Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Les vacances de Noël touchaient à leur fin. Ce n’était pas la perspective de reprendre les cours qui me désespérais – c’était celle de pouvoir passer moins de temps avec Samantha. Seulement, il faudra s’y faire bien que, pour ma part, c’était ma toute dernière année d’étude avant de pouvoir entamer une carrière.
Vous allez me dire que je pourrais en profiter – justement – pour aller passer le plus de temps possible avec ma petite amie. Seulement, c’est une toute autre idée que j’avais aujourd’hui. J’avais très – très – envie de savoir ce qui liait les parents de Sammy à Costa. Ce n’était pas un simple élan de curiosité malsaine – c’était pour savoir si les implications du père de Sammy n’étaient pas trop dangereuses. Je n’étais pas au courant de grand chose mais je savais qu’il ne fallait pas déconner avec la mafia. Surtout avec des gars comme Costa. C’était un homme de main redoutable – il ne fallait pas en savoir beaucoup pour savoir ça. Il venait souvent à la villa Ricci et je vous jure que son regard fait froid dans le dos.
J’avais annulé un rendez-vous avec Sammy pour mener mon enquête. J’avais prétexté devoir achever un travail urgent et important pour la rentrée des classes. Samantha avait dit que Costa venait assez souvent à la boutique de son père – c’était l’occasion d’y faire discrètement un tour. A cette fin, j’avais pris une des voitures les plus discrètes de tout le garage. Rien de clinquant, ni de décapotable – une voiture noire classique. C’était une sorte de filature que je faisais. Je devais être aussi doué que James Bond.
Sauf que j’étais mieux – d’avance – que James Bond parce que j’étais Daniele Ricci.
Je m’étais parqué pas très loin de la boutique du père de Samantha. J’étais resté à l’intérieur étant à l’affut de la moindre apparition de Costa. Même ma tenue était en phase avec la mission du jour – passer inaperçu. Lunettes de soleil et casquette sur la tête. C’était tout ce qu’il fallait pour qu’on ne reconnaisse pas le grand Daniele Ricci. Putain – j’étais vraiment doué et je le pensais.
Mon attente avait porté ses fruits à 14h20. Costa était sorti de sa voiture pour entrer dans la boutique du père de Sammy. J’étais sorti de la mienne – de voiture – pour pouvoir entre moi aussi le plus discrètement possible.
-Oh mais c’est le petit Ricci !
Putain ! Je m’étais retourné vers la voix qui venait de me repérer avant que je n’entre dans la boutique. Ma – c’était Lucio Ventura, un journaliste du coin. Comment il avait fait pour me reconnaitre ?! Ces gens-là avaient le flair pour être au bon endroit au bon moment. -Je n’ai pas le temps pour une interview, dis-je déjà agacé par la présence de Ventura.
Il s’était quand même avancé vers moi et m’avait posé des questions. Aucune sur moi – toutes sur mon père et ses conquêtes. Est-ce vrai que mon père sort avec la chanteuse Lara Danielli ? Je crois – je n’étais même pas sûr que ça soit encore d’actualité… Est-ce que la rumeur comme quoi mon père allait ouvrir une nouvelle succursale en Suède est vrai ? Putain oui – il n’arrête pas de s’en vanter à toutes ses fêtes. Est-ce que mon père prévoit de s’installer aux Etats-Unis prochainement comme l’indique les rumeurs ? S’il y va ça sera apparemment sans moi puisqu’il ne m’en a jamais parlé… Est-ce que mon père ci… Est-ce que mon père ça… Putain, je ne sais pas combien de minutes ça a duré mais après un moment j’en avais marre.
-Bon, si ce n’est que pour parler de mon père, j’ai des choses bien plus intéressantes à faire… Alors ciao Ventura, dis-je en plantant le journaliste là pour entrer dans la boutique qui se trouvait à quelques pas de moi.
A mon passage par la porte, une clochette avait retenti pour signaler l’arrivée d’un client. C’était discret – putain… C’était un truc que je n’avais pas prévu, pourtant mon plan était parfait. Je m’étais mordu la lèvre mais – dans un premier temps – ça n’avait pas alerté quelqu’un. D’ailleurs, il n’y avait personne. Pas de traces de Costa, ni du père de Sammy. Putain, ils étaient où ? Je m’étais avancé discrètement vers le comptoir. J’étais à l’affut du moindre bruit – tout en essayant d’en faire le moins possible.
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Dernière édition par Daniele Ricci le Dim 23 Déc - 19:51, édité 1 fois
Assise à la table de la cuisine, ma tête appuyée dans mes paumes de mes mains, je pousse un énième soupir d’ennuis faisant rouler pour autant de fois les yeux de ma mère qui ne semble toujours pas aller mieux de sa grippe. Debout devant la cuisinière, elle brasse une soupe qu’elle a préparée pour le repas de ce soir.
Elle ne se sent pas bien depuis quelques jours pourtant, elle continu de d’abattre ses besognes comme si de rien était alors que moi, Daniele me pose un lapin et je me sens derrière de trois cases.
Ce n’est pas le fait qu’il annule qui me chamboule à ce point.
- C’est la première fois en presqu’un an que je sens qu’il n’est pas sincère !
J’avais dit ça à ma mère, mes yeux fixant l’horloge de la cuisine comme si j’avais le pouvoir de faire avancer plus rapidement les aiguilles pour nous faire déjà passer à demain. Parce que demain, je sais que je verrai Daniele et alors là, je saurai s’il m’a dit vrai ou non.
Ma mère, elle, croit simplement qu’il commence à se montrer sous son vrai visage.
Daniele et moi approchons de notre première année ensemble et pour mes parents, il est toujours qu’un profiteur à leurs yeux. Et comme pour confirmer ma pensée, ma mère délaisse sa marmite de soupe pour me regarder et me demande sans mettre de gant blanc :
- As-tu couché avec lui, Samantha, ne me mens pas !
- Je vous ai dit que non, maman !
Je n’ai pas couché avec Daniele. J’ai fait l’amour avec lui. C’était au-delà du simple fait que de coucher avec quelqu’un. Il y de l’amour, chaque fois qu’il me touche, qu’il m’embrasse. S’il n’y avait rien eu d’autre que du sexe, il y a longtemps déjà que Daniele m’aurait largué comme il l’a fait avec toutes les autres avant moi. Il m’a prouvé l’honnêteté de ses sentiments pour moi…
…alors pourquoi j’ai l’impression que cette fois, il me ment ?
- Samantha ! Tu m’écoute ? Je t’ai demander d’aller faire du rangement dans l’arrière boutique, je ne peux pas tout faire !
- Oui, j’y vais, pardon maman. J’étais perdu dans mes pensées…
Je me lève sans grande conviction et me dirige dans la boutique annexée à notre humble demeure en passant par la porte du bureau de mon père. Je ne pensais pas qu’il s’y trouvait et encore moins en compagnie de cet homme qui me donne si froid dans le dos. Chaque fois qu’il me regarde, j’ai l’impression qu’il peut voir sous mes vêtements.
Il me dégoûte !
Je rase presque le mur pour sortir par la deuxième porte, celle qui conduit à l’intérieur même de la boutique et file dans la pièce tout au fond pour ranger les boîtes et vider celles des nouvelles commandes qu’il faudra mettre plus tard sur les tablettes.
Je déteste me trouver ici. Il n’y a pas de fenêtre, que des murs contre lesquels sont installés des tablettes à l’infinies qui débordent d’articles en tout genre. J’époussette dans grande conviction, sans même vraiment regarder ce que je fais.
La sonnette me fait tourner la tête vers les rideaux séparant l’arrière boutique de la boutique en elle-même et j’attends de voir si j’entendrai la voix de ma mère ou celle de mon père accueillir la personne qui vient d’entrer. Je serre le chiffon entre mes mains, tirant un peu dessus en grognant dans ma tête.
Ils ne veulent pas qu’en plus je m’occupe de servir les gens ? !
Apparemment, si !
Je lance alors mon chiffon sur une tablette en serrant les poings et passe les rideaux pour me diriger vers le comptoir devant lequel quelqu’un, un homme à casquette me fait dos.
- Bonjour, est-ce qu’on vous à répon... Daniele ?
Je suis confuse.
Qu’est-ce qu’il fait ici ? Jamais encore il n’est venu ici.
- Tu… as terminé ton travail ? C’était quoi, déjà, ce devoir si urgent à remettre qui devait monopoliser toute ta journée ?
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
J’étais à l’affut du moindre bruit – seulement, je n’entendais aucune voix. Putain, Costa n’avait pas pu disparaitre comme ça ! Il devait bien être quelque part ! J’espérais qu’il n’était pas entrain de prendre le thé avec Mancini père – sinon, là, ça en dira long sur la relation qu’ils entretiennent.
