l'air agréable et ce n'était pas plus mal.
Et mon visage d'afficher un air clairement surpris en voyant que le petit ami de la fameuse Sonne n'était autre que mon collègue Axel Moriarty. La première surprise passée, un grand sourire apparut sur mon visage à l'instar de l'homme en face de moi. Du coup, il m'avait fallut une seconde avant de répondre à l'amie de Sélène.
-Vous le prononcez suffisamment bien, ne vous en faites pas. Ravi de vous rencontrer moi aussi.
Mielleux, Axel avait fait les salutations d'usage envers Sélène qui le remerciait de prendre soin de son amie...
Puis, je serrai franchement la main à Axel. Je n'allais peut-être pas être aussi perdu que je ne le pensais, finalement. L'avantage, c'était qu'Axel, contrairement à Sélène, avait un fonctionnement que je connaissais. Il marchait à l'intérêt et avait donc une logique ainsi qu'une relative prévisibilité. Autre avantage de taille : je ne ressentais ni amitié, ni animosité envers Axel, pour ne pas dire rien si ce n'était qu'il existait dans le même monde que moi... Même si je lui avais un jour éclaté la tête contre une table.
Je souris à Moriarty quand il s'adressa à moi.
-Je vais bien, merci. Et la surprise est réciproque.
Axel ne lésinait pas sur les compliments. Et sa petite amie avait l'air particulièrement heureuse. Alors, peut-être que le bonheur d'une femme ne tenait qu'à ça. Un beau mot par-ci par-là et c'était bon ? Parce que dieu sait que le Moriarty est un sacré manipulateur...
Je m'assis en même temps que les autres et, m'adressant tant à Axel lui-même qu'aux deux femmes à nos côtés.
-Moi qui croyais que tu étais un célibataire aussi endurci que moi...
Je regardai brièvement Sélène dont l'attention était déjà portée sur la carte.
-Il faut croire que ces deux jeunes femmes qui nous accompagnent aujourd'hui ont quelque chose d'exceptionnel...
Ou on devient vieux, on le sent et on crève les jetons de mourir tout seul...
Sélène, elle, s'intéressait plus à ce qu'ils avaient fait du petit Alan dont elle m'avait maintes fois parlé. Car la jeune Sonne avait déjà un fils. Qui n'était pas d'Axel, pour ce que j'en savais.
Mais ce n'était pas une question que Sélène posa. C'était des questions...
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Lun 20 Mar - 2:14
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
À peine arrivé à notre table que déjà je me sentais aussi excitée qu’une puce. Sélène était tout simplement ravissante et son compagnon à croquer. Je pris place à la table, en face de Sélène après les salutations d’usages et c’est avec un certains amusement que je constatais qu’Axel et Amon se connaissaient déjà.
J’allais demander qu’ils racontent comment se faisait t-ils se connaissaient déjà, mais un serveur vînt remplir nos verres d’eau et alluma les bougies qui ornaient la table. J’imitais Sélène en prenant la carte mais je n’y accordais pas plus d’attention pour l’instant amusée par les questions de mon amie.
- Il va merveilleusement bien ! Un petit ange, tu sais. Il ne pleure quasiment jamais, dort de longues nuits, le rêve. Pour un premier bébé, je suis gâtée ! J’ai hâte de voir…si les prochains nous feront d’aussi beaux cadeaux !, dis-je en rigolant.
J’étais loin d’être prête à me replonger dans l’aventure de la maternité et bien qu’Axel joue le rôle de père à merveille, je ne nous sentais pas encore assez impliqué l’un envers l’autre pour songer à ce genre de projet. Et puis, cette fois-ci, j’avais envie de faire les choses dans l’ordre.
- Ça lui fait seize semaines déjà… Faudra bien que tu passes à la maison le voir, sa marraine lui manque. Et c’est une jeune adolescente du quartier qui est avec lui… Je n’étais pas certaine de lui faire totalement confiance mais Axel m’apprend à donner un peu de leste.
Je posais sur mon amoureux un regard complice puis m’étirais le cou pour déposer un baiser sur sa joue. Je me reculais pour constater que j’avais laissé l’empreinte de mes lèvres sur la joue d’Axel et, gênée – mais surtout amusée – je vinsse la lui effacer avec ma serviette de table.
- Pardon chéri… Accident de maquillage…
Mon impair réparé, je posais ma serviette comme il se doit sur mes genoux et levais les yeux vers Amon, bien que ma question s’adressait aux deux hommes attablés.
- Alors, vous semblez bien cous connaître tous les deux, je me trompe ? Connaissance de longue date ? C’est quoi cotre histoire commune ?
J’étais certaine que tout comme moi, Sélène était curieuse de savoir. Je lui offrir un regard moqueur puis tournais la tête vers Axel, puis avers Amon, mes yeux passant de l’un à l’autre pour savoir lequel des deux lèveraient enfin le voile sur le lien qui les unissait.
Who Am I? Age: 29 ans Date de naissance: 14 août 1956 Localisation: Beverly Hills Birth place: Chicago - Illinois Je suis: un manipulateur Song: Reckless Life - Guns N'Roses
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mar 21 Mar - 16:30
Let's be friends... Or not
ft. Sélène Mortiak, Amon Sørensen & Sonne Ferguson
Les salutations avaient été faites entre Amon et Sonne. Je fis de même avec la jolie Sélène qui me remercia de prendre soin de son amie. Je lui souris très respectueusement.
J’étais amusé que la coïncidence veuille qu’Amon soit très précisément le petit-ami de la meilleure amie de ma petite-amie. Deux journalistes pour deux meilleures amies. Elles avaient, visiblement, toutes les deux un attrait pour les hommes à la réputation controversée dans leur travail.
On se serra la main, lui et moi. Et j’affichai mon petit sourire en coin. Amon était surpris mais dans le bon sens du terme de me voir au bras de Sonne. Il allait bien et déclara qu’il me croyait célibataire. Tout comme lui.
-La vie est pleine de surprise. C’est que nous n’étions pas fait pour le célibat’.
Sélène, ainsi que Sonne étaient toutes les deux plongées dans les mets que proposaient la carte de ce restaurant de luxe. Amon, lui, les qualifia toutes deux d’exceptionnelles. Elles avaient su, toute les deux, dompter les journalistes les plus en vue du moment.
-Exceptionnelles est le bon mot.
Je posai un regard amoureux sur Sonne pour appuyer mes mots. Les apparences avaient toujours été le maitre mot chez les Moriarty. Et je les tenais bien même s’il n’était pas utile de me forcer car mon affection pour Sonne était bien réelle.
Sélène releva la tête de la carte pour parler à sa meilleure amie. Alan fut le sujet principal. Sonne donna les nouvelles sur l’enfant et se disait bénie qu’il dorme ses nuits d’une traite. C’est vrai que c’était un cadeau. Il faut croire qu’il tenait ça de Sonne et non de Fetch. Sonne parla même des « prochains enfants ». Je souris. On avait encore le temps avant d’y penser. Notre relation venait, à peine, de débuter. Et ça ne faisait pas encore partie du plan. Elle donna l’âge du petit et parla de la baby-sitter qui avait dû trimer pour s’accorder la confiance de Sonne.
-Il faut de temps en temps lâcher du lest. Cette baby-sitter est une fille très bien. Et Alan en sortira plus débrouillard de ses soirées passées en compagnie de quelqu’un d’autre que sa maman.
Je souris à Sonne qui posa un baiser sur ma joue. Elle effaça, ensuite, le maquillage qu’elle avait laissé sur moi en s’excusant. -Ce n’est rien, chérie.
Je lui souris lui lançant un regard amoureux. Mes gênes de politicien me faisaient vraiment mettre en avant tout les bons côtés de notre couple.
Et Sonne demanda comment, Amon et moi, on se connaissait. Je regardai Amon puis Sélène et Sonne.
-Oh, on se connait par notre travail. Amon est journaliste people et, moi, je travaille chez Guitar&Pen. On s’est rencontré plusieurs fois à certains galas de la presse. Je crois que notre première rencontre remonte à… Environs vers 1977, un peu après mon arrivée à L.A. On n’a pas vraiment d’histoire commune mais des passions communes comme la musique. On s’est juste parlé quelques fois et souvent de travail. N’est-ce pas Amon ?
Je souris fixant Amon après ma tirade. Je me rappelle qu’il m’a fracassé la tête contre une table, il y a plus ou moins 1 an d’ici. Mais ça, je le gardais pour moi. Et, je gardais pour moi aussi ce même jour où on avait eu une promotion en même temps parce qu’on avait surpris le patron de Guitar&Pen et la femme du patron de L.A.People en plein ébats. Amon n’était ni un ami, ni un ennemi. C’était un collègue. On avait des intérêts communs et on ne se mettait pas des bâtons dans les roues parce qu’on savait de quoi l’autre était capable.
Je portai mon attention sur Sélène. Et lui souris.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mer 22 Mar - 19:37
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Si je reprochais un truc à Amon, c'était de toujours vouloir tout contrôler. Tout mettre dans des cases. Même moi. C'était blessant. Il me semblait qu'on avait passé un cap, mais il semble encore bien accroché à sa routine. Je tirais pour l'en défaire, gagner un peu de lest ou ne serait-ce qu'un centimètre ou deux, dans le but de le rendre moins rigide et plus joyeux, d'une certaine manière. Je voulais qu'on passe une bonne soirée avec des amis, sans penser au boulot, aux problèmes ou que sais-je encore. Mais je me rendais compte que je n'utilisais pas la bonne méthode, il était crispé et au bord de la crise de nerfs.
J'avais accueilli Sonne et son conjoint avec plaisir, contente de les voir enfin, et soulagée de ne plus être au centre d'un ouragan de tension avec Amon. J'espère qu'il va réussir à se détendre et passer une bonne soirée malgré qu'il ne soit ici que parce que je ne lui ai pas laissé le choix.
Une fois les présentations faites, Sonne et moi nous concentrâmes sur la carte dans un même mouvement, comme miroir l'une de l'autre. On ne change pas une équipe qui gagne. Et nous connaissons la passion dévorante que chacune nourrit pour la bonne nourriture. Combien de soirées n'avons nous pas passé à manger de tout, goûtant chaque style de cuisine comme si nous étions juges internationaux? Trop pour être comptées.
Amon et Axel parlaient déjà de nous, l'un l'autre surprit de voir sa vieille connaissance au bras d'une femme. C'est donc si étrange que ça, pour eux? Mais quand Amon annonça qu'on étaient exceptionnelles, je souris et rougissais en même temps derrière ma carte, appréciant ce petit compliment. Pour ne pas fondre d'amour sur ma chaise, je reportais la conversation sur Ferguson Junior, mitraillant Sonne de mes questions. Deux de mes petits défauts: poser trop de questions et ne pas faire de pause entre deux. On ne change pas en un jour non plus.
- Ça lui fait seize semaines déjà… Faudra bien que tu passes à la maison le voir, sa marraine lui manque. Et c’est une jeune adolescente du quartier qui est avec lui… Je n’étais pas certaine de lui faire totalement confiance mais Axel m’apprend à donner un peu de leste.
A quoi Axel répondit que la babysitter était une fille bien, et que ce ne pouvait être que bénéfique pour Alan.
Seize semaines... quatre mois donc. Le temps passe trop vite. Il me semble que c'était hier que je partais au Grand Canyon avec Amon, et le jour d'avant j'allais chercher mon amie à l'aéroport, son bébé endormi pendu à son bras. Cette nuit là, elle me proposa d'être marraine d'Alan, et je n'avais pas pu refuser, tellement il est mignon. Et j'avais sentis le regard implorant de Sonne me chatouiller la nuque toute la soirée... J'avais fini par dire oui.
Elle l'embrassa sur la joue, le regard en proie aux flammes de l'amour, lui laissant une jolie trace sur la peau qu'elle s'appliqua à enlever. Il ne lui en tint pas rigueur, lui parlant avec une voix plus douce que de la soie. Mais qu'est-ce qu'ils sont minions ces deux là! Je les regardais en soupirant, imaginant Amon et moi aussi gaga. Mouai... ça colle pas vraiment à nos personnages, on est plus discrèt et intime. Je me redressais, répondant à Sonne.
" Je passerais bientôt, promis. J'ai encore un cadeau que je dois lui donner, j'espère qu'il s'y intéressera plus qu'au papier emballage cette fois."
