C’est à L.A. que mon histoire à commencer dans un quartier calme. C’est sous le nom Zeke Scott que je suis né du nom de famille de ma mère. Une femme célibataire dont j’étais le centre de l’univers. Elle travaillait beaucoup pour payer l’école mais, aussi, de quoi payer notre appartement et de quoi nous nourrir tous les deux. Ça sans l’aide de mon père qui, à l’heure d’aujourd’hui, m’est toujours inconnu. Tout ce que je sais sur lui c’est que ça ne sert strictement à rien que je le cherche… Parce que si je suis le centre de l’univers de ma mère, ma conception a été un traumatisme dont ma mère a eu beaucoup de mal à se remettre.

D’ailleurs, elle les évitait tous, les hommes. Si bien que, dès qu’elle avait des débuts d’avances, elle les refusait… Jusqu’à-ce qu’elle tombe sur Dan Sullivan, un agent du FBI en mission à L.A… Il a réussi à la mettre en confiance, à lui faire voir que tous les hommes n’étaient pas des monstres et, finalement, elle a fini par se mettre en couple avec avant qu’on ne déménage à Quantico, en Virginie alors que j’avais 9 ans.

Sullivan était strict… Mais il m’aimait beaucoup. Après son mariage avec ma mère, il m’a adopté me donnant son nom. C’est arrivé à l’adolescence, que notre relation est devenue légèrement conflictuelle… Etant ado, j’étais un élève dissipé. Intelligent mais dissipé… J’étais devenu maitre en l’art de la drague enchainant les conquête à l’école… Je préférais faire des virée en voiture plutôt que de faire mes devoirs. Ce qui ne m’a pas empêché d’empoché mon diplôme mes 18 ans arrivé.

Mais mes notes n’étant pas assez élevée pour l’Université et mon père en ayant marre que je ne pense qu’aux voitures et aux filles, m’envoya faire mon service militaire prévoyant, pour moi, une carrière à l’armée. Seulement, une fois mon service terminé, je n’avais aucune envie de rejoindre l’armée.

Du coup, j’ai repris mes vieilles habitudes : les filles et les voitures faisant semblant, pour satisfaire mon père, de chercher un emploi… C’est quand j’eus 20 ans qu’il en a eu marre. Il me savait intelligent et râlait de me voir gâcher cette intelligence. Il a alors fait jouer ses liens me contraignant à suivre la même carrière que lui au FBI…

Je n’avais pas eu le choix… Si je refusais, il allait me couper les vivres et, donc, fini les voitures et les filles.

Du coup, j’ai accepté et je suis entré dans l’Académie du FBI. J’étais le plus jeune. Normalement, on ne peut entré là qu’à 23 ans mais mon père avait convaincu son supérieur de m’intégrer.

C’était sans doute ce qu’il me fallait pour grandir un peu… Car, contrairement à l’armée, j’ai trouvé un réel intérêt au métier d’agent. Il y avait bien des ordres et Dieu sait que je déteste répondre aux ordres… D’ailleurs, je suis devenu rapidement connu pour ça au sein de l’Académie. Mais le reste du travail répondait à tout ce que je cherchais : l’adrénaline et une mise en pratique de mon intelligence trop longtemps restée endormie.

J’ai donc fini dans les meilleurs de l’Académie… Un rang qui m’a permis de choisir où je voulais travailler au sein de l’organisation. Et comme j’avais l’adrénaline, j’ai choisi ce qui convenait le mieux : l’infiltration.

Et je fus rapidement investi de ma première mission. Un mission qui me ramena à mes origine : Los Angeles avec une fausse identité dans le but d’enrailler le trafic d’un des pires gang de la ville : Les Los Diablos.