Les jours devenaient de plus en plus long. Elle n'avait pas grand chose à faire en ce moment, ou du moins, elle avait déjà tout fait...Alors elle traînait au Rainbow, là où elle avait commencer en Amérique. Parfois elle s'improvisait serveuse et les gens étaient surpris et joyeux de voir la guitariste avec le pinte de bière, leur chanter Dynamite. Parfois, elle allait dans son endroit secret, celui qu'elle avait montrer à Billy la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Elle aimait s'y ressourcer et écrire des chansons qui, en ce moment, parlaient toutes d'amour à son plus grand désespoir. Elle n’aimait pas être amoureuse parce qu'elle était du genre romantique et fleur bleu. Le genre petite princesse qui attend tout de son prince -sauf qu'elle savait pertinemment que le prince charmant n'existait pas-.

Elle avait passer une longue journée au studio aujourd'hui parce qu'elle avait eu un nouveau but. Depuis qu'elle avait chanter ce duo avec Olivia, elle rêvait de le voir naître en studio, alors elle composait des rythmes, des mélodies et le plus souvent, elle n'était pas contente d'elle. De plus, elle savait que cela ne serait pas gagner pour qu'un single soit dans les bacs, elle était dans une maison de disque concurrente...Elle avait travailler jusque tard, ne mangeant même pas un bout le midi, elle voulait vraiment se mettre à fond dans cette chanson.

Ses talons claquait sur l'escalier en bois qui menaient à son appartement. Apolline soupirait. Elle n'arrivait plus à rien, elle se sentait nue, sans protection, sans personne à ses côtés. Elle n'avait pas été voir Howard aujourd'hui et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais le batteur lui avait demander de ne pas venir. Elle avait été déçu d'entendre cela de sa part et s'était sentit totalement stupide.

Stupide parce qu'elle en était folle amoureuse. Pas comme une groupie face au batteur de The burning Fire même si elle adorait quand il était sur scène, non, elle était tombé amoureuse de bien plus dangereux que cela, parce qu'il s'agissait de l'homme en entier, pas qu'une petite parcelle de lui mais de l’ensemble complet. Du mec avec sa boisson dans le canapé jusqu'au soir après un concert, de celui qui dormait à ses côtés à celui qui était tout cabossé à l’hôpital. Elle avait comprit, suite à sa conversation avec Hank, que tout pouvait se voir, qu'elle était transparente à beaucoup de monde. C'était même incroyable que les journalistes n'est pas fouiné de ce côté là.

Elle avait tournée la clé dans la serrure de sa porte et avait constaté qu'elle était ouverte. Curieux, elle se souvenait avoir fermé la porte en partant pour le studio...Et s'il y avait un voleur?! Pris de panique mais sans être une lâche, elle entra doucement et referma la porte, elle prit le premier objet qui tomba sous sa main -une louche qui traînait dans la cuisine- et entra dans un grand fracas dans le salon où de la lumière parvenait.

Lâcha alors tout quand elle vit qui était là, assis dans la canapé. "Howard!" avait-elle dit alors que la louche avait toucher le plancher du salon. Elle se précipita sur lui, venant l'enlacer et l'embrasser amoureusement.

@ Billy Lighter

Aujourd’hui, c’était l’grand jour. J’avais reçu la visite du médecin qui, après m’avoir examiné, m’avait donné l’feu vert pour partir. Je crois que j’avais jamais été aussi heureux de ma vie. Fini les méchantes infirmières, fini de prendre de la coke en douce dans la tête d’Howie le nounours et, surtout, fini l’ennui et la solitude.

Le médecin m’avait félicité pour ma sobriété retrouvée. Il n’avait pas remarqué que j’me faisais des lignes de temps en temps et que, donc, j’étais aussi sobre qu’à mon arrivée ici. Il n’y avait que l’alcool qui me manquait mais j’allais régler ça dès que je serais rentré chez Apolline.

Apolline, justement, m’avait sonné un peu après la visite du médecin pour savoir si elle pouvait venir. J’avais dit que ça n’en valait pas la peine. Sans lui préciser que ça n’en valait pas la peine parce que j’allais rentrer. J’voulais lui faire la surprise.

Je fis mes bagages avec l’aide de la seule gentille infirmière de ce foutu hôpital merdique. Je repris mes fringues, mes cadeaux que mes amis m’avaient laissés en venant me voir et, bien sûr, Howie le nounours qui m’a été d’une grande aide pendant tout mon séjour interminable. Tout tenait dans une seule valise.

L’infirmière m’accompagna jusqu’au parking où un taxi m’attendait. Impossible de reprendre ma Mustang, qu’une bonne âme avait garé dans le parking, avec mon genou. J’avais encore une attelle et des béquilles… Pas grave… J’enverrai quelqu’un la chercher… Si possible quelqu’un qui savait que j’habitais chez Apolline. Mais la liste des gens au courant de ça commençait à s’allonger sérieusement. J’l’avais dit à plusieurs personnes… Et d’autres, comme Amon, l’avait déduit. Où j’lui avait dit sans le faire exprès, j’sais plus.

Le conducteur de taxi était loquace. Moi, moins… Il me posait que des questions sur ce qu’il m’était arrivé. Et il constata que j’étais bien amoché. M’aurait vu au début, il aurait dit que ça allait. J’avais encore des cicatrices sur le visage et des bleus qui étaient maintenant plus jaune qu’autre chose. Mais, mon visage avait complètement dégonflé et c’était déjà ça. J’fis que hocher la tête à ses affirmations. Et quand il me demanda qui m’avait fait ça, j’fis que hausser les épaules et lui répondre que si j’le savais ils seraient déjà en taule. Ce mensonge sembla lui suffire.

J’arrivai, enfin, à l’appartement d’Apolline. L’air marin de Santa Monica changeait un peu de Downtown. Le chauffeur de taxi porta ma valise jusqu’à l’ascenseur. Il le faisait pas par pur gentillesse mais moyennant un supplément. L.A. avait pas changé…

Arrivé au bon étage, j’sortis mes clés pour entrer dans l’appartement. Apolline n’était pas là… Pas de chance. J’fis une petite moue et laissai ma valise un peu plus loin que la porte. La première chose que je fis fut de me diriger vers le frigo pour dénicher une bière. Je la bus devant l’frigo tellement j’en avais besoin. J’en pris un autre avant de m’foutre dans le divan du salon. J’balançai mes béquilles à terre laissant reposer ma jambe sur la table basse. P’tain ça faisait du bien d’être ici. Je poussai un soupir de soulagement. Y’avais rien à faire, le trajet était fatiguant. Marcher avec ses trucs était fatiguant.

Je bus une seconde bière et déposait le cadavre sur la table. C’est alors que j’entendis le bruit de la porte d’entrée qui s’ouvre. Ça devait être Apolline. J’souris ne me manifestant pas pour que la surprise soit totale. Je l’entendais voyager dans l’appartement avant qu’elle n’arrive, surprise, dans le salon. Elle lâcha la louche qu’elle tenait dans sa main. Je levai un sourcil. Elle a dû croire qu’un intrus s’était infiltré ici. J’me retenais de rire mais je lui offris mon plus beau sourire désinvolte.

-Salut Apo’

Elle ne tarda pas à venir vers moi pour m’enlacer et m’embrasser. Je fermai les yeux prolongeant le baiser et enlaçant de mes bras Apolline. Ça faisait longtemps qu’on s’était plus embrassé comme ça. Et ça me manquait plus que tout l’alcool du monde.

J’le brisai pas tout de suite. J’pris bien le temps de me rappeler le goût de ses lèvres. Et quand ce fut terminé, c’était pour la regarder avec un sourire amusé.

-Tu crois que t’aurais réussi à assommer un voleur avec une louche ?

J’caressai son dos passant sous son t-shirt. J’la regardai dans les yeux.

-P’tain l’appartement m’a manqué. Et toi encore plus. Même si, on s’est vu presque tous les jours. J’crois qu’il y a que toi qui sois venue aussi souvent.

Y’avais rien à faire… J’aimais Apolline. Et j’crois que j’pouvais vraiment plus lutter contre ça.

@ Billy Lighter

Howard était la, devant elle, il serait de retour après 3ans d'absence que tout aurait été pareil, elle aurait été aussi heureuse. L'embrassant comme elle n'avait pas pu le faire à l'hôpital, il avait d'ailleurs prolonger et ça lui avait fait un bien fou. Il avait seulement dégager ses lèvres de celle de l’écossaise pour pouvoir se moquer d'elle. Elle haussa un souci toujours en souriant. '' il ne faut jamais sous estimé une louche ! '' avait elle dit avant de rire un peu, se rendant compte que c'était stupide ce qu'elle avait prit dans les mains. Elle avait posé ses mains sur ses épaules et s'était serrer contre lui alors qu'elle frissonnait au contact des mains Howard sur sa peau. '' sinon je l'aurais assommé avec mon charme.. '' 'avait elle dit amusée avant qu'il ne continue de parler.

L' appartement lui avait manqué, elle aussi, même si elle était venu le voir tous les jours, ce n'était pas pareil, ils devaient faire attention à ce qui se passait entre eux. Ici, ils étaient comme dans une bulle qui était impossible d'éclater. Ils pouvaient s'embrasser et se dire des mots doux sans avoir peur des consequences. Elle vint caresser son torse doucement avant de continuer. '' l'appartement était vide sans toi...'' et n'osait pas imaginer quand sa villa sera terminée...elle se retrouverait seule et cette idée la répugnait.

'' j'ai tellement de chose à te dire ! '' avait elle dit joyeusement. '' nous n'avons pas chômer avec Nathan pendant ton absence ! On a prévu plein de surprise pour la tournée. D'ailleurs... '' elle reste silencieuse un instant '' tu va réussir à rejouer de la batterie ? Si tu as besoin d'un kinésithérapeute ou je ne sais pas quoi, je peux t'aider hein ! ''. Elle poussa un soupire car elle était encore loin ma tournée de des rêves... Elle s'asseya dans le canapé avec lui, après avoir enlever ses chaussures. '' on a de nouvelles chansons... Et j'ai eu l'idée de quelque chose mais j'ai besoin de toi...''

Depuis qu'elle était arrivé, ils n'avaient parler que de boulot, elle caressa sa cuisse doucement en souriant. '' mais parlons de çà plus tard... Tu es la et je veux profiter un max de toi ! '' elle l'embrassa tendrement '' comment tu es revenu ? Tu as besoin de quelque chose ? ''

Apolline avait la certitude qu’elle aurait pu faire quelque chose avec cette louche. Je rigolai en même temps qu’elle. Ouais p’tètre bien. Ça peut faire mal, j’suppose, si on porte bien le coup. De toute façon, si la louche n’avait pas marché, elle aurait utilisé son charme. J’souris.

