Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé]
Carolyn Adam
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Sujet: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Dim 26 Jan - 17:19
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Edward Fleming & Angelica Litrell
Ce n’est pas facile de rester calme alors qu’en dedans, je me sens trahie, humiliée et très en colère. C’était complètement invraisemblable tout ce que me racontait cette femme qui s’était d’abord présenté comme la cousine d’un certain Edward Fleming. Je l’avais fait entrer parce qu’elle m’a dit nous avoir aperçu lui et moi sortir du building ou nous résidons et qu’elle n’avait aucun doute sur l’homme.
Quand je lui eu servit son thé et que je lui demandais si elle savait pourquoi il aurait pu me mentir sur son prénom, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me déballe une histoire comme celle là et encore moins qu’elle finisse par me dire qu’en fait, elle n’est pas sa cousine mais sa petite amie et que si elle m’a elle aussi mentit d’entrée de jeu, c’est qu’elle craignait que je ne la laisse pas entrer. Là-dessus, ça ne fait aucun doute, je ne l’aurais certainement pas fait entrer.
Tout ce qu’elle me dit fait du sens, trop à mon goût. Toutes les absences d’Ed… ou Edward, je ne sais plus, concorde avec les dates qu’elle prétend avoir passé avec lui. Comment saurait t-elle qu’il n’était pas ici si ce n’est qu’elle passait ce temps là avec lui ? Moi qui pensait qu’il partait faire des livraisons… il en faisait bien mais pas tout à fait ce à quoi je pensais. Mon Dieu !
Je réalise à peine le danger que représente ma cohabitation avec un dealer de drogue, chef de gang ! Si Eddy apprend ça, je ne suis pas mieux que morte ! Mais comment je pouvais le savoir ?! Ce n’est pas comme s’il m’avait laissé sa carte de visite non plus ! Il ne l’a pas de tatoué sur le corps, bref il ne s’en est pas venté.
J’essais de me convaincre que je ne pouvais pas le deviner, que même en grattant son vernis, il a réussit même à berner Evan avec son histoire d’agression au Mexique.
Angelica demeure calme et sourit, même. Comment elle fait ? Je serais folle de rage d’apprendre que mon petit ami mène une double vie ! Même si je m’en veux d’avoir couché avec Ed deux fois, je me dis qu’au moins, je n’étais pas au courant. Ça n’efface pas la trahison mais à moi aussi, il a mentit ! Et moi je passe mon temps à essuyer mon visage de mes larmes de chagrin et de colère alors qu’elle, elle est toute belle et détendue et souriante ! Je me console en me disant qu’au moins, je ne suis pas tombée amoureuse de lui n’empêche qu’il a joué là-dessus c’est ce qui me fait mal et qui me rend si triste.
- Mais pourquoi il a fait ça ? Je peux comprendre… pour brouiller les pistes mais… mener une double vie ?
Angelica déposa sa tasse sur la table entre nous deux mais elle n’eu pas le temps de répondre puisqu’Ed entra dans l’appartement à ce moment là. Je remerciais le ciel qu’Eddy ait prit Lucky avec lui pour la journée parce que je n’aurais pas voulu qu’il soit là en ce moment, ne sachant pas comment les choses vont se dérouler, entre Ed et Angelica qui auront certainement bien des choses à se dire et pas forcément sans se balancer quelques insultes, j’espère ne pas être témoins de scène de ce genre… mais moi aussi j’estime avoir droit à des explications.
Je le regardais, droit dans les yeux et la voix étranglée par l’émotion, je lui demandais tout simplement :
- Qui es-tu vraiment ?
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Lun 27 Jan - 19:20
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & A.J. Litrell
J’allais mieux… Assez pour arriver à sortir pour rejoindre la planque des New Soldados. J’avais encore des hommes… Mais il fallait que je les réorganise et que je recrute à nouveau. Reed avait fait pas mal de dégâts dans mes rangs en assassinant, notamment, mon second, Gonzalez… Il me fallait un nouveau second. Un qui serait aussi fidèle que Gonzalez. Pour ça, il allait falloir que mes recrues ou même les membres déjà intégrés fassent leur preuve. Je leur ai fait passer le message : le meilleur et le plus fidèle sera second. Et être second signifiait un meilleur salaire et une place plus confortable au sein du gang. Je savais que ça allait tous les motivés assez que pour qu’ils soient tous des petits chiens fidèles jusqu’à-ce que je nomme mon second. Et je ne comptais le nommer que quand je serais assez rétabli que pour savoir frapper.
Parce que, pour l’instant, je devais éviter de me battre…
J’avais aussi organisé ma garde rapprochée. J’aurais quelques New Soldados pour me suivre de près chaque fois que je ferais une sortie au bars ou bien dans tous les endroits où j’aurais envie d’aller. Je n’avais plus le choix, les Los Diablos savaient que j’étais El Lider… Ça ne m’empêchait pas de me faire toujours appelé comme ça pour la simple et bonne raison que les flics, eux, ne savent pas qui est El Lider. Ce surnom restait une protection quoi qu’il arrive.
J’avais, donc, tout remis en place et j’avais renforcé ma propre sécurité parce que j’avais maintenant une cible sur ma tête. J’étais sûr que Reed n’en restera pas là. Il cherchera à me tuer quoi qu’il arrive.
Je revenais, donc, d’un meeting avec mon gang. Pas besoin de garde rapprochée quand je retournais chez Carolyn. C’était une planque. Si j’avais des hommes autour, ça allait être suspect. Puis, je continuais à croire que c’était l’Eastside l’endroit où je serais le mieux caché. Les Los Diablos ne penseront pas à me chercher ici… C’était au beau milieu de leur territoire…
Je garai ma voiture sur la place de parking. J’avais, à nouveau, fait changé la plaque et la couleur… Elle était noire et bleue maintenant.
Après ça, j’avais grimpé les escaliers avant d’arriver devant la porte de mon appartement. Carolyn était là. Je le savais. Alors, j’entrai et avançai dans la pièce jusqu’à tomber sur…
A.J. ?
Ouais… C’était elle. En chair et en os. Face à elle se trouvait Carolyn les yeux rougis et les joues où coulaient des larmes. Je m’arrêtai net regardant d’abord Carolyn avant de poser mon regard sur A.J.. Je n’avais aucun doute sur le fait que les larmes de Carolyn viennent de ce que venait de lui dire A.J. qui, elle, était toute souriante, fière de son coup.
Je n’aimais pas ça… Je n’aimais pas me faire démasquer. Et c’était certainement ce qu’avait fait A.J. : faire en sorte que je sois démasqué.