J’avais fait dos au comptoir dans l’optique de marcher doucement vers la sortie. J’allais attendre dehors voir si Costa sortait du magasin. Si oui, je saurais qu’il ne vient pas ici pour faire les courses et que – donc – les liens entre le père de Mancini et la mafia sont avérés. Seulement, il me restera à découvrir quel type de lien et si Samantha est en danger. Je savais que je ne risquais rien – mon père avait trop d’influence, était trop riche et s’était assez bien placé que pour qu’il ne m’arrive rien. Le père de Samantha – avec tout le respect que j’ai pour lui – n’est qu’un commerçant… S’il est un soldat de la mafia ou pire qu’il leur doit quelque chose alors il sera en première ligne.
J’avais entendu une voix dernière moi – celle de ma Samantha. Je m’étais retourné d’un seul coup en sursautant – mamma mia, je ne m’attendais pas à tomber sur elle. Je ne pensais pas qu’elle serait dans la partie magasin de sa maison. Putain – c’était pas de chance !
Elle était confuse et je l’étais aussi. Il fallait vite que je retombe sur mes pattes parce que – en théorie – je devrais me trouver chez moi à faire un travail si on s’accordait à la version que j’avais servie à Samantha pour annuler notre rendez-vous. Il y avait des reproches dans les questionnements de ma petite amie. Mamma mia – j’étais mal barré.
-Samantha mia, m'exclamais-je. Oui… J’ai terminé plus vite alors je m’étais dit que j’allais te faire une surprise en débarquant ici, dis-je avec un grand sourire affiché sur mon visage.
Mamma mia – c’était nul comme scénario. Je lui servais quelque chose de bien banal. Dommage que je n’avais pas un bouquet de fleurs ou une jolie bague dans les poches sinon j’aurais pu faire un bien plus bel effet.
-Je pensais que tu serais contente, dis-je en regardant Samantha avec un sourire. On pourrait… Aller se manger quelque chose ou trainer sur la plage… Tu ne crois pas ?
J’avais essayé d’être le plus sûr de moi possible en parlant – je ne me débrouillais pas trop mal. Seulement, j’étais en couple avec Sammy depuis presque un an. Je ne savais pas si je pouvais la berner aussi facilement. Putain – j’aurais dû m’y prendre autrement pour savoir ce qui se tramait entre Costa et les Mancini…
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Je questionne Daniele tout en contournant le comptoir jusqu’à finir face à face avec mon petit ami, le meuble entre nous deux et mes bras croisés sur ma poitrine. Ainsi donc, il a terminé un travail pour lequel il avait besoin de toute la journée et qui l’a forcé à annuler notre projet du jour, en un rien de temps. Rien pour m’aider à chasser l’impression qu’il m’a mentit.
Et puis je le connais plutôt bien maintenant. Le ton de sa voix, sa gestuelle… il se débat avec la couleuvre qu’il a voulu me faire avaler et avec laquelle il est entrain de se pendre. Je rirais, si je ne serais pas autant fâchée contre lui.
- C’était un travail sur quoi, déjà ?
Je lui pose ma question en le fixant bien dans les yeux et sans changer ma position, mes bras toujours croisés sur ma poitrine.
- Tu voulais me faire une surprise. C’est réussit. Puisqu’en un an tu n’es jamais entré ici, préférant me surprendre en m’attendant à l’extérieur.
La clochette se fait de nouveau entendre sans pour autant me faire bouger ne serait-ce qu’un sourcil. Mon regard reste planter dans celui de Daniele alors que je me déplace sur ma gauche pour accueillir un nouveau, et vrai, client mais avant de laisser Daniele, je ne manque pas de lui faire remarquer qu’il fait un froid de canard dehors et qu’il déteste trainer sur la plage par jours semblables.
S’il est intelligent, ce que je ne doute pas, il se servira du temps où je suis occuper avec le client pour enligner ses pensées et m’offrir quelque chose que je serais prête à entendre, comme… je ne sais pas moi. Disons, la vérité ?
L’homme cherche un petit présent à offrir mais n’ayant pas d’idée précise et devant mon manque d’enthousiasme à lui proposer des items, quitte rapidement la boutique. Je reviens vers Daniele, et m’appuis contre le comptoir de vente, du même côté que lui.
- Tu as passé la journée avec Giada ? Et tu ne savais pas comment me le dire… c’est ce que je crois.
Giada est une connaissance de Daniele sortit je ne sais d’où au milieu de l’été et qui ne manque pas de lui tourner autour dès qu’elle en a l’occasion. Cette fille me hait et comme c’est réciproque, elle devient forcément la raison de toutes mes prises de têtes avec Daniele.
Aujourd’hui n’en fera pas exception. Autrement, je ne vois pas pourquoi Daniele m’aurait menti sur ses projets du jour. Il lui est arrivé de changer d’avis à la dernière minute pour rejoindre les mecs et, j’ai toujours compris. Après quelques heures à argumenter mais j’ai compris, quand même.
J’ai envie de le frapper tant je suis en colère.
Et je l’aurais fait je crois, si mon père n’était pas sortit de son bureau en compagnie de Costa qui se tient derrière comme s’il était le roi et maitre ici dedans ! Il nous toise tous de son regard noir. Nous serions des coquerelles qu’il aurait plus de sympathie dans le regard, je crois. Et j’ai beau être en colère contre mon petit ami que je ne peux m’empêche de reculer vers lui et de finir par glisser ma main dans la sienne.
Mon père n’a pas besoin de dire un seul mot pour que je comprenne qu’il n’apprécie pas de voir mon petit ami dans sa boutique, sa propriété. Pourtant, c’est un malaise d’un tout autre genre que je perçois mais je ne saurais pas l’expliquer.
- Daniele est venu pour… pour m’inviter à passer la soirée avec lui, si vous voulez, papa.
Mes parents tolèrent ma relation avec le fils d’Antonio Ricci mais ne l’acceptent pas. Jusqu’à présent, cependant, ils m’ont laissé beaucoup de liberté, ce qui nous a permis, à Daniele et à moi, de passer beaucoup de temps en semble l’été dernier, voir des jours et des nuits complètes.
Mon père acquiesce d’un geste de la tête et sans attendre la suite, je tire sur la main de Daniele, celle la même dans laquelle j’avais glissé la mienne pour qu’il me suive jusque dans la partie de la bâtisse qui nous sert de maison et je le laisse planté là, dans la cuisine, devant ma mère qui brasse toujours sa soupe, pour aller me changer en vitesse et récupérer des trucs dans ma chambre.
Quand je reviens, j’ai l’impression d’assister à un arrêt dans le temps. Personne ne semble avoir bougé ni même prononcer une seule parole mais j’en ai rien à faire. J’embrasse ma mère furtivement sur la joue et revient sur Daniele pour l’entraîner encore mais vers la porte avant de la maison cette fois, non sans laisser par-dessus mon épaule pour ma mère que mon père m’avait donné la permission de dormir chez Daniele. Bon, ce n’était pas tout à fait ça mais…
Une fois dehors, le sentiment de colère que je n’avais pas fini de ruminer à l’intention de Daniele refait surface mais je le canalise quand même un peu mieux que tout juste avant l’arrivé de Costa et de mon père dans la boutique.
- Si je te demande de me dire la vérité, tu le feras, cette fois ?
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Je m’étais fait avoir comme un bleu et je me débattais avec des excuses banales et sans saveurs – j’avais déjà trouvé mieux comme excuse. Mon histoire de travail à faire n’était pas beaucoup plus recherchée. Putain, j’aurais dû mieux assurer pour couvrir mes arrières. Samantha n’était pas contente.
-Un travail sur les différentes stratégies commerciales, dis-je sans entrer dans les détails.
Ma surprise était réussie puisque – avant aujourd’hui – je n’avais jamais mis les pieds ici. Je voyais toujours Samantha chez moi ou à l’extérieur. Jamais chez ses parents qui d’après Sammy ne me portaient pas dans leur cœur.
-Il faut bien se renouveler parfois, dis-je en souriant.
Il n’y avait rien n’a fait – Samantha était furieuse contre moi. Je ne savais pas pourquoi elle était aussi contrariée. Si ça avait vraiment été une surprise, sa contrariété serait injustifiée… J’avais été aussi nul que ça pour lui faire avaler mon mensonge ? Putain, la légende comme quoi c’était difficile de mentir à la femme qu’on aime est peut-être vraie…
C’est un autre client qui avait suspendu notre conversation. Samantha s’en était occupée sans aucun enthousiasme pendant que je regardais la scène en me demandant comment j’allais faire pour qu’elle ne soit plus aussi contrariée. Peut-être qu’un tour au cinéma suffira pour lui rendre le sourire – putain, pourvu que ça suffise…
Le client était parti – mon sursis venait de prendre fin. Samantha était revenue près de moi pour me faire part de sa jalousie. Putain… Giada ? Je n’en avais que faire de Giada ! Elle n’était pas très intelligente – bien qu’elle avait un joli minois… Elle n’avait pas l’étoffe d’une fille qui me taperait dans l’œil. Samantha le savait ! Je lui avais dit de nombreuses fois depuis cet été. Seulement, Sammy faisait une fixation sur Giada…
-Giada ?! Sérieusement ?!, dis-je en écartant les bras – déconcerté que j’étais. Elle ne m’intéresse absolument pas, Sammy ! Je te l’ai déjà dit des millions de fois. Il n’y a que toi qui compte… Je pensais que je te l’avais déjà prouvé…
Je savais que les deux filles ne s’aimaient pas mais ce n’était pas une raison pour croire que j’avais passé ma journée avec elle. J’avais bien d’autres choses à faire que de tromper Sammy avec Giada !