-A ça personne ne pourrait résister.

Moi, j’y résistais pas. Au point que tout m’avait manqué ici, surtout Apolline. Elle était, pourtant, venue me voir tous les jours à l’hôpital mais c’était pas pareil. A l’hôpital, j’avais l’impression que je ne pouvais pas dire lui dire tout ce que je voulais. C’était tout différent ici alors qu’on était que nous deux. Y’avait plus de limites. Et plus personne pour nous ennuyer.

Elle enchaina en disant qu’elle avait plein de chose à dire. J’continuai mes caresses dans son dos en l’écoutant parler de ce que Nathan et elle avaient prévu pour la tournée. La tournée, c’était le sujet numéro 1… Et pourtant, on n’était pas encore prêt de partir. C’est d’ailleurs sur ce sujet-là, indirectement, qu’Apolline nous mena en parlant de batterie et de kiné. J’fis un petit sourire que j’voulais rassurant.

-Le médecin a dit que j’y arriverais. Dès qu’ils me retireront cette foutue attèle j’pouvais m’y remettre… Et on pourra partir en tournée. Il me la laisse quelques semaines. Quatre, j’crois. Un truc dans l’genre.

Il avait pas forcément dit ça… Il avait dit : « dès qu’on enlèvera votre attèle, Monsieur Stone, vous pourrez recommencer votre revalidation ». Mais j’me disais que faire de la batterie, y’avait pas meilleure revalidation. Apolline, elle, voulait m’aider à trouver un kiné.

-Ouais, me faudra un kiné. On ira trouver le meilleur ensemble.
En attendant, j’avais mal. Mais j’suppose que ça partira au bout des quatre semaines.

Apolline reparla à nouveau travail. Elle savait pas à quel point ça me faisait du bien de parler, à nouveau, de musique, de tournée et de concerts. J’souriais et encore un peu plus quand elle déclara qu’on parlera de ça plus tard. Elle était un vrai moulin à parole. Encore plus qu’à l’hôpital.

Elle voulait juste profité de moi, pour le moment. J’me laissai embrasser en n’en profitant comme jamais. Ses lèvres m’avaient manquées.

Elle demanda comment j’étais revenu… Et si j’avais besoin de rien. Elle était déjà aux petits soins. Et j’mentirais si j’disais que j’en profitais pas.

-J’suis revenu en taxi. Je voulais te faire la surprise. Mais la prochaine fois, je crois que je t’appellerais plutôt que de faire le malin en revenant tout seul. Le taximan m’a fait payer un supplément pour m’aider à porter ma valise jusque dans l’ascenseur…

J’fis la moue. Les gens ne pensaient qu’au fric. De là même à profiter d’un type avec des béquilles. Ok, j’suis une rockstar et j’ai de l’argent… Mais c’est quand même pas un raison.

-Et j’ai juste besoin de toi…

Je l’embrassai en posant mes mains sur ses joues. Je brisai le baiser après un long moment à profiter de ses lèvres. Je la regardai droit dans les yeux avant de laisser apparaitre un p’tit sourire.

-Et d’une bière aussi…

Celle que j’avais amenée était déjà vide… J’aurais dû amener tout un pack, en fait, ça aurait été plus intelligent… Mais pas sûr que j’aurais réussi à le porté avec mes béquilles.

-Alors… C’est quoi les trucs que vous avez discuté avec Nathan ?

J’voulais parler boulot. Avant de parler de nous… Parce qu’il faudra bien un jour, non ? Oh, p’tètre pas en fait…

@ Billy Lighter

Les joues d'Apolline rosirent, trop fière pour montrer ce qu'Howard lui faisait comme effet, elle cala sa tête dans son cou. Elle n'était pas du genre à montrer ses sentiments et encore moins à en être fière, pour elle, devenir niais -ce qui est forcément le cas quand on est amoureux- était une faiblesse alors , elle qui avait toujours montré d'elle un côté femme forte et jamais déstabilisée, elle ne voulait pas montrer cette faiblesse d'être romantique. Elle s'était donc contenté de fermer les yeux et de continuer à parler d'un sujet qui ne la déstabilisait pas : le travail car si Howard et elle avait un lien personnel très fort, le lien professionnel l'était aussi.

Ils avaient donc commencés à parler de la tournée qui allait retardé mais pas de beaucoup, Hward lui avait annoncé qu'une fois l'atèle enlevé, il pourrait reprendre la batterie "Oui mais il faudra y aller doucement au début, je ne veux pas de catastrophe en tournée!" Elle imaginait sa première tournée sans encombres et elle ferait tout pour, tout comme elle ferait tout pour qu'Howard soit bien et se soigne rapidement. Elle irait chercher avec lui le meilleur kiné de la ville, quitte à retourné toutes les rues pour le trouver. "Il n'y a que le meilleur kiné qui puisse te soigné convenablement." Si elle était capable de remuer ciel et terre pour lui, elle n'était tout de même pas venu le chercher à l'hopital mais c'était pour la bonne cause : Howard ne l'avait pas prévenu pour lui faire la surprise. Un large sourire s'était dessiné sur ses lèvres, il était vraiment mignon...et ce genre de compliment niais resterait au fin fond d'elle, jamais elle ne lui dirait.

Elle avait alors écouté attentivement son monologue sur comment il était revenu jusqu'à chez elle, surprise du comportement des gens, elle en était presque remonté contre eux. "Quelle mésaventure dis moi! La prochaine fois que tu veux aller quelque part ,dis le moi, je t'y conduirais et ça ne te coûtera qu'un malheureux bisou" avait-elle dit en souriant. Cependant, ses joues s'étaient à nouveau enflammées quand il lui avait annoncé n'avoir besoin que d'elle. Elle avait sourit et avait prolonger avec tendresse le baiser qu'il lui avait donner, fermant les yeux pour en profiter d'avantage, son corps tout entier frissonnait au contact de ses mains dans son dos. Elle ne se souvenais pas avoir eu autant d'effet fait par un homme. Il s'était détaché d'elle pour ajouter une boutade sur la bière. Elle avait rit. "Assies-toi, je vais te chercher ça!'

Après avoir posé la bière d'Howard et la sienne sur la table du salon, la batteur avait demander sur quoi Nathan et elle avaient travaillé durant son absence. "Nathan à écrit une nouvelle chanson pour la Set List, pour la chanson bonus et elle est magnifique, elle m'a retourné l'estomac tant elle lui va bien à chanter. Ca fait un truc du genre " You could be my unintended Choice to live my life extended You could be the one I'll always love You could be the one who listens To my deepest inquisitions You could be the one I'll always love I'll be there as soon as I can But I'm busy mending broken Pieces of the life I had before First there was the one who challenged All my dreams and all my balance She could never be as good as you You could be my unintended Choice to live my life extended You should be the one I'll always love...""** Les yeux d'Apolline étaient encrés dans ceux d'Howard, elle ne pensait pas, elle ressentait juste le besoin de rester près de lui. Elle était restée comme en "pause" pendant quelques instant avant de se reprendre.

"J'ai aussi eu une idée pour chauffer le public...Je voudrais que tu m'apprennes les bases de la batterie pour faire un genre de Concours lors des représentations, Nathan pourrait souffler un peu pendant se temps là et le public adorerait te voir en action et voir une sorte de rivalité..." avait-elle dit en n'osant plus regarder Howard, buvant une gorgée de sa bière.

J’allais bientôt pouvoir refaire de la batterie. Plus que quelques semaines et j’pourrais m’y remettre et on pourra s’barrer de L.A. pour faire notre tournée. Apolline déclara qu’il fallait y aller doucement. Elle voulait pas que je me précipite et qu’il se passe quelque chose de mal en tournée. J’approuvai de la tête.

-J’ferais attention. J’ai pas envie de finir, à nouveau, à l’hôpital.

J’en étais dégouté à vie. L’ennui et la douleur que j’avais ressenti pendant les jours que j’étais là-bas m’avaient suffi à ne plus vouloir faire le con pendant au moins deux mois.

La revalidation (comme disait le médecin) approchait et j’allais devoir prendre un kiné. J’comptais sur Apolline pour m’aider à trouver le meilleur. Elle disait qu’il y avait que le meilleur qui pouvait me soigner. J’souris approuvant d’un signe de tête.

J’avais, ensuite, raconté ma mésaventure pour arriver jusqu’ici. J’voulais faire une surprise à Apolline mais ça avait été plus compliqué que prévu. Mais, au moins, j’avais le plaisir de voir la guitariste sourire quand j’lui disais que je m’étais débrouillé tout seul juste pour la surprise. Mais maintenant, j’pouvais compter sur elle pour m’emmener où j’voudrais. Je crois pas que j’aurais la motivation de sortir d’ici pendant les quatre semaines à venir… Se déplacer avec des béquilles c’était vraiment pas pratique.

-Merci, Apo’.

Je conclu mes remerciement par un petit baiser sur ses lèvres.

Les joues d’Apolline devinrent toute rouge quand j’lui disais que j’avais besoin de rien à part elle. Elle dit pas beaucoup de mot doux Apolline, elle montre pas toujours ses sentiments, mais ses joues ne trompaient jamais. Je l’embrassai avant de lui dire que j’avais besoin d’une bière. Elle s’en alla me chercher ça. J’souris. J’commençai à comprendre que les quatre prochaines semaines allaient être moins pénibles que je ne l’aurais imaginé parce que j’allais être chouchouté par Apolline.

Elle revint avec une bière pour chacun. Je l’ouvris directement pour en boire presque la moitié. J’me sentais mieux à chaque gorgée. C’était un des trucs qui m’avait le plus manqué pendant mon séjour à l’hôpital.

Je demandai, ensuite, ce que The Burning Fire avait fait pendant que je me remettais de mes blessures. Apolline déclara que Nathan avait écrit une nouvelle chanson qui servirait pour de chanson bonus. Je souris. Nathan était un type très space. Mais ses chansons étaient superbes. Je savais pas où il trouvait toute cette inspiration et cette sensibilité. Comme s’il était différent à l’intérieur.