Je m’en voulais à moi-même de ne pas avoir fait plus attention. Je devrais, d’ailleurs, faire bien plus attention lors de mes allées et venues… Déjà pour l’enlèvement d’Olivia et, maintenant, ici, avec A.J. qui avait dû me suivre sans que je la remarque pour savoir que je vivais ici quand je n’étais pas chez elle.
Carolyn me regardait sa voix remplie de tremolos. Elle voulait savoir qui j’étais… J’avais capté son regard ne laissant rien transparaitre avant de reposer le mien sur A.J.. Un regard froid. Très froid.
-Qu’est-ce que tu lui as dit, Angelica ?
Ma voix aussi froide que mon regard. Et il n’était pas question que je lui donne du A.J.. Elle sera Angelica aujourd’hui juste parce que je détestais son petit coup de pute.
Je ne savais pas encore l’ampleur des dégâts. Jusqu’où était allé A.J.. Est-ce qu’elle était allé jusqu’à dire que j’avais enlevé Olivia ? Ou bien s’était-elle contentée de dire que je n’étais rien d’autre qu’un dealer… La différence était grande dans une cours de justice.
Je fixai ensuite Carolyn prenant un regard beaucoup plus humain.
-Tu vois l’ex dont je t’ai parlé ? Celle avec qui je suis resté plusieurs années. La psy. Et bien, c’est elle…Elle amoureuse de moi et elle est prête à tout pour que je ne puisse pas reconstruire ma vie ailleurs… Donc, j’imagine qu’elle a encore inventé une histoire pour que je passe pour un méchant… J’en reviens pas qu’elle ait été jusqu’à me suivre pour savoir où j’habitais.
Je ne savais pas si mon histoire fera le poids. Mais vu qu’A.J. voulait jouer au plus malin, alors jouons… Même si, je devais avouer que j’avais surtout envie de l’étrangler sur place.
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Mar 28 Jan - 2:56
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & Edward Fleming
C’est par pure hasard que j’ai aperçu, il y a quelques temps de ça, Ward marcher dans la rue en compagnie d’une belle jeune femme qui poussait un landau. Ça aurait pu être un charmant portrait de famille, lui portant des sacs et rigolant des phrases échangés avec la jeune mère. Un truc tellement mignon que ça en était écœurant.
Et ça m’a foutue la rage !
Alors je les ai espionnés, jusqu’à savoir où ils allaient et je me suis bien vite rendu compte que c’est là que mon enfoiré de petit ami pieute quand il me fait croire qu’il va redresser ses affaires avec son gang. Après tout ce que j’ai fait pour lui, des nuits entières à le veiller, à prendre soin de lui, à craindre qu’il puisse mourir. C’est comme ça qu’il me remercie, aussitôt sur pied, il en profite pour me jouer dans le dos.
Une fois de trop.
J’ai donc attendu de le voir partir, pour entrer dans le building et déranger un locataire en frappant à la première porte et lui demander où habitait le jeune couple avec leur bébé. Il avait bien froncé des sourcils un rien suspicieux mais je lui avais expliqué que j’étais engagé par la mère pour de l’aide à domicile mais que j’avais bêtement perdu mon papier avec son nom et son numéro de porte et… hey ! Je sais être convaincante avec un regard angélique comme le mien !
Gagner la confiance de la femme fut presque aussi facile. Elle avait d’abord cru à une erreur sur la personne en précisant que son colocataire ne s’appelait pas Edward mais bien Ed puis… la pièce à fit par tomber dans sa tête… Ed…Ward. Si je lui ai d’abord dit être la cousine de son colocataire c’était bien sûr pour en apprendre un peu plus sur leur relation avant de lui dire que, oh surprise ! , je suis sa petite amie.
Tout de suite, j’ai su qu’ils étaient plus que de simples colocataires, par la réaction de la jeune femme. Elle a baissée les yeux, elle a bégayée des mots, avant de relever la tête vers moi sans forcer pour croiser mon regard. Elle était mal à la l’aise, ça en était une pure délectation. Cela dit, elle insistait sur le fait qu’ils ne formaient pas un couple et que jamais il n’avait parlé de moi.
- Bien sûr qu’il n’a pas parlé de moi puisqu’il voulait vous séduire !
Et je lui balançais tout… du moins presque tout, assez pour qu’elle comprenne qu’elle vivait avec un homme dangereux qui n’aurait aucun remord à l’écraser comme une vulgaire mouche. Et quand elle reprit le contrôle de ses émotions, enfin, pas vraiment mais assez pour prononcer une phrase complète sans s’étrangler dans ses sanglots, elle me demanda si je savais pourquoi Ed-Ward avait agit de la sorte.
J’allais lui dire qu’elle ne représentait qu’un simple défi pour lui mais le loup entra dans la bergerie. Je me retournais, comme si de rien était, prête à savourer le spectacle. Et la tronche qu’il tira en me voyant valait bien le risque. Il avait voulu se jouer de moi, il allait voir que je ne rigolais plus.
Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, la jolie rouquine demanda à Ward qu’il se dévoile officiellement. Oh que c’était drôle ! Et plus encore quand il me demanda, des poignards dans le regard, ce que je lui avais lui.
- Mais absolument tout mon amour… oh… quoi que… après réflexion, non. J’ai omis quelques détails.
Je n’ai pas parlé à Carolyn des meurtres. J’ai été complice de quelques uns des crimes de Ward, je ne vais pas me tirer dans le pied avant que ça ne soit vraiment nécessaire. Mais je doute que Ward m’entraîne là-dessus. Il perdrait bien plus que sa relation avec la petite maman célibataire.
Ward contre attaqua en lui disant que j’étais l’ex dont il lui avait parlé et… devrais-je l’interrompre en lui disant que j’avais déjà fait ce résume à Carolyn ? Je restais assise, souriante, et je repris ma tasse nonchalamment pour ne rien manquer de la réplique de Carolyn.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Mar 28 Jan - 18:17
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Edward Fleming & Angelica Litrell
La situation est complètement surréaliste ! Comment ai-je pu me retrouver là-dedans sans m’en rendre compte ? Quand j’y pense, les longues absences d’Ed et toutes ses raisons pour ne pas ne serait-ce que me montrer son camion me semblent évidentes maintenant. Il me cachait la vérité, celle que vient de m’exposer sa petite amie. Qu’il me mente sur son métier est une chose, quoi que dealer de drogue à la tête d’un gang criminel est assez difficile à digérer mais qu’il ai voulu faire de moi son second violon, ça ne passe pas du tout. Il m’a fait la belle romance du mec blessé qui voulait une histoire vrai, sans mensonge et sans pression.