Premier cadeau pour le gosse, un super jouet qui m'a coûté bonbon, et lui préfère s'amuser avec le foutu papier d'emballage. Cette fois, j'ai fais très simple, et je regrette déjà de l'avoir emballé.
Ma soeur de coeur posa une question fort pertinente, et tout aussi interessée, je me tournais vers les hommes, le menton posé sur ma main, le coude sur la table. Si Axel est plus loquace qu'Amon, je pourrais avoir quelques infos pour une fois. Je n'ai pas eu droit à un narrateur pour l'histoire avec Robin.
-Oh, on se connait par notre travail. Amon est journaliste people et, moi, je travaille chez Guitar&Pen. On s’est rencontré plusieurs fois à certains galas de la presse. Je crois que notre première rencontre remonte à… Environs vers 1977, un peu après mon arrivée à L.A. On n’a pas vraiment d’histoire commune mais des passions communes comme la musique. On s’est juste parlé quelques fois et souvent de travail. N’est-ce pas Amon ?
Des riveaux, en gros? Mais je sentais bien qu'Axel ne disait pas tout, je le trouve trop amical envers Amon pour que ce soit seulement une connaissance de gala. Et puis cela fait déjà un moment qu'ils se connaissent, alors il a sûrement du se passer des choses. Soit, je n'y fis pas plus attention, d'autant qu'il redirigea la conversation sur moi, cette fois.
"Ho.. heu... A la salle de boxe. Amon à bien voulu être mon prof. Et après... he bien..."
Non mais, comment je suis sensée tourner l'histoire du Grand Canyon pour que cela ne fasse pas histoire à l'eau de rose? Première fois que je dois raconter notre histoire, j'y suis pas préparée, moi. " On est partit en vacances et on s'est sauté dessus, trop affamé l'un de l'autre après sept ans d’abstinence". Et puis quoi encore?
" He bien, après, je suis tombée amoureuse, fort heureusement lui aussi, et donc voila."
Je me recroquevillais sur ma chaise, prise au dépourvu. On étale pas vraiment nos sentiments au grand public, du coup je ne sais pas trop comment formuler tout ça. Je lançais un regard vers le principal concerné, cherchant du soutient ou un commentaire de sa part. Comment il raconterait notre histoire, lui? Comme un journaliste, énonçant les faits chronologiquement? Ou il baisserait le masque pour répondre sincèrement?
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Jeu 23 Mar - 14:20
Let's Be Friends... Or Not.
ft. Sélène Mortiak, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Les deux filles s'étaient plongées dans la lecture de la carte en même temps. Je me demandais sincèrement si elles se ressemblaient vraiment sur tous les points et, si c'était le cas, comment Axel faisait pour être aussi détendu. J'aurais voulu être un fumeur, à ce moment-là, et qu'Axel le soit aussi, on aurait alors eu l'occasion de s'éclipser ensemble pour en griller une et échanger deux ou trois tuyaux.
Parce que si je voyais très fort pourquoi le comportement de Sélène me mettait mal à l'aise et m'étouffait, je savais aussi que mes réactions extrêmes, en particulier celle de me refermer automatiquement comme une huître pour essayer tant bien que mal de la tenir à distance était tout aussi dérangeante. Mais tout ça était nouveau et j'étais prêt à essayer de trouver un juste milieu, il me faudrait juste le temps de m'y faire... Et quelques discussions et engueulades, probablement. Mais un couple qui s'engueule pas, c'est un couple qui a de bien plus gros problèmes que nous.
Nous, tout ce qu'on avait, c'était quelques ennuis de calibrage dus au fait qu'on était passés d'une relation d'amitié à une relation amoureuse. Et encore, une amitié longue, mais durant laquelle on avait tellement respecté les plate-bandes de l'autre, conformément aux règles que j'avais instaurées entre nous, qu'on ne savait quand même pas énormément de choses l'un sur l'autre.
Rien de bien grave en soi, même si j'avais l'impression d'en être malade.
J'avais besoin de temps... Et il fallait que Sélène me laisse ce temps... Et de l'air afin que je ne me sente pas menacé et que mon malaise ne finisse pas par se changer en envie désespérée de fuir.
Du coup, quand Axel affirma que si nous n'étions plus célibataire, c'était qu'on était pas faits pour ça... Il avait l'air sûr de lui... Moi, je lui fis un sourire qui laissait bien passer malgré moi que je n'en étais pas si sûr. Mais je n'avais jamais été très bon pour préserver les apparences, contrairement à Moriarty.
Même si j'avais affirmé, et je le pensais vraiment, que les femmes qui nous accompagnaient et en particulier Sélène, étaient exceptionnelles. Si j'étais avec elle aujourd'hui, c'était parce que je l'aimais vraiment, malgré ce que je pouvais lui reprocher. Sinon, je me ferais pas chier et je me serais déjà taillé depuis une semaine.
Si Axel avait posé un regard amoureux sur Sonne, j'avais passé moi-même mon bras dans le dos de Sélène lorsqu'elle m'avait souri, caressant la courbe de ses reins. Je voulais à la fois montrer à ma petite-amie que je faisais des efforts pour me détendre et que cette soirée soit relativement bonne, mais aussi montrer à Moriarty que, moi aussi, je pouvais faire preuve de gestes tendres. Pour le reste, le calibrage, on verrait ça plus tard, à la maison...
En réalité, le contraste entre mon couple et celui du journaliste de Guitar&Pen me sautait aux yeux. Ils étaient complices, chaleureux entre eux alors que nous, surtout moi, je ne ressentais pas du tout ce besoin de montrer gratuitement que j'aimais Sélène. Je le savais, que je l'aimais, j'avais aucun besoin que les autres le voient forcément en l'embrassant toutes les 5 minutes ou en lui accordant des regards langoureux... Et en ça, j'étais peut-être un peu froid parce que c'était mon ressenti à moi et je ne tenais pas compte du fait que pour Sélène, c'était peut-être important de pouvoir montrer à son amie que je me préoccupais autant d'elle qu'Axel ne se préoccupait de Sonne.
Mais j'en étais pas encore là, j'avais encore tout un tas de putains d'étapes à passer avant d'en arriver là. Et je comptais bien les passer une à la fois et à mon rythme. Et je savais déjà que plus Sélène chercherait à me pousser, moins j'irais vite.
Les filles s'étaient mises à parler de l'enfant de Sonne. Sélène avait posé un tas de questions et la dernière question, à savoir avec qui ils avaient laissé le petit, me semblait intrusive même pour une meilleure amie et instinctivement, j'avais posé ma main sur celle de Sélène, comme pour l'arrêter. Mais ça n'avait pas l'air de déranger Sonne, au contraire. Fallait croire que la plupart des gens aimaient s'intéresser à la vie des autres.
Mais moi, j'entretenais une relation bizarre avec ce genre de comportement et de questions intrusives qui s'expliquait assez facilement : j'étais journaliste people, poser des questions intrusives, malsaines, qui pouvait clairement énerver les gens, c'était mon job. Remuer la merde, c'était mon job... Et je savais combien ça pouvait attirer l'hostilité...
Au final, rassuré par Sonne qui restait enthousiaste, je m'étais détendu à nouveau. Sélène savait ce qu'elle faisait, après tout... Elle devait connaître son amie.
Mon regard, les yeux légèrement écarquillés, avait bifurqué sur Moriarty quand la jeune femme avait insinuer qu'il y aurait d'autres enfants. Juste pour voir sa réaction. Et lui, il souriait... Il était toujours complètement relax... S'il prenait quelque chose, je voulais la même prescription... J'avais l'air plus choqué que lui alors que je n'étais même pas concerné.
Et quand il y eut le petit incident de maquillage, je ne pus qu'être admiratif devant la réaction d'Axel. Il m'était impossible de déterminer si tout ça était réel, ou s'il ne faisait que mettre à mort les rumeurs qui couraient sur lui depuis un bon moment dans le monde du journalisme. C'était très bizarre : Axel et Sonne avaient l'air amoureux, mais je n'en étais pas si sûr. Quant à nous, nous avions l'air tendus, perdus, encore à chercher nos marques, mais nos sentiments étaient réels.
J'essayais tellement de sonder Axel que le serveur me surpris lorsqu'il vint demander ce que nous voulions comme apéritif. Je commandai celui recommandé par la maison et me tournai vers Sélène pour lui sourire.
-T'essayes la même chose ou tu prends autre chose ?
Quand tout le monde eut commandé, Sonne demanda comment Axel et moi, on s'était connus. Je laissai le soin à Axel de mettre les balises et je comptais bien rester dedans.
-Ouais, c'est ça, vers 1977 ça doit être juste. Les magazines pour lesquels nous travaillons se complètent, en réalité. Axel parle des carrières de groupes et fait des critiques sur leurs albums... Critiques souvent pas piquées des vers, d'ailleurs... enfin, bref, tout ça pour dire qu'on est les journalistes préférés des artistes de L.A., c'est notre point commun... Alors qu'on parle de choses totalement différentes.
C'était ironique, quand je disais qu'on était les journalistes préférés des artistes... Billy Lighter avait un jour appeler son public à me faire la peau... Et, comme si je l'approuvais, j'avais fait un article là-dessus, comme pour être bien sûr que ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.
Mais dans le regard d'Axel, c'est une toute autre histoire que je voyais. Le seul point fort de notre « histoire commune » comme Sonne l'appelait et ça lui avait valu un nez en sang...
Je fis un sourire crispé quand, une fois cette question réglée, Axel avait renvoyé le missile droit sur nous. Bien joué, Moriarty. Là, au moins, je te reconnais...
Le serveur revint posa les boissons à table et Sélène entreprit de répondre à la question d'Axel, hésitante... Elle était apparemment restée assez longtemps avec moi pour comprendre que dans mon monde, tout raconter à n'importe qui n'était pas l'idée du siècle... Du coup, son discours était on ne pouvait plus incertain... Je pris une gorgée de ma boisson avant de venir au secours de la jeune femme et enchaîner.
-La classique relation « prof-élève » qui finit par tourner à autre chose. Rien de bien transcendant.
Pour nous, si, le Grand Canyon avait été une véritable révélation, quelque chose de tout sauf prévu. Mais le raconter ? C'était notre histoire, ça ne regardait que nous.
Mais voilà comment, en public, je résumerais notre histoire. « Rien de transcendant ». Parce que dans les faits, c'était effectivement rien de transcendant. Ce qui ne signifiait pas que nos sentiments n'avaient rien de transcendant.
Et ce fut finalement à Sonne que je renvoyai la question.
-Mais dites-moi, Sonne... Je connais nombre de légendes sur Axel Moriarty. Beaucoup le craignent... Pas vous, apparemment ?
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Jeu 23 Mar - 16:22
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
Les questions de Sélène donnaient le ton à la soirée. En toute amitié et sans prétention. J’étais habituée de toute façon à parler de tout et de rien avec ma copine et de lever le voile sur des choses bien plus taboues que l’identité de la personne qui prenait soin de mon fils pendant mon absence.
- Je passerais bientôt, promis. J'ai encore un cadeau que je dois lui donner, j'espère qu'il s'y intéressera plus qu'au papier emballage cette fois,
- Oh, mais tu viens quand tu veux Sésé ! Et t’en fais pas, il adore tes cadeaux, seulement le papier ça fait du bruit, ça se déchire et ça se met tellement bien en bouche ! À son âge tu sais… même moi je ne fais pas le poids contre un emballage !
Puis, curieuse, je demandais d’en savoir un peu plus sur ce qui semblait lier Axel et Amon et c’est mon homme qui prit la parole en premier expliquant qu’ils partageaient des intérêts commun plutôt qu’une histoire.
- Ouais, c'est ça, vers 1977 ça doit être juste. Les magazines pour lesquels nous travaillons se complètent, en réalité. Axel parle des carrières de groupes et fait des critiques sur leurs albums... Critiques souvent pas piquées des vers, d'ailleurs... enfin, bref, tout ça pour dire qu'on est les journalistes préférés des artistes de L.A., c'est notre point commun... Alors qu'on parle de choses totalement différentes. , ajouta ensuite Amon
Ma meilleure amie et moi-même sommes donc tombées pour des hommes avec le verbe facile. Rien d’étonnant non plus. Ces hommes ont un talent inné pour les paroles enjôleuses, les phrases bien tournées qui viennent vous envelopper le cœur et vous chavirent des heures durant.