Apolline commença à chanter les paroles de notre chanteur. J’écoutai, mon regard plongé dans le sien. La façon dont elle le chantait et les paroles me firent frissonner. J’me retrouvais dans chaque mot. Et les entendre de la bouche d’Apolline, c’était encore plus intense. Je ne décrochai pas mon regard du sien. J’voulais répondre et dire « Yes, I Could ! ». Mais ça resta coincé dans ma gorge. J’voulais pas gâcher le moment.

Apolline cessa de chanter. Et je ne sus dire qu’une chose d’une voix un peu étouffée:

-Elle est superbe, cette chanson… Je ne sais pas où Nathan trouve toute ça…

J’aurais voulu dire un truc plus intense. Un truc plus romantique. Mais ça ne sortit pas.

C’est Apolline qui brisa le silence pour parler de son idée de « concours » de batterie. Ça me fit retrouver complètement mes esprits et le sourire. Je pris ma bière en main pour en boire le reste.

-Ouais ça serait génial ! Je pourrais t’apprendre la batterie pendant ma convalescence. Je ferais transférer Aria ici pour ça. On pourra en faire un peu tous les jours comme ça tu seras prête pour la tournée.

Au moins, j’aurais quelque chose d’intéressant à faire.

-Ça va être cool. Les solos de batterie me manquent autant que les tournées.

Je m’affalai un peu plus sur le fauteuil, ma tête penché en arrière sur le dossier.

-Il va falloir bosser dur.

Je souris. La batterie, ça s’apprenait pas en deux jours. Mais Apolline avait déjà toucher à plusieurs instruments, c’est pas comme si elle partait de nulle part.

-Tu m’aideras à perfectionner mon chant en contrepartie.

Je disais ça en me redressant un peu pour capter le regard d’Apolline. J’savais chanter mais je le faisais simplement jamais et je crois pas que grand monde soit au courant de ça. Ça servait à rien que je chante vu que The Burning Fire avait déjà deux bons chanteurs avec Apolline et Nathan. Mais ça serait histoire de m’occuper.

@ Billy Lighter

Howard avait en quelque mots rassuré Apolline, il ne voulait plus finir à l’hôpital, ce qui signifiait qu'il ne voulait pas forcément refaire de connerie de si tôt, elle avait sourit un peu, ne rajoutant rien de plus. Elle lui avait cependant proposer son aide pour qu'il sorte de l'appartement de temps en temps, au lieu qu'il dépense de l'argent pour le Taxi, elle le conduirait là où il le souhaitait. Après qu'il l'ai remercier, elle profitait de ce baiser donner sur ses lèvres. Chaque baiser qu'il lui donnait l'a faisait frissonnait et à chaque fois elle se disait que, peut-être, oui, ça fonctionnerait entre eux.

Elle n'avait jamais été très expressif au niveau de ses sentiments, elle trouvait que trop les montrer était une mauvaise chose, cela montrait une faiblesse. Elle ne s'était jamais réellement montrer avec ses exs, elle ne disait jamais -ou que rarement- des mots doux, elle préférait le montrer autrement avec des chansons ou avec ses sourires. Mais si elle ne disait rien, cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas amoureuse, au contraire, parfois, elle aimait beaucoup trop avec passion. A l'intérieur, Apolline avait un amour passionnel pour la personne qu'elle aimait et elle savait que si elle laissait passer toute cette passion, ça en deviendrait bien trop flippant. De plus, elle avait toujours vu ses parents montrer très peu d'amour entre eux, en tous cas, en Ecosse, c'était comme ça alors elle trouvait ça normal de ne rien montrer et ne rien dire. Elle s'imaginait qu'on la personne qu'elle aimait n'avait pas besoin qu'elle le dise pour le voir.

C'était peut-être aussi à cause de cela que cela n'avançait pas avec Howard....

Quoi qu'il en soit, elle préférait parler de la tournée qui s'approchait, même si elle avait été repoussée. Elle lui avait fait part de la nouvelle chanson écrite par Nathan qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, reflétait un peu le couple qu'ils formaient tous les deux, Ca n'avait sans doute pas échappé à Howard au vu de son comportement, Apolline l'avait vu et au fond, elle se sentait soulagé de voir que lui aussi était un handicapé de l'amour, comme elle. "On se le demande bien, a croire qu'il est un tout autre homme quand il écrit des chansons. Un peu comme les poètes ou les dramaturges. Genre, Shakespeare, il se shootait avant d'écrire une pièce pour être quelqu'un d'autre et bah Nathan ça doit être pareil..."

Puis elle avait parler de son idée de solo de batterie, Howard avait accueillit l'idée avec plaisir et ça fit sourire l'écossaise. "Je te préviens, je suis vraiment nulle pour la batterie, va me falloir plein de cours monsieur le Professeur!" avait-elle dit en souriant. Elle avait déjà prit des cours de Batterie avec Dom quand ils étaient encore en Grande-Bretagne à ça n'avait pas été une bonne idée. Si elle était douée pour la guitare, ce n'était pas vraiment le cas pour la batterie. Howard lui indiqua que ça lui manquait les solo de batterie, caressant son bras, Apolline lui embrassa la joue. "Soit patient..."

Quand Howard croisa le regard de la guitariste, elle ricana un peu. "Mais tu sais déjà chanter!" Sa main était venu dans celle d'Howard, elle continuait de le regarder en souriant.

La chanson qu’avait écrit Nathan et que venait de chanter Apolline m’avait foutu un tas de frisson. P’tètre parce que ça nous correspondait bien à elle et à moi. P’tètre que Nathan, il nous a capté et qu’on le sait pas. Difficile à dire avec Nathan. Ce type est tellement bizarre que j’essaye même plus de chercher…

Apolline, elle, elle avait sa propre théorie sur notre chanteur. Elle disait qu’il était p’tètre comme Shakespeare. C’était une théorie que rendrait Nathan plus intelligent qu’il n’y paraissait. Mais c’était p’tètre bien ça.

-P’tètre bien. N’empêche que Nathan qui se shoote, j’ai du mal à l’imaginer. Déjà qu’il boit que du coca. Mais on ne sait pas trop ce qu’il met dans son coca. C’est p’tètre du LSD…

J’rigolai. Le mystère Jerry The Kid restait entier. Mais ce qui était sûr c’était que ses chansons étaient super. De là à me filer des frissons. Fallait le faire. Ou s’est p’tètre parce que c’était Apolline qui l’avait chanté que ça m’avait fait cet effet-là.

Apolline et Nathan avait eu plein d’idée pour les concerts de la tournée. Et l’une d’entre elle était de faire une battle de batterie entre Apolline et moi. J’appréciai beaucoup l’idée. J’allais pouvoir apprendre la batterie à Apolline. Et ça allait me passer le temps pendant cette foutue convalescence. Apolline disait qu’elle était nulle. Et que, du coup, il allait falloir plein de cours. J’souris.

-Tant mieux. J’rendrais les cours amusant.

Y’avait plein de sous-entendus dans ma phrase. J’avais largement de temps pour moi pour apprendre la batterie à Apolline. Et plus encore…

Et la batterie me manquait. Les solos de batterie devant un public me manquait. Tout ce qui composait une tournée me manquait. J’me demandais ce que ça allait donner une tournée avec Apolline. Ça risquait d’être bien mieux qu’une tournée avec Kayden. J’regardais la guitariste qui me disait d’être patient en caressant mon bras.

-La patience, c’est pas mon fort.

J’souris. J’aimais pas attendre. Je voulais partir en tournée.

Les cours de batterie étaient booké. Et j’avais demandé des cours de chants à Apolline. Je savais plus ou moins chanter mais j’avais envie de passer du temps avec Apolline. Cette dernière déclara que je savais chanter.

-J’sais mais… Pas aussi bien que toi ou Nathan.

Je serrai sa main qu’elle venait de mettre dans la mienne. Ouais, j’savais chanter. Mais j’étais pas aussi bon chanteur que batteur. J’la regardais droit dans les yeux et, sans attendre plus longtemps, je l’embrassai langoureusement. J’en avais envie. Ça faisait vraiment trop longtemps qu’on avait plus profité l’un de l’autre. Je fermai les yeux pour mieux apprécier. Passant mes mains sous son t-shirt. Que je finis par enlever, en fin de compte, pris par le moment.

Je brisai le baiser, pour lui sourire.

-Au fait, tu m’as déjà entendu chanter ?

Si c’était le cas, je ne m’en rappelais pas. Mais j’me rappelle pas souvent de grand-chose. Pendant que je parlais, mes mains continuaient à parcourir son corps, jusqu’à se frayer un chemin sous son jeans.

@ Billy Lighter

Nathan était un grand mystère pour tout le groupe, un peu étrange mais adorable, du moins, Apolline l’aimait beaucoup, mais elle se doutait que derrière cette gueule enfantine, se cachait un homme bien moins innocent qu'il n'y paraissait...Pour qu'il écrive des choses aussi mature et rêveuse, c'est qu'ils ne connaissaient pas toutes les facettes du chanteur. Elle avait un peu rit à la remarque d'Howard. "J'espère qu'il n'en mettra jamais dans mon verre si c'est le cas parce que moi, je vais pas pondre de beau textes mais vomir mes tripes!" Si Apolline était une bonne buveuse, elle n'était pas une consommatrice de drogue. Howard avait pu le voir à ses dépends le jour où elle lui avait avouer l'aimer. Complètement shooté, elle était méconnaissable.

En tous cas, ils avaient avaient beaucoup discutés durant la convalescence du batteur et avaient eu pas mal d'idée qui étaient sorties pour la tournée et Apolline les adoraient toutes, cependant, pour certaines, ils avaient besoin d'Howard. Pour le concours de batterie, Apolline voyait déjà le tableau, deux batteries l'une en face de l'autre, Howard se déchaînant pour tenter de gagner le battle qui, évident, sera une victoire de l'homme parce qu'il fallait bien se l'avouer , Apolline ne serait pas aussi forte qu'Howard à ce jeu. Il avait accepter en annonçant que les cours seraient bien amusant. Tout de suite, l'écossaise leva un sourcil et eu un petit sourire au coin. Tout pouvait être prit dans un degrés de perversité et elle avait pensé à un jeu sensuel rapidement après qu'il est annoncé la couleurs des cours. Mais il fallait se concentrer sur l'apprentissage...même si Howard pouvait encore lui apprendre des choses au niveaux sexuel.