J’avais l’impression qu’elle allait me frapper. Seulement, elle n’en avait pas eu l’occasion parce que son père et Costa avaient fait leur apparition. Le regard de Costa s’était posé sur moi – il était noir et très intimidant. Seulement, je l’avais soutenu en relevant un peu la tête pour me donner un air supérieur. Il n’était qu’un capo de la mafia – moi, j’étais Daniele Ricci. Je ne me ferais jamais intimider par des gens comme Costa surtout que j’étais totalement intouchable. Samantha – elle – était intimidée et elle avait reculé vers moi. Elle avait glissé sa main dans la mienne et je l’avais serrée pour la rassurer.
Le père de Samantha ne faisait pas une meilleure tête. Serais-je tant que ça si peu le bienvenu ? Combien de père aimerait que Daniele Ricci soit le petit ami de leur fille ? Putain - il fallait que je tombe sur le seul qui ne m’aimait pas.
Samantha avait trouvé une excuse à ma présence et son père n’avait pas objecté. Ils avaient beau ne pas m’aimer – les parents de Sammy – il la laissait quand même me voir. C’était un bon arrangement ! Au moins je n’étais pas obligé de me coltiner les parents de Samantha.
Samantha m’avait amené jusqu’à la partie habitation du bâtiment. Elle m’avait laissé dans la cuisine en compagnie de sa mère pendant qu’elle allait se changer.
-Bonjour, Madame Mancini, dis-je avec un sourire.
La mère de Samantha ne m’avait pas répondu – elle ne m’avait même pas regardé. Ce n’était pas la peine de faire la conversation. J’avais quand même laissé passer un long soupire. Putain – j’avais été poli, moi au moins.
J’avais attendu Samantha en silence et les mains dans les poches – sans avoir quitté l’endroit où elle m’avait laissé. J’étais soulagé quand elle était revenue. Samantha avait dit à sa mère que son père lui avait donnée l’autorisation de dormir chez moi. Même si je ne l’avais pas invitée, ça m’arrangeait bien – sauf si Samantha profite de toute la nuit pour me cracher sa haine injustifiée.
Nous étions sortis et la colère de Samantha ne l’avait pas encore quittée. Elle voulait la vérité. -Oui, je vais te la dire, dis-je en soupirant. Ce n’était pas une surprise… Pas à la base. En réalité, j’ai sauté sur une occasion. Je venais d’achever la moitié de mon travail quand Costa a débarqué chez mon père. Ils ont discuté et comme Costa a laissé entendre qu’il venait ici… C’est là que l’envie de te voir à largement dépassé celle de finir mon travail. En plus, je me suis dit que c’était une occasion de voir tes parents.
J’avais sorti une excuse un peu plus construite mais je m’étais refusé à lui dire la vérité. Je ne voulais pas faire peur à Samantha en lui parlant des implications possibles de son père par rapport à la mafia et Costa. Je n’étais encore certain de rien et je ne voulais pas l’effrayer. Tel que je la connais, elle risquerait de mener son enquête elle-même – ça, c’était dangereux.
-Tes parents qui me détestent bien plus que je ne l’aurais cru…, dis-je en entrant dans ma voiture et en attendant que Samantha prenne place elle aussi. Ta mère ne m’a même pas adressé la parole quand je lui ai dit bonjour… Pourquoi ils me détestent à ce point-là ? Je n’ai même pas eu la moindre chance…, rajoutais-je déçu.
Belle façon de changer de sujet – je vous l’accorde.
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Je commence à le connaitre plutôt bien Daniele et je sais que s’il avait eu un travail urgent à remettre, il aurait payé l’un de ses ‘’amis’’ pour le faire à sa place ou il l’aurait fait sans y mettre son sérieux tout en m’ayant sur ses cuisses. Il faut vraiment que ce soit un devoir dont la sanction pour l’avoir bâclé soit la mort pour qu’il ait besoin de me mettre de côté pour une journée.
Alors non, je ne le crois pas.
Je sais qu’il me ment, ça me parait évident comme le nez en plein milieu du visage. Il est sauvé par la cloche mais ce n’est que de courte durée puisque le client ne demeure pas longtemps dans la boutique, probablement parce qu’il sent qu’il tombe à un mauvais moment. Et le court laps de temps que j’ai passé à lui montrer sans grande conviction quelques items m’a suffit à me monter un scénario selon lequel mon petit ami a préféré passer du temps avec sa chère Giada plutôt qu’avec moi et que, maintenant qu’il sait que je sais qu’il m’a mentit, il se sent coincé dans ses mensonges et cherche à se dépêtrer.
Pour la millionième fois, il me répète qu’il n’en a rien à faire de Giada et que pour lui, je suis la seule qui compte. Ça aurait pu suffire à me calmer mais je suis déjà bien trop haute dans les tours pour redescendre avec une belle parole.
C’est à mon père que Daniele doit l’accalmie. La présence de Costa me fais reculer et me rapprocher de mon petit ami jusqu’à glisser ma main dans la sienne. Je n’ai jamais vraiment parlé à cet homme mais il me donne froid dans le dos. La surprise de mon père de me voir avec Daniele est le tremplin dont j’avais besoin pour nous sortir de là et j’en profite pour m’octroyer une permission que j’aurais vu refuser en d’autres circonstances.
Je suis tellement certaine de moi que je dis même à ma mère avant de filer avec Daniele que j’ai eu l’accord de mon père pour dormir chez Daniele.
Mais avant d’aller plus loin, j’ai besoin de savoir toute la vérité. Et il me la donne. Son explication toutefois me donne presque aussi froid dans le dos que Costa lui-même. Je me souviens très bien que Daniele m’ait dit le soir de notre rencontre qu’il était un ami de son père et, pour ma part, je sais que Coste est à l’origine de plusieurs prises de têtes entre mes parents. Costa se prétend investisseur et désireux d’investir dans la boutique de mon père pour lui redonner le prestige de ce qu’elle a déjà été, cependant, ma mère ne veut pas de son argent si de son implication dans une affaire de famille. Ce que je trouve étrange, c’est que Costa ait mentionné au père de Daniele son intention de visiter mon père aujourd’hui et que ce fut une raison pour Daniele de venir m’y rejoindre ?
Il y a quelque chose qui cloche là dedans et encore plus étrange, ma raison m’implore de placer tout ça dans une petite boîte dans ma tête et Danile m’y aide parfaitement bien en ramenant mon attention sur sa relation avec mes parents.
Daniele prend place derrière le volant d’une voiture somme toute plutôt banale, presque trop pour que ce soit à lui et je l’imite non sans regarder l’intérieur de l’habitacle avec probablement tous les points d’interrogations du monde dans les yeux.
- C’est à qui cette voiture ?
Ça attendra parce que la question de mon petit ami est légitime et j’estime qu’il a droit à savoir les griefs qu’on mes parents contre lui. Tout ça ne tient pas à grand-chose mais pour des gens comme eux, ça fait toute la différence.
Alors, prenant ses mains dans les miennes, et en les caressant doucement, je lui explique le plus simplement du monde.
- Tu n’es pas digne de moi, pour eux. Mes parents ont travaillés toute leur vie pour avoir tout ce qu’ils possèdent et c’est encore très peu en comparaison avec le luxe dans lequel tu baigne. Regarde tes mains, et je les lui fait tourner, paume vers nous, elle n’auront jamais les mêmes fissures que celles de mon pères qui transporte des caisses tous les jours.
Je lui souris faiblement.
Il faut le vivre au quotidien pour le comprendre. Mais la différence est belle et bien là. Mes parents ont travaillés à la sueur de leurs fronts pour obtenir le peu qu’ils ont. Ils ont sacrifiés temps et argent pour avoir une boutique digne de ce nom. Ils font quand même partie de la classe modeste et ne pourront jamais vivre comme les Ricci.
- Toi, tu n’as qu’à prendre ce que tu veux alors que eux, ils peuvent qu’en rêver. Mes parents espéraient que j’épouse quelqu’un comme eux, quelqu’un de travaillant. Être le fils de quelqu’un n’est pas un signe de vaillance pour eux. Et j’ai eu beau leur dire que tu travaillais très fort dans tes études de marketing pour te faire ton propre nom… ils ne veulent rien entendre.