Je pleure de colère, de rage et de chagrin. La seule consolation que j’en tire c’est bien de ne pas m’être laissé envelopper par ses belles paroles et tomber dans le piège. Nous avions convenus de prendre notre temps, il a été trop vite et j’ai appliqué les freins. J’ai tout de même mal parce que je l’appréciais vraiment beaucoup comme ami, comme meilleur ami même et que maintenant, non seulement je ne sais plus qui il est mais la confiance qui s’était établie entre nous deux viens de partir en fumée.
Mon cœur bat deux fois plus vite quand Ed entre. Je peux voir sur son visage autant de stupéfaction que de rage en découvrant qui se trouve en ma compagnie. Ça me confirme certaines choses que m’a dites Angelica. Je lui demande qui est-il vraiment. Mais plutôt que de me répondre, il se tourne vers la femme qui n’a en rien perdu de sa prestance et lui rétorque qu’elle m’a absolument tout dit, sauf quelques détails.
- Quoi ? Parce qu’il y a pire encore ?
Et Ed de me regarder à nouveau pour me donner sa brève version des faits. Oui il m’a bien parlé de d’une ex-petite amie psy avec qui il vivait une relation instable. Ils rompaient puis reprenaient pour un oui, pour un non. Il m’a aussi dit avoir été amoureux d’une autre fille.
- Peu importe ! Je crois que je ne saurai jamais qui de vous deux dit vrai pour votre relation… Mais pour le reste ? Tu deal de la drogue ? Tu étais un Los Diablos avant de rejoindre un autre gang…
J’ai un blanc qui est meublé par Angelica qui prend soin de nous rafraichir la mémoire sur le lien d’Ed aux Conti et sur son amour plus grand que nature pour Samantha Mancini, la manager qui a survécu au massace des Conti, tout le monde n'a fait que parler de ça pendant un long moment ! Il m’a confié s’être fait tabassé parce que cette fille, Samantha, donc, en aurait eu assez de lui, surtout parce qu’il aurait décidé de cesser de lui servir d’esclave. Je fixe Angelica un moment puis je regarde à nouveau Ed.
- El lider ? C’est un mensonge aussi ?
Il faut que ce soit faux !
Je n’ose même pas imaginer le danger que je coure à vivre avec un dealer sous mon toit. Et Lucky mêlé à tout ça ! Eddy ne manquerait pas d’en faire tout un drame, je l’entends d’ici se servir de ça pour m’écraser encore d’avantage.
- Montre-moi ton permis de conduire. Si tu t’appel bien Ed, ce sera inscrit dessus.
Si son nom est bel et bien Ed, je suis prête à lui accorder le bénéfice du doute et discrédité la version d’Angelica. Mais si ce n’est pas ce qui y est inscrit, je sais que peu importe ce qu’il me dira sèmera le doute et rien ne suffira à rebâtir la confiance entre nous.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Mer 29 Jan - 19:32
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & A.J. Litrell
En entrant ici, je ne m’attendais pas à y trouver A.J. et son sourire un peu trop joyeux à mon goût alors que Carolyn, elle, avait les larmes aux yeux. Et, rapidement, je compris que ma petite-amie était venue ici pour compromettre à la fois ma planque et mon petit jeu.
Et je n’aimais pas ça !
J’aimais A.J., mais je détestais quand elle venait jouer sur mes plates-bandes. Je détestais quand elle venait s’interposer dans mes jeux pour lesquelles j’établissais mes propres règles.
C’est pour ça qu’elle méritait largement le regard noir que je lui lançai alors que Carolyn tenait à savoir qui j’étais vraiment. Je ne savais pas encore l’étendue des dégâts. Je ne savais pas précisément ce qu’A.J. venait de révéler à Carolyn. Alors, je demandai ce qu’elle lui avait dit. Tout simplement. Je doutais qu’elle avait parlé des meurtres parce que si c’était le cas, elle allait tomber avec moi. Et je savais que ce n’était pas le genre d’A.J.. Elle aussi préférait la mort à la prison.
Et elle déclara avoir tout dit sans entrer dans les détails avant de dire qu’elle avait omis certaines choses. C’est bien ce qu’il me semblait… Mais mon regard restait noir, il ne se radoucis que quand je le posai sur Carolyn qui s’exclama, demandant s’il y avait pire encore.
Mais je ne dis rien… Parce qu’il y avait certainement pire étant donné qu’A.J. avait « omis quelques détails ».
Je lançai alors ma contre-attaque en essayant de discréditer les dires d’A.J. même si ce n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait. Mais j’avais semé le doute. Assez pour que Carolyn ne sache pas qui d’A.J. ou de moi disait la vérité sur notre relation. C’était un premier pas… Mais je ne crois pas que ça sera suffisant. Parce qu’elle demandait à savoir pour le reste. Le fait que je dealais… Le fait que j’avais été une Los Diablos… Le fait que j’avais rejoint un autre gang… Et c’est A.J. qui compléta le sourire aux lèvres alors que me regard bifurqua à nouveau sur elle ce qui ramena mon regard noir. Elle avait tout dit sur les Conti, sur Samantha,… Sale petite garce.
Et sur El Lider, aussi… Carolyn me questionna là-dessus. Ce qui n’était pas vraiment une bonne chose. Je pouvais nier en bloc… Mais quand elle me demanda mon permis de conduire, mes lèvres se pincèrent.
Je soupirai profondément avant de sortir mon portefeuille de la poche intérieur de ma veste. J’en sortis mon permis de conduire que je balançai sur la table laissant apparaitre mon faire prénom.
-Je m’appelle Edward Fleming. Ed, ce n’est qu’un surnom. Je ne t’ai pas menti, là-dessus.
Si, je lui avais menti… Et je crois que, de toute façon, Carolyn n’allait plus avaler ce que je lui disais de façon docile. Je savais que nier tout ce que A.J. avait révéler n’allait pas fonctionner. Ça pouvait même être dangereux… Parce que nier invitera Carolyn à essayer de savoir si je mens où nous. Ça la poussera à creuser et elle risquait de tomber sur « les choses omises par A.J. »
Je fixai toujours Carolyn.
-Oui, je deal. Mais en dehors de ça, je suis un type normal. Il me fallait un endroit où résider et je savais que dire que j’étais dealer n’allait pas forcément être la meilleure des cartes de visite pour trouver un logement. Si j’ai menti, ce n’est pas contre toi ou pour m’amuser… C’était juste pour être sûr que tu n’allais pas me foutre à la porte.