Elle avait longuement imaginer les soirées en tournée, ça allait être doublement excitant de savoir qu'ils allaient devoir faire attention tous les deux pour ne pas se faire prendre lors de la tournée, elle ne voulait pas que ce qui se passait entre se sache, après tout, même eux ne savait pas réellement ce qu'ils étaient alors pourquoi dire à tout le monde qu'il y avait quelque chose entre eux?! Howard avait hâte de partir, Apolline pensait qu'il était dans la même position qu'elle, il voulait savoir ce que ça donnerait tous les deux aux quatre coins des USA...Impatients tous les deux, la jeune femme avait hâte de voir où cette tournée allait les amenés...

Mais avant, il fallait bosser la batterie pour elle et le chant pour Howard puisque celui-ci voulait se perfectionné, annonçant que Nathan et elle chantaient bien mieux que lui. Elle eut un petit sourire, lui embrassant le bout des lèvres. "Oui mais Nathan et moi ne sommes pas aussi talentueux que toi à la batterie...On peut pas être bons en tout..."Elle avait laissé cette phrase en suspend, un sourire sur les lèvres avant que le batteur ne vienne l'embrasser, elle avait prolonger amoureusement ce baiser, plaquant ses mains de part et d'autres des joues de l'homme, rapidement, elle s'était retrouvé sans haut et sa peau avait frissonné: Le contact des mains d'Howard sur sa peau lui avait manqué.Il avait arrêter le baiser pour lui demander si elle l'avait déjà entendu chanter. Elle avait hausser les épaules.

"Bien sûre, tu chantonnes très souvent...Sous la douche, quand tu t'occupes parfois et même quand tu répètes au studio, j'ai l'oreille..." Avait-elle dit en souriant. Sa peau continuait de frissonner au contact de batteur, elle vint l'embrasser doucement alors qu'elle lui enlever doucement son haut, venant ensuite caresser son torse. Elle le regarda d'un coup craintive. "J'ai peur de te faire mal si je fais un geste brusque..."

@ Billy Lighter

On savait pas ce que prenait Nathan. Mais Apolline espérait qu’il n’en mettra pas dans son verre à elle. Parce que, elle, elle avait vomir et pas écrire des trucs extraordinaires comme notre chanteur. J’rigolai.

-Ouais j’sais. La drogue ça te réussit pas.

Et, pour cause, ça lui avait vraiment pas réussi la dernière fois. Elle avait flippé, crié sur moi et dit qu’elle m’aimait en quelques secondes d’intervalle. J’m’en rappelais très bien.

Est-ce que ça serait la même chose en tournée ? J’sais pas. Je savais que je pourrais pas tenir longtemps sans drogue mais la question, pour l’instant, n’était pas là. Elle était plutôt aux idées qu’on avait pour agrémenter la tournée. Et Apolline en avait beaucoup dont une p’tite battle de batterie. Y’avait pas mieux pour me rendre le sourire que de proposer ça. Surtout que ça allait impliquer des cours vu qu’Apolline ne savait pas jouer de la batterie. Des cours que je pourrais rendre bien agréables.

Attendre cette tournée était de la torture. J’voulais pouvoir, à nouveau, m’éclater devant un public. Et le vivre avec Apolline sera bien mieux que toutes les autres tournées que j’avais faite jusque-là. Y’aura l’adrénaline en plus parce qu’il ne fallait pas que la presse nous colle l’image de couple. Ça sera pas trop dur parce qu’on arrive déjà pas à se la coller nous deux, alors…

Les cours de batterie étaient la seule chose qui me fera passer le temps. Et je trouvai, même une autre activité, avec des cours de chants que pourrait me donner Apolline. Elle accepta même si elle trouvait que je savais déjà chanter. Le problème, c’est que je chantais pas aussi bien qu’elle ou Nathan. Elle embrassa mes lèvres m’arrachant un sourire avant de dire que c’était normal. Que chacun était fort dans sa discipline. Et qu’on pouvait pas être bon en tout.

-Ouais… Mais c’est cool de pouvoir s’améliorer. Surtout que j’ai tout le temps pour ça, maintenant.

J’souris avant de l’embrasser. Apolline, à chaque fois, rendait les baisers encore meilleurs. Mes joue chauffèrent ses mains un peu plus froide. Et j’avais enlevé son haut. Parce que j’en crevais d’envie.

Mais, avant d’aller plus loin, j’me demandais s’elle m’avait entendu chanter. Elle semblait tellement persuadée que je chantais bien que ça laissait pas beaucoup de doutes. Elle m’avait entendu chanter plusieurs fois. Un peu partout. J’souris alors que mes mains se perdaient sur son corps.

-J’suis pas discret…

C’est quand j’étais ado que j’m’étais essayer au chant. Avant de remarquer que ça faisait moins de bruit qu’une batterie. Et moi, j’aimais le bruit. Alors j’avais abandonné le chant pour me consacrer exclusivement à la batterie. Mais il me restait de bons restes.

Apolline m’embrassa à nouveau. Je fermai les yeux. Mon séjour à l’hôpital m’avait privé d’alcool… Mais il m’avait, surtout, privé d’Apolline et de tout ce qu’on pouvait faire ensemble. L’Ecossaise enleva mon t-shirt. Les énormes hématomes qui parsemaient mon torse tendaient à disparaitre et avait une couleur bleu-jaune. Apolline n’osait pas. J’le voyais. J’le sentais. Elle me regardait dans les yeux en disant qu’elle avait peur de me faire mal. Mon sourire s’effaça. Je la regardais un moment avant de l’embrasser doucement. Je me remis, ensuite, dans ma position initiale.

-Tu ne me feras pas mal. J’ai plus mal nulle part. J'te le promet.

En réalité, j’avais mal. Mais mon envie était plus grande que la douleur. Et j’voulais pas qu’Apolline s’arrête pour si peu. Je pris une de ses mains et la guidait sur mon torse. Et je me redressai un peu pour embrasser sa poitrine tout en passant mes mains dans son dos. Mes mouvements étaient limités. Assis dans le divan, ma jambe reposant sur la table basse, je pouvais pas faire grand-chose à par laisser Apolline gérer tout ça. C’était frustrant.

Mais semblait que ma fierté était bien trop grande pour que je l’avoue. Alors je continuer d’embrasser le torse d’Apolline quand je ne l’embrassais pas, simplement, langoureusement sur les lèvres.

@ Billy Lighter

Apolline savait qu'Howard était du genre à prendre de la drogue mais elle savait, aussi, que jamais il ne l'a forcerait à en prendre, cependant, elle avait peur, oui, Apolline Mclagan avait peur qu'il tombe dans une totale dépendance quitte à devenir méchant quand il n'en n'avait pas. Elle aurait voulu l'aider ,faire en sorte qu'il n'en prenne qu'en soirée ou qu'en de rare occasion, elle était bien assez réaliste pour savoir que jamais il n'arrêterait,du moins, pas tant qu'il ne le décidera lui. C'était comme si elle devait arrêter le wiskey, jamais elle ne penserait arrêter. Elle n’était pas dupe, elle savait ce que cela faisait quand un toxico était en manque et au vu de l'état d'Howard, il y avait clairement quelque chose qui clochait, elle le voyait en forme, impérativement, elle savait qu'il n'était pas en manque, qu'il en cachait quelque part. Cependant, elle ne disait rien...jusqu'au jour où elle exploserait...

Apolline allait trouver des occupations à Howard, les cours de batterie et des cours de chants, quoi de mieux?! Elle allait se perfectionné en batterie et lui en chant, même si elle aimait déjà sa voix quand il chantait. Parfois, elle esquissait un sourire quand c'était le cas, le même qu'au moment où elle le regardait dormir, le matin, avant qu'elle ne se lève avant lui. Cependant, le batteur avait d'autre idées comme cours que batterie et chant en ce moment. "C'est vrai qu'évoluer, c'est toujours bon." avait-elle dit avant de prolonger le baiser qu'il lui avait donné. Cela faisait un bien fou de l'embrasser sans retenu et sa peau sur la sienne lui faisait tant d'effet... Il déclara ne pas être discret et la jeune écossaise l'avait regarder, un sourire au coin. "j'aime bien quand tu chantes, c'est apaisant..." avait-elle dit avant de l'embrasser à nouveau.

Mais Apolline ne voulait pas blesser le batteur, elle se retenait encore dans ses caresses de peur de le voir grimacer de douleur. Il l'avait rassurer et elle le cru, vraiment. Alors qu'il était assis sur le canapé, l'écossaise à califourchon sur lui, elle fut guidé par celui-ci grâce à sa main, elle le regardait dans les yeux, venant l'embrasser avec tout l'amour qu'elle avait pour lui. Ses caresses étaient douce sur le torse chaud du batteur. Il s'était redressé et avait commencer à s'occuper de la poitrine de celle-ci qui fermait les yeux pour profiter de toutes ses sensations qu'il lui procurait. Elle voulait aller plus loin, elle le voulait tout entier...Elle ouvrit à nouveau les yeux en souriant un peu. "Tu serais bien mieux couché..." Elle lui avait embrassé le menton avait de s'enlever de sur lui, elle lui prit les mains et vint l'aider à aller dans leur chambre.

Apolline l'installa sur le lit, venant l'embrasser langoureusement à son tour, elle se remit à califourchon sur lui et vint frotter son bas ventre au sien, caressant doucement son torse, ses mains descendant jusqu'à son jean qu'elle enleva relativement rapidement. Elle avait envie de lui, elle avait besoin de lui, c'était comme une drogue. Une fois le jean enlevé, elle avait descendu ses lèvres et avait enlever son caleçon. "Oh tu m'as manqué toi!" avait elle dit d'un air naïf à l'entrejambe du batteur avant de venir s'en occuper de ses lèvres.

@ Billy Lighter

Ouais, évoluer, c’était bien. J’étais d’accord avec Apolline. Et, si j’étais incapable d’évoluer dans la vie, j’étais un as pour évoluer dans mon travail. J’souris contre les lèvres d’Apolline qui prolongea notre baiser. Y’avait aucune retenue dans nos gestes. Une raison de plus d’apprécier ma sortie de l’hôpital.

Mon chant allait s’améliorer avec les cours d’Apolline. Mais mes capacités à savoir chanter lui avait pas échappées. Elle savait que j’chantais. Et elle aimait bien parce que c’était apaisant. J’souris. Au moins quelqu’un qui savait profiter de ce que je savais faire.

-J’chanterai plus souvent.