À son tour, mon homme s’engagea sur la voix du questionnement et demanda à Sélène de raconter leur petite histoire, à Amon et elle. Bien que j’en sache déjà un peu, j’étais curieuse de l’entendre selon le point de vu du compagnon de mon amie. Seulement, je restais sur ma faim car si ce que je reprochais le plus à mon amie était son manque de loquacité, Amon nous préservait tout autant des détails.
Heureusement que j’avais un verre de Cosmopolitan pour allonger le vide. Je déposais mon verre puis glissais ma main dans celle d’Axel, sur la table. J’aimais – ou j’avais besoin – de sentir son contact de façon constante.
- C’est quand même assez romantique l’aspect « prof /élève ». Ça a un petit côté interdit, quelque chose qui ajoute du piquant. Mais ça c’est de mon point de vu. , dis-je en envoyant un petit clin d’œil entendu à Sélène.
- Mais dites-moi, Sonne... Je connais nombre de légendes sur Axel Moriarty. Beaucoup le craignent... Pas vous, apparemment ?
La question d’Amon m’amusa et je me redressais sur ma chaise, emballé d’avoir la parole. J’adorais pouvoir capter l’attention, -déformation de mon ancienne profession, probablement. Je restais silencieuse quelque secondes, portant mon regard sur Axel, sourire aux lèvres. Je me remémorais notre rencontre.
- En fait… Il m’a fait un peu peur à notre première rencontre. Il cherchait à obtenir des informations sur mon ancienne relation et ça m’a rebuté. Franchement, ce soir là je l’aurais bien giflé !, je ne pu contenir un rire en me rappelant la façon dont je l’avais laissé en plan. mais par la suite… j’ai eu envie de le revoir. Et nous ne nous sommes jamais quitté depuis. Et, pour recentrer ma réponse sur votre question, je ne vois aucunement pourquoi je devrais le craindre. Et pour être honnête, je ne connais aucune des rumeurs qui courent à son sujet. Mais je compte sur vous pour me les raconter !
Beau comme un cœur, riche et fils de politicien. Axel devait très certainement être la cible de tellement de rumeur concernant sa famille ou ses relations amoureuses avec tellement de jeunes femmes écervelées que j’imaginais connaître très bien déjà les allégations à son sujet. Sauf pour une seule chose, je n’avais rien à reprocher à Axel.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Ven 24 Mar - 18:19
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Les filles parlaient bébé. Elles échangeaient des nouvelles sur le petit Alan dont Sélène était la marraine. Je le savais car Sonne n’avait pas oublié de me le répéter 50 fois. Sélène promit d’amener un cadeau au petit. Elle blagua sur l’emballage. Alan avait un attrait pour ça, ça n’était pas étonnant venant de la part d’un bébé.
Le serveur arriva dans la foulée et je commandai, pour moi, un verre de Cosmopolitan comme Sonne. Ça faisait très « couple » de prendre la même chose. Et je voulais, ce soir, m’enfoncé dans ce cliché pour rendre la soirée de Sonne parfaite.
C’est à ce moment que Sonne posa une question sur mon lien avec Amon. Je répondis d’une façon vague mais quand même complète. Il n’y avait rien de bien transcendant dans ma relation avec le Danois. Si on omet de parler de mon nez fracassé contre la table et l’histoire du chantage, bien sûr. Amon compléta mes informations en parlant de notre fabuleuse réputation.
-Tout à fait. Nous ne sommes pas aimés des artistes, c’est vrai. Mais c’est notre travail. Les artistes sont rarement les amis des journalistes. C’est comme ça.
Je souris. J’étais détesté de toutes les rockstars que j’interviewais. Et Amon n’était pas aimé de toutes les stars de L.A. qui le fuyaient comme la peste. Mais c’était tout le plaisir de ce travail, pour ma part.
Je repris la parle pour poser une question à Sélène sur sa relation avec Amon. Elle ne fut pas très bavarde et même un peu hésitante. Elle m’apprit juste qu’ils menaient, avant, une relation prof/élève qui était devenu plus que ça. Quelque chose de classique. Ils avaient pris le temps de se connaitre. Ce n’était pas un coup de foudre. Sonne et moi non plus. Au départ, c’était même très houleux entre nous. J’écoutai Sélène en buvant mon verre en même temps que Sonne. Amon ajouta que tout ça n’avait rien de transcendant. On en saura pas plus.
J’accueilli la main de Sonne dans la mienne en lui souriant quand elle souligna l’aspect romantique de ce genre de relation où l’interdit est bravé.
-C’est vrai qu’on peut voir ce genre de relation dans certains films. Vous m’avez l’air très amoureux en tout cas.
Ça ne sautait pas aux yeux, en réalité. Amon et Sélène devait être un couple très intimiste qui ne s’exposait pas aux regards des autres. Peut-être est-ce parce que Amon est journaliste people qu’il désire que son amour pour Sélène reste quelque chose à ne pas exposé devant tout le monde. C’était tout le contraire de moi qui exposait à qui veut le voir ma relation avec Sonne. Je voulais que tout le monde le sache.
Amon attaqua, ensuite, en parlant des légendes qui planent sur moi. Je voyais ça comme une vérifcation de ce que sait Sonne sur moi. Voir si je ne lui cachais rien. Je regardai Amon en souriant. Sonne connaissait mon côté journaliste vicieux. Elle en avait fait les frais il y a longtemps. Mais je me tournai quand même vers elle pour écouter sa réponse. Elle parla de notre rencontre et je rigolai quand elle parla de la gifle qu’elle aurait pu me donner. Elle finit par dire qu’elle ne me craignait pas. Et, c’est bien normal. Tout ce que j’avais fait à Sonne s’était lui offre un job et une vie stable. Elle n’avait pas à me craindre.
-Je crois qu’il parle des rumeurs qui disent que je suis un manipulateur qui déteste les démocrates parce qu’il est le digne fils de son père républicain. Je paye un peu la réputation de mon père, parfois. Et, moi-même, je ne crois pas connaitre toutes les légendes sur mon sujet. Mais l’expert en people qu’est Amon pourra peut-être m’en faire la liste des rumeurs à mon sujet.
Je rigolai à nouveau pour montrer que je ne me prenais pas au sérieux. Je réussissais à montrer l’image de moi que j’avais envie. Et j’avais envie de paraitre détendu.
-Sonne n’a rien à craindre de moi. Je ne ferais pas de mal à une mouche.
Je la regardai amoureusement. Et me tournai vers Sélène juste après.
-Et vous Sélène. N’avez-vous pas de problème par rapport au travail d’Amon. Il n’est pas très aimé des stars. J’espère que vous n’avez pas encore eu de problème, tous les deux, à cause de ça. Je sais que les fans et les stars peuvent parfois aller très loin pour se venger de ce que l’on dit dans nos articles alors que nous ne faisons que notre travail.
Je retournai, un peu, la question. Mais tournée autrement. Ils étaient très taiseux sur leur couple. C’était à moi d’investiguer un peu.
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Dernière édition par Axel Moriarty le Jeu 30 Mar - 17:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Dim 26 Mar - 22:08
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Alors que je posais mes questions sur mon filleul à Sonne, j'avais sentis la main d'Amon se poser sur mes reins comme une réponse au regard langoureux que s'échangeaient les amoureux en face de nous. Je lui fis un sourire en coin, incertaine si son geste était pour bien se faire voir ou s'il voulait me rassurer. Dans le premier cas, c'est ridicule. Dans le deuxième cas, c'est à moitié réussi car l'option numéro une trotte encore dans ma tête. Mais je préférais ne pas perdre mon temps dans une réflexion inutile, alors je continuais de m’intéresser sur la personne qui s'occupait d'Alan ce soir. Visiblement, cela semblait déranger Amon car il me prit la main comme pour m'arrêter dans mon interrogatoire. Je le regardais, un peu confuse, ne sachant pas trop si j'étais vraiment allée trop loin.
Je me taisais, gardant mes autres questions au fond de ma gorge. Quand à Sonne, fidèle à elle-même, elle me répondit d'un ton enjoué, aucunement choquée par mes questions. Je lui souris, ravie de voir qu'entre elle et moi, il n'y a pas de barrière. Et puis finalement, je n'ai posé qu'une simple question, pas le descriptif complet de la vie de la babysitter. Alan est mon filleul, il est bien naturel que je demande qui le garde en l'absence de Sonne, si ce n'est moi! Mais je reçu bien vite réponse à ma question, autant de la part de Sonne que d'Axel. Un parfait petit couple.
J'aimerais bien, juste pour quelques instant, échanger de corps avec Sonne pour voir à quoi nous ressemblons, Amon et moi, d'un point de vue différent avec plus de recul. Malheureusement, avec ce début de soirée où il semblait plus contraint que invité, le tableau me semble plus noir que blanc. Pourtant, mes intentions étaient bonnes. Je voulais lui proposer autre chose qu'une séance d'entraînement ou une virée dans un hôtel, loin de L.A.. Quelque chose de moins intime, avec d'autres personnes, pour faire connaissance. Je n'ai pas de famille, la sienne est loin, alors passer du temps avec des gens de notre entourage consiste à appeler des amis et s'amuser.
Sauf que je ne sais pas si Amon à beaucoup d'amis, en tout cas il ne m'en a jamais parlé. Je ne risque donc pas de les voir de si tôt. Alors c'est à moi de prendre les devant et le faire entrer dans mon tout petit cercle d'amis. Qui compte Sonne et Amber. C'est plus une preuve d'amour qu'une envie de m'afficher avec lui. Mais mes plans sont un peu en train de prendre l'eau...
En parlant de boisson, le serveur était revenu pour prendre notre commande de rafraîchissements. J'étais assise devant la carte depuis cinq bonnes minutes, mais je n'avais fais que parcourir les lettres sans les intégrer. Amon porta son choix sur le cocktail maison, me demandant avec un sourire si je voulais la même chose. Mon dieu, oui! J'hochais la tête à son intention, ravie de ne pas vraiment avoir de choix à faire. Au vu du nombre de boissons que le restaurant propose, je n'arriverais pas à me décider. Sonne et Axel prirent également la même chose, l'un écho de l'autre.
C'est à ce moment là qu'elle posa une question aux garçons, s'intéressant à leur passé commun. Ils avaient répondu, comme s'ils récitaient un texte bien rodé. En gros, ils sont les méchants, personne ne les aiment (à part Sonne et moi, visiblement) et chacun possède son territoire pour faire le mal. On tombe en dépression dans trois... deux...
Dépression remise à plus tard, Axel à posé la question à trois milles dollars. Mon regard bifurqua sur Sonne, le regard avec pleins d'étoiles, extrêmement curieuse de connaître l'histoire, puis sur Axel qui me regarderait sérieusement, et enfin sur Amon que je ne regardais qu'une seconde. Je bafouillais une réponse digne d'un gazouillis d'Alan, je devais être ridicule ainsi. J’espérais un peu d'aide venant de mon amoureux, avec ses belles paroles il trouvera sûrement quelque chose de mélodieux à dire.
-La classique relation « prof-élève » qui finit par tourner à autre chose. Rien de bien transcendant.
Je retins mon souffle, un peu abasourdie par les mots qu'il décida d'employer. Je me rends bien compte qu'il sont corrects, mais ce n'est jamais plaisant à entendre. Les moments que je passe avec lui sont transcendant. Pour moi, notre histoire est transcendante. Un camion m'aurait déjà percuté s'il n'avait pas été là.
Je souris à nos amis, comme pour appuyer ses dires. Je ne vais pas faire ma gamine, et tout simplement encaisser.
Je pouvais compter sur Sonne pour y voir quelque chose de romantique, digne d'une histoire de Disney. Et à Axel de surenchérir en confirmant mes dires, soulignant que "nous avons l'air très amoureux". Je répète, j'aimerais être à leur place pour nous voir. Me voir. Alors qu'à leur arrivée, c'était à peine si Amon et moi pouvions nous supporter encore. Soit nous sommes bon comédiens, soit je ne me rends même pas compte.
Bah oui, en fait, je ne me rends pas compte du tout.
Je sirotais mon cocktail, un peu plus détendu maintenant que la conversation tourne autour de Sonne et Axel. Encore une histoire de rumeurs, de légendes et que sais-je. Cela ne dérangea pas mon amie qui semblait prendre un grand plaisir à parler de sa rencontre avec Axel, de leur envie de se revoir et surtout du fait que depuis, ils ne se quittent plus. Elle s'en foutait des rumeurs. Je l'admirais pour ça. Axel aussi semblait ne pas porter grande importance à ce que l'on peux dire sur lui, même qu'il demanda à Amon de lui éclairer la lanterne à ce sujet.