Pour l’instant ils tolèrent ma relation avec Daniele mais le jour où il voudra demander ma main, il devra faire preuve d’ingéniosité pour que mon père accepte.
Je ne sais pas quoi lui dire d’autre que ce que je viens de lui dire. Il y a de vieilles mentalités qui sont difficiles voir impossible de changer. Mes parents sont de celles-là.
Je m’approche de Daniele jusqu’à ce que mon visage soit tout près du sien et que je puisse l’embrasser. Il n’y a rien de mieux que de s’embrasser après une querelle d’amoureux. Et de baisers en baisers, je fini par me soulever et le rejoindre sur son siège, m’installant tant bien que mal entre lui et le volant.
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Daniele Ricci
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Je ne lui avais pas servi la vérité mais une autre invention. Seulement, je ne voulais pas que Samantha sache que je m’inquiétais par rapport aux implications de son père avec la mafia de Rizzo – j’avais peur que le lui dire la pousse à faire sa propre enquête. La mafia, ça ne rigolait pas en général. Si Sammy commençait à fouiner par-là elle allait être en danger de mort.
Seulement - sachant très bien que ce n’était peut-être pas suffisant comme mensonge – j’avais opté pour le changement de conversation avec une transition toute trouvée. Les parents de Samantha, on en parlait rarement. L’attitude de sa mère tout à l’heure m’avait montré que les choses étaient bien pires que ce que j’avais imaginé. Elle ne m’avait même pas adressé la parole – sa mère !
Je parlais et nous nous étions installés dans ma voiture – enfin, celle de mon père. Evidemment, ce n’était pas le genre de voiture que Samantha me voyait conduire.
-Elle est à mon père, dis-je en faisant mine de ne pas comprendre son étonnement. Mon père se barre souvent comme tu le sais et il faut de temps en temps faire rouler les voitures pour ne pas que la batterie meurt. Donc, je promène la voiture…, rajoutais-je en haussant les épaules.
J’avais choisi cette voiture pour la discrétion – seulement, mon excuse était valable.
Avant de démarrer, j’avais attendu la réponse à ma question sur ses parents. Ça avait beau était une diversion, je voulais tout de même la réponse. Samantha avait confessé que ses parents ne me trouvaient pas digne d’elle – parce que j’avais toujours tout eu sans le gagner moi-même. Mes mains – qu’elle avait prise dans les sienne et tournée vers nous – était la preuve d’une vie sans labeur. Putain, les gens de la classe moyenne se prenaient pour qui ? Je n’avais pas encore travaillé mais ça allait venir. Je faisais des études – j’aurais pu très bien ne pas en faire et vivre dans le luxe sans rien faire. Pourtant, j’avais choisi d’être quelqu’un par moi-même.
Je n’étais pas le beau-fils rêvé des Mancini. J’aurais pu être le beau-fils rêvé de bien d’autres familles. Seulement, j’étais tombé amoureux de Samantha – je devrais faire avec ses parents visiblement jaloux de ma fortune. Ce n’est pas parce qu’ils avaient travaillé toutes leurs vies qu’ils étaient meilleurs que moi…
J’étais contrarié par ce que m’avait dit Samantha et le point de vue de ses parents sur moi. -Je peux travailler, dis-je en regardant Samantha. Je ne tiendrais peut-être pas un commerce et je ne vais pas porter des charges lourdes toute ma vie mais je travaillerais quand même. Ils verront un jour que je serais le meilleur dans ce que je fais.
Avais-je vraiment quelque chose à prouver ? Il semblerait que la vie ne m’en donne pas le choix – mon père et, maintenant, les Mancini. -Et même si ça ne leur suffit pas, je n’en ai rien à faire. C’est toi que j’aime. Eux, je n’ai aucun compte à leur rendre, dis-je en affichant un sourire déterminé.
J’étais Daniele Ricci – je n’avais de compte à rendre à personne.
Mes paroles avaient étaient scellées par un baiser. Putain – c’était bien mieux que de se disputer. On ne s’était plus arrêté de s’embrasser et Samantha en était venue à grimper sur moi. La voiture était garée à quelques mètres du magasin mais j’étais trop occupé à embrasser Samantha et à la caresser sous ses vêtements que pour me préoccuper des gens qui passaient dans la rue et étaient susceptibles de nous voir.
J’avais – déjà – enlevé le t-shirt de Samantha. Je pensais que rien ne pourrait nous arrêter. Seulement, sto’ cazzo di Lucio – cet enfoiré de journaliste – nous avait éboulis avec le flash de son appareil photo à travers la vitre du mon côté.
-Oh putain !!!, dis-je en arrêtant mes caresses subitement avant de plaquer mon majeur bien tendu vers le haut contre la vitre – pour ne pas que Lucio le rate. Quel enfoiré !!!, rajoutais-je alors que le journaliste avait pris la fuite.
Il avait mieux que mes putains de réponses à ces questions maintenant – l’enfoiré !
-Bon… Je crois qu’on va finir dans un magazine ou l’autre, dis-je en soupirant.
C’est les parents de Sammy qui allaient être content s’ils voyaient cette photo dans un magazine demain… Putain – tant pis ! De toute façon, ils ne m’aimaient déjà pas alors je ne pouvais pas faire pire…
-Je pense qu’on devrait continuer tout ça à la maison, dis-je avec un petit sourire.
@ Billy Lighter
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De toutes les voitures que les Ricci père et fils possèdent, jamais je n’ai vu Daniele en prendre une si peu… extravagante. C’est un peu une voiture que Monsieur et Madame tout le monde pourrait avoir et donc, autrement dit, loin d’être le choix de Daniele mais là, tout de suite, je n’ai pas envie de me prendre les pieds dans un détail aussi insignifiant.
Surtout qu’en plus de ce que j’ai sur le cœur, il semble que mon petit ami ait lui aussi quelque chose à lâcher. Je m’y attendais, je ne peux pas le nier. Je savais qu’à un moment il voudrait savoir pourquoi il n’est pas le bienvenu chez moi. Daniele pourrait représenter le parti idéal pour une jeune fille de ma classe, c'est-à-dire moyenne. Il est beau, bien éduqué, intelligent et surtout, à l’abri des besoins. N’importe quels parents de mes copines seraient soulagés de savoir leur fille au bras d’un jeune homme comme lui. Ce n’est pas le cas de mes parents.
Ce que j’en sais, ce qui revient toujours à la table quand mon père s’emballe sur le sujet Ricci demeure encore et toujours la même chanson sur la facilité. Daniele ne saurait pas subvenir au besoin d’une famille s’il devait du jour au lendemain travailler pour gagner sa vie. Pour mes parents, seul le dur labeur, les heures à travailler à la sueur de son front pour bâtir quelque chose vaut la peine d’être considéré. J’ai eu beau défendre Daniele de toutes les façons possibles, répéter qu’il fait des études, qu’il trouvera un travail dans son domaine et qu’il ne devra rien à personne, c’est comme de parler à un mur. En fait, je crois que même le mur finirait par m’entendre mais pas mon père, non plus ma mère qui se range derrière lui quoi qu’il en soit.
Je ne sais pas si je lis de la déception, de la contrariété ou du chagrin dans le regard de Daniele. C’est probablement un mélange des trois. Ce qu’il en pense, rejoins ma propre opinion. Mais la dernière chose dont j’ai envie, c’est de me sentir prise entre eux trois.
- Je sais Daniele, je suis d’accord avec toi.
Et cette situation me désole autant que lui, surtout que l’attitude hermétique de mes parents compromet nos projets futurs.
- Faudra jouer finement nos pions quand viendra le temps pour toi de leur demander ma main.
J’espère que ce sera chose faites dès mes 18 ans car je n’en peux plus de vivre ne serait-ce qu’une seule journée sans lui. En un an, on s’est prouvé que nous étions faits l’un pour l’autre et que notre amour était sincère.
Je ne veux plus attendre.
Le mieux que l’on puisse faire pour tout de suite est de mettre tout ça derrière nous. Son mensonge, Giada, l’opinion de mes parents… chasser les maux avec des baisers de plus en plus torrides, assez pour que je finisse par venir rejoindre Daniele derrière le volant et qu’il me retire mon haut. Nous étions plutôt bien lancé quand une lumière vive nous surprend et fait mon amoureux s’exclamer, furieux, à l’intention d’un homme qui prend la fuite. Je mets un temps pour comprendre et réaliser que, ça, ça ne va pas nous aider à le faire accepter par mes parents.
- Essayer de faire avaler à mes parents que je suis toujours vierge après ça, ce sera comme leur faire manger des vers et leur faire croire que ce sont des spaghettis !
Un exploit impossible à réaliser.
Je regagne mon siège en acquiesçant à la proposition de Daniele et en remettant mon t-shirt et j’espère… que la buée dans les vitres aura suffit à brouiller suffisamment la photo pour la rendre inutilisable.