Je regardais toujours Carolyn mon regard s’adoucissant au fur et à mesure que je parlais. -Je suis né dans l’Eastside… J’ai été enrôlé dans les gangs à 14 ans. Autant te dire que je n’ai pas forcément eu le choix. Ma mère s’étant mise en couple avec le chef des Los Diablos de l’époque. Et quand on entre dans ce genre d’engrenage si jeune, on n’a pas d’autre choix que d’y rester toute sa vie au risque de la perde.
Je soupirai.
-J’ai rejoint la Casa Nuova juste après parce que je n’avais pas le choix. Le chef des Los Diablos voulait faire le ménage dans ses rangs et je faisais partie du plan de « restructuration », si tu vois ce que je veux dire. La Casa Nuova m’offrait une protection. Je n’avais pas le choix. Et quand elle a été massacrée par les Los Diablos, je n’ai pas eu d’autre choix que de trouver un autre endroit où me réfugier alors j’ai rejoint le gang d’El Lider.
Je jetai un œil à A.J. -El Lider qui n’est pas moi mais mon chef quoi qu’en dise cette petite menteuse.
Mon regard revint sur Carolyn. -Mais ce que je ressentais pour toi, c’était vrai… N’écoute pas mon ex… Depuis qu’on a rompu elle ne cherche qu’à me nuire.
Il fallait que j’arrondisse les angles. Que je paraisse plus humain qu’A.J.. Que je minimise mon implication dans tout. Que je fasse passer mon installation ici comme une nécessité. Bref, il fallait que je passe un peu plus pour Ed et un peu moins pour Ward.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Mer 29 Jan - 22:11
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & Edward Fleming
La réaction de Ward est délectable. Je peux percevoir à quel point il se retient à deux mains pour ne pas me sauter dessus et c’est exactement l’effet que je recherchais. Puis je sais, parce que je le connais mieux que n’importe qui en ce bas monde, que mon attitude ultra calme et détaché ne fait qu’amplifier sa rage.
La pauvre Carolyn qu’en a elle, porte sur ton visage les traces de sa déception profonde. Elle m’a dit ne pas être amoureuse d’Ed mais pourquoi pleurerait-elle si ce n’était pas le cas ? Je crois plutôt qu’elle se ment à elle-même dans le but de se protéger ou, si elle dit vrai, elle a quand même expérimenté l’amour avec lui et était encore indécise. Elle, je paris qu’elle est le genre de femme à se poser beaucoup trop de questions et qu’elle trouve ses réponses en consultant son horoscope ou en analysant le fond de sa tasse de thé.
Une bonne fille simplement trop pathétique pour être mon amie. De toute manière, je ne veux pas d’amies. Je veux Ward à moi et moi seule, comme il me l’a promis !
Et c’est là que le spectacle devient de plus en plus intéressant. La jeune mère presque complètement célibataire confronter son colocataire possiblement amant sur mes propos. Les veines dans le cou de Ward se gonflent de colère tout comme sa mâchoire qui se serre quand il me regarde. Il glacerait le sang dans le corps de sa belle s’il la dévisageait comme il me dévisage mais je suis habitué à voir émaner de lui le pire qu’on puisse imaginer. C’est d’ailleurs pour cette raison que je l’aime à ce point !
Ward tente de naviguer au travers des questions de Carolyn, il rebondit sur mes allégations en les tournants à son avantage. Il me surprend en confirmant être un dealer.
- Bravo mon amour ! Tu progresse !
Oui je le nargue, et je le narguerai jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il craque et qu’il révèle son vrai visage à Carolyn. Peut-être qu’il finira par me bondir dessus et qu’il me frappera avant de m’étrangler jusqu’à ce que mort s’en suive.
La petite femme est plus maligne qu’elle n’en a l’air ! Elle aussi, me surprend, en demandant à Ward son permis de conduire en affirmant que son vrai prénom sera inscrit dessus. Je pensais qu’il allait lui violoner un air dans le style de’’J’ai perdu mes papiers pendant on agression au Mexique’’, sauf que non, il ne peut pas puisque Carolyn sait que cette histoire est fausse. Il jeta alors sa carte sur la table et avoua s’appeler Edward Fleming, qu’Ed est son surnom. Je le laissais tout de même aller au bout de son histoire avant de l'interrompre pour lui souligner le fait qu'il ment, encore.
- BEEP ! Erreur ! Ward est ton surnom ! Tu as horreur d’Ed ou Edward ou tous les sobriquets s’y rattachant. Bébé, tu mens mal !
Puis je regardais Carolyn sont le scepticisme masquait le visage. On ne peut pas la blâmer avec tout le récit peu réjouissant que vient de lui servir Ward qui tente désespérément de lui mettre dans la tête que je mens. Ça fait mal, je dois l'avoue, qu'il nie être toujours en couple avec moi.
- Nous sommes toujours un couple. Je ne peux pas le prouver mais je peux prouver qu’il a passé sa convalescence chez moi et non pas au Mexique comme je te l’ai expliqué. Il a reçus trois projectiles… ici… ici… puis ici, dis-je en montrant sur mon corps les endroits ou les balles s’étaient logés dans le corps de Ward. Son bras droit les lui a retiré avec un couteau et il a fait un boucher c’est pour ça que les plaies n’ont pas la forme d’impact de balle et je le sais parce que c’est moi qui l’a veillé et soigné.
Je sais qu’à partit de maintenant, la moindre petite information que je pourrai dire sèmera d’avantage de confusion dans la tête de Carolyn et qu’elle cherchera toujours à trouver la faille dans ce que répliquera Ward.
Et ça, c’est vraiment très, très drôle !
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Mer 29 Jan - 22:56
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Edward Fleming & Angelica Litrell
Je tombe de haut et l’atterrissage est brutal.
Ed ne s’appel pas Ed mais bien Edward Fleming. Déjà, cette révélation là me donne l’effet de ne plus le connaitre.
- Tu m’as pourtant dit que c’était ton prénom. Pourquoi ne pas t’être présenté avec ta vraie identité ? Tu m’as mentis dès le départ !
Ensuite, non seulement il ne nie pas être un dealer mais il confirme vendre de la drogue. Il avait besoin d’un endroit où habité et il avait peur que si je savais ce qu’il faisait réellement dans la vie, je ne veuille pas de lui chez moi. Je ne pu retenir un rire nerveux tout en me passant la main dans les cheveux quand il dit ça.
- Tu n’aurais même pas eu le temps de te présenter, si j’avais su…
La dernière chose que je veux dans ma vie, c’est bien de me retrouver colocataire d’un vendeur de drogue. Si des soupçons devaient peser sur lui, est-ce que je serais moi aussi dans la mire des enquêteurs parce que nous partageons notre espace de vie ? Je n’ai pas le temps de le questionner sur cette première inquiétude qu’il me balance le reste de sa vérité. Il fut un Los Diablos parce qu’il n’avait pas le choix. Il fut un membre de la Casa Nuova parce qu’il n’avait pas le choix. Puis il n’a pas eu le choix que de se trouver un autre gang, plutôt que de prendre un chemin plus respectable, disons, suite au massacre de la famille Conti.