Il précisa que Sonne ne devait rien craindre de lui. Et à voir le regard "cœurs pleins les yeux" qu'elle lui offre, elle le sait.
Je vais finir par croire que nous jouons une partie de tennis à quatre, car nous nous renvoyons la balle constamment, cherchant la petite bête chez tout le monde. J'avais droit à la même question, avec d'autres mots. Le résultat sera le même que pour la précédente.
" Je sais me défendre, Amon m'a donné toutes les cartes pour ça. Quand à son travail, je ne m'en mêle pas. Il m'arrive d'avoir des échos ou d'être au centre d'une joute verbale avec une star, mais je connais Amon."
Je regardais Axel dans les yeux, très sérieuse tout à coup. Je ne sais pas trop s'il cherchait vraiment la petite bête ou s'il voulait savoir si j'étais ballottée entre ce que les uns me disent, et ce qu'Amon me dit. Dans les deux cas, on ne me dit pas grand chose. Je ne me mêle pas de son travail, cela ne m’intéresse pas vraiment. Je n'ai touché qu'a son journal, et déjà ça c'était de trop. Je ne me risquerais pas plus loin.
" Vous dites ne pas faire de mal à une mouche. Pourtant vous semblez être bien au courant des stars qui veulent se venger. Et d'après vos dires, vous n’êtes pas le plus aimé des journaliste. Sonne n'a rien à craindre de vous, mais des autres? Et Alan?"
Amon m'a clairement fait comprendre que si j'acceptais d'être avec lui, j'aurais à affronter une réalité bien difficile. Il m'a mit en garde, au Gala. Je suis quand même entrée a son bras, consciente de ce que j'allais devoir affronter. Mais ma Sonne, malgré son caractère bien trempé, à déjà suffisamment souffert. Plus jamais je ne veux la voir plus bas que terre.
Nous sommes contraires l'une de l'autre. Extérieurement, elle semble plus forte et sûre d'elle que moi. Mais intérieurement, j'ai tellement encaissé de coups que plus rien ne pourrait m’ébranler. Sonne est trop sensible, je le sais.
Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mar 28 Mar - 21:06
Let's Be Friends... Or Not.
ft. Sélène Mortiak, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
A voir les interactions entre Sélène et Sonne, je me demandais qui de nous avait vécu dans le vrai monde jusqu'à maintenant ? Moi, qui avait grandi dans une famille repliée sur elle-même et qui dominait les autres et dans laquelle l’hypocrisie était reine et qui avait ensuite vécu seul pendant dix ans avec pour meilleur ami l'un des hommes les plus machiavéliques de L.A? Ou les deux filles que j'étais en train d'observer et qui se donnaient des surnoms comme des gamines de 15 ans ? Je haussai presque les épaules à mes propres pensées. En fait, la réalité devait se trouver quelque part entre les deux.
Peut-être qu'ensemble, Sélène et moi pourrions en avoir un aperçu, un jour.
Quand la conversation avait tourné sur nous, d'ailleurs, j'avais fait un bref résumé de la chose. Chapitre clos, affaire classée, on parle d'autre chose. Je vis bien que ça laissa l'amie de Sélène perplexe, tout autant que ça ne plaisait pas à cette dernière, vu son expression estomaquée. Et je m'en étais douté en prononçant ma phrase, je n'avais pas du tout l'excuse de l'innocence. Mais je me voyais encore moins exhiber mes sentiments pour Sélène devant Moriarty alors que je les trouvais déjà dangereux.
Sélène, cela dit, n'avait pas à prendre cet air choqué : est-ce que j'avais réellement besoin de dire que je l'aimais, devant ses amis, pour que ça soit officiel ? Non. De mon point de vue, les moments de tendresse entre nous lorsque nous étions seuls étaient vrais, plus vrais et plus puissants que n'importe quel mot que j'aurais pu employer pour décrire l'effet qu'elle avait sur moi. D'ailleurs, j'avais quand même un peu sauvé Sélène, je le sentis au ton de sa voix qui me fit esquisser un sourire quand elle avait choisi la même chose que moi comme boisson. Parce que je savais qu'elle avait lu la carte sans réellement la lire tellement elle était heureuse de revoir son amie.
Et alors, ce fut comme si Sonne avait eu absolument besoin de rattraper le coup, ne manquant pas de faire un clin d’œil complice à Sélène et d'aller glisser sa main dans celle du journaliste de Guitar&Pen. Alors, complice ou provocatrice, Sonne ? Le clin d’œil montrait une complicité alors que montrer une nouvelle fois clairement combien Axel et elle étaient proches me semblait être un besoin inconscient de rendre Sélène jalouse.
J'aurais pu ajouter à la suite de Sonne qu'il n'y avait d'interdit que si la relation prof/élève est officielle, ce qui n'était pas le cas lors de nos entraînements. Personne ne nous aurait blâmé si on était sortis ensemble des les premiers jours après notre rencontre. Mais je ne dis finalement rien. Pour me protéger de mes propres angoisses, je n'hésitais pas à malmener Sélène... Et là, j'en avais déjà fait suffisamment que pour en rajouter. Et je n'avais, en plus, aucune envie de prolonger la discussion là-dessus.
Quant à Axel, il ajouta simplement que nous avions l'air très amoureux et j'eus un sourire en coin. Je pouvais à la limite croire que je pouvais faire illusion à Sonne (alors que j'étais véritablement amoureux donc, il n'y avait pas lieu de faire illusion), mais à Moriarty, je savais qu'on ne la faisait pas.
J'étais amoureux, certes, mais je partais simplement du principe que Sélène et moi ne regardait que Sélène et moi.
Changeons de sujet, donc, parlons plutôt d'Axel et de sa réputation.
Sonne déclara n'avoir rien à craindre d'Axel, même si leur rencontre avait été houleuse. Je n'étais aucunement surpris que ça ait été du à un interrogatoire à la Moriarty. Rien que dans le discours de la jeune femme qui pouvait sembler ne rien dévoiler de bien important, je savais déjà plusieurs choses :
1.Il y avait quelque chose d'intéressant dans l'ancienne relation de Sonne qui avait intéressé Moriarty. 2.Axel s'était finalement lié à cette fille alors que, dans le monde de la presse, beaucoup étaient persuadés qu'il était homosexuel (sans qu'il n'y ait de preuve).
L'un dans l'autre, le journaliste de G&P avait, me semblait-il, quelques intérêts dans cette histoire. Et, sans le vouloir, mon regard sondait Sonne alors que je l'écoutais sans rien dire. Elle n'était pas qu'une femme parmi d'autres et qui avait attiré l’œil d'Axel. Ce qui avait attiré Axel dans un premier temps, c'était des informations.
Et certaines informations valent cher. Je suis bien placé pour le savoir : je passe mon temps à en vendre et quand je n'ai rien en stock, j'en crée.
Cela me faisait penser à cette question classique : qu'est-ce que tu regardes en premier chez une femme ? Pour Axel, il semblerait que ce soit la merde sous laquelle on enterre le passé.
Quand Sonne eut terminé, je pris un faux air détaché.
-Oh... Et bien beaucoup de ce qu'on dit sur Axel comporte des mots que je n'oserais pas prononcer dans un endroit tel que celui-ci. Mais on le dit aussi partial, corrompu, manipulateur, en effet... Mais beaucoup le craignent de par ses relations, je pense. C'est pas tous les jours qu'un journaliste a un père sénateur.
Et il y avait les rumeurs sur le fait qu'il serait gay... Mais ça, je le gardai pour moi. Je m'étais promis de ne pas gâcher la soirée de Sélène et son amie et ce fut à Axel que je lançai un regard entendu. Il devait savoir aussi bien que moi que je m'étais tu sur la pire des rumeurs sur lui.
Et lui... Il rigolait, encore et toujours... Nonchalant. A croire qu'il était de famille avec Howard Stone... En plus réfléchi (Howard avait quand même cassé un carreau de mon loft pour venir se réfugier chez moi après avoir bouté le feu à la bagnole de Jimmy Reed...).
Et comme à toute attaque, il y a une contre-attaque, Axel ne manqua pas de jouer le jeu en s'adressant à Sélène. Même question, en gros, que celle que j'avais posée à Sonne, mais avec des mots différents.
Ce à quoi Sélène répondit que je lui avais appris à se défendre. C'était vrai... Sur un ring. Pour le reste, je ne l'avais préparée à rien du tout. Rien. Parce que je n'avais pas planifié de tomber amoureux, j'avais nié longtemps être amoureux.
Elle avait terminé la première partie de son discours par un « je connais Amon ». Ouais. Et c'était probablement la seule qui pouvait se vanter de ça, vraiment. Elle était la seule à avoir accès à celui que j'avais été et était encore sous une véritable armure. J'avais un peu peur qu'elle ne s'aventure plus loin dans la description, qu'elle cherche à me défendre en décrivant le Amon qu'elle connaissait. Mais elle ne le fit pas.
Et là, j'étais fier. Elle commençait à savoir quelles informations elle pouvait divulguer, lesquelles elle devait garder pour elle et celle qu'elle pouvait se permettre d'évoquer sans détailler.
Mais par dessus tout, ce qu'elle avait intégré probablement par la boxe, c'était le système d'attaque et de contre-attaque.
Elle avait également appris par expérience que le danger ne venait pas forcément de là où on s'attendait qu'il vienne.
Et cette fois, je ne la retins pas quand elle posa ses questions. Je commençais à voir les choses autrement, grâce aux dernières questions que Sélène avait envoyé à Axel : c'était une partie de tennis. Mais pas à 4. En double.
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Jeu 30 Mar - 4:35
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
J’avais soudainement l’étrange sensation que le souper glissait vers des sujets glissants ou tendancieux. Comme si chacun cherchait la petite bête noire. La vilaine, pas belle et pas gentille petite mocheté qui pourrait mettre de l’ombre sur l’un ou l’autre des deux hommes.
Les rumeurs concernant Axel ne m’effrayait pas. En principes, une rumeur vient de gens jaloux qui n’ont rien de mieux à faire que de ternir la réputation d’un rival dans le but de se glorifier quelque peu. Axel, de part sa position de journaliste, ne se faisait pas toujours, voir rarement des amis. Il était donc normal que d’aucun cherche à le discréditer d’une façon ou d’une autre.
De toute façon, que pouvait-on dire de si terrible sr l’homme qui faisait battre mon cœur ? Je ne voyais qu’une seule petite bête noire dans le cas d’Axel et c’était la drogue. Mais il me l’avait promis. Ce n’était qu’occasionnel et jamais en ma présence il n’y toucherait. Je n’avais aucun doute qu’il avait dû tirer un trait définitif sur cette vilaine dépendance le jour ou nous avions prit la décision de la cohabitation.
Je portais mon verre à mes lèvres puis je le redéposais tout en écoutant la joute verbale. Je n’aurais jamais dû dire à Amon que je comptais sur lui pour me faire par des rumeurs. J’e ne savais pas trop quelle brèche je venais d’ouvrir mais je sentais que maintenant, mes compagnons devaient d’entrer dans une toute autre dimension et j’étais larguée.
Heureusement pour moi – ou pour eux- la serveuse vînt prendre notre commande et je pris de nouveau la carte, la scrutant sans vraiment la lire, et je me lançais la première en demandant mes plats.
- Je prendrais une salade verte, dressing * à part, s’il vous-plaît. Et le poulet cacciatore. Merci.
Je laissais la demoiselle prendre le reste des commandes, et le plaisir aux hommes de choisir le vin qui arriserait notre repas et qui, je l’espérais, détendrait l’atmosphère. Et dans cet optique, une fois qu’elle eut noté toutes nos demandes et qu’elle s’en retourna à la cuisine, je tentais une nouvelle approche.
- Je ne sais pas si Sélène vous l’a dit, Amon, mais je suis depuis peu secrétaire pour Monsieur Ricci et, croyez-moi, à ce poste, il arrive toute sorte de choses. Ce matin, par exemple, une Dame à téléphoner pour un rendez-vous. Elle affirmait être la nouvelle Olivia Newton-John. Et bien, j’ai eu beau lui expliquer que je ne pouvais pas lui donner un rendez-vous avec Daniele Ricci, qu’elle devait faire parvenir un enregistrement de ses chansons, elle s’est mise à chanter au téléphone ! Un son horrible ! Un mélange de chat dans une tondeuse à gazon et d’un garçon qui vient d’avoir son premier coup sous la ceinture !