Après tout ça, je n’ai qu’une envie et c’est de me retrouvée seule avec lui. Tout le long du trajet, je suis tournée vers lui, à le regarder d’un air qui veut tout dire, un sourire moqueur sur mes lèvres. Par moment, j’étire mon bras que pour aller le caresser, entre ses cuisses, question de tester ses habiletés de conducteur. J’aime bien le rendre dingue de désir, l’allumer au possible alors qu’il ne peut rien faire en revanche.
Je me dépêche de sortir de la voiture quand il stationne, pour courir vers la terrasse, parce que je sais très bien que je ne perds rien pour attendre. Je me cache derrière une de ces horribles statues de marbres qui font plus peur que autre chose selon moi et je retiens mon souffle tant bien que mal, mon ventre me faisant presque mal tellement ça me chatouille par en dedans !
Et quand il passe tout près, bien que je me doute qu’il savait très bien ou j’étais, je l’attrape par un bras et m’accroche à lui jusqu’à ce qu’il me soulève et me porte, là ou il en a envie. Je ne sais déjà plus où nous sommes, enivrée que je suis à l’embrasser encore et encore ne décelant nos lèvres qu’un bref instant, le temps de retirer à nouveau mon t-shirt puis plus tard un peu, désagrafer mon soutien-gorge que le laisse tomber sans m’en préoccuper.
- Ici ! Tout de suite !
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
J’avais bien compris que je ne rejoignais pas l’idéal du bon parti pour les parents de Samantha – pourtant, je le serais pour bien d’autres… Il fallait que je me rende à l’évidence qu’ils me prendront toujours pour le fils d’Antonio Ricci et qu’ils penseront toujours que je suis incapable de travailler – quoi que je fasse.
Qu’importe ! Ce qui comptait c’était que Sammy soit d’accord avec moi ce qui était le cas.
-Merci, dis-je en lui souriant.
Seulement, Samantha voyait encore plus loin que moi. Elle était certaine qu’il nous faudra redoubler d’imagination pour ma demande en mariage. Je n’avais pas encore pensé à ça – à vrai dire, ça ne m’avait jamais effleuré l’esprit. Le mariage avait peu de sens pour moi. Ce n’était pas une obligation – bien que ça soit une très bonne raison pour s’offrir une fête de grande envergure. Seulement, j’avais bien remarqué que ça avait du sens pour Samantha. Une petite demande surprise de ma part dans quelques jours ? Ça sera à envisager et ça plaira très certainement à Samantha ! S’il ne fallait que ça pour son bonheur.
-Ne t’en fais pas. Je ne manque pas d’imagination et de sens tactique, dis-je en lui faisant un clin d’œil et en lui montrant que j’étais ouvert au mariage.
Ce n’était qu’un papier et une fête – je n’avais pas peur de ça.
Après ça nous étions prêts à nous aimer dans cette voiture à l’allure banale. Samantha m’était montée dessus et je m’étais débarrassé de sa chemise. Seulement, c’était sans compter sur sto’ cazzo di Lucio qui nous avait pris en flagrant délit – et en photo ! Je lui avais bien fait comprendre qu’il pouvait aller se faire foutre. Samantha était décontenancée par ce qu’il venait de se passer. Elle ne pourrait plus faire avaler à ses parents qu’elle était encore vierge…
-Moui… Ça va être compliqué, dis-je en prenant un air désolé. Seulement, je suppose qu’ils se doutaient que ça allait arriver un jour…
Pas de sexe avant le mariage était une chose aussi stupide qu’impossible à réaliser à mes yeux. Ce n’était qu’une règle instaurée par des gens frustrés. Seulement, je savais que Sammy allait se prendre un savon d’où mon air désolé.
J’avais démarré pour prendre le chemin de la villa Ricci – l’endroit où on serait sûr d’être tranquille. Le sourire moqueur qu’avait pris Samantha quelques minutes après le démarrage était une preuve que nos mésaventures du jour étaient derrière nous. Putain – j’adorais ce sourire. Je savais aussi ce qu’il voulait dire. Elle avait passé sa main entre mes cuisses à plusieurs moments du voyage. Tenir la ligne alors que l’excitation montait était difficile – mais j’étais un putain de bon conducteur. J’avais dévié une seule fois ce qui nous avait fait éclaté de rire. Elle ne perdait rien pour attendre !
Seulement, Samantha savait tout sur moi. Elle savait que je fomentais déjà ma vengeance. C’est ainsi qu’elle avait filé dès que la voiture avait été stationnée devant la villa. -Tu ne perds rien pour attendre, lançais-je tout haut avec un sourire joueur aux lèvres.
J’étais sorti et j’avais pris la direction de la terrasse. Je l’avais vu filer derrière un des grandes statues qui ornait les contours de la terrasse. Elles étaient hideuses ces statues – mais mon père les adorait. Je m’étais approché – mine de rien – de la statue derrière laquelle se cachait ma Samantha. Elle m’avait accroché et je l’avais portée. Elle s’était emparée de mes lèvres et je l’avais portée jusqu’à l’intérieur de la villa. Putain – ce baiser mettait le feu bien qu’après ce qu’il s’était passé dans la voiture, il n’en avait pas fallu beaucoup pour allumer complètement la mèche.
J’avais marché jusqu’au petit living où s’étendait une grande table. Erik n’était pas là – il devait être sorti faire des courses – sinon il nous aurait accueilli. Mon père, lui, n’était jamais là.
Samantha avait enlevé son t-shirt et son soutien-gorge. Elle voulait qu’on le fasse ici et maintenant. J’adorais quand elle donnait des ordres de la sorte – surtout ce genre d’ordre.
-D’accord, amore mio, dis-je en faisant s’asseoir Samantha au bord de la table en chêne du living.
Ses seins étaient dans ma bouche juste après cette affirmation. Je savais autant jouer de ma langue sur sa peau que de mes mains pour lui déboutonner son pantalon et le mien tout en m’occupant de sa poitrine et de sa bouche. Nos vêtements ne nous entravaient plus – même pas mon t-shirt qui s’était envolé je ne sais pas de quelle manière.
Erik pouvait rentrer d’une minute à l’autre mais je n’en avais que faire. Samantha voulait les choses maintenant et tout de suite et je les lui donnais. J’avais avancé son sexe vers le mien en la prenant par ses cuisses. Je pouvais – ainsi – embrasser son corps tout en ondulant contre elle sans pour autant nous unir. Les mensonges, Costa, Lucio – autant de choses que je réussissais largement à oublier pendant que je partageais ce moment avec Sammy.
Nos soupires de plaisir résonnaient dans la pièce vide et grande de la villa. Il n’y avait que ça qui animait l’endroit – rien d’autre. J’avais ondulé encore contre elle en l’embrassant tendrement.
-Tu vas te laisser faire comme ça, Samantha mia ?, demandais-je provocateur.
Qu’est-ce que serait notre relation sans un peu de provocation ?
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L’adrénaline liée au fait de s’être fait prendre par le photographe mélangé à toutes les autres émotions vécues ces dernières heures ajoutent à la passion qui ne s’éteint jamais entre Daniele et moi. Je profite du cours moment qu’il prend pour retirer les clés du contact pour filer hors de la voiture et aller me cacher, même s’il me connait aussi bien que ce jardin et qu’il ne tarde pas à me trouver. Mais Daniele joue le jeu, me laisse l’attraper par le bras et me hisser à lui pour me porter au travers de la maison pendant que je me débarrasse de mes vêtements encombrant.
Rien de mieux que de se lancer dans ce genre de petit jeu après une prise de tête. Ça nous ramène toujours à l’essentiel : lui et moi. Nous deux, c’est plus fort que n’importe quoi et rien ne pourra jamais se mettre au travers de notre chemin. Je l’ai su dès le soir où nous avons fait l’amour pour la première fois, après l’attaque de Paolo Piola, quand j’ai eu la frayeur de perdre Daniele. J’ai su que lui et moi, c’était pour la vie.
J’attends avec impatience le moment où il se décidera et demandera ma main à mes parents, même si je sais d’avance que mon père refusera catégoriquement. Cette demande ne sera que pour la forme parce que j’épouserai Daniele quoi qu’ils en pensent et nous bâtirons notre avenir à deux, auront des enfants, une vie à l’abri du manque et toujours, nous passerons au travers des épreuves de la vie, main dans la main.
C’est tout ce qui compte !
Je me retrouve bien vite assise sur la table du living, Daniele dévorant ma poitrine comme d’une délicieuse pâtisserie et s’affaire en même temps à me retirer mon pantalon, le sien, bref, à nous dénuder lui et moi jusqu’à ce que son sexe se frotte au mien et m’arrache déjà quelques gémissements. J’aime quand il m’agrippe fermement par les hanches, quand il se montre autoritaire et fait de moi sa soumise. Qu’il en profite, il n’y a qu’en ces moments là que je lui concède un peu d’autorité sur moi…
- J’ai soif ! Vas chercher du whisky !
