Sujet: Re: Don't Let Me Turn Off The Light [PV Bailey][Hot][Terminé] Lun 24 Juil - 2:19
Don't Let Me Turn Off The Light ]
ft. Billy Lighter
Tant de questions et si peu de réponses.
Je voudrais pouvoir expliquer à Billy tout ce qui s’est passé ce soir là. Lui faire percevoir une infime partie du désarroi que j’ai ressentis lors de mes dernières semaines de cohabitation avec mon fils. La sensation constante de me noyer à sec. De ne jamais faire les bonnes choses au bon moment.
Et oui j’ai recommencé à ce moment là à me droguer. Je n’avais que cette possibilité – du moins je le croyais à cet époque là – pour m’évader et ne plus entendre le bébé pleurer. Parce que chaque fois qu’il pleurait, des voix dans ma tête venaient me dire à quel point j’étais une mauvaise mère, une mauvaise petite- amie, une mauvaise personne.
Les voix dans ma tête hurlaient sans cesse, appuyant exactement là où j’avais le plus mal.
Et un soir, au plus profond du désespoir, j’ai pété les plombs. J’aurais très bien pu en finir, c’est ce que je voulais. Même dans les pleures du bébé j’entendais « Fais-le ! Fais-le ! ». Encore aujourd’hui, même si j’ai oublié de grands passages de cette soirée, je sais que j’ai fait ce qu’il fallait en allant porter le p’tit dans un endroit où il serait plus en sécurité.
C’était lui, ou moi. Et je me suis choisie.
Billy ne pourra jamais comprendre tout ce qui s’est passé cette nuit là. Il ne pourrait jamais voir au-delà de sa propre souffrance, que d’autres ont aussi des blessures incurables et que tous, on se botte le cul à essayer de survivre. À chacun sa méthode. Lui, c’est lithium et les putes. Moi c’est la drogue, sous toutes ses formes.
Pis Delfino. Même s’il n’est plus rien d’autre qu’un souvenir.
- Pourquoi tu ne l’aimes pas, au fait ?
J’veux pas réellement le savoir. Honnêtement, je m’en fou. J’veux juste changé de sujet, ne plus parler du bébé, de l’hôpital des démons et tout ce qui vient avec. Je me distance de lui, reprenant une position semi assise devant lui. J’aime le regarder en fait, quand il me parle à cœur ouvert. Billy a tellement d’émotion qui lui parsème le visage, il en devient presque une fascination pour moi.
Mais Billy veut savoir. Parce que j’ai bêtement laissé échapper que je voyais en mon fils, le visage de son père. J’ai pas envie, alors là, pas du tout, de poursuivre cette conversation là. Et pis en même temps, il n’y a qu’une chose à dire.
- C’était abstrait Billy. Quand j’ai dit que je voyais son père en le regardant, parce que le p’tit ne me ressemblait aucunement. Il y a des centaines de possibilités. T’sais que, pour peu que je sache, ça aurait même pu être toi… Mais t’étais une toute petite coche un peu trop tôt dans mon cycle pour être l’élu. Billy… un homme qui a recours à une pute, c’est un bon candidat au titre de père selon toi ? J’aurais fais quoi avec le gamin ? Sonner à sa porte et annoncer à la femme du foyer que ce petit paquet est le fruit d’une infidélité ? Et pis c’est pas comme si j’avais l’adresse de tous mes clients. Y’en a que j’ai même pas le nom…Crois moi, une crèche, c’était la meilleure des solutions.
Je veux clore cette discussion une bonne fois pour toute. Parce que je sens que c’est moi qui va devenir agressive et le couler au matelas s’il continue à gratter le bobo. J’aurais peut-être pa dû le donner le bébé. Le laisser à Delfino, me faire soigner, et rentrer à la maison en bonne mère de famille.
Le fait est que ce n’est pas pour moi.
Ce n’est pas moi.
Lentement, je laisse tomber ma serviette qui couvrait jusque là mon corps. Me retrouvant nue devant lui, puis je viens m’installer sur ses cuisses, prenant ses mains pour venir les placers sur mes fesses.