Je ne pouvais m’empêcher de rire à mon propre récit. Bon, ce n’était probablement pas l’histoire du siècle mais je ne perdais rien à essayer cette tactique et, cette dame avait tout de même eu le culot de chanter sa chanson en entier au téléphone.
- Si je l’avais mise sur le main libre, elle aurait fait sonner l’alarme de détresse, je vous le jure ! Vous ne risques pas, ni l’un ni l’autre, de l’interviewer un de ces quatre, je vous le certifie !
Prenant mon sac, je fouillais dedans pour en sortir mes cigarettes. Je ne fumais plus beaucoup depuis que j’étais maman mais j’avais du mal à cesser complètement. J’en portais une à mes lèvres et je l’allumais puis je tendis le paquet en direction de mes amis. ** J’aurais dû amener mon porte cigarette, ça aurait eu franchement plus de classe que de simplement la coincer entre mes doigts. Tant pis.
*:
je n'ai pas su traduire dressing for salad...
**:
En 1982, la liberté de fumer en plein restaurant... 2017, le malaise de simplement l'écrire dans mon texte !
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Axel Moriarty
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Ven 31 Mar - 11:07
Let's be friends... Or not
ft. Sélène Mortiak, Amon Sørensen & Sonne Ferguson
Il ne faut pas croire que c’est ma faute si le dîner tournait à des questions toujours plus tendancieuses. Je n’avais pas cherché à déstabilisé le couple que formaient Sélène et Amon. C’est vrai que je prenais du plaisir à mettre les pieds dans le plat. Mais mon hypocrisie naturelle cachait tout ça sous un tas de fleurs parfumées. Tout ça pour dire que ce n’était pas vraiment ma faute parce que j’étais comme ça de naissance.
Mais Amon savait contre-attaquer. Et quand il s’aventura à parler des rumeurs, sujet envoyé par Sonne elle-même, je pris ça d’un air détaché. Les rumeurs ne m’atteignaient pas. Même si elles étaient toutes vraies. Je fis mine d’en connaitre un partie mais pas l’autre. Alors que je les connaissais toutes. Il n’y avait que la pire d’entre elle qui n’était pas totalement vraie. Amon me donna un avant-goût des rumeurs en question en ne parlant pas de la pire. Par respect pour le dîner et pour nos petites-amies respectives. Je rigolai à tout ça.
Amon était un bon adversaire. Mais il restait dans les limites du raisonnable. Et je comptais faire de même. Il serait bien trop facile à écraser. Je savais qu’il était plus doué en boxe qu’en joute verbale. Mon nez est au courant de ça.
C’est donc à Sélène que je décidai de poser une autre question. Elle ressemblait fort à ce qu’Amon avait posé à Sonne. Mais c’était tourné d’une autre façon. Elle me répondit avec du sérieux qu’elle savait se défendre. Et qu’elle ne se mêlait pas du travail d’Amon. Et, qu’à part quelques accros par-ci, par-là avec certaines stars tout allait bien. Elle savait donner des informations sans en donner. Elle ferait fureur en politique.
-Tant mieux pour vous. C’est toujours mieux quand les problèmes du travail n’entachent pas la vie privée.
Je souris d’un sourire conciliant qui était, presque, une marque de fabrique. J’aurais bien voulu savoir de quelles « joutes verbales avec un star » elle parlait. Mais je me retins.
Sélène enchaina sur un sujet délicat. Les stars qui voudraient se venger de ma façon d’être en tant que journaliste. Et les conséquences sur ma famille. Elle était forte pour trouver les questions qui dérangent. Mais mon sourire ne partit pas pour autant. Je regardai Sélène. -Vous n’avez pas à vous inquiéter. Sonne et Alan ne risquent rien. Jamais je n’ai subi d’agression dans ma carrière. Ni d’actes de vengeance quelconque. Je vise essentiellement les rockstars et il ne serait pas judicieux pour eux de faire du mal à ma famille pour une mauvaise critique. Ils ont trop à perde pour ça. De plus, je veille à la sécurité de Sonne et Alan. Il n’y aura pas de problèmes.
Je souris à Sélène et puis à Sonne. Une serveuse arriva suspendant notre conversation. Sone commanda une salade et le poulet.
-Très bon choix, Sonne. Je vais prendre la même chose mais avec la sauce sur la salade. Merci.
Je me tus pendant qu’Amon et Sélène passaient commande.
-Et nous prendront un vin blanc sec. Le plus cher de la carte. Merci beaucoup.
Dans ce genre de restaurant, la qualité était dans le prix. Et on n’était pas ici pour compter nos sous. Le vin rendra la conversation plus chaleureuse.
Sonne reprit la parole quand la serveuse s’en alla. Elle parla de son quotidien à son travail pour Ricci. Elle raconta des anecdotes qui me firent rire. Elle devait en voir des vertes et des pas mûres, parfois. Ricci avait de la chance de l’avoir pour filtrer ce genre de cas qui se prennent pour des futures stars. Sonne savait détendre une atmosphère en tout cas. Je rigolai laissant les autres réagir à la petite histoire de Sonne qui, entre les excentricités de Ricci et ce genre de personnes, devait avoir du boulot.
Sonne se prit une cigarette en en proposant silencieusement à nous tous. Je laissai les autres se servir, s’ils le voulaient. Puis, j’en pris une à mon tour.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Sam 1 Avr - 17:42
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
-Oh... Et bien beaucoup de ce qu'on dit sur Axel comporte des mots que je n'oserais pas prononcer dans un endroit tel que celui-ci. Mais on le dit aussi partial, corrompu, manipulateur, en effet... Mais beaucoup le craignent de par ses relations, je pense. C'est pas tous les jours qu'un journaliste a un père sénateur.
C'était un bref résumé de se qui se disait à propos d'Axel. Rien de glorieux, mais le principal intéressé avait lui-même demandé qu'on en dresse la liste. Il ajouta même que Sonne n'a rien à craindre de lui, rigolant de tout ça, feignant le détachement. Cette simple réaction en disait long. Mais je préfère encore croire Amon qui porte un regard extérieur que l'amoureux de mon amie qui tente par tout les moyens de se sauver la face. D'autant plus qu'il changeait encore de sujet, se demandant comment moi je vivais la situation un peu spéciale de petite amie de journaliste.
Une réponse claire, net et précise, sans artifices, c'est tout ce à quoi il a droit. Je le vois venir avec ses gros sabots, d'abord ma relation avec Amon puis se sera mon passé qui passera au crible. Sûrement que demain je ferais la Une des journaux.
Même pas en rêve.
En revanche, je relance très bien les balles et je l'attaquais directement sur sa précédente déclaration. Même si je n'avais pas encore tout les éléments concernant le passé commun d'Amon et Robin, j'avais clairement vu à quel point cela les avait affectés tout les deux, se répercutant sur moi. C'était minime, un pansement qu'on arrache un bon coup et puis on oublie. Mais en voulant se justifier, Axel venait aussi de dire qu'il visait des stars pour les descendre de leur piédestal jusque plus bas que terre. Et aucun ne voudrait se venger?
Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.
Et se n'est pas sa petite carrure ou le titre de son père qui le sauverait d'une star qui n'a plus rien à perdre. Quel meilleur moyen d'atteindre un homme que de s'en prendre à celle qui fait battre son cœur? Ou le petit enfant innocent?
" Je n'aimerais pas être là quand vos écrirez l'article de trop. Personne n'est à l'abri, surtout quand les victimes n'ont plus rien à perdre. Seul un idiot peut se croire invincible."
Robin avait gardé son sans-froid, mais Karen, rabaissée par l'article d'Amon, fut capable de s'en prendre à elle-même. Elle s'est ôtée la vie. Et ainsi elle avait sauvé le danois de sa vengeance personnelle. Si elle avait été plus mauvaise que ça, elle s'en serait prise à lui, pour ne pas partir seule dans la tombe.
Karen et Robin ne sont pas les seuls a avoir souffert des deux journalistes, d'autres souffrent encore et certains vont souffrir sans le savoir. Il finira par y en avoir un qui tentera de les faire taire. La seule différence entre les deux hommes, c'est qu'Amon à eu l'intelligence et la décence de me prévenir et de me laisser le choix. Sonne ne se doute de rien, trop euphorique d'avoir trouvé l'homme parfait à ses yeux.
Mais je ne pouvais rien y faire, à part garder un œil sur elle et Alan, la relation que j'entretiens avec elle me permettra de le faire aisément.
La tension s’effaça quand la serveuse vint prendre notre commande. J'en profitais pour calmer ma respiration et mes nerfs, sondant rapidement la carte, laissant Sonne et Axel commander. Je notais sur mon tableau des scores 1 à 0 pour moi. Axel pourra dire ce qu'il veut, il s'aveugle lui-même en pensant être intouchable.
Je terminais mon verre d'un coup, en demandant un deuxième à la serveuse en plus de mon saumon norvégien cuit dans sa sauce japonaise, accompagné de salade et riz. Il me faut prendre des forces pour quand la partie de lance-baballe reprendra, et puis le saumon, j'en raffole.
Sonne reprit la parole, partageant une anecdote sur son travail. Effectivement, je n'avais pas dis à Amon qu'elle travaillait à présent pour Ricci. Car je ne sais pas qui c'est, et parce que je ne pensais pas que cela l'intéresserait. Déjà que je ne dois pas m’immiscer dans son travail à lui, si en plus je lui parle de celui des autres, je vais me faire jeter à la porte.
Quand elle me proposa une cigarette, je refusais, comme à mon habitude. Elle sait que je ne fume pas, et elle sait que je n'aime pas la voir fumer. Mais je n'allais pas faire ma difficile ce soir. Axel aussi en prit une, suivant comme à chaque fois ce que Sonne faisait. Même boisson, même plat, même paquet de cigarette. Bientôt, il ira s’asseoir sur ses genoux pour partager la même chaise. Finalement, Amon et moi, on est plutôt normal.
Je me tournais vers lui pour lui sourire. Bien que je puisse faire ma difficile et râler suite à certains de ses comportements ou ses remarques, il m'avait donné les armes nécessaires pour non plus survivre, mais vivre dans la ville des anges, faisant de moi une femme heureuse, alors que je me trouve à ses côtés. Il m'a laissé sept ans pour grandir, à moi de lui laisser le temps de me compter en plus dans sa vie.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Dim 2 Avr - 17:48
Let's Be Friends... Or Not.
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Nous jouions à nous envoyer des piques par petites-amies interposées, Axel et moi. Pas que je voulais mettre Axel ou Sonne mal à l'aise, pas plus que Sélène (encore moins Sélène) mais c'était comme si nous ne pouvions pas nous empêcher d'essayer de jauger lequel de nous deux avait la plus grosse, pour être sûr que l'autre comprenne que la dissuasion nucléaire était toujours de mise. Mais il semblait qu'à ce niveau-là, rien n'avait changé depuis notre première rencontre. Nous avions chacun nos armes pour rivaliser avec l'autre et nous étions au courant qu'il ne fallait pas tenter, ni l'un ni l'autre, une attaque.
Plus je regardais Axel interagir avec Sonne, plus j'avais l'impression d'assister à une pièce de théâtre dans laquelle le personnage principal qu'était Axel surjouait. Il surjouait l'amour parfait, me donnant un sentiment d'artificialité, de relation montée de toute pièce dans laquelle il n'y avait rien de sincère. Sonne ne savait peut-être pas à qui elle avait à faire, mais si elle était en train de se planter royalement, ce n'était pas mon problème, après tout. J'avais déjà pas mal à balayer devant ma porte avant d'aller balayer devant celle des autres.
Une serveuse arriva pour prendre nos commandes et Axel prit la même chose que Sonne, continuant dans l'optique « regardez quel couple fusionnel nous formons » en commandant la même chose que sa bien-aimée... Mais sincèrement, je préférais notre couple imparfait au leur, beaucoup trop lisse pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche.
Je commandai en dernier, optant pour une entrecôte saignante et demandai une Carlsberg pour faire descendre le tout. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus raffiné, mais je comptais pas devoir repasser par le Burger King sur le chemin du retour. Axel, à ma suite, commanda du vin, le plus cher de la carte. Il n'en avait rien à faire du goût qu'il avait ou du nom qu'il y aurait sur la bouteille, ce qu'il voulait, c'était frimer...