Comme quoi finalement, ça ne dure jamais longtemps mon petit côté docile. J’attends qu’il ramène ce breuvage ambre dont je ne raffole pas plus que ça. Seulement lui, il adore ! Il en boit même un petit peu trop et trop souvent à mon goût ! Sauf que, là, tout de suite, j’ai une idée en tête qui pourrait bien lui plaire.
Je bois une gorgée d’alcool à mène la bouteille puis j’en laisse couler sur mes seins. Je regarde le liquide tracer jusque sur mon ventre et demeurer en une petite flaque au niveau de mon nombril puisque je suis semi redressée sur mes coudes.
- Quel maladresse ! Gaspiller ton alcool préféré ! Je suis une étourdie !
Une étourdie qui récidive en faisant couler un petit peu plus de whisky sur mon corps avant de laisser la bouteille sur la table et laisser Daniele étancher sa propre soif à même mon corps. Le contraste est saisissant. L’alcool piquait un peu ma peau et le tracé laissé par les lèvres de Daniele fait se hérisser ma peau sur son passage. Je renverse ma tête vers l’arrière, gémissant de plaisir.
- J’ai faim, aussi ! J’aimerais de la chantilly… et des cerises !
Tant d’émotions, ça creuse l’appétit !
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Notre dispute était déjà loin dernière nous. Elle venait de faire place aux plaisirs de la chair – ce qui était cent fois mieux ! C’est sur la table du living que j’avais assis ma belle Samantha. L’impatience était toujours de mise quand il s’agissait de nous retrouver l’un sur l’autre. Putain, je me demande comment j’avais fait pour attendre si longtemps au début de notre relation.
Seulement, c’était du passé – maintenant, notre rythme ne faisait qu’augmenter à chaque fois qu’on se voyait. Comme aujourd’hui sur la table du living où j’avais installé Sammy. J’allais lui faire l’amour, là. Après tout c’est un endroit qu’on n’avait pas encore inauguré.
Rien ne devait nous entraver – pas même nos vêtements. Je nous avais dénudés en quelques secondes. C’est normal, mon envie grandissait à chaque seconde. Nos sexes étaient déjà presque en communion à se frotter l’un à l’autre. L’idée qu’Erik puisse entrer à n’importe quel moment ne faisait que donner un plus très excitant aux débuts de nos ébats. Je savais que le majordome n’en ferait pas tout un plat mais c’était excitant quand même.
Je me montrais dominateur – j’aimais ça ! Samantha aimait beaucoup parler et prendre le dessus dans nos échanges verbaux. Seulement, je trouvais toujours un moyen de prendre le dessus quand il était question de sexe. Là, la situation me donnait largement l’avantage – elle était toute à moi.
Seulement, il ne fallait jamais sous-estimer Sammy. Elle avait de la ressource et des façons de se faire bien moins soumise qu’il n’y paraissait. Putain, c’était vraiment ça que j’adorais chez elle ! Elle savait se faire entendre. Elle voulait du whisky ? -Tu n’aimes pas le whisky, dis-je avec un sourire en coin.
Elle préférait d’autres alcools. C’était moi qui adorait le whisky – j’en buvais tous les jours.
-Si je vais le chercher, c’est pour moi, rajoutais-je pour montrer que je n’avais d’ordre à recevoir de personne.
Putain – c’était trop tentant pour ne pas que je me déplace. Le whisky se trouvait dans le salon et j’y étais allé complètement dénudé pour revenir avec une bouteille remplie.
Samantha avait bu une gorgée de whisky. Je ne l’avais jamais vu en boire une si franche gorgée. J’attendais qu’elle me la cède – je savais qu’elle n’arriverait pas à en boire plus sans s’arracher une grimace. Seulement, elle avait choisi de s’en verser sur la poitrine et sur le ventre.
Mamma mia – sexe et alcool, le cocktail favori de Daniele Ricci. J’avais regardé la scène avec des yeux gourmands. Samantha jouait l’étourdie. Elle était douée pour pimenter nos jeux. -Gaspiller ? Tu viens juste de lui donner une meilleure saveur, dis-je en affichant toujours ce regard gourmand.
J’avais léché l’alcool en passant sur la poitrine de Samantha. J’avais fait le tour de ses seins jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune goutte. J’avais terminé par le meilleur – son nombril rempli de whisky. Samantha aimait ça. J’aimais ça. Seulement, ce n’était qu’un début. Elle avait faim – maintenant. -Tu es insatiable, Samantha mia, dis-je avec un sourire en coin.
J’allais la rassasier. D’abord un baiser sur ses lèvres – ensuite, j’étais allé à la cuisine chercher la chantilly et les cerises.
-Madame est servie, dis-je en revenant dans le living.
Je n’aurais pas été cherché tout ça si ça n’avait pas été – en partie – pour moi.
-Laisse faire le chef, dis-je en lui faisant un clin d’œil.
J’avais ouvert la chantilly et j’en avais mis aux mêmes endroits où avait coulé le whisky. Je m’en étais léché les lèvres et – ensuite – son corps. Tout était meilleur quand il était mangé sur la peau douce de Sammy. Même quand il n’y avait plus rien, j’avais sucé ses seins un peu plus longtemps.
Je m’étais arrêté pour prendre une cerise. -Tu as faim ?, demandais-je avec un grand sourire. Il va falloir venir chercher ce qu’il te faut alors.
J’avais coincé la cerise entre mes dents. Il n’était pas question que tout soit facile alors je l’avais gratifié de caresses très – très – intimes. Mes doigts allaient et venaient en elle. Samantha n’avait qu’à venir la chercher, sa cerise !
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Je n’aime pas le whisky, j’ai cet alcool en horreur. Quand j’en bois, ça me fait un effet de brûlure dans la gorge et j’ai l’impression de pouvoir sentir l’alcool se propager dans mes veines, c’est horrible. Je ne sais pas comment mon amoureux fait pour en boire autant et aussi facilement que s’il s’agissait d’eau. Cela étant dit, pour m’amuser, pour pimenter ce que nous faisons et qui est déjà bien amorcé, je veux bien en boire et même, en laisser couler sur mon corps pour le bon plaisir gustatif de Daniele.
Ses lèvres goutent l’alcool à même mes seins, sa langue se mêle à la fête en tournoyant agilement autour de mes mamelons. J’en soupire de plaisir, me supportant d’une main sur la table, l’autre, tenant fermement la bouteille de whisky dont je ne suis pas encore prête à céder à Daniele. Je ne suis pas encore assez certaine qu’à choisir entre nous deux, il me préférerait moi.
Je rigole, bien sûr !
C’est quand même quand il s’abreuve sur mon nombril qu’il fait naître les plus grands frissons. J’en tremble tant c’est bon et ma peau s’hérisse agréablement, plus encore là où sa langue à tracée.
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin puisque j’ai faim aussi. Je demande à Daniele d’aller nous chercher de la chantilly et des cerises, d’abord et surtout, pour le voir déambuler dans son plus simple appareil. Ai-je déjà mentionné à quel point il a des fesses absolument trop parfaites ?
Jamais je ne me lasserai de les admirer.
Et la vue de devant, quand il revient, aussi, est pas mal !
Il revient donc, avec la crème et les cerises et, aussi gourmand que moi, m’en étend sur le corps, là où il s’est abreuvé d’alcool. La chantilly est froide et je ne peux contrôler les muscles de mon ventre qui se contractent non plus les doux gémissements qui s’échappent d’entre mes lèvres.
- Quel gourmand tu es !
Ma tête se renverse vers l’arrière à peine lèche t-il les premiers endroits sur mon corps où il a étendu la crème soyeuse. Daniele a l’art de faire durer le plaisir et de m’amener ailleurs, d’explorer notre sexualité par le jeu et, comme nous sommes tous deux très compétitif et orgueilleux, ils durent très longtemps nos jeux.
Mon corps est maintenant tout collant de crème étendu et léché et, quand Daniele se relève et me propose une cerise pour combler mon propre appétit, je passe ma langue sur mes lèvres. L’excitation ne pourrait être plus grande qu’à ce moment précis. Si je n’avais pas besoin de mes mains pour me retenir à la table, sans hésiter, j’en glisserais une entre mes cuisses pour caresser… une toute autre cerise non pas moins juteuse et sucrée.
Comme s’il lisait dans mes pensées, il insère ses doigts en moi, m’offrant une caresse plus qu’osée. Je me redresse, tout de même, en position assise et je croise mes jambes autour des hanches de Daniele et l’un de mes bras, autour de sa nuque. J’approche mon visage lentement du sien, tirant la langue jusqu’à pouvoir effleurer ses lèvres, puis la cerise. Entre nos corps de plus en plus près l’un de l’autre, je passe mon bras libre pour lui rendre la pareil sur son sexe viril bien dressé. Je le caresse sans subtilité, faisant glisser fermement ma main sur lui. Plus il va vite en moi, plus je suis assidue sur lui.