Who Am I? Age: 31 ans Date de naissance: 6 février 1955 Localisation: Dans la mer avec les dauphins Birth place: Lafayette, Indiana Je suis: Instable, possessif, sensible, perfectionniste Song: Guns N'Roses - Estranged
Sujet: Re: Don't Let Me Turn Off The Light [PV Bailey][Hot][Terminé] Mer 26 Juil - 13:34
Don't Let Me Turn Off The Light ft. Bailey Raphaël
Je n’avais pas de sympathie pour Delfino. Je n’avais pas de sympathie pour les dealers en général. Mais lui, était le dealer de Cash. Il me touchait, donc, directement. Je ne l’aimais pas. Et Bailey se demanda pourquoi.
-Cash était chez Delfino quand il a fait une crise cardiaque. C’est le dealer de Cash. Il est responsable de ce qui est arrivé.
J’en étais convaincu. Personne ne pourra disculper le latino de ça. Même pas Bailey qui semblait très bien connaitre Delfino. Et ça avait une logique. Bailey consommait. Delfino vendait. Un consommateur a toujours son dealer. Et Delfino semblait être le dealer de tous mes amis.
Je le hais encore plus maintenant.
Et je me posais plein de questions sur ce bébé. Sur le pourquoi du comment de l’abandon. Comme si je cherchais, à travers lui, des réponses pour moi. Et pour William. Mais je n’allais pas en trouver. Juste me faire plus mal qu’autre chose.
Bailey croyait voir en son fils le père de ce dernier. Mais ce n’était pas une image claire. C’était abstrait. Juste des traits du petit qu’elle n’avait pas. Et quand elle déclara que ça pouvait être moi le père sans en entre convaincue, mes dents se serrèrent. Pas de peur d’avoir un enfant. Mais de peur de ne jamais pouvoir le voir. Mais je n’étais pas le père. Bailey l’aurait vu. Elle m’aurait reconnu. Il fallait que je croie ça.
Et Bailey ne pensait pas qu’un homme infidèle ou qui a recours aux prostituées fasse un bon père. Je fronçai les sourcils. Pouvait-elle vraiment juger ça ? Avoir recours aux prostituées n’est pas un crime. Et être infidèle ne veut pas dire être un mauvais père. Je sais ce que c’est un mauvais père. Ce n’est pas forcément ceux qu’on croit. J’hochais négativement de la tête.
-Tu ne sauras jamais si son père aurait été mauvais ou non. Un homme qui est infidèle ne fait pas forcément un mauvais père.
Mais je ne voulais pas accabler Bailey. Elle avait choisi la crèche parce qu’elle ignorait qui était le père. Et qu’elle, elle n’en voulait plus.
-J’espère qu’il ne t’en tiendra pas rigueur quand il sera plus grand.
Parce que moi j’aimais ma mère. Mais je ne lui pardonnerais jamais mon enfance. Jamais.
Je sentais que Bailey ne voulait plus discuter de ça. Elle n’a pas besoin de le dire pour que je le sente. Je me tus. Et elle enleva l’essuie qui l’entourait. Elle s’installa sur moi et posa mes mains sur ses fesses. Je les massai en la regardant droit dans les yeux.
Elle ne pouvait pas se droguer devant moi. Alors elle trouva une autre échappatoire.
Je la caressai pendant qu’elle bougeait sur moi. Aux caresses virent s’ajouter les baisers. J’optai pour la fougue plutôt que la tendresse. Parce que les tensions qui m’avaient animées toute la soirée devaient disparaitre. C’est pour ça que, dans nos ébats, je repris très vite le dessus jusqu’à ne faire plus qu’un avec Bailey. Je laissai échapper des gémissements. Et je me sentais mieux… Mais tout aussi mal. Mal pour Bailey, pour le bébé et pour tant d’autres choses. C’est ça qui m’avait fait oublier Gaïana et Cash. D’autres sentiments tout aussi mauvais.
J’accélérais la cadence jusqu’à l’orgasme tant attendu. Et je vins me reposé à côté de Bailey. Je fermai les yeux reprenant mon souffle.
C’est comme ça qu’on réparait le mal chez Bailey Raphaël. Et c’est ça que j’avais choisi comme cure à mes démons ce soir. Elle les avait à la fois repoussés pour en appeler d’autres. A croire que deux enfants blessés dans une pièce ça ne pouvait qu’attirer le Mal.
@ Billy Lighter
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