Puis ce fut à Sélène de prendre la parole. Avec tout ça, elle en était venue à s'inquiéter pour la sécurité de Sonne et de son filleul. Réaction naturelle s'il en était, et qui m'arrangeait parce que ça mettait un peu Axel sur la sellette et je voulais voir comment il allait répondre à ça. Il le fit, et il le fit bien. Je ne pouvais que rejoindre la vision des choses d'Axel. L'avantage qu'il avait par rapport à moi, c'était que ses articles ne visaient pas la vie privée des stars, uniquement leur facette publique et artistique.
Mais là où Sélène aurait du s'arrêter après sa bonne question bien placée, là où elle aurait du laisser couler, elle insista, cherchant à enfoncer le clou et prenant un ton qui s'approchait beaucoup trop dangereusement de celui de la menace... Mais ce qui était beaucoup plus dérangeant, c'était que cette histoire de vengeance de stars sentait beaucoup trop le vécu. Sans le savoir, sans le vouloir et en voulant bien faire, elle me mettait, moi, à mal en révélant des informations à quelqu'un qui savait mieux que personne lire entre les lignes parce qu'il avait fait de cet art un véritable sport ! Un sport que je ne maîtrisais qu'à moitié.
J'avais alors doucement repris sa main dans la mienne... Et puis j'avais serré alors qu'elle était littéralement en train d'insinuer que Axel était un idiot. C'était une attaque de front. Et si elle ne se calmait pas, la seule victime qu'il y aurait au tableau de chasse de Moriarty, ce serait Sélène elle-même et il n'aurait pas besoin d'écrire un article pour ça. Il pouvait très bien l'atomiser sur place s'il voulait.
Si j'avais su qu'on allait avoir Axel comme interlocuteur pour la soirée, j'aurais briefé Sélène, mais comme elle avait cru bon de me garder la surprise, ça avait été un peu impossible.
Je tentai un sourire rassurant vers Sélène alors que, dans ma tête, je me disais qu'il serait limite bon que je lui fasse tout un organigramme des personnalités de L.A. avec un descriptif de leur mode de fonctionnement à chacun, de ceux avec qui il fallait jouer les faux-cul, de ceux dont il fallait se méfier et de ceux avec qui il y avait moyen de s'amuser sans crainte. Et Axel faisait partie de la deuxième catégorie. Sauf que la méfiance devait s'exprimer sous une couche incroyable de sucre et de bonnes manières. Bref, pas comme elle venait de le faire. La première partie avait été bien jouée, la deuxième était de trop.
Je m'adressai à Sélène, lui souriant doucement... Mais ma main, elle, serrait.
-Axel ne parle que des carrières et des albums des artistes, il a le droit, comme le prône la liberté de la presse, de donner son avis sur ce qu'ils produisent, même s'il est négatif. En qualité de critique, il n'a pas l'obligation d'être objectif. Au final, ce sont quand même les fans qui ont le dernier mot, c'est quand même à eux de se faire leur propre idée. Personne viendra attaquer sa famille pour une mauvaise critique quand il y a 30 autres journalistes qui disent le contraire...
Je rigolai légèrement, comme pour détendre l'atmosphère alors que je venais de souligner l'énorme différence entre G&P et L.A.People, me mettant à mal pour protéger Sélène qui voulait jouer les grandes gueules mais ne savait pas comment bien le faire parce qu'elle n'avait aucune idée de comment les choses fonctionnaient dans la jet-set. Ma faute : je l'avais peut-être trop mise en confiance en la récompensant du regard et du coup, elle était ensuite partie en roue libre en croyant me faire plaisir.
La petite amie d'Axel devait sentir que toute la conversation jusqu'ici n'avait été qu'une suite de tests entre le journaliste de G&P et moi, car elle essaya de détendre l'atmosphère en parlant de ce qu'elle faisait dans la vie sans que personne ne lui ait posé la question et en enchaînant directement sur une anecdote en rapport avec ce boulot. Mais à la fin de son récit, si je rigolai vaguement, c'était bel et bien Axel que je regardais. Même s'il fallait avouer que Sonne avait un certain sens de l'humour et un don pour raconter les histoires, ce qui m'intéressait restait la toute première information qu'elle avait donnée.
Alors comme ça, sa petite amie n'était autre que la nouvelle secrétaire de Ricci... Moi, j'appelais ça une taupe. En tant que secrétaire de Ricci, elle devait avoir accès à un tas d'informations qui pourraient servir à Guitar&Pen.
Je ne pus alors m'empêcher de lui sourire d'un air entendu.
-Ça, c'est bien joué, Moriarty.
Sonne proposa une cigarette à tout le monde mais je déclinai en riant. Et tant qu'à faire, j'en profitai pour détourner complètement la conversation, même si je devais sacrifier un peu de ma vie à moi pour ça.
-Non, merci, c'est bien gentil, Sonne. La dernière fois que j'en ai planté une entre mes lèvres, votre meilleure amie ici présente m'a hurlé tellement fort dans les oreilles qu'elles sifflent encore aujourd'hui...
Je souris à Sélène à l'évocation de ce souvenir et ce n'était pas pour jouer ou pour l'image, elle portait encore aujourd'hui à son cou le cadeau de noël que je lui avais offert ce soir-là.
Axel, lui, en pris une alors que j'ajoutai alors que ma main tenait maintenant simplement celle de Sélène, sans serrer.
-Mais au moins, ce soir-là, j'ai passé un noël plutôt sympathique bien que nous n'étions que des amis, à l'époque...
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mar 4 Avr - 3:03
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
J’étais on ne peut plus emballer – voir trop = quand la serveuse vînt prendre notre commande. Axel demanda comme moi et je fis un peu la moue. Je n’aurais pas le loisir de piger un peu dans son assiette. La gourmande assumée en moi n’oserait tout de même pas voler un morceau de saumon de Sélène et encore moins gruger l’entrecôte d’Amon. Son plat, bien sûr ! Quoi que l’homme n’en était pas moins appétissant.
Tout le monde semblait en appétit, c’était bon signe. La serveuse nota toutes nos demandes et s’en retourna à la cuisine et moi. Je ne savais tellement plus comment réorienter la conversation afin que le tout devienne plus léger que je m’enfonçais dans une caricature plus ou moins flatteuse de moi-même. Parlant trop sans vraiment dire quelque chose.
J’avais tenté l’anecdote de bureau un peu plus tôt, ce qui avait provoqué quelques petits rires mais sans plus. J’avais vraisemblablement manqué ma cible. Parler d’Alan et de sa nouvelle passion pour son ourson en peluche m’étiquetterais comme mère-addicte et je doutais qu’Amon n’ait envie de m’entendre extrapoler en long et en large sur les prouesses de mon fils, alors j’évitais cette avenue et, en désespoir de cause, j’optais pour la cigarette dont seul Axel accepta mon offre.
Je savais pertinemment que Sélène détestait cette mauvaise habitude que j’entretenais mais j’espérais que mon amie saurait reconnaître que je ne fumais plus que dans les grandes occasions ou par période de grands bouleversements. Ce soir, disons seulement que l’occasion était grandement bouleversante.
Étais-je la seule des quatre convives à ressentir une certaine tension ou alors, mes trois amis prenaient un malin plaisir à se relancer une balle invisible, comme pour déterminer celui qui pissait le plus loin. Bon, Sélène était hors compétition et non pas par manque de verbes…mais seulement parce que l’image s’appliquait mal aux femmes en général.
Amon - enfin ! – se permit une petite incartade à ce qui semblait être sa ligne directrice de la soirée et nous offrit une petit anecdote sur Sélène et un certains Noël. Bien que vague et dépourvue de détails, je compris tout de même qu’elle avait sévèrement réprimandé Amon pour avoir presque fumé une cigarette en sa présence.
- Je reconnais bien mon amie, Amon ! Elle m’a souvent fait les mêmes remontrances mais bon, la perfection n’est pas de ce monde et je combats mes démons un à la fois. Mais avouez que son charme réside aussi dans la force de ses convictions. Une femme qui sait ce qu’elle veut, et surtout, ce qu’elle ne veut pas. Au moins vous êtes prévenu.
La serveuse revînt à notre table remplir nos verres d’eau et déposa une corbeille de pain maison sur la table. Ils étaient tout chaud sortit du four et je ne pu résister à en prendre un. Manger comblerait un peu l’attente.
- Nous devrions nous faire une sortit de fille Sélène ! Il me semble qu’il y a des lunes que nous n’avons rien fait que pour nous. Tu sais, lèches vitrines, cinéma… Oh ! Y’a ce film de Copola… attend quel est le titre déjà… Oh ! Oui ! Th Heart. Ça semble bien.
Je savais bien que Sélène n’était pas type pédicure et tout le tralala mais nos sorties n’étant plus souvent qu’autrement un prétexte pour se retrouver et bavarder de la vie et ses surprises, nous ferait un bien énorme à toutes les deux, plus que ce souper sous haute tension.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mer 5 Avr - 14:45
Let's be friends... Or not
ft. Sélène Mortiak, Amon Sørensen & Sonne Ferguson
L’amie de Sonne avait peur que mon métier et ce que j’en faisais mette en danger ma petite-amie et Alan. Je n’avais jamais eu d’ennuis en 5 ans de métier. Et je ne pensais pas que ça allait être le cas maintenant. Seul un fou pourrait tenter le Diable à cause d’une mauvaise critique. Et, s’il y avait bien des fous dans le monde de la musique, ils n’oseraient pas ternir leur réputation en mettant en danger ma famille. Ils avaient plus à perdre que moi, si les menaces arrivaient.
Mais Sélène n’en démordait pas. Elle disait ne pas vouloir être là quand j’allais écrire l’article de trop. Elle déclara que je n’étais pas à l’abri. Qu’un homme qui n’a plus rien à perdre peut être dangereux. Et que seul un idiot pouvait se croire invincible. Je souris d’un grand sourire et je perçai Sélène du regard. Les convenances m’empêchait de donner le fond de ma pensée à l’amie de Sonne. Je ne me pensais pas invincible. Je ne faisais pas partie de cette espèce. Tous mes coups étaient minutieusement calculés et chaque article était pensé et repensé. Je descendais certains artistes. Mais jamais suffisamment pour les mettre à mal au point de ternir leur réputation. Ça c’était le travail des journalistes people comme Amon. Lui, il pouvait très bien envoyer une rumeur ou faire des révélations réelles sur une star et que celle-ci se retrouve au fond du trou jusqu’à n’avoir plus rien à perdre, au point qu’il pourrait se venger sur le Danois. Je me retins de dire qu’elle devrait plutôt faire attention à elle. Amon touchait la vie privée des artistes. Moi, je ne faisais que donner un avis sur leur œuvre. Sélène avait plus à craindre que Sonne et Alan. -Je ne fais que critiquer des œuvres, Sélène. Ce n’est pas comme si je venais faire des révélations sur vie privée qui pourrait ruiner leur vie. Vous n’avez vraiment rien à craindre pour Sonne et Alan.
Je souris un peu plus. Et Amon enchaina en relativisant ce que je faisais. Il disait que j’avais le droit de le faire. Liberté de la presse. Je souris. C’était valable pour lui aussi. Il qualifia quand même mes critiques de subjectives. Je ne le niais pas. Et j’en étais même fier. C’était un sport pour moi. Mais il déclara que ce n’était pas mes petites critiques qui mettront en danger ma famille alors que d’autres critiques diront le contraire de ce que je dis ou seront plus objectives. Je me contentai de sourire et d’approuver Amon de la tête pour rassurer Sélène. Je risquais bien moins qu’Amon. Mon métier de journaliste spécialisé était moins dangereux que celui de journaliste people qui, lui-même, était moins dangereux que celui de paparazzi, par exemple. Plus ça touchait à l’intimité, plus c’était dangereux.
Les commandes furent prisent par la serveuse. Je pris la même chose que ma bien-aimée pour renforcer le côté complice de notre couple. Sélène et Amon prirent des plats différents. Un saumon pour elle. Une entrecôte pour lui. Le Danois commanda une bière. Je conclu qu’il ne boira pas de vin. Il ne savait pas ce qui était bon.
Sonne profita du départ de la serveuse pour détendre l’atmosphère avec une anecdote. Je rigolai de celle-ci. Mais ça ne provoqua rien de plus. Hormis une remarque d’Amon comme quoi j’avais bien joué mon coup. Je me contentai de lui sourire. Je sais. Mais je doute qu’Amon sache les vraies conséquences de mon bon coup.