Ma langue, elle, vient chercher la cerise qu’il m’a joliment fait miroiter en la tenant entre ses dents. J’en fais gicler le jus entre mes lèvres et sur les siennes et, quand je n’y tiens plus, me rapproche de lui et chasse sa main d’entre mes cuisses pour nous unir.
- J’ai toujours très faim de toi !
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Goûter du whisky à même le corps de ma belle donnait au breuvage une saveur encore plus exquise. L’imagination de Samantha était un plaisir pour moi ! Ça même si elle gardait la bouteille pour elle – pourtant, c’était plus de Sammy que j’avais envie que du whisky. Surtout que j’avais les deux pour le moment.
Samantha était gourmande et voulait ajouter de la chantilly et des cerises à ce repas alcoolisé. J’avais obtempéré – j’obtempérais toujours quand c’était pour mon bon plaisir à moi aussi. J’avais été chercher ce qu’il nous fallait complètement nu. Nous étions seuls dans la villa et je n’avais aucune honte à me promener comme ça chez moi.
J’étais revenu avec la nourriture et j’avais étalé de la chantilly sur le corps de Samantha pour pouvoir la faire frissonner à nouveau en passant avec ma langue là où il y avait de la crème – c’était affreusement excitant surtout que Samantha adorait ça. Son corps qui se contractait ne mentait pas sur le plaisir qu’elle ressentait.
Elle me trouvait gourmand. Je ne trouvais pas que c’était un défaut – Daniele Ricci n’a pas de défauts, ses défauts sont des qualités. -Je sais, dis-je avec un sourire. Et je ne suis pas gourmand que de nourriture.
Je l’étais d’alcool et de sexe mais ça elle le savait déjà. J’avais mangé jusqu’à la dernière trace de crème. Il n’y en avait plus une seule et j’avais bien pris mon temps. Seulement, il restait les cerises et je savais – parfaitement ! – que la faim de Sammy était loin d’être apaisée. J’avais glissé une cerise entre mes dents. Il ne lui restait qu’à venir la chercher ! C’est dans le but de la déstabiliser que j’avais glissé mes doigts entre ses cuisses.
Seulement, Samantha avait de la résistance et elle était venue chercher la cerise mais sans la prendre. Elle avait seulement lécher le fruit et mes lèvres. Samantha avait commencé une caresse – très – osée sur mon sexe. Elle rendait difficile ma maitrise totale de notre acte. J’avais soupiré et même gémi de plaisir.
-Sammy, soufflais-je en lui rendant la pareille entre ses cuisses.
Le fruit n’avait pas résisté à l’assaut de Samantha. Il avait explosé entre nos lèvres juste avant notre union totale. Mon sexe s’était glissé en elle – c’était parfait ! Samantha avait toujours faim de moi – j’avais toujours faim d’elle.
-Je sais, glissais-je à son oreilles en menant des vas et vient suave en elle.
Je l’avais embrassé en imprégnant une cadence. Je m’étais accroché à ses cuisses pour la ramener toujours contre moi à chaque assaut. La table bougeait à notre rythme et – bientôt – nos gémissements et nos cris avaient empli la pièce. Samantha bougeait et glissait parfaitement bien. J’avais donné deux derniers coups quand l’orgasme était arrivé pour nous deux.
Le calme était revenu et nous étions encore unis au moment de nous reprendre. Ça avait été – incontestablement – très bon. Était-ce parce que tout ça avait suivi une dispute ? Les choses avaient toujours été particulièrement bonnes après nos disputes. -Rappelle-moi de ne plus jamais faire passer un devoir important avant toi, soufflais-je à ma Samantha avant de l’embrasser.
Passer du temps avec elle était quand même la meilleure chose au monde. Ce moment en était une preuve incontestable.
@ Billy Lighter
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Ma toute première relation sexuelle ne fut certainement pas celle dont je me rappelle comme étant une magnifique expérience. Il m’avait fallu en redemander à Daniele, encore et encore, jusqu’à tomber au combat tous les deux, épuisés au possible par trop d’amour en une seule nuit. C’est de la nuit toute entière que je garde un merveilleux souvenir qu’aucune de nos autres expériences n’a pu déclasser, malgré l’assurance que j’ai pu prendre de fois en fois, nos initiatives communes, et toute la complicité que nous avons ensemble développée.
Je ne sais pas si pour Daniele, je suis une amante d’exception, pourtant je devrais savoir à le connaître qu’il n’est jamais resté longtemps avec une fille, surtout si elle représentait un mauvais coup au lit. Je devrais me baser là-dessus pour comprendre que je le comble suffisamment.
Depuis un an, nous avons exploré le corps de l’autre, essayer toutes sortes de positions, fait l’amour dans des endroits inusités, risqués même, ce qui rend l’orgasme encore plus puissant. Nous avons fait l’amour après des querelles, après des sorties, pendant des sorties!, au réveil, au coucher, en voiture, en vitesse derrière une porte, sur la plage.
Mais jamais encore nous l’avions fait aussi librement que cela, en plein cœur de la journée, dans le living room de sa villa. Non pas que le risque de nous faire prendre n’était pas tentant mais, c’était peut-être trop accessible pour nous, ou simplement pas intéressant. Sauf qu’aujourd’hui, nous avons rendu la chose plus excitante qu’un simple jeu d’adolescent l’aurait fait en mélangeant alcool et chantilly jusqu’à nous conduire à l’extase total.
J’ai encore le goût sucrée de la cerise sur mes lèvres quand, le souffle court, Daniele me regarde et me demande de lui rappeler de ne plus jamais faire passer un devoir avant moi.
- Rappelle-moi de ne plus jamais douter de ta parole, Mio Amore !
Mon regard est planté dans celui de Daniele, soudainement, j’ai le cœur lourd, triste. J’ai mal d’avoir douté de lui et je m’en veux de mes réactions volcaniques. Je suis comme ça, surtout avec lui, j’y peux strictement rien. Je l’aime à ce point que je redoute sans cesse une machination qui nous éloignerait l’un de l’autre. J’ai déjà assez de mes parents qui voient d’un mauvais œil notre couple.
- Daniele…
Je le serre contre moi, mon visage caché au creux de son cou.
- Tu vas la faire pour de vraie, ta demande ?
Je pars quand même du principe que j’ai mis de côté mes valeurs pour lui. Je ne regrette pas une seule fois, parce que mon amour pour lui est plus pur et sincère que n’importe quoi d’autre sur cette terre. Sous mes airs de filles fière et certaine d’elle, il m’arrive, en de très rare occasion comme en ce moment de montrer un côté plus vulnérable et notre éventuelle union à toujours été un point névralgique. Sans jamais vouloir lui mettre de pression, officialiser ses intentions envers moi auprès de mes parents me rassurerais et montrerait un peu de sa bonne foi, pour mon père et ma mère qui ne ratent jamais une occasion de me rappeler que mon petit ami a des intentions impures à mon endroits. Et s’il pouvait le faire, avant qu’une possible photo compromettante soit publiée, ça jouerait à notre avantage… légèrement… un tout petit peu… un tout petit chouyas.
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Tout avait été parfait dans notre petit jeu. J’avais aimé chaque instant – jusqu’à oublier les malaises de tout à l’heure. Notre relation avec Sammy était intense avec ses disputes, ses moments de joie et nos ébats toujours plus imaginatifs. Il n’y avait jamais de temps morts - c’était ça que j’adorais. Samantha était la femme qui savait comment ne jamais me lasser – autant par son caractère fort que par ses attentions. Nous formions le couple qu’il ne fallait. Elle était meilleure que toutes les filles que j’avais rencontrées jusqu’ici.
Elle était celle qui était destinée au grand Daniele Ricci ! Aucune autre ne pourrait jamais prétendre l’être – parce qu’aucune autre n’arrivait à sa cheville.
J’étais bien encore en elle à profiter des sensations encore présente de notre nouveau jeu – auquel on allait rejouer certainement une autre fois. L’imagination ne nous manquait jamais et on aimait – tous les deux – le risque. Se faire prendre était le plus gros risque, surtout pour Samantha et c’était grisant pour elle comme pour moi à chaque fois qu’on faisait l’amour à un endroit où on risquait d’être vu. Ici, nous étions en sécurité – seulement, le jeu avait provoqué des sensations nouvelles même pour moi.
Je regrettais un peu de ne pas avoir pu profiter d’elle toute la journée – ma faute et mon idée d’espionner Costa et son père. C’est pour ça que j’avais dit à Sammy de ne plus jamais la faire passer avant un « devoir important ». Elle, elle regrettait d’avoir douté de ma parole. C’était match nul – en réalité, l’égalité n’était pas vraie car je lui avais bel et bien menti. Pour son bien mais ça restait un mensonge.