Et on s’embrassa encore. Je fermai les yeux alors qu’Apolline déposa des caresses sur mon corps. Mais elle se retenait… Elle avait peur de me faire mal. Mon torse encore un peu bleu devait la freiner. Mais j’la rassurai. J’disais qu’elle n’allait pas me faire mal. Ce qui m’aurait fait mal, c’est qu’elle arrête tout. J’préférais endurer la douleur physique que de la voir s’arrêter avant même d’avoir vraiment commencé. Parce que chaque truc que je pouvais plus faire, c’était une victoire pour Reed. Et j’voulais qu’il ait le moins de victoire possible.

La guitariste pris place à califourchon sur moi. Elle m’embrassait chaque fois mieux que la fois précédente. De toute façon, Apolline embrassait mieux que quiconque. En profitait, avant de lui en faire profiter en m’occupant de sa poitrine. Mes sens s’éveillaient, eux qui étaient enterré sous la drogue et les médocs. Il suffisait d’Apolline pour tout changer.

Elle déclara que je serais mieux couché. J’arrêté mes baisers pour la regarder en approuvant de la tête. Elle m’aida à me relever. Je ne repris pas mes béquilles. C’était bien trop encombrant. Je préférais m’appuyer sur Apolline et sur le sol. J’crois qu’on avait de la chance qu’Apolline vivait pas dans une grande villa où il aurait fallu monter 10 000 escaliers avant d’arriver à la chambre. Ici, on y fut assez vite et sans trop dépenser d’énergie. Parce qu’il allait m’en falloir, de l’énergie, pour ce qui allait suivre.

Elle m’aida à m’installer sur le lit. Notre lit. Il m’avait manqué aussi, celui-là. Apolline s’occupait de moi en m’embrassant encore. Je prolongeai en passant mes mains dans ses cheveux. Et plus elle m’embrassait et me caressait, plus j’avais envie d’elle. C’était mieux que l’alcool, mieux que la coke, mieux que tout. Elle vint enlever mon jeans sous mon regard amusé. Et il lui fallut pas de temps avant de descendre jusqu’à mon intimité pour déclarer qu’elle lui avait manqué. J’rigolai avant de laisser échapper un gémissement quand Apolline y déposa ses lèvres.

Je fermai les yeux la laissant faire. J’en profitais. J’le méritais. Et j’hésitais pas à lui montrer mon plaisir. Mes muscles se contractaient à mesure qu’Apolline intensifiait le rythme. Et, j’lui fis comprendre, à un moment, que j’allais craquer si elle continuait comme ça. Je me redressai un peu quand elle se redressa aussi et j’vins l’embrasser langoureusement un long moment. Je la regardai, ensuite, droit dans les yeux. Les miens brillaient de plaisir.

-J’crois que tu lui avais manqué aussi.

J’rigolai avant de déboutonner le jeans d’Apolline et de l’aider à l’enlever. Les tatouages qui décoraient son corps étaient un truc qui me faisait craquer. Ça faisait tellement rebelle. J’aimais ça.

Je posai mes lèvres sur toutes les parties de son corps que je pouvais atteindre. Pareil pour les caresses. Je la sentis frissonner. Encore plus quand je mordillais des points sensibles de son corps comme sa poitrine.

J’voulais lui en donner plus. Mais j’savais pas bouger aussi bien avec cette foutue attelle. C’était Apolline qui devait mener la danse. Pourtant, j’aurais voulu me « venger » de ce qu’elle venait de me faire. Mais retourner Apolline et prendre le dessus me paraissait impossible.

-J’te jure que dans 4 semaines, c’est moi qui mènerait.

J’disais ça autant comme une excuse que comme une expression de ma frustration. Et j’la laissai faire, elle à califourchon sur moi. Nos intimités se frôlaient. Mais ça m’empêcher pas de rester redressé et de lui donner un maximum de baisers.

@ Billy Lighter

Apolline avait sourit à Howard, oui, elle aimait quand il chantait, sa voix n'était pas la perfection ultime mais elle apaisait l'écossaise et elle adorait n'entendre que le son de la voix du batteur. Parfois, elle se surprenait à s'endormir en l'écoutant sous la douche ou à chantonner avec lui quand il le fait lors de gestes banals, du quotidien. En y pensant, chanter allait une des choses du quotidien qui ne sera pas affecté par son accident, même les choses qui procurait du plaisir allait peut-être lui faire mal. C'était en ce sens qu'Apolline avait penser quand le désir était monté en elle: Elle ne voulait pas le blessé plus qu'il ne l'était déjà. Sauf qu'Howard ne l'entendait pas de cette oreille si bien qu'il lui avait clairement dit que tout irait bien.

Apolline pensa ensuite au confort d'Howard, c'était sa priorité malgré son bas ventre qui fourmillait. Elle prendrait le temps qu'il faut mais son batteur allait être bien installé. Après avoir fait quelques pas pour aller dans sa chambre, elle l'avait coucher doucement tout en l'embrassant. Elle était accro à ses lèvres et son goût sucré mais elle était encore plus obsédée par les gémissements qu'il pouvait faire quand il était proie au désir. C'était avec cette envie de l'entendre gémir qu'elle était venu s'occuper de l'intimité de celui-ci avec ses lèvres. A peine l'avait-elle toucher une première fois qu'un son était sortie de sa bouche. Apolline avait sourit en continuant sa délicieuse torture jusqu'à ce qu'Howard l'a redressa. Elle s'était à nouveau mise à califourchon sur lui. Elle allait le dominé et ferait tout pour qu'il comprenne à quel point il lui avait manqué et à quel point elle l'aimait.

Il l'avait regarder, elle aussi en souriant de sa boutade qu'il avait suivit. En peu de temps, elle s'était retrouvé en sous vêtement, ses tatouages se révélant au fil des caresse du batteur. ses fesses rebondit étaient caché par le dernier tissu qu'il lui restait. Gémissant un peu de plaisir quand Howard lui mordillait les tétons ou autre partie de son corps. Il savait, à présent, comment l'a faire flanché et s'évader dans le plaisir. Le dernier tissu vola quand Howard s'était redressé pour embrassé la belle écossaise. Elle avait prolongé son baiser langoureusement avant de rire un peu à la dernière phrase d'Howard. "Oui mais en attendant, c'est moi qui domine" avait-elle dit amusé tout en étant provocatrice.

Ni une, ni deux, alors qu'elle mordillait la lèvre d'Howard, elle le laissa entrer en elle et commença de doux va et viens, à cahque fois laissant sortir l'intimité du batteur avant de faire de profond vas et viens. Elle y allait doucement et essayé de toucher le moins possible son genou qui avait morflé. L'écossaise soupirait déjà de plaisir et de bonheur alors qu'elle venait embrassé le corps de son conjoins. Elle attrapa les bras de celui-ci et le tenu fermement au dessus de la tête de l'homme tout en continuant ses vas et viens plus fiévreux les uns que les autres.

@ Billy Lighter

Désirer une fille qu’on aimait, c’était mieux que de se taper n’importe quelle conquête d’un soir. Apolline donnait raison à ça quand elle m’aida à me coucher sur son lit et commença à s’occuper de moi. Ça m’aidait à encaisser le fait que j’allais être perturbé dans mes mouvements à cause de ce foutu genou qui m’handicapait dans tout ce que j’voulais faire.

Mais pas question d’abandonner pour si peu… Et Apolline me facilitait la tâche en prenant le dessus dans nos ébats. J’savais qu’elle aimait ça, dominé. Et j’faisais pas le poids, aujourd’hui, pour l’empêcher de le faire. Et ça avait quelque chose de plaisant quand même.

Elle avait fait monter mon excitation à un point où j’pourrais plus quitter ce lit sans lui avoir un minimum rendu la pareille. C’est pour ça que j’entrepris de passer mes lèvres sur toutes les parcelles de sa peau. J’l’entendais gémir quand je passais sur sa poitrine. Et ça me faisait sourire. J’connaissais déjà bien Apolline et tout ce qui la faisait gémir… Mais j’savais que, chaque fois qu’on le faisait, j’en apprenais plus. Et j’apprenais encore aujourd’hui.

J’réussi à l’enlever son dernier tissu. Son intimité frôla la mienne. Et même si le moment était extrêmement agréable. J’pu pas m’empêcher de laisser parler ma frustration en disant quand, dans 4 semaines, j’allais dominer nos ébats comme jamais. Provocatrice, Apolline déclara qu’en attendant, c’était elle qui dominait. J’fis une petite moue à moitié amusé.

-J’me vengerais un jour.

J’disais ça… Mais la fin de ma phrase tressauta un peu parce que Apolline vint mordiller ma lèvre avant de faire un mouvement pour qu’on ne fasse qu’un. Je laissai échapper un gémissement. Je posai mes mains sur les cuisses de la guitariste pour la diriger un minimum. Comme si j’cherchais à tout prix, à avoir un p’tit peu de contrôle sur tout. Elle faisait des mouvements profond qui eurent comme conséquence de me rendre complètement dingue.

Je me redressai de temps en temps pour lui mordiller la lèvre et l’embrasser à pleine bouche. Mais, la plupart du temps, c’était Apolline qui venait embrasser mon corps. J’frissonnai griffant légèrement c’est cuisse.

Jusqu’à ce que j’aille plus du tout le contrôle… Apolline emprisonna mes bras les plaçant au-dessus de ma tête. Je la provoquais du regard.

-Tu profites que j’sais rien faire… J’te dis… Dans 4 semaines. J’me vengerais.

J’lassai échapper ça entre deux gémissements de plaisir parce qu’Apolline continuait les va-et-vient. J’souriais. Un sourire qui en disait long.

J’bougeai quand même sous le corps d’Apolline quand le plaisir commençait à atteindre son paroxysme. Et quand l’orgasme me secoua, ce fut un vague de plaisir et de douleur qui s’empara de moi. De plaisir parce que Apolline savait y faire… De douleur parce que mon genou avait souffert de la contraction de mon corps.

J’repris mon souffle. Mes yeux était mouillé parce la plaisir et par la douleur. J’sentis même une larme coulée le long de ma joue. Mais j’crois que j’étais trop fier pour exprimer ma douleur.

J’caressai le dos d’Apolline le temps de reprendre mes esprits.

@ Billy Lighter

Même si Howard ne pouvait pas être pleinement lui-même durant l'acte ,Apolline allait s'occuper convenablement de lui, elle adorait être celle qui mène le jeu, même si être dominé de temps en temps ne lui faisait pas de mal, il fallait bien qu'elle l'avoue. Elle avait coucher le batteur et s'était occupé de son intimité comme il se doit, si bien qu'elle avait dû arrêter rapidement sans quoi Howard n'aurait pas tenu longtemps. Il trouvait tout de même le moyen de la satisfaire et de la faire gémir un peu avec ses baisers sur sa poitrine et sur tout son corps, il avait même réussis à lui enlever le dernier tissu qui cachait sa féminité. Riant un peu en entendant la frustration d'Howard, elle était venu l'embrasser langoureusement tandis que ses mouvements de bassin faisaient se frôler leurs intimités.