Sonne continua à détendre l’ambiance en proposant des cigarettes. Sélène n’en pris pas. Et Amon se refusa, lui aussi, à prendre le petit bâtonnet de nicotine. Il expliqua, avec en le sourire, que Sélène n’était pas pour cette pratique. Il exposa, ainsi, un peu plus de son couple. Ça changeait un peu. Il se dévoilait peu à peu par soucis de l’ambiance. Il parla du Noël où Sélène lui avait crié dessus parce qu’il avait fumé. Je rigolai de bon cœur. L’ambiance se détendit un rien.
Sonne n’était pas étonnée de l’histoire d’Amon. Elle savait que son amie n’aimait pas la cigarette. Et elle profita de ça pour mettre en avant les qualités de son amie. Sélène était une femme qui savait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Je fumai en souriant. -C’est vrai que vous me semblez être une femme de caractère, chère Sélène.
Je souris. Et je soufflai la fumée vers le haut pour ne pas intoxiquer Sélène et Amon qui ne fumaient pas.
La serveuse revint avec de l’eau et du pain. Je ne touchai à ni l’un, ni l’autre. Je fumais tranquillement en écoutant Sonne parler directement à son amie de sortie entre fille. Je regardais de temps en temps Amon en souriant. La tension disparaissait. Et je la laissais disparaitre car je voulais qu’elle ne soit plus là pour quand je ferais ma petite surprise à Sonne. J’attendais juste le bon moment pour le faire.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Sam 8 Avr - 18:37
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Au plus je parlais, au plus Amon serrait ma main, comme un nœud coulant se resserre autour du cou. Rien de mortel en ce qui me concerne, mais il cherche à me faire taire, d'une certaine manière. De nouveau, j'étais allée trop loin dans mes paroles, dans mon raisonnement incohérent, dans mon inquiétude démesurée pour Sonne et son fils. Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer tout scénario possible, du pire au meilleur. Un de mes défauts, et ils sont nombreux.
Depuis que j'ai perdu ma famille, jusqu'à me perdre moi-même, je ne cesse de chercher à vouloir surprotéger le peu de proches qu'il me reste. Même si au final, je ne les aide pas vraiment.
Je laissais donc couler, j'inspirais et expirais profondément, imprimant les paroles justes d'Axel qui se défendait, et d'Amon qui confirmait ses dires. Décidément, j'ai encore énormément de choses à apprendre sur ce monde.
Les deux hommes souriaient, comme s'ils étaient attendrit de voir cette petite Sélène aussi ignorante. Mouai... enchaînez-moi sur un sujet comme la boxe ou "comment survivre à une attaque de quinquagénaires radoteur quand on travaille dans un magasin", et je les clous sur places les deux malins. Mais sauvés par le gong, ou la serveuse, à voir, cette discussion s'envola plus loin pour laisser parler nos estomac.
Ce fut Sonne qui coupa net le silence en partageant ses expériences bizarres sur son travail de secrétaire pour un certain Ricci. Un riche, je crois. Trop d'inconnus dans cette soirée... Je souriais à mon amie alors qu'elle tentait de détendre l'atmosphère que j'avais bêtement surchargé, un peu trop en confiance alors que je me la jouais gros bras. Si cela ne concernait qu'elle, c'est pourtant à Axel que s'adressait Amon, lui jetant des fleurs pour je ne sais qu'elle raison. Un truc de mec, sûrement. Je ne posais pas la question, il n'y a plus de place sur ma liste d'interrogations.
Un paquet de cigarettes circula, heureusement Amon n'en prit pas non plus, contrairement à Axel qui continuait de jouer l'ombre de Sonne. Je sais qu'elle rayonne mais tout de même... Un peu de personnalité ne fait pas de mal.
Je fus surprise d'entendre mon amoureux parler de nous, de façon plus intime, racontant l'histoire de notre premier Noël ensemble. En écho, la pierre sur ma poitrine me semblait plus lourde et chaude, pour m'ancrer davantage dans ce souvenir. Il me souriait, et tenait maintenant simplement ma main dans la sienne, juste pour avoir un contact physique plutôt qu'un moyen de pression pour me faire faire tourner ma langue sept fois avant de parler.
J'aurais pu être un peu gênée de passer pour une brute qui casse les oreilles, mais Sonne savait comment me montrer à mon meilleur jour, alors que son conjoint riait sans moquerie. Je finis par moi-même pouffer un peu, les joues un peu rouge. Je crois que l'alcool me monte à la tête, doucement.
-C’est vrai que vous me semblez être une femme de caractère, chère Sélène.
Je me tournais vers Axel, alors qu'il expirait cette fumée nocive et puante plus loin.
" Je ne suis pas bon juge à mon propos. Sonne et Amon ont sûrement plus de recul pour donner un avis objectif."
Je ne me décrirais pas comme ayant du caractère. D'ailleurs, je ne me décrirais pas du tout. Il reste des parts de mystère que je dois découvrir à mon sujet.
Alors que le pain venait à peine d’atterrir, Sonne et moi nous ruâmes dessus. Je l'ouvris pour y étaler le beurre qui fondait déjà, offrant une senteur qui fit gronder mon ventre. J'écoutais sa proposition de faire une sortie ensemble, entamant mon pain chaud alors que je tentais de me souvenir de quel film elle parle. Mais ça ne me disait rien, je ne suis pas très cinéma. Je n'aime pas y aller seule, et quand je ne suis pas seule, généralement il y a déjà autre chose de prévu.
" Avec plaisir. Personnellement, j'ai quelques jours de congés en ce moment. Alors dès que tu as du temps, on peut faire ça."
En réalité, je viens de perdre mon boulot. J'ai été renvoyée avant que je ne coûte trop cher au patron, de par mon ancienneté. J'aurais des indemnités, mais moins importants que s'ils avaient attendu encore quelques temps. Je me retrouve donc avec un temps libre que je ne sais pas comment meubler. Peut-être que Sonne me donnera une liste de choses à faire, quand je lui en parlerais lors de notre sortie.
Amon n'en sait encore rien, j'ai peur de le décevoir ou d'être une charge supplémentaire sur ses épaules. D'autant que je peux assumer mon appartement encore plusieurs mois. Mais la nouvelle voiture que je voulais en remplacement de mon épave submergé devra encore attendre. Attendre longtemps. Très longtemps.
" Un nouveau magasin a ouvert ses portes au centre commercial. Autant commencer par ça."
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mar 11 Avr - 13:58
Let's Be Friends... Or Not.
ft. Sélène Mortiak, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
Si j'avais serré la main de Sélène pour essayer d'éviter qu'elle ne s'aventure trop loin sur un terrain dont elle ne maîtrisait ni les règles, ni les enjeux, je ne lui en tenais pas rigueur pour autant. Ce n'était pas à elle que j'en voulais, mais à moi, pour l'avoir encouragée d'abord alors que je savais très bien que ma petite amie avait tendance à pousser plus loin, à la recherche de... je sais pas... d'une forme de reconnaissance ou de fierté de ma part, comme si elle avait quelque chose à me prouver. Puis, je m'en voulais aussi de ne pas lui avoir expliqué plus en détails comment certaines choses fonctionnaient. Je lui avais certes dit que ce monde était plus dangereux et vicieux qu'il n'en avait l'air, mais sans entrer dans les détails. Et enfin, je m'en voulais d'être aussi tendu... Si j'avais pris les choses de façon plus relax, si je n'étais pas parti du loft directement dans de très mauvaises dispositions, je n'aurais pas changé cette soirée entre « amis » en un champ de mines.
Je commençais à me rendre compte, maintenant qu'il était trop tard, que ce n'était pas tant à cause de l'innocence (à la fois attirante et épuisante) de Sélène que ce début de soirée se faisait sur des charbons ardents, mais de ma propre paranoïa combinée à mon tempérament colérique réveillé par une note tout aussi innocente que Sélène avait laissé dans mon agenda du boulot...
Fallait que je me relaxe, même si c'était plus facile à dire qu'à faire.
Pour essayer de rattraper le coup, j'avais d'abord « défendu » Axel pour qu'il se rende bien compte que ce que disait Sélène, elle le disait à la fois parce qu'elle était marraine, mais aussi parce qu'elle ne faisait pas la différence entre le journalisme que je pratiquais et celui que pratiquait Axel. Mais c'était plus pour rassurer Sélène au sujet de son amie et de son fils que pour réellement sortir le journaliste de Guitar&Pen de la mouise...
Ça, l'arrivée de la serveuse pour les commandes et l'anecdote de Sonne permit à la soirée de prendre une autre tournure, sans compter que lorsque la petite amie d'Axel offrit à chacun une cigarette, que mon confrère fut le seul à accepter, je me lançai en dévoilant un peu de nos souvenirs communs, à Sélène et moi. Sonne m'avait tendu un indice, je l'avais pris... Et je me rendais compte que, finalement, c'était pas la mort non plus, que je n'étais pas obligé d'entrer dans les détails et que ce n'était pas si difficile de parler de nous. Parce qu'en réalité, malgré ce que j'essayais de me convaincre moi-même, il y avait énormément à dire sur notre histoire car l'air de rien, nous avions déjà vécu pas mal de choses ensemble, en 7 ans.
Je souris quand Sonne enchaîna sur ce que je venais de dire (un peu comme si, pour la première fois, je découvrais ce que c'était de communiquer) et j'allais même jusqu'à enlacer mes doigts avec ceux de Sélène. Il fallait absolument que j'intègre que ce que pouvait faire Sélène, comme la note dans mon agenda, n'était pas fait dans un but malveillant. Il fallait que j'apprenne à lui faire confiance. Recalibrer ? Il en serait toujours question parce que j'avais besoin de mon espace, de respirer. Mais m'excuser auprès de Sélène pour mon comportement de ce soir figurait désormais aussi sur la liste des choses à faire.
De même que lui expliquer plus avant dans quoi elle avait mis les pieds lorsqu'elle avait décidé d'entrer dans la salle du gala de Barbara Sherman à mon bras.
J'écoutais Sonne attentivement et approuvai de la tête quand elle dit qu'elle combattait un démon à la fois. C'était comme si elle formulait tout haut ce que je venais de penser tout bas. Ouais, un démon à la fois.
Sonne parlait de Sélène comme d'une femme qui savait ce qu'elle voulait. Je rigolai gentiment à cette affirmation qui n'était ni vraie, ni fausse... Mais ce furent Sélène et Axel qui réussirent à aligner leurs idées avant moi, Axel disant qu'elle avait l'air d'être une femme de caractère et Sélène avouant qu'elle avait du mal à définir qui elle était, chose que moi, j'avais bien eu le temps de remarquer. Comme si elle avait loupé des étapes dans sa vie, ou perdu des repères en chemin sans arriver à s'en donner de nouveaux à elle-même, créant un retard au niveau de la construction même de son identité. Et pour se rassurer, elle s'accrochait à moi, comme seul et unique repère. Et c'était pour ça que j'avais l'impression d'avoir la pression à mort. Parce que je ne pouvais pas me tromper. Je ne voulais pas me tromper. Et c'était peut-être un peu trop demander, pas seulement pour moi, mais pour n'importe quel gars.
C'était ma théorie, elle valait ce qu'elle valait, c'est-à-dire peut-être que dalle...
Enfin, je pus répondre à Sonne, mais c'est à Sélène que je m'adressais.
-Je dirais plutôt que tu es quelqu'un de déterminé. Et ce n'est pas tant que tu sais ce que tu veux ou ce que tu ne veux pas. Tu es une femme qui agit au feeling. Quand tu aimes, tu n'aimes pas à moitié. Et l'inverse est tout aussi vrai.
La serveuse avait apporté du pain et si le stress du début de soirée m'avait un peu serré l'estomac, ce fut un plaisir de voir qu'il n'en allait pas de même pour Sélène. Quoi que... J'avais déjà remarqué que, contrairement à moi, le stress la poussait inévitablement à bouffer. J'avais donc lâché sa main pour qu'elle soit totalement libre de ses mouvements et faire leur fête aux petits pains qui embaumaient ce qui contribuait à détendre mon estomac.
Buvant un peu de mon verre, je regardai brièvement Axel fumer avant que les deux filles ne se mettent à planifier une future journée entre elles. Sélène avait congé pour les jours à venir, ce qui allait nous permettre de prendre plus de temps pour apprendre à vivre ensemble, mais j'étais loin d'être contre qu'elle sorte avec sa meilleure amie. Personnellement, je bossais toute la semaine, alors...
Sonne était plutôt branchée cinéma, mais Sélène était plus portée sur le centre commercial...