-Je ne t’en veux pas, dis-je avant d’embrasser ses lèvres qui avaient le goût de cerise.
Seulement, ce baiser n’était pas suffisant pour faire disparaitre la peine qui s’était installée – subitement – sur le visage de Samantha. Elle avait quelque chose sur le cœur mais c’est dans le creux de mon cou qu’elle avait trouvé refuge.
-Oui ?, demandais-je en l’enlaçant alors qu’elle avait dit mon prénom.
Samantha avait pensé mariage tout à l’heure – elle revenait avec le sujet maintenant. Alors que – pour moi – le mariage avait très peu de valeur, il était important pour Sammy. Il faut dire que le mariage impliquait une demande à ses parents – une officialisation totale de notre relation aux yeux du monde. C’était sûrement ça qui était important pour elle. Si je voyais par-delà le symbole du mariage, je pouvais y voir une occasion de libérer Sammy de ses parents. Si elle était libérée, je n’aurais plus à me préoccuper des liens du père de Samantha avec Costa – elle sera ma femme et sous la protection des Ricci. Personne n’oserait faire de mal à un Ricci.
Cette illumination et les liens que je faisais – là alors que je regardais Sammy – donnait une importance au mariage qui, maintenant, avait un sens pratique à mes yeux.
-Attends-moi ici, dis-je en lui faisant un clin d’œil. J’arrive.
J’avais remis un pantalon et j’étais monté en vitesse à l’étage pour entrer dans la chambre de mon père. C’était – de loin ! – la plus spacieuse de toute la villa. J’avais ouvert un tiroir où se trouvait une boîte à bijou. C’était celle de ma mère – personne n’y avait touché depuis des années. Je l’avais ouverte pour en retirer la bague de fiançailles qui appartenait à ma mère. Je l’avais regardée et tournée dans tous les sens. Je ne savais presque rien de ma mère – sauf quelques anecdotes que m’avait raconté Erik – mais j’étais certain qu’elle serait contente que cette bague revienne à ma future femme. C’était une magnifique bague en argent sertie de petits diamants alors qu’un plus gros diamant parfaitement taillés était la pièce maitresse de ce bijou.
Bague:
J’étais redescendu et m’étais présenté devant Sammy. J’avais mis un genou à terre – c’était comme ça qu’on faisait, n’est-ce pas ?
-Samantha… Est-ce que tu veux être ma fiancée ?, demandais-je en ouvrant la main où se trouvait la bague.
La formule n’était peut-être pas la bonne mais elle était sincère.
-Si tu acceptes, j’irais voir tes parents demain à la première heure, dis-je sérieusement. Qu’ils acceptent ou non, ça n’aura pas d’importance. Un jour, tu deviendras Samantha Ricci.
J’allais leur prendre leur fille – rien ne pourra m’empêcher Daniele Ricci de faire ça.
@ Billy Lighter
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You're never gonna die, you're gonna make it if you try, they gonna love you - Pink Floyd
J’enfouie mon visage au creux du cou de Daniele, respirant l’odeur de sa peau, le parfum le plus enivrant qui soit, surtout après l’amour. Son sexe encore brûlant toujours en moi, je ne suis pas prête à le libérer. Peut-être parce que, quelque part au plus profond de moi, j’ai toujours peur que ce soit la dernière fois. Aussi stupide que cela puisse paraître.
Peut-être pas si stupide que ça, tout compte fait.
J’ai conscience que de soumettre une nouvelle fois à Daniele mes inquiétudes face à ses intentions pourraient lui faire prendre ses jambes à son cou et se sauver très, très loin de moi, me laissant brisée à jamais et désillusionnée vis-à-vis de l’amour.
Sauf que… non.
Ce serait très mal le connaître.
Un homme, un vrai, ne se défile jamais devant les obstacles de la vie. Il les affronte, dignement et c’est ce que je m’attends de lui. C’est pour ça que je l’aime.
Il fait mon cœur s’emballer d’un clin d’œil avant d’enfiler son pantalon et de s’enfuir à l’étage, me laissant, seule, les fesses encore nues sur le bois vernis de la table du living. Je saute sur mes deux pieds pour remettre ma culotte et son t-shirt, un peu pour éviter de me faire prendre complètement nue à attendre bêtement mon amoureux, par Erik ou pire, s’il fallait que son père soit de retour, ce qui me surprendrait quand même mais c’est toujours dans ces moments où on s’y attend le moins et je n’ai pas vraiment envie d’avoir une vraie première discussion avec Monsieur Ricci, nue et dans son living avec une bouteille de whisky et de la crème chantilly plein le corps.
Daniele revient et sans me laisser le temps de le questionner sur sa courte absence, pose un genou au sol me faisant à la fois déglutir difficilement et prendre appuie contre la table parce que je crois que mes jambes vont se dérobées.
Il l’avait planifié ? Il y pensait ?
Pour de vrai ?
Je veux dire… Je pensais qu’on en parlerait, lui et moi, et qu’on prendrait la décision de faire le saut. Mais c’est encore plus beau comme ça, spontanément, enfin presque, alors qu’on vient de s’aimer si fort. Dans sa main, se trouve la plus magnifique des bagues. Un bijou d’une beauté majestueuse.
- Oui, oh oui ! Daniele !
L’émotion m’empêche de mieux m’exprimer et quand il me passe la bague au doigt, je tremble tellement qu’il doit tenir mon poignet. Je ne me souviens pas avoir été aussi heureuse de toute ma vie. Je n’ai que 17 ans, me direz-vous… ça ne change rien au fait que jamais je n’ai connu un bonheur aussi immense.
J’enlace Daniele puis je l’embrasse passionnément. Un baiser qui pourrait surclasser tous ceux qu’on c’est offerts depuis le début de notre relation. Rien ne pourrait plus jamais atteindre notre amour.
Pas même le téléphone… qui sonne… et sonne encore et encore…
@ Billy Lighter
Daniele Ricci
Date d'inscription : 28/09/2013
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Re: Mission Failure (Décembre 1962)[PV Samantha][Hot][Terminé] Mer 2 Jan - 20:22
Mission Failure ft. Samantha Mancini
C’était une vraie demande sincère. Je venais de la prendre très vite sans l’avoir mûrement réfléchie. Seulement, je ne vois pas en quoi je risquais de me tromper – les points positifs à notre union étaient multiples. Cela signifiait que Samantha sera une Ricci et sera protégée de tout. Elle sera aussi libérée de ses parents – ce qui m’arrangeait !
Je n’avais pas hésité à lui offrir la bague de fiançailles de ma mère. Elle avait une valeur symbolique importante. Je savais que Samantha était celle avec qui j’allais passer ma vie – il n’y avait pas de doutes. Elle méritait d’avoir cette bague.
J’avais vu passer diverses émotions sur le visage de Samantha – la surprise et la joie en faisaient partie. Elle avait répondu positivement à ma demande. C’était officiel – nous allions former un couple marié d’ici quelques temps.
-Super !, lâchais-je avec une grande sourire et en me relevant.
J’avais passé la bague au doigt de Sammy. Elle tremblait d’émotion. Je ne l’avais jamais vu trembler de la sorte pour quelque chose d’aussi positif. C’est en lisant les émotions dans son regard que je me rendais compte que j’avais pris la bonne décision – même si elle était précipitée, c’était la bonne.
Nous nous étions embrassés passionnément. Il y avait tellement de force dans ce baiser que je pensais ressentir ce que Sammy ressentait. Le téléphone s’était mis à sonner mais nous étions bien trop occupés à nous embrasser que pour y prêter attention. Je n’avais pas envie de répondre. Les appels étaient toujours pour mon père – ça ne servait à rien d’y répondre.
Il avait sonné plusieurs fois d’affilée mais on ne l’avait entendu que le moment où on était dans le salon. Parce qu’après quelques baisers aussi bons, nous étions montés dans ma chambre pour s’aimer en faisant l’amour.
Nous l’avions fait deux fois sans plus entendre le téléphone qu’on ne pouvait entendre d’ici – sans même entendre Erik revenir à la maison. Nous n’étions concentrés que sur notre amour.
C’est après la seconde fois - quand on était dans les bras l’un de l’autre à se remettre de nos efforts physiques – qu’Erik avait frappé à la porte de la chambre. -Mademoiselle Mancini… Votre mère vient d’appeler. Elle souhaite que vous rentriez directement chez vous. Cela semble vraiment urgent, dit-il sur un ton sérieux. Vous devriez y aller. Elle semblait vraiment désemparée.
J’avais soufflé – putain, on ne pouvait pas être tranquille le temps d’une soirée ? Non, Erik avait insisté. C’est ainsi que j’avais proposé à Sammy de l’accompagner…
Seulement, je n’avais pas la moindre idée à l’instant que – à partir d’ici – plus rien n’allait être pareil.
@ Billy Lighter
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