- Dans la vie, Ed… Edward, nous avons toujours un choix !
À l’entendre, c’est comme s’il avait eu d’autres ambitions que d’être dans des gangs mais qu’il y était resté parce qu’il y était forcé. Dès le départ, il a fait le choix de la criminalité et son parcours ne montre pas sa volonté de s’en sortir. Quand s’est rendu qu’il faut une planque que personne ne soupçonnerait, c’est qu’il faut être enfoncé profondément dans l’illégalité.
Je me levais pour me diriger vers la fenêtre, les bras croisés sous ma poitrine. Edward affirme ne plus être en couple avec Angelica alors que cette dernière prétend tout le contraire. Elle ne peut pas le prouver, mais elle sait exactement là où il a été blessé puisqu’elle clame l’avoir soigner. Il est vrai qu’elle ne pourrait savoir de quoi ont l’air ses cicatrices si elle ne l’avait pas elle même soigné. J’ai vu Edward, torse nu, sortir de la salle de bain ce matin même et j’avais été choqué de l’ampleur de ses marques. Je m’étais abstenue de commenter, sachant que ça ne devait pas le réjouir de s’exhiber avec pareils marques mais ma pensée avait été que son médecin était probablement bouché de formation.
- Je… ne sais pas qui croire. De toute façon, que vous soyez en couple ou non ne change rien au fait que nous avons couché ensemble mais qu’il ne se passe plus rien entre nous. J’ai été clair là-dessus… je n’éprouve pas les même sentiments que tu prétends avoir pour moi…
J’ai trébuché sur le mot prétendre parce qu’il me semble évident que les sentiments d’Ed-Ward n’ont été qu’une mascarade au même titre que son besoin de se trouver une planque. Je n’étais rien de plus qu’une couverture…
Puis je me retournais pour regarder Ed ou Edward, enfin, lui.
- Disons que ce que tu dis est vrai, que tu n’as jamais eu l’intention de te moquer de moi, et tout… ça change rien au fait que tu deal et que je ne peux pas accepter ça. Je pense à ma sécurité et celle de mon fils. Si elle a été capable de te trouver, imagine un junkie qui te suit et s’introduit ici ? On un ennemi de ton chef ! Ed ! Tu t’es fais tirer dessus, jamais plus je ne me sentirai en sécurité avec toi sous mon toit.
Le pire, je ne pourrai même plus me sentir en sécurité même sans lui ici justement parce que toujours je vais douter que quelqu’un a trouvé sa cachette secrète.
- Je vais partir… le temps que tu emballe tes trucs puis que tu quittes définitivement. Je ne dirai jamais à personne ce que je sais, tout ce que je veux… c’est que tu t’en aille et que mon fils et moi soyons en sécurité.
Mon fils qui se trouve en ce moment même avec son père qui va se faire un plaisir de me rire au visage en me disant qu’il savait trop bien que mon colocataire n’était pas net. Il ne va certainement pas me raté en disant que j’ai mis la vie de Lucky en danger. Et je ne pourrai même pas me défendre parce qu’il aura parfaitement raison ! Je me sens tellement idiote en ce moment que si je le pouvais, je fondrais pour couler sous les lattes du parquet de bois.
Je traversais le salon passant entre les deux amants de l’enfer puis je m’arrêtais net.
- Le pire, c’est que tu vas vraiment me manquer !
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Jeu 30 Jan - 20:56
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & A.J. Litrell
Arrondir les angles… C’est ce que je devais faire pour minimiser les dégâts qu’avait provoqué la tempête A.J.. Mais ce n’était pas évident… Carolyn fulminait déjà rien que parce que je lui avais servi un surnom à la place d’un nom… Ce que j’aurais fait même si je m’étais présenté sous mon vrai visage tout simplement parce que je détestais qu’on m’appelle Edward Fleming. Mon nom c’était Ward et rien d’autre. -Je déteste le nom Edward, voilà pourquoi…
J’affirmai tout de même être dealeur mais en essayant tout de même de garder un visage humain en expliquant que je ne lui avais rien dit parce que ça m’aurait empêché de pouvoir emménagé ici. Ce qu’elle confirma en disant que si j’avais dit, d’entrée de jeu, que j’étais dealer, je n’aurais même pas eu le temps de me présenter… Ouais… Les préjugés… Je connaissais beaucoup de dealer… Certains, en dehors de la drogue qu’ils vendaient souvent parce qu’ils ne se croyaient bon qu’à ça, étaient des gens qui avaient une famille… Mais, je comprends Carolyn. Dealer, c’est interdit par la loi… Dealer, ce n’est pas un métier qui apporte la sympathie. Dealer, ça fait peur. Pour ça qu’elle n’aurait pas voulu un dealer. Elle aurait sûrement préféré un barman… Pour information, mon père était barman avant qu’il ne prenne perpète…
Bref, tout ça pour dire que le métier ne voulait rien dire…
Mais je ne renchéris pas continuant de raconter mon histoire alors que A.J. faisait des petits commentaires qui tendaient les muscles de ma mâchoire. Elle m’énervait. Elle m’énervait et j’avais une envie énorme de lui taper dessus.
Alors que j’expliquai que je n’avais pas eu le choix… Que la vie m’avait fait passé de gangs en gangs, Carolyn lança le très connu « on a toujours le choix ». Faux. Cette phrase est totalement fausse. C’est facile quand on est né dans une famille relativement normale comme celle de Carolyn qui se tape des rockstars quand elle ne torche pas le cul à son gosse. C’est facile quand on a assez de thunes pour payer un appartement. Bien plus facile que quand on vient des bas quartiers et que ta mère a eu la bonne idée de se mettre en couple avec une chef de gang. Alors non… Quand on se fait enrôler dans les gangs à 14 ans, non, on n’a pas le choix. D’ailleurs, ma mère n’aurait pas été en couple avec Riccardo, je n’aurais jamais rejoint les Los Diablos. Je n’aurais peut-être même jamais été dans un gang. J’aurais trouvé, peut-être, un autre moyen d’allier l’utile à l’agréable… Des gens qui ont besoin de tueur à gage, il y en a beaucoup… Et ils ne font pas toujours partie d’un gang ou d’une mafia…
Je fixai Carolyn alors que mon regard s’assombrit un peu.