La serveuse vint déposer nos plats, commençant par les deux femmes qui avaient l'air affamées. J'en profitai ensuite pour dire à Sonne, sur un ton un peu incertain mais plein de bonne volonté :
-Vous pouvez aussi passer chez nous à la fin de votre journée détente... Avec le petit, même, si vous voulez... Je devrais avoir le temps de vous préparer un apéritif pour toute les deux après le boulot... Ça me ferait plaisir de rencontrer le filleul de Sélène.
Ouais, évidemment, l'invitation ne concernait pas le journaliste de Guitar&Pen. Il était hors de question qu'Axel sorte lui aussi d'un cloisonnement pour déborder sur un autre.
La serveuse apporta alors nos plats à Axel et moi. L'entrecôte avait l'air succulente.
-Je sais pas qui d'entre vous a choisi ce restaurant, mais c'est un excellent choix...
Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mar 11 Avr - 20:54
Let’s Be Friends…Or Not
ft. Amon Sorensen, Sélène Mortiak& Axel Moriarty
Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’eu l’impression qu’à partir du moment où Amon parla d’un souvenir d’un certain Noël, le voile qui obscurcissait son visage depuis le début de la soirée se leva.
Comme si le compagnon de Sélène avait capté que nous ne mordions pas – moi du moins – et qu’il n’en coûterait pas de sa vie que d’en parler un peu. Bien que la soirée à proprement parlé n’avait pas été pensée dans le but ultime de faire l’étalage des secrets de couples qui dormaient dans nos placards respectifs.
Assis à cette table, il n’y avait que des humains, adultes majeurs et vaccinés qui tentaient de se décharger des tensions d’une semaine éreintante, nul besoin de jouer les super héros en tenant à bout de bras une forteresse inébranlable. Le visage d’Amon se voulait plus doux, du moins c’est ce que je ressentis et ça aussi, joua sur l’ambiance générale.
L’horaire de Sélène semblait assez souple ce qui lui permettait d’accepter mon projet de journée de fille sans trop de contrainte, sauf mon propre horaire. Je suggérais donc de faire ça le week end suivant la présente soirée. Un samedi complet en compagnie de Sélène à faire ce que nous savions faire de mieux : parler ! J’étais déjà heureuse à cette perspective.
Nos plats – celui de Sélène et le mien - furent enfin déposés devant nous dégageant une odeur aussi délectable qu’ils pouvaient l’être en apparence. Et comme si le début de la soirée m’avait laissé sur mon appétit j’accueillis avec un enthousiasme assumé cette nouvelle diversion que nous permettrais notre repas.
- Vous pouvez aussi passer chez nous à la fin de votre journée détente... Avec le petit, même, si vous voulez... Je devrais avoir le temps de vous préparer un apéritif pour toute les deux après le boulot... Ça me ferait plaisir de rencontrer le filleul de Sélène.
- Oui… Avec plaisir ce serait une belle idée que de terminer notre journée ainsi. Merci pour l’invitation Amon, j’accepte avec joie.
Je tournais légèrement la tête en direction de mon amie à laquelle j’offris un petit clin d’œil complice. Cette fille est mon amie, ma confidente, mon âme sœur. Alors si je pouvais développer une certaine amitié avec son petit ami, ce n’était que bénéfique. Je n’avais jamais vécue une expérience du genre mais cela devait être plus que désagréable que d’être en mauvais termes avec le conjoint de sa meilleure amie…
Enfin les hommes furent servit à leur tour et le sommelier vînt remplir nos coupes. Les quatre, bien qu’Amon eût commandé une bière mais quoi qu’il en soit, je profitais de cette légère bévue de la part du sommelier pour lever mon verre et porter un toast à nous quatre.
- Je ne suis pas douée pour ce genre de chose mais je lève mon verre à nous, en espérant que toujours la bonne étoile continuera de veiller sur nous.
Bon c’était un peu – trop – cucul mais ça exprimait le fond de ma pensée. Je ne pensais pas que ce souper était le premier d’une longue série, une tradition à perpétuer tous les X du mois, alors trinquer à l’amitié aurait été un peu hypocrite. Non pas pour Sélène et moi dont la notre traversait les années et n’avait subit aucune brèche, mais certains mots échangés, bien que couvert sous une certaine forme de politesse ne laissait nul doute à une interprétation différente.
Je m’attaquais à mon plat avec appétit. Le poulet était succulent, cuit à la perfection. La sauce bien relevée nappait délicatement le palais et Axel avait su accordé le vin merveilleusement bien.
Les bruits des couverts heurtant la porcelaine remplaçait momentanément le son de nos voix, signe que tous nous étions affamés. Je pris ma serviette et essuyais délicatement le coin de ma bouche après une gorgée de vin.
- Au fait, Amon, vous pratiquez la boxe ? C’est une discipline qui demande un entraînement strict et rigoureux, non ? Vous en faites depuis longtemps ?
N’étant pas très sportive, sauf peut-être pour le shopping extrême où j’excellais toute catégorie confondues, je m’intéressais cependant aux sports plutôt physiques.
- Avez-vous déjà fait des combats devant assistance ? , puis me tournant vers Axel, C’est le genre de galas qui me plairait bien d’assister un jour.
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Mer 12 Avr - 18:43
Let's be friends... Or not
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L’atmosphère se détendit doucement. Le propos de chacun étaient plus léger. C’est toujours plus facile de rendre l’atmosphère tendue que de la détendre. Mais Sonne était très forte pour qu’il n’y ait pas de tension avec ses anecdotes innocentes. Amon était allé dans le même sens qu’elle avec le même but : détendre tout le monde. Et ça marcha.
Sonne parla de Sélène qu’elle décrivait comme une femme qui savait ce qu’elle voulait. Et je confirmai, en quelques sortes, ses dires alors que je ne connaissais Sélène que par ce que Sonne m’en avait dit. C’est-à-dire des louanges. Ce que je disais n’avaient, donc, aucune valeur objective. Aucune valeur tout court, même. Sélène déclara qu’elle n’était pas le meilleur juge pour se décrire. Je souris de mon sourire complaisant. Et Amon se risqua, lui, à faire la description de sa petite-amie. Pas de doute qu’il la connaissait mieux que personne. Et c’était impressionnant du peu que je savais sur Sørensen. Je souris toujours avec complaisance en regardant agir le petit couple qui communiquait, pour la première fois depuis le début du dîner, d’une façon optimale.
Les petits pains arrivèrent à ce moment. Et ça suffisait pour complètement détendre tout le monde. Les deux filles se ruèrent dessus. Moi, je continuais à fumer sans toucher aux aliments qui étaient là pour nous faire attendre le vrai repas. Et c’est les filles qui reprirent la mainmise sur la discussion en planifiant des sorties à deux. Serait-elle déjà dégoûtée des sorties à quatre ? L’idée me fit sourire. Sélène, qui avait des jours de congé, ne refusa pas l’offre de ma petite-amie. Et elle bookèrent leur journée au samedi suivant. Elles feront du shopping. Un programme de femme.
Les plats des deux filles arrivèrent quand Amon proposa que Sonne (et Alan) viennent, après leur journée, chez le couple. Un élan de gentillesse que je ne savais pas possible de la part du Danois que je remarquais que je connaissais bien peu. Je laissai échapper un rire presque inaudible. Je ne crois pas que je serais invité. Mais ce n’était rien. Amon ne voulais sûrement pas que je pénètre sur son territoire… Sonne accepta l’invitation. Et je ne pus m’empêcher de lâcher un petit mot à Sonne.
-Tu me raconteras.
Mais avec un sourire qui tendait à dire que c’était de l’humour.
Enfin, nos plats arrivèrent et le vin avec. Le sommelier remplit nos verres et on trinqua à nous sous les mots bienveillants de Sonne. -A nous !
Amon déclara que le restaurant était un excellent choix.
-C’est Sonne qui l’a choisi. Elle a le flair pour trouver les bons endroits.
Je souris à ma petite-amie. Puis, j’attaquai le repas qui était, c’est vrai, succulent. On mangea un moment en silence parce qu’on avait toujours faim. Mais Sonne ne tarda pas à briser ce silence qui allait devenir, de toute façon, bien ennuyeux. Elle parla de la boxe qu’Amon pratiquait. Que le Danois pratique ce sport ne m’étonnait pas. Sonne posa un tas de questions sur le sujet. Elle était curieuse du hobby d’Amon. Moi, ça m’expliqua juste pourquoi son coup de poing faisait aussi mal.
-En tout cas, Amon a une bonne droite. Je peux le confirmer.
Je souris en regardant Amon, puis Sélène. Sonne se tourna, alors, vers moi pour dire qu’elle aimerait bien voir un match de boxe.
-Oh, si Amon en fait un, un jour on ira le voir. Sinon, je nous réserverais des places pour voir des professionnels se battre.
Grosse insinuations bien placé comme quoi je ne considérais pas Amon comme un professionnel.
I lead a reckless life and I don't need your advice - Guns N'Roses
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Sujet: Re: Let's be friends.. or not Ft Amon, Sonne & Axel [TERMINE] Dim 16 Avr - 21:03
Let's be friends.. or not
ft. Amon Sørensen, Sonne Ferguson & Axel Moriarty
-Je dirais plutôt que tu es quelqu'un de déterminé. Et ce n'est pas tant que tu sais ce que tu veux ou ce que tu ne veux pas. Tu es une femme qui agit au feeling. Quand tu aimes, tu n'aimes pas à moitié. Et l'inverse est tout aussi vrai.
Je lui souris, avant de casser le contact de nos mains pour pouvoir me servir parmi les petits pains qui m'aiderons surement à penser à autre chose. C'était vraiment une soirée des plus étranges, comme si tout les problèmes étaient mit en avant, avec encore plus d'exagérations. Je parle des miens, évidemment, car Sonne et Axel semblent vouloir jouer au couple parfait qu'on lit à la fin des contes de fées. A moins que ce soit du vrai, authentique et sincère, dans ce cas je suis encore plus larguée que je ne pensais.
Alors que Sonne me proposait une sortie, je n'avais d'autres choix que de feindre avoir des jours de libre, comme si mon boulot m'avait gentiment offerts des jours de congés bien mérités. Depuis le temps que j'y travaille, cela n'est encore jamais arrivé. Maintenant que je n'y travaille plus, je me dis que c'est pas plus mal, car je m'ennuie terriblement.
Amon ayant un travail, passer plus de temps avec lui n'est pas envisageable, sans compter qu'il me tient gentiment à distance en ne m'appelant pas tout les soirs pour que je vienne le rejoindre. Il tient à garder son espace, j'avais bien compris. Alors je compte les fissures de mon plafond de chambre, écoutant le tic-tac du temps passer.
Une assiette de saumon de pose devant moi, effleurant mes narines de sa douce fragrance, réveillant mes papilles. J'attends que tout le monde soit servi avant de m'attaquer à la chair tendre et juteuse du poisson, ne pipant mot, dégustant pleinement alors qu'Amon me fit la surprise d'inviter et Sonne et Alan et moi-même chez lui pour terminer notre virée en beauté. Mon dieu, que ce passe-t-il? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait du Amon-je-me-cache-derrière-un-mur-de-briques?
" Che cherait chuper."
Que je disais grossièrement, la bouche à moitié pleine. Au point où j'en était, au diable les bonnes manières. Ce n'est pas moi de me cacher derrière des fausses actions, réactions et masques. J'ai toujours fais tâche dans la haute sphère de la société, c'est pas aujourd'hui que ça va changer. Et je sais que Sonne ne me jugera pas, du moins je l'espère. Quand aux garçons, si je devais moi aussi m'indigner de leur plus petites grossièreté à chaque fois, j'aurais une tête de playmobil fâché constamment visé sur les épaules.
Je ne quittais mon plat des yeux qu'au moment où la serveuse vint remplir nos coupes. J'aurais bien refusé, mais tant pis, le mal est fait. Je n'aime pas le vin, déjà que le champagne passe moyennement, surtout les premiers verres. Je levais mon verre à la suite des autres, ne trempant que mes lèvres. Cela suffisait amplement pour que déjà le goût du vin se mêle à ma langue et la submerge de sa force. Vite, que je retourne à mon plat.
Mon amie s’interrogea, ou interrogea Amon, sur la pratique de la boxe. Drôles de questions, je me demande s'il va y répondre ou passer gentiment à côté car trop personnelles. Axel confirmait juste qu'il avait une bonne droite, j'hochais vigoureusement de la tête pour appuyer ses dires. Un bleu orne encore mon épaule gauche...