Mais Apolline était celle qui menait la dance, si bien que la fin de la phrase du batteur avait été dite dans un gémissement profond, elle s'en amusait. Les mains de l'homme plaqué sur ses cuisses, elle venait posé ses mains sur les siennes, les lui caressant doucement tandis que ses mouvements de bassins étaient long et langoureux. Elle avait envie de profiter un maximum de lui, de lui montrer à quel point il lui avait manqué. Elle souriait à chaque gémissement qu'il faisait tandis qu'elle, avait le plaisir qui grimpait en flèche.  Elle en profitait pour qu'il soit tout à elle en emprisonnant ses bras au dessus de lui. Elle mordillait sa lèvre inférieur et prolongeait les baisers fièvreux du batteur. Il continuait de dire qu'il se vengerait, alors, Apolline redressa la tête -elle s'était amusé à venir embrassé son torse- et était venu lui murmurer à l'oreille d'un air suave "J'adore ça qu'on se venge..." Puis, elle accéléra ses mouvements, ses gémissements devenant hors contrôle.

Rapidement, les coups de reins devinrent plus rapide, plus profond, la pièce était remplit de gémissement de plaisir et les muscles d'Apolline se crispèrent, elle atteignait l'orgasme  en même temps que son batteur. En sueur par tant d'effort, essoufflée, elle se laissa tombé doucement sur lui après un ultime baiser tendre. Quand elle releva un peu la tête, elle vit une larme coulée sur la joue d'Howard, inquiète, elle se redressa. "Howard? Ca va?" avait-elle demander avant de caresser sa joue pour lui essuyer la perle salées. Elle comprit rapidement qu'il devait avoir mal, elle s'enleva alors de sur lui doucement, venant se coller à lui. "Tu vois...Tu as mal...Je suis vraiment désolé..." Elle soupira un peu avant de remettre juste son bas de sous vêtement. "Tu sais quoi? Je vais te faire couler un bain, ça va te faire du bien!" Avait-elle dit avant de l'embrasser à nouveau avant de se lever du lit pour aller dans la salle de bain.

@ Billy Lighter

J’crois qu’Apolline profitait bien de sa position de force. Elle en riait. Moi, j’me plaignais comme un gosse d’être à ce point limité. J’aimais pas sûrement parce que ça égratignait ma fierté.

Mais j’fus vite consolé parce que les mouvements d’Apolline me procuraient du plaisir. Assez pour me faire arrêter de me plaindre. Elle bougeait parfaitement bien sans compter ses baisers qui me faisaient frissonner. Tout ce que j’pouvais faire c’était l’embrasser. Et j’me privais pas de le faire pour lui arracher quelques gémissements.

Mais Apolline, quand elle dominait, voulait dominer parfaitement. Et elle emprisonna mes bras pour que mes mouvements soient encore plus limités. Elle prolongeait tous mes baisers. Et je fermais les yeux pour les intensifier. J’me sentais bien… Et, en même temps, j’voyais bien qu’elle en profiter pour avait l’ascendant sur moi. Pour ça que j’disais que j’me vengerais. Tant mieux, elle adorait ça. Je souris frissonnant à ses baisers sur mon torse et à ses murmures. Elle verra ! J’compte la surprendre avec une vengeance en bonne et due forme.

Mais pour l’instant, j’me laisser aller à apprécier chaque mouvement. Elle les rendit plus rapidement et on atteignit l’orgasme ensemble. Je m’étais contracté de plaisir. Et ça avait pas fait plaisir à mon genou qui me lançait malgré la dose d’endorphine que je venais de recevoir. Apolline reposai toujours sur moi. J’l’entendais respirer fort pendant qu’une larme coulait le long de ma joue. Je ne disais rien. J’crois que si j’avais dit quelque chose, la douleur se serait entendue dans ma voix. J’voulais juste profiter encore d’Apolline. Et ne pas la voir s’inquiéter…

Mais la guitariste eu vite fait de se redressé un peu et de constater ce que mes yeux exprimaient.

-Ouais… Ouais… Ça va…

C’était pas convainquant. Apolline crassa ma joue et je fermai un peu les yeux ce qui fit couler d’autres larmes. Bordel, Howard, t’as déjà eu plus mal que ça dans ta vie, non ? J’crois pas. J’me suis jamais vraiment fait mal… Enfin, si, p’tètre quand j’étais plus jeune et quand j’faisais le con dans l’Eastside… Mais j’crois pas avoir déjà été amoché comme je l’ai été après mon tabassage.

Apolline se colla à moi et je l’entourai d’un bras. Elle s’excusa.

-C’est pas ta faute… C’est moi qui ai voulu…

J’lui avais dit qu’il n’y aurait pas de problème. Et j’croyais vraiment qu’il n’y en aurait pas.

Apolline remis une partie de ses sous-vêtements et je me redressai un peu. Elle me proposa un bain. Je souris.

-Ouais, ça devrait faire du bien. Surtout si tu le prends avec moi.

Je profitai du baiser qu’elle me donna avant qu’elle ne rejoigne la salle de bain. Je me redressai complètement et vint remettre mon boxer. Ça me pris plus de temps. La douleur était encore bien là. Je me levais du lit m’aidant des meubles aux alentours pour me déplacer dans la pièce. Mes béquilles étaient restées au salon. Et me médocs dans mes bagage à la cuisine. Pas de chance.

-Putain de Jimmy Reed !

Je lâchai ça assez fort. Cet enfoiré, avec ce qu’il m’avait fait, m’emmerdait dans tous les plus petits compartiments de ma vie…

Je réussi à atteindre la salle de bain et je m’appuyai contre le lavabo. L’eau coulait et je regardai Apolline.

-J’ferais quoi sans toi depuis l’incendie ?

C’était une question rhétorique. Et en même temps non… En fait, j’me demandais comment j’avais fait pour survivre sans elle avant.

@ Billy Lighter

Le moment qui se passait entre les deux était parfait, Apolline laissait sa part de sauvage s'extériorisé un peu dû aux gestes limités d'Howard, elle en profitait clairement et ça l'amusait autant que ça l'excitait. Les mouvements qu'elle osait faire, les caresses et les baisers, tous ça, elle le faisait parce qu'elle avait envie qu'il ne pense pas à cette douleur qu'il pouvait avoir quand le plaisir n'était pas là. Elle savait qu'à un moment donné ,la douleur allait revenir et que ça n'allait pas être une partie de plaisir pour lui. Au bout d'un moment, l'extase était arrivé pour l'un comme pour l'autre et Apolline s'était laissé aller contre le torse du batteur.

Elle était restée un temps comme cela, les yeux clos; afin de calmé sa respiration, quand elle avait vu la larme coulé sur la joue d'Howard, de suite elle revint sur terre. Elle n'avait pas voulu lui faire mal et pourtant, les larmes d'Howard coulait, elle essuya les parles salées une par une avant de venir contre lui. Son étreinte faisait du bien à l'écossaise, ça faisait longtemps qu'elle n'en n'avait pas eu, Stone étant à l’hôpital.  Il indiqua que c'était de sa faute, qu'il avait voulu goûter une nouvelle fois au plaisir charnel avec elle et il en payait les conséquences à présent. Apolline se promit de trouver quelque chose pour ne pas qu'il est mal les prochaines fois.

Comme si tout allait s'arranger en un claquement de doigt, elle lui avait proposer un bain, le batteur avait accepté à condition qu'elle vienne avec lui, elle lui avait sourit en hochant la tête, signe d'approbation avant d'aller dans la salle de bain préparé tout ce qu'il fallait. L'eau chaude coulait alors qu'elle avait mit du bain moussant et toutes ses petites choses qui faisait qu'un bain était réussit. Elle l'entendit pesté sur Reed et elle poussa un soupire...Elle avait signé un contrat avec Reed alors oui, elle pouvait aussi le dire, Putain de Reed!

Elle allait aller chercher les béquilles d'Howard quand il arriva dans la pièce d'eau. "Je voulais aller chercher tes béquilles pour t'aider" avait-elle dit en ronchonnant un peu. Howard était bien faible, elle le voyait bien, caressant son dos, elle embrassa sa joue alors qu'il demandait ce qu'il ferait sans elle. Ses joues se mirent à rosirent un peu. "Tu trouverais une autre personne..." avait-elle dit. Elle ne se sentait pas irremplaçable dans la vie du batteur, même si elle souhaitait l'être, en tous cas, lui avait sa place dans la vie de l'écossaise. "Reste là, je vais chercher tes béquilles et je t'aide à te mettre dans l'eau."   avait-elle dit avant d'aller chercher les aides pour qu'il marche.

En revenant dans la salle de bain, elle l'avait aider à s'installer dans la baignoire non sans mal, la douleur de son genoux devait être intolérable durant ce périple, une fois installé, elle vint contre lui, le dos contre son torse, un soupire passa ses lèvres. "Je dois t'avouer quelque chose..."

@ Billy Lighter

La douleur était présente et Apolline l’avait remarqué. La faute aux larmes qui s’étaient mises à couler juste parce que mon genou me faisait atrocement mal. Apolline les avait sécher mais ça l’empêchait pas de se blâmer pour ça alors que c’était moi qui avait voulu… J’pouvais pas me priver de ça. J’pouvais pas me priver d’Apolline, de ses baisers et de ses caresses. J’voulais pas que ma vie soit différente juste parce que Reed l’avait décidé. C’est pour ça que j’voulais pas qu’Apolline s’en veuille. Alors, j’avais simplement dit que c’était ma faute à moi.

L’Ecossaise me proposa un bain que j’acceptais avec plaisir. J’étais sûr, sur le moment, que c’était l’seul moyen de soigner la douleur. Surtout si Apolline m’accompagnait. Elle accepta avant d’aller faire couler le bain dans la salle de bain. En remettant mon boxer, je jurai rendant coupable Reed de tout ce qu’il se passait de moche dans ma vie. C’était sa faute si, là maintenant tout de suite, j’avais du mal à m’déplacer du lit à la salle de bain. Et si j’avais mal aussi.

C’est avec beaucoup d’effort que j’réussi à atteindre la salle de bain sans l’aide de mes béquilles. Apolline déclara qu’elle voulait aller chercher mes béquilles. En d’autre terme que j’aurais dû attendre avant d’me déplacer bêtement jusqu’ici.