-Non… On n’a pas toujours le choix. Je n’ai pas eu le choix quand j’ai rejoint les Los Diablos... Je n’ai pas eu le choix quand j’ai rejoint la Casa Nuova à cause des Los Diablos… Et je n’ai pas eu le choix que de rejoindre les New Soldados à cause des Los Diablos… Ou alors, il faut que je parte loin. Très loin. Mais je n’ai pas l’argent pour ça.
Si… J’avais l’argent pour ça… Mais je n’en ai pas envie… J’aimais trop Los Angeles. Les autres endroits où j’étais allé pour mon boulot, je n’avais pas aimé.
Carolyn se dirigea vers la fenêtre alors qu’A.J. en rajouta une couche avec mon surnom divulguer une information que je n’aurais pas voulu divulguer. Car autant le nom Edward ou même Ed n’évoquait rien à personne, le mot Ward était connu dans l’Eastside… Dans les bas-fonds de l’Eastside, je vous l’accord, mais aussi au commissariat…
C’était clair que maintenant ma planque était vraiment foutue et je foudroyai à nouveau A.J. du regard.
Elle le payera…
Surtout qu’elle en rajouta encore en disant qu’on était toujours en couple et en donnant une preuve en parlant des blessures que m’avaient infligées Reed. Je fermai brièvement les yeux soupirant avant de les rouvrir sur A.J. lui montrant mon plus bel air contrarié. -C’est n’importe quoi, Angelica.
Mais Carolyn ne savait pas qui croire. A.J. avait semé le doute… J’avais contre-attaqué… Carolyn était prise dans notre bataille. Même si elle me fit regarder vers elle quand elle déclara qu’il ne se passait rien entre nous parce qu’elle n’éprouvait pas le même sentiment que moi. Mes lèvres se pincèrent.
Carolyn… Samantha… Les deux m’avaient servi la même chose… Ça faisait moins mal avec Carolyn parce qu’en réalité je ne ressentais aucun amour pour elle. Mais ça signifiait qu’aucune ne tombait dans mes filets.
Et je n’aimais pas ça…
Ça fonctionne mieux sur les filles de l’Eastside… Celles des gangs… Ce qui ne faisait que me ramener à la phrase de Samantha qui disait que je n’étais bon que pour les putes de l’Eastside.
Non… Je valais mieux que ça. -Je sais… Tu as été clair là-dessus…
Mais Carolyn ne voulait plus de moi ici. Pas forcément parce que j’avais menti. Mais parce que j’étais un dealer et qu’elle avait peur pour la sécurité de son fils. Ça faisait des semaines que je vivais ici et le plus grand danger qu’avait subi son fils, c’est son propre père… Alors elle pouvait se garder sa paranoïa.
Et moi, je devais garder mes pensées pour moi. Il ne faut pas que ça déborde. -Je comprends… Même si j’ai toujours pris mes précautions pour qu’il ne vous arrive rien à toi et Lucky… Toujours.
Et je dis ça en plantant mon regard dans le sien. Mais ça ne fit pas changer d’avis Carolyn qui comptait partir le temps que je déménageais. Pour aller où ? Certainement à Santa Monica… Mon vrai « chez moi ». Une chose était sûre, c’était que Carolyn ne comptait rien dire. Oui… Il valait mieux… Parce que si elle ne me l’avait pas garanti alors j’aurais dû utiliser des moyens beaucoup moins drôles pour elle pour qu’elle tienne sa langue.
-Merci… Pour le temps et pour le fait que tu ne diras rien. Ça compte beaucoup pour moi.
Elle n’aurait pas été aussi indulgente si je lui avais dit que mon passe-temps était le meurtre. Mon opération pour arrondir les angles était un petit succès.
Carolyn passa entre moi et A.J. se dirigeant vers la porte de sa chambre. Mais avant d’entrer dans celle-ci, elle déclara que j’allais lui manquer. On se tournait le dos et moi, je regardai A.J. à qui je fis un sourire qui voulais dire : « j’ai quand même presque gagné ». Car oui, la phrase de Carolyn me provoquait pas mal de satisfaction. Parce qu’elle s’était quand même attaché à moi et j’aimais qu’A.J. entende ça.
Je dis alors en tournant légèrement la tête.
-Tu vas me manquer aussi…
Et elle disparut alors dans sa chambre et quand elle ferma la porte, j’étais face à A.J…. Je l’ai fixé un long moment, sans rien dire, avant de dire assez bas pour ne pas que Carolyn entende :
-Bébé… Tu ne perds rien pour attendre.
Elle m’avait cherché ? Elle allait me trouvé. Pas ici. Pas maintenant. Mais bientôt.
Je lui tournai alors le dos pour aller me servir un verre d’alcool. Je le bus d’une traite avant de déposer violement le verre sur la table un geste qui trahissait que j’étais vraiment en colère… Mais je devais attendre que Carolyn soit partie.
Je me suis servis un autre verre un peu après ne parlant toujours pas à A.J.. J’imagine qu’elle aussi attendait le bon moment pour l’ouvrir. Et quand Carolyn revint dans la pièce, je lui souris d’un maigre sourire :
-Je ne vais pas rester ici très longtemps. Je ne veux pas te priver de ton appartement… Je serais parti demain matin. J’irais au motel, en attendant. Mais je ne veux pas déranger.
C’est tout ce que je lui dis avant de me resservir un verre soupirant à nouveau en laissant transparaitre une tristesse feinte.
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Jeu 30 Jan - 23:40
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & Edward Fleming
J’assiste à une véritable dégringolade de confiance et d’amitié. Je regrette ne pas avoir de pop corn et de boisson gazeuse tant le spectacle est digne d’un bon film de cinéma. C’est dingue combien Ward se démène pour garder intact ce qu’il a bâtit ici alors qu’il aurait dû se rendre compte dès qu’il est entré dans l’appartement qu’il avait déjà tout perdu.
Carolyn ne digère pas les mensonges de son ténébreux colocataire. Pauvre petite fille innocente, que croyait-elle ? Les gens mentent tous autant qu’ils sont et je serais prête à mettre ma tête à couper qu’elle-même a ses petits squelettes dans son placard.
Qu’importe la fille, je ne suis pas ici pour elle, ou pas que pour elle, mais pour faire comprendre à Ward qu’il m’a mentit une fois de trop et que je n’accepte plus son petit jeu. Soit il est à moi… soit il est a personne c’est aussi simple que cela ! N’a-t-il pas promit de tuer le type avec qui j’ai couché le soir où il est arrivé chez moi, à deux doigts de la mort ? Je ne fais que lui servir sa propre morale. Ce qui est bon pour moi, l’est pour lui. Il tue mes amants ? Je détruits ses amantes.
