10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ]
Bailey Raphaël
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Sujet: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Jeu 20 Juil - 2:35
10 000 promises (1981) ft.Howard Stone
Saturday Night Life est l’incontournable télévisuel de notre époque. Cette émission de variété de fin de soirée animée par Charlene Tilton et Charles Rocket entre par la grande porte dans des milliers de foyers Américains tous les samedi soir, quand les p’tits sont couché car le langage utilisé n’est pas toujours très adéquat, disons-le ainsi.
C’est probablement pour ça que, chaque fois que nous le pouvons, Howard Stone et moi nous nous installons devant le téléviseur de son grand salon, avec de la bière, des chips et des bonbons, et que nous écoutons quasi religieusement le programme en entier.
C’est drôle d’entendre des gens jurés à la télévision ! Ça choque les puritains, ça amuse les libertins. Et puis faut le dire, c’est franchement divertissant !
Ce soir ne fait pas exception à la règle. Je suis bien allongé sur le divan d’Howard, ma tête sur ses genoux, les yeux rivés à l’écran, riant des blagues plus ou moins salaces de Tilton.
Ça me fait oublier mes p’tits malheurs, l’espace d’une soirée, du moins.
Puis de me retrouver chez mon meilleur ami, à boire de la bière, sniffer quelques lignes, à rien faire d’autre que d’écouter de la musique, regarder la télé ou jouer à attraper des pop corn au vol avec la bouche me suffit.
J’aime venir squatter ici quelques nuits, quand j’ai besoin d’un break, de faire le pleins – de tout et de rien – question de me reposer de ma vie mouvementé. Puis y’a personne dans ce bas monde qui puisse me comprendre mieux que Stone.
Nous avons tellement en commun qu’on pourrait croire que j’ai été faite par le même moule…sauf pour ce qui se trouve dans le pantalon, puis faut le dire, je suis beaucoup plus intelligente jolie que lui !
L’émission prend fin et Howard éteint le téléviseur avec la commande à distance relier à la boîte à image avec un fil. J’en reviens pas de la technologie d’aujourd’hui ! Sauf le feu qui crépite dans la cheminée, la pièce devient silencieuse.
Peut-être trop car ça me permets de lancer ma machine à penser. J’ai des ennuis en ce moment. Rien d’épouvantablement grave mais, qui mérite tout de même que je m’y penche au plus vite avec le plus de sérieux possible.
Parce que plus les jours passes, moins la solution rapide et efficace est envisageable. Plus les jours passes, plus je me dirige vers l’inévitable réalité qui devient de plus en plus dure à dissimuler. Même avec une tonne de bonne volonté et d’imagination vestimentaire.
Je me redresse en position assise puis je viens poser ma tête contre le torse d’Howard, ramenant son bras autour de mes épaules.
C’est con tout de même l’amitié.
J’veux dire, parfois, la vie nous réserve de drôles et belles surprises. Howard et moi, ça dure et perdure. C’est solide comme le roc et c’est tordu comme le dos d’un bossu. D’abord client, je lui ai offert sa première ligne de coke.
Fallait bien le détendre, le pauvre !
Ça a bien fonctionné. Peut-être trop bien.
Parce que depuis, Stone consomme non seulement plus que moi – faut dire qu’il en a les moyens maintenant – mais il m’a à son tour initié à la diversité des drogues disponible. Il a la chance (!) de se procurer de la marchandise exceptionnelle de par son statut de vedette du rock. Alors que moi je fais affaire avec les p’tits revendeurs de la rue, des trous du cul affiliés au South Panters.
- Toi et moi, on s’est si souvent promis des trucs… Pleins de promesses qu’on a jamais tenues. C’est fou quand on y pense ! On doit être les deux personnes avec le moins de paroles de tous les États-Unis !
Lui comme moi. Faut pas se fier sur nous. On aura toujours une bonne raison pour se défiler, pour éviter de s’engager ou d’aller au bout de quelque chose. Beurk, non ! Pis de toute façon personne n’est parfait ! Nous, nous sommes parfait dans l’imperfection.
- Tu te souviens ? Nous avions planifié de faie un road trip au travers le pays, on l’a pas fait. Nous avions fait la promesse de cesser l’alcool et la drogue. On l’a pas fait. On s’est promis de se sortir de l’Eastside, on y traîne encore et toujours…
C’est con parce que je deviens hyper émotive quand je pense à tout ce qu’on s’est promis et qu’on n’a jamais tenue parole. Le pire reste à venir. J’ai pas tenue promesse, à la plus importante. À la seule chose dont nous étions certains de ne jamais envisager. Mais c’est pas ma faute ! Des 10 000 promesses que nous nous sommes faites, c’est la seule que je désirais ardemment tenir mais que je n’ai pas été en mesure de le faire.