-J’pouvais pas attendre… Puis, c’est une façon d’me dire que j’sais encore faire des trucs tout seul…

En fait, j’aimais pas m’dire que marcher d’une pièce à l’autre m’était impossible sans aide. J’pouvais pas gober ça. Tout comme j’pouvais pas gober le fait que faire l’amour pouvait être si douleur rien qu’à cause d’un genou bousillé.

Apolline, comme pour me donner du courage, m’embrassa sur la joue. Et moi, j’fini par lui dire que je saurais pas ce que je ferais sans elle. Sa réponse me surpris un peu. J’trouverais qui ?

-J’ai de bons amis… J’ai Alexie, Hank et Bailey… Mais c’est pas pareil.

C’était une semi-déclaration. Mais, encore une fois, c’était rempli de non-dits. Les joues d’Apolline rougirent mais elle se défila pour aller chercher mes béquilles.

-Ok.

Elle sortit de la pièce et je me débrouillai pour retirer mon boxer que j’aurais bêtement remis pour faire le chemin jusqu’à la salle de bain. C’était con. J’aurais pu y aller sans rien, ça aurait rien changé. Je grimaçai de douleur en pensant qu’une bonne bouteille de vodka pourrait aider à plus rien sentir. J’crois que se souler à mort, y’avait rien de plus efficace contre la douleur. Et j’préférais affronter une grosse gueule de bois plutôt que de ressentir ces lancements dans mon genou.

Apolline revint dans la salle de bien avec mes béquilles. Elle les mit sur le côté avant de m’aider à entrer dans la baignoire. P’tain, même ça c’était pénible… Je me mordis la lèvre de douleur mais sans pour autant le montrer à Apolline. Une fois installé dans la baignoire j’poussai un soupir de soulagement. Apolline me rejoignit et se blottis contre moi. Je passai mes bras autour d’elle pour la serre un peu plus contre moi. Ma bouche frôlait son oreille alors qu’elle me déclara avoir quelque chose à m’avouer. Je levai un sourcil.

-Vas-y, j’t'écoute.

Est-ce qu’elle allait m’avouer ce qu’elle ressentait ? J’savais pas… Mais j’écoutais attentivement ce qu’Apolline avait à me dire.

@ Billy Lighter

Howard voulait rester un minimum autonome si bien qu'il était venu sans ses béquille dans la salle de bain, Apolline le regarda en souriant un peu. "Tu vas devoir à mettre ta fierté de côté sinon tu vas avoir du mal à tenir sans tes béquilles" Ca llait être difficile pour lui, elle le savait, mais il y avait clairement des choses qu'il ne pourrait pas faire sans et ces béquilles soulagerait son genoux, plus vite il serait soulagé, plus vite il se rétablirait et plus vite ils partiraient en tournée. BIen sûre, Apolline n'était pas égoïste au point de juste vouloir partir en tournée, elle voulait qu'il allait mieux, il lui avait si peur quand elle avait su qu'il était à l'hopital. Elle se disait que la tournée, c'était être loin de LA et donc des problèmes, ça allait être comme une pause, comme en Ecosse où elle et lui s'étaient autorisé bien des choses...Peut-être qu'en tournée, elle allait retrouvé une sorte de liberté avec lui qu'elle n'avait peut-être plus à présent, confiner dans un appartement et à faire attention aux faits et gestes à l'extérieur pour que personne ne sachent qu'ils sont ensemble...

En tous cas, quand ils étaient tous les deux,Howard s'autorisait bien des mots et des phrases qui faisait rougir la guitariste, tout ce qu'il disait la toucher droit au coeur, vraiment, elle avait envie de lui dire que c'était la même chose pour elle, que sans lui, sa vie ne serait vraiment pas la même, qu'elle s’ennuierait et serait triste, pourtant, elle avait une certaine fierté qui l'empêcher de lui dire. A la place, elle s'était amusé à annoncer qu'il aurait trouver quelqu'un d'autre pour l'aider. Il avait dit que ses amis, ce n'était pas pareil qu'avec elle, cette fois-ci, elle réussit à faire un beau sourire, elle le regardant dans les yeux. "Pour moi aussi Howard...Mes amis, ce n'est pas pareil que toi..." avait-elle dit en revenant après avoir été cherché les béquilles.

Puis, elle l’avait aider à se mettre dans la baignoire non sans mal. Son genoux était bien amoché, une fois dans l'eau, elle était aller le rejoindre, son dos contre son torse, ça lui faisait du bien. Les bras autour de son corps, elle avait l'impression d'être protégée de tout, et de tous. Elle ferma un peu les yeux avant d'annoncer ce qu'elle avait à lui avouer. Elle avait d'ailleurs frissonner en sentant le souffle d'Howard près de son oreille. "J'ai fais une énorme connerie..." avait-elle dit en soupirant un peu. " Il y a quelques mois, j'ai rencontré Cortez, une rencontre arrangé par un roadie parce qu'elle est fan de mon travail... on a fait un duo ensemble à la guitare et je suis tombé sous le charme, un vrai coup de foudre artistique...Pendant que tu étais à l'hopital, je suis aller voir Reed pour cette chanson et...j'ai signé un contrat avec lui..La chanson sera produit et vendu exclusivement par BSC..." Elle se mordilla la lèvre. "J'en ai pas parler à Timmy...J'ai peur qu'il me vire..."

@ Billy Lighter

Mettre ma fierté de côté n’allait pas être facile. J’pouvais pas croire que Jimmy Reed avait réussi à me priver de ma mobilité pendant un temps défini. Et pourtant, j’constatais qu’il avait bien réussi et que, maintenant, j’étais obligé de me promener avec des béquilles qui, d’après Apolline, étaient indispensable si j’voulais marcher. J’soupirai. Ce n’était que quatre semaines Howard… Tu peux le faire…

Qu’est-ce que je ferais sans Apolline ? La question était sortie toute seule. Et j’avais qu’une seule réponse : rien. Depuis l’incendie de ma villa, elle avait été là. En fait, depuis cet incendie, y’avait pas un jour que je n’avais pas passé avec Apolline. On vivait ensemble depuis ce jour-là. Et ça faisait déjà plus ou moins quatre mois. C’est à peu près ce qu’avait duré ma relation avec Maria… Quand Apolline déclara que si elle n’avait pas été là, j’aurais eu quelqu’un d’autre, je la contredisais en disant que les autres s’étaient pas pareil. Elle approuva en disant que pour elle aussi ça n’aurait pas été pareil. J’souris. Les amis c’était cool… Mais avec Apolline s’était différent. Elle le savait. J’le savais. On le savait. Mais, pourtant, on en restait au même point.

Elle m’aida à entrer dans la baignoire, non sans mal. Il allait quand même falloir que j’arrive à faire des trucs moi-même sinon, ça allait vite m’énerver. Il n’y avait que la présence d’Apolline contre mon torse qui atténua un peu la frustration que je ressentais quand j’arrivais à mes limites. La douleur dans mon genou était encore là mais tendait à diminuer. Je serrai Apolline contre moi quand elle disait avoir quelque chose à me dire. Apparemment, elle avait fait une grosse connerie. Je levai un sourcil.

-Ah ouais ? Quoi comme connerie ?

Apolline était pas du genre à faire des conneries. Quoi que, j’l’avais déjà vue complètement bourrée et complètement shootée. Et quand elle était dans cet état-là, elle était intenable.

Elle me raconta qu’elle avait rencontré Olivia Cortez. Je me pinçai les lèvres. Cette histoire commençait bien. Les deux filles avaient fait un duo et Apolline avait eu un coup de foudre artistique. Ouais, artistique pas l’autre coup de foudre… Sinon, ça aurait été bizarre pour moi… Du coup, elle est allée voir…

Putain, Reed…

Je fronçais les sourcils. Les histoires avec Reed, c’était souvent pire que les histoires avec Olivia. Alors quand il y avait les deux dans la même histoire, ça s’annonçait mal. Et, de fait, elle avait été voir Reed et avait signé un contrat avec lui pour produire la chanson. Mais elle avait fait tout ça sans en parler à Timmy.

-Waw, putain, ça c’est d’la connerie.

Apolline avait peur que Timmy la vire. Mais j’pensais pas que Timmy allait la virer pour ça. Sinon, ça fait bien longtemps que j’serais viré.

-J’crois pas que Timmy vas te virer. T’sais, j’ai fait des conneries bien pire que ça dans ma carrière et Timmy n’a jamais songé une seule seconde me virer.

Ça c’était pour la rassurer.

-Mais… J’savais pas que tu avais rencontré Olivia… Et, pourquoi t’es allé voir Reed pour ça ? Pourquoi pas Timmy ?

Rien que penser à Olivia ça me foutait mal au ventre. Parce qu’avant de me faire tabasser j’avais quand même récidivé avec elle. Et ça, je l’avais pas dit à Apolline.

N’empêche, j’demandais à Apolline pourquoi elle avait été voir Reed. Mais j’sais pas si, dans sa position, j’aurais fait de meilleurs choix qu’elle. Je caressai son épaule pendant qu’elle me parlait de ça. Rien que d’en parler ça avait l’air de l’avoir tendue.

@ Billy Lighter

Apolline savait que ça allait être difficile pour Howard d'être dépendant de ses béquille, il  était comme elle, il avait besoin de liberté et de faire ce qui lui plaisait. Elle tenterait de faire comme elle pouvait pour qu'il est cette sensation de liberté mais elle n'était pas non marraine la bonne fée et ça pouvait prendre un moment avant qu'elle puisse organisé quelque chose. D'autant plus qu'avec le contrat qu'elle avait signé avec Reed, elle ne pouvait pas se permettre de partir vadrouiller pour le moment. En tous cas, elle aiderait son "petit ami" comme elle le pourrait, quitte à se réveillé la nuit pour l’aider à aller aux toilettes.

La jeune femme ne savait pas vraiment pourquoi leur relation restait au point mort. Sans doute la peur que cette histoire se finisse mal, pourtant, ils savaient tous deux qu'ils étaient amoureux et qu'ils se comportaient comme tel, les mots ne sortaient pourtant pas, le nom "couple" était comme bannit de leurs vocabulaires. Peut-être qu'un jour, oui, elle oserait dire qu'il était son petit-ami, mais c'était comme si cela passait bien après toutes les autres choses de la vie. Comme si elle n'avait pas besoin de le dire parce qu'ils le savaient. Elle l'embrassait dès qu'elle le pouvait, lui disait parfois des mots doux et l'aider dans chacun de ses moments de la journée, comme à l'instant même, où elle l’avait aider à installé dans la baignoire.  