De temps en temps, je ponctue la conversation de quelques commentaires, question de balancer le chien dans le jeu de quille. Et puis, si je ne mettais pas un peu de piquant là dedans, la pauvre Carolyn tomberait dans les bras de Ward et nous aurions droit à des retrouvailles au lit. Elle a beau dire qu’elle ne ressent rien pour MON petit ami, croyez moi j’ai du flair, cependant, je peux aussi affirmer qu’en ce qui concerne Ward, les sentiments ne sont pas partagés. Ward n’aime personne d’autre que moi.
Les regards sombres qu’il me lance entre deux mielleux qu’il réserve pour Carolyn m’excitent au plus au point. Je me retiens de ne pas lui sauter dessus. Peut-être que la petite maman coincée aimerait se joindre à nous?
La petite mère ne peut pardonner à Ward parce qu’elle craint pour sa sécurité et celle de son fils, vivre avec un dealer de drogue c’est connu, est la plus forte cause de décès à Los Angeles pour notre époque. Bien entendu, je dis ça avec tout ce que j’ai de sarcasme. Si elle s’avait que ce n’est pas le dealer en Ward qu’elle devrait craindre mais sa fâcheuse tendance à assassiner les gens. J’éclate de rire, c’est plus fort que moi, quand il dit qu’il a pourtant toujours prit ses précautions pour que jamais personne ne sache où il se trouvait et ainsi ne jamais compromettre la sécurité de la femme et son enfant.
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Tu es probablement le type le plus recherché de Los Angeles en ce moment et même moi j’ai été capable de te trouver ! Imagine un client frustré et en manque…
Je passe une main devant mon visage pour faire signe que je me tait, ça vaut mieux parce que je sens que ce n’est qu’une question de seconde avant que Ward pète définitivement un plomb. Pauvre petite bête toute fragile.
Carolyn s’en alla dans sa chambre rassembler ses trucs, c’est qu’elle est une bonne âme pour permettre à Ward de prendre son temps pour rassembler ses affaires et s’en aller. Et je le répète… elle… n’est…pas…amoureuse…de…lui… ! J’ai envie de vomir !
Puis, une fois seul Ward et moi, celui-ci m’assassina une bonne demi douzaine de fois du regard avant de dire tout bas que je ne perdais rien pour attendre. Je plaçais ma main entre mes deux cuisses en prenant un air de pure jouissance avant de lancer, beaucoup plus fort que lui :
- Moi aussi je t’aime, bébé !
Carolyn revînt presque aussitôt, un sac su son épaule, un autre dans la main. Elle avait les yeux rougis, le visage boursoufflé, elle n’était pas belle à voir. Vraiment pas belle. Comment il a pu coucher avec pareil laideron ?
En bon perdant, Ward signifia son intention de partir dès le lendemain. La jeune mère ne fit que hocher de la tête avant de s’en aller. Je sens comme s’il y avait une horloge au dessus de ma tête et que le compte à rebours depuis 10, approche de 0. Pourquoi faire durer indéfiniment le suspense ?
- On baise dans son lit ? Je paris que tu n’as pas eu cet honneur là ! Looser un jour, looser toujours, bébé.
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Edward Fleming
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Sam 1 Fév - 14:03
Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? ft. Carolyn Adam & A.J. Litrell
Les commentaires d’A.J. me tapaient sur les nerfs à un point inimaginable. Elle s’amusait à me mettre de plus en plus à découvert alors que je cherchais à arrondir les angles. Ce fut encore le cas quand j’expliquais n’avoir jamais voulu mettre en danger Carolyn et Lucky. Que j’avais fait attention de ne jamais compromettre l’endroit où on vivait. Et elle déclara que j’étais probablement le plus recherché de Los Angeles avant de bien souligner qu’elle, elle avait réussi à me trouver alors que ça ne serait pas bien compliqué de me trouver pour un client en manque. Encore une fois, je la foudroyais du regard. -Les clients en manque ne sont pas aussi sournois que toi, Angelica…
Ni aussi cinglé. Parce qu’A.J. était cinglé. Aussi cinglée que les tarés de qui elle s’occupait. Si moi, j’étais totalement conscient de ce que je faisais et pourquoi je le faisais, je n’étais pas toujours sûr que ça soit le cas d’A.J.. Parce qu’au fond, A.J. n’était qu’une sociopathe à qui j’avais donné assez de trucs que pour qu’elle ne se fasse pas prendre. Je l’avais rendu meilleure.
Et je le regrettais amèrement aujourd’hui.
Carolyn finit par disparaitre dans sa chambre et je ne tardai pas à dire à A.J., à voix basse mais avec toute la puissance de ma colère, qu’elle ne perdait rien pour attendre. Je trouverais un moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce ! Mais A.J. était toujours très sûre d’elle. Trop sûre d’elle et déclara à voix haute qu’elle n’aimait aussi. Je la foudroyai du regard avant de m’éloigner pour descendre quelques verres tout ça pour éviter d’exploser alors que Carolyn était toujours dans l’appartement.
Et quand elle sortit, on s’échangea encore quelques mots qu’elle conclut par un hochement de tête avant de partir. Je poussai un soupir teinté d’agacement me retournant vers A.J. qui ne tarda pas à rouvrir sa bouche pour…
Me traiter de looser…
Mon idée de départ était de partir d’ici, de trouver un moyen de faire comprendre à A.J. que j’avais détesté son coup de pute… Mais cette dernière phrase qui rendait ma défaite encore plus amère, me fit totalement perdre le contrôle. Je sentis quelque chose se court-circuiter dans ma tête et je fonçai sur A.J. la plaquant très violemment contre le mur. J’avais ses poignets entre les mains et je serrai tellement fort que l’un des deux se brisa sous la pression que j’exerçai.
Je n’arrivais plus à réfléchir. Plus du tout. -Tu n’aurais pas du faire ça. Tu n’aurais vraiment pas dû faire ça !
Je sifflai ça entre mes dents avant de frapper violemment d’un coup de poing dans son ventre. Je l’empêchai de se tordre de douleur en reprenant ses poignets entre mes mains pour la plaquer à nouveau contre le mur.
-Je déteste qu’on vienne s’incruster dans mes petits jeux, A.J.. Je déteste ça. Je déteste que tu me fasses passer pour un con.
Je portai ma main à sa gorge et serrai très fort. Bien plus fort que je ne l’imaginais tellement j’étais rempli de rage. Je ne sentais pas ma force.
-Et je ne suis pas un looser. C’est compris.
Je serrai. Une partie de moi me hurlait d’arrêter mais je n’y arrivais tout simplement pas.
-Excuses-toi ! Dis que tu ne feras plus.