Et j’éclate en sanglot, prenant la main de mon ami et en la posant sur mon ventre. J’sais qu’il comprendra. Si y’a bien une chose qu’il redoute lui aussi, c’est qu’une conquête d’un soir lui arrive avec un morveux sur les bras. J’ai donc rompue, seule, la promesse de ne jamais avoir d’enfants.
- J’dois pas être la première pute à avoir un accident de travail ! J’te rassure… Tu n’es pas le père. En fait, j’sais pas qui est le père. C’est mieux comme ça. J’vai sêtre une mère exécrable !
J’essuie mes larmes et, une fois le déluge terminé, je respire un bon coup pour demander à mon ami si, malgré toutes les promesses non tenues, il pouvait encore m’en faire une. Une seule qu’il tiendrait.
- Promets moi que sur ce coup, tu vas pas me laisser tomber !
@ Billy Lighter
Dernière édition par Bailey Raphaël le Lun 31 Juil - 11:06, édité 1 fois
Howard Stone
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Ven 21 Juil - 15:26
10 000 Promises ft. Bailey Raphaël
C’est bien installé dans mon salon que, Bailey et moi, on écoutait attentivement Saturday Night Life. C’était cool, comme d’habitude. Surtout agrémenté de chips et de bière. La meilleure bière, pour bien faire. Depuis que j’étais riche, j’me gênais pas à acheter du bon whisky, de la bonne bière, de la bonne coke. Tout ce qui est de bonne qualité. C’était mieux d’se shooté avec de la bonne coke qu’avec de la mauvaise, c’est bien connu.
Bailey posa sa tête sur mon torse et ramena mon bras sur ses épaules. Je la laissai faire, les yeux rivés sur la télévision en riant des blagues diverses. Bailey était une de mes plus proches amies… Mais aussi ma toute dernière attache avec l’Eastside. Elle y vivait. Et, c’est là-bas qu’on s’était rencontré il y a plusieurs années. Notre relation s’est basée, au départ, sur le sexe et la drogue. Elle m’avait initié à la coke, y’a bien longtemps. Et, comme pour la remercier, j’l’avais initié à d’autres trucs. LSD, Extazy, Speed. Tout y était passé à l’exception de l’héroïne. Mais, par la suite, tout avait évolué… Et notre amitié était devenue indestructible.
J’regardai attentivement la télé quand la voix de Bailey me sortit de l’émission. Elle parla de promesses non-tenues. C’était notre plus gros point commun. On tenait jamais nos promesses. C’était plus fort que nous.
-Ouais… J’sais. Tu veux qu’on fasse une demande pour être dans le Guinness Book ?
J’regardais toujours la télévision. J’savais pas pourquoi Bailey parlait de ça maintenant. Les promesses non-tenues, ça passait avec les amis, parfois… Ils sont toujours enclin à pardonner. Pas les petites-amies. Et c’est p’tètre pour ça que Bailey est moi, on a une amitié indestructible. Parce qu’on se reprochera jamais de pas tenir une promesse.
Mon regard finit par quitter totalement la télé quand Bailey pris encore la parole. Elle énuméra toutes les promesses qu’on s’étaient faite et qu’on avait pas su tenir. Partir en road-trip… Difficile avec ma carrière. Arrêter la drogue et l’alcool… Jamais vraiment essayé, mais j’savais que les chances de réussite était tellement faible que ça n’en valait pas la souffrance. Sortir de l’Eastside. -Ah moi, j’ai réussi à en sortir…
J’disais ça sur un ton désinvolte ne remarquant pas encore l’importance qu’avait l’introduction que me faisait Bailey. J’étais sorti de l’Eastside. J’avais une belle villa à Beverly Hills. C’était là qu’on était. Et… Ok, j’y trainer encore un p’tit peu de temps en temps quand j’allais au Dizzy Warhol. Mais c’est tout, j’le promets. Quand j’pouvais éviter l’Eastside, j’le faisais.
C’est là que Bailey éclata en sanglot. Et j’crus dans un temps que c’était à cause de ce que je venais de dire. J’la regardais sans plus sourire. J’allais chercher à savoir ce qu’il n’y allait pas quand elle pris ma main pour la poser sur son ventre. J’pris le temps… De longues secondes avant de comprendre. Non… Ça recommençait. Bailey était enceinte… Et elle allait m’dire que j’étais le père. Elle parla d’accident de travaille alors que j’devais blême. J’voulais pas d’gosse. C’était pas compatible avec ma vie. Bailey l’savais. On s’était fait la promesse qu’aucun de nous deux n’aura jamais d’enfants. Et j’la tenais, pour l’instant. Mais Bailey venait d’échouer.
Bailey me rassura. J’étais pas le père. Elle savait pas qui s’était. J’réussi pas à retenir un soupir de soulagement. Mais si j’avais plus d’problème, du coup, Bailey, elle, en avait bien un. Et il était de taille. J’la regardai les lèvres pincées. Elle déclara qu’elle allait être une mauvaise mère.
-Je… Sais pas quoi dire…
J’pouvais pas lui dire que ça allait aller. J’savais pas si ça allait aller. J’pouvais pas lui dire que j’allais l’aider. J’savais pas m’occuper d’un gosse.
Tout ce que j’pouvais lui avouer, c’était que j’étais déjà passé par là.
Mais Bailey m’anticipa en me demandant si j’pouvais lui faire une promesse. J’hochai la tête positivement en la serrant un peu plus contre moi. Elle voulait que je ne la laisse pas tomber.
-J’te le promets. J’serais là.
Promettre c’était si facile. Mais j’avais aucune idée, chaque fois que j’en faisais une, de tout ce que ça impliquait.
J’aidai Bailey à essuyer ses larmes en passant mes doigts sur ses joues. J’la regardai, prêt à m’ouvrir un peu pour que Bailey se sente moins seule au monde.
-T’sais… J’ai eu le même problème. Un de mes petites-amies était enceinte et… Elle a avorté.
J’sais pas pourquoi mais à chaque fois que j’parlais de ça, j’avais presque la nausée. J’savais que c’était ça, plus que tous les mensonges, qui avait tué notre couple avec Natacha. Je ne la citai pas, j’savais pas vraiment pourquoi. P’tètre par respect pour elle, j’sais pas trop. J’fis une petite moue triste. -C’était y’a longtemps. Mais, si tu veux pas de ce gosse, c’est toujours une possibilité.
Un possibilité que Natacha regrettais p’tètre aujourd’hui, j’en savais rien…
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Ven 21 Juil - 20:33
10 000 promises (1981) ft.Howard Stone
Il y a tellement de choses que nous avions promis de faire ou de ne jamais faire, pourquoi alors j’avais dû accomplir la pire d’entres elles ? Le visage de mon ami se décomposa l’espace d’un moment, redoutant être impliqué dans ma mésaventure. Mais non, heureusement pour lui, et de toute façon, sa dernière contribution remonte à trop longtemps pour qu’il soit sur la liste des pères potentiels.
Il a de la chance. En fait, les mecs en général ils ont beaucoup de chance. Ils peuvent baiser avec 25 filles différentes dans un seul mois, il seront des Roi, ils auront la cotte et seront adulés de par leurs camarades. Une fille, si elle fait la même chose, sera, bien sûr, une putain. Une salope. Et si la fille se retrouve enceinte, le mec lui, il ne lui arrive pas grand-chose. Howard ne sait pas quoi dire et c’est mieux ainsi.
Parce que de toute façon il n’y a rien à dire. Je suis une pute de l’Eastside qui se retrouve enceinte. Il me serre un peu plus contre lui et j’en profite pour y trouver tout le réconfort dont j’ai besoin. C’est ça dont j’ai le plus besoin. De le sentir tout près de moi, pour m’épauler, m’appuyer, me rassurer. Et il le fait en me promettant qu’il sera toujours là pour moi.
L’histoire dira plus tard que ce ne fut rien de plus qu’une autre promesse ajouté à notre liste mais je le savais déjà, au moment de la lui soumettre. Est-ce que je lui en veux ? Non ! J’lui ai volé sa morphine à l’hôpital, nous sommes quittes !
Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’avoue être passé tout prêt de rompre cette promesse lui aussi. Mais sa copine de l’époque avait avorté. Je cherche à toute vitesse dans ma tête de laquelle de ses ex il peut s’agir mais j’suis trop saoule, ou shooté pour me souvenir de ses conquêtes. D’autant plus que la liste est aussi longue que celle de nos promesses non tenues…
- C’était y’a longtemps. Mais, si tu veux pas de ce gosse, c’est toujours une possibilité.
- Je ne me ferai pas avorté Howie… J’vais le donner en adoption. Le laisser dans une bonne famille, j’sais pas mais je ne me ferai pas avorté. Pis on ne sait pas ! Si ça se trouve, j’vais p’t-être faire ça de bien, être une mère j’veux dire.
J’y crois pas une seule seconde. Aucun danger que ça arrive. L’adoption reste la meilleur option. Y’a tellement de mauvaises raisons qui appuie ma décisions. Toutes plus égoïstes les unes que les autres. J’aime pas les hôpitaux. J’veux pas non plus être recensée comme une statistique de plus confirmant que l’Eastside est le ghetto de L.A. J’veux pas avoir ça sur la conscience non plus. Si je le donne à sa naissance, il aura une bonne famille, et c’est peut-être un futur prix Nobel que j’ai dans l’bidon bordel de merde ! J’peux pas tuer ça !
- J’ai peut-être une chance de me sortir de l’Eastside Howie, si je le garde. Me trouver une job, un appartement. Marcher droit et vivre une vie normale. Déjà je vais arrêter la drogue. Pour de vrai. Ce soir c’était… un coup d’adieu pis parce que c’est SNL à la télé…
J’viens prendre la tête de mon ami entre mes mains puis je l’embrasse. C’est pas tant un baiser comme une fille a son amoureux. Disons surtout que c’est pour me donner du courage et pour souligner que je suis sérieuse dans ce que je viens de dire.
Pourquoi si Howard a réussis à devenir quelqu’un je ne pourrais pas moi aussi ? J’voulais devenir actrice. Je sais que j’ai le talent pour le faire si je le veux. Mais toujours shooté ou saoule, c’est impossible d’atteindre la crédibilité, la lucidité pour atteindre mon objectif.
Le temps de cette grossesse peu me donner le répit dont j’ai b’soin pour me replacer les quelques neurones qu’il me reste.
- J’vais squatter ici un temps, si ça t’embête pas. Le temps que je me trouve déjà un boulot puis ensuite que j’économise pour me trouver un appart pas trop dégeu.
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Sam 22 Juil - 14:05
10 000 Promises ft. Bailey Raphaël
J’en revenais pas de la merde dans laquelle était Bailey. Elle était enceinte. J’suppose que c’est le risque quand on fait son métier. Mais ça n’empêchait que Bailey en était là. Avec tous les foutus doutes qui vont avec.
Et j’savais pas quoi dire… J’savais pas non plus quoi faire pour elle. A part la serrer plus fort contre moi. Et, soudain, j’repensais à Natacha. Et à ce gosse qu’on aurait pu avoir ensemble. A cet « accident » qu’on avait eu. Et à l’avortement que Nat’, elle-même, avait choisi avant d’m’avoir même prévenue qu’elle était enceinte. J’avais pas eu le choix… Même si j’étais d’accord. J’avais pas cherché à l’en dissuader parce que j’voulais pas d’enfants. J’suis pas fait pour ça.
Et Bailey se voyait déjà comme une mauvaise mère. Pour ça que j’lui révélais mon histoire. Celle du gosse avorté. C’était un choix qu’elle pouvait faire. Mais elle refusa catégoriquement cette solution. J’étais l’genre à m’dire que c’était la solution de facilité. Et en même temps, j’savais moi-même que ça laissait plus de traces qu’il n’y paraissait.
Bailey préférait donner l’enfant à l’adoption une fois qu’il sera sorti.
-L’adoption, ouais, c’est une bonne idée…
En fait, Bailey savait pas. J’le voyais et son discours me le prouvait. Elle flirta avec l’idée de le garder pour elle. Et la possibilité d’être une bonne mère. -Ouais, t’as p’tètre un talent caché pour ça.
J’souris légèrement. Bailey nourrissait un tas d’espoir. Le gosse lui donnait un tas d’espoir. Celui de sortir de l’Eastside. D’avoir un job cool et l’appartement qui va avec. Arrêter la drogue… On venait d’en prendre mais c’était la dernière fois, qu’elle disait. J’connaissais Bailey. J’savais ce qu’elle faisait des promesses qu’elle faisait aux autres et à elle-même. Elle faisait la même chose que je faisais avec le mienne. J’les oubliais… Ou j’les foutais à la poubelle. Comme les bonnes résolutions du Nouvel An. -Ouais, c’est le plus important arrêter la drogue. Sinon, il va être bizarre le gosse. Si tu veux l’garder, c’est mieux. Même si j’suis mal placé pour te dire ce que c’est une vie normal. J’en ai pas une. Mais j’suis sûr que tu peux y arriver.
J’souriais. Etre une rockstar, c’est pas avoir une vie normale. Une vie normale c’est comme mes parents avaient. Avoir un travail normal, une maison, des enfants et une routine. J’aimais pas la routine…
Bailey, sans prévenir, plaqua ses mains contre mes joues et m’embrassa comme elle savait si bien le faire. J’fermai les yeux en prolongeant. J’suis jamais contre un p’tit baiser.
Bailey brisa le baiser avant de me demander si elle pouvait squatter ma villa le temps de ce trouver un boulot. J’approuvai de la tête.
-Ouais, tu peux. Y’a assez de place pour nous deux ici. J’te filerais l’double des clés.
Ici, c’était le mieux de la débauche, de l’alcool et de la drogue. J’savais pas si c’était le meilleur endroit pour squatter. Mais j’étais aussi irresponsable que Bailey alors j’fis pas attention à tous ces détails.
-Tu vas arriver à trouver du boulot alors que t’es enceinte ?
Serait-ce un moment de lucidité de ma part ? P’tètre bien, ça arrive même au plus bourré et irresponsable des types, j’suppose.
Pourquoi fallait que ça m’arrive à moi ? Ma vie n’était-elle pas assez compliquée pour qu’en plus je doive me retrouver avec un morveux sur les bras ? En même temps, j’ai été assez chanceuse jusqu’à présent pour avoir évité toutes sortes d’embêtement reliés à mon « métier » alors j’imagine que ça devait arriver.
Ça me fait du bien d’avoir lâché le morceau à Howard. J’sais qu’il ne peut rien faire réellement pour m’aider, ni même parfaitement me comprendre, quoi que je suis surprise d’apprendre qu’il a eu une copine ayant eu recours à l’avortement.
Comme quoi, personne n’est à l’abri.
L’adoption, cependant demeure à mes yeux la meilleures des options. Parce que de vivre cette grossesse me permettra de me sortir des griffes des South Panters, de me faire oublier d’eux et de peut-être reprendre ma vie en main. Et pourquoi pas élever le gamin moi-même. Comme dit Howard, j’ai peut-être un talent caché pour ça ?
J’l’embrasse. J’en avais pas spécialement envie mais j’trouvais qu’en fait ça terminais bien mon affirmation. Puis de toute façon, en général on fait rien de mieux que ça.
Mais faut quand même que je lui demande si j’peux squatter chez lui quelques temps. J’sais qu’ici, j’serai tranquille et pis y’a tout ce que je peux rêver pour mon p’tit confort. J’ai besoin d’un répit pour mieux rebondir. J’le mérite, non ?
J’m’attendais à rien d’autre qu’une réponse affirmative de la part d’Howard qui propose même de me faire un double des clés. Si c’est pas de l’entraide ça, je me demande bien ce que c’est !
- Tu vas arriver à trouver du boulot alors que t’es enceinte ?
- Ben… Ouais… J’crois. Il demande tout le temps une serveuse au p’tit resto pas loin du Dizzy, j’crois qu’il embaucherait même une aveugle. J’suis certaine d’avoir le job et pis tu connais ma force de persuasion légendaire, non ?
J’suis trop certaine de moi pour douter. En plus j’ai déjà tâté le terrain avec le proprio. Il avait l’air plutôt intéressé faut juste que je lui amène un curriculum et des références. J’vais demander à Howard d’me faire une lettre, d’signer n’importe quel nom, j’suis certaine qu’il demande ça uniquement pour trier les postulantes mais qu’au fond il regarde même pas la paperasse.
SNL est terminé, laissant place à ce qui me semble être un documentaire à la con. J’vois pas l’utilité de passer ce genre de truc à la télé. Surtout un samedi soir ! C’est déjà pas intéressant dans un livre, encore moins en image !
- J’crois qu’on a fait le tour de la question. Pour tout de suite, j’suis certaine qu’on a beaucoup mieux à faire que de parler de mon avenir, non ?
L’alcool parle, mon corps agit. J’viens me plaquer contre lui sur le divan et je l’embrasse avidement tout en lui retirant son t-shirt, puis faisant de même avec mes propres fringues. C’est ça le mieux dans notre amitié. Les bénéfices marginaux qu’on s’accorde de temps en temps.
C’est un moyen comme un autre de combler les vides, se faire du bien en répondant uniquement à l’appel du corps. Et je l’ai sentis quand je l’ai embrassé qu’il avait envie de prolongé l’échange. Howard, je le connais comme le fond de ma poche. J’peux prédire avec certitude ses réactions, anticiper ses désirs et trouver LA bonne façon de les assouvir. J’l’embrasse furieusement, lui mordant fougueusement la lèvre inférieure de temps en temps.
J’aime sentir mes seins presser contre son torse chaud, ses mains parcourir mon corps, son souffle se mêler au miens.
- Ça peut être assez chouette comme cohabitation temporaire, tu trouves pas ?
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Mar 25 Juil - 18:51
10 000 Promises ft. Bailey Raphaël
J’venais d’aider Bailey en lui permettant de squatter chez moi, non ? Ça faisait que j’avais déjà tenu ma promesse d’avance, non ? J’pouvais m’dire que oui. Elle était contant rien qu’avec ça, alors c’était cool. Ma villa était assez grande pour qu’on vive à deux dedans. On pouvait même y vivre à dix dedans, j’crois. Y’a plein de pièces dont des où j’vais jamais. Y’a quand même quatre salles de bains… C’est pratique quand il y a des fêtes. Mais c’est rare. J’préfère aller aux fêtes des autres plutôt que d’organiser les miennes. Organiser un fête ça demande de l’organisation. J’sais c’est logique, mais bon…
Soudain, j’eus un p’tit éclair de lucidité. Bailey voulait remettre sa vie sur les rails pour mener sa grossesse à terme… Pour ça il lui fallait un boulot autre que prostituée. Mais quand une fille est enceinte, elle doit bien finir par arrêter d’travailler à un moment. J’suppose que ça refroidi les employeurs… Mais Bailey, elle, elle était sûre qu’elle allait trouver. Elle avait déjà une idée d’endroit. J’rigolai à sa p’tite réflexion sur elle-même.
-Ouais j’sais. J’suis sûr que tu vas avoir ce job.
Elle a l’air sûr alors j’doutais pas qu’elle allait y arrivé.
Notre émission favorite était terminée. Y’avait un documentaire maintenant. Ça avait l'’air bien nul. Heureusement que j’avais un peu d’coke et d’alcool dans le sang parce qu’entre ce documentaire et la conversation sur une grossesse non désirée, j’aurais pu trouver ma vie bien nulle aussi.
Mais la drogue agissait et l’alcool aussi. Autant sur moi que sur Bailey qui trouvait qu’on avait fait l’tour de la question. Et qu’il était temps qu’on passe à autre chose. Notre passe-temps favori. J’souriais de malice. Et Bailey n’attendit pas avant de m’embrasser avec fougue. J’prolongeai le baiser en la laissant retirer mon t-shirt et le sien.
Le baiser s’arrête le temps que je regarde Bailey. Elle mourrait d’envie d’aller plus loin. J’devais dire que moi aussi. Quoi de mieux que d’ajouter au cocktail drogue-alcool l’ingrédient « sexe » ? C’est pas moi qui allais dire « non » en tout cas.
Bailey m’embrassa encore. Mais cette fois plus furieusement. Je frissonnai en venant caresser son dos et ses fesses. Mon torse brûlait déjà rien qu’avec quelques baisers. Mes mains virent se rappeler de toutes les parcelles de son corps. Ça faisait un moment qu’on l’avait plus fait.
Elle brisa le baiser pour me parler. Et me dire qu’une cohabitation ça pouvait être pas trop mal. J’souris.
-Plus que chouette. Ça va être génial.
J’pensais pas à se grossesse en disant ça. Et au fait que ça risquait pas d’être génial très longtemps. Mais on ne me changera plus. J’pensais pas au-delà que les 10 prochaines minutes et encore, c’était déjà loin dans l’future les 10 prochaines minutes.
Je retournai Bailey pour qu’elle soit couchée sur le dos sur le divan. Je la regardai un moment avant de fondre sur ses seins. Je laissai ma bouche caresser sa poitrine en passant de temps en temps ma langue autour de ses tétons. J’ouvris son pantalon de la main qui ne me soutenait pas. Et je le lui retirai laissant un peu sa poitrine tranquille le temps de l’opération. Je la regardai avec un sourire malicieux. Elle savait ce qui l’attendait. On s’connait depuis assez longtemps pour ça.
Je l’embrassai mordillant sa lèvre avant de découvrir son corps avec mes lèvres jusqu’à son intimité, endroit où je finis ma course. Et où je restais un long moment.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Mar 25 Juil - 22:23
10 000 promises (1981) ft.Howard Stone
Il n’a pas tord tout de même Howard quand il soulève le point que femme enceinte et recherche d’emplois ne font pas bon ménage. Mais là où je lorgne depuis quelques jours, c’est presque dans la poche parce que personne ne veut rester à ce poste vu le tempérament colérique du patron.
Mon but n’est pas non plus de rester là très longtemps. C’est plus facile de se trouver un emploi quand on en a déjà un que quand on crève de faim. C’est presque mon cas en ce moment même si je peux facilement ambitionner sur l’hospitalité de mon ami.
Howard ne me mettra jamais à la rue, ce n’est pas une promesse mais une certitude.
Quoi qu’il en soit, pour l’instant, j’ai mieux en tête qu’une recherche d’emploi et tout ce qui vient avec. J’veux plus y penser, ni même au bébé que je porte. J’veux profiter de l’instant présent et ça tombe bien, Howard est plus que réceptif à ma proposition. On croirais-même qu’il y avait songé avant que j’en parle.
Nous sommes enlacés sur son divan, moi sur lui, s’embrassant longuement avant que je nous retire nos t-shirts respectif. L’épiderme d’Howard s’extasie déjà sous mon toucher tendre qui lui parcourt le torse alors qu’il redécouvre également mon corps.
Cette cohabitation s’annonce plus qu’intéressante, géniale même selon Howard. Je ris doucement replongeant sur ses lèvres délicieuses.
Je me retrouve alors couché sur le dos par les bons soins de mon ami-amant qui me dévore du regard. Il a le don d’entretenir le suspense, surtout quand il laisse le tout transparaître dans son regard séducteur.
C’est sur mes seins qu’il jette ensuite son dévolue, les embrassant, léchant, suçotant provocant en moi une onde infini de plaisir. C’est incroyable combien je deviens faible quand on sait manipuler mes points faibles.
Sa main glisse jusqu’à mon jeans qu’il ouvre avec une facilité déconcertante. On voit bien que je ne suis pas la première qu’il déculotte en un tour de main. De nouveau, nos regards se croisent. Je suis docile, en attente d’une promesse muette de sa part. Je sais trop là où il veut en venir et ce n’est pas moi qui vais lui démontrer résistance.
Oh que non ! J’écarte même un peu plus les cuisses pour lui laisser tout l’espace nécessaire. Howard vient m’embrasser avant d’explorer de nouveau mon corps jusqu’à ce qu’il puisse venir embrasser mes lèvres intimes.
J’en soupire déjà, prenant appuie de mes talons sur le bord du divan, mes doigts s’entremêlant au travers sa chevelure épaisse et soyeuse. Il ne laisse rien au hasard, investissant effort et dextérité linguale pour m’assurer un plaisir inouïe. J’en soupire déjà alors que sa langue trouve son plaisir sur mon clitoris gonflé par tant de bonté.
La magie opère rapidement, je souffle son nom dans l’immensité de la pièce plus d’une fois jusqu’à ce que ma voix le hurle. J’en peux plus, il n’a fait de moi qu’une seule bouchée, littéralement.
Je le repousse en appuyant sur son épaule ave mon pied.
- Easy, cowboy ! Tu vas m’achever avant la fin, bordel !
J’lui fais signe de l’index de venir me rejoindre sur le divan, puis j’allonge le bras vers la table du salon pour m’emparer d’un sachet de coke qui y traîne. En même temps, ce n’est pas chose surprenante dans cette maison. Y’en a tellement… c’est fou qu’il arrive à payer à la fois sa consommation et la mienne…
Je m’allonge un peu pour saupoudrer une ligne quasi parfaite sur mes seins. Ce n’est qu’un léger interlude avant la reprise des hostilités. Il a b’soin de reprendre ses énergies et ça m’excite de lui servir de cette manière.
@ Billy Lighter
Howard Stone
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Ven 28 Juil - 19:37
10 000 Promises ft. Bailey Raphaël
Cohabiter avec Bailey, ça s’annonçait très cool. Elle posa ses lèvres sur les mienne avec son p’tit air amusé. Tout ce qu’il me fallait pour bien commencer ce p’tit extra.
Couchée sur le dos, je commençai à dévorer Bailey de ma bouche. J’connais tous ses petits points faibles. Ceux qui la font fondre. J’provoquai ses frissons. Et, rien que ça, ça provoquait le miens. J’laissai libre court à mon imagination sur sa poitrine. Jusqu’à ce que mon appétit devienne insatiable et que j’décidai d’enlever son pantalon et tout ce qui allait avec. J’la regardai quelques seconde avant de descendre doucement vers le partie la plus intime de son corps.
J’ai pas besoin de la regarder pour comprendre le plaisir que ça lui procure. J’l’entendais à ses gémissements. Je la sentis se contracter de plus en plus alors que je m’attelais à ma tâche. Elle finit par criait mon nom... D’abord dans un soupire, puis avec plus de voix. Je souriais tout en continuant de la faire chavirer. Elle en pouvait plus. J’le savais. Et j’me faisais un plaisir de continuer jusqu’à ce qu’elle me repousse à l’aide de son pied. Elle savait y faire, la p’tite Bailey. Mais elle voulait pas craquer.
-J’t’ai déjà connue plus résistante que ça.
C’était de la provoc’. Mon p’tit sourire provocateur le confirma. J’savais que j’y étais allé de bon cœur. Et que j’avais failli lui faire atteindre le point de non-retour.
Je répondis à son signe du doigt en la rejoignant. Elle prit, en tendant simplement le bras, le sachet de coke qui trainait sur la table. L’un des nombreux sachets qu’il y avait dans ma villa. Y’en avait d’autres dans mon studio et dans ma chambre. J’crois même qu’il y en a dans la salle de bain.
J’connaissais les points faibles de Bailey. Mais elle connaissait les miens. Elle mit un peu de coke sur sa poitrine. Je me mordis la lèvre. J’embrassai d’abord Bailey sur les lèvres avant de venir sniffer la coke présente sur sa poitrine. Je léchai le reste. Il en restait plus une seule miette.
J’lui aurait bien rendu la pareille. Mais elle avait dit qu’elle attendait un môme. Et qu’elle voulait l’garder. J’sais que j’suis inconscient mais j’ai quand même un p’tit peu de conscience morale. Et savait que drogue + femme enceinte, ça faisait pas bon ménage.
A la place j’la caressais pour reprendre ce qu’on avait commencé. La coke agissait rendant mes gestes plus rapides. Mon pantalon finit au sol comme le sien un peu avant. Je bougeai contre elle. Nos intimités flirtaient jusqu’à ce qu’on ne fasse plus qu’un. Je laissai échapper un gémissement significatif qui montrait le plaisir que je ressentais.
@ Billy Lighter
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Bailey Raphaël
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ] Dim 30 Juil - 18:55
10 000 promises (1981) ft.Howard Stone
La complicité sexuelle entre Howard et moi est parfaite. Peut-être est-ce parce que nous sommes deux êtres viscéralement identiques, peut-être parce que nous partageons, au-delà des apparences, des blessures semblables. Quoi qu’il en soit, nous parvenons sans difficulté à satisfaire l’autre. Ça en devient presque aussi facile qu’une partie de tic-tac-toe. Les vêtements en moins.
Howard me fait donc grimpé au septième ciel en un tour – plusieurs – de langue m’obligeant à le repousser d’une pression du talon contre son épaule. J’en exalte, cherchant mon souffle alors que je suis dévorée de la tête aux pieds des bienfaits d’une jouissance bien calculé.
- J’t’ai déjà connue plus résistante que ça.
- Mouais… C’est peut-être parce que je te rends la tâche trop facile, aussi, tiens ! Je me soucis de ton endurance… t’es plus tellement jeune t’sais !
Il me provoque, je lui rétorque. On rigole.
Je l’invite à me rejoindre d’un geste de l’index et lorsqu’il arrive à ma hauteur, je saupoudre en une ligne presque parfaite, une ligne de coke sur mes seins. Ça me fait frissonner à chaque fois, c’est hyper excitant quand il sniff à même mon corps. Le summum, bien entendu, quand il lèche la poudre qui subsiste, prenant soin de passer sa langue partout. La bonne came ne se gaspille pas !
Howard n’a pas besoin de plus de cérémonie avant de complètement se dévêtir et de venir s’insérer en moi d’un suave coup de bassin, lâchant du même coup un long gémissement confortable.
Son canapé n’est pas l’endroit que je préfère pour faire l’amour mais c’est si bon que j’en oublie la position inconfortable dans laquelle je me trouve. J’viens lui empoigner les fesses pour calibrer son rythme, shooté comme il est, j’veux pas qu’il se presse.
J’viens trouver ses lèvres des miennes, accentuant le plaisir par de tendres baisés. Parce que oui, l’amitié améliorée peut être tendre et romantique.
Mais l’alcool et la coke prennent le dessus sur mon ami, qui se montre plus brusque et plus rapide entre mes cuisses. Nos voix s’unissent alors que rapidement, nous atteignons l’extase de l’orgasme.
J’veux profiter jusqu’au dernier moment de la douceur de sentir son sexe encore bien dur en moi, refermant mes jambes autour de ses hanches, mes bras autour de ton cou.
- Je t’ai déjà connu plus résistant que ça…
J’viens lui mordiller la lèvre inférieure en gloussant timidement. J’aime lui retourner ses provocations. Parce que plus souvent qu’autrement, c’est trop facile. Mon ami est un beau parleur, et de le prendre à ses propres mots n’en devient que plus amusant.
Je me redresse, le libérant de mon étreinte, un peu à regret. Je suis si bien dans ses bras. J’voudrais pouvoir y être chaque fois que j’en ai envie. Le problème, enfin, notre problème c’est que chaque fois ça fini au lit.
Faudrait peut-être qu’on trouve comment vivre une relation saine et purement amicale, câlins et bagarres de polochon compris. Ça existe vraiment, entre un homme et une femme, ce genre de chose ?
Et si c’est Howard et moi, c’est possible aussi ?
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Sujet: Re: 10 000 promises (1981) [PV Howard Stone][HOT][TeRmInÉ ]
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