La grimace qu'avait fait Howard en arracha une à la une à la jeune femme, elle se doutait qu'il déviât avoir mal mais parfois,on ne pouvait pas faire autrement, de plus, le sport qu'ils venaient de terminé dans la chambre ne devait en rien arranger les choses. Elle était ensuite venu le rejoindre, ça lui faisait du bien de le sentir contre elle. Elle avait fermé les yeux un instant avant de lui indiquer la bêtises qu'elle avait faite avec Reed. Pour une fois, il ne agissait pas d’une histoire de fesses , pourtant,  elle aurait préféré. Howard avait rajouté que c'était une belle connerie et elle avait soupiré. "Ouais.." . Ele avait été stupide de faire cela.

Il lui avait demandé la raison de ce geste, pourquoi Reed et pas Timmy, elle s’était pincé les lèvres. "ouais, je l'ai rencontré et j’ai pas voulu te le dire...Je ne sais pas pourquoi..Peut-être que j'avais peur que tu ne veuilles la revoir..." Elle poussa un nouveau soupire. "J'ai cru qu'avec ce qui s'était avec Reed, ça allait l'influencé, après tout, il son point sensible, s'est les femmes et en plus, j'avais les cartes en main, il s'agit de sa file.." Elle se colla un peu plus à lui. "En tous cas, il n'a pas écouter la chanson, il a signer aveuglément...Preuve qu'Olivia est un sujet sensible chez lui"

@ Billy Lighter

J’faisais beaucoup de conneries… Mais là, Apolline venait de battre un record avec ce qu’elle avait fait. Elle contre moi, j’l’écoutais me parler de single, de Cortez, de Reed et de contrat. Plus elle parlait plus j’comprenais l’ampleur de sa connerie. Reed avait profité du truc pour mettre Apolline dans la merde en lui faisant signer un contrat. Je la caressai alors qu’elle finissait de m’expliquer. Il ne fallut pas longtemps avant que mes questions ne fusent.

Elle ne m’avait jamais dit qu’elle avait rencontré Olivia. En fait, on ne parlait jamais d’Olivia et rarement de Reed parce que ça foutait la merde entre nous. Et elle m’expliqua qu’elle ne me l’avait pas dit parce qu’elle avait peur que je veuille la revoir. Je soupirai. Apolline n’avait aucune idée que j’avais revu Olivia le soir même de mon agression. Et que j’avais récidivé avec elle…

-Ouais, j’comprends…

J’savais pas quoi dire d’autre. J’avais peur que dire quelque chose me trahisse.

Elle déclara qu’elle croyait que ce qu’il s’était passé entre elle et Reed allait influencer le p’tit enfoiré. Et elle croyait avoir toutes les cartes en main vu qu’il s’agissait d’Olivia. J’crois que j’aurais fait la même erreur qu’Apolline. Je crois que, moi aussi, j’aurais été faire le malin devant Reed si j’avais eu le même jeu de carte qu’Apolline. Mais elle avait échoué… Reed n’était pas tombé dans le piège… Même si elle avait découvert, dans l’aventure, qu’Olivia était bien le point faible de Reed. J’soupirai.

-Timmy va sûrement pas être content… Mais j’suis sûr qu’il te pardonnera…Il ne peut pas se passer d’une guitariste comme toi, tout comme il ne peut pas se passer d’un batteur comme moi.

Je la caressai toujours passant sur toutes les parcelles de sa peau douce. Je réfléchissais à la faiblesse de Reed.

-Si la faiblesse de Reed, c’est sa fille, je laisse aux autres la possibilité de le détruire avec ça… Moi, j’ai déjà donné… J’ai osé toucher à un cheveu de sa fille et voilà dans quel état j’me trouve.

Pourtant, j’l’avais pas tué… Et j’étais peut-être le premier type à avoir poser ma main sur Olivia mais j’étais sûrement pas le dernier.

-J’plein le future petit-ami d’Olivia.

J’soupirai encore.

-Et le single ? Il est bien au moins ? Tu vas le sortir quand même ? Tu vas revoir Olivia ?

Ok, la dernière question était p’tètre pas nécessaire. Elle était sortie toute seule. Pas que je voulais revoir Olivia… Je voulais juste savoir comment elle allait parce que j’avais plus de nouvelle depuis mon agression.

@ Billy Lighter

Olivia, c'était le sujet à abbatre entre ses deux là et c'était pour cela qu'Apolline n'avait jamais dit à Howard qu'elle l'avait rencontré. En fait, il règnait en l'écossaise une grande peur, celle qu'Olivia arrive à lui prendre Howard. C'était con, elle se sentait faible face à elle de ce côté là parce qu'elle savait qu'Howard pouvait partir à tout moment, elle le voulait pour elle seule, elle ne pouvait pas imaginer qu'il parte un jour ou l'autre en lui disant qu'il avait trouver mieux ailleurs, alors, elle s'efforcerait, encore et encore, à essayer d'être de mieux en mieux même si c’était pas spécialement dans ses habitudes. L'amour pouvait changer les gens non? Et bien elle considérait que c’était le cas à présent.

Mais elle ne mettait pas en cause sa relation avec Howard pour la connerie qu'elle avait faite avec le contrat Reed, c'était plutôt quelque chose qu'elle n'osait pas dire au batteur, le fait de croire que son corps, que ce qui s’était passé à deux reprises avec lui, aurait pu lui apporter une certaine puissance, mais il fallait croire que Reed considérait le corps des femme comme de vulgaire jouet à plaisir. C'était dommage, elle avait jouer et avait perdu gros. C'était tout en gardant un peu ce qui s'était passé avec le boss de BSC, secret, qu'elle avait eu l'optique de ne rien dire à Howard, ou du moins, de dissimulé un peu les choses tout comme le fait de cette rencontre avec Olivia. Il comprenait son choix et heureusement, elle ne voulait pas de dispute, pas ce soir alors qu'il venait à peine de revenir de l'hopital.

Elle avait peur, oui, c'était bien la première que cela arrivait au niveau du professionnel, car ele savait que ce qu'elle avait fait allait être lourd de conséquence et d'abor,d Timmy ne lui ferait sans doute plus confiance comme avant. Howard avait clairement dit que l'anglais ne pouvait pas la viré car elle était trop importante pour le groupe. Elle eut un petit sourire "Ce n'est pas parce que je suis indispensable à ta vie que je le suis pour The Burning Fire..." Elle était réaliste, une tel bêtise pouvait la rendre sans emploi, elle en était certaine.  Elle allait se retrouver rapidement dnas la rue car incapable de pouvoir payer son loyer et elle sera l'oublier de The Burning Fire...

La batteur avait parler d'Olivia, car, si dans toute cette histoire, il y avait Apolline, il y avait aussi Olivia et ce ,'était pas rien, elle avait un rôle clé et sans doute qu'elle pourrait faire quelque chose. Déjà, le couple savait qu'elle avait la protection de Reed, au vu de son comportement avec elle -indirect-. Elle se mit à rire un peu à la réflexion du batteur. "Ouais, il va morflé. Mais c'est pas nos affaires" avait-elle dit en soupirant et en se détendant un maximum dans l'eau chaude.

@ Billy Lighter

J’évitai la dispute le mieux que je pouvais en parlant le moins possible d’Olivia. J’voulais pas vraiment qu’Apolline apprenne que j’avais récidivé avec la fille de Reed quelques minutes à peine avant de me faire agresser dans une rue sale de l’Eastside.

De toute façon, Apolline ne posait pas vraiment de questions sur Olivia. C’était plutôt se bourde qui l’inquiétait. C’était vrai que ça va sûrement pas faire plaisir à Timmy. L’allait pas aimer ça. Mais j’étais sûr qu’il allait pas la virer. J’avais fait plein de conneries dans ma carrière… Et jamais Timmy avait pensé à me virer. Pourtant j’avais fait vraiment l’con parfois… Mais Apolline était pas aussi confiante que moi. Elle avait peur. Elle qu’elle était irremplaçable pour moi… Mais pas pour The Burning Fire. J’fis une moue triste.

-Apo’… The Burning Fire, sans toi, c’est pas la même chose. T’es la meilleure guitariste pour le groupe. Y’en a pas d’autres qui pourraient te remplacer.

Et j’le pensais. Artistiquement, Apolline était le must pour le groupe. Et je ne disais pas ça seulement parce que je l’aimais. Non, j’le pensais vraiment. L’alchimie entre tous les membres de The Burning Fire n’a jamais été aussi bien que maintenant. J’me sentais plus à ma place entre Apolline et Jerry qu’entre l’ex-Nathan et Kayden.

Dans toute l’histoire, je compris bien vite que la faiblesse de Reed était Olivia… Et ça m’étonnait pas. Mais j’allais pas être celui qui allait utilisé ce point faible contre lui. J’avais déjà donné et j’en était pas sorti indemne. Et j’disais ça tout haut à Apolline… Tout comme je disais que j’plaignais le futur petit-ami d’Olivia. L’était pas sorti de l’auberge entre Reed et sa fille. Parce qu’elle était pas si facile à vivre que ça… Sans compter son père qui était un connard et une barbare. Apolline confirma que le futur petit-ami en question allait morfler… Mais que c’était pas nos affaires. J’approuvai de la tête.

-Ouais…

J’avais, ensuite, poser des questions à Apolline. Mais elle n’y répondit pas préférant se détendre encore plus. J’crois que parler de sa connerie la minait un peu. Et j’étais pas là pour la miner plus. Alors j’arrêtai les questions inutiles et je serrai un peu plus Apolline en déposant un baiser sur son crâne.

-Au pire j’te défendrais auprès de Timmy… S’il veut te viré, il pourra me virer aussi. C’est ce que je lui dirais s’il va dans cet extrême-là. T’façon, un groupe sans toi, ça aura plus de sens.

Et j’pensais ce que j’disais. Si Timmy venait à virer Apolline, j’claquerai la porte de The Burning Fire. Et elle et moi on se retrouvera facilement de quoi former un autre groupe. Mais j’savais, au fond, que Timmy ne fera jamais ça.

Je me détendis un peu plus Apolline tout contre moi. Simplement l’un contre l’autre à se reposer un peu. Mon genou ne me faisait plus mal. Le coup du bain ayant bien fonctionné à ce niveau-là.

@ Billy Lighter