Je crachai ça entre mes dents serrant toujours sans me rendre compte que la pression que j’exerçais sur sa gorge était puissante. Je ne voyais même pas, aveuglé que j’étais par la rage, que les lèvres d’A.J. tournaient au bleu.
Et je n’arrivais pas à m’arrêter. Pas tant qu’elle ne me l’aura pas supplier.
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Sam 1 Fév - 23:30
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J’ai brisé la confiance de la petite mère envers Ward et de ça, j’en suis fière. Malheureusement, je trouve qu’elle réagit un petit peu trop bien pour l’ampleur de la trahison. Elle ne le fiche pas à la porte, elle lui demande de partir. C’est trop doux, quoi ! Un peu de colère dans ce petit corps ne lui ferait pas de tord !
Pendant qu’elle est dans sa chambre, la tension déborde de partout entre Ward et moi. C’est purement sexuel en ce qui me concerne alors que lui n’a pas besoin de parler pour que je le devine résister difficilement à l’envie de m’étriper.
Un peu de patience mon amour, je te ferai voir des étoiles et tu comprendras que jamais tu ne seras mieux qu’avec moi. Il devait payer pour m’avoir trompé. C’était une fois de trop.
Carolyn quitta sans qu’il y ait de véritable échange entre eux. Je les gênes ? Peut-être voudrait-il que je quitter pour que je les laisses se tomber mutuellement dans les bras, se demander pardon à grand coups de bassins ?
À peine la porte fût-elle refermée derrière Carolyn que je proposais à Ward d’aller s’envoyer en l’air dans le lit de la jeune femme. Il me surprit par derrière puis me plaqua violement contre un mur avant de me serrer par les poignets. Je rigolais puis, un peu moins parce qu’il me serrait tellement fort qu’il m’en broya les os.
- Bébé tu fais trop fort…
Puis mon poignet craqua et je hurlais de douleur en le regardant, dans les yeux. Je reconnais ce regard qu’il a. Il a un regard démoniaque, son visage est figé de rage et je n’ai pas le temps de lui rétorque que je n’aurais jamais fait ça s’il ne m’avait pas menti mais il me coupe le souffle d’un puissant coup de poing au ventre qui me fait craché puis geindre de douleur. À bout de souffle, je porte ma main à sa main avec laquelle il m’étrangle.
Il serre fort, de plus en plus fort. Je sens mes vertèbres craquer sous la force de sa poigne.
- Pas comme ça…
Je ne sais même pas s’il m’a entendu tant ma voix sort péniblement. Il va me tuer, mais il ne doit pas le faire comme ça ! Il me l’a toujours promis, c’était notre destinée. La main avec laquelle je m’accrochais à la sienne glisse par manque de force. Ma vision se ponctue de petits points qui dansent devant mes yeux. Mes pieds ne me supportent plus, tout mon corps ramolli puis je ferme les yeux. Je rassemble ce qu’il me reste de force pour une dernière parole.
- Je t’aime Ward…
Personne que moi ne l’a aimé et ne saura l’aimer comme il doit l’être.
Personne que moi ne l’a comprit et ne le comprendra comme moi je l’ai fait.
Je me sens tranquillement partir, pas comme je le voulais mais au moins, entre les mains du seul homme que j’ai aimé.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé] Dim 2 Fév - 14:32
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Elle trouvait que j’y allais trop fort juste avant que son poignet ne craque et qu’elle hurle de douleur. Mais je n’arrivais pas à m’arrêter. C’était la rage qui me guidais alors que me cerveau semblait s’être arrêté brusquement de réfléchir. A.J. m’avait fait perdre le contrôle comme jamais elle n’avait réussi à le faire jusqu’ici. De nombreux paramètres étaient entrés en jeu pour en arriver là…
Mais on en était là…
Elle à me regarder droit dans les yeux pendant que je l’étranglais tellement fort que ses os en craquaient. Elle entoura mon poignet de sa main. Mais elle n’avait pas assez de force pour faire contrepoids… Tout comme je n’avais pas eu assez de fort pour faire contrepoids quand ma mère s’était retrouvée dans la même position que moi.
Pourtant, je continuais de serrer sommant A.J. de s’excuser… Mais presque plus rien ne sortait de sa bouche alors que je serrais de plus en plus fort. Je l’entendis dire qu’elle ne voulait pas que ça soit « comme ça ». Je savais ce qu’elle voulait. Je savais depuis des années comment A.J. voulait finir… Mais plus aucune information ne montait à me cerveau si bien que je ne sentis même pas qu’elle commençait à faiblir alors que ses yeux se fermèrent. -Je t’aime Ward…
Moi aussi…
C’est la première information qui revint à mon cerveau alors qu’une sorte de bouton sembla switcher d’un coup dans ma tête. Un bouton qui ramena doucement mon regard à la normal. Je reprenais tout doucement conscience de ce qu’il se passait mais… Je serrais toujours… C’est quand je sentis le poids d’A.J. augmenter que je lâchai d’un coup la pression sur son coup.
Elle tomba… Je la rattraper au vol alors que mon regard était marqué par l’incompréhension.
-A.J. ?
C’est ce que je dis une fois qu’A.J. fut allongée à terre alors que sa tête était soutenue par mon bras.
Elle ne respirait plus…
Elle était toute bleue…
Elle était toute molle…
Comme les Rice Krispies quand ils ont trop flotté dans le lait…
-Non !
C’est ce que je lâchai me rendant compte de ce qu’il se passait. Je secouai un peu A.J. avant de passer une main dans ses cheveux et sur son visage. -A.J., réveille-toi ! A.J., allez !
Mon cœur s’emballa tout comme ma respiration. D’un coup. Comme ça. Et je sentis un sentiment horrible en moi. Le même… Exactement le même que quand Sean est tombé de la falaise alors que je le regardais d’en bas.
J’avais mal. J’avais mal et je tremblais.
-Bébé… Bébé, reviens !
Mais elle ne reviendra pas. Elle ne respirait plus. Son cœur ne battait plus… Je gémis… De tristesse ? Je ne sais pas… En tout cas, je n’aimais pas ça. Je n’aimais pas ce qui m’arrivait. Je n’arrivais pas à mettre des mots sur ce qui m’arrivait.
Je caressai sa joue.
-Je suis désolé, bébé…
Comme si ça allait changer quelque chose… Mais ça ne changea rien.
Je venais de tuer la seule fille que j’aimais vraiment… La seule qui me voyait tel que j’étais vraiment et qui m’aimait pour ça.
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Sujet: Re: Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé]
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Can We Ask Again, Who The Fuck Are You ? [PV Ed & A.J.][